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lobby - Page 1450

  • France : Nigel Farage a été victime d'une tentative d'assassinat

    Nigel Farage n'a raconté cet incident qu'il y a quelques jours lors d'une interview avec la presse anglaise. 
    En octobre dernier, alors qu'il se trouvait sur une autoroute réduite à 2 voies pour cause de travaux près de Dunkerque, sa Volvo a soudain perdu son pneu arrière alors qu'il roulait à vive allure. Il a pu s'arrêter par miracle sans casse, mais il a dû sauter par dessus une barrière en catastrophe pour éviter un camion qui lui fonçait dessus sur la seconde voie. 
    La police locale a établi depuis que les écrous de ses pneus ont été volontairement dévissés, assez pour tenir à basse vitesse, et suffisants pour lâcher à haute vitesse et provoquer un accident grave. 
    Il va de soi que Nigel Farage dérange les plans des Européens car il est le seul homme politique dans toute l'Europe a s'être levé et haranguer les responsables de l'Union Européenne en mettant en évidence la destruction des pays et l'appauvrissement des citoyens par une machine Bruxelloise devenue totalement folle. 
    C'est la seconde fois que Nigel Farage échappe par miracle à un accident, le premier étant la chute soudaine de son avion du ciel, un crash dont il est sorti juste avec quelques égratignures. 
    Si le premier n'avait rien de politique (la bannière déployée de l'avion s'était prise dans l'hélice) celle-ci en revanche est clairement politique.

  • Le « racisme anti-blanc » moins grave que le « racisme » envers « d’autres », selon l’INED

    Donc si vous êtes « blancs » - disons « caucasiens » -, vous êtes coupables d’« incarner […] la “race” des […] des racistes ».

    Le « racisme anti-blanc » est perçu par le très officiel Institut national d’études démographiques 1 comme moins grave que le « racisme » envers « d’autres » sauf que… Allez donc demander ce qu’ils en pensent, aux « petits Blancs » habitant les cités à majorité « autres » et qui sont, chaque jour, victimes de ce « racisme anti-blanc » ?

    Cette recherche de l’INED a conclu que « le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement, mais il […] ne produit pas d’inégalités sociales. » Un « autre », même français, peut qualifier un concitoyen de « sale blanc » (même si certains « autres » – du nord de l’Afrique – sont aussi blancs que nos méridionaux), si cela n’entraîne pas « d’inégalités sociales », ce ne serait qu’une banalité pour l’INED ?

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  • Médias publics : mission d’information ou propagande ?

    Mardi 6 janvier, le journal de 20 h de France 2 nous gratifiait d’un reportage sur « la dérive autoritaire de la Pologne ». On y apprenait que le nouveau gouvernement conservateur de ce pays, désigné de façon péjorative comme « populiste » par David Pujadas, veut imposer ses idées aux médias publics. Le ministre de la Culture polonais était invité sur le plateau du JT et il n’hésitait pas à déclarer ouvertement : « Votre chaîne fait de la propagande depuis des années. Maintenant, c’est terminé. » L’auteur du reportage se demandait si la démocratie polonaise était en danger.
    Il est intéressant, effectivement, de se poser cette question, d’autant plus que la justice de ce pays subit également une reprise en main avec une réforme de sa Cour constitutionnelle, mais il est intéressant également de se poser les mêmes questions concernant la France. Le gouvernement ne serait-il pas en train d’insérer l’état d’urgence dans le Code pénal et de donner plus de pouvoirs aux préfets et aux procureurs, sans contrôle de la justice ? N’y a-t-il pas un parallèle avec les réformes polonaises ?
    Autre élément concernant les médias publics : un communiqué assez surprenant est visible sur le site du syndicat Force ouvrière de France Télévisions. Il est intitulé « Soirée spéciale “climat” à France 2 : mission d’information ou propagande ? » Il y est écrit : « Les deux documentaires mis à l’antenne nous ont semblé manquer d’objectivité en relayant un message unilatéral calqué sur la ligne politique gouvernementale. » Il y est question de l’émission « Le Signal – Les sentinelles du climat » que j’ai déjà eu l’occasion d’épingler dans mon billet du 1er décembre. On apprend que des images « ont été artificiellement vieillies et travaillées afin de les faire passer pour de vieux films familiaux amateurs », et l’auteur de ce communiqué s’interroge sur la déontologie et l’éthique de ce procédé dans le cadre d’une émission d’information.
    On apprend également que le second documentaire de cette soirée, très spéciale, a été confié « à une journaliste connue pour être une militante écologiste convaincue qui a longtemps appartenu aux instances dirigeantes d’Europe Écologie Les Verts (EELV) » ! Il rappelle ensuite le licenciement de Philippe Verdier pour divergence d’opinion avec la doxa sur le réchauffement climatique.
    Je n’ai aucune affinité avec FO, mais je tiens à souligner qu’il a été le seul syndicat à soutenir ce journaliste lorsque ses ennuis ont commencé. Ces actions montrent en tout cas qu’il existe encore, dans l’audiovisuel public, quelques personnes pour qui l’honneur et la liberté d’expression ont un sens.
    Pour en revenir au parallèle entre les situations en Pologne et en France, si le gouvernement polonais a opté pour une communication ouverte et provocante, le gouvernement français a choisi la discrétion de la désinformation. De ce fait, il est évident qu’il nous est de plus en plus difficile de donner des leçons de démocratie aux autres pays.

    Marc Le Menn

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkFFFuVEAuwhPZdY.shtml

  • Cologne : les découvertes de la police allemande

    Depuis dix jours les écœurantes agressions contre des femmes allemandes commises à Cologne le 31 décembre continuent de scandaliser l'Europe. Certes aux yeux des médias parisiens l'événement semble en partie éclipsé par les commémorations sans fin et, ce matin du 11 janvier par la mort de David Bowie.

    Soulignons-le quand même : ce qui s'est passé ce jour-là dans la vieille capitale rhénane des évêques électeurs s'est produit au même moment, à une moindre échelle, dans diverses villes d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse et jusqu'en Finlande.

    Sans prétendre donc ici à une vue exhaustive des réactions en chaîne qui se développent dans nos divers pays, et sachant que tout cela évolue au jour le jour, on peut observer à cet égard des différences de réaction.

    Le "Telegraph" britannique, par exemple, se montre fort direct.(1)⇓ Sa présentation apparaît d'autant plus explicite que le gouvernement Cameron refuse la submersion migratoire. À l'endroit de celle-ci Londres professe, ainsi, une doctrine, et une pratique, rigoureusement inverses de celles de Mme Merkel à Berlin et même de celles du gouvernement de Paris.

    Le journal conservateur énumère donc les rejets qui se multiplient. Après la Hongrie et la Pologne, en Tchéquie, en Suède, au Danemark, on restaure les contrôles aux frontières. Schengen se révèle dépassé, de moins en moins applicable en l'état. Le débat sur le Brexit bat, par ailleurs, son plein. Le 8 janvier à Bratislava, on apprenait que le premier ministre de Slovaquie avait réclamé la tenue d’un Conseil européen extraordinaire pour la circonstance.

    Pour s'en tenir à l'Hexagone, on peut déplorer une tendance, tout sauf innocente et spontanée, à minimiser dans les médias ce qui peut sembler pourtant un phénomène sans précédent depuis des siècles. "Le Monde", qui sait toujours si bien utiliser le conditionnel pour évoquer des faits avérés, met en suspicion, ou plutôt : introduit un ersatz de doute cartésien, au sujet de la provenance des agresseurs.

    Dès le 8 janvier quand 31 d'entre eux étaient déjà identifiés par les services de la police judiciaire allemande, la rédaction de France info relayait l'agence monopoliste étatique AFP pour retenir hypocritement et diffuser en boucle l'annonce selon laquelle, 18 de ces 31 étaient des demandeurs d'asile.

    L'information en elle-même, même tordue, suggère quelque chose de particulièrement stupéfiant : des gens "demandent l'asile" – en Europe, en fait : ils l'exigent, – et ils viendraient "égorger nos compagnes". On connaît le refrain !

    Mais l'étonnement légitime ne doit pas cacher que l'on escamote en même temps c'est-à-dire le "plérôme" des 31. On aimerait savoir si oui ou non ils ressortissent tous de l'appellation pudique de "sans domicile fixe", malheureux vagabonds sollicités, peut-être même provoqués par la société de consommation de ce prospère Palatinat que ne vient plus piller la soldatesque "velche"(2)⇓.

    Ou bien alors, autre thèse, autres interprétations : on les "amalgame" d'emblée à la religion qui leur est héréditairement imposée et la ministre fédérale de la Famille Mme Manuela Schwesig va pouvoir disserter [avec son très beau sourire] sur son refus de la charia en Allemagne et en Europe.(3)⇓

    Les deux journaux supposés se partager l'opinion française, Le Figaro et Le Monde, chacun à leur manière, laissent à entendre qu'Angela Merkel, resterait maîtresse d'une situation qui, pourtant, désormais la dépasse, et qu'elle est en train de rectifier le tir.

    Titre du "Monde", après mise à jour le 10 à 07 h 39 : "Angela Merkel pour l’expulsion des réfugiés condamnés". Sous-titre : "la chancelière Angela Merkel s’est prononcée samedi 9 janvier en faveur d’un très net durcissement".

    C'est d'ailleurs seulement le lendemain, le 11, que le même "Monde" concède comme une hypothèse que "Presque tous les suspects des violences à Cologne seraient d’origine étrangère".(4)⇓ Toujours le conditionnel… "presque tous"… "seraient"…

    Remarquons que ce prétendu "durcissement", formulé de façon fort ambiguë, intervenait après des déclarations beaucoup plus nettes du ministre fédéral de l'Intérieur Thomas de Maizière (CDU) et celles du ministre de la Justice Heiko Maas (SPD) le 5 janvier.

    Et, en fait, à Cologne, ce 9 janvier c'est surtout contre les manifestants de Pegida "patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident" que ce "durcissement" s'est fait sentir.

    Or ce même 10 janvier une révélation : les conclusions de Holger Münch patron du BKA, c'est-à-dire de l'office fédéral allemand de police judiciaire : ce qui s'est passé à Cologne ne serait pas autre chose qu'un phénomène connu dans le monde arabe sous le nom de "tahar rush game"(5)⇓. Dans un mouvement de foule, la voyoucratie masculine prend plaisir à piller, piétiner et si possible à violer. Cela semble le but suprême du jeu, le plus choquant bien sûr. Mais les disparitions de téléphones portables, de sacs à main, etc. se révèlent aussi de bonne prise etc.

    Comment ? Vous ne connaissiez pas ce jeu ? Vous allez le découvrir. Vous aviez aimé la dhimmitude. Vous allez adorer le vivre ensemble.

    JG Malliarakis

    1. cf. Libération du 17 novembre
    2. cf. Libération du 17 novembre
    3. cf die Welt le 10 janvier à 02 h 14: article de Martin Lutz.

    http://www.insolent.fr/

  • Afflux migratoire en Allemagne : antiracisme et féminisme, des valeurs incompatibles ?

    Les agressions sexuelles de Cologne, qui ont choqué la population allemande, ont soulevé des questions touchant à la fois à la récente crise migratoire et à un conflit entre les valeurs européennes modernes. 
    «Monsieur Bonhomme et les incendiaires» la pièce de théâtre par l'auteur suisse, Max Frisch, est un grand classique des années 1950 qui raconte comment un marchand de province suffisant, hypocrite et lâche accueille dans sa propre maison un locataire dont tout montre qu'il est terroriste. Le nouveau résidant se comporte de manière arrogante et dominatrice à l'égard de son logeur et de ses domestiques. Même si Monsieur Bonhomme («Biedermann» en allemand, «petit-bourgeois») est parfaitement au courant d'une série d'attentats pyromanes dans sa ville, et même quand il découvre que son locataire a fait installer des tonneaux de dynamite dans le grenier, il refuse d'accepter la vérité qui pourtant lui saute aux yeux : un tel aveu lui ferait perdre la face. Sa volonté de persister dans le déni de la réalité est si forte qu'à la fin de la pièce il accepte de prêter des allumettes à son locataire pyromane, qui s'en sert pour incendier la maison.
    Cette pièce a souvent été interprétée comme une parabole de la montée du nazisme. Aujourd'hui, avec la vague migratoire qui déferle sur l'Allemagne, elle semble plus adaptée à la façon dont la classe politique allemande réagit aux provocations de plus en plus explicites de la part des nouveaux venus. Pendant le réveillon de Nouvel An sur la place de la cathédrale à Cologne, une foule d'un millier de jeunes hommes, d'origine nord-africaine ou arabe selon la police, a commis au moins une vingtaine de délits sexuels contre des femmes, dont au moins un viol. La police de Cologne avait pourtant annoncé le lendemain matin que la soirée s'était déroulée en toute tranquillité. Depuis que les victimes ont commencé à porter plainte, pourtant, les journaux parlent maintenant d'«attaques massives» contre les femmes et d'une vague criminelle «sans limites».
    C'est précisément en matière de politique sexuelle que le clash des civilisations entre l'islam et l'Europe sera la plus virulent. 
    Le scénario d'agressions sexuelles contre femmes allemandes de la part d'immigrés musulmans est un cauchemar pour la classe politique allemande. Il fait sauter aux yeux l'incompatibilité criante entre deux totems du politiquement correct, l'antiracisme et le féminisme. L'impression que la police aurait essayé d'occulter les faits ne peut que renforcer la colère des Allemands, déjà frustrés par la fatuité d'une chancelière qui a proposé la réponse lapidaire, «Nous y arriverons», à la question de savoir comment l'Allemagne pourra accueillir des centaines de milliers de migrants en un an. Ils sont frustrés aussi par la légèreté avec laquelle en 2010 l'ancien président de la République fédérale a déclaré que «L'islam fait partie de l'Allemagne», tout comme par la campagne de diabolisation déclenchée l'an dernier contre le mouvement populaire anti-immigration, Pegida, à Dresde et dans d'autres grandes villes de la Saxe qui, malgré tout, continue à se maintenir.
    Les Allemands ne font pourtant que réagir à la multiplication par 90 des chiffres d'immigration en cinq ans : en effet, l'immigration nette an Allemagne est passé de 11 000 en 2008 à 500 000 en 2014. Elle atteindra sans doute 1 million en 2015, car pendant au moins six mois 10 000 migrants par jour sont arrivés sur le territoire allemand, soit potentiellement 3 650 000 en un an. Face à cet événement social de première envergure, la chancelière allemande a réagi avec une déclaration de simple impuissance. Le 7 octobre elle a déclaré, «Je n'ai pas le pouvoir, et personne n'en a, de déterminer combien de gens viennent ici». Les tout derniers propos de la maire de Cologne, qui a conseillé à ses citadines de ne pas trop s'approcher d'étrangers, comme si les victimes du réveillon avait été fautives, ne feront qu'aggraver cette colère déjà plus que latente.
    En réalité, toutefois avec une maladresse singulière, la maire a touché ici au fond du problème. C'est précisément en matière de politique sexuelle que le clash des civilisations entre l'islam et l'Europe sera le plus virulent. Les attentats terroristes resteront sans doute des événements exceptionnels ; les rapports homme-femme, eux, relèvent de la vie quotidienne. Or, l'Europe en général, et surtout l'Allemagne, cultivent depuis des décennies une féminisation à outrance de leur culture politique et sociale. L'Union européenne se définit aujourd'hui exclusivement en termes de vertus soi-disant féminines : la paix, la non-violence, l'abandon d'une politique de puissance, la fin de toute hiérarchie en politique, le consensus, l'homosexualité. Il n'y a plus de place pour les vertus soi-disant masculines telles que l'honneur, le courage ou le patriotisme. Un président américain qui verse des larmes en public sur le sort d'enfants abattus par les armes à feu n'en est que le pendant outre-atlantique de cette même tendance. Le concept de paternité politique, exprimé par les mots tels que patrie ou patriotisme, a été banni par le discours post- et antinational de la construction européenne.
    Mme Merkel incarne parfaitement cette tendance dans son être. Femme mariée qui a choisi de ne jamais avoir d'enfants, sa popularité est due tant à sa médiocrité personnelle (dans la mesure où elle ne fait peur à personne, l'électeur moyen peut se reconnaître en elle) qu'à son surnom, «Mutti» («maman») qui exprime son profil politique de mère rassurante du pays. Sa réaction démesurée contre la Russie pendant la crise en Ukraine s'explique en grande partie par cette crainte sexualo-idéologique devant un éventuel retour d'une politique de puissance, masculine donc, sur la scène européenne, dont l'extrême virilité des grandes parades militaires russes, comme celle qui a célébré le 70ème anniversaire de la victoire de 1945 le 9 mai dernier, ou les photos machistes du président en fonction, seraient l'expression symbolique. Le fait que la maire de la ville de Cologne soit aussi une femme, un peu dans la même moule que Mme Merkel, ne fait que souligner cette féminisation profonde de la sphère politique allemande et européenne. 
    L'émasculation tant de la politique que de la société en Europe, et notamment de son système scolaire, ne fait que nourrir une haine chez ces jeunes immigrés pour les gens qui les ont accueillis 
    Face à cela, la vague migratoire, qui est composée massivement de jeunes hommes issus de sociétés profondément patriarcales où la femme est soumise et voilée, ne peut qu'attiser les flammes d'un conflit civilisationnel. Ces jeunes hommes se sont expatriés : ils ont quitté leur patrie et se retrouvent en quelque sorte orphelins dans une nouvelle aire politico-sociale féminisée. Pire encore : les éléments les plus dangereux pour la sécurité européenne ne viennent pas principalement de cette récente vague migratoire, aussi grave soit-elle pour le long terme, mais de jeunes gens issus de l'immigration mais nés en Europe. Une des raisons psychologiques pour la surreprésentation du terrorisme au sein de jeunes musulmans originaires des grandes villes de l'Europe occidentale, c'est précisément leur manque d'une vraie paternité politique que les différentes politiques molles dites d'intégration n'ont absolument pas réussi à gommer.L'éloignement de ces jeunes gens de leur vraie patrie n'a fait qu'augmenter au fil des générations, et leur incapacité de se reconnaître dans leur pays adoptif ne fait qu'aggraver une frustration profonde de leur masculinité. Leur patrie de substitution, l'umma de l'islam radical, n'en est que le dérapage inévitable. En outre, l'émasculation tant de la politique que de la société en Europe, et notamment de son système scolaire, ne fait que nourrir une haine chez ces jeunes gens pour les gens qui les ont accueillis - et surtout pour les Européennes non voilées qu'ils méprisent comme des dépravées. 
    Ce mépris de la lâcheté, celle-ci ne faisant qu'aggraver celui-là, est le message principal de l'ouvrage de Max Frisch. Cette lâcheté, Mme Merkel l'a exprimée en toute limpidité quand elle a répondu, le 9 novembre dernier, à un journaliste qui lui demandait si on pouvait fermer les frontières allemandes pour empêcher aux migrants d'entrer sur le territoire. «Non, a-t-elle dit. On aurait à ce moment-là des images que personne ne pourrait souhaiter». De simples images, donc, ou plutôt la peur de celles-ci, dictent la politique du pays le plus puissant d'Europe.

  • Immigration : 8 à 10 000 entrées par jour en Europe

    Entretien avec Maître Thibault de Montbrial, avocat au Barreau de Paris et Président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure :

    Michel Janva

  • Islam à la RATP : Ghislaine Dumesnil sur Radio Courtoisie (8 janvier 2016)

  • La nation : cadre le plus adapté pour gérer la crise migratoire

    Néerlandais, Thierry Baudet enseigne le droit public à l'Université de Leyde. Il répond au Figarovox :

    Dans votre livre Indispensables frontières vous estimiez qu'un des problèmes majeurs de l'Europe résidait dans son absence de frontières intérieures. Alors que la crise migratoire n'a toujours pas trouvé de solution, il faudrait revenir aux frontières intérieures?

    Absolument. Et pas seulement pour des raisons pratiques. Je pense que c'est un droit moral inaliénable pour les nations que de pouvoir décider seules de ceux qu'elles veulent accueillir et de ceux qu'elles ne veulent pas laisser entrer chez elles. Aucun aréopage bureaucratique supranational ne peut réclamer cette prérogative.

    La Convention de Schengen est entrée en vigueur en 1995. Plus de vingt ans plus tard, comment se fait-il que l'espace Schengen soit constamment comparé à une passoire?

    Parce que Schengen est une passoire depuis l'origine. Non seulement des frontières ouvertes n'ont jamais résolu le moindre problème mais elles n'ont même pas été conçues pour résoudre un problème: comme l'euro, c'était une non-solution à un non-problème, le seul but, inavoué, étant de forcer les peuples européens à constituer des États-Unis d'Europe.

    La nation est-elle le cadre le plus adapté pour gérer la crise migratoire? Est-il envisageable que les 28 Etats de l'UE décident, d'un commun accord, de confier davantage de pouvoirs à la Commission en la matière?

    Je pense que la nation est, en effet, le meilleur et même le seul cadre dans lequel la crise migratoire peut être traitée, tout simplement car c'est uniquement au niveau national que les responsables politiques ont autorité pour agir. En fait, la Commission européenne ne fonctionne que lorsqu'elle gère des dossiers non controversés, essentiellement non politiques. Chaque pays souhaite en réalité adopter une politique migratoire différente. Si l'Allemagne menace d'attirer à nouveau l'Europe dans l'abîme en raison de son complexe de supériorité (cette fois, supériorité de l'universalisme illimité et de l'humanitarisme), les autres pays devront se prémunir contre elle par l'élaboration de leurs propres politiques d'immigration et la défense de leurs frontières. Ce qui a d'ailleurs déjà commencé.

    La Suède et le Danemark ont rétabli un contrôle à leurs frontières, mettant un terme à soixante ans de libre circulation dans les pays nordiques. La Pologne ou la Hongrie subissent les critiques de Bruxelles visant l'autoritarisme de leurs gouvernements. Le rêve fédéraliste européen est mort?

    Oui, heureusement ce rêve, ou plutôt ce cauchemar, est terminé. La vraie force de l'Europe a toujours été sa diversité politique et culturelle. Nous pouvons coopérer librement, nous pouvons avoir des règles de délivrance des visas très libérales, mais nous devons défendre la démocratie nationale et la primauté du droit, et ceux-ci ne peuvent exister qu'à l'échelon national, celui des peuples. [...]

    Doit-on à l'Union européenne le bénéfice de la paix qui existe en Europe depuis 1945? Sa gestion des questions économiques, diplomatiques et migratoires est-elle plus efficace et plus démocratique que celle des Etats-nations?

    Tout d'abord, je pense qu'il est important de rappeler que ce discours sur l'Union européenne apporteuse de la paix est une absurdité totale. La paix après 1945 a été le résultat de plusieurs facteurs, au premier rang desquels il faut placer la guerre froide et la solidité protectrice de l'OTAN, la naissance d'une Allemagne démocratique puissante, ainsi que les développements technologiques et démographiques. Le fait que des «leaders» européens puissent prétendre être responsables en quoi que ce soit de la paix européenne témoigne de leur orgueil et de leur exceptionnelle arrogance. 

    Deuxièmement, je ne pense pas que la démocratie puisse jamais exister à l'échelle continentale en Europe. Les cultures, les langues, les traditions politiques, les visions de la vie, tout est si incroyablement diversifié dans notre beau continent et c'est l'une de nos forces. Il est faux de dire que nous serions plus forts, économiquement et diplomatiquement si nous étions «un». Les gestionnaires disent toujours cela et c'est la raison pour laquelle ils veulent toujours plus de fusions d'entreprises, d'hôpitaux, de municipalités, d'écoles, et ... de pays. Mais ces fusions ne marchent jamais. Si la puissance était systématiquement liée à la taille, Singapour ne serait pas plus riche que l'Indonésie, la Corée du Sud plus riche que la Chine et la Suisse plus riche que la plupart des pays de l'UE! De telles absurdités sont symptomatiques de la propagande de l'UE et c'est un vrai scandale que tant de gens continuent à les prendre au sérieux. [...]"

    Michel Janva

  • Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles

    Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.

    Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !

    On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :

    « 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »

    Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.

    Cocos et libéraux, unis pour le profit !

    Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :

    « Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »

    Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :

    « Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »

    On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:

    « 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »

    Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.

    Nouvelle offensive bancaire

    A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :

    «Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»

    Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…

    Le système contre la Corse

    Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :

    "Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."

    Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»

    Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :

    "Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".

    Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.

    Tarantino ferme-là !

    Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/