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Tommy Robinson : Comment ils ont voulu me tuer en prison
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Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles
Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.
Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !
On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :
« 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »
Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.
Cocos et libéraux, unis pour le profit !
Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :
« Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »
Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :
« Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »
On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:
« 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »
Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.
Nouvelle offensive bancaire
A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :
«Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»
Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…
Le système contre la Corse
Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :
"Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."
Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»
Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :
"Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".
Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.
Tarantino ferme-là !
Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.
Rüdiger / C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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Agressions de masse. Que se serait-il passé hors la présence de la dissidence européenne ?
Si les sites parallèles d’information n’existaient pas, jamais les médias européens n’auraient dit un mot – fût-il aseptisé et passé au crible du laser « vivrensembliste » – au sujet des agressions de femmes dans de nombreuses villes d’Europe. Nous pouvons être persuadés de cela sans argumenter davantage, puisque nous sommes désormais rompus au décryptage du mensonge journalistique planifié. Rien n’aurait filtré tandis que des centaines – voire des milliers – d’Européens furent les témoins de scènes inédites dans nos sociétés. Peut être, « au mieux », nous aurait-on parlé du bout des lèvres de quelques débordements inhérents aux assemblées de jours de fête.
Cette situation doit nous conduire à diffuser plus que jamais et à relayer inlassablement les informations dont nous disposons. Certes, ces mots s’apparentent à prêcher ici auprès de convaincus. Il faut toutefois se persuader, à la vue des événements récents, que le pouvoir politico-médiatique serait prêt à occulter des agressions conjuguées à l’échelle de notre continent. Rien de moins. Ce qui nous renseigne sur une autre échelle : celle de la volonté instruite de priver les citoyens du droit à vivre libres.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, islamisme, lobby 0 commentaire -
Le SIEL interpelle François Baroin
Communiqué du SIEL suite à une action de ce matin :
"Une délégation d'une trentaine de membres du SIEL, s’appuyant sur la fédération de l’Aube du SIEL, s'est retrouvée à Troyes le samedi 9 janvier 2015 dans la matinée pour interpeller son maire, François Baroin.
Les militants du SIEL ont distribué des tracts, offert des galettes des rois aux Troyens et ont déployé une banderole devant l'hôtel de ville pour protester contre la laïcité agressive et disproportionnée du Président de l'Association des Maires de France. La discussion a été engagée avec les passants.
La laïcité hypocrite de François Baroin est une arme de destruction massive de notre identité culturelle
Le président du SIEL, Karim Ouchikh a pris la parole : « pour dénoncer cette imposture qui consiste au nom de la laïcité à s’attaquer aux traditions chrétiennes de la France au lieu de résister à l’envahissement et au prosélytisme étouffant d’une religion récemment importée, l’islam ». Il a en outre rappelé que François Baroin avait participé à la rupture du jeûne du ramadan dans la mosquée où prêchait le mentor présumé des islamistes du Bataclan.
Karim Ouchikh a dénoncé l'hypocrisie de François Baroin qui « souhaite restreindre la présence des crèches de Noël dans les mairies alors qu'il plaidait pour un cadre juridique contraignant les communes à construire des mosquées. ».
Karim Ouchikh a interpellé le Président de l'Association des Maires de France dans ces termes : « Votre municipalité prévoit des menus sans porc pour satisfaire certaines communautés alors même que vous prenez position pour une laïcité agressive qui nie notre identité culturelle. Après les crèches, allez-vous interdire les galettes des rois ? »
Le SIEL a manifesté à cette occasion son attachement à la défense de la civilisation et de l'identité française ainsi qu’à la sauvegarde de nos traditions populaires."
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Jamais congédiée du gouvernement, Taubira s’autorise tous les écarts
La garde des Sceaux se sait invirable du gouvernement. Une position dont elle use pour exercer sa liberté de parole, quitte à provoquer des couacs gouvernementaux.
Le 25 août 2014, le boulet est passé près. Au ministère de la Justice de la très chic place Vendôme, les cartons avaient été préparés. Echaudé par les déclarations d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon contre le cap économique du gouvernement, le premier ministre remanie son équipe pour le rendre cohérente. Exunt les ministres qui fricotent avec la gauche radicale. Mais au moment où le secrétaire général de l’Elysée s’avance pour annoncer le nouveau gouvernement, surprise, Christiane Taubira est encore là. Invirable, elle est confirmée dans l’équipe de Manuel Valls.
Elle le sait : Christiane Taubira peut tout se permettre. Sept mois après le remaniement, elle se tourne vers L’Obs pour dire tout le mal qu’elle pense de son patron. « Je suis sensible au débat. La gauche, c’est le débat, ce n’est pas le césarisme, ce n’est pas le bonapartisme. La gauche, c’est la délibération collective. Je ne conçois pas qu’on diabolise ceux qui veulent débattre », dit-elle à l’égard de Manuel Valls tout en claironnant sur ses accointances avec les frondeurs qui conspuent tant l’exécutif. Elle rendra d’ailleurs visite à ces derniers lors de l’université d’été de La Rochelle, quelques jours après le remaniement. Dans une cohue médiatique indescriptible, elle se fait prendre en photographie auprès des plus fervents liquidateurs socialistes de François Hollande. Les réactions de Matignon ou de l’Elysée ? Nulles. Delphine Batho, sèchement virée du gouvernement pendant l’été 2013 pour avoir critiqué le budget de son ministère, appréciera. [....]
La suite sur Le Figaro.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jamais-congediee-du-gouvernement
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Le patriotisme bling bling contre la Nation
Quelques jours seulement après les attentats sanglants (et séismiques sur le plan médiatique partout dans le monde), la horde d'intellectuels stipendiés depuis trente ans en Occident (en particulier en France et en Allemagne) a fait fumer la plume pour recadrer le débat sortant des braises toutes chaudes du Bataclan et de ses environs. Sans surprise, Finkielkraut a ouvert le bal avec le cosmopolite fier de lui, Edgar Morin, et tous les autres que nous ne connaissons que trop bien (Jurgen Habermas, Bruno Latour, Marek Halter...) tous certifiés conformes, tous issus du même creuset, partageant tous les mêmes origines et qui se partagent le monde des idées comme les chirurgiens esthétiques les nez et seins à remodeler. L'objectif est multiple : ratisser l'ensemble de la clientèle, en vendant en passant un maximum d'articles, de tribunes, de livres, de conseils d'initiés, pour lui transmettre l'essentiel de la pensée qu'elle doit digérer et adopter afin que le monde poursuive son évolution comme le souhaitent leurs amis et commanditaires.
L'astuce consiste à proposer à la clientèle trompée par les artifices rhétoriques des discours de nos intellectuels, une même grande vision du monde, une même ligne directrice et le même horizon. C'est un cirque où font mine de se chamailler les professionnels de la doxa sur des points secondaires mais qui défendent tous le même grand projet et désignent chacun leur tour ou en chœur dans les moments de crise le même ennemi. Un Finkielkraut va déguiser cette pensée profonde avec une broderie sur l'identité, sur la France des cafés en noir et blanc.
Les postures patriotardes et dérisoires de Sarkozy et de Hollande
À ce propos, l'on peut considérer la nouvelle « France de toujours » de Sarkozy l'Américain qui imprègne son nouveau discours pré-électoral et de l’après-attentat comme un habillage emprunté à la terminologie finkielkrautienne. Du marketing, toujours du marketing pour émouvoir le Français qui persiste à croire à ce qu'il veut croire devant son poste de télévision ou l'écran de son cinéma. Finkie et Sarko jouent la partition "Nostalgie" pour séduire la France fatiguée, émue, anxieuse : Amélie Poulain à portée de main avec les agitateurs républicains ! Après toutes ces émotions, le sang des innocents qui empêche bobonne de dormir et de retrouver sa vie "d'avant", il lui faut sa madeleine de Proust. Mais les belles paroles, les signaux affectifs ne sont que fioritures comme en témoigne toute l'histoire politique française depuis 70 ans, et ce n'est pas rien. L'amour surjoué pour « la France de toujours », ça marche sur le plan électoral ; c'est la seule chose qui compte et qui est comptée. Un Sarko qui rejoue la partition du droitier décomplexé pourfendant l'héritage nauséabond de Mai-68 et la pusillanimité d'un pays qui a badiné avec les valeurs républicaines (sic).
Dernière épithète qui en dit long sur l'ineptie de son discours, du moins sur son ambivalence et, assurément, sur l'hypocrisie du personnage comme sur celle de tous les politicards éhontés. Un élément de son allocution (tenue à Schiltigheim, près de Strasbourg, le 25 novembre) illustre toute cette mascarade. Un aveu de la malfaisance essentielle du régime républicain. Prônant pour l'instant, par décence, dira-t-on, l'union nationale, Sarko légitime, en creux, la lutte incessante entre les partis et même les mauvais coups, les traquenards partisans, bref la guerre intestine, la guerre intranationale permanente. « Quand la France est attaquée, a-t-il déclaré, quand les Français sont menacés, il ne saurait être question de partis, de camps, d'ambitions personnelles. » Cet imbécile ne peut-il pas comprendre que ce sont ces ambitions personnelles, cet orgueil, cette vénalité, ces partis, cette compétition électorale, ces égoïsmes acceptés comme tels et comme des valeurs républicaines qui constituent la grande source de tous nos maux ? La légitimité d'un État, fruit d'un régime politique spécifique, ne réside-t-elle pas dans sa volonté permanente de protéger ses citoyens et dans l'efficacité de ses actions ? Or, et nous l'avons signifié dans RIVAROL il y a deux semaines, un État qui ne protège pas de l’ennemi extérieur ou intérieur la Nation, est un Etat illégitime, un parasite dont la fonction réelle devient plus évidente aux yeux du peuple enfin meurtri : celle de servir les intérêts de l'Autre, de l'Etranger. Tant que la pente de la décadence reste régulière, tant que le peuple s'engourdit sans trop souffrir, le parasitisme de l'Etat se poursuit et s'accentue tranquillement, mais lorsque le sang se répand et que le choc est violent, le peuple ahuri exige soudainement une sécurité dont il ne jouit plus depuis des lustres.
Ces attentats atroces sont le révélateur de l'incurie d'un Etat qui n'en est plus un. II reste, en-deçà de ce spectre, une administration, des symboles vides mais l'Etat, lui, est dévitalisé et décérébré. Il est un zombi dirigé par des forces étrangères. Finkielkraut, de son côté, peut bien se rendre intéressant en osant affirmer que nous assistons avec le 13 novembre à un événement qui marque « la fin de la fin de l'Histoire » (on entendit la même chose aux États-Unis après le 11-Septembre), car pour ce qui est de l'Hexagone, rien ne change, rien n'a changé : il s'agit toujours de la même histoire qui l'a menée à sa fin. Le minuscule président Hollande lança à ce propos la même fadaise dans son discours du 27 novembre aux Invalides. Pour lui aussi, le 13 novembre signe la fin de la fin de l'histoire après la fin de la fin de l'histoire du 11-Septembre. Cela signifie-t-il que les Américains sont des précurseurs, des gens qui ont ouvert les yeux avant les Français, 14 ans avant les Français, qui ont compris près de 3 lustres avant les Français que l'histoire avait retrouvé le cours de son histoire en 2001 ?
Finkielkraut, nouvel héraut du renouveau historique
À l'instar de Glucksmann, Finkielkraut est simplement un agitateur néo-conservateur qui utilise des concepts philosophiques pour défendre une politique internationale rigoureusement atlantiste. Son prétendu patriotisme, son identité de Français des cafés enfumés de Gitane Maïs, ne pèsent pas bien lourds devant ses préoccupations internationales et communautaires. Glucksmann, quant à lui, avait défendu et soutenu Nicolas Sarkozy pour que ce dernier agisse en tant que sioniste là où ses maîtres lui ont en effet désigné les bonnes cibles, en Libye en particulier. Glucks n'a jamais été le laudateur d'un Sarko qui prétendait laver les banlieues (si ce n'est de ses membres antisémites) et qui disait souhaiter défendre une France riche de ses identités historiques.
Glucksmann aura, lui, raté cette grande fête de l’instrumentalisation patriotique consécutive aux attentats du Vendredi 13, et nous en entrevoyons les prémices avec les petits drapeaux tricolores agités et la Marseillaise braillée à tout-va ! Il y a quelque chose d'écœurant et d'inquiétant dans cette propagande. En premier lieu parce qu'elle est orchestrée par des antipatriotes notoires qui espèrent un soutien populaire dans le but de poursuivre tranquillement la participation forcée de notre pays (avec son argent, avec ses hommes, avec son sang) dans des opérations qui le ruinent au profit des parasites, bonimenteurs élus, et surtout de leurs commanditaires qui dirigent réellement la tête de notre pauvre nation par leurs biais. Bref on nous prépare une petite guerre patriotique, non parce que nos élites ont des ambitions françaises mais parce que l’épithète "patriotique" est la plus à même aujourd'hui de séduire la populace. La méthode charliesque ayant fait pschitt une fois l'émotion passée, le thème de la liberté d'expression n'ayant pas mobilisé le bon peuple, "on" se dit peut-être que le patriotisme pourrait mobiliser davantage, notamment de nouveaux soldats excités à l'idée de canarder du barbu dans une zone semi-désertique pour sauver la France comme les petits Etats-Uniens l'étaient au lendemain du 11-Septembre à l'idée de zigouiller de l'Afghan puis de l'Irakien innocent pour défendre l’Amérique.
La France de plus en plus engagée dans a cause néo-conservatrice
On ne peut évidemment comparer la situation française à celle qu'ont connue les États-Unis d'Amérique à ce moment-là (il existe une différence d'intensité remarquable) mais il est évident que la France est de plus en plus engagée, à sa mesure, dans la cause néo-conservatrice et le patriotisme bling bling est l'un des tréteaux de son succès ou du moins de son acceptation relative chez nous. Ainsi, l'on comprend que l'assertion de François Hollande sur les deux fins de la fin de l'histoire (les yeux se dessilleraient successivement devant la fin de la fin de l'histoire qui est bel et bien unique ou apparaît enfin comme unique pour les esprits clairvoyants. L'avènement de la fin de la fin, c'était bien le 11-Septembre, concluent-ils ainsi) n'est pas une maladresse mais l'expression d'un alignement complet, politique, intellectuel et moral sur la ligne néocon. C'est la revanche de Finkielkraut ! Non celle de la nation qui ne connaît pas qu'un seul ennemi, mais celle d'un État confédéré si l'on peut encore utiliser cette expression "historique" maurrassienne. Il y a quelques jours était publiée une nième interview de Finki, une interview croisée (avec un second couteau de notre Intelligentsia) comme notre philosophe en fait tous les deux jours dans le média de son choix. Là, dans la revue Challenges, l'auteur de La seule exactitude, homme que l'on pourrait qualifier de juif pessimiste, a croisé le fer avec son ami Alain Minc, écrivain mondialiste sans complexe que l'on pourrait qualifier de juif optimiste. Leur distinction idéologique est simplement, en effet, une affaire de tempérament. Comme Alain Minc, Finkie affirme que « par la multiplication des attentats, l’État islamique veut provoquer des réactions violentes et déclencher une guerre civile en France ». Minc ne croit pas en l'efficacité de cette méthode terroriste, ni à la guerre civile d'une manière générale. Finkielkraut, lui, s'inquiète. « Ce serait tomber dans le piège qu'il (Daech) nous tend que d'incriminer l'ensemble des musulmans de France. Il ne faut pas se lasser de le répéter (car il a peur de la contagion, laisse-t-il penser) : nombre d'entre eux se sentent pris en otages par les terroristes du califat. » Et l'intellectuel tourmenté de désigner le mal : « Mais notre ennemi, ce n'est pas seulement l'Etat islamique, c'est l'islamisme, et l'on ne réglera pas à Raqqa le problème posé par Molenbeek, Roubaix ou les quartiers nord de Marseille. » Ce n'est pas suffisamment clair ?
Prétendre que les Français elles Juifs sont dans le même bateau !
La prose de Finkielkraut est plus limpide quand on la met en perspective avec les propos qu'il a tenus le 18 novembre lors d'une conférence au sein de la Synagogue du IXe arrondissement de Paris en compagnie de son copain faussaire, le rabbin cow-boy Gilles Bernheim, devant 500 personnes triées sur le volet et super sécurisées. Pour Alain Finkielkraut, « Juifs et Français » (une distinction opérée par le site sioniste L'Arche qui a fait un petit papier sur ces deux vedettes de la communauté et leur discours à la Victoire) sont désormais dans le même bateau : ils doivent faire face à la renaissance de la judéophobie et à une francophobie de plus en plus agressive à l’intérieur même du pays. Le guetteur inquiet conclut : « Je crains que les Juifs un jour n’aient plus leur place. » C'est du moins ce qu il redoute « si on entrait dans une société post-nationale sous le règne de la diversité et de l’égalité » Il faut toujours écouter Tonton Alain lorsqu’il professe en comité restreint, c’est très instructif.
La démonisation de la cause palestinienne et la sacralisation de l’entité sioniste
L'Arche et le Fonds Social Juif Unifié (qui est lié au CRIF d'une manière étroite) sont des structures qui relaient la parole autorisée. Membre néo-conservateur de L'Oratoire (créé après le 11-Septembre, tiens, tiens !) et du B'nai B'rith, ancien président de la commission d'études politiques du CRIF (dont il est une importante figure), Jacques Tamero vient de publier une longue tribune dans le Figaro intitulée Le Djihad, un crime contre l'humanité ? Un papier guerrier qui précise peut-être les propos d'un Finkielkrâut. « Depuis le 11-Septembre 2001 l'islam radical a déclaré la guerre au monde. Depuis Daniel Pearl, combien faudra-t-il d'autres journalistes assassinés, d'autres têtes coupées pour que les juristes qualifient les crimes de cette barbarie ? Combien d'autres mécréants, combien d'autres infidèles, combien de "croisés" et combien de juifs vont être assassinés au nom de l'islam ? Combien d'autres adolescents israéliens vont être assassinés pour que l'on comprenne qu'il s'agit d'une barbarie identique ? Les uns font ça au couteau, les autres à la kalachnikov. Les uns découpent, les autres se font exploser dans des arrêts de bus ou des cafés. Les uns sont plus artisanaux tandis que les autres sont plus modernes. Pourtant les uns envoient sur Facebook les images de leurs performances alors que les autres cherchent à les dissimuler et pourchassent les journalistes qui pourraient en témoigner. Les uns sont les disciples du nouveau Calife de l’État islamique en Irak et au Levant, les autres sont disciples du Hamas. » Ou quand la démonisation absolue de l'islamisme, voire de l'Islam, ne sert que les intérêts de Tel Aviv et vise à délégitimer et à diaboliser la cause palestinienne. Avec Tamero, il faudrait criminaliser les revendications politiques défendues par des acteurs islamistes. Toutes revendications liées d'ailleurs selon lui au Djihad qu'il faut dès maintenant considérer comme « un crime contre l'Humanité ».
« Le djihad (tel qu'il est invoqué et pratiqué par certains groupes islamistes) s'inscrit dans cette définition pénale du crime contre l'humanité. Inscrire le djihad dans la catégorie des crimes contre l'humanité constituerait déjà un fort coup de semonce contre tous ceux qui habillent leurs crimes du masque d'une différence culturelle. Aucune religion ne saurait se prétendre telle si elle devait servir d'alibi de la barbarie a estimé le président Obama. Le dire haut et fort, au nom de principes universels, permettrait de foire un tri entre ceux qui partagent cette idée d'un universel commun pour une humanité commune et ceux qui refusent cette idée d'une communauté humaine acceptant des règles obéissant à des lois universelles. » Cette mauvaise foi a toujours été particulièrement nauséabonde. Surtout, cette instrumentalisation des droits de l'homme, de l'universalisme, de l'humanisme. Surtout lorsqu'elle est le fait de fanatiques tribaux prêts à légitimer toutes les violences pour glorifier une entité colonisatrice et criminelle. Le toupet, la malhonnêteté intellectuelle, les pièges dialectiques, la sidération, le chantage à l'humanisme, les mensonges qui font tant de mal sont décidément les stigmates de leur république comme de leur entité.
François-Xavier Rochette. Rivarol du 3 décembre 2015
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« Echanges entre militaires » : les révélations de Seymour Hersh sur la Syrie (Deuxième partie).
Deuxième partie
Implication de la Chine, alliée de Assad : quel soutien apportera-t-elle en hommes et en fonds ? Quelle sera l’exacte position d’Erdogan ?
Seymour Hersh, célèbre journaliste américain.
La campagne de bombardements de Poutine a déclenché une série d’articles antirusses dans la presse américaine. Le 25 octobre, le New York Times a rapporté, citant l’administration Obama, que des sous-marins et des navires espions russes opéraient de manière agressive à proximité des câbles sous-marins qui assurent le transfert de la majorité du trafic Internet mondial – bien que, selon l’article qu’il fallait lire jusqu’au bout, le journaliste reconnaissait qu’il n’y avait « aucune preuve à cette heure » d’une tentative russe d’interférer avec ce trafic. Dix jours plus tôt, le Times publiait un résumé des intrusions de la Russie dans ses anciennes républiques soviétiques satellites, et décrivait le bombardement de la Syrie comme l’incarnation, « dans une certaine mesure, d’un retour aux ambitions militaires de la période soviétique ». Le reportage ne mentionnait pas que c’est à l’invitation de l’administration d’Assad que la Russie intervenait, ni que les Etats-Unis bombardaient eux-mêmes en territoire syrien depuis septembre de l’année précédente, sans l’accord de la Syrie. Un éditorial du mois d’octobre, dans le même journal, signé de Michael Mac Faul, ambassadeur américain en Russie de 2012 à 2014, déclarait que la campagne aérienne russe visait « tout le monde à l’exception de l’EI ». Les histoires antirusses ne se calmèrent pas après le désastre de l’A320 Metrojet abattu, revendiqué par l’EI. Très peu au sein du gouvernement américain et des médias se demandèrent pourquoi l’EI viserait un avion de ligne russe transportant 224 passagers et son équipage, si l’armée de l’air russe n’attaquait que les rebelles syriens « modérés ».
Et pendant ce temps, les sanctions économiques sont toujours en vigueur, pour ce qu’un grand nombre d’Américains considèrent être les crimes de guerre de Poutine en Ukraine, tout comme le sont les sanctions du Trésor américain contre la Syrie et contre ces Américains qui font des affaires avec la Syrie. Le New York Times, dans un reportage de fin novembre sur les sanctions, a remis au goût du jour une insinuation ancienne et sans fondements, qui affirme que les actions du Trésor « mettent en relief un argument que l’Administration n’a cessé d’avancer à propos de M. Assad alors que le Trésor cherche à faire pression sur la Russie pour qu’elle cesse son soutien : que bien qu’il professe être en guerre contre les terroristes islamistes, il entretient une relation symbiotique avec l’EI qui lui a permis de prospérer alors qu’il se cramponne au pouvoir ».
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Les quatre piliers fondamentaux de la politique d’Obama en Syrie restent intacts à cette heure : l’insistance sur le fait qu’Assad doit partir ; qu’aucune coalition avec la Russie n’est possible contre l’EI ; que la Turquie est un allié fiable dans la guerre contre le terrorisme ; et qu’il y a vraiment des forces d’opposition modérées significatives que les Etats-Unis doivent soutenir. Les attaques de Paris le 13 novembre ont fait 130 morts mais n’ont pas changé la ligne de conduite officielle de la Maison Blanche, bien que de nombreux leaders européens, y compris François Hollande, aient soutenu l’idée d’une plus grande coopération avec la Russie, et se soient mis d’accord pour mieux coordonner leurs actions avec son armée de l’air ; il y a eu aussi des discussions sur les modalités du retrait d’Assad : elles pourraient être plus flexibles. Le 24 novembre, Hollande s’est envolé pour Washington afin d’y discuter de la façon dont la France et les USA pouvaient collaborer plus étroitement dans leur combat contre l’EI. Lors d’une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche, Obama a déclaré que Hollande et lui-même s’étaient mis d’accord sur le fait que les frappes russes contre l’opposition modérée ne faisaient que renforcer le régime d’Assad, dont la brutalité était à l’origine de la montée de l’EI. Hollande n’est pas allé aussi loin, mais il a déclaré que le processus diplomatique issu à Vienne conduirait « au départ d’Assad… un gouvernement d’unité est nécessaire ». La conférence de presse négligea l’impasse entre les deux hommes concernant Erdogan. Obama défendit le droit de la Turquie à défendre ses frontières, tandis que Hollande déclara que c’était « une question d’urgence » pour la Turquie de prendre des mesures contre les terroristes. Le conseiller du JCS m’a dit que l’un des principaux buts de Hollande lors de son voyage à Washington était de persuader Obama de rejoindre l’UE dans une déclaration de guerre commune contre l’EI. Obama a répondu non. Les Européens ne se sont pas regroupés au sein de l’OTAN, dont la Turquie fait partie, pour une telle déclaration. « C’est la Turquie le problème », m’a confié le conseiller du JCS.
Assad, naturellement, n’accepte pas qu’un groupe de dirigeants étrangers veuillent décider de son avenir. Imad Moustapha, actuel ambassadeur de Syrie en Chine, était le doyen de la faculté des sciences de l’Université de Damas, et un proche collaborateur d’Assad, lorsqu’il fut nommé en 2004 ambassadeur de Syrie à Washington, poste qu’il occupa pendant 7 ans. Moustapha est connu pour être resté proche d’Assad, et il est digne de confiance pour refléter ses pensées. Il m’a raconté que pour Assad, renoncer au pouvoir signifierait capituler au profit des « groupes terroristes armés », et que des ministres dans un gouvernement d’Unité nationale – tel que celui proposé par les Européens – seraient considérés [par le peuple syrien] comme les otages des puissances étrangères qui les auraient nommés. Ces forces pourraient rappeler au nouveau président « qu’il est facilement remplaçable, comme son prédécesseur… Assad a une dette envers son peuple : il ne peut quitter son poste parce que les ennemis historiques de la Syrie exigent son départ ».
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Moustapha a aussi impliqué la Chine, un allié d’Assad, qui a promis plus de 30 milliards de dollars pour la reconstruction de la Syrie après la guerre. La Chine aussi s’inquiète de l’EI. Il m’a expliqué que « La Chine apprécie la situation selon trois points de vue » : le droit international et la légitimité, le positionnement global de sa stratégie, et les activités des djihadistes Ouighours de la province extrême-orientale du Xinjiang. Le Xinjiang est frontalier avec 8 nations – la Mongolie, la Russie, le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, le Tajikistan, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Inde – et, selon le point de vue chinois, ils servent de porte d’entrée au terrorisme en provenance du monde entier et au sein même du pays. De nombreux combattants ouighours actuellement en Syrie sont connus pour être des membres du Mouvement islamique de l’est du Turkestan – une organisation séparatiste souvent violente qui cherche à établir un Etat islamique ouighour dans le Xinjiang. « Le fait qu’ils aient été aidés par les services secrets turcs pour se rendre en Syrie depuis la Chine en passant par la Turquie a été à la source de tensions énormes entre services secrets chinois et turcs » selon Moustapha. « La Chine est inquiète du soutien de la Turquie envers les combattants ouighours en Syrie, qui pourrait très bien s’étendre au Xinjkiang. Nous fournissons déjà des informations concernant ces terroristes et les routes qu’ils empruntent pour rejoindre la Syrie aux services secrets chinois. »
Les inquiétudes de Moustapha ont été répercutées par un analyste des questions de politique étrangère à Washington, qui a suivi de près le transit des djihadistes à travers la Turquie vers la Syrie. L’analyste, dont les points de vue sont recherchés de nombreux hauts fonctionnaires du gouvernement, m’a confié qu’ « Erdogan a transporté des Ouighours vers la Syrie par des moyens de transport spéciaux tandis que son gouvernement s’agitait en faveur de leur combat en Chine. Les terroristes musulmans ouighours et birmans qui s’échappent par la Thaïlande se procurent d’une manière ou d’une autre des passeports turcs puis sont acheminés vers la Turquie d’où ils transitent vers la Syrie ». Il a ajouté qu’il existait ce qui ressemble à une autre « ratline » [NdT : route secrète] qui acheminait des Ouighours – les estimations vont de quelques centaines à quelques milliers – depuis la Chine via le Kazakhstan pour un éventuel transit par la Turquie vers le territoire de l’EI en Syrie. Il m’a confié que « Le Renseignement américain n’est pas bien informé sur ces activités parce que les infiltrés qui ne sont pas satisfaits de la politique [américaine] ne communiquent pas là-dessus avec eux ». Il a ajouté qu’ « il n’était pas certain que les officiels responsables de la politique syrienne au Département d’Etat et à la Maison Blanche obtenaient ces informations ». Le journal IHS-Jane’s Defence Weekly a estimé en octobre qu’au moins 5000 futurs combattants ouighours étaient arrivés en Turquie depuis 2013, dont peut-être 2000 avaient fait mouvement vers la Syrie. Moustapha a déclaré qu’il détenait des informations selon lesquelles « au moins 860 combattants ouighours se trouveraient en Syrie ».
Les inquiétudes croissantes de la Chine sur la question des Ouighours et ses liens avec la Syrie et l’EI sont un sujet d’étude constant de Christina Lin, une universitaire qui s’est intéressée aux questions chinoises il y a 10 ans alors qu’elle était en poste au Pentagone sous la direction de Donald Rumsfeld : « J’ai grandi à Taïwan, et je suis venue au Pentagone comme experte de la Chine. J’avais l’habitude de démoniser les Chinois en les traitant d’idéologues, et ils sont loin d’être parfaits. Mais au fil des années, alors que je les vois s’ouvrir et évoluer, j’ai commencé à changer de perspective. Je vois désormais la Chine comme un partenaire potentiel pour différents enjeux globaux, particulièrement au Moyen-Orient. Il y a beaucoup d’endroits – la Syrie en est un – où les Etats-Unis et la Chine doivent coopérer en matière de sécurité régionale et de contre-terrorisme. Il y a quelques semaines, la Chine et l’Inde, deux ennemis issus de la Guerre froide qui se haïssent plus que la Chine et les Etats-Unis eux-mêmes, ont mené une série d’exercices conjoints de contre-terrorisme. Et aujourd’hui la Chine et la Russie souhaitent tous les deux coopérer en matière de terrorisme avec les Etats-Unis ». La Chine voit les choses de la façon suivante selon Lin : les militants ouighours qui se sont rendus en Syrie sont entraînés par l’EI aux techniques de survie qui leur permettront de retourner en Chine lors de voyages secrets, afin de perpétrer des actes terroristes là-bas. Lin a écrit dans un article paru en septembre : « Si Assad échoue, les combattants djihadistes de la Tchétchènie russe, du Xinjiang chinois et du Cachemire indien tourneront leurs yeux vers leurs fronts respectifs pour continuer le djihad, soutenus par une nouvelle base opérationnelle en Syrie, bien financée et au cœur du Moyen-Orient. »
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Le général Dempsey et ses collègues du JCS ont gardé leur désapprobation en dehors des circuits bureaucratiques, et ont survécu à leur poste. Ce ne fut pas le cas du général Michael Flynn. Patrick Lang, un colonel de l’US Army à la retraite qui a servi presque 10 ans en tant qu’officier en chef du Renseignement civil au Moyen-Orient pour le compte de la DIA, a dit : « Flynn a subi les foudres de la Maison Blanche en insistant sur la nécessité de dire la vérité sur la Syrie. Il a pensé que la vérité était la meilleure chose et ils l’ont débarqué. Il ne voulait pas se taire. Flynn m’a dit que ses problèmes allaient bien au-delà de la Syrie. “Je secouais le cocotier à la DIA – et pas seulement en déplaçant les transats sur le pont du Titanic. Je prônais une réforme radicale. Je sentais que le commandement civil ne voulait pas en entendre parler. J’en ai souffert, mais je m’en suis accommodé” ». Dans un entretien récent accordé au Spiegel, Flynn a été direct à propos de l’arrivée de la Russie dans le conflit syrien : « Nous devons travailler de façon constructive avec la Russie. Que nous le voulions ou non, la Russie a pris la décision d’être présente et d’intervenir militairement. Ils sont bien là, et cela a complètement changé la donne. Et vous ne pouvez pas dire que la Russie est mal intentionnée, qu’ils doivent retourner chez eux ; cela ne se passera pas comme ça. Revenez sur terreez ! »
Très peu au Congrès US partagent cette opinion. L’une des personalités qui fait exception se nomme Tulsi Gabbard, une démocrate de Hawaï, membre du « House Armed Services Committee » [Commission parlementaire des services armés] qui a effectué deux campagnes au Moyen-Orient en tant que major de la Garde nationale. Dans un entretien sur CNN en octobre elle a déclaré : « Les USA et la CIA devraient stopper cette guerre illégale et contre-productive qui vise à renverser le gouvernement syrien, et ils devraient rester concentrés sur le combat contre […] les groupes rebelles extrémistes. »
« Mais est-ce que cela ne vous préoccupe pas que le régime d’Assad ait été brutal, tuant au moins 200.000 et peut-être 300.000 membres de son propre peuple ? » lui demanda le journaliste.
Elle a répondu : « Les choses qu’on raconte sur Assad en ce moment sont les mêmes que ce qui a été dit de Kadhafi, les mêmes que ce qu’on a dit de Saddam Hussein, et viennent des mêmes personnes qui défendaient l’idée de […] renverser ces régimes […] si cela arrive en Syrie […] nous finirons dans une situation de souffrances bien plus grandes, de persécutions des minorités religieuses et chrétiennes bien plus atroces en Syrie, et notre ennemi en sortira largement renforcé. »
« Donc ce que vous dites, c’est que l’implication militaire dans les airs de l’armée russe et au sol de l’armée iranienne – qu’en fait ils nous font une faveur ? »
« Ils travaillent à défaire notre ennemi commun », a répondu Gabbard.
Plus tard, Gabbard m’a confié que beaucoup de ses collègues au Congrès, tant Républicains que Démocrates, l’ont remerciée en privé de s’être exprimée publiquement. « Beaucoup de gens dans la population, et même au Congrès, ont besoin d’avoir des explications claires. Mais c’est difficile lorsqu’il y a autant de mensonges sur ce qui se passe. La vérité n’a pas éclaté. » C’est très inhabituel pour un politicien de mettre ainsi en cause la politique étrangère de son propre parti, enregistrée en direct. Pour quelqu’un « de l’intérieur », qui a accès aux renseignements les plus secrets, parler ouvertement et de façon critique peut interrompre brutalement votre carrière. Toute information dissidente peut se transmettre au travers d’une relation de confiance entre un journaliste et ceux qui le vivent de l’intérieur, mais cela se fait presque obligatoirement « sans signature ». Cependant, oui, la dissidence existe. Le commandant du JSOC n’a pas pu cacher sa satisfaction lorsque je lui ai demandé son point de vue sur notre politique en Syrie : « La solution en Syrie est sous notre nez. Notre menace principale est l’EI, et nous tous – les Etats-Unis, la Russie et la Chine – devons travailler ensemble. Bachar restera dans ses fonctions et, une fois le pays stabilisé, il y aura des élections. Il n’y a pas d’autre option. »
Le fonctionnement du système indirect de communication avec Assad s’est interrompu avec la retraite de Dempsey en septembre dernier. Son remplaçant à la tête de l’état-major interarmes, le général Joseph Dunford, a prêté serment devant la Commission sénatoriale des forces armées en juillet dernier, deux mois avant de prendre ses fonctions. « Si vous voulez parler d’une nation qui pourrait constituer une menace existentielle pour les Etats-Unis, je désignerais la Russie. Si vous observez son comportement, il est rien moins qu’alarmant. » En octobre, en tant que chef du JCS, Dunford a condamné les efforts russes pour bombarder [les djihadistes]. Il a déclaré à cette même commission que la Russie « ne combat pas l’EI », que l’Amérique doit « travailler avec ses partenaires turcs pour sécuriser la frontière nord de la Syrie » et que « nous devons faire tout ce que nous pouvons pour aider les forces d’opposition syriennes viables – c’est-à-dire les « modérés » – à combattre les extrémistes ».
Obama dispose maintenant d’un Pentagone beaucoup plus conciliant. Il n’y aura plus de contestation indirecte de la part du commandement militaire contre sa politique de dédain envers Assad et de soutien à Erdogan.Dempsey et ses associés sont déconcertés par l’entêtement d’Obama à défendre Erdogan, compte tenu du lourd dossier que la communauté américaine du Renseignement a accumulé contre lui – et des preuves qu’Obama, en privé, en accepte les conclusions. « Nous savons ce que vous faites avec les radicaux en Syrie », a déclaré le président au chef du Renseignement d’Erdogan lors d’une réunion tendue à la Maison Blanche (comme je l’ai rapporté dans le LRB [London Review of Books] le 17 avril 2014).
Le JCS et la DIA ont constamment alerté Washington sur la menace que constituent les djihadistes en Syrie, et de leur soutien par la Turquie. Le message n’a jamais été entendu. Pourquoi ?
Voir la première partie :
« Echanges entre militaires : les révélations de Seymour Hersh sur la Syrie (Première partie).Seymour Hersh
21/12/2015Titre original : Military to Military
http://readersupportednews.org/opinion2/277-75/34216-focus-military-to-militarySources : London Review of Books, 12/2015 et Les-Crises.fr
Traduction : BR pour le site Les-Crises.fr
http://www.les-crises.fr/echanges-entre-militaires-par-seymour-hersh/Notes du traducteur :
(1) Rappelons, comme l’ont indiqué les Américains, que al-Nosra est un pseudonyme pour Al-Qaïda en Syrie.
(2) Rappelons que Robert Baer, ancien chef de région de la CIA pour le Moyen-Orient, a déclaré en 2014 : « Les Etats-Unis ont été incapables d’identifier le moindre groupe syrien dit “modéré” lorsque la guerre civile a débuté. » -
Angleterre : complaisance envers les islamistes, répression contre les patriotes
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2015 : année du drame identitaire et de l’autisme gouvernemental
Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com
Les mots-clé de 2015 en France, c’est « Charlie », « Bataclan », « Front National » et « Corse ». Le mot-clé de 2015 en Europe, c’est la crise migratoire. Tous ces mots illustrent à eux seuls l’effondrement du système politique en place depuis 1945, et depuis 1990 pour ce qui concerne l’Europe centrale et orientale. A l’affrontement entre un bloc atlantiste et un bloc soviétique a suivi la domination sans partage du mondialisme né de la victoire finale du premier camp sur le second. Ce mondialisme d’essence totalitaire, reposant sur un certain nombre de mythes et de (non-)valeurs, et notamment sur le caractère positif des phénomènes migratoires contemporains, a engendré en conséquence des réactions identitaires, certaines légitimes et d’autres qui le sont moins.
Les dirigeants d’Europe occidentale l’ont tous à un moment ou à un autre reconnu. Le modèle multiculturaliste (« multikulti ») a échoué sur toute la ligne. Il ne pouvait en être autrement. Promu uniquement par une classe politique sans cervelle, ou corrompue moralement, il n’a jamais reçu l’assentiment des peuples, bien au contraire. Cette idéologie de l’hyper-classe est même totalement déconnectée du réel.
Jusqu’à présent, le système en place taisait ses méfaits ou les présentait même contre tout bon sens comme des vertus. Malgré les émeutes de 2005 en France et celles de 2010 au Royaume-Uni, et malgré les évènements tragiques de l’année 2015, il maintient ses postulats de principe. Il ne veut pas reconnaître son impact en matière de criminalité, préférant cacher le nom des coupables alors qu’il n’a pas d’état d’âme à afficher le visage des victimes. Tout l’appareil étatique et tous les media, dont la veulerie quotidienne montre qu’ils sont à sa botte, ce qui est indigne dans une prétendue démocratie, assènent les « vérités » d’une caste protégée dans ses tours d’ivoire ou du moins qui se croit protégée. Quant aux victimes de cette barbarie d’importation, qu’on ose nous présenter comme endogène, elles ne comptent pas, une fois qu’a eu lieu l’instrumentalisation de leur mort par un pouvoir en berne dans les sondages mais sans scrupule.
Il suffit de songer à la façon dont les migrations clandestines massives que l’Europe subit, et de manière démultipliée en 2015, sont traitées par le pouvoir politico-médiatique. Au lieu de se prémunir contre des flux migratoires non désirées, de mettre en place des dispositifs dissuasifs, nos gouvernants ne font rien. Ils déplorent parfois le phénomène, tout en prônant un fatalisme démoralisateur, mais préfèrent culpabiliser les Européens, leur faisant porter le poids d’une responsabilité qui n’est pas la leur. Angela Merkel (CDU) a même tenu un discours suicidaire en évoquant un devoir moral justifiant d’accueillir concrètement n’importe qui sur le sol allemand pour peu qu’il se présente comme un « réfugié ». Alors qu’une extrême minorité parmi les personnes concernées, et notamment les chrétiens de Syrie et d’Irak, pourrait concrètement être considérée comme menacée au point de devoir tout abandonner, et ce sont ceux d’ailleurs qui n’ont reçu aucune aide, les autres profitent du laxisme de nos dirigeants pour s’engouffrer dans la brêche. Leur motif est purement économique et d’ailleurs l’appel du patronat allemand en leur faveur ne doit pas tromper.
En outre, au nom de quoi il serait le devoir de l’Europe de payer le prix des égarements coupables du Moyen-Orient. Pourquoi les richissimes pétro-monarchies du Golfe Persique ont-elles le droit de les refuser, et d’ailleurs ceux-ci ne cherchent même pas à se présenter à leur porte, mais que les Européens n’auraient pas le droit en revanche de leur indiquer la leur ? Mais ce droit, on leur refuse, on nous le refuse. Nous devons subir et avec le sourire ce que nous sommes en droit et que nous devrions même être en devoir de refuser. Et pour nous contraindre à accepter cette injustice, des images extraites de la propagande turque sont exploitées pour nous culpabiliser davantage. Voilà Hollande et Merkel contraints par leur lâcheté de « négocier » en position de soumission avec le tyranneau d’Ankara pour que celui-ci veuille bien garder sur son territoire plusieurs millions de migrants. Pourtant ce n’est pas Poutine, qu’on sanctionne économiquement, qui encourage bien au contraire les fous d’Allah de l’Etat Islamique, mais bien Erdogan. Mais c’est avec ce dernier qu’on pactise à coups de milliards d’euros pourtant durement gagnés par les travailleurs européens. Et on ose même relancer le processus d’adhésion de ce pays asiatique et musulman à une construction européenne en panne.Les conséquences de cette folie collective qui atteint nos dirigeants ne se sont pas faits attendre. Elles se sont manifestées en premier lieu dans les urnes. Le Front National a été le premier bénéficiaire de cette crise identitaire. A tort ou à raison, il est présenté par les partis du système en place comme son adversaire principal, voire même unique, et donc comme sa seule alternative sérieuse. Avec près de 28% des voix aux élections régionales de décembre 2015, le FN a fait retentir un véritable coup de tonnerre dans un ciel calme. Au premier tour il était même en mesure sur le papier d’emporter plusieurs régions.
A coups d’amalgames fallacieux, de manipulations médiatiques attisant des peurs irrationnelles et d’un matraquage quotidien pendant une semaine, le pouvoir en place a empêché le FN de gagner la moindre région. Alors que la menace qu’il représente est fictive, et qu’il est bien loin lui-même de remettre en cause tous les paradigmes qui ont amené la France et l’Europe à la situation actuelle que nous connaissons, et notamment ces principes universalistes qu’on ose mensongèrement présenter comme « républicains », nous avons eu droit à « Hitler ad portas ». Si le programme du FN sur l’Europe est mauvais et repose sur une mythologie souverainiste, ce n’est pas sur ça que la critique a porté. Le FN a été présenté comme le « parti de la remigration », ce qu’il n’est plus depuis les années 1990, à supposer qu’il l’ait jamais été, et c’est aussi l’une des raisons de son succès. On lui prête donc un crypto-programme qui n’est pas le sien mais qui correspond en revanche à celui de ses partisans.
Les évènements récents de Corse illustrent également ce décalage entre la théorie multiculturaliste et la réalité identitaire. Alors que les régionalistes corses ont connu un beau succès électoral, des citoyens de Corse ont décidé de mettre fin à la zone de non-droit d’Ajaccio, suite à l’agression dont des pompiers furent victimes par des bandes organisées « issues de la diversité ». Ce sont bien sûr eux qui sont mis en accusation par les pouvoirs publics, alors que les coupables de la lâche attaque initiale courent toujours. Et les figures régionalistes corses font profil bas, admettant les poncifs universalistes d’un régime qu’ils prétendent combattre. Difficile en effet d’émanciper la Corse de la tutelle « jacobine » en reprenant tous les dogmes de cette dernière. Encore une fois, les « élites » politiques donnent tort au peuple dont ils président aux destinées alors que c’est lui qui, en démocratie, est normalement le seul souverain.
Elites mondialisées contre peuples identitaires. Voilà la vraie opposition en Europe. Et à un moment donné, le peuple finit toujours par se faire entendre et à se doter des chefs que le système en place lui refuse. Si les réactions identitaires actuelles sont légitimes mais débouchent sur des impasses politiques, électorales ou non d’ailleurs, cela ne durera qu’un temps.
Les leçons tragiques de 2015 n’ont pas été retenues ni même apprises par les dirigeants de la France et de l’Union Européenne. En conséquence elles sont amenées à se répéter en s’aggravant et ce seront là encore les Européens qui en seront les premières victimes. Mais nous ne pouvons pas attendre de salut de la part de ceux-là même qui nous ont mis dans cette situation. Les maux du système en place disparaîtront avec ceux qui l’ont installé.Thomas FERRIER (PSUNE/LBTF)
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Le président de la commission européenne souhaiterait empêcher une initiative citoyenne européenne pro-famille
Le lobby LGBT nous apprend que lors d’une réunion de la Commission européenne, l’entourage de M. Juncker s’est inquiété de l'initiative citoyenneMum, Dad and Kids. Le président Juncker s’est prononcé en faveur d’une révision de l’initiative lors d’une prochaine réunion de la Commission, qui devrait se tenir en début d’année.
Paul Moynan, membre du comité citoyen Mum, Dad and Kids à déclaré à ce sujet :
« Il est regrettable et antidémocratique que la Commission semble en vouloir à toute initiative qui ne correspond pas à leur agenda politique »