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lobby - Page 1466

  • « Ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République »

    Entretien avec

    Nous sommes officiellement « en guerre ». À qui doit-on, selon vous, cet état de guerre ?

    C’est le résultat de quarante années de refus de regarder la réalité en face. Depuis le début des années Mitterrand, c’est sur une erreur de diagnostic que se sont basés les différents gouvernements pour fonder puis déployer un certain nombre de politiques publiques. Or, un traitement fondé sur un faux diagnostic ne peut, au mieux, que jouer le rôle de placebo ; au pire, il aggrave l’état du malade. C’est ce qui s’est produit.

    L’absence de renouvellement des élites politiques et de la haute administration les a fatalement conduits à s’inscrire dans une fuite en avant. Le renouvellement aurait pu permettre d’accomplir régulièrement l’inventaire de ce qui était accompli. Il aurait aussi permis de changer de trajectoire, car il est bien plus facile de juger le bilan d’autrui que le sien propre pour des raisons assez évidentes.

    Il ne faut pas non plus sous-estimer la responsabilité qui a été celle des citoyens, et pas seulement en France puisque le même phénomène s’observe dans toutes les démocraties occidentales. Certes, cela évolue et une prise de conscience est en train de se produire quant aux enjeux réels, mais il n’en demeure pas moins que ces citoyens ont en effet été tels qu’Alexis de Tocqueville l’avait anticipé lorsqu’il imaginait les périls qui guetteraient les démocraties. Ces citoyens, il les voyait formant « une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme ». Le plus important pour notre sujet, c’est qu’il avait également anticipé le fait que cela conduirait à ce que les citoyens oublient qu’ils forment une même patrie.

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  • Noël sans les crèches ?

    Difficile de laisser passer cette fête de Noël sans protester. Oui protester contre la prétention de l'association des maires de France de contribuer un peu plus à la déchristianisation de ce pays.

    Version audio de cette chronique

    Soulignons que cet organisme ne dispose d'aucune autorité. Mais il a cru pouvoir, sous la co-présidence de deux personnages emblématique de notre république faisandée, l'un issu des rangs chiraquiens, ancien ministre de Sarkozy, le fils Baroin, l'autre qui fut une figure particulièrement sectaire de l'ère Mitterrand en la personne de Laignel maire d'Issoudun, proposer qu'on empêche, au nom de la laïcité, d'installer des crèches de Noël dans les mairies de nos villages. Ces gens parlent d'ailleurs comme si cette tradition valait acte de foi.

    Leur recommandation n'a bien sûr aucune valeur en droit. Et on annonce que des maires étiquetés à droite protestent et annoncent qu’ils passeront outre cette recommandation.

    Ils ont raison.

    Mais je pense d'abord que ces maires qui s'insurgent contre une telle entrave faite à la fois aux libertés et aux traditions ne sont pas assez nombreux, que la proposition de MM. Laignel et Baroin devrait obliger ces deux citoyens à déguerpir de leurs fonctions au sein de l'AMF.

    Car leur recommandation dans le cadre de l’AMF n'a aucun sens.

    À l'évidence en effet, tendre hypocritement à interdire, dans l'avenir, la présence de crèches de Noël dans les mairies correspond à l'idée d’une laïcité s’exerçant par le vide religieux, sous prétexte de répondre à l'agression des islamo-terroristes dont on nous répète tous les matins qu'ils n'ont, eux, rien à voir avec la foi mahométane. En fait on donne raison à ces extrémistes de l'islam, y compris contre les éléments disposés à une cohabitation avec le pays et les populations d'accueil.

    La laïcité originellement était conçue, et affirmée par ses promoteurs, en vue d'assurer en théorie le pluralisme religieux et la liberté de conscience de ce qu'un Barrès saluera en 1917 comme les diverses familles spirituelles de la France.

    Les maisons communes que sont les mairies devraient donc, à ce titre, pouvoir accueillir librement, avec des droits égaux, chacune leur tour, ceux qui représentent les traditions du pays, et Noël en est une suffisamment forte, pour que la loi la reconnaisse comme jour férié.

    Le seul principe légitime de la laïcité serait qu’aucune religion ne doit bénéficier d’un privilège dans l’État et sur l’État.

    Un ami humoriste me fait remarquer que certains de nos concitoyens pourraient se déclarer "victimes d’une odieuse islamophobie si on commémore dans nos mairies la naissance d’un enfant juif dans une Palestine sans Arabes ni musulmans." Que lui répondre ?

    Sur le fond de l'affaire, la recommandation de l'AMF, sous l'égide de Baroin et Laignel, s'inscrit dans un contexte où "on" veut nous faire capituler devant l'islamisation rampante de la France et de l'Europe. Elle est évidemment marquée par un sectarisme laïcard dont tout le monde peut reconnaître la patte, celle du grand-orient de France si puissant au parti socialiste et au sein des réseaux chiraquiens.

    Or, ce n'est certainement pas de retirer administrativement, et de plus : lâchement, les crèches de Noël qui fera reculer l'islamo-terrorisme. Au contraire.

    On doit donc répondre sur le terrain de la liberté : celle d'exercer de traditions aussi inoffensives que la crèche de Noël dans les mairies de certains villages de France, un usage catholique millénaire, la France et l'Europe, même laïques, étant elles-mêmes issues du judéo-christianisme.

    Soulignons aussi, s'agissant de l'islam, qu'il ne s'agit pas d'un "culte" mais d'une prédication. Celle-ci n'a pas grand-chose à voir avec l'Histoire de France, encore moins avec celle de l'Europe, sauf à inverser les rôles de la bataille de Poitiers ou du siège de Vienne.

    Que certaines traditions maghrébines ou asiatiques soient accueillies, à l'occasion, dans cette "maison commune" qu'est la mairie, dès lors qu'il existe une raison sociologique de les accueillir dans certaines municipalités, cela relève du bon sens et du vivre ensemble, comme la crèche de Noël ou toute autre fête traditionnelle tournée vers la lumière, mais cela doit résulter de la liberté du maire et ne laisser aucune place à aucune prédication fanatique, quelle qu'elle soit. Pas plus celle de l'islamisme que celle de l'athéisme persécuteur des con-frères de MM. Laignel et Baroin.

    Je souhaite donc en ce jour à tous mes amis lecteurs et auditeurs, et même à tous mes adversaires, une heureuse fête de la Nativité.

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique

    "La Loge maçonnique", à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    http://www.insolent.fr/

  • Un million de « migrants » en Europe en 2015 !

    (Présent 8510)

    C’était un jeu au cours duquel les spectateurs incitaient les concurrents à risquer plus gros en criant « Le million ! Le million ! » Le million, nous l’avons, mais ce n’est pas un jeu, c’est une tragédie : l’Union européenne a officiellement dépassé cette année la barre du million de « migrants », pour la plupart musulmans, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Il ne s’agit là que des légaux, les autres sont sous-évalués à 500 000.
    8510P1.jpgMême un million est un chiffre digne de figurer dans le Livre des records puisque c’est le flux migratoire le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale. En 2014, ils n’étaient « que » 219 000. Cinq fois plus en un an, au fil de l’avance de l’État islamique en Syrie, mais aussi de l’appel inconditionnel d’Angela Merkel qui a accéléré le mouvement, convainquant ceux qui hésitaient à franchir le pas. Permettant du même coup aux terroristes islamistes de profiter de la naïveté désarmante, au propre comme au figuré, de l’Union européenne.

    Car sur ce million, il y a la moitié de Syriens, ou plus précisément de titulaires d’un passeport de ce pays. Lequel document donnant droit au statut de « réfugié » est un sauf-conduit. Deux des trois terroristes du 13 novembre étaient munis de passeports syriens émanant d’un lot de 3 800 passeports vierges volés en Syrie. Les services de renseignement ont établi qu’EI a récupéré des dizaines de milliers de passeports vierges, non seulement en Syrie, mais aussi en Irak et en Libye, en prenant le contrôle d’administrations publiques lors de leurs avancées guerrières, que le groupe djihadiste se procure tout le matériel, passeports et imprimantes nécessaires à la fabrication de vrais-faux documents, donc indétectables.

    Avec ces « authentiques » passeports, les contrôles aux frontières, même s’ils étaient rigoureux, ce qui n’est pas le cas, ne pourraient pas arrêter l’infiltration des islamistes prêts à nous frapper. Combien de terroristes parmi ces 500 000 « Syriens » ? La seule solution, c’est la fermeture immédiate et totale des frontières de Schengen, extérieures et intérieures.

    Rien de tel n’a été décidé au sommet de Bruxelles dimanche. Seulement la création d’un corps de garde-frontières et de garde-côtes « fort » de 1 000 hommes à l’horizon… 2020 ! Si l’Europe manque de conviction, donc de zèle, pour contenir le flux des migrants, c’est qu’elle fait sien le jugement aberrant du Haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Antonio Guterres : « Alors que les sentiments anti-étrangers augmentent dans certains endroits, il est important de reconnaître les contributions positives des réfugiés et migrants aux sociétés dans lesquelles ils vivent. » Qu’il aille raconter ça aux Calaisiens, il verra comment il sera reçu ! Le directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, dans le même registre, a déclaré en annonçant que l’Europe avait franchi le seuil du million de migrants : « Nous savons que les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables. » Il n’y a donc rien à faire si ce n’est les accueillir avec des cris de joie au son du tambour et de la trompette. Mme Merkel serait parfaite en chef d’orchestre.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • L'ingénierie sociale : modéliser les comportements pour mieux les conditionner

    La politique, en tant qu'ingénierie sociale, gestion des masses humaines, réduction de l'incertitude du comportement des populations, s'appuie donc tout d'abord sur une phase descriptive, constituée de travaux de modélisation de ces comportements populaires afin d'en définir les structures générales et les constantes. Ces travaux de modélisation mettent à jour les programmes, routines, conditionnements psychiques et algorithmes comportements auxquels obéissent les groupes humains. L'informatique est l'outil idéal, par exemple dans le calcul complexe (probabiliste et stochastique) des mouvements de foule, qui sert à la gestion des risques dans les instances professionnelles d'hygiène et de sécurité(évacuation des bâtiments), mais aussi à la police et l'armée pour encadrer et prévenir toute manifestation qui risquerait de déstabiliser le pouvoir. De plus, le travail d'espionnage d'une population, dans l'optique de modéliser ce qu'elle pense et ainsi désamorcer les nouvelles tendances critiques, requiert un travail de surveillance, de renseignement, de collecte d'informations et de fichage considérablement facilité par les développements de l'informatique ubiquitaire, ou ambiante et diffuse dans l'environnement, telle que théorisée par Mark Weiser, ainsi que par les "systèmes experts" de croisement des bases de données électroniques locales, publiques et privées (interception des communications, paiements par cartes, etc.). Le recoupement de ces informations glanées sur les réseaux numériques permettant de calculer par profiling une estimation du taux de dangerosité qu'une population (ou un individu) représente pour le pouvoir, on comprend dès lors que l'informatisation de la société, pour y faire basculer le maximum d'éléments de la vie des populations, soit une priorité des politiques contemporaines. 
         Dans son ouvrage Surveillance globale, Eric Sadin nous dresse une liste presque exhaustive de ces nouvelles formes de pouvoir à vocation non plus punitive mais anticipatrice et dont l'emprise est strictement coextensive à celle de la sphère technologique. Aux États-Unis, dans la foulée du Patriot Act, sont apparus des programmes gouvernementaux de surveillance électronique tels que le Total Information Awareness et le Multistate Anti-Terrorism Information Exchange (MATRIX). Plus récemment, l'Union européenne s'est dotée, elle aussi, de programmes dont les objectifs consistent à centraliser pour la police la"détection automatique de comportement anormal et de menaces", que ce soit dans le cyberespace pour INDECT Project, ou dans la rue, au moyen des caméras de surveillance pour ADABTS (acronyme d'Automatic Detection of Abnormal Behaviour and Threats in crowded Spaces).
         En France, le ministère de l’Éducation nationale se livre depuis quelques années à une scrutation des forums de discussion sur Internet, sous-traitée en 2008 par l'entreprise spécialisée en stratégies d'opinion i&e. L'appel d'offres pour 2009 comporte les missions suivantes : "Identifier les thèmes stratégiques (pérennes, prévisibles ou émergents). Identifier et analyser les sources stratégiques ou structurant l'opinion. Repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau. Décrypter les sources des débats et leurs modes de propagation. Repérer les informations signifiantes (en particulier les signaux faibles). Suivre les informations signifiantes dans le temps. Relever des indicateurs quantitatifs (volume des contributions, nombre de commentaires, audience, etc.). Rapprocher ces informations et les interpréter. Anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise. Alerter et préconiser en conséquence. Les informations signifiantes pertinentes sont celles qui préfigurent un débat, un "risque opinion" potentiel, une crise ou tout temps fort à venir dans lesquels les ministères se trouveraient impliqués. (...) La veille sur Internet portera sur les sources stratégiques en ligne..."
         Les ministères de la Santé, de la Justice et de l'Intérieur ont également recours aux services d'entreprises offrant les mêmes prestations. Quant à la veille du paysage éditorial et au repérage des publications éventuellement subversives, elle est pointilleuse, comme l'ont appris à leurs dépens les camarades corréziens : "A cette même période, le criminologue Alain Bauer pianote un matin, comme à son habitude, sur le site internet de la Fnac et Amazon en quête des nouveautés en librairie lorsqu'il tombe par hasard sur L'Insurrection qui vient (Éditions La Fabrique). Le consultant en sécurité y voit la trace d'un "processus intellectuel qui ressemble extraordinairement aux origines d'Action directe" et, sans barguigner, achète d'un coup 40 exemplaires. Il en remettra un en mains propres au directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, assorti d'une petite note. Rédigé par un "comité invisible", l'ouvrage est attribué par les policiers à Julien Coupat, qui fait figure de principal accusé dans l'affaire de Tarnac." 
         Parvenu à un stade de modélisation de la population comme suffisant, on peut alors passer à la deuxième phase, le travail d'ingénierie proprement dit, s'appuyant sur ces modèles découverts pour les reconfigurer dans le sens d'une standardisation accrue, et donc d'une meilleure prévisibilité des comportements. L'ingénierie politico-sociale consiste ni plus ni moins que dans un travail de programmation et de conditionnement des comportements, ou plutôt de reprogrammation et de reconditionnement, puisque l'on ne part jamais d'unetabula rasa, mais toujours d'une culture déjà donnée du groupe en question, avec des propres routines et conditionnements. Les sociétés humaines, en tant que systèmes d'information, peuvent ainsi être reconfigurées dans le sens d'une harmonisation, homogénéisation, standardisation des normes et des procédures, afin de conférer à celles et ceux qui les pilotent une meilleure vue d'ensemble et un meilleur contrôle, l'idéal étant de parvenir à fusionner la multitude des groupes humains hétérogènes dans un seul groupe global, un seul système d'information.Une administration centralisée et une gestion sécurisée : les architectes de la mondialisation ne poursuivent pas d'autres buts.
    Gouverner par le chaos

  • Marion Maréchal-Le Pen, cible d’une opération de reductio ad Hitlerum menée par France Inter

    France Inter continue sur sa lancée de grande inquisition anti-FN. Après la charge haineuse de Sophia Aram, hier matin, c’est au tour d’une autre équipe radio de prendre le relai. Deux cadres du mouvement identitaire, Philippe Vardon et Benoit Lœuillet, ont été élus au conseil régional de PACA sur la liste de Marion Maréchal-Le Pen. Il n’en fallait pas plus pour permettre une nouvelle illustration de reductio ad Hitlerum.


    Des « identitaires » au Conseil régional de PACA par franceinter

    http://www.medias-presse.info/marion-marechal-le-pen-cible-dune-operation-de-reductio-ad-hitlerum-menee-par-france-inter/46059

  • « La France maçonnique » de Paul-Eric Blanrue

    Faire un film de moins d’une heure sur la franc-maçonnerie, c’est le pari tenu et réussi par Paul-Eric Blanrue qui réunit dans ce documentaire plusieurs dignitaires maçons ainsi que diverses personnalités, comme Jean-Yves Le Gallou, Emmanuel Ratier ou Pierre Hillard, tous invités à parler serment maçonnique, importance de symboles ou poids des loges dans notre pays.

    Même si tous les secrets de la franc-maçonnerie ne sont pas percés, et plus particulièrement l’étendue de son rôle dans le déclenchement de la Révolution française, force est de constater que les différents contributeurs de ce documentaire évoquent, avec force détails pour certains, son influence considérable dans toutes les sphères de la société française.

    Véritable religion d’Etat pour un homme comme Vincent Peillon, la franc-maçonnerie, comme ont pu le montrer Pierre Hillard ou Jean-Yves Le Gallou en évoquant « l’affaire des fiches » qui contribua à un certain désarmement de l’armée française à la veille de la Guerre de 1914, gangrène le monde politique, qu’il s’agisse du rôle délétère des loges sous la IIIe République ou de la puissance des réseaux maçons dans la France de 2015. « On le voit avec le gouvernement Valls. Il y a un triangle très fort, si on prend Valls, le premier ministre, Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et Le Drian, ministre de la Défense et dont le cabinet est truffé de camarades d’obédience », précise Jean-Yves Le Gallou, victime de la puissance de ces réseaux au cours de sa carrière dans la Haute Administration. On a pu vérifier la puissance de ces derniers lors de l’adoption du Mariage Pour Tous, ou, très récemment, entre les deux tours des Régionales, avec le véritable tour de passe-passe réalisé en Nord-Pas-de-Calais et en PACA au détriment des électeurs de gauche et à seule fin de priver le Front national de la gestion d’une région.

    L’intervention d’Emanuel Ratier permet de pénétrer au cœur des Fraternelles et de montrer, documents à l’appui, que ces dernières inspirent, dirigent et téléguident la plupart des lois qui sont votées par le Parlement. Il dresse également le portrait de Michel Rey, un des protagonistes de l’Affaire Urba-Gracco, grand ponte du Parti socialiste – impliqué par ailleurs dans l’achat du siège du Parti républicain – et qui fut condamné en mai 2000 pour trafic d’influence sur les marchés publics mais ne fut jamais suspendu par la franc-maçonnerie !

    Le grand maître de la Grande Loge nationale française (GLNF) Jean-Pierre Servel affirme sans sourciller que « la GLNF ne joue aucun rôle politique et ne s’investit pas dans un discours sociétal » : des propos démentis, bien sûr, par l’adoption des lois Neuwirth, Veil ou celle qui a instauré le Mariage pour Tous, s’agissant au moins des autres loges.

    Dernier témoin du documentaire de Paul-Eric Blanrue : Dieudonné. Il concède bien volontiers avoir été invité en 2001 au titre de conférencier au Grand Orient de France afin de plancher sur le thème du « pouvoir métissé » et rappelle qu’il n’a jamais été réinvité.

    La franc-maçonnerie intrigue et le film de Paul-Eric Blanrue permet de dénouer les fils de l’écheveau. Il manque cependant la contribution des intouchables de la rue Cadet…

    Henry Bordier, 20/12/2015

    Le DVD est disponible au prix de 15 € auprès d’Amazon à l’adresse suivnte : La France maçonnique

    Egalement téléchargeable en streaming (location à 4,90 ou 8,90) à cette adresse : La France maçonnique

    http://www.polemia.com/la-france-maconnique-de-paul-eric-blanrue/

  • La presse française face à la primaire Républicaine aux Etats-Unis

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "[...] Deux jeunes sénateurs d’origine cubaine issus des Tea parties font partie du quatuor de tête, Ted Cruz et Marco Rubio. C’est déjà incompréhensible, semble-t-il, pour un journaliste français moyen. Qu’un grand chirurgien noir, chrétien et conservateur, Ben Carson, soit si populaire à droite ne peut que donner une crise d’apoplexie au même journaliste français moyen. Qu’un homme comme Donald Trump soit en tête provoque, chez le journaliste français moyen, des convulsions. Trump était censé n’être qu’un clown. Qu’il soit multimilliardaire et à la tête d’une entreprise planétaire est sans aucun doute clownesque pour le journaliste français moyen. Que Trump ne se soit pas effondré et ait désormais, à six semaines des premières primaires, des chances réelles, fait qu’il n’est plus censé être un clown, mais un quasi fasciste – ce qui n’est pas surprenant, puisque, pour le journaliste français moyen, George Walker Bush était un nazi. La plupart grands médias français ne sont pas seuls à être atteints du syndrome anti-Trump, c’est un fait. L’établissement républicain américain est touché lui aussi, mais cela ne justifie rien. Je ne sais si Trump sera le candidat opposé à Hillary Clinton. Je ne sais si, le cas échéant, il gagnera. Tout est ouvert. Mais j’imagine déjà la tête de nombre de journalistes français moyens si Trump est candidat, et si (qui sait ?) il est élu. J’imagine les crachats et les trépignements. Le spectacle qu’offriront les journalistes français moyens, si les choses se passent de cette façon, sera intéressant à observer. Je m’en réjouis d’avance…"

    Michel Janva

  • Déchéance de nationalité, Hollande se dégonfle

    (Présent 8509)

    Il l’avait annoncé très sérieusement en novembre, devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, faisant frémir au passage les journalistes des gros médias qui, tous, s’étonnaient de la « très grande fermeté » et de la « détermination » affichées par le Président contre l’islamo-terrorisme. Une « fermeté » et une « détermination » qui n’auront duré que le temps d’un suffrage : un mois après et les régionales passées, le projet d’inscrire la déchéance de nationalité française dans la Constitution a été enterré mardi matin par le Conseil des ministres.
    8509P1.jpgFronde à gauche

    Souvenez-vous, c’était le 16 novembre dernier, au lendemain des terribles attentats qui venaient de frapper la France. Devant des parlementaires stupéfaits réunis à Versailles, François Hollande annonçait officiellement son intention de modifier la loi afin qu’elle permette dorénavant de retirer la nationalité française aux binationaux nés Français, en plus des binationaux naturalisés.
    Ainsi, lançait-il solennellement, « Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né Français, je dis bien même s’il est né Français, dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité. »
    Une mesure principalement défendue par le Front national ainsi qu’une partie de la droite LR et qui faisait grincer bien des dents à gauche. À commencer par celles du Premier ministre lui-même, qui confiait encore récemment aux journalistes que « la déchéance de nationalité n’est pas une arme contre le terrorisme » et que « l’on a pris [cette mesure] parce que c’était une proposition de la droite ». Il faut dire qu’il y a un mois, les élections régionales n’avaient pas encore eu lieu, et l’on annonçait alors une cuisante défaite pour les socialistes…

    « Une cynique annonce de campagne »

    Au final, la réforme constitutionnelle devrait donc se limiter à constitutionnaliser l’état d’urgence. Une reculade de plus, aujourd’hui saluée par nombre de parlementaires de gauche, qui menaçaient de mettre en difficulté le projet de loi constitutionnel si le gouvernement ne renonçait pas à la déchéance de nationalité. Ainsi Benoît Hamon, qui avait alerté il y a une quinzaine de jours le secrétaire général de la présidence d’une fronde au sein du PS, se félicitait-il mardi que l’Élysée ait « pris conscience du schisme que cela créerait non seulement au sein du PS, mais dans la gauche tout entière ».
    Une « nouvelle pantalonnade », vivement dénoncée par le Front national, qui a d’ores et déjà annoncé que, si la déchéance de nationalité ne figurait plus dans le projet de loi du gouvernement destiné à réformer la Constitution, ses élus voteraient contre. « Nous avions encore raison, expliquait en effet lundi Marine Le Pen, ils ne feront rien de durable et de construit contre le fondamentalisme islamiste. Il s’agissait d’une cynique annonce de campagne. »

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • La novlangue : la langue de l’oligarchie et notamment des médias (Troisième épisode : la novlangue et ses limites)

    Les limites de la novlangue.

    Voici la troisième partie de la conférence sur la novlangue prononcée par Michel Geoffroy au Carrefour de l’Horloge, le 10 décembre dernier. L’auteur souligne ici les limites atteintes par ce procédé totalitaire.
    Polémia.

    Malgré toutes ses ruses et tous ses puissants moyens, la novlangue commence à atteindre aujourd’hui, comme la désinformation médiatique, ses limites.

    • Le divorce croissant entre la réalité et la langue

    Sa dynamique, comme le marxisme dans l’ex-URSS, est institutionnelle : elle est la langue du Pouvoir et des institutions sur lesquelles il repose, mais elle n’est plus que la langue du Pouvoir. Et elle est de plus en plus perçue comme telle.

    Comme en URSS, le divorce entre la réalité et le discours politiquement correct est profond, ce qui mine la crédibilité de la novlangue. On le voit par exemple s’agissant des réalités de l’immigration et du djihadisme : les sondages montrent que l’opinion n’est pas du tout politiquement correcte (notamment refus d’accueillir de nouveaux immigrés, défiance vis-à-vis de l’islam, demande d’une justice plus répressive vis-à-vis des délinquants, etc.). Et tout le monde sait désormais décoder le discours novlangue : on sait que les djihadistes ne sont pas vraiment « belges » ou « français » mais qu’ils ont surtout d’autres caractéristiques que le Système s’efforce de nous cacher.

    Comme en URSS, c’est l’intérêt (de carrière) et la répression (judiciaire ou professionnelle : cf. la mise à pied de Ph. Verdier, Monsieur Météo de France 2) qui assurent la survie de la novlangue et du politiquement correct – c’est-à-dire la contrainte, et de moins en moins l’adhésion.

    Bien sûr aussi, l’expression novlangue du politiquement correct dispose des puissants médias de propagande et du levier publicitaire qui permet de mettre au pas les médias alors que la dissidence ne dispose que d’Internet (Internet qui est, comme par hasard, la cible de l’oligarchie au prétexte de lutte contre le terrorisme).

    Il ne faut pas oublier non plus que le politiquement correct ne se réduit pas à la novlangue médiatique : il utilise de nombreux autres canaux, notamment la publicité (ex : la tendance actuelle des publicités à mettre en scène des « familles » et des couples métissés), le cinéma (notamment les blockbusters américains ; voir aussi qui est identifié aux « bons » et aux « méchants » ; le cinéma holywoodien a contribué à la promotion de l’homosexualité), sans parler de l’Education nationale (théorie du genre, déconstruction de l’histoire nationale et éducation « antiraciste »).

    Le conformisme idéologique se décline enfin sur différents registres et pas seulement médiatiques : il y a du politiquement et de l’idéologiquement correct, mais il y a aussi de l’historiquement correct, du culturellement correct, du scientifiquement correct, du climatiquement correct, du pédagogiquement correct ou du sexuellement correct !
    Il ne faut donc pas croire que la lutte du faible au fort sera facile.

    • La parole dissidente commence à se libérer

    Néanmoins, comme les faits sont plus forts que l’idéologie et que de plus en plus de monde souffre des conséquences de la mise en œuvre de l’idéologie libérale/libertaire/cosmopolite, la parole dissidente commence à se libérer et donc à contredire le politiquement correct officiel, par exemple sur la question du Grand Remplacement ou de la défense de la famille. C’était d’ailleurs le thème de la première Journée de la dissidence organisée par la Fondation Polémia le 21 novembre dernier.

    En outre il est possible d’engager un combat contre la novlangue politiquement correcte du Système, avec quelques chances de réussite. C’est ce qui se passe aujourd’hui.

    D’ailleurs la première réussite des actions entreprises tient déjà au fait que le concept de novlangue et de politiquement correct soit entré dans le langage politique courant (et qu’il ait remplacé les termes de langue de bois ou de langue de coton [F.B. Huyghe*]). C’est un succès car la force de la novlangue était d’avancer masquée en se présentant sous couvert d’information (info) et d’objectivité. Le fait que l’on ait conscience que cette langue soit idéologiquement biaisée et militante diminue fortement son efficacité.

    Il est donc possible d’agir efficacement contre l’expression novlangue du politiquement correct :

    1 -La première chose à faire est de dénoncer la novlangue pour ce qu’elle est: une idéologie militante qui cherche à nous cacher la réalité des choses. Et de montrer par conséquent que les journalistes sont des partisans au service des puissances financières qui dirigent les médias occidentaux (et qui ont pris le pas sur les politiques qui ont abdiqué la souveraineté).

    C’est ce que fait la Fondation Polémia avec la cérémonie des Bobards d’Or qui permet de couronner les journalistes auteurs de la plus belle désinformation ou de la plus remarquable censure.

    Il est intéressant de noter d’ailleurs que les politiques dissidents n’hésitent plus à attaquer frontalement la classe médiatique (qui ne leur fait aucun cadeau de toute façon), ce qui contribue à affaiblir sa posture accusatoire et dogmatique. Ex. : la charge de N. Dupont-Aignan sur les rémunérations des journalistes au Grand Journal de Canal+ le 14 avril 2012, le refus de Marine Le Pen de céder aux injonctions de France 2 pour l’organisation d’un débat en novembre 2015, etc. – une attitude qui tranche avec la servilité de la classe politique officielle vis-à-vis des médias.

    Dénoncer le caractère partisan de la plupart des journalistes (qui dans les études se classent majoritairement à gauche ou à l’extrême gauche, soit en décalage marqué avec l’opinion française majoritaire) est un autre moyen d’affaiblir le politiquement correct. Les journalistes des médias de propagande représentent la quintessence de l’idéologie dominante libérale/libertaire en effet : ils se situent à gauche, et ce tout en étant les salariés des grands groupes économiques et financiers qui possèdent les médias. Les travaux de l’OJIM sont fructueux sur ce plan.

    2 -Il faut aussi dénoncer les travers et les manipulations ridicules de la novlangue : c’est l’objet du Dictionnaire de novlangue et aussi de nombreuses communications sur le forum Polémia. La chasse à la novlangue est ouverte et elle est fructueuse : contribuez-y dans la perspective de la prochaine quatrième édition !

    3 -Ensuite il faut utiliser les mots justes pour désigner les choses: c’est l’objet de la réinformation de rétablir les faits, porter à la connaissance du plus grand nombre ce que le Système cherche à cacher et dénoncer les bobards médiatiques.

    Il faut fermer la télévision et d’une façon générale ne pas dépendre d’un seul organe d’information, mais se réinformer sur les médias dissidents (presse dissidente, Radio Courtoisie, TV-Libertés notamment) et étrangers : car la liberté de la presse est moins assurée en France qu’ailleurs en Europe (au classement de RSF 2015 la France se situe au 38e rang pour la liberté de la presse, entre le Cap Vert et l’Afrique du Sud…). Il faut aussi aider les médias dissidents à vivre libres, c’est-à-dire sans publicité.

    La réinformation sur Internet permet de contrer rapidement la désinformation officielle mais il faut aussi faire preuve de vigilance : il ne faut prendre en compte et ne diffuser que des faits établis (attention aux infos rediffusées en chaîne souvent bidonnées).

    La réinformation sur Internet permet aussi de mettre la pression sur le Système (ex. : révélation des projets de nomination du fils de Sarkozy à l’EPAD, divulgation de propos ou de faits que les médias de propagande cachent, comme les incidents provoqués par les immigrants en Hongrie).

    4 -Enfin il ne faut plus hésiter à réutiliser les mots tabous, c’est-à-dire qu’il ne faut pas hésiter désormais à tenir un discours dissident. Car ces mots disparus de notre langue sont aussi des mots nouveaux pour contrer le Système et ils rencontrent en outre un large écho dans l’opinion.

    Ce ne sera certes pas facile mais la vérité finira par triompher !

    Michel Geoffroy

    Note :
    (*)
    Langues de pouvoir
    http://www.huyghe.fr/actu_202.htm

    http://www.polemia.com/la-novlangue-la-langue-de-loligarchie-et-notamment-des-medias-troisieme-episode-la-novlangue-et-ses-limites-2/

  • Au cœur de l’Europe, un haut lieu de l'islamisme depuis que l’Arabie saoudite a influencé la pratique de l’islam

    Dans L'Obs, Jean-Baptiste Naudet consacre un article à Osve, hameau bosniaque où flotte le drapeau de l'Etat islamique :

    "[...] Osve, à 130 kilomètres au nord-ouest de Sarajevo, serait même un centre d'entraînement pour terroristes, partisans de l'Etat islamique en Bosnie (3,8 millions d'habitants, plus de 45% de musulmans). [...]

    Osve est le théâtre d'un Clochemerle à la mode islamiste. Certes, tous les habitants se croient revenus à l'heure du Prophète - hommes en tunique, aux longues barbes fournies, à la moustache soigneusement rasée, femmes en burqa, entièrement voilées de noir. Tous pratiquent un islam salafiste, rigoriste, d'inspiration wahhabite, saoudienne. Loin, très loin de l'islam traditionnel, européen bosniaque, tolérant et éclairé, souvent plus nationaliste que religieux, où l'on arrose parfois les fêtes musulmanes avec de l'alcool. [...]

    C'est pendant la guerre (1992-1995) que le ver de l'extrémisme musulman a été introduit dans le fruit de l'islam modéré bosniaque. Au nom du djihad, des volontaires accourent alors de différents pays musulmans pour se battre aux côtés des Bosniaques. Des associations, des fondations caritatives musulmanes, souvent des pays du Golfe, amènent finances et aide humanitaire mais importent aussi un islam rigoriste, salafiste, très éloigné de celui des Bosniaques mais qu'ils imposent en échange de leur soutien.

    L'Arabie saoudite et son islam rétrograde prennent pied dans le pays alors assiégé et affamé. Les Saoudiens ont construit à Sarajevo une grande mosquée de marbre gris, la mosquée du roi Fahd Abdul Aziz, où l'on pratique et enseigne leur variante wahhabite et obscurantiste de l'islam. Officiellement, il ne s'agit que de la version pacifique.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/au-c%C5%93ur-de-leurope-un-haut-lieu-de-lislamisme-depuis-que-larabie-saoudite-a-influenc%C3%A9-la-pratique-de.html