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lobby - Page 1465

  • L’honneur perdu de la démocratie

    Les Français ont été bousculés, non pas pour consolider la gestion de leur territoire régional, mais pour sauver la mise d’un gouvernement minoritaire.
    La France vit depuis 15 ans une situation dramatique, dans l’impasse du chômage, la ruine des finances publiques, l’incapacité de réformer, la réaction tardive à une guerre terroriste implacable. Le gouvernement sonne le tocsin et – quelle surprise ! – il ne s’agit pas de rassembler nos forces mais de créer la fracture dans la nation pour s’opposer à une tendance majoritaire des citoyens.
    Ainsi, après la crise avortée de 2002, le deuxième rendez-vous avec le peuple vient d’être manqué. Les élections régionales des 6 et 13 décembre ont présenté une curieuse supercherie politicienne. La manipulation malhonnête des sectes partisanes qui capte le pouvoir du peuple depuis des décennies consiste seulement à se cramponner à l’apparence du pouvoir. La manœuvre habituelle des partis est allée jusqu’à l’abandon de poste électoral en rase campagne afin de préserver le système qui leur assure la survie.

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  • Fausses priorités de l'UE et son instrumentalisation des droits de l'Homme

  • Baroin et l'AMF : le renforcement d'un anti catholicisme primaire, une mauvaise réponse à l'islamisme violent

    Le père Matthieu Rougé,curé de Saint-Ferdinand-des-Ternes à Paris et ancien responsable du service pastoral d'études politiques, répond aux questions du Figaro

    "Que penser de la polémique suscitée par le vade-mecum de l'association de l'Association des maires de France qui estimait en novembre dernier que «la présence de crèches de Noël dans l'enceinte des mairies [n'était] pas compatible avec la laïcité»? On a l'impression que ce débat revient chaque année…

    Il y a une dizaine d'années, on s'en était pris aux sapins de Noël. Mais certains esprits éclairés ayant expliqué qu'ils constituaient la rémanence de cultes druidiques, ils avaient perdu en quelques jours leur caractère attentatoire à la République! Comme si le culte druidique, en tant que culte, était moins contraire à la laïcité que le culte chrétien…

    Beaucoup de responsables publics semblent en fait ne pas concevoir d'autre réponse à l'islamisme violent que le renforcement d'un anti catholicisme primaire. C'est pour le moins une erreur d'appréciation sur notre culture et sur le cœur de l'homme. Dans l'espace public, les crèches disent sur un mode accessible à tous, et qui n'est pas immédiatement confessionnel, la beauté de la vie et de l'accueil, réalités salutaires dans un temps de violence et d'exclusion. Dans le «vademecum» de l'AMF, il y a une recommandation encore plus choquante: la consigne stricte pour les élus de ne jamais manifester leur foi, par quelque geste que ce soit, dans le cadre public.

    En quoi la neutralité de l'Etat serait-elle remise en cause par le fait que certains élus soient sereinement et ouvertement croyants, à partir du moment où ils prennent soin de tous avec équité? Une telle idéologie antireligieuse est en réalité d'une grande violence. J'ai célébré en novembre les obsèques d'un jeune homme assassiné au Bataclan. Le jour de son enterrement, le maire local, catholique mais très attentif aux différentes communautés religieuses de sa commune, a participé à l'émotion et à la prière de tous avec ferveur et simplicité. Pendant que nous chantions le Notre Père de tout notre cœur, je me suis dit: «faut-il avoir l'esprit épais et le cœur sec pour penser qu'il y aurait là une atteinte à la juste laïcité».

    Lahire

  • L’euro : vers la dictature ? (Introduction)

    Voici l’analyse d’Antraigues, polytechnicien et auteur de précédentes contributions à Polémia

    Du fait de contraintes de présentation, elle a été coupée en 2 parties

    Introduction

    ♦ Seize ans après la mise en place de l’euro, l’échec est total.

    Au sein de l’OCDE, c’est la zone euro qui a eu la plus faible croissance économique, et les écarts entre pays n’ont cessé de s’aggraver. Bien des Etats ont été durement touchés par la crise de 2008, mais il n’y a plus que dans cette zone que l’on parle encore de la crise des dettes souveraines qui en est résulté. Sept ans après, ces dettes n’y sont toujours même pas stabilisées, malgré les politiques « d’austérité » et de « dévaluation interne » alors mises en place.

    Contre toute évidence cette crise des dettes souveraines, qui était structurelle (c’est la crise qui avait fait exploser les dettes, et non les dettes qui étaient à l’origine de la crise !), a été présentée comme le résultat de politiques budgétaires irresponsables : d’où, par le « pacte budgétaire » de 2012, la mise du budget des Etats sous le contrôle de la Commission européenne, avec possibilité pour cette dernière d’imposer des sanctions. Ainsi, dans une démarche parfaitement totalitaire, les conséquences d’abandons de souveraineté ont servi de prétextes à un nouvel abandon de souveraineté. L’échec s’aggravant, un pas de plus est maintenant évoqué, par l’instauration d’un « gouvernement économique renforcé » de la zone euro.

    Aujourd’hui la France et les autres pays en difficulté, pris au piège d’un endettement artificiellement créé, sont sous la pression permanente des marchés financiers, ainsi que dans une dépendance accrue de l’Union européenne, étranglés économiquement (et donc budgétairement) comme ils le sont.

    L’euro est ainsi devenu un outil de domination politique et économique, et sans doute ne faut-il pas chercher plus loin la raison profonde de l’acharnement actuel non seulement à le maintenir, mais à éviter tout départ de la zone euro, voire à étendre cette dernière.

    C’est avoir privé les Etats de leur souveraineté monétaire qui a conduit l’UE à imposer la spoliation des déposants pour sauver les banques en difficultés (transcription effectuée dans le droit national par ordonnance en plein mois d’août dernier).

    Avoir mis en place une union monétaire avant l’union politique, cela n’a pas seulement conduit à l’échec économique : cela a aussi ouvert la porte à la dictature. Quant à l’union politique (c’est-à-dire la création librement acceptée par les peuples concernés d’un Etat fédéral regroupant d’anciennes nations), sa perspective est aujourd’hui plus lointaine que jamais, si tant est qu’elle ait été réellement envisagée.

    Antraigues , 1/12/2015

    http://www.polemia.com/leuro-vers-la-dictature-introduction/

  • Exclusif Salon Beige : les voeux de Noël de Hollande et Valls aux Français

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    Le Premier ministre britannique a moins de complexe :

    "[...] nous célébrons la naissance du Fils unique de Dieu, Jésus Christ - le Prince de la Paix. Comme un pays chrétien, nous devons nous rappeler ce que représente sa naissance: la paix, la miséricorde, la bonne volonté et, surtout, l'espérance. Je crois quenous devrions également réfléchir sur le fait que c'est grâce à cesimportantes racines religieuses et ces valeurs chrétiennes que la Grande-Bretagne a eu un tel succès chez les personnes de toutes confessions et rien d'autre. [...]"

    Michel Janva

  • Non, la gauche caviar n’est pas morte

    Ainsi, selon notre confrère Marianne, Claude Bartolone, candidat malheureux à la présidence de la région Île-de-France, a augmenté le budget de son cabinet à l’Assemblée nationale de 33 % en trois ans et de 6 % entre 2014 et 2015. Ça fait un petit billet de 244.000 euros, tout de même, rien que sur les douze derniers mois. Plus d’un million d’euros supplémentaires entre 2012 et 2015. Autrement dit, une paille ! Qu’on se rassure, le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale (Barto n’a pas tout perdu) a la réponse, la justification, l’argument massif qui convainc : « Nous avons régularisé certaines situations. Des personnels étaient payés par d’autres administrations. C’était le cas de mon prédécesseur, par exemple. » Des « régularisations ». Il est vrai que, dans ce domaine, le Parti socialiste est un vrai spécialiste.

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  • Déchéance de nationalité : le pouvoir déchu de toute crédibilité

    La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Annoncée au congrès, puis remise en cause, enterrée depuis l’Algérie par Taubira, elle est finalement maintenue. Le pouvoir n’en peut plus de se contredire. Nous non plus.

    Les rumeurs allaient toutes dans le même sens : Hollande enterrait la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Après tout, l’effet d’annonce avait joué à plein avant les régionales pour séduire la droite, il était temps maintenant de donner des gages à à gauche, que la mesure faisait grincer des dents.
    Et ça s’est précisé. Taubira, en visite en Algérie, donne lundi une interview à une radio locale. Au sujet de cette déchéance, elle annonce

    je vous indique que le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en Conseil des ministres ne retient pas cette disposition

    Elle avait d’ailleurs estimé, à titre personnel, que cette réforme « posait un problème de fond sur le principe fondamental qu’est le droit du sol », auquel elle est « profondément attachée ».

    Donc, non. Et puis si. Pour une fois, le « président » Hollande a décidé de ne pas se dédire. La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français figure bien à l’article II du projet de loi de révision constitutionnelle présenté ce matin en conseil des ministres.
    Exercice de style compliqué pour Valls, qui confiait le15 décembre : «  Est-ce que le symbole en vaut la peine ? ». Sous-entendu : non. Et puis si, rétropédalage dans la semoule pour annoncer que la disposition controversée est « une mesure hautement symbolique » que M. Hollande s’est engagé à prendre devant le Parlement, et dont « l’efficacité n’est pas l’enjeu premier ».

    Si la droite peut se réjouir du maintien de cette mesure, à la gauche du PS, ça va ruer dans les brancards. Chez les écologistes, Cécile Duflot voyait dans la proposition « plus qu’une ligne rouge », « une faute », tandis que le député européen du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, l’a comparée à « une mesure du Front national ».

    Reste le cas de Christiane Taubira, qui s’est une fois de plus mise en porte à faux par rapport au gouvernement. Elle a aussi été contrainte de se dédore en public

    La parole première est celle du président de la République. Elle a été prononcée au congrès à Versailles. La parole dernière est celle du président de la République, elle a été prononcée ce matin en conseil des ministres et c’est le point final.
    […]La seule fois où je me suis exprimée sur la déchéance de nationalité (…), je n’ai pas hésité à dire que ceux qui retournent leurs armes contre leurs compatriotes s’excluent eux-mêmes de la communauté nationale.

    Pour autant, non seulement elle a une fois de plus pris des initiatives engageant la parole de la France, qui pis est depuis l’étranger, donnant à ses propos un retentissement particulier. À ce titre, elle ne devrait pouvoir rester au gouvernement. Si elle a un peu d’honneur, elle ne devrait d’ailleurs pas souhaiter elle-même rester dans une équipe qui l’a tenu à l’écart d’un sujet qui relève directement de sa compétence. On peut toujours rêver.

    C.D.

    http://fr.novopress.info/196521/decheance-nationalite-pouvoir-dechu-credibilite/#more-196521

  • Ukraine : les services secrets français dénoncent les mensonges de l’OTAN

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    Les services secrets français n’ont constaté aucun préparatif militaire de la Russie en vue d’une invasion de l’Ukraine, contrairement aux allégations de l’OTAN et notamment les américains. Ces mensonges visaient en fait à justifier la montée en puissance diu dispositif américaine en Europe de l’Est.

    Le directeur du renseignement militaire français, le général Christophe Gomart, a critiqué la prépondérance américaine sur l’OTAN dans les questions relatives aux informations militaires. Il contredit aussi la doctrine officielle de l’OTAN, selon laquelle la Russie aurait fait des préparatifs massifs pour envahir l’Ukraine. Gomart explique textuellement : « En réalité nous avons constaté que les Russes n’ont ni installé des centres de commandement, ni pris des mesures logistiques, comme par exemple l’installation d’hôpitaux de campagne. Il n’y a eu aucune activité qu’on aurait dû trouver dans le cas de préparatifs pour une invasion militaire. Dans le deuxième rang du commandement il n’y a pas eu non plus d’ordres donnés dans ce sens. »

    On ne saurait être plus clair.

    http://fr.novopress.info/

  • I Média S2e38 - Zemmour condamné la justice au service de la censure médiatique

  • « Ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République »

    Entretien avec

    Nous sommes officiellement « en guerre ». À qui doit-on, selon vous, cet état de guerre ?

    C’est le résultat de quarante années de refus de regarder la réalité en face. Depuis le début des années Mitterrand, c’est sur une erreur de diagnostic que se sont basés les différents gouvernements pour fonder puis déployer un certain nombre de politiques publiques. Or, un traitement fondé sur un faux diagnostic ne peut, au mieux, que jouer le rôle de placebo ; au pire, il aggrave l’état du malade. C’est ce qui s’est produit.

    L’absence de renouvellement des élites politiques et de la haute administration les a fatalement conduits à s’inscrire dans une fuite en avant. Le renouvellement aurait pu permettre d’accomplir régulièrement l’inventaire de ce qui était accompli. Il aurait aussi permis de changer de trajectoire, car il est bien plus facile de juger le bilan d’autrui que le sien propre pour des raisons assez évidentes.

    Il ne faut pas non plus sous-estimer la responsabilité qui a été celle des citoyens, et pas seulement en France puisque le même phénomène s’observe dans toutes les démocraties occidentales. Certes, cela évolue et une prise de conscience est en train de se produire quant aux enjeux réels, mais il n’en demeure pas moins que ces citoyens ont en effet été tels qu’Alexis de Tocqueville l’avait anticipé lorsqu’il imaginait les périls qui guetteraient les démocraties. Ces citoyens, il les voyait formant « une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme ». Le plus important pour notre sujet, c’est qu’il avait également anticipé le fait que cela conduirait à ce que les citoyens oublient qu’ils forment une même patrie.

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