Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1467

  • Un million d’étrangers ont été naturalisés « français » depuis 2006

    « Le nombre de personnes nées de nationalité étrangère à l’étranger et résidant sur le territoire national a crû de 700.000 en neuf ans [chiffre de l’INSEE, donc sûrement en dessous de la réalité – NDCI]. Un million d’étrangers ont aussi été naturalisés français depuis 2006. »

    Source: Le Figaro

    http://www.contre-info.com/

  • La novlangue : la langue de l’oligarchie et notamment des médias (Deuxième épisode : le fonctionnement)

    Comment fonctionne la novlangue et comment la détecter ?

    Polémia poursuit ici la publication de la conférence de Michel Geoffroy au Carrefour de l’Horloge, le 10 décembre dernier, consacrée à la novlangue. Voici le deuxième épisode.
    Polémia

    • Les néologismes

    On demande souvent comment reconnaître un mot relevant de la novlangue ? En fait les néologismes novlangue sont rares pour deux raisons :

    -d’abord le propre de la novlangue consiste à utiliser des mots existants plutôt que des mots nouveaux mais en les chargeant d’un sens qu’ils n’avaient pas à l’origine (ex. « valeurs républicaines » : on utilise la référence à la République pour véhiculer l’idéologie cosmopolite ; ou bien « accueil de réfugiés » pour dire intrusion d’immigrants clandestins) = c’est l’effet bernard-l’hermite ;
    -ensuite c’est le contexte d’utilisation d’un mot qui rend l’expression novlangue, et non le mot en lui-même ; ex. : populaire dans « banlieue populaire » ; cette banlieue ne correspond pas à des gens de notre peuple mais au contraire à des gens d’origine étrangère.

    Il y a quand même quelques néologismes ; ex. : « fachosphère » (pour désigner les sites de réinformation sur Internet), « positiver » (mot publicitaire inventé par Carrefour pour faire croire que l’acte d’achat donnerait intrinsèquement un sens positif à la vie).

    • Le style de narration politiquement correct est compassionnel, culpabilisant, lénifiant, valorisant

    La façon novlangue de décrire la réalité obéit aussi à des schèmes particuliers : il y a un style de narration politiquement correct que l’on peut détecter avec un peu d’habitude.

    Par exemple, le discours novlangue sur l’immigration obéit toujours à 4 commandements :

    -il est compassionnel (les immigrants sont des victimes ; cf. le petit Aylan) ;
    -il est culpabilisant pour les Européens autochtones (toujours coupables de ne pas assez accueillir ou intégrer les immigrants, toujours racistes et xénophobes) ;
    -il est lénifiant (il n’y a aucun lien entre insécurité, islamisme ou chômage et immigration) ;
    -il est valorisant (l’immigration est une chance pour la France, une opportunité pour la croissance et l’emploi).

    De même le discours novlangue, lorsqu’un crime ou un délit a été commis par une personne d’origine immigrée et de religion musulmane, obéit toujours aussi à 5 commandements :

    -la personne est toujours originaire d’un quartier calme, tranquille et sans histoire ;
    -c’était toujours un « gentil garçon » (c’est sa famille qui le dit et on ne donne la parole qu’à elle…) même s’il avait déjà été condamné pour de « menus larcins » ;
    -son acte est incompréhensible : c’est un « coup de folie » ou c’est un « déséquilibre » inexplicable, qui n’a absolument aucun rapport avec sa religion ou avec son milieu ;
    -ce n’est pas de sa faute mais celle des circonstances (« une drague qui a mal tourné » pour un viol) et surtout celle de la société qui n’a pas su l’écouter ou l’intégrer ;
    -on ne parle jamais de la ou des victimes (elles sont gênantes et moins intéressantes que le coupable ; à noter que les images des victimes du djihadisme sont censurées en France… mais pas celle du petit Aylan mort).

    On peut aussi détecter dans l’usage des oxymores un discours novlangue typique. Exemples :

    –discrimination positive = discrimination contre les Français de souch
    –laïcité positive = contraire de la séparation des cultes et de l’Etat car signifie l’encouragement à la construction de mosquées ;
    –immigration choisie = imposée aux Français en fait ;
    –capitalisme régulé = alors que le propre de la politique conduite par les Occidentaux consiste à déconstruire toute régulation de l’économie et de la finance ;
    -construction européenne = déconstruction de l’identité européenne.

    Au-delà de ces méthodes rédactionnelles politiquement correctes la novlangue repose principalement sur :

    -le fait de donner aux mots un sens contraire à ce qu’ils signifient habituellement ;
    -le fait d’utiliser sciemment certains mots pour produire des effets désirés chez le lecteur ou l’auditeur.

    Il y a aussi une façon novlangue d’utiliser les images pour provoquer certaines réactions chez le spectateur (ex. : présenter des images de femmes et d’enfants pour parler des « réfugiés » alors qu’il s’agit avant tout d’hommes jeunes ; montrer aussi beaucoup de policiers pour suggérer que les frontières de l’Europe sont fermées et que les immigrants sont refoulés).

    C’est pourquoi le Dictionnaire distingue 5 catégories de mots utilisés en novlangue : les mots trompeurs, sidérants, subliminaux, tabous et marqueurs

    1/ Mots trompeurs

    Ils désignent autre chose et souvent le contraire de ce qu’ils prétendent représenter (« la liberté c’est l’esclavage »). C’est l’effet bernard-l’hermite évoqué précédemment. Exemples :

    Banlieue populaire (ne comprend plus personne de notre peuple), banlieue défavorisée (bénéficiant, au contraire, d’importantes subventions publiques au titre de la politique de la Ville), valeurs républicaines (en fait l’idéologie cosmopolite : contre la souveraineté du peuple, la citoyenneté et pour le gouvernement des juges), europhobe (désigne celui qui est seulement contre l’Europe de Bruxelles mais pas contre l’Europe), famille monoparentale (une famille séparée, éclatée donc tout le contraire d’une famille).

    La novlangue est donc facile à traduire : il suffit de prendre le contrepied de ce qui est dit pour approcher la vérité ! (ex. : « l’immigration est une chance pour la France » = l’immigration est une catastrophe pour la France).

    Ce sont souvent aussi des euphémismes, inappropriés à la situation que l’on veut décrire mais utilisés dans l’intention de tromper. Exemples :

    Jeune (personne d’origine immigrée), itinérant (romanichel), incivilités (délits), effusions (violences), migrant, réfugié, voyageur d’infortune (immigrant, envahisseur), dégradation (quand il s’agit d’un cimetière ou d’une église = sinon on parlerait de profanation), coup de folie, acte isolé (agression à caractère djihadiste), drague (viol, harcèlement sexuel), attirer les talents (faire venir encore plus d’immigrés).

    2/ Mots sidérants

    Ce sont des mots terroristes qui sont destinés à empêcher toute réflexion et tout débat critique, en imposant une association d’idée conditionnée.
    Ils fonctionnent soit sur le mode répulsif, soit sur le mode positif.

    Sur le mode répulsif, il s’agit de diaboliser les idées contraires à la doxa dominante et ceux qui les expriment. Exemples :

    Un démocrate devient un populiste (il ne faut pas demander l’avis du peuple), un patriote devient un xénophobe ou un raciste, celui qui refuse l’islamisation devient un islamophobe ; la défense de la famille devient de l’homophobie ; la critique de la politique israélienne devient de l’antisémitisme.

    Les mots répulsifs les plus usités : extrême droite, racisme, populisme, fascisme, réac, antisémitisme…
    L’idée sous-jacente consiste à assimiler les opinions contraires à des délits, afin d’ouvrir la voie à la censure et à la répression judiciaire.

    Sur le mode sidérant positif (ou bisounours) on relèvera : amour (love : un peu passé de mode, mais reste le sexe), humanitaire, caritatif, éthique, valeurs, environnemental (vert), durable, victime, réfugié, exclu, discriminé, vivre ensemble.

    Comme dans le registre répulsif il s’agit de placer les commandements de l’idéologie dominante à l’abri de toute contestation politique ou intellectuelle en leur donnant l’apparence d’un impératif moral absolu = d’où la référence omniprésente à la notion de valeurs, destinée à détruire tout sens critique (ex. : il est impératif d’accueillir tous les réfugiés car cela serait conforme à nos valeurs).

    3/ Mots subliminaux

    Ce sont des mots destinés à créer des réflexes pavloviens chez le récepteur. Comme les images subliminales impactent le cerveau mais pas la rétine, ces mots sont destinés à provoquer des associations d’idées inconscientes dans l’esprit du récepteur. Les mots subliminaux se recoupent parfois avec les mots sidérants car leur fonction est la même. Exemples :

    -Mots destinés à diaboliser la Russie : oligarque (milliardaire), arsenal nucléaire, géant, ultranationaliste ;
    -Mots destinés à suggérer que les mouvements populistes seraient fascisants : leader (pour Führer sans doute), bras droit (adjoint), fonds de commerce électoral (programme), heures sombres de notre histoire… (voir aussi les caricaturistes du journal Le Monde représentant toujours JM Le Pen avec un brassard rouge sur lequel figurait en noir les lettres FN) ;
    -Mots destinés à déconsidérer les dissidents : pactiser (avec l’extrême droite), tentation (protectionniste), peur, frilosité, banalisation (qu’il faut dénoncer ou refuser), tollé, polémique, dérapage, nauséabond (idées) ;
    -Mots destinés à suggérer le volontarisme de la classe politique : s’attaquer à, s’engager dans la bataille de, engager un bras de fer, mobiliser, effort (en fait requis du seul peuple français, pas de l’oligarchie).

    4/ Mots tabous

    Il s’agit des mots qui ont été expurgés de la langue car ils véhiculent des concepts contraires à l’idéologie dominante, comme dans le roman de G. Orwell. Il s’agit donc de mots qu’il est interdit de prononcer désormais, sauf à commettre un « crime par la pensée » et risquer des poursuites judiciaires. Ce sont donc par contrecoup des mots dissidents. Exemples :

    Race blanche (cf. Nadine Morano !), peuple (il ne faut pas être populiste), classe (depuis que la gauche a rallié le capitalisme), honneur (préférer le pragmatisme anglo-saxon), capitalisme (dire libéralisme), virilité (machisme, sexisme), décadence (puisque le Système prétend incarner le progrès), guerre de civilisations, colonisation, invasion (de l’Europe), grand remplacement, puissance, souveraineté, frontières, Etat, nation, patrie, France, ordre, vertus (on leur préfère les valeurs), identité nationale, préférence nationale, mon pays (ce n’est pas ton pays puisque les étrangers sont aussi chez eux chez nous), nature humaine, différences sexuelles, juif (ne doit s’utiliser que dans un sens positif)…

    5/ Mots marqueurs

    Ce sont des mots fétiches destinés à exprimer la soumission au Système et à son idéologie ; ils jouent le rôle de signes de reconnaissance implicites entre les dévots du Système. Exemples :

    -Mots traduisant une distance critique vis-à-vis de l’identité nationale : archaïsme, exception française, replis, jardin à la française, les Français ;
    -Mots traduisant la volonté de déconstruire l’identité nationale : bousculer, faire bouger, moderniser, faire de la pédagogie (car ces cochons de Français s’obstinent à ne pas apprécier ce que l’on fait pour eux), irréversible ;
    -Mots traduisant l’adhésion à l’idéologie libérale : gouvernance, marchés, mondialisation (heureuse), dérégulation, flexibilité, l’emploi à vie c’est fini, créateurs de richesses, ressource humaine, équipe, espace (ouvert), Etat de droit, Etat stratège ;
    -Mots traduisant l’adhésion au Grand Remplacement : pluriel, métissage, mosaïque, nomade, ouverture (à l’autre), partage, diversité, planète.

    Anglicismes : senior, outing, testing, slide, benchmark, chat.
    Tics verbaux : emblématique, dédié, malin, tourné vers (l’international).

    Il va de soi que ces différentes catégories ne sont pas exclusives les unes des autres et qu’elles peuvent se combiner.

    Michel Geoffroy

    http://www.polemia.com/la-novlangue-la-langue-de-loligarchie-et-notamment-des-medias-deuxieme-episode-le-fonctionnement/

  • « Nous venons en paix »… mais nous transformons Calais zone de guerre !

    « Nous venons en paix », c’est notre chronique de choses vues sur le web et les réseaux sociaux à propos de nos chers « migrants »/«  réfugiés »/Bisounours… une petite pastille de vérité dans un océan de propagande aux bons sentiments… mais chut… PADAMALGAM !
    Aujourd’hui, restons en France et particulièrement à Calais, que les sympathiques « migrants », énervés que l’on ne les laisse pas passer en Angleterre, transforment en zone de guerre.

    Ce sont nos confrères russes de RT qui sont allés enquêter auprès des camionneurs à Calais, il faut dire que les journalistes français sont trop occupés à montrer que nos frères « réfugiés » vivent dans des conditions misérables.

    « Je n’avais jamais eu peur pour ma sécurité en 40 ans d’expérience », a raconté Tony Fox à l’équipe de RT, un camionneur que son itinéraire a fait passer par Calais. Malgré une présence massive des forces policières autour du camp à la frontière, les conducteurs doivent toujours traverser des tronçons avec des migrants qui s’alignent sur les côtés de la route et jettent des pavés sur les camions. « Je suis leur première cible, parce que j’ai des plaques anglaises, donc ils voient que je suis anglais », a expliqué Tony Fox.

    Alors que j’entrais à Calais, il y avait des migrants partout sur la route… Ils ont jeté un morceau de granit à travers mon pare-brise a raconté un autre conducteur, Paul Milton.

    On se sent comme dans une zone de guerre. ont révélé d’autres conducteurs à RT.

    Les routiers doivent recourir à une série de subterfuges pour passer à travers la lapidation de leur véhicule, certains ont même placé des morceaux de porc sur leur camion pour chasser les réfugiés musulmans qui essayaient de grimper dans la cabine où s’approcher du semi-remorque.

    Les foules enragées de réfugiés peuvent en fait casser des fenêtres et pénétrer dans le camion par les portes latérales, d’après les témoignages collectés par RT. « On pourrait arriver à ce qu’ils t’arrêtent et te jettent de ton propre véhicule », a encore ajouté Tony Fox.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Mariage : le peuple slovène s'est exprimée. Que cet épisode inspire la France

    Arnaud Bouthéon, consultant en communication, engagé dans la Manif pour Tous, cofondateur de Sens Commun, revient dans Le Figarovox sur la victoire du non à la dénaturation du mariage en Slovénie :"[...] Les médias occidentaux, toujours «éclairés» n'ont pas manqué de relever l'événement, nous offrant entre les lignes, des raccourcis assez attendus pour décrire un peuple passéiste, tenu par les institutions religieuses rétrogrades, en clair, résolument homophobe. En somme, les Slovènes, comme leurs voisins des Balkans et de la vieille Europe libérée du joug communiste, représenterait un reliquat de peuple certes européen, mais peu évolué, de pauvres indigènes empoussiérés, ennemis de la pensée et de la liberté car rétifs à la prospérité hédoniste.

    Pourtant, la démocratie slovène semble fonctionner, ayant permis l'organisation d'un référendum populaire mobilisant plus de 35% du corps électoral. A l'initiative de l'opération, les opposants au «droit à l'enfant» et donc au mariage homosexuel ont ainsi dépassé le quorum requis et remporté une victoire incontestable, rassemblant plus de 60 % des suffrages exprimés.Contre les gouvernants et les élites, la mobilisation populaire s'est exprimée.

    Surtout, dans un pays ayant déjà reconnu l'union civile, le référendum slovène atteste de façon lumineuse que la revendication du mariage homosexuel est moins une mobilisation en faveur de l'union, déjà acquise, qu'en faveur de la filiation et du droit à l'enfant. La preuve est ainsi faite que la reconnaissance des droits d'union pour les personnes homosexuelles ne satisfait pas les lobbies mobilisés de façon planétaire dans ce combat. C'est le droit à l'enfant qu'ils exigent, à travers le véhicule du mariage pour tous. C'est en effet lui seul qui offre et consacre ce droit permettant l'adoption plénière, et déjà la PMA et la GPA. [...]

    Ce sursaut de démocratie populaire, n'est pas sans rappeler le formidable élan qui avait permis de rassembler au printemps 2013, plus de 700 000 pétitions déposées au Conseil Économique Social et Environnemental. Là aussi, la mobilisation fut inédite et historique, saine interpellation du peuple envers ses élites, en activant les leviers légaux offerts par la démocratie. Malheureusement, en pure perte. Parce que des instructions furent données en haut-lieu aux dirigeants du CESE aux ordres. Il fallait étouffer la voix de la démocratie vivante, l'ignorer, la mépriser afin de mieux poser le piège politique qui depuis, se déploie en plusieurs étapes. [...]

    La loi dite du «mariage pour tous» a été un révélateur de l'état d'angoisse identitaire et d'insécurité culturelle de la société française. N'oublions jamais que plus de 95 % des parlementaires UMP et UDI ont voté contre cette loi. Par opportunisme électoraliste ou par conviction? Sa réforme sera un marqueur pour la reconquête et sa réécriture en profondeur reste attendue toujours par près de deux tiers des électeurs de la droite et du centre.

    Le débat n'est plus là, nous répondent les édiles. Dorénavant le nécessaire front uni contre le terrorisme islamiste doit se prolonger contre la peste frontiste, porteuse de tous les passéismes. Et nous voyons émerger la nouvelle équipe des «castors» de ceux qui font barrage, pour reprendre l'excellente expression de Laurent Bouvet. Rassemblant les forces - plutôt amorties - de la démocratie, les castors unissent à bâbord et à tribord tous les beaux esprits, les plus piteusement élus, qui ont choisi donc, de faire barrage. Contre la barbarie, contre «les heures les plus sombres de notre histoire» en recyclant les vieux totems éculés des années 80, ils font barrage. Pour conserver les avantages acquis, ils font barrage. Pour éviter d'écouter le peuple et la démocratie, ils font barrage. Pour ignorer une jeunesse généreuse et exaspérée, les «castors seniors» font barrage. [...]

    La voix du peuple slovène s'est exprimée. Nous souhaitons que cet épisode inspire la France ; non seulement sur la vitalité de la démocratie à travers le recours au référendum et le respect de son verdict ; mais aussi sur le refus du droit universel à l'enfant. Nous avons été des millions à promettre de ne jamais lâcher nos convictions. Avec lucidité, restons fidèles à cette promesse. Les enjeux démocratiques et anthropologiques s'inviteront dans les débats à venir et seront des marqueurs pour le rebond et la reconquête. Ne les éludons pas."

    Michel Janva

  • Les zombies de gauche manifestent pour les clandestins

    Alors que partout, même au sein des instances européennes, on estime qu’il fait stopper le flux de clandestins, l’extrême-gauche en redemande.

    Syndicats (CGT, Union syndicale Solidaire, etc.), associations de soutien aux « sans-papiers » (Droits devant, le DAL…), politiques sur le retour (Ensemble !, composantes du Front de gauche), thuriféraires de la cause palestinienne, la clique habituelle a rassemblé 900 personnes selon la police pour venir en soutien aux sans-papiers.
    Alors que les Français n’en veulent pas, que les pays les uns après les autres prennent des mesures pour freiner l’invasion migratoire, que même l’UE y songe, les zombis de la politique continuent leurs défilés à base de slogans éculés, en mode « France open-bar » pour les clandestins : régularisation de tous les clandestins etc. Seule nouveauté, ils appellent aussi à la levée de l’état d’urgence, dont leur manifestation, autorisée, n’aura cependant pas eu à souffrir.
    Notons que par ailleurs, la manifestation des musulmans contre le terrorisme avait rassemblée, elle une centaine de personnes, dont un certain nombre des mêmes associations vues hier.

    Comme quoi les slogans creux et les manifestations artificielles font de moins en moins recette, c’est déjà ça.

    http://fr.novopress.info/

  • La novlangue : la langue de l’oligarchie et notamment des médias (Premier épisode : introduction)

    Michel Geoffroy a présenté le Dictionnaire de novlangue au cours d’une conférence donnée au Carrefour de l’Horloge le 10 décembre dernier. Nous publions son intervention en trois épisodes, en voici le premier.
    Polémia

    • L’expression « novlangue » revient à G. Orwell dans son livre1984 (1949)

    Le « newspeak » est une composante du Système totalitaire d’Océania, un pays fictif, présent dans le roman1984 (*)) qui repose sur :

    -une surveillance généralisée de la population (les révélations de Snowden) ;
    -la télévision qui vous regarde et qu’on ne peut éteindre (télécran = internet ?) ;
    -le ministère de la Vérité (qui réécrit notamment constamment le passé conformément à la ligne du parti) ;
    -l’interdiction de l’amour car la préférence, contraire à l’égalité, est un délit.

    Le newspeak est destiné à empêcher les gens de commettre des « crimes contre la pensée » : dans cette langue certains mots sont volontairement détruits pour empêcher les gens de conceptualiser des pensées contraires à la ligne du parti.
    Le newspeak désigne aussi sous des termes positifs la terrible oppression d’Océania (« la liberté c’est l’esclavage ») et sert aussi à diaboliser ceux que le parti désigne comme ennemis (« le quart d’heure de la haine »).

    • Aujourd’hui la prédiction d’Orwell est devenue réalité dans les pays occidentaux

    Nous vivons aussi dans un régime de surveillance généralisée et où les médias sont omniprésents (il y a de plus en plus de télévisions dans l’espace public et chacun passe en moyenne plus de 3 heures par jour [soit 38% du temps disponible hors sommeil et travail] devant la télévision ; les enfants de 4 à 14 ans passaient 2h18 devant la télévision en 2003). De même la propagande est omniprésente :

    la propagande publicitaire, car la publicité est la première des propagandes (cf. Edward Bernays,Propaganda, 1928 ; Bernays était un neveu de Freud et l’un des pères de la publicité américaine) ; la publicité a 2 fonctions au service du Système capitaliste :

    -provoquer en permanence l’achat compulsif ;
    -détruire la conscience de classe, développer l’individuation (et présenter la consommation comme remède à tous les maux sociaux provoqués par le capitalisme) ;

    la propagande idéologique : aujourd’hui au service de l’idéologie libérale/ libertaire/cosmopolite qui domine en Occident (seulement en Occide même si le Système prétend avoir dépassé l’âge des idéologies politiques.

    La novlangue est la langue de l’oligarchie et notamment des médias. Il s’agit d’une langue idéologique car elle exprime l’idéologie du Système oligarchique occidental.

    • Déni de réalité et incantation magique

    Le fondement doctrinal de la novlangue se trouve dans Michel Foucault ; il a ensuite été repris aux Etats-Unis dans le cadre de la promotion des minorités raciales.
    Pour Foucault, le langage est idéologique par nature et il traduit des jugements de valeur et des rapports de force propres au Système capitaliste. Seul le marxisme échapperait à ce travers car il serait une description scientifique et donc objective de la réalité…

    Les défenseurs prétendus des minorités vont reprendre cette argumentation. Le politiquement correct consiste à passer de la correction grammaticale à la correction idéologique, notamment prétendue non discriminante : afin de réduire les occasions d’offense contre certaines catégories de population. La langue devient euphémique et le plus neutre possible (« non voyant » et non plus aveugle). Les féministes américains vont aussi traquer le vocabulaire prétendument sexiste et féminiser les mots (spokewoman et non plusspokeman, etc.).

    Cette attitude a été reprise aujourd’hui par les médias dans le but, par exemple s’agissant de l’immigration ou de l’islam, « d’éviter tout amalgame » ou toute discrimination (toute « phobie »).
    Au prétexte que la langue serait idéologique on en vient à modifier le sens des mots pour que la réalité se conforme à l’idéologie. La langue doit ainsi être idéologiquement correcte, c’est-à-dire conforme à l’idéologie libérale/libertaire/cosmopolite qui s’est imposée en Occident à la fin du XXe siècle.

    Il s’agit évidemment d’un comportement magique qui repose avant tout sur le déni (du monde qui nous entoure et de la nature humaine).

    La réalité qui contredit l’idéologie se trouve niée par les mots que l’on emploie. Comme si le langage politiquement correct devenait une sorte d’incantation magique susceptible de changer la nature des choses et des hommes (comme si le fait de dire « les races n’existent pas » suffisait à abolir la diversité humaine et sa perception par les hommes).

    C’est évidemment naïf, car les faits sont plus forts que l’idéologie. C’est d’ailleurs bien parce que la réalité échappe de plus en plus à l’oligarchie que l’on assiste à une radicalisation du politiquement correct de plus en plus ridicule (ex. : « les djihadistes français », les « djihadistes belges » ou « belges d’origine française » ; voir aussi Le Monde du 30/11/2015 : « le lavage de cerveau du flamand Abdelmalek »).

    • La novlangue est le résultat d’une modification volontaire

    Il ne faut pas confondre le politiquement correct avec d’autres phénomènes liés à la langue :

    l’évolution naturelle de la langue (sous la régulation de l’A ;cadémie française) : nous ne parlons pas la même langue que nos grands-parents (on ne dit plus aéroplane ni TSF)
    -le pathos : c’est-à-dire l’art de parler pour ne rien dire (cf. le document ENA) ;
    le jargon : (cf. L’Hexagonal de Robert Bauvais paru en 1970) consistant à user d’un vocabulaire pédant pour désigner des choses simples. L’Hexagonal traduisait néanmoins la montée en puissance de la classe technocratique en France.

    • La novlangue n’est pas une évolution naturelle de la langue mais au contraire le résultat de sa modification volontaire (ex. comme lorsqu’on a décidé de féminiser à outrance les mots).

    C’est une tromperie sur le langage et par le langage (Michel Legris, Le Monde tel qu’il est, 1976 ; M. Legris est mort en 2008).

    La novlangue remplit les mêmes fonctions que le newspeak orwellien :

    -tenter de changer la réalité, c’est-à-dire cacher la réalité existante ;
    rééduquer la population pour qu’elle se conforme à la ligne souhaitée par l’oligarchie au pouvoir ;
    diffuser l’idéologie dominante, en faisant croire que ce n’est pas une idéologie mais la normalité (des faits [info] ou des « valeurs »).

    • La novlangue est la langue de l’oligarchie médiatique, car les médias jouent un rôle central dans le Système occidental

    Ce sont les médias qui font écran à la réalité (ex. la météo ! alors qu’il suffit de regarder dehors) et ce sont les médias qui présélectionnent le personnel politique (l’onction médiatique étant plus importante que l’onction démocratique).

    C’est pourquoi la Fondation Polémia, qui s’est intéressée à la désinformation médiatique et à la réinformation, en est venue à s’intéresser à la novlangue des médias de propagande : parce que la novlangue est un instrument de désinformation.

    novlangue-boutique-polemia-194x300.jpgDictionnaire de Novlangue, Edition Via Romane, 2015

    Trois Dictionnaires de novlangue ont été publiés :

    -un premier en 2009 = 300 mots
    -un deuxième en 2013 = 500 mots
    -un troisième en 2015 = plus de 1000 mots

    Cette progression signifie plusieurs choses :

    -plus on examine dans le détail la langue des médias de propagande, plus son caractère idéologiquement biaisé apparaît ;
    -plus la réalité dément l’idéologie et plus les médias de propagande ont recours à la novlangue pour tenter de cacher les faits ;
    -le dictionnaire s’est enrichi de contributions reçues sur Polémia, suite aux premières éditions.

    Les mots du dernier Dictionnaire de novlangue renvoient à différents espaces sémantiques :

    -principalement les mots employés par les médias ;
    -le vocabulaire des politiciens ;
    -le vocabulaire publicitaire (car la publicité est la première des désinformations à la fois dans l’ordre d’apparition et de par son ampleur) ;
    -la langue de pédagogues ; il s’agit certes d’un jargon à prétention scientifique, mais il sert aussi à désinformer, notamment à cacher l’effondrement des performances scolaires.

    Michel Geoffroy 10/12/2015

    Jean-Yves Le Gallou et Michel Geoffroy & Polémia, Le Dictionnaire de Novlangue, Edition VIA ROMANA, 2015, est disponible à La boutique de Polémia sur son site : http://www.polemia.com/la-boutique/

    Note de la rédaction :
    (*) « 1984, ou Nineteen Eighty-Four, de son titre original, est un roman captivant de George Orwell (écrivain anglais né en Inde, diplômé de l’université d’Eton).
    Composé de trois parties, il a été écrit au cours de l’année 1948, mais pour le titre, Orwell a dû inverser les deux derniers chiffres suite à la censure exercée par sa maison d’édition.
    Imaginez un monde régi par seulement trois super-états, appelés Eurasia, Eastasia et Oceania ».
    (http://www.seedfloyd.fr/forum/index.php?topic=90.0)

    http://www.polemia.com/la-novlangue-la-langue-de-loligarchie-et-notamment-des-medias-premier-episode-introduction/

  • Le « journaliste » Hervé Ghesquière : un lourd passé qui devrait l’inciter à la discrétion…

    Marine Le Pen a suscité une polémique, assez artificielle, en publiant sur son compte tweeter des photos d’exactions de l’Etat islamique en réponse aux journalistes qui amalgamaient grossièrement FN et… Etat islamique.

    Le système politico-médiatique s’est largement offusqué de cette publication (mais il est moins pudique quand il s’agit de la photo d’un enfant syrien mort noyé, ou quand on traumatise nos enfants avec des photos datant de la 2e Guerre mondiale : quelle hypocrisie.)

    Les médias ont repris tout récemment, avec gourmandise, les propos d’Hervé Ghesquière, un « journaliste » surtout connu pour avoir été otage des talibans…

    Dans une lettre ouverte à la présidente du FN, Hervé Ghesquière fait part de son dégoût après la publication de photos de victimes de l’EI sur Twitter :

    « Je pensais avoir tout vu, tout entendu de votre part Marine Le Pen. Le mensonge, le cynisme, la manipulation, le fiel, l’intolérance mais cette fois j’avoue que la publication sur votre compte Twitter de trois photos abjectes de victimes de Daech [acronyme arabe pour l’organisation Etat islamique] dépasse ce que je pouvais imaginer de pire de votre part.
    Je suis à la fois révolté et écœuré par cette ignominie. Comment avez-vous pu avoir l’idée d’utiliser ces images horribles diffusées par l’Etat islamique au bénéfice de votre propre propagande ? »

    Une indignation à géométrie variable donc. Mais qui est cet individu ?

    « Hervé Ghesquière, anti-militariste notoire, était un obscur cameraman de la télévision française, jusqu’au jour où, ayant négligé toutes les mises en garde des autorités françaises qui recommendaient d’éviter la région, il était allé faire le beau en Afghanistan pour FR3. Il a été kidnappé par les Talibans lors de ce reportage, fin décembre 2009.

    A la rigueur on peut dire « un con qui va en zone de guerre malgré les mises en garde risque sa peau, mais c’est son affaire ». Oui mais.. Dans cette affaire le gouvernement français a mis en mouvement une énorme infrastructure pour tenter de repérer ce dingue, des agents supplémentaires de la DGSE ont été envoyé sur place, plusieurs opérations militaires ont même été montées.

    Au bilan, selon le général Gergelin, chef d’état-major des armées françaises, la recherche a couté «plus de 10 millions d’euros. Somme rondelette, à laquelle on doit ajouter 9 morts, militaires français, lors des operations (ratées) de sauvetage… Et 20 millions d’euros, somme de la rançon payée par l’Elysée, malgré les dénégations de Sarkozy, pour la libération de Ghesquière, 547 jours plus tard. On ajoutera la libération de 17 chefs talibans en échange de la libération de ce cameraman. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Faux prophètes, faux messies, vrais menteurs !

    La percée du FN leur fait-elle perdre le sens commun, la retenue la plus élémentaire ? Depuis que le journaliste militant anti FN Renaud Dély a établi un parallèle oiseux entre le FN et l’Etat islamique, cette analyse assez répugnante a fait florès dans les rangs des adversaires de l’opposition nationale. En réponse à une nouvelle attaque sur ce mode comparatif,  émanant de Jean-Jacques Bourdin sur BFM-RMC,   Marine a publié sur son compte Twitter des photos des exactions commises par  les fous d’Allah…Que n’avait-elle pas fait ! Les médias  qui ont diffusé en septembre  la photo du petit Aylan Kurdi, noyé sur une  plage turque, pour appeler à l’accueil massif des migrant en Europe,  les membres de ce gouvernement qui a armé et soutenu les djihadistes massacreurs pour liquider le régime laïque syrien,  jouent aux vierges effarouchées ! Ils  se piquent désormais de nous donner des leçons de bon goût…on aura tout vu, tout entendu! Et pourtant comme le souligne Bruno Gollnisch, «ne nous montre-t-on pas très souvent films et photos insoutenables de victimes du nazisme pour nous en rappeler l’horreur ?  Ou des photos des victimes de Hiroshima pour illustrer les ravages de l’arme atomique ?»

    Manuel Valls, tremblotant de colère, voire de haine,  ne se contente pas  de promettre la guerre civile aux mauvais Français qui votent FN. Comme l’a encore  relevé Bruno Gollnisch dans untweet, avec son complice Bernard Cazeneuve «ils veulent nous faire endosser les exactions islamistes que nous seuls (au FN, NDLR)  avions prévues et dénoncées. Les misérables… ». « Cazeneuve et Valls horrifiés ? Pas par le parallèle de Bourdin entre Daesh et le FN. Mais par le fait qu’ on leur montre la réalité. Nul… ».

    Le journaliste de France 3, Hervé Ghesquière, prend la pose du moraliste et s’est lui aussi fendu d’une attaque  en règle, sous la forme d’une lettre ouverte à Marine Le Pen,  publiée notamment par Le Monde.  Enlevé avec son collègue Stéphane Taponier fin décembre 2009 en Afghanistan, dans un  secteur non sécurisé à la recherche de contacts avec les talibans, MM. Ghesquière et  Taponier  furent libérés contre rançon en 2011…et au cœur alors  d’une polémique.   Ils furent  en effet   très critiqués  pour n’avoir pas tenu compte des  avertissements répétés, et qui leur furent directement et nommément adressés  par l’armée française, la veille même de leur enlèvement. 

    Dans sa «lettre », Hervé  Ghesquière se livre à une mauvaise compilation de tous les poncifs et récents  axes d’attaque contre la présidente du FN :  « Ma réaction est d’abord celle d’un citoyen outré par tant de bassesse (…). En politique, vous estimez certainement que tous les coups sont permis. La provocation est une arme que vous utilisez sans cesse. L’héritage paternel sans doute. Votre tactique est de faire parler de vous, en bien ou en mal, à chaque instant. L’essentiel est de saturer l’espace médiatique (…). L’Etat islamique se sert en France du Front National qui prône la division, la suspicion envers les musulmans, les étrangers et classe les citoyens en catégorie. Et le Front National utilise la monstruosité de Daech pour attiser la peur. Finalement, l’un se nourrit de l’autre. L’utilisation de ces photos est une abomination, une atteinte à la dignité humaine et une insulte à toutes les victimes du terrorisme. Votre terreau Marine Le Pen est la misère du monde, votre moteur la haine des autres. Jusqu’à la nausée. »

    Cette mauvaise prose, sorte de synthèse pas très finaude  entre les fiches  anti FN descommunicants de Matignon, la pensée d’un  Enrico Macias ou d’un  BHL, est certes affligeante  mais est-elle étonnante ? Yves Debay,   grand  reporter de guerre, journaliste reconnu dans les milieux militaires,  dirigeant du  magazine Assault, ancien de chez  Raids,  tué à  58 ans sur le terrain à Alep (Syrie)  en 2013 , ne mâchait pas ses mots sur le personnage .

    Le site fdesouche le rappelle, «(Yves Debay critiqua) très sévèrement la conduite de Taponier et de Ghesquière durant leur séjour en Afghanistan, parlant d’ imbécile ambition des héros  et voyant les causes de l’enlèvement dans leur  mélange d’anti militarisme… additionnée d’une recherche malsaine du sensationnel (ayant) mené au drame de cette prise d’otage qui a causé mort d’homme. Il évoque également le coût payé pour la libération des deux journalistes (montant avancé de 20 millions d’euros) et les 17 chefs talibans libérés à cette occasion ».

    Quand on monte au cocotier il faut avoir la culotte propre  comme le souligne un sage proverbe antillais…  Ce qu’a oublié également Stéphane Richard, patron d’Orange. Dans un entretien aux Echos paru le  10 décembre, entre les deux tours des élections régionales, M. Richard déclarait la guerre à l’opposition nationale : «Il faudrait expliquer aux électeurs FN que, si ce parti accède au pouvoir, cela aura des conséquences immédiates et graves sur l’image de la France à l’étranger: cela rejaillira sur les investissements et sur les marques » disait-il,  avant de se prononcerpour  la création d’un fond d’un milliard d’euros pour mener notamment  «des campagnes anti-FN.»

    Le dernier «coup d’éclat» de Stéphane Richard, on s’en souvient,  datait d’il y a six mois  quand  il avait déclaré  au Caire, le  3 juin,  que si cela était possible il cesserait les  activités d’Orange enIsraël. Une déclaration alors  assimilée à une demande de boycott qui lui avait valu de se faire gronder très fort  par Nicolas Sarkozy   et Benjamin Netanyahou. Bien  sûr, M. Richard  n’avait pas tardé à revenir sur ses propos, acceptant même de se faire humilier publiquement  en se rendant à Tel-Aviv  où il présenta ses excuses au Premier  ministre.

    Un mois auparavant, le 21 mai, autre facette de notre PDG antifrontiste, Stéphane Richard, déjà poursuivi en 2013 pour «escroquerie en bande organisée » dans l’affaire Tapie, était de nouveau été mis en examen, pour le chef de «complicité de détournement de fonds publics par une personne privée», en l’espèce Bernard Tapie lui-même. Le patron d’Orange est cité dans cette carambouille judiciaire en tant qu’ex directeur de cabinet de Christine Lagarde, alors ministre de l’économie, actuellement directrice générale du FMI.

    Comme le monde est petit !  Ce même Bernard Tapie,  condamné le  3 décembre à rembourser plus de 404 millions d’euros dans l’affaire de la cession d’Adidas, voit certainement d’un bon œil  les initiatives antinationales de  son ami Stéphane Richard. L’ex député des Bouches-du-Rhône  etministre de la Ville de Mitterrand, ex soutien de Sarkozy,  vient d’annoncer dans un entretien   auJournal du dimanche qu’il a «décidé de revenir en politique»,   vu le «signal d’alarme» du résultat des régionales.

    Entre plaidoyer pro domo et étalage de lieux communs, l’actionnaire du quotidien  La Provence,  avec son sens habituel  de l’esbroufe, dit vouloir «mettre sur pied, d’ici à fin janvier, un premier projet pour la remise en activité de tous les 18 à 25 ans» et remettre ce «plan aux chefs de groupe de l’Assemblée nationale, du Sénat, et aux ministères concernés».   Il faut, dit-il, que les politiques «apportent des remèdes aux causes» des problèmes des électeurs FN, à commencer par le chômage, surtout «des jeunes, les plus nombreux à voter FN».

    Les  remèdes de M. Tapie pour l’emploi  et pour contrer le vote FN? Mediapart rappelle qu’il fut « redresseur d’entreprise plus prompt à licencier qu’à embaucher », « un  terrasseur  du Front National qui a affirmé sans rire que  Moi, vivant, le FN n’atteindra jamais les 20% , bref… Tapie c’est un Messie…. mais si… mais si ! »

    Un faux messie volant au secours d’un Système se vautrant  dans l’inversion des valeurs, de faux prophètes lançant l’anathème sur ceux qui luttent pour la noble et belle cause de la renaissance nationale,  rien de bien étonnant au final…

    http://gollnisch.com/2015/12/21/faux-prophetes-faux-messies-vrais-menteurs/

  • Les élites paniquent

    Leur impuissance est structurelle, et pas seulement le fruit d’une décrépitude politique. Et les yeux de nos concitoyens se décillent.
    À regarder les « journaux télévisés » de tous bords, on constate que l’auto-intoxication se poursuit inexorablement.
    L’explication du vote FN ? Le chômage. Du reste, les cartes du vote FN et de Pôle emploi se superposent.
    Immigration remplaciste, islam conquérant, insécurité, laxisme généralisé, défaillance de l’État, question de l’identité française ou même souveraineté perdue ? Circulez, cela n’a rien à voir – contre toute évidence.
    Sa consistance ? Fragile, ce n’est qu’une réaction de colère, un vote de protestation – sous-entendu : réglons le problème social et la baudruche se dégonflera (c’est bien connu : son programme est un tissu d’âneries dangereuses, un galimatias pour gogos ; et les autres sont des champions).

    Lire la suite

  • Éric Zemmour : « NKM se croit moderne, alors qu’elle est ringarde »

    « C’est un déluge de larmes, de larmes de crocodile », lance Éric Zemmour à propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-numéro deux des Républicains.

    « Raffarin, Juppé et les autres pleurent celle qu’ils font mine de regretter ». Éviction, purge, stalinien : autant de grands mots qui révèlent aux yeux du polémiste, une « grandiloquence ridicule qui va comme un gant à celle qui n’aime rien tant que paraître et surjouer ». Il rappelle qu’elle « n’est même pas exclue du parti, mais perd seulement la place éminente qu’elle occupait dans un parti dont elle contestait systématiquement les choix et options ».

    L’erreur de Nicolas Sarkozy n’est pas de l’avoir dégradée, mais de lui avoir tout donné sur un plateau d’argent. L’erreur de Sarkozy n’est pas de s’en débarrasser, mais d’avoir tant tardé à le faire. NKM est dans la lignée de Michèle Barzach à Rama Yade : adulée par les journalistes, mais ignorée par les électeurs.

    Éric Zemmour va plus loin en affirmant qu’« elle se croit moderne, alors qu’elle est ringarde » ou qu’« elle se voit un destin alors qu’elle peine tant à avoir une carrière ».

    http://fr.novopress.info/