Lu dans la Lettre de l'Expansion :
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1 milliard d'euros pour la Turquie
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La délinquance continue d’augmenter selon l’INSEE
Le nouvel outil statistique, présenté comme « plus fiable et impartial », montre que tous les indicateurs étudiés, hormis les homicides, sont à la hausse. Ce panorama, encore parcellaire, ne prend pas en compte les viols, les actes de vandalisme ou les délits économiques et financiers. Personne ne sera surpris de ces statistiques, tant la politique actuellement menée par Valls-Taubira est ahurissante, politique de permissivité qui vise à chercher systématiquement des excuses aux délinquants et surtout qui vise, sous le verbiage de réinsertion, à leur octroyer toutes les faveurs.
C’est ainsi qu’un braqueur a ouvert le feu contre un policier de 36 ans, le blessant très grièvement (celui-ci est toujours entre la vie et la mort), avant de se faire abattre. Mais qui donc était ce braqueur ? Dans la presse, il est présenté comme un évadé « en cavale ». La réalité est quelque peu différente : Pour être « en cavale », ce braqueur n’a jamais dû escalader d’enceintes, n’a jamais dû fausser compagnie à ses geôliers. S’il était en cavale, c’est après être sorti par la porte de la prison qui lui avait été grande ouverte. En effet, dans le but de réinsérer les détenus (véritable obsession de Valls-Taubira), ceux-ci obtiennent des permissions (alors que déjà tout détenu n’effectue jamais la totalité de sa peine). Or, au terme de sa permission, le braqueur n’avait jamais regagné sa prison. Voilà comment notre braqueur s’était, paraît-il, évadé… Ainsi donc, si évasion il y a, elle a eu des complicités au plus haut sommet de l’Etat. Cela est d’autant plus ahurissant qu’il avait été fiché pour radicalisation islamique, puisqu’une fiche « S » avait été établie le concernant, exactement comme pour Mohamed Merah, les frères Kouachi, etc. Mais qu’est-ce que l’Etat ne ferait-il pas pour réinsérer ? Aujourd’hui, une famille française vit l’angoisse de l’annonce de la mort à cause de la politique criminelle de l’actuel gouvernement. Quand donc une véritable politique sécuritaire, qui passe par le rétablissement de la peine de mort, et qui permettra de combattre la délinquance et la criminalité, sera-t-elle mise en place ? Quand donc les gouvernements auront à coeur de défendre le bien commun plutôt que de vouloir systématiquement réinsérer des déviants, fussent-ils les plus abominables criminels ?
PS : Hier, Imad Chafouk, caïd de Vitry-sur-Seine (94) et trafiquant de drogue s’est évadé lors d’un tournoi de boxe, organisé à Agen. Il était libérable en 2022 (et donc condamné à une peine allant bien au delà). Il s’était déjà évadé en 2009. Merci, peuvent dire tous ces gens, à Valls-Taubira pour cette politique de réinsertion. Les honnêtes citoyens, eux, comptent leurs victimes.
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JARGON SOCIALISTE et ARABE CORANIQUE : des LANGAGES FAITS POUR SOUMETTRE (l’Imprécateur)
Bienvenue à la Sainte Inquisition, à Fouquier-Tinville, à Béria et aux procureurs de Moscou et Budapest, la France retrouve les procès en sorcellerie, le bûcher et la lapidation, l’écartèlement et le pal, pour un mot, une phrase mal comprise ou sortie de son contexte.
Béria disait à ses victimes « Peu importe que tu sois innocent ou coupable, tout ce que je te demande, c’est d’avouer« . Nos modernes accusateurs vont plus loin : la victime n’a même plus à avouer, ni à expliquer quoi que ce soit, on lui intime tout de suite l’ordre de demander pardon et si elle s’y refuse, elle est condamnée à mort. Une mort suivant les cas professionnelle, sociale, politique et parfois sanglante. C’est de l’immondice à l’état pur, une image hideuse de ce qu’ils appellent les « valeurs » de la République. Valeurs qu’ils sont en général incapables de définir et qui, de plus, varient au gré des discours, justement parce qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent.
La dictature n’a pas besoin de savoir pour sévir, elle frappe sur un soupçon et peu importe qu’il soit justifié ou non. C’est là qu’est sa force, qui maximise la peur qu’elle inspire et le respect qu’elle recueille. C’est toujours après avoir frappé que les dictatures instruisent le procès, quand le condamné par avance a avoué et demandé pardon, ou mieux encore, se montre reconnaissant envers son bourreau.
Qui va être exécuté est forcément coupable, explique-t-on au peuple, il doit le savoir et s’en réjouir puisque la mort du coupable montre et prouve qu’Allah ou le système socialiste sont l’incarnation des valeurs et de la « Justice » avec un grand J. Ne cherchez pas ailleurs l’explication de ces foules qui rient et prennent des photos avec leur portable pendant une lapidation ou une crucifixion islamiste, ou du « buzz » et du déchainement d’ignominie politique et médiatique que provoque la mise en accusation d’un Zemmour ou d’une Morano.
Que Yann Moix, flambeau de l’inculture et de la vulgarité de l’émission de Ruquier, ignore le sens du mot « peuple » n’a rien de surprenant, je n’ai jamais rencontré un socialiste capable de me donner une définition correcte de « peuple », pas plus qu’ils ne connaissent le sens de « liberté » ou de « race ». Mais le plus étonnant est que Michel Onfray lui ait donné du mot « peuple » une définition qui sans être inexacte n’est que très partielle. (1)
À la décharge de ces incultes, il faut dire qu’ils sortent du système universitaire français où l’on ignore aussi qu’il y a deux sortes de culture : celle qui additionne les connaissances, ouvre les esprits, ne juge pas mais analyse, éventuellement critique et peut donner au multiculturalisme tout son sens et sa beauté ; et celle qui additionne les carences, celle des systèmes totalitaires qui ampute le vocabulaire, interdit la réflexion, stigmatise la pensée, pourrit l’intelligence. Car ils sont intelligents quand ils rentrent dans le système éducatif français, mais quand ils sortent des machines à formater que sont devenues l’éducation nationale et les grandes écoles, même l’ENA, ce ne sont plus que des perroquets de la pensée unique à l’expression bien cadrée. « On entre à l’ENA avec 30000 mots, on en sort avec 30 » (Philippe de Villiers, sur RMC / Bourdin).
Il a été constaté par les psychologues que les gens habitués à se battre pour survivre ou améliorer leur vie, comme Juifs, salariés du privé, policiers et militaires, professions libérales,… sont nettement plus réactifs et imaginatifs que les musulmans, les fonctionnaires, tous ceux qui peuvent écrire d’avance le tracé de leur vie et sont corsetés dans les routines trop nombreuses et sévères de la religion, de l’administration et du « politiquement correct » qu’il serait plus juste d’appeler le « politiquement étatique ». Le peuple les reconnaît à leur jargon, formaté lui aussi, celui des musulmans émaillé tous les trois mots d’incantations à Allah, celui des fonctionnaires ampoulé et balisé de mots et d’expressions qui le valident auprès de leurs supérieurs.
La langue sacrée est un élément important de l’asservissement et de la soumission à l’idéologie. Avec l’islam, c’est l’arabe. En France, on parle de l’arabe comme on parle du français, on imagine une langue avec un vocabulaire et une grammaire communs à tous, hormis quelques accents et variantes provinciales. Rien de tel avec l’arabe dont la diglossie (deux langues dont l’une a un statut sociopolitique inférieur) est importante entre l’arabe des dialectes locaux et celui dit « littéral » ou classique, ou encore coranique, langue de « l’élite ».
Tunisiens et Marocains ne parlent pas le même arabe, mais peuvent se comprendre en faisant un effort parce que la souche linguistique est la même. Par contre ils ne comprendront rien ou presque au dialecte arabe d’un syrien ou d’un yéménite, d’un turc ou d’un iranien. Pour faire simple, disons qu’ils ont le même problème que nous, en Europe, entre Français et Espagnols ou Roumains, qui parlons des langues ayant la même origine latine, ou les Anglais avec les Allemands qui ont un socle germanique commun. C’est pareil avec l’arabe.
L’Eglise avait compris le problème et imposé le latin comme langue véhiculaire, afin que tous les « clercs », administrateurs, prêtres, lettrés, puissent se comprendre en ayant une langue commune. Mahomet n’a pas prêché et dicté le Coran en arabe, mais en hedjazi, le dialecte de sa tribu, les Quraich’ de l’Ouest de la péninsule arabique. Il parlait aussi un peu l’hébreu, langue de sa première épouse et de sa belle famille juive à Médine, quelques mots du « chami » (Syrie, Liban, Jordanie, Palestine) de l’époque appris dans les missions commerciales de son oncle, de sa femme ensuite, qu’il a accompagnées vers le Nord de l’Arabie, et du latin des moines chrétiens qu’il a fréquentés dans sa jeunesse.
À sa mort cela a posé un problème. Omar a réuni tous les éléments écrits en hedjazi sur divers supports faute de papier (déjà inventé en Chine et en Europe mais pas encore parvenu en Arabie) et les a détruits, et recueilli autant que faire se pouvait tous les témoignages oraux de « la révélation » pour la réécrire dans une langue commune. Puis les premières autorités musulmanes se sont mises d’accord pour que cette langue soit l’arabbyia. Ce n’était à l’époque qu’une sorte de pidjin ou bichelamar (2), la langue véhiculaire des commerçants, des fonctionnaires et des soldats qui avaient besoin d’un vocabulaire basique commun pour se comprendre. De-là est né en quelques décennies l’arabe dit littéral, qui a peu évolué ensuite car devenu la langue du Coran, donc la parole d’Allah, il a fini par se figer. Il diffère mais reste proche de l’arabe « classique » parlé par les élites musulmanes, les médias, etc. maintenant enseigné dans presque la totalité des écoles du monde arabe.
L’arabe du Coran est comme l’hébreu de la Torah, une langue un peu obscure dont la poésie sombre a des vertus hypnotiques, amplifiées par son apprentissage fait en secouant la cervelle et en frappant son front par terre, ce qui à la longue n’arrange pas les choses.
Les socialistes parlent le français, mais ont leur spécificité linguistique qui leur permet, comme les francs-maçons, de se reconnaître instantanément entre frères ou camarades (mot aujourd’hui abandonné parce que trop connoté communiste). La grande masse du peuple français – un autre mot qu’il faut effacer lui aussi, connoté fasciste par la gauche depuis que le peuple est passé à droite, d’où l’interrogation socialiste de Yann Moix « le peuple ? C’est quoi ça ? » – ne comprend pas les discours des socialistes. Pas plus qu’elle ne comprend l’islam. Ignorant le sens que les socialistes ou les musulmans donnent aux mots, aux phrases qu’ils utilisent, aux valeurs qu’ils disent colporter, le peuple français est devenu imperméable à l’effet anesthésiant des langues utilisées qui, contrairement à ce qu’affirment leurs croyants n’ont rien d’universel, mais sont des outils d’asservissement et de soumission.
Il y a bien d’autres signes que la langue à connaître quand on veut reconnaître les fidèles des idéologies totalitaires : les vêtements, la barbe, les lunettes, les gestes… Autant d’éléments qui peuvent s’additionner et font qu’aux yeux avertis ces religieux musulmans et socialistes portent un uniforme qui atteste de leurs croyances : djellaba + barbe = salafiste ; lunettes métalliques rondes + pull flasque et éventuellement écharpe rouge = trotskiste ; etc. Mais ceci est un autre sujet.
1 : le peuple
2 : Le « pidjin », ou « pisin » chez les Papous, est une langue véhiculaire dans tout le Sud-est asiatique et l’Ouest-Océanie, à base d’anglais plus des ajouts de langues locales, malais, chinois, allemand, hollandais, papou, etc.
Le « bichlamar », « bislama » chez les Vanuatais est une langue véhiculaire du même type, à base d’anglais, mais avec des ajouts en français, langues du Vanuatu et du Sud des îles Salomon
L’Imprécateur
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Les pseudo-réfugiés : une arme au service des fossoyeurs de l’Europe !
Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Cette maxime, essentielle pour comprendre la géopolitique, s’applique une fois encore à la crise migratoire que subit l’Europe. En effet, un certain nombre de pays (et de forces politiques non étatiques) dits alliés ou "amis" de la France ne se privent pas pour utiliser l’invasion des migrants à leurs fins. Lesquelles ? Affaiblir l’Europe de l’intérieur ; y acquérir une influence toujours accrue par le jeu d’intérêts divers mais aussi préparer l’avenir. Celui-ci est incertain, l’Europe n’ayant jamais été si faible et si perdue qu’aujourd’hui… Des visées économico-stratégiques aux délires idéologico-mondialistes ou religieux, de nombreux acteurs lorgnent sur l’Europe et se réjouissent des difficultés qu’elle connaît. En voici deux exemples.
Préparer l’avenir, considérer la longue durée… C’est ce que font les richissimes Etats du Golfe. Bien plus apparentés que nous aux « migrants », ils ne sont curieusement pas une destination prisée par ceux-ci… Et pour cause ! En Arabie Saoudite ou au Qatar, la solidarité est un mot qui n’a pas le même sens qu’ici. On sait y être pragmatique. Premièrement, « les pays du Golfe ne sont pas signataires de la Convention des refugiés de 1951 et n’ont aucun engagement dans ce sens » lit-on ici. Deuxièmement, ils craignent d’être submergés par des hordes de réfugiés qui pourraient devenir des facteurs de déstabilisation intérieure. Dernièrement, ils savent bien que l’Europe va s’affaiblir encore plus et s’islamiser de concert. Donc, les « réfugiés », ils nous les laissent de bon cœur mais sont prêts à débourser ce qu'il faudra pour des centaines de nouvelles mosquées ! Ou même à payer leurs études comme le prévoit un protocole signé discrètement entre La Sorbonne et l'émir du Qatar. La première n'a pas pu résister à l'appel du pognon: 1,8 millions d'euros sur 3 ans pour une centaine d'étudiants qui seront choyés comme jamais! Ces Etats du Golfe sont pragmatiques (et militants) : ils voient une Europe qui s’enfonce dans une crise ethnique qui sera de moins en moins contrôlable. Ils se doutent bien que les musulmans seront amenés à jouer un rôle de plus en plus important sur notre sol. Le « pouvoir des ventres » joue en leur faveur, leur force communautaire également, le système droit-de-l'-hommiste idem. Que leur manque-t-il ? Des élites prêtes à remplacer celles qui existent pour le moment. C’est là qu’on comprend pourquoi le Qatar tient tant à faire étudier des « migrants » chez nous… Les musulmans n’ont que peu d’élites en Europe et seul Attali peut oser prétendre que « 98 % (des musulmans) s’intègrent, sont médecins, avocats, journalistes ». Pour l’instant. Le jour où ils seront majoritaires dans nos pays, il ne leur manquera plus que des élites… Élites qui seront toutes dévouées à ceux qui leur auront mis le pied à l’étrier. Étant donné l’énorme influence de l’Arabie Saoudite et du Qatar sur la politique française actuelle (De Villiers le rappelait encore récemment sur BFMTV), il y a de quoi sérieusement se méfier.
Ce n’est un secret pour personne : toutes les forces du système cosmopolito-mondialisé soutiennent le déferlement des pseudo-migrants sur notre continent. Nous avons multiplié les exemples dans le Regard sur l’actu #18 qui revient amplement sur la question (partie 1 et partie 2). Ils en rêvent : nous détruire en tant que peuple et en tant que puissance. Ces gens-là haïssent tout ce que l’Europe représente, ses traditions, son histoire, sa grandeur passée. Ils ne supportent pas de la voir toujours debout. Ils constatent bien que de plus en plus d’Européens redeviennent conscients et entrent dans diverses formes de résistance. Ils auront pourtant tout essayé : de la culpabilisation collective à l’invasion par le tiers-monde… L’oligarchie mondialisto-financière, celle qui décide à Washington ou à Bruxelles, ira jusqu’au bout. L’un de ses principaux acteurs, le militant juif milliardaire Georges Soros, habitué des sales coups tout autour du globe, ne s’en cache pas. Dans une récente lettre ouverte, ne déclare-t-il pas que “[…] l’UE doit accepter au moins un million de demandeurs d’asile par an… L’UE devrait donner 15 000 euros par demandeur d’asile pendant les deux premières années afin de leur assurer un logement, des soins, une éducation”. Je sais, Soros a des problèmes avec les chiffres… Mais Attali, c’est pareil. Voyez plus haut son histoire des 98%... Et pour mieux nous endormir, ces tarés pour qui notre destruction est une guerre sacrée utilisent toutes les ficelles possibles et imaginables. La tromperie dont ils abusent les fait avoir des discours délirants dans le style Attali : « Ces gens-là (les « réfugiés ») vont faire de l’Europe, la première puissance du monde. ». Sachant que cette clique ne jure bien souvent que par Israël, allons voir un peu ce qu’il s’y passe. De réfugiés, on n'en veut pas sur le territoire de l'Eretz! Netanyahu le dit d'ailleurs bien fort: «Nous ne laisserons pas Israël être submergé par une vague de migrants illégaux et d’activistes terroristes». On va donc laisser les Européens se débrouiller avec et sombrer avec... Bingo, IsraAID, organisation financée par le B’naï Brith fait tout son possible pour aider les "réfugiés" à atteindre l'Europe. Forte de son expérience, l’organisation israélienne est présente en divers points de notre continent (îles grecques, frontière Croatie-Hongrie) afin d’accompagner les clandestins tout au long de leur « voyage » (eh oui ! ils sont en voyage… du tourisme économique!). En lien direct avec les groupes de pression juifs aux Etats-Unis et avec le gouvernement israélien, on aurait bien du mal à ne pas voir quel jeu trouble joue IsraAID et par effet ricochet, tous ceux qui la supportent et la financent.
La crise migratoire que nous connaissons n’est malheureusement pas le seul vecteur des attaques subies par le vieux continent. Pas d’amis, l’Europe n’a pas d’amis et ne pourra compter que sur elle-même. Elle a dominé le monde avant 1914. C’est maintenant le reste du monde qui veut la dominer et qui utilisera pour cela tous les moyens possibles.
Rüdiger/C.N.C.
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Guerre en Syrie : vers un bouleversement géostratégique majeur
Lundi dernier avait lieu l’Assemblée générale des Nations unies. De très nombreux chefs d’Etat ont pris la parole devant l’assemblée. Malgré l’inefficacité récurrente du « machin » (dixit Charles De Gaulle), l’Assemblée générale reste un moment important de la diplomatie internationale. Barack Obama y a tenu un discours ambigu, annonçant être prêt à travailler avec des pays comme l’Iran et la Russie pour combattre l’Etat islamique, une position de bon sens.
♦ Parallèlement, il a néanmoins continué à dénoncer le régime de Bachar al-Assad, dans le but manifeste de ménager l’ « allié inconditionnel » des Etats-Unis, l’Etat d’Israël.
Outre qu’il était particulièrement attendu, le discours de Vladimir Poutine fut à proprement parler historique : cela faisait en effet plus de dix ans qu’un président russe ne s’était pas exprimé à la tribune de l’ONU. Après avoir, lui aussi, donné son accord à une coalition internationale contre l’Etat islamique, le président Poutine a fortement critiqué la stratégie des Américains et de leurs vassaux en Syrie, affirmant : « Des opposants du régime syrien sont aidés par des régimes occidentaux ; on leur donne des armes, on les forme au combat et ensuite ils passent aux côtés de l’Etat islamique ». Les deux chefs d’Etat se sont entretenus en tête-à-tête, le premier depuis deux ans. Quant à François Hollande, il n’a fait que répéter le discours convenu de la diplomatie française, ou plutôt de ce qui en reste : « Bachar doit partir ». Un président sans doute « sous influence », comme peut l’être son premier ministre Manuel Valls, si l’on en croit l’ancien ministre Roland Dumas. La position du président français est d’autant plus décevante que son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, semblait enfin être revenu à la raison, déclarant le 22 septembre à propos de la Syrie : « Pour éviter un effondrement comme en Irak, il faudra conserver l’armée et d’autres piliers de l’Etat ».
La position jusqu’au-boutiste de Hollande a été dénoncée par le président Poutine pour lequel ce serait « une énorme erreur » de ne pas collaborer avec le gouvernement syrien et ses forces armées « qui tiennent courageusement tête au terrorisme ». Et le président russe d’enfoncer le clou : « Nous devrions reconnaître que seules les forces armées du président Assad et les milices (kurdes) combattent réellement l’Etat islamique et d’autres groupes terroristes en Syrie ». Les frappes aériennes décidées en fin de semaine dernière par la France en Syrie, sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU, ont par ailleurs déclenché l’ire de la diplomatie russe. « La France tue le droit international », a ainsi déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe Maria Zakharova. Il convient de remarquer que les frappes aériennes américaines, plus de 7.000 missions de bombardement en un an, n’ont nullement empêché l’Etat islamique de progresser sur le terrain, bien au contraire. La chute de Palmyre est à cet égard un cas d’école : alors que les colonnes de Daech ont fait route pendant plusieurs jours vers l’antique cité, en plein désert, et donc totalement à découvert,curieusement aucun raid aérien américain n’est venu gêner les combattants islamistes dans leur progression…
La Chine vient d’autre part de dépêcher son porte-avions nucléaire Liaoning au large de la Syrie, dans la région de Tartous où stationne déjà la flotte russe. Les hélicoptères et les chasseurs chinois seront déployés en novembre après qu’ils auront transité par l’Iran. S’ajouteront plus de 1.000 fusiliers‑marins. Cette opération militaire pourrait se faire sous le couvert de l’Organisation de coopération de Shanghai (*). La Syrie de Bachar al-Assad est désormais soutenue par deux puissances nucléaires des BRICS, un échec cuisant pour la diplomatie états-unienne. La Chine s’apprête parallèlement à fournir 8.000 hommes à une force de réaction des Nations unies, a annoncé le président chinois Xi Jinping. Pékin va également débloquer 100 millions de dollars pour aider l’Union africaine à mettre en place sa propre force de réaction susceptible d’agir sur le continent, ajoute le président chinois. L’Empire du Milieu entre ainsi formellement dans l’alliance associant l’Iran et la Russie dans la région, au grand dam d’Israël, l’Iran étant l’allié du Hezbollah, ennemi mortel de l’Etat hébreu. L’Iran et la Russie ont par ailleurs déjà établi une cellule de coordination en Irak.
Kiosque courtois – Radio courtoisie
(Semaine du 28 septembre au 4 octobre 2015)Note :
(*) Voir :
OCS et OCI : les discrètes coopérations aux frontières de l’Europe, 7/07/2004
Terrorisme : la Russie fait le « job », 20/02/2006
Les perspectives de l’Organisation de Coopération de Shanghai en Afghanistan, 7/09/2008http://www.polemia.com/guerre-en-syrie-vers-un-bouleversement-geostrategique-majeur/
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Taubira démission !
C’est une énorme bavure judiciaire qu’un policier paye aujourd’hui de sa vie et qui devrait valoir la démission du pire ministre de la Justice que la France ait jamais eu à subir. Taubira a trouvé comment lutter contre la contamination radicale en prison, elle met les islamistes les plus dangereux en permission…
Le policier grièvement blessé d’une balle dans la tête lundi lors d’un braquage à Saint-Ouen et qui se trouve dans un état désespéré, a été abattu par un dangereux délinquant islamiste qui avait bénéficié d’une permission. Les deux braqueurs ont été interpellés.
L’un d’eux touché lors de la fusillade, est mort à l’hôpital. Il s’agirait de celui qui a tiré sur le policier. Agé de 24 ans, multirécidiviste, il était incarcéré depuis 2013 pour vols aggravés. Il faisait l’objet de deux fiches S (sûreté de l’Etat) de la part de la DGSI pour sa radicalisation fanatique en prison. Son complice âgé également de 24 ans, a été arrêté. Ultra-connu des services de police notamment pour des vols à main armée, il a été impliqué dans 24 affaires de droit commun.« Le garde des Sceaux Christiane Taubira a le devoir de s’expliquer au sujet de cette permission » ont déclaré plusieurs syndicats de police qui réclament des comptes. « L’angélisme pénal que nous dénonçons depuis des années n’est plus adapté face à l’islamo-délinquance », a condamné Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-officiers. « Ce qui est aberrant, c’est qu’un individu avec ce profil ait pu bénéficier d’un aménagement de peine et d’une permission sans garantie. »
Rappelons qu’il n’est pas le seul. Il y a quelques jours nous vous parlions de l’islamiste de la prison de Meaux signalisé comme radicalisé qui lui aussi a profité de sa permission pour se faire la belle après avoir annoncé à ses co-détenus que l’on entendrait bientôt parler de lui. Ils sont combien dans ce cas ?
Le ministère de la Justice, lui, se contente de répéter qu’aucun élément ne permet d’établir un lien entre le braquage tragique de Saint-Ouen et le prosélytisme dont le tueur avait fait preuve en détention… Ils en sont encore là.Caroline Parmentier
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De Gaulle, « race blanche » et « race brune »
Arretons-nous un instant sur la citation du Général de Gaulle mise sous les projecteurs médiatiques par Nadine Morano. Médias et politiques, ne pouvant attaquer la statue du Commandeur, ont essayé de minimiser ses propos. Sauf que cela ne résiste pas à l’analyse historique. Par Flavien Blanchon.
Il est fatal qu’une mauvaise cause soit défendue avec mauvaise foi. Le niveau de malhonnêteté atteint par les immigrationnistes, ces derniers jours, pour neutraliser les citations du général de Gaulle sur la « race blanche », n’en est pas moins, même pour eux, exceptionnel.
Au commencement, il y avait les fameux propos de De Gaulle à Alain Peyrefitte (« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne »), notés par celui-ci au sortir même de la conversation et finalement publiés dans C’était de Gaulle, au terme de la période de réserve qu’il s’était fixée. Journalistes, politiciens et même, à la honte de la corporation, tel historien universitaire ont tranché qu’il s’agissait de déclarations privées et donc sans valeur.Le fameux “Je vous ai compris !” du Général de Gaulle donne moins à comprendre sur sa pensée que ses conversations privées
Comme si les historiens n’utilisaient pas constamment des conversations rapportées après coup dans des mémoires et qui, du moment que la source est digne de foi, sont bien plus éclairantes que les proclamations publiques. En l’occurrence, ces libres propos sur le « peuple européen de race blanche » opposés aux « musulmans avec leurs turbans et leurs djellabas » expriment la pensée du général de Gaulle sur la France et l’Algérie beaucoup mieux que son « Je vous ai compris » au balcon.
Le site FDesouche a ensuite produit un extrait des Mémoires d’espoir, c’est-à-dire d’un ouvrage rédigé et publié par De Gaulle lui-même, sur ce qui réunit les nations européennes, « toutes de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre ». La réponse précédente ne marchait plus.
Laurent de Boissieu, journaliste à La Croix, en a donc inventé une autre pour venir à bout de cette citation qui, d’après lui, serait « unique » dans les « discours et écrits de Charles de Gaulle ». « L’emploi par Charles de Gaulle de l’expression “race blanche” », nous explique-t-il avec assurance, « renvoie en réalité à une description géographique : le continent blanc (l’Europe), le continent jaune (l’Asie), le continent noir ».
L’expression n’aurait donc rien de « racialiste » – L. de Boissieu est connu pour dénoncer inlassablement sur les réseaux sociaux ce qu’il appelle le « racialisme » et qu’il se garde bien de définir. À supposer même que cette interprétation fût valide, ce serait reculer pour mieux sauter : car enfin, si l’Europe est appelée le continent blanc, c’est bien pour une raison. Dans le cas présent, de toute façon, il est évident à quiconque sait lire que de Gaulle désigne autre chose que la simple géographie, sans quoi son propos serait une misérable lapalissade. « Les nations européennes ont en commun d’être en Europe », voilà une pensée profonde.
En invoquant, selon une progression logique, la « race blanche » avant l’« origine chrétienne » et la « manière de vivre », de Gaulle vise un socle commun, une réalité primordiale. On pense à l’aphorisme de Renan : « les religions valent ce que valent les races qui les professent ».Mais voici encore un troisième texte de De Gaulle. Il est tiré de sa conférence de presse du 14 novembre 1949, publiée dans le très officiel recueil des Discours et messages dû à François Goguel, professeur à Sciences Po, membre du Conseil constitutionnel. Il est précisé que ce recueil ne contient que les discours « dont le texte exact a pu être conservé ».
Interrogé sur la guerre d’Indochine, de Gaulle mentionne des informations selon lesquelles Nehru, Premier ministre de l’Inde, serait opposé à la présence française. De Gaulle se refuse à le croire, puisque, si la France quittait l’Indochine, sa place serait prise par la Chine communiste. Or il juge invraisemblable que Nehru puisse préférer la Chine à la France, en particulier pour des raisons raciales : « lui qui est de race brune, je ne vois pas pourquoi il ne préférerait pas, pour ses amis, des amis de race blanche à des tyrans de race jaune » (Discours et messages **. Dans l’attente, février 1946 — avril 1958 Paris, Plon, 1970, p. 331).Pour De Gaulle, comment le leader de l’Inde, Jawaharlal Nehru,de race brune, aurait-il pu préférer les Chinois, de race jaune, aux Français, de race blanche, pour assurer la direction de l’lIndochine ?
Comment soutenir sérieusement que « race blanche » ou « race brune », dans ce texte, ne soient que des expressions géographiques ? Et croire qu’il existe différentes races et que l’antagonisme ou la solidarité de race constitue un facteur, parmi d’autres, des relations internationales, n’est-ce pas une définition classique du racialisme ? La sophistique des journalistes du système, sans doute, est fertile en ressources.
M. de Boissieu et ses confrères trouveront encore autre chose.Ne serait-il pas pourtant, non seulement plus honnête – ce n’est pas le souci de ces gens-là –, mais plus simple de reconnaître que de Gaulle, comme tout le monde à son époque, tenait sur les races des propos qui semblaient alors aller de soi et qui, aujourd’hui, entraînent au minimum la mise à mort politique, l’excommunication médiatique et une forte amende, quand ce n’est pas un an de prison – et bientôt, car nous n’en sommes qu’au début, les camps de rééducation ?
Réjouissez-vous, si vous voulez, de ces progrès toujours plus merveilleux de l’esprit Charlie. Ou même, au point où vous en êtes, faites comme le Ministère de la Vérité dans 1984, réécrivez de Gaulle et les autres pour éliminer tout ce qui contredit la nouvelle orthodoxie. Mais cessez d’insulter les intelligences en soutenant que l’histoire n’est pas ce qu’elle est et que les textes ne disent pas ce qu’ils disent.Flavien Blanchon
http://fr.novopress.info/193250/gaulle-race-blanche-race-brune/#more-193250
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Sédation contre soins palliatifs
Le début du débat parlementaire sur la proposition de loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie (2e lecture) est en ligne ici. Quelques députés ont courageusement bataillé contre la sédation criminelle et pour les soins palliatifs. Parmi lesquels Marion Maréchal le Pen :
"[...] Si l’on privilégie le respect de la vie sur la liberté individuelle, il ne faut pas toucher à la loi de 2005 ; dans le cas contraire, comme l’indiquait à l’instant M. Falorni, il faut aller plus loin – ou plus bas, selon le point de vue que l’on adopte –, jusqu’au bout de la logique selon laquelle on pourrait autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie car c’est pour moi la même chose.
Au fond, quelle est l’intention de ce texte, une fois que l’on a décrit un cadre politique extrêmement complexe ?Une législation ou une avancée vers l’euthanasie que, visiblement, le Parlement ne veut pas, si j’en juge par le débat à l’Assemblée nationale et au Sénat en première lecture.
Je n’avais pas voté contre cette proposition de loi en première lecture parce que je considérais que les intentions de MM. les rapporteurs étaient faussées ou cachées. Au contraire, ils ont essayé de trouver la manière la plus équilibrée possible de répondre à l’invitation du Président de la République et à la mission qu’il leur avait confiée.
J’ai entendu qu’il fallait soulager la douleur et délivrer les patients d’un traitement que, pour une raison ou une autre, ils ne supportent plus. J’ai entendu que la pratique de la sédation servirait à empêcher la souffrance des patients, en cas de douleurs réfractaires. Mais tout cela figure déjà dans la loi.
Que modifie cette proposition par rapport à la loi de 2005 ? Trois éléments se trouvent modifiés, qui avaient justifié ma position lors du vote en première lecture.
La première modification concerne le caractère irréversible de la sédation. La sédation, bien que n’étant pas en elle-même une pratique à caractère euthanasique, porte la possibilité grave d’une dérive de cette nature. À ce titre, même si la loi peut distinguer la sédation d’une pratique euthanasique, il sera extrêmement difficile d’opérer cette distinction en pratique.En raison de cette dérive possible, le Parlement ne peut pas prendre le risque d’adopter une telle disposition dans la loi.
La deuxième modification a trait aux directives anticipées. La loi de 2005 prévoyait que le médecin les prend en compte ; la proposition de 2015 l’obligera à les suivre.Cette évolution montre, mes chers collègues, le désir de faire primer la volonté des patients sur la compétence et l’art des médecins.Je n’aime pas cette défiance à l’égard du corps médical. Quelle que soit l’appréciation qu’un patient peut porter sur sa propre situation, les médecins restent et doivent rester les plus qualifiés pour connaître celle-ci.
La troisième modification a trait à la nutrition et l’hydratation artificielle. S’il s’agit de soins, elles ne peuvent être arrêtées ; s’il s’agit de traitements, elles peuvent l’être.Ces dispositions, comme vous l’avez rappelé, monsieur Leonetti, figuraient déjà dans la loi de 2005 – je vous avais d’ailleurs interpellé en soulignant ce point problématique de la loi. En effet, lorsque le corps médical ne peut plus prodiguer à un patient la satisfaction de ses besoins vitaux, c’est-à-dire l’hydratation et la nutrition, où se trouve le principe du respect de la vie et de la satisfaction des besoins fondamentaux ?
Dans la mesure où ces différents points ne seront pas modifiés par le débat parlementaire, si j’en crois du moins la volonté du Gouvernement et de MM. les rapporteurs, il est probable que mon vote sera le même qu’à l’issue de la première lecture."
"Ayant eu l’occasion de fréquenter le monde hospitalier au cours des derniers mois, j’ai pu constater que la médecine française est dans un triste état : elle souffre d’un déficit de chirurgiens, de médecins et même d’infirmières. Dans les campagnes comme dans les villes, on ne parvient plus remplacer les praticiens qui partent ; et ce n’est certes pas la suppression des éthiques médicales millénaires qui arrangera les choses.
Vous l’avez compris, je suis un adversaire acharné du présent texte, sans être toutefois de ceux qui plaident pour le maintien des dispositions actuelles : il aurait fallu, justement, supprimer celles qui remettent en cause le respect de la vie jusqu’à son terme naturel.
Avec l’article 1er, et c’est là toute sa prétention, vous entendez assumer jusqu’au bout le maintien des patients dans une situation de « dignité », haute et belle notion qu’il est intéressant de vous voir invoquer. En latin, la dignitas est l’estime, le mérite, la considération, le prestige. La vie en tant que telle recouvre donc bel et bien cette notion, et ce sans aucune béquille étatique. La vie s’intègre à un ordre naturel – même si je sais que cette expression vous choque –, lequel décide de son commencement et de sa fin ; d’où l’opposition essentielle à l’acharnement indu, mais aussi le devoir de rappeler qu’aucun homme n’a le droit de briser cet ordre : c’est ce qui fonde le refus du suicide dans toutes les sociétés.
Imposer à des étudiants et à des praticiens de se faire acteurs de la rupture de cet ordre revient à altérer en profondeur cette notion fondamentale, et cela contribuera à empirer encore la situation de la médecine dans notre pays."
"Il y a quelque chose d’un peu irréaliste dans ce débat. On est en train d’essayer de remettre les soins palliatifs à la place où ils doivent être, c’est-à-dire avant la séquence de fin de vie, comme cela a été rappelé. Pour autant, toutes les questions que nous posons pour nous assurer que tout est bien déployé pour la mise en œuvre des soins palliatifs sont contournées. Un collègue vient de demander si les choses étaient suffisantes dans les établissements pour personnes âgées. On sait bien qu’elles sont insuffisantes, mais on lui a répondu qu’une convention était prévue. À un autre collègue, il a été répondu que le déploiement des soins palliatifs était prévu dans les textes, alors qu’on sait très bien que les moyens financiers manquent. C’est extrêmement gênant !
Tout le monde reconnaît que les soins palliatifs sont importants, au cœur même du débat. On nous dit que leur développement est prévu dans les textes, qu’il y a des conventions,mais on sait très bien que, dans les faits, les services ne disposent pas des moyens, des personnels ni des dispositifs opérationnels qu’on serait en droit d’attendre. À chaque question sur les soins palliatifs, on nous apporte des réponses normatives, on nous dit que c’est dans les textes. On ne nous apporte aucune garantie, aucune assurance, aucun élément qui nous permette d’être sereins quant au fait que les soins palliatifs seront dispensés équitablement sur l’ensemble du territoire français.
Les intentions, les textes, les normes, les conventions ne suffisent pas. On ne peut aborder sereinement ces questions si l’on n’a pas des garanties sur ce que l’État, via les ARS, propose réellement en matière de fin de vie. On sait très bien que les soins palliatifs, aujourd’hui, ne sont pas à la hauteur des attentes des Français."
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Le « Véritable mur des cons », non exhaustif…
Rappelez-vous le « Mur des cons » du syndicat de la magistrature. (Voir vidéo ci-dessous). Les magistrats tenus à l’impartialité en principe, affichaient leurs têtes de turc afin d’être sereins au moment de rendre leur verdict et de régler leurs comptes en fonctions de leurs idées rouges; malgré les plaintes déposées, ils n’ont jamais été sanctionnés pour cela.
Voici plutôt « le Véritable mur des cons » qui pourrait servir de pense-bête aux distraits. Mais la liste est loin d’être exhaustive :
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« Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit »
Aleteia relate le témoignage d'une femme de 41 ans, qui a participé activement au lancement des Veillées pour la vie dans sa paroisse et est membre de SOS IVG.
"Mariée très jeune alors qu’elle n’a que 21 ans, la jeune femme met au monde un premier enfant, et tombe rapidement à nouveau enceinte. « J’ai vécu un creux », explique-t-elle. Avec son mari, elle est sur le point de déménager, leurs études à tous les deux n’étaient pas terminées, etc. La toute jeune maman se demande comment elle va pouvoir s’occuper d’un enfant de plus ! Elle se souvient qu’elle refusait, malgré elle, ce nouveau bébé imprévu. « Quand on ne veut pas un bébé, le corps ne grossit pas. J’étais en plein déni de grossesse », confie-t-elle. Confrontée à cette période angoissante, elle comprend les jeunes femmes qui choisissent l’IVG. « L’avortement, on baigne dedans ! C’est devenu complètement normalisé. »
Aucun recul sur l’avortement
Elle souligne : « À cette époque, c’est-à-dire il y a moins de 20 ans, on ne parlait pas des conséquences que pouvaient avoir un avortement sur les mères ». Pourtant, elle n’envisage pas elle-même d’avorter et lorsque son enfant naît, une jolie petite fille en pleine forme, elle oublie toutes ses angoisses : « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit ».
Accompagnement de mamans en détresse
Grâce à l’association SOS IVG, elle a été mise en contact avec une future maman qui avait été convaincue par son entourage d’avorter, mais qui ne parvenait pas à se faire à cette idée. Elle se souvient : « Nous avons parlé, j’ai partagé mon expérience. Au fur et à mesure de la conversation, j’ai découvert qu’elle avait en fait très envie d’avoir ce bébé ! J’ai participé à mon petit niveau à cette naissance… Et peut-être, espérons-le, à d’autres, grâce aux prières que nous organisons, avec les Veillées pour la Vie. Il y a des choses cachées, que nous ne pouvons pas connaître ».
Les Veillées pour la vie
Ces « Veillées pour la vie » sont des réunions de prières organisées « pour toutes vie humaine naissante ». Elles rassemblent des chrétiens autour de la prière pour la vie de Jean-Paul II, extraite de l’Encyclique « Evangelium Vitae » de Jean-Paul II (1995)."
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