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lobby - Page 1771

  • Euthanasie : François, ne fais pas comme la Hollande

    L'ADMD a lancé sa campagne pour l'euthanasie en appellant François Hollande à faire comme aux Pays-Bas, où l'euthanasie est légalisée. Mais ce pays n'est pas une exception et connait des dérives tout comme la Belgique : plus de 300 euthanasies sont réalisés chaque année. Une note de l'Institut Renaissance indique :

    • "Une interpellation du Comité des Droits de l’homme de l’ONU

    En juillet 2009, le Comité des Droits de l’homme de l’ONU s’est inquiété du nombre élevé de cas d’euthanasies et de suicides assistés. Il a demandé aux Pays Bas de réviser la législation pour se mettre en conformité avec les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. Deux sujets ont été abordés en particulier :

    - Le nombre important d’euthanasies et de suicides assistés, et sa progression chaque année ;

    - Certaines modalités posent question : le fait d’autoriser un médecin à mettre fin à la vie d’un patient sans recourir à l’avis d’un juge, et le fait que le deuxième avis médical requis puisse être obtenu au travers d’une ligne téléphonique d’urgence.

    • Des euthanasies clandestines persistantes

    Courant 2008, des députés français se sont rendus aux Pays-Bas dans le cadre de l’évaluation de la loi fin de vie de 2004. Le Rapport d’information de novembre 2008 relève que le taux de signalement des cas d’euthanasie est en constante augmentation depuis 2002. Cela n’empêche pas un fort tauxd’euthanasies clandestines, estimé par le Ministère de la Santé néerlandais à 20% qui pose donc la question de la transparence de cette législation.

    En 2012 le  journal néerlandais De Volkskrant révèle que près de300 euthanasies avaient été réalisées sans demande explicite de la part du patient ou de ses proches au cours de l’année.

    • Un manque de respect et de contrôle des procédures

    Cette loi présente plusieurs caractéristiques qui interrogent :

    - Les critères d’évaluation du degré de la souffrance du patient sont flous. Le contrôle qui se fait à posteriori vérifie plus le respect de la procédure que la réalité des motifs médicaux justifiant cette euthanasie ;

    - l’appréciation du médecin est subjective et la méconnaissance de la loi n’est pas sanctionnée ;

    • Sédations inappropriées

    Selon une étude du Centre Intégral du Cancer néerlandais (IKNL), les soins apportés aux patients en phase terminale ne sont pas appropriés. Chaque année, 1700 cas de sédations en fin de vie relèveraient d’une pratique inadéquate pouvant cacher des euthanasies.

    • Exil de personnes âgées

    L’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne voisine. S’y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. Elles n’ont plus confiance dans les praticiens hollandais. Les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population.

    • Des euthanasies sur des personnes ne remplissant pas les conditions

    Le rapport 2009 des commissions régionales de contrôle néerlandaises fait état de 12 cas d’euthanasie pratiquée pour des maladies neurologiques, dont des personnes démarrant la maladie d’Alzheimer.

    • Les soins palliatifs ne sont pas suffisamment utilisés.

    Les pouvoirs publics n’ont pas prêté l’attention nécessaire aux soins palliatifs et à l’accompagnement des mourants.

    L’ADMD semble donc avoir choisi un bien mauvais exemple pour promouvoir sa demande de légalisation de l’euthanasie. Cette loi, loin de ne faire qu’encadrer des euthanasies déjà existantes, les a démultipliées, et n’a pas réussi à toutes les encadrer. Dans ce pays où plus de 300 euthanasies par an sont réalisées sans l’accord du patient  les personnes âgées n’ont plus confiance envers le personnel médical. Tout comme la Belgique les Pays-Bas sont présentés comme un exemple à suivre sur les questions de fin de vie mais commencent à donner un aperçu sérieux de dérives jugées inconcevables dans un premier temps. Et cela se manifeste seulement treize ans après l’entrée en vigueur de cette loi sur l’euthanasie active. La majorité des demandes d’euthanasie seraient liées à une souffrance physique insupportable et donc à de mauvaises pratiques médicales dans le traitement de la douleur. Les Pays-Bas semblent avoir fait le choix de former ses médecins aux maniements des produits létaux plutôt qu’aux soins palliatifs. Dès lors le malade n’a donc le choix qu’entre souffrir ou demander l’euthanasie. Il faut lui offrir un troisième choix : être soulagé de sa douleur. Il est donc primordial, avant toute chose, de poursuivre le programme de développement des soins palliatifs en France et d’empêcher toute loi sur l’euthanasie qui entrainerait automatiquement ces terribles dérives."

    Michel Janva   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Dites au Courrier à quel point il est à l'Ouest

    Comme l'avait fait le Salon beige avant-hier, la Manif pour tous 49 invite les défenseurs de la famille à s'indigner auprès du Courrier décidément très à l'Ouest :

    "Mardi 28 octobre 2014, le Courrier de l'Ouest a consacré sa Une à un patchwork de faits et d'événements [ndlt : voir ce précédent post]. Dans ces pages Le collectif La Manif Pour Tous a fait l'objet d'un amalgame qu'il ne peut que dénoncer et condamner fermement.

    Le titre même de la page "Des relations qui se crispent en Anjou" ne laisse aucun doute sur les objectifs du quotidien : se payer à nouveau La Manif Pour Tous d'une manière partiale qui nous laisse songeur sur leur conception de la déontologie du journalisme.

    Nous rappelons à ces journalistes que La Manif Pour Tous est un mouvement national et non local. Et sur les sujets qui nous préoccupent actuellement, la crispation est nationale (Abrogation du MPT, retrait de la circulaire incitant la naturalisation des enfant nés par GPA réalisées à l'étranger, PMA, Plan d'Action pour l'Egalité entre les garçons et les filles, plus connu sous le nom ABCD de l'égalité).

    Pour ce qui est des autres événements cités dans ce quotidien il ne nous appartient pas de les commenter.

    Vous qui défendez les valeurs de la famille et des intérêts de l'enfant, n'hésitez pas à contacter ledit journaliste (william.mauxion@courrier-ouest.com ) pour lui signifier votre indignation."

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le scénario des aides à la polygamie

    Ce 30 octobre sur le site du quotidien turc Hürriyet, figurait un émouvant album de photos : celui d'une famille qui compte à ce jour 32 enfants. L'heureux papa, Halit Tekin est aujourd'hui âgé de 52 ans. Il déclare, bien évidemment qu'i les aime tous autant. Fort de ses 4 épouses il escompte bien arriver à 50 descendants immédiats.

    Les démographes ne manqueront pas d'observer son cas avec intérêt. Après avoir eu 5 enfants seulement avec sa première femme, épousée en 1982, alors que lui-même n'avait que 15 ans, on ne dit pas l'âge des dames, il a eu respectivement 14 enfants avec la seconde, 5 avec la troisième et 8 avec la quatrième. Les 4 mères vivent dans quatre maisons séparées, mais on nous assure que tout le monde s'entend très bien.

    Cette grande famille, ou cette petite tribu, recense déjà aussi 18 petits-enfants.

     Cela se passe certes dans une province un peu lointaine, le Hatay. Les lecteurs de mon livre sur la Turquie n'ignorent pas dans quelles conditions la France radicale-socialiste a cédé à Ankara ce territoire pour lequel elle avait reçu un mandat de la Société des Nations, et qu'on appelait alors le sandjak d'Alexandrette. (1)⇓

     Les Turcs n'y constituaient qu'une minorité, selon les recensements officiels des années 1930. Grâce à quelques bons citoyens comme celui-là, assistés par d'excellentes citoyennes, l'ingénierie démographique n'a pas eu besoin de procéder à des massacres pour transformer la minorité en majorité.

    Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son. Je consulte donc régulièrement deux journaux turcs, Hürriyet et Zaman. Le second est proche des milieux musulmans-libéraux, c'est-à-dire de l'honorable confrérie inspirée par Fethullah Güllen, qui, après avoir soutenu un temps l'ascension d'Erdogan se trouve aujourd’hui en opposition directe avec l'homme fort du pays.

    Or, ni dans Hürriyet ni dans Zaman je ne trouve la trace de réserves quant à cette famille qu'en France, et dans les 28 pays de l'Union européenne, tout le monde jugerait monstrueuse.

    Le premier journal "Hürriyet" passe, pourtant, pour beaucoup plus proche, au moins en apparence, de ce nous appelons les "valeurs" européennes. Il se veut "laïc", kémaliste, etc.

    Soulignons au besoin qu'il est supposé incarner aussi une vision moderne de la femme.

    Voilà, par exemple, ce qu'écrivait en 1970, à propos des héritières d'alors du groupe Dogan propriétaire de cet organe de presse le Figaro, en 1970 : "Les quatre filles Dogan symbolisent la femme turque moderne et active, aux antipodes des clichés habituels sur le machisme ottoman." (2)⇓

    L'héritière de la génération suivante, Arzuhan Dogan Yalcindag s'inscrit dans la continuité. Études au lycée français puis dans une université anglaise. Elle fut de 2007 à 2010, la première femme présidente de la confédération patronale Tüsiad.

    Or depuis 2009 c'est, en même temps que la vision de la femme turque, l'indépendance de la presse qu'ébranle de dangereuse façon la dérive autoritaire du régime Erdogan. De très fortes pressions sont exercées sur le groupe d'affaires et de presse. (3)⇓

    On se trouve obligé de rapprocher cette évolution de l'absence totale de critiques à l'endroit de la situation qu'ils décrivent.

    Il faut consulter le rival "Zaman" pour retrouver à ce sujet l'information clef : les 3 femmes surnuméraires de cet heureux chef de famille, bientôt de tribu, n'ont pas été épousées "officiellement". Car, rappelle le journal, la polygamie n'est pas reconnue en Turquie.

    La nuance est très importante. Car on va le voir, elle s'applique exactement à la France, où la législation est semblable.

    Ce père polygame turc contrevient aux dispositions du code civil. Il s'en moque sans doute puisqu’il a pour lui le droit coranique, qui lui permet traditionnellement quatre épouses. On ne va pas attenter à sa liberté religieuse, que diable ! 

    Et c'est ainsi que raisonne la branche famille de la sécurité sociale française.

    Rappelons que si le code civil ne permet pas, en France comme en Turquie, de procéder à des mariages polygames, le code pénal ne sanctionne pas vraiment l'état de polygamie comme délictueux.

    De temps en temps on entend parler ainsi, dans des journaux mal pensants, de familles très nombreuses, un père, trois femmes, douze enfants. Le père reçoit la délégation pour encaisser des "allocs", d'autant plus considérables que celles des femmes surnuméraires comportent des allocations aux parents isolés.

    Ces dispositifs sociaux, sous prétexte d'aider "toutes les familles", en commençant, comme il se doit, par "les plus démunies" subventionnent donc la démographie des familles polygames.

    Ne pourrait-on pas se pencher sur les réductions de dépense publique qui permettraient de résorber cette curiosité ?

    JG Malliarakis
    Apostilles

    1.  cf. "La question turque et l'Europe"
    2.  cf. Le Figaro du 1er juillet 1970 repris sur le site du Figaro-Magazine le 19 juillet 2008. Ce groupe de presse, traditionnellement pro-turc, laisse désormais percer quelques critiques. Elles sont rédigées comme si, bien entendu, il avait toujours informé ses lecteurs sur les "ambiguïtés" de la relation franco-turque. Ça ne s'est jamais trompé un journal bourgeois.
    3.  cf. La protestation de Reporters sans frontières en 2010 contre "l'amende" de 2009, fixée d'abord à 9 milliards de livres turques, soit 1 milliard d'euros. Dictée par le pouvoir exécutif aux juges elle avait été revue à la baisse moyennenant des "concessions" 

    http://www.insolent.fr/2014/10/le-scenario-des-aides-a-la-polygamie.html

  • « Les Etats-Unis ont créé ce Daesh, s’ils voulaient le détruire, il suffirait d’un mot »

     Excellente interview réalisée par Reinformation.tv qui éclaire un peu plus sur la situation syrienne et le rôle déterminant des USA, d’Israël et des monarchies du Golfe dans ce conflit qui tourne au génocide.

    Pierre Merjaneh est chrétien et député de la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, depuis 2012.

    Ancien joueur de basket et conseiller municipal, il bénéficie d’une excellente réputation à Alep comme partout en Syrie, et chose plus rare, chez les partisans de Bachar el Assad comme dans l’opposition…

    De passage par la France, il répond aux questions de Réinformation.tv au sujet de la guerre qui ravage son pays depuis presque quatre ans.

    Quelle place a eu la majorité des Syriens dans cette guerre ?

    Au début, beaucoup de Syriens étaient avec ceux qui réclamaient des réformes, beaucoup ont même manifesté mais petit à petit, ils ont compris que ce n’étaient pas les réformes qui étaient prioritaires dans le combat, mais bien la destruction de l’Etat syrien et de l’armée syrienne. Ceux qui ont compris que ces manifestations allaient finalement conduire au chaos se sont retirés de ce combat qu’ils pensaient juste.

    D’ailleurs, lors des dernières élections présidentielles, les Syriens ont été très nombreux à venir voter, mais tous ne sont pas venus voter pour la personne de Bachar el Assad mais pour dire : « l’Etat syrien existe, laissez-nous discuter nous-même notre avenir ».

    Y’avait-il à Alep des manifestations comme ailleurs en Syrie dès le début ?

    Non pas tellement, il y avait quelques vagues manifestations ici où là de temps en temps. Mais la ville d’Alep est plus ou moins encerclée par des zones d’habitats illégaux dans lesquelles se sont déroulées les premières manifestations.

    Il semblait alors que quelque chose se passait là-bas, il y a eu des trahisons à plusieurs niveaux de sorte qu’ils ont pu faire entrer des armes et lorsque les « rebelles » ont voulu attaquer la ville d’Alep c’était donc plus facile…

    La première manifestation a été provoquée dans le quartier An-Ansari avec un but bien précis… Il y avait des snipers « rebelles » sur les toits de la place par laquelle la manifestation devait passer.

    Et lorsque la police est arrivée, sans aucune autre arme que les matraques habituellement prises lors de manifestations, les manifestants se sont soudainement dispersés. Dix-sept policiers ont alors été tués par les hommes postés sur les toits.

    Je peux l’assurer, je me suis immédiatement rendu sur les lieux.

    Et c’est exactement l’inverse qui a été raconté par Al Jazeera, Al Arabiya et France 24…

    Vous dites que les manifestations « ont été créées », pouvez-vous nous préciser, selon vous, le rôle des Etats-Unis ?

    C’est exactement la même chose que ce qu’il s’est passé en Tunisie, en Lybie, en Egypte et même au Soudan, en Irak, au Yemen… Dans toute la région.

    L’économie joue toujours un rôle essentiel dans de tels conflits et les Etats-Unis s’intéressent au pétrole et au gaz de la région.

    Les Etats-Unis sont les plus à mêmes de savoir les quantités et les capacités pétrolières et gazières de la Syrie…

    Ils cherchent donc à placer un gouvernement qui travaille à 100 % pour les Etats-Unis.

    Sinon, il lui suffirait de dire un seul mot à la Turquie pour que cette dernière ferme les frontières et cesse d’envoyer armes et djihadistes et ce serait fait.

    Et Israël ?

    Israël entretient désormais des relations amicales avec Al Nosra ! Ses frontières sont désormais ouvertes pour leurs combattants. Israël les protègent, les soignent et le Premier Ministre va même leur rendre visite à l’hôpital…

    Al Nosra qui a été se mettre dans la zone du Golan dans laquelle ni l’armée syrienne ni l’armée israélienne ne peuvent pénétrer…

    Que voulez-vous que je dise de plus ? La destruction de l’armée syrienne réjouit Israël qui est d’ailleurs le grand profiteur de tout ce qui se passe dans la région et de l’effondrement des Etats…

    Quel est donc le but de l’Etat Islamique ? Et celui de la coalition partie le combattre ?

    Le but de l’EI est de créer un Califat dans la région et même au delà, jusqu’en Espagne d’ailleurs…

    Les Etats-Unis, par l’intermédiaire du Qatar, de l’Arabie Saoudite, des pays du Golfe présents dans cette coalition, ont créé ce Daesh…

    S’ils voulaient le détruire, il leur suffirait d’un mot pour fermer le robinet financier, les arrivées d’armes et de djihadistes… Il leur suffirait d’exiger la fermeture des frontières et de donner un an à l’armée syrienne.

    http://www.contre-info.com/les-etats-unis-ont-cree-ce-daesh-sils-voulaient-le-detruire-il-suffirait-dun-mot#more-35250

     

  • Mères voilées lors des sorties scolaires : Malika Sorel fait la leçon à Najat Vallaud-Belkacem

    Fidèle à la feuille de route établie par Terra Nova, le gouvernement socialiste ne cesse de donner des gages aux populations immigrés. Dernière décision en date, prise par Najat Vallaud-Belkacem, permettre in fine aux mères voilées d’accompagner les sorties scolaires. C’est ce que la ministre de l’Education nationale a indiqué à l’Observatoire de la Laïcité le 21 octobre dernier.

    Interrogé par Le Figaro, Malika Sorel, ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité, conteste cette décision.

    Ce n’était pas nécessairement le cas il y a vingt ans, mais nos hommes et femmes politiques ont depuis parfaitement pris conscience de la réalité des enjeux. Ils savent également qu’une femme qui se voile devient pour les autres musulmanes une leçon de morale ambulante qui peut ouvrir la voie à l’exercice, sur ces dernières, d’une pression de leur entourage ; d’où la prolifération des voiles que l’on observe. Le voile n’est donc pas neutre et peut se muer en instrument d’amputation de liberté pour un certain nombre de femmes. Par ailleurs, comme le mettent en évidence nombre d’enquêtes sur les signes religieux – la dernière en date étant celle du Crédoc, les Français se sentent de plus en plus dérangés par ces signes, et sont 81 % à souhaiter les voir interdits dans les entreprises privées. Je ne vois donc pas en quoi la décision de Najat Vallaud-Belkacem pourrait être assimilée à un quelconque geste d’apaisement ou de tolérance.

    Maintenant, cela fait malheureusement bien longtemps que notre classe politique ose tout et risque tout, y compris la déstabilisation des fondations de la maison France, sans vraiment prendre garde aux conséquences: il y a fort à parier que le peuple français n’est pas mort, ne s’est pas suicidé et qu’il est en train de sortir, peu à peu, de sa longue anesthésie.

    >> Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/177601/meres-voilees-lors-des-sorties-scolaires-malika-sorel-fait-la-lecon-a-najat-vallaud-belkacem/

  • Un putsch législatif ?

    C'est en France, et c'est la nuit prochaine. Selon Olivier Tournafond, surPolitique Magazine.

    "Personne n’est au courant, mais notre droit des contrats est menacé de manière imminente.

    En effet Mme Taubira a sollicité du Parlement l’autorisation de réformer cette partie du Code civil par voie d’ordonnances. Elle veut ainsi imposer, sans débat parlementaire, un projet qui malheureusement sur plusieurs points piétine notre tradition juridique, organise l’intrusion du juge dans le contrat et adopte des solutions juridiquement erronées.

    Cette demande d’habilitation est prévue par l’article 3 du projet de loi sur « La modernisation et la simplification du droit et des procédures dans le domaine de la justice et des affaires intérieures » (sic). En réalité il n’en résultera aucune « simplification » pour les justiciables qui seront confrontés à 15 ans de chaos jurisprudentiel, à une insécurité juridique chronique et à l’arbitraire des tribunaux. Il en résultera surtout une dérive à l’américaine de notre système de droit. Après la famille, l’identité nationale, la propriété, la filiation, c’est un nouveau pan de la société française que le pouvoir en place a entrepris de « déconstruire », sans doute pour acclimater à terme la « common law », avidement attendue par certains groupes de pression…

    Lire la suite "Un putsch législatif ?"

    Paula Corbulon

  • Le mari de Najat Vallaud-Belkacem recyclé à l'Elysée

    Boris Vallaud, ancien directeur du cabinet d'Arnaud Montebourg à Bercy, devrait succéder à Nicolas Revel comme secrétaire général adjoint de l'Elysée si ce dernier prend les rênes de la Caisse d'Assurance maladie. 

    M. Vallaud, par ailleurs époux du ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, est issu de la promotion de l'ENA Leopold Sédar Senghor (2004) comme l'actuel ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui fut lui aussi secrétaire général adjoint de l'Elysée, et le chef du pôle communication de la présidence, Gaspard Gantzer.

    Michel Janva

  • Les évêques de Croatie dénoncent la « révolution inhumaine » qu’est l’idéologie du genre

    Croatie – Les évêques ont publié un communiqué qui tranche avec la mollesse de l’épiscopat français. Les évêques croates dénoncent l’idéologie du genre, tentative pour installer une « révolution inhumaine » et expression ultime de la révolution sexuelle entamée au vingtième siècle.

    La 49e session plénière de la Conférence des évêques de Croatie a appelé « toutes les personnes de bonne volonté » à résister à ce «danger qui menace l’homme et son avenir sur la terre. »

    «(…) l’idéologie du genre est devenue une sorte de dictature spirituelle qui (…) impose sa révolution anthropologique », dénoncent les évêques dans cette déclaration, intitulée «Homme et Femme il les créa».

    Les évêques croates ont également annoncé se préparer à la Deuxième rencontre nationale croate pour la famille catholique, qui se tiendra le 19 avril 2015. La rencontre aura pour thème « La famille! Le porteur de la vie, l’espoir et l’avenir de la Croatie« .

    Il y a un an, l’écrivain croate Josip Horvaticek, défenseur de la Famille, déclarait au journal italien La Nuova Bussola Quotidiana, que la menace de ces idéologues du genre n’a d’égal dans l’histoire que celle de la dictature communiste. Il a aussi rappelé que le nouveau gouvernement de gauche de l’ «ex-communiste» Zoran Milanovic travaille à systématiquement marginaliser l’Église, même si la population est très catholique.

    Les évêques croates ont également annoncé se préparer à la Deuxième rencontre nationale croate pour la famille catholique, qui se tiendra le 19 avril 2015. La rencontre aura pour thème « La famille! Le porteur de la vie, l’espoir et l’avenir de la Croatie« .

    http://www.medias-presse.info/les-eveques-de-croatie-denoncent-la-revolution-inhumaine-quest-lideologie-du-genre/17294

  • L'incroyable impunité de la CGT


    On a beau avoir vu pas mal de choses du même genre, on reste quand même surpris de l'arrogance du vieil appareil stalinien de la CGT.

    Cette bonne vieille nuisance, reliquat des idées de lutte des classes du XIXe siècle, aurait pu marquer une pause, s'interroger sur les dérives de sa propre direction, nettoyer son secrétariat général.

    Les révélations du Canard Enchaîné, en date de ce 29 octobre marquent quand même un point fort dans la découverte de l'imposture misérabiliste d'une centrale si puissamment aidée par des ressources qui n'ont rien à voir avec les cotisations de ses adhérents.

    Dès que ces informations furent connues des salles de rédaction, c'est-à-dire la veille dans la soirée les médias ont réagis.

    À 19 h 13, sur son site internet, Le Figaro commence ainsi le résumé de la situation : "Le syndicat a payé au prix fort la rénovation d'un appartement de 120 m2 à deux pas du château de Vincennes."

    Et curieusement il titre : "Lepaon fait payer ses 130 000 euros de travaux par les militants de la CGT"(1)⇓

    Cette présentation biaise un peu la réalité. En effet, s'il y a bien longtemps que les excellentes chroniques de feu Michel-Pierre Hamelet ne donnent plus au vieil organe de presse bourgeois "les informations que L'Humanité refuse à ses lecteurs" ceux-ci ne peuvent pas ignorer que le financement de la centrale communiste repose sur une base qui échappe à la notion de militantisme.

    Plus prudent "Le Monde", à peine une demie d'heure plus tard, à 19 h 40, met en ligne un article qu'il consacre à la "coûteuse rénovation de l'appartement de Thierry Lepaon". À noter que désormais le patronyme du secrétaire général est orthographié en un seul mot, peut-être s'agit-il d'une consigne destinée à éviter les confusions.

    "L'Humanité" du 30 octobre, publie un petit article sur le mode objectif : "L’appartement de Thierry Lepaon fait polémique". La journaliste laisse cependant poindre une légère irritation car s'indigne-t-elle : "Manuel Valls saute sur l’occasion". Et de donner le lien avec la réaction de la centrale.

    Dès la veille, 29 novembre le bureau confédéral siégeant à Montreuil avait diffusé une note qu'il destinait "aux organisations et aux militants de la CGT." Ceux-ci ont probablement été émus puisque leur bureaucratie dirigeante parle des "pressions médiatiques", certainement cruelles, qu'ils subiraient à proportion de cette affaire. Mais les staliniens tiennent bon et concluent sur le mot d'ordre bravache, qui nous ramène plusieurs décennies en arrière : "… cela démontre que la CGT gêne et que tous les prétextes sont bons pour essayer de l'affaiblir.

    Pour autant nous devons rester concentrés et déterminés à nous battre face au recul social sans précédent que les salariés subissent. Le prochain Comité Confédéral National permettra de débattre de notre stratégie revendicative dans la période et fixera les perspectives qui nous permettront de continuer à amplifier la mobilisation des salariés."

    Impavide en effet, l'appareil stalino-cégétiste reste généralement impuni dans la pratique. Le jugement du 1er octobre condamnait quelques bureaucrates pour les détournements au comité des œuvres sociales d'EDF, pour des pratiques qui durent depuis 1946, et qui alimentent le parti communiste et L'Humanité. Mais qu'on se rassure, c'est pour de rire : personne n'ira en prison, personne ne repassera par la case départ, et personne ne remboursera un sou. (2)⇓

    La centrale communiste prépare donc actuellement la grève dans les transports. Destinée à empoisonner la vie des gens le 4 novembre, cette mobilisation n'a aucun caractère revendicatif concret. Elle se propose d'agiter l'opinion contre ce que la CGT-Cheminots appelle la "privatisation" et "le dumping social". En fait, elle se dresse contre toute notion de concurrence. Rien n'assure d'ailleurs que ce "mouvement" rencontrera le succès espéré, à la SNCF mais aussi dans les transports urbains, les tramway, les métro, le RER.

    Mais qu'importe : il s'agit de faire de la politique et de montrer que la CGT reste la seule force syndicale susceptible de faire reculer la classe politique et geler, encore plus, toutes les réformes nécessaires au redressement du pays.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  sur le site du Figaro. 
    2.  On se reportera à notre chronique du 7 octobre "L'Omertà de la CGT fonctionne toujours". Depuis, un bon article est paru dans Le Point le 20 octobre. 

    http://www.insolent.fr/2014/10/lincroyable-impunite-de-la-cgt.html