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lobby - Page 1772

  • Communautarisme: soyons francs, clairs et cohérents

    Double-discours, double-langage, mépris des engagements envers les électeurs pris pour des imbéciles par des donneurs de leçons hypocrites…Le dégoût des Français pour les politiciens du Système ne va pas en s’arrangeant au vu de l’actualité de ces derniers jours. A cette aune, le procès fait au (nouveau) ministre de la Culture n’est pas le plus grave. Invitée du « Supplément « de Canal plus le 26 octobre, Fleur Pellerin qui a « déjeuné » avec le tout nouveau prix Nobel de littérature, le « gardien de la mémoire » Patrick Modiano, a avoué ne pas avoir le temps de lire depuis deux ans. Et même n’avoir jamais ouvert un livre de M. Modiano, pas plus le dernier qu’un autre. Imagine-t-on feu André Malraux nous expliquer ne pas avoir lu un livre pendant vingt-quatre mois ? Une faute professionnelle plus qu’une faute de goût peut être, car quitte à consacrer un peu de temps à la lecture, il peut apparaître secondaire, pourquoi pas,  de se jeter sur les livres de Patrick Modiano, alors que tant de grands classiques, de  génies de la littérature, de grands écrivains Français et étrangers méritent d’être lus et relus.

    Les Français sont en revanche légitimement en colère lorsqu’ils apprennent que le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Gilles Carrez, est en délicatesse avec le fisc. Au motif que lui, le spécialiste très affûté, se serait trompé de bonne foi, affirme-t-il, dans le calcul de la valeur de sa maison de Perreux-sur-Marne. Or c’est de celui-ci que découle son entrée dans l’impôt sur la fortune (ISF).

    Il est tout à fait légitime, le débat l’est en tout cas, de juger l’ISF contre productif, son assiette confiscatoire, de douter de son utilité et de ses bienfaits. Mais dura lex, sed lex, la loi est dure mais c’est la loi. M. Carrez, à un devoir tout particulier d’exemplarité au vu des fonctions qui sont les siennes et ne peut s’exonérer du régime commun sans trahir le mandat qui lui a été confié par les électeurs.

    Plus choquant encore, le député PS René Dosière, au vu des annexes du projet de budget 2015, a jugé hier «choquantes» les rémunérations dans les cabinets ministériels de ses amis du gouvernement Valls. Se serrer la ceinture ? C’est bon pour les autres ! «Par rapport au gouvernement Ayrault, a écrit M. Dosière sur son blogue, les rémunérations dans le gouvernement Valls (2014) sont en forte augmentation: +7,1% à 8.201 euros pour la rémunération brute moyenne d’un agent et +4,3% à 2.235 euros pour les indemnités de sujétion» (primes, NDLR).

    «Les cinq rémunérations les plus élevées se trouvent au ministère de la culture (13 744 euros), au ministère de l’intérieur (12 987 euros), au ministère de la décentralisation (12 680 euros), au ministère du redressement productif (12 369 euros) et au secrétariat d’Etat à l’enseignement supérieur (12 222 euros)».

    Si le «communautarisme financier» des membres du Système défraye la chronique, une autre «affaire», bien différente, a été exposée dans de nombreux articles ces derniers jours. Le blogue de Bruno Gollnisch avait réagi le 3 octobre, de manière d’ailleurs très mesurée, à la présence de Pierre Ducarne, 22 ans, candidat aux dernières municipales FN à Nancy (Meurthe-et-Moselle) sur le stand du « Kreuji ». En l’espèce «un collectif de 11 associations qui représentent la communauté homosexuelle bi et transsexuelle (LGBT) à Nancy. Avec le soutien de la ville, elle va prochainement ouvrir une maison LGBT au centre-ville » rapportait le média régional Loractu.

    Nous avions fait état de cette information, redoutant que le message du FN soit brouillé par la présence médiatisée d’un candidat du FN auprès d’associations prosélytes en faveur du mariage, de l’adoption, de la PMA et GPA pour les paires homosexuelles. Et ce, deux jours avant la mobilisation de très nombreux élus, militants et électeurs frontistes dans les manifestations (à Paris et Bordeaux) en faveur de la défense de la famille traditionnelle et contre la loi Taubira.

    Sans nous contacter directement, Pierre Ducarne avait vivement réagi à ce qu’il considérait comme une mise en cause injustifiée de notre part. Il a depuis précisé via les réseaux sociaux être opposé la création de cette maison LGBT, au «mariage pour tous», tout en se disant persuadé, comme Alain Juppé et la plupart des caciques de l’UMP, que la loi Taubira ne pourra être abrogée.

    «On me présente a-t-il dit, comme un militant LGBT alors que je n’ai fait que discuter avec des membres de ce collectif dont je ne fais pas partie». «J’assume totalement a-t-il écrit sur internet, le fait d’avoir visité le stand du Kreuji (ainsi que d’autres d’ailleurs) non seulement pour l’intérêt que suscite ce projet (auprès des Nancéens ?, NDLR) et que j’ai pu ainsi découvrir mais également pour l’amitié que je porte à certaines personnes (de droite comme de gauche) impliqués dans sa réalisation ». Dont acte.

    Le Monde le rapportait avant-hier, «accusé de soutien à une association homosexuelle», de «communautarisme», « le Front National - sans que Bruno Gollnisch la réclame ou soit intervenu dans ce sens, NDLR- avait engagé une procédure disciplinaire » à l’encontre de ce jeune homme.

    Finalement« il a été décidé que la commission des conflits ne se réunirait pas sur son cas» comme il était prévu le 27 novembre, «qu’il n’était pas convoqué et qu’il ne serait pas sanctionné. Le dossier est vide , a dit Florian Philippot à Reuters avant de poursuivre : Pierre Ducarne n’a pas, en tant que responsable du Front National, soutenu une association communautariste, ce qui aurait été contraire aux valeurs du parti. Il n’est pas un responsable du parti et c’était dans un cadre privé. »

    M. Ducarne outre son passage devant la commission des conflits, devait être « également convoqué devant la commission de discipline pour «insultes proférées envers un dirigeant du FN», et plus précisément envers Bruno Gollnisch ont affirmé à la presse Florian Philippot et Bruno Bilde (conseiller de Marine).

    Pierre Ducarne s’est finalement fendu d’un petit mea culpa sur tweeter le 29 octobre : «Que la presse cesse d’instrumentaliser et détourner un quiproquo interne au FN pour alimenter une polémique fondé sur le bruit et la rumeur.» «Clarification faite avec le FN. Malentendu de part et d’autre. Moralité: il vaut mieux privilégier une explication sereine que de réagir à chaud.»

    C’est en effet en réagissant à chaud, mettons cela sur le compte de la jeunesse, que M. Ducarne a commis un message, pour le moins maladroit, effacé par la suite, mais donc jugé insultant par Florian et Bruno (Bilde) – « je ne sais pas si j’ai été insulté…» a voulu temporiser Bruno Gollnisch contacté par Europe 1. « M. Bruno Gollnisch écrivait le jeune homme le 6 octobre, serait bien inspiré de vérifier l’exactitude de ses informations avant de relayer tout et n’importe quoi. De respecter la liberté et la vie privée d’autrui. Mais M. Gollnisch se verra notifier tout cela par écrit et pourra ainsi juger de mon mécontentement. Le Mac Carthysme ça va bien » (sic).

    Le jeune homme a finalement renoncé à «notifier tout cela par écrit » au professeur Gollnisch, qui du haut de son parcours intellectuel et des ses trente ans de militantisme au FN, n’a guère de leçons à recevoir en matière de défense de nos libertés fondamentales. Surtout, est-il nécessaire de rappeler que Bruno a toujours respecté la vie privée de chacun (justement parce qu’elle est privée !) et n’est pas animé par la moindre velléité d’établir une quelconque « police de la braguette » au FN comme dans le reste de la société française ! M. Ducarne a d’ailleurs avoué «qu’il n’y a pas de chasses aux homosexuels » au Front National.

    Mais il s’agit de rappeler que la communication politique répond à des règles de base. La première d’entre elle veut que quand on est candidat à une élection, et si l’on souhaite continuer à l’être, on ne peut échapper dans l’espace public à l’attention médiatique et à l’interprétation de ses faits et gestes, a fortiori dans la commune dans laquelle on milite. En ce sens, si l’on souhaite que sa vie privée soit respectée et la dissocier nettement de sa vie publique, il n’est pas bien malin de poster, comme M. Ducarne l’a fait, une photo ou on le voit enlaçant un jeune homme sur le stand du Kreuji, assortie de la mention ambiguë « pied de nez aux sectaires ». Peut-on s’étonner dans le contexte actuel que cela peut être aussi interprété comme un message politique ? Puisse la leçon être entendue.

    « De toute façon, je me suis mis en retrait du parti depuis plusieurs mois. Et si on doit m’exclure, on m’exclura », a encore déclaré Pierre Ducarne qui vient aussi d’apporter son soutien à Maxence Buttey. « L’acharnement de certains sur ce jeune élu FN converti à l’islam est scandaleux. Laissez le libre de croire ce qu’il veut. Idiots », a-t-il énoncé dans un tweet le 26 octobre…

    Ce jeune élu FN de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), est accusé de prosélytisme islamique par ses camarades de la fédération. Il lui est reproché –voir notre article en date de lundi dernier- d’avoir adressé à des membres du FN  une vidéo (Les miracles du Coran) vantant les mérites de la religion du prophète pour expliquer sa récente conversion. Une vidéo objectivement intellectuellement très médiocre, assez affligeante même, a peu près du niveau de celles que font les Témoins de Jéhovah…

    Sur le site Atlantico, Christophe Bouillaud,  professeur de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble, a été interrogé simultanément sur les affaires Ducarne et Buttey. Contrairement à ce qu’il affirme, le cas Ducarne n’illustre pas «des contradictions au niveau de l’électorat du FN sur cette question. Il y en a un traditionnaliste qui n’arrive pas à normaliser l’homosexualité dans son mode de pensée alors que pour l’autre ce n’est pas important. Au niveau de l’actuelle direction du FN regroupée autour de Marine le Pen il n’y a pas trop de divergences sur le sujet. En revanche Bruno Gollnisch et Jean Marie le Pen pensent différemment mais cela reste un courant minoritaire ».

    Cette analyse assez primaire est surtout fausse car elle confond l’accessoire et l’essentiel. Comme nous l’avons dit, ce que rejette le FN en bloc, et c’est là son positionnement politique partagé par tous, c’est la dérive communautariste et prosélyte, ni plus, ni moins. Le reste est affaire de conscience pour chacun.

    M. Bouillaud, a contrario, est plus lucide quand il rappelle que « le FN n’a jamais été contre la religion musulmane »,  tout en soulignant « le manque de culture politique (de Maxence Buttey). Il n’a pas compris les dynamiques de l’électorat français et ce que signifie politiquement le mot immigration ».

    « Le FN peut accueillir des gens nés musulmans parce que c’est un choix par défaut et qu’on accepte la religion de ses parents. En revanche l’idée de choix est très importante car cela nous engage autour des valeurs. Aujourd’hui on voit la conversion à l’islam comme un rejet de la société française ». C’est en tout cas comme cela qu’elle est perçue par la très grande majorité de nos compatriotes.

    C’est en restant ferme dans sa dénonciation du prosélytisme communautariste, sans excès mais sans faiblesses coupables, que le Front National apportera de la clarté dans un débat politique qui en a bien besoin. C’est aussi sur notre cohérence que nous sommes jugés affirme Bruno Gollnisch, et nous le serons tout particulièrement lors de la grande échéance de 2017 pour porter Marine Le Pen et nos idées au pouvoir.

    http://gollnisch.com/2014/10/31/communautarisme-soyons-francs-clairs-coherents/

  • Ne comptez pas sur la protection du système !

    « La République gouverne mal mais se défend bien. » disait Charles Maurras… Vous me permettrez de reprendre sa célèbre phrase afin d’illustrer mes propos, et ce, même si le contexte où je vais l’utiliser diffère quelque peu de celui d’origine.

    Qui protège-t-on en France ? Vous allez me répondre : « Pas les Français ». Evidemment, forts de tout ce que vous avez pu entendre ces dernières années ici et là, vous savez bien que le Français de base, méprisé par le système et ses rouages, n’est pas protégé dans son pays. Il en a peut-être l’illusion mais il ne l’est pas vraiment... Il peut toutefois se référer à sa bonne étoile pour espérer qu’il ne lui arrivera rien dans cette époque étrange de couardise, de laxisme et de médiocrité, dans cette époque où l’on protège les agresseurs et où plus personne ne bronche face au danger (tout relatif soit-il le plus souvent…).

    Et encore faudrait-il le pouvoir se défendre seul ! La légitime défense ? Oui, dans les faits, ça a existé un jour, ce n’est plus cas. Notez le nombre de cas où la « justice » donne raison aux agresseurs et non aux victimes… Et puis, à quoi bon autoriser une population déjà complètement désarmée ou presque (les chasseurs avec nous !) à se défendre ? Mettez-vous dans la peau de ceux qui nous gouvernent et considérez que:  

    1) Si la populace ne peut se défendre elle-même, seul l’Etat peut assurer sa protection. Il pourra donc mieux la contrôler par ce biais. On la tient en laisse, c’est simple comme bonjour à comprendre.

    2) Le système n’en a rien à branler de votre bien-être ou de votre sécurité. Il n’agit pas dans l’intérêt commun …  Il utilise même votre peur à ce niveau pour « gouverner par le chaos » et donc renforcer insidieusement son emprise sur vous.

    Vous, le Français de base, vous êtes un plouc, une marionnette qu’on utilise et dont la vie ne vaut rien. On ne vous protège pas, point. Vous souvenez-vous de Marie-Neige Sardin, symbole à elle seule de tout le désintérêt et de  toute la haine des « pouvoirs publics » à l’égard des gens « normaux » (c'est-à-dire blancs non criminels) ? Cette courageuse femme fut agressée plus de trente fois par des individus « bien connus des forces de police », et fut même violée sans que cela n’émeuve vraiment qui que ce soit –justice ou politiciens- . Vous, ce serait la même chose. Ne comptez pas sur l’Etat, il est votre ennemi. Loin est le temps où la fonction de protection était un devoir pour les puissants du pays qui devaient leurs privilèges à ce devoir qu’ils avaient à l’égard des populations. Rappelez-vous que la noblesse se devait de protéger les gens et que quand elle ne remplissait pas ce rôle, elle s’exposait à de sérieuses révoltes… Les temps ont bien changé…

    Cependant, aujourd’hui, en ces temps d’égalité totale où certains sont toutefois plus égaux que d’autres, on constate qu’il est des individus dont il faut prendre soin et protéger quoi qu’il arrive ! Ils ressemblent plutôt peu voire même pas du tout à Marie-Neige Sardin ou à vous… Où les trouve-t-on ? Dans les cénacles phares du système pardi ! Politiciens, people et journalistes en priorité.

    caronhabidsardin.jpg

    Ils sont protégés par le système... mais pas elle!

    Certains cas récents sont ainsi significatifs.

    Comme un pied de nez à Marie-Neige Sardin et aux milliers d’autres qu’on a laissé dans la merde, vous avez tout d’abord le député franco-israëlien Meyer Habib. Cet individu exceptionnel, dont la vie est si précieuse pour tous, dispose de quatre (4) policiers du SPLP (Service pour la protection) pour sa protection car, voyez-vous, il a eu des « prises de position favorables à Israël », en fait un certain nombre de déclarations tapageuses louant par exemple "la valeur juive de la vengeance" ou décrivant le terrible antisémitisme qui sévirait en France... Normal quand on est juif, non ? Ou faut-il protéger avec quatre policiers français chaque membre de la communauté actif en politique et tout dévoué à l’Eretz ? Bref, notre Meyer Habib est bien en sécurité (pour une menace certainement égale à 0…) et a même tenté de bénéficier de cette largesse de la ripoublique  pour convoyer 20.000 euros de pierres précieuses… Car, en plus d’être député, Meyer Habib est effectivement diamantaire ! Il symbolise bien la classe politique « française » affairiste qui considère que tout est bon à prendre, non ?

    Et il n’est pas le seul à être ainsi mis en sécurité par le gouvernement pour des prétextes futiles ! Un bon nombre d’individus nuisibles, membres d’un système qui ne protège que les siens, sont ainsi affublés de policiers payés par nos impôts dans leur vie de tous les jours… Cela entraîne une grogne réelle chez les agents du Service de la protection (SDLP, ex-SPHP) qui est rattaché au ministère de l'Intérieur et est chargé des célébrités. En effet, les policiers déplorent « une surenchère de missions de plus en plus «people», où le gouvernement accorde à des personnalités de la presse ou du show-business une protection coûteuse en effectifs qui, selon certains professionnels place Beauvau, ne se justifierait pas. D'autant que le service est déjà très sollicité pour jouer les anges gardiens d'anciens premiers ministres, dont nul n'ignore que leur vie n'est guère exposée. ». On peut lire plus loin qu’il existe « quelques grincements chez les policiers, au lendemain de l'annonce par le ministère de l'Intérieur de placer Aymeric Caron, chroniqueur télé au ton délibérément provocateur, sous protection policière […] d'autres cas surprennent. Bien que l'Unité de coordination et de lutte antiterroriste (Uclat) ait estimé que les risques qu'ils encouraient ne justifiaient pas une protection 24 heures sur 24, un journaliste de France 24, deux journalistes du Monde et un député des Français de l'étranger se sont vus accorder une protection payée par l'État. »

    Tout n’est-il pas clair et fluide ? Le parallèle entre privilégiés et non-privilégiés ne se passe-t-il pas de commentaires ? Ne comptez pas sur le système, il ne protège et ne protégera que les siens…

    Rüdiger / C.N.C.

    Sources: 12.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/10/27/ne-comptez-pas-sur-la-protection-du-systeme-5477251.html

  • Pour Manuel Valls, Eric Zemmour ne mérite pas d’être lu

    Le Premier ministre Manuel Valls s’en est pris lundi au «Suicide Français», livre signé Eric Zemmour, dans un discours prononcé pour le 70e anniversaire de l’ordonnance du 9 août 1994 sur le rétablissement de la légalité républicaine :

    valser

    • « Entendre certains parler de suicide pour notre pays est inacceptable, insupportable. Pour un républicain, pour un patriote comme moi, comme vous, c’est un crève-cœur ».

    • « Ceux qui vont jusqu’à défendre des thèses racistes ou négationnistes, ceux qui construisent leur notoriété sur la peur, la résignation, la réaction, ceux-là ne méritent pas la place qu’on leur accorde dans le débat public. Ils ne méritent pas qu’on les lise ».

    Donc, Zemmour n’est pas républicain, pas patriote, en revanche il est raciste, négationniste, et sa notoriété de pacotille est imméritée… Voyons, Manuel, il faut être simple, on est entre amis : pourquoi ne pas avouer tout simplement que la lecture, ce n’est pas la tasse de thé du gouvernement socialiste ? La collègue Fleur Pellerin l’a bien fait, elle, et ça s’est bien passé : elle est toujours ministre. Ce serait plus honnête que de s’en prendre à ce pauvre Zemmour, non ?

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/pour-manuel-valls-eric-zemmour-ne-merite-pas-detre-lu_119968.html#more-119968

  • Y a-t-il un futur euthanasié par ici ?

    Le texte qui prévoyait de légaliser l’euthanasie, examiné mardi au sénat, a été supprimé par deux amendements. S’il y avait bien quelque chose à supprimer, c’était ce texte, n’importe comment, n’importe quoi. Et personne d’autre.

    L’opération n’en est pas moins réussie : comme tous les six mois, on reparle de l’euthanasie. Cette fois, le sujet est trop grave pour que l’on prenne au sérieux des arguments comme "nous sommes en retard", ou "d’autres pays le font". On ne peut encore moins prétendre que ce "retard" incombe aux "lobbies de catho extrémistes", comme le fait sans rire Jean-Luc Romero, principal soutien de cette loi. Dans la foulée, il ajoute : "C’est incroyable que la France, qui était en avance auparavant, soit désormais en retard sur ces questions de société". "Les politiques sont tellement conservateurs et tellement soumis à l’Eglise". L’absence de crédibilité de la phrase précédente annihile toute l’argumentation du personnage, vous en conviendrez.

    Comme le dit simplement Jean Leonetti (auteur de la loi de 2005 sur la fin de vie), "Il n’y a pas des pays en avance et la France en retard". Les arguments habituels des progressistes, c’est-à-dire ceux qui n’en sont pas, doivent être rejetés. Avec raison, Leonetti a dénoncé le lobbying exercé par l’association de Romero : "Elle ne peut pas tous les six mois faire une proposition identique en espérant qu’elle passe", ce qui rappellerait furieusement la méthode employée pour faire adopter la constitution européenne et autres avancées sociales bourdonnantes (le mariage gay, par exemple)…

    Ce qui frappe à chaque fois que ce débat est exhumé, c’est l’appel à la dignité. Les partisans de l’euthanasie évoquent même la dignité ultime qu’est le choix de la mort. Comment peut-on affirmer qu’il est digne et même suprêmement digne de permettre à un individu d’en finir ? Dans cette affaire, "Ceux qui prétendent savoir sont soit des ignorants soit des menteurs", a encore affirmé Jean Leonetti, en plaidant pour "Une culture du doute collectif" tout à fait pertinente. Seulement voilà : en face, il y a l’émotion, la souffrance, la dignité… tout ça ne laisse guère de place au doute et aux arguments. Toute bonne émission qui traite du sujet exhibera un malade incurable en phase terminale, convoquera une mère éplorée qui dira qu’on a pas idée de la souffrance qu’a connu son fils, que son agonie a été interminable, indigne du pays des Droits de l’homme. Que ce n’était pas humain de lui faire ça. Que répondre, sereinement, sans devenir un monstre ? Madame, votre fils n’était pas représentatif ? Madame, nous devons cultiver le doute collectif ? Impossible.[...]

    La suite sur Ring

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Y-a-t-il-un-futur-euthanasie-par

  • La laïcité, c’est aussi des femmes voilées lors des sorties scolaires !

    Alors que son prédécesseur Vincent Peillon réaffirmait en décembre dernier le bien-fondé de la circulaire Châtel qui, en 2012, posait la possibilité d’interdire de sortie les parents manifestant« leurs convictions religieuses, politiques ou philosophiques », Najat Vallaud-Belkacem vient de la piétiner en envoyant un signal en faveur des mères voilées.

    C’est devant l’Observatoire de la laïcité (!) que le nouveau ministre de l’Education a été auditionnée le 21 octobre dernier. Elle affirmait alors : «Le principe, c’est que, dès lors que les mamans ne sont pas soumises à la neutralité religieuse (…), l’acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus l’exception », défendant ainsi un vrai renversement des règles…

    « Au moment où je veux absolument renouer le lien de confiance, qui s’est distendu, entre les parents et l’école (…), tout doit être mis en œuvre pour éviter les tensions », a-t-elle poursuivi… Une réponse évidemment faites aux Journées de Retrait de l’Ecole (JRE) organisées par Farida Belghoul et massivement suivies par la population immigrée et musulmane. Ces journées consistaient à retirer ses enfants de l’école pour protester contre l’enseignement du Gender à l’école en général et les ABCD de l’égalité en particulier… Comme quoi la mobilisation peut payer, mais pour certains seulement…

    Lire la suite

    http://www.contre-info.com/

  • Conférence-débat avec Anne Coffinier le 5 novembre

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    François Billot de Lochner, président de Liberté politique, est heureux de vous inviter à la conférence :


    "LA RECONQUETE CULTURELLE PAR L'ECOLE, un enjeu décisif"

     
    avec Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l'Ecole
     

    Si la culture précède la politique, l'éducation doit rester entre les mains des Français, et des parents en particulier. La liberté scolaire, un enjeu décisif pour la reconquête culturelle.

    Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe

    Mercredi 5 novembre, 19h-21h (entrée libre, PAF conseillée 5 €)

    Marie Bethanie

  • Farida Belghoul & Frédéric Pichon sur Radio Courtoisie

    Arnaud Guyot-Jeannin recevait Farida Belghoul, porte-parole des JRE et présidente de la FAPEC; Frédéric Pichon, président du cercle des avocats libres; Christian Brosio, rédacteur en chef adjoint des pages Histoires à Valeurs actuelles.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Kofi Yamgnane, modèle d’intégration, mis en examen pour corruption

    C’est un important symbole de la Gauche qui est foudroyé aujourd’hui…

    Kofi Yamgnane est un Togolais venu en France dans les années 60.

    Il s’impliqua dans la vie politique, du côté du PS, et devint le premier « maire noir » de Bretagne, en 1989.
    La gauche mit en avant cet élection à l’occasion du bicentenaire de la Révolution, célébrant une intégration réussie (sensée éclipser l’enfer que fait vivre l’immigration de masse aux Français ?) et l’« ouverture » des électeurs blancs ayant élu un Noir, le seul de la commune.

    Conseiller régional, conseiller général, député, cet apparatchik du PS – que les médias prenaient un malin plaisir à qualifier de « breton » – avait été nommé « Secrétaire d’État chargé de l’Intégration auprès du ministre des Affaires sociales et de l’Intégration » en 1991.

    Bien que « parfaitement intégré », Yamgnane (« bi-national ») s’est présenté en 2005 et 2010 aux élections présidentielles… togolaises.

    On apprend maintenant que cet homme admirable a été placé en garde-à-vue hier et est mis en examen pour « trafic d’influence », dans le cadre de l’affaire de corruption impliquant Christophe Rocancourt, surnommé « l’escroc des stars ».
    Il est soupçonné d’avoir trempé dans un trafic de cartes de séjour…

    Placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de ce dossier, il devra s’acquitter d’un cautionnement de 3 000 euros.

    Bref : cet individu est effectivement bien intégré à la République et au monde politique français.
    Pour ce qui est de l’intégration à la France, c’est bien sûr une autre histoire…

    Source T. de Chassey

    http://www.contre-info.com/

  • La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres - Mise au point de l’Académie française

    Un incident récent opposant à l’Assemblée nationale un député à la « présidente de séance » a attiré l’attention du public sur la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres. L’Académie française, fidèle à la mission que lui assignent ses statuts depuis 1635, tient à rappeler les règles qui s’imposent dans notre langue pour la formation et l’emploi de ces termes : 

    1. L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. Dans la 9e édition, en cours de publication, figurent par dizaines des formes féminines correspondant à des noms de métiers. Ces mots sont entrés naturellement dans l’usage, sans qu’ils aient été prescrits par décret : l’Académie les a enregistrés pourvu qu’ils soient de formation correcte et que leur emploi se soit imposé. 

    Mais, conformément à sa mission, défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure, qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes. Le français ne dispose pas d’un suffixe unique permettant de féminiser automatiquement les substantifs. S’agissant des métiers, très peu de noms s’avèrent en réalité, du point de vue morphologique, rebelles à la féminisation quand elle paraît utile. Comme bien d’autres langues, le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n’est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique, ou « non marquée ». 

    2. En 1984, après que le gouvernement eut pris une première initiative en faveur de « la féminisation des titres et fonctions et, d’une manière générale, du vocabulaire concernant les activités des femmes », l’Académie française fit publier une déclaration rappelant le rôle des genres grammaticaux en français. Les règles qui régissent dans notre langue la distribution des genres remontent au bas latin et constituent des contraintes internes avec lesquelles il faut composer. L’une des contraintes propres à la langue française est qu’elle n’a que deux genres : pour désigner les qualités communes aux deux sexes, il a donc fallu qu’à l’un des deux genres soit conférée une valeur générique afin qu’il puisse neutraliser la différence entre les sexes. L’héritage latin a opté pour le masculin. Les professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss, à qui la Compagnie avait confié la rédaction de ce texte, adopté à l’unanimité dans la séance du 14 juin 1984, concluaient ainsi : « En français, la marque du féminin ne sert qu’accessoirement à rendre la distinction entre mâle et femelle. La distribution des substantifs en deux genres institue, dans la totalité du lexique, un principe de classification permettant éventuellement de distinguer des homonymes, de souligner des orthographes différentes, de classer des suffixes, d’indiquer des grandeurs relatives, des rapports de dérivation, et favorisant, par le jeu de l’accord des adjectifs, la variété des constructions nominales… Tous ces emplois du genre grammatical constituent un réseau complexe où la désignation contrastée des sexes ne joue qu’un rôle mineur. Des changements, faits de propos délibéré dans un secteur, peuvent avoir sur les autres des répercussions insoupçonnées. Ils risquent de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier » (déclaration faite en séance, le 14 juin 1984) → voir le texte complet de cette déclaration. 

    3. Le 21 mars 2002, l’Académie française publie une nouvelle déclaration pour rappeler sa position, et, en particulier, pour souligner le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise de féminisation systématique. Elle insiste sur les nombreuses incohérences linguistiques qui en découlent (ainsi une recteure nommée directrice d’un service du ministère de l’Éducation nationale, ou la concurrence des formes recteure et rectrice – préférée par certaines titulaires de cette fonction). La Compagnie fait valoir que brusquer et forcer l’usage revient à porter atteinte au génie même de la langue française et à ouvrir une période d’incertitude linguistique. 

    « Un catalogue de métiers, titres et fonctions systématiquement et arbitrairement "féminisés" a été publié par la Documentation française, avec une préface du Premier ministre. La presse, la télévision ont suivi avec empressement ce qui pouvait passer pour une directive régalienne et légale » (déclaration adoptée à l’unanimité dans la séance du 25 mars 2002). Or aucun texte ne donne au gouvernement « le pouvoir de modifier de sa seule autorité le vocabulaire et la grammaire du français ». Nul ne peut régenter la langue, ni prescrire des règles qui violeraient la grammaire ou la syntaxe : elle n’est pas en effet un outil qui se modèle au gré des désirs et des projets politiques. Les compétences du pouvoir politique sont limitées par le statut juridique de la langue, expression de la souveraineté nationale et de la liberté individuelle, et par l’autorité de l’usage qui restreint la portée de toute terminologie officielle et obligatoire. Et de l’usage, seule l’Académie française a été instituée « la gardienne ». 

    4. Il convient par ailleurs de distinguer des noms de métiers les termes désignant des fonctions officielles et les titres correspondants. Dans ce cas, les particularités de la personne ne doivent pas empiéter sur le caractère abstrait de la fonction dont elle est investie, mais au contraire s’effacer derrière lui : c’est ce que mettait en lumière un rapport remis, à sa demande, au Premier ministre en octobre 1998 par la Commission générale de terminologie et de néologie, qui déconseillait formellement la féminisation des noms de titres, grades et fonctions officielles, par distinction avec les noms de métiers, dont le féminin s’impose naturellement dans l’usage. Ce texte marquait une grande convergence de vues avec l’Académie française et complétait utilement les déclarations sur cette question que la Compagnie avait elle-même rendues publiques. En 2002, l’Académie française constate que, « de ce rapport, le gouvernement n’a pas plus tenu compte » que de l’« analyse scientifique irréfutable » des Professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. 

    La Commission générale rappelle que, si l’usage féminise aisément les métiers, « il résiste cependant à étendre cette féminisation aux fonctions qui sont des mandats publics ou des rôles sociaux distincts de leurs titulaires et accessibles aux hommes et aux femmes à égalité, sans considération de leur spécificité. […] Pour nommer le sujet de droit, indifférent par nature au sexe de l’individu qu’il désigne, il faut se résoudre à utiliser le masculin, le français ne disposant pas de neutre ». Elle ajoute que « cette indifférence juridique et politique doit être préservée dans la règlementation, dans les statuts et pour la désignation des fonctions ». Elle affirme « son opposition à la féminisation des noms de fonction dans les textes juridiques en général, pour lesquels seule la dénomination statutaire de la personne doit être utilisée. » Elle « estime que les textes règlementaires doivent respecter strictement la règle de neutralité des fonctions. L’usage générique du masculin est une règle simple à laquelle il ne doit pas être dérogé » dans les décrets, les instructions, les arrêtés et les avis de concours. Les fonctions n’appartiennent pas en effet à l’intéressé : elles définissent une charge dont il s’acquitte, un rôle qu’il assume, une mission qu’il accomplit. Ainsi ce n’est pas en effet Madame X qui signe une circulaire, mais le ministre, qui se trouve être pour un temps une personne de sexe féminin ; mais la circulaire restera en vigueur alors que Madame X ne sera plus titulaire de ce portefeuille ministériel. La dénomination de la fonction s’entend donc comme un neutre et, logiquement, ne se conforme pas au sexe de l’individu qui l’incarne à un moment donné. Il en va de même pour les grades de la fonction publique, distincts de leur détenteur et définis dans un statut, et ceux qui sont des désignations honorifiques exprimant une distinction de rang ou une dignité. Comme le soutient la Commission générale, « pour que la continuité des fonctions à laquelle renvoient ces appellations soit assurée par-delà la singularité des personnes, il ne faut pas que la terminologie signale l’individu qui occupe ces fonctions. La neutralité doit souligner l’identité du rôle et du titre indépendamment du sexe de son titulaire. » 

    5. Cependant, la Commission générale de terminologie et de néologie considère – et l’Académie française a fait siennes ces conclusions – que cette indifférence juridique et politique au sexe des individus « peut s’incliner, toutefois, devant le désir légitime des individus de mettre en accord, pour les communications qui leur sont personnellement destinées, leur appellation avec leur identité propre. » Elle estime que, « s’agissant des appellations utilisées dans la vie courante (entretiens, correspondances, relations personnelles) concernant les fonctions et les grades, rien ne s’oppose, à la demande expresse des individus, à ce qu’elles soient mises en accord avec le sexe de ceux qui les portent et soient féminisées ou maintenues au masculin générique selon le cas ». La Commission générale conclut justement que « cette souplesse de l’appellation est sans incidence sur le statut du sujet juridique et devrait permettre de concilier l’aspiration à la reconnaissance de la différence avec l’impersonnalité exigée par l’égalité juridique ». 

    En 2002, l’Académie française, opposée à toute détermination autoritaire de l’usage, rappelait qu’elle avait tenu à « soumettre à l’épreuve du temps » les « recommandations » du Conseil supérieur de la langue française publiées en 1990 au Journal officiel au lieu de les imposer par décret, bien qu’elle les ait approuvées et enregistrées dans la 9e édition de son Dictionnaire : elle a en quelque sorte libéré l’usage, en laissant rivaliser des formes différentes sans chercher à en proscrire autoritairement aucune, jusqu’à ce que la meilleure l’emporte. C’est à cette attitude, conforme à la manière dont elle a exercé continûment son magistère depuis près de quatre siècles, qu’elle entend demeurer fidèle.

    Académie française

    http://www.oragesdacier.info/

  • La désinformation sondagière sur les Catholiques

    Les Catholiques français semblent intéresser les instituts de sondage. On pourrait éventuellement s’en réjouir, mais encore faut-il regarder attentivement ce qui est dit à leur sujet. Ainsi, fin octobre 2014, l’IFOP vient de réaliser une enquête d’opinion. Le but était de consulter les Catholiques sur différents thèmes à la mode : contraception, avortement, remariage, homosexualité. Des thèmes chers à la gauche sociétaliste et à l’idéologie libérale-libertaire.

    A première vue, les conclusions que l’IFOP tire du sondage sont sans appel. A lire les tweets de l’IFOP, l’Eglise catholique serait en décalage total par rapport à ce que pensent les Catholiques. Ainsi on peut consulter les tweets suivants publiés le 29 octobre 2014 :

    Tweet IFOP

    D’après l’IFOP, « l’Eglise doit faire évoluer ses positions ». C’est quasiment un ordre, martelé dans chaque tweet. Et toujours d’après l’IFOP, cet ordre viendrait des Catholiques eux-mêmes. C’est le diktat que l’IFOP veut nous vendre et que nous allons examiner de plus près dans la suite de l’article.

    Comme il apparaîtra progressivement, le sondage dit en réalité exactement le contraire de ce qu’affirme l’IFOP. Cette situation rappelle un autre sondage récent publié par Odoxa, dont la conclusion prétendait que Marine Le Pen était rejetée par les Français, alors que les données du sondage lui-même montraient en réalité que celle-ci bénéficie de la cote d’adhésion et de soutien la plus élevée de toutes les personnalités testées dans le sondage. Une conclusion aberrante en totale contradiction avec ce qui dit le sondage lui-même, si on se donne la peine de le lire d’un peu plus près.

    Un sondage reposant en réalité sur les non-pratiquants

    L’IFOP nous informe que le sondage concerne 1761 personnes se déclarant catholiques, sélectionnées à partir d’un échantillon plus vaste de 3003 personnes représentatives des Français en général.

    Accéder au sondage de l’IFOP

    Eventuellement, on peut regretter que l’IFOP n’ait pas cherché à distinguer, parmi les 1761 réponses, celles qui seraient plutôt Catholiques de tendance traditionnelle des autres Catholiques, car on peut penser ou imaginer que les réponses des Catholiques « tradi » ne sont sans doute pas exactement les mêmes. Mais peu importe, le plus important n’est pas là.

    L’IFOP distingue les Catholiques pratiquants des non-pratiquants, une distinction évidemment utile et tout à fait pertinente. Ce qui est gênant, voire une forme de malhonnêteté, c’est que l’IFOP ne précise pas combien il y a de Catholiques pratiquants et de non-pratiquants dans les réponses. La proportion entre l’une et l’autre catégorie peut néanmoins être déduite des tableaux fournis. Il apparaît alors qu’il y a environ 7 fois plus de réponses émanant de non-pratiquants que des Catholiques pratiquants.

    En d’autres termes, la première conclusion à tirer, c’est que le sondage de l’IFOP reflète de façon écrasante, dans un ratio de 1 à 7, l’opinion des non-pratiquants. D’ailleurs, l’IFOP reconnaît dans ses propres conclusions que la « demande » [sic] « d’adaptation du discours » de l’Eglise « émane en priorité des non-pratiquants ».

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