La condamnation n'a pas été assez forte et l'impétueux Manuel Valls n'a pas exigé la dissolution du groupe. Alors les Femen ont récidivé, aujourd'hui, en l'église de La Madeleine.
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Les Femen récidivent
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L’antiracisme, un puritanisme à la française
Les Français ont peur du noir. Ça n’est pas joli joli.
Il s’appelle Hacen Boukhelifa. C’est un grand traumatisé. Et comme tous les traumatisés, il lui a fallu du temps pour que le refoulé remonte à la surface. Les psy connaissent ça, c’est le lot de tant de pauvres fillettes et d’adolescents tripotés derrière les portes.
Bref, Hacen Boukhelifa vient de se souvenir que madame Marie-Arlette Carlotti, ex-ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion des gouvernements Ayrault I et II l’avait publiquement et racistement (j’assume ce néologisme) injurié le 25 janvier 2014. Alors qu’elle inaugurait son local de campagne en prévision des municipales à venir, Mme Carlotti l’aurait – c’est lui qui l’affirme – évincé des primaires socialistes à Marseille en ces termes : « Hacen Boukhelifa ne sera jamais sur ma liste. De toute façon, j’ai déjà un candidat arabe de la diversité sur ma liste. Il n’a qu’à aller voir Samia Ghali [elle n’était pas encore une mère célibataire blonde tournant pour la télé-réalité] pour qu’elle le prenne dans les quartiers nord. »
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Bordeaux : 150.000 euros de fraude à la CAF par 4 “chances pour la France”
Si pour le président de la République, qui inaugurait avant-hier la Cité nationale de l’immigration, celle-ci est « une chance pour la France », les inspecteurs locaux de la CAF (caisse d’allocations familiales) ont sûrement un avis bien différent.
Trois Algériens et un Irakien étaient jugés avant-hier par le tribunal correctionnel de Bordeaux dans le cadre d’une vaste escroquerie qui porte sur près de 150 000 euros.
Selon le journal Sud-Ouest, « deux bailleurs domiciliés à la même et fictive adresse à Talence percevaient des allocations logement au tiers payant pour… seize allocataires inexistants. Fouillant dans les dossiers constitués par ces deux bailleurs, les enquêteurs sont allés de surprise en surprise. Fausses cartes nationales d’identité y compris italiennes, alias, justificatifs (quittances, fiches de paie, factures) falsifiés… 70 dossiers d’Aide personnalisée au logement (APL) ont ainsi été montés rien qu’en Gironde ».
Le procureur a requis quatre ans de prison ferme contre Azédine Sahir, Yazid Hini et Ihab Alkaddouri. Ils écoperont également d’un mandat d’arrêt et d’une interdiction définitive du territoire français, ainsi que l’obligation de rembourser les sommes indûment perçues. Le quatrième compère a 2 ans de prison dont un avec sursis.
Selon le vice-procureur, Jean-Louis Rey ces hommes « renforcent la méfiance à l’égard d’autrui, mordent la main qui les nourrit et donnent une mauvaise image de l’immigré ».
http://fr.novopress.info/180006/bordeaux-150-000-euros-fraude-caf-4-chances-france/
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Une Femen condamnée, enfin !
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’ex-Femen Éloïse Bouton à un mois de prison avec sursis pour « exhibition sexuelle ».
Une bien maigre condamnation, mais une condamnation, enfin.
Hier après-midi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’ex-Femen Éloïse Bouton à un mois de prison avec sursis pour « exhibition sexuelle » et 2000 euros de dommages et intérêts au curé de la Madeleine.
Elle avait fait irruption seins nus dans l’église de la Madeleine le 20 décembre 2013 avant de simuler un avortement près de l’autel en brandissant des morceaux de foie de veau sanguinolents pour figurer « le fœtus avorté de Jésus » et de proclamer que « Noël était annulé ».
L’accusée a évidemment annoncé qu’elle interjetterait appel de ce jugement.
Le mois de prison avec sursis sauve la face, les 2000 euros signifient en revanche que le tribunal a reconnu la recevabilité de la plainte du curé, ce qui était contesté par la défense.
Cette église est propriété de la ville depuis la loi de 1905 et le monument est seulement « affecté » au curé. L’avocat d’Eloïse Bouton remettait donc en cause sa responsabilité des lieux.
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La crèche et les petits dieux du peuple par Claude BOURRINET
Jean-Paul Brighelli, récemment (1), rappelait que l’institution des crèches, n’avait que peu de liens historiques et religieux avec le christianisme authentique. Le terme « institution » est employé ici pour évoquer le mortier des siècles, la lente et merveilleuse fabrication d’une coutume populaire, qui se sert des pierres laissées par les traditions ancestrales, de cette mémoire longue qui plonge parfois dans les temps proto-historiques, pour ériger des « monuments » (du latin monumentum, dérivé du verbe moneo « se remémorer »). Les crèches appartiennent à cet « art » de tous, œuvre artisanale dont on ne connaît pas l’auteur, car elle jaillit du génie communautaire, comme les contes, les légendes, les chansons de village et des danses dit « folkloriques », dont les volutes manifestent quelques chose des mythes éternels.
Les crèches, dont la création est redevable de récits bibliques apocryphes, signifient, d’une façon bon enfant, la revanche du paganisme sur une religion allogène, judaïque, violemment hostile aux « idoles ». Le christianisme primitif a eu du mal à se défaire de ces a priori anthropologiques, au point que sa réappropriation de l’art « païen » n’est devenue évidente que dans le temps même de sa résistible victoire sur les antiques croyances. L’art dit « chrétien », qui doit beaucoup à l’art impérial du IIIe siècle (2), s’est affirmé quand la nouvelle religion du Christ a senti qu’il n’existait plus guère de danger provenant de l’ancienne religion, c’est-à-dire après le putsch de Constantin, dit « le Grand », au début du IVe siècle.
Ce que l’on examine, de l’« art chrétien » du Moyen Âge, appartient à ce genre d’équivoques qui ne cessent d’agiter les spécialistes, l’équivalent des interrogations qui se posent lorsqu’on se demande s’il peut exister une philosophie chrétienne. De la même façon, on peut appréhender la foi galiléenne comme une acculturation du judaïsme, qui s’est fondu dans la Weltanschauung, la vision du monde hellénistique, avec, cependant, un noyaux monothéiste et iconoclaste persistant, qui se réactive par intermittence. D’autres apories peuvent aussi naître d’une analyse poussée des légendes issues de la « Matière de Bretagne ».
La République – du moins celle qui s’est illustrée en France – a eu pour ambition de restituer l’État romain, sa vertu, son sens de l’État, bref, la res publica. Or cette « chose publique » peut se confondre aisément avec la laïcité telle qu’elle s’est traduite lors des lois de séparation de l’Église et l’État, en 1905. C’est évidemment, si l’on cherche des sources référentielles à cette brisure entre le sceptre et le goupillon, une illusion de trouver des justifications dans l’Histoire, car jamais, dans les temps anciens, même à l’époque de la querelle entre l’Empire romain-germanique et la papauté, on a conçu une société qui ne fût pas façonnée de ces deux pans indissociables que sont le temporel et le spirituel, ce qu’exprime très bien le terme de « religion », qui induit un rapport de dépendance entre le haut et le bas, entre le terrestre et le supra-humain. Même saint Augustin, dans La Cité de Dieu, ne sépare pas, de facto, la cité des hommes de la cité de Dieu, qui sont inextricablement mêlées, dans la vie civique, et dans les cœurs. Le point nodal, où s’incarne cette rencontre entre les deux ordres, est, bien sûr, la morale, ou, plus précisément, la charité.
La décision de l’État de couper les deux réalités de l’être humain, entre, d’un côté, la chose publique, et, de l’autre, la chose privée, ne visait pas, au début du XXe siècle, à empêcher la seconde de s’exprimer librement. La République a, au demeurant, eu besoin de l’appui de l’Église durant la Guerre de 14-18, comme, plus tard, le bolchevique Staline a eu recours à l’Orthodoxie durant la Grande Guerre patriotique qu’a menée l’empire soviétique contre l’empire nazi. Les hommes n’aiment pas mourir pour des idées, il leur faut la chair et le sang de leur mémoire pour se sacrifier.
L’agressivité dont font preuve, actuellement, les tenant d’une laïcité « pure » délivrée de tout signe religieux, lorsqu’ils revendiquent une sorte d’épuration civique, de nettoyage des rues, des édifices officiels, des corps et des écrans virtuels, et, bientôt, pourquoi pas, comme dans les meilleurs récits contre-utopiques, rectifiant passé et futur, ne manque pas d’être assez singulière, si l’on s’en tient à la longue chaîne des siècles.
Il est certain que la volonté, récurrente, existe de niveler le catholicisme au rang de sensibilité religieuse comme une autre, niant de cette façon son rôle constituant de notre civilisation européenne et française. Penser, pour autant, que cette acrimonie éradicatrice relève d’un complot visant à substituer l’islam au christianisme pèche par excès. En effet, les « princes qui nous gouvernent », comme disait feu Michel Debré, n’usent des musulmans qu’en ce que ceux-ci servent d’instruments de démolition. Le multiculturalisme n’est pas, dans notre espace historique, l’expression d’une civilisation, mais une arme contre la civilisation. La présence de religions allogènes, dans la Rome antique, n’a été tolérée, voire encadrée, comme le judaïsme, qu’en tant qu’elles de constituaient pas un péril pour la sauvegarde de l’« empire ». La notion de « tolérance », au sens que lui ont donné les Lumière, est, en ce qui concerne cette époque, tout à fait anachronique. Le passage du paganisme au christianisme n’a pas été un changement radical dans l’octroi plus ou moins grand de la « liberté d’opinion, ou d’expression » qui, là aussi, rapporté à l’ère contemporaine, risque de se révéler tout autant anachronique que la notion de tolérance. Car non seulement les débats philosophiques ne concernaient qu’une élite très réduite, mais on sait combien cyniques, stoïciens, épicuriens, ont pu être l’objet de désagréments de la part du pouvoir, et, surtout, quel a été la lente dérive structurelle, qui a formaté l’appréhension de l’univers, et, de syncrétismes en confusions, d’hénothéisme fondé sur un usage métaphorique des divinités, en synthèse entre aristotélisme, stoïcisme et platonisme, jusqu’au triomphe, dans les cercles cultivés de l’aristocratie, du néo-platonisme, et a préparé l’avènement de la théologie chrétienne et sa propension à caréner une orthodoxie pérenne (3).
Aussi bien serait-on avisé de ne pas interpréter l’évolution de ce que d’aucuns nomment « le système » comme un mode opératoire unique, reposant sur une vision stratégique homogène, d’où seraient tirées les ficelles qui manipulent des marionnettes. Non qu’il n’existe pas des officines plus ou moins occultes, mais les visées semblent parfois contradictoires. Comment concilier, en effet, la volonté de balayer tout signe ostentatoire de la religiosité – dont le fameux voile intégral – , et de promouvoir, dans le même temps, l’islam, en finançant, par exemple, des mosquées ? S’appuyer sur des populations étrangères, par leurs cultes, leur religion, leurs symboles civilisationnels, voire leurs mœurs, pour diminuer l’importance de la mémoire de l’Europe, et, parallèlement, se hérisser frénétiquement dès qu’apparaît toute allusion à la religion, voilà ce qu’on appelle un paradoxe. En vérité, le tableau est pour le moins complexe.
D’autant plus que le monde musulman s’inscrit dans le monde « traditionnel », conservateur (au sens propre : « qui conserve »). Toutefois, le processus libéral mondial le fait passer progressivement et sûrement, comme toute chose, dans une logique postmoderne; il se métamorphose, de réalité archaïque (de « archê », fondements originels) fortement ancrée, en expression d’une « opinion » comme une autre. Le vocable « religion » recouvre, sinon des acceptions différentes, du moins des degrés de pertes du sens inégaux. Car il s’en faut de beaucoup que toutes les sacralités se vaillent, tant synchroniquement que synchroniquement. Le christianisme de l’homme contemporain, si l’on prend la peine de sonder les cœurs et les intelligences, est sans commune mesure avec celui des temps anciens, et il est fort probable que le premier partagerait malaisément le sort du deuxième, qu’il appréhenderait à l’horreur pour les contraintes religieuses qu’éprouve tout hédoniste contemporain. De même, qu’y a-t-il de semblable entre la conception du sacré d’un paysan du Bengale, par exemple, et celle d’un évangéliste américain ?
La question essentielle est, non de ravaler toute sacralité à une dénominateur commun, par exemple la foi (aussi peu discernable que l’amour), ou bien, plus identifiable, les rites ou les bâtiments confessionnels, mais de savoir quel type de religiosité sied parfaitement au « système » libéral. Or, la logique de la « main invisible », du marché, est de déminer, de dédramatiser, de folkloriser, de dysneylandiser les patrimoines, les traditions, les appartenances, les identités. On se satisferait d’une multitude de communautés, à condition qu’elles se parent des attributs d’une mode, certes, un peu spéciale (comme les « identités sexuelles »), mais compatibles avec cet arc-en-ciel qu’on arbore comme le drapeau de la diversité. Autrement dit, pour la gloire et l’intérêt du doux commerce, il est nécessaire que se multiplient les appartenances, si possible interchangeables, mais sans les inconvénients ataviques de ces engagements, l’exclusivité, l’intolérance, la guerre, les bûchers, ou bien la permanence, la discipline, la règle, la rigueur de la doctrine.
La seule entité viable (si l’on ose dire) de l’ère postmoderne est une bulle vide, flexible, polycompatible, éthérée, irresponsable, vaguant à tous vents, surtout aux caprices du marché. La religion est un marché comme un autre. La gravité de la tradition authentique, comme celle de l’ensemble des sociétés qui ont disparu, diluées par les flux corrosifs de l’argent, cette pesanteur solennelle, digne, noble, que les Romains considéraient comme la marque de l’honnête homme, n’a pas sa place dans un monde liquéfié, qui n’est, aux dires de la « Dame de Fer », pas une société (4). Ne resterait in fine qu’un être évaporé, déraciné de la terre, sans laquelle aucune civilisation ne peut vivre d’une vraie vie, ne peut devenir la demeure du monde.
Faut-il parler, alors, de religion, de projet religieux conquérant, dominateur, tel que le serait l’islam, comme nous l’assurent les Identitaires ? Il semblerait plutôt que l’on assistât à l’un des derniers assauts contre l’esprit religieux. Les musulmans devraient porter attention aux effets dévastateurs de la modernité : on ne peut être véritablement adepte d’une tradition spirituelle, et drogué aux poisons de la société de consommation, de la sous-civilisation matérialiste, américanisée, bafouant toutes les valeurs qui ont été vénérées pendant des millénaires.
À cette aune, la censure des crèches apparaît comme l’aboutissement d’un processus de désenchantement commencé avec les religions judaïsantes. La société marchande est la fin et le triomphe d’un monothéisme délivré de ses oripeaux païens. L’Empire romano-chrétien a tenté, par la violence ou la propagande, l’intimidation ou la persuasion, d’extirper des cœurs, des consciences, et des paysages, les reliquats d’une religion haïe, que l’on dénonçait comme le suppôt du diable, comme le témoignage de la déchéance humaine (5). Le christianisme fut une religion nouvelle, une révolution. Son projet de nouvel homme se voulait radical. La nouvelle foi plongeait jusqu’au fond des êtres, et les sommait d’adhérer, d’aimer, de se sacrifier pour elle, ce que les traditions sacrales ancestrales n’exigeaient pas. Il fallait arracher les racines du mal, jusqu’au tréfonds de la terre humaine. La traque des derniers païens, la destruction ou la récupération des vestiges anciens, des chênes sacrés, des sources, des temples, des hauts lieux, furent, au Moyen Âge, un combat incessant. Et vain, comme l’on sait, puisque des legs païens restèrent vivaces, comme Noël, et, justement, nos fameuses crèches, avec leurs animaux sentant l’humus.
Pour la première fois, le libéralisme est en voie de réaliser ce qui avait été entrepris il y a deux mille ans : soustraire à la joie humaine la chair et la saveur des petits dieux populaires, ceux qui accompagnaient, jadis, les tribulations des humbles. Et l’on retrouve, dans cette volonté dévastatrice, cette rage rabbinique, ecclésiastique, qui s’en prenait autrefois aux héritages païens, même si cette haine est maintenant dirigée par des laïcistes, contre le christianisme même, comme chose du passé.
Claude Bourrinet
Notes
1 : Jean-Paul Brighelli, « Ce que cache l’interdiction des crèches de Noël », dans Le Point, le 10 décembre 2014.
2 : Bernard Andrae, L’art de l’ancienne Rome, Paris, Éditions Mazenod, 1988.
3 : Polymnia Athanassiadi, La lutte pour l’orthodoxie dans le platonisme tardif, Paris, Les Belles Lettres, 2006.
4 : Margaret Thatcher, « There is no such thing as society : there are individual men and women, and there are families », 1987.
5 : Ramsay MacMullen, Christianisme et paganisme du IVe au VIIIe siècle, Paris, Les Belles Lettres, 1998.
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Zemmour et la déportation des musulmans : les procédés du lynchage
Le chroniqueur Eric Zemmour est l’objet d’un lynchage en règle pour une interview parue en Italie au mois d’octobre sur les questions que posent l’immigration et les musulmans, à l’occasion d’un mot qu’il n’a pas prononcé, déportation. La même presse et les mêmes hommes politiques, qui tordent le nez devant une photo de Closer, utilisent, pour abattre un homme, les plus usés et les plus immoraux des procédés totalitaires.
Qu’a dit Eric Zemmour au Corriere della Serra qui l’interrogeait ? Ceci d’abord, que les musulmans ont leur propre loi, le Coran, et qu’ils vivent à part, dans les banlieues, d’où les autochtones ont été obligés de partir. Que tout cela risque de finir par une guerre civile. Mais alors, que faire, lui demande le journaliste Stefan Montefiori ? Qu’ils s’en aillent ? A quoi notre provocateur répond : « Je sais, c’est irréaliste mais l’Histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu’un million de Pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d’Algérie pour revenir en France ? Ou bien qu’après la guerre, 5 ou 6 millions d’Allemands auraient abandonné l’Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ? »
Pas plus de déportation que de beurre à la cuisine
Sur le fond, il y aurait bien des choses à dire, et notamment que c’est la charia la loi musulmane, plus que le Coran proprement dit, que les musulmans ne vivent pas tous en banlieue, que certains ne croient ni ne pratiquent plus et ont commencé à s’intégrer. Mais ce qui retient ici l’attention est la manière de procéder des uns et des autres. Zemmour, pour commencer. Il s’est bien gardé de parler de déportation et il n’est pas le seul à l’affirmer haut et fort : le journaliste du Corriere della Serra le confirme nettement et officiellement. Non seulement il n’a pas parlé de « déporter » qui que ce soit, mais Montefiori ne l’avait pas utilisé dans la question, ce n’est que lors de la rédaction de l’article que le journaliste a écrit, par un malheureux souci de synthèse, « déporter ».
Les mauvais procédés des officiels musulmans
L’affaire Zemmour, toute parisienne, est partie du blog de Jean-Luc Mélanchon, où elle paraît le douze décembre pour gagner ensuite toute la grande presse. L’AFP, France Info, l’Express, le Nouvel Observateur, tout le monde a titré sur le fait, présenté comme un fait certain, sans conditionnel aucun, que Zemmour envisageait, imaginait, recommandait, préconisait la « déportation des musulmans ». L’observatoire de l’islamophobie, organisme officiel qui dépend du Conseil français du culte musulman, a annoncé à grands cris son intention de porter plainte, notamment pour incitation à la haine raciale. Il justifie ainsi son action : « Ces propos viennent s’ajouter à une litanie de déclarations abjectes et sans fondement de ce prêcheur de haine patenté à l’encontre de l’islam et des musulmans ». En ajoutant : « Que font les pouvoirs publics devant le déferlement de tant de haine ? » SOS Racisme annonce lui aussi son intention de porter plainte, et Egalité et Réconciliation, d’Alain Soral, aussi. Contre Zemmour, les ennemis mortels se réconcilient dans une même condamnation.
Lynchage médiatique, lynchage d’Etat
Chose plus surprenante encore, le tranquille Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur franc-maçon et souvent impavide, s’est ému lui aussi. Il a condamné « avec une extrême fermeté » Eric Zemmour pour des propos qu’il n’avait pas tenus, estimant les musulmans « odieusement attaqués ». Voilà tout le procédé du lynchage : un militant d’extrême gauche, le sénateur Mélenchon, découvre en Italie une vieille « pépite » (c’est le terme du nouvel Obs), ne vérifie rien, lance le mot, il est repris, toujours sans vérification ni réserve, par la grande presse et un homme se trouve jeté en pâture aux « chiens », pour reprendre le mot de François Mitterrand. C’est odieux et stupide.
Zemmour, c’est Le Pen trente ans après
Alors, il ne s’agit pas ici de faire la promotion de l’œuvre d’Eric Zemmour, ni de justifier toutes ses thèses ou déclarations à l’emporte-pièce. Un livre qui vient de paraître, A poil Zemmour, montre, avec beaucoup de finesse et une bonne connaissance de l’envers du décor, à la fois les limites et les faiblesses du personnage, et les procédés totalitaires, et la manœuvre politique, de ses adversaires. Le système politico-médiatique, comme d’habitude, met en valeur ce qu’il combat, et inversement. Eric Zemmour, en montrant du doigt le déclin de la France, les conséquences de l’immigration, celles de la mondialisation, l’Europe et la France ruinées par l’ouverture des frontières et l’angélisme, le chamboulement des mœurs, us et coutumes, la démission, voire la trahison des élites, reprend des thèmes et des observations que d’autres ont fait, souvent avec plus de précision, voilà vingt et trente ans. Si le système dénonce aujourd’hui la zemmourisation de la société comme il dénonçait dans les années quatre-vingt-dix la lepénisation des esprits, c’est parce qu’il craint que le peuple comprenne ce qu’il ne doit pas comprendre. C’est-à-dire que notre pays et notre civilisation sont engagés dans une rupture qui va tout bouleverser et sur laquelle on ne l’a pas consulté. Zemmour aujourd’hui comme Le Pen hier joue le peuple contre les élites, il a les mêmes ennemis et la même fonction : il répond au grand vide français. Vide intellectuel, vide d’espoir et de destin. Comme Le Pen il y a trente ans, il dit ce que le système interdit strictement de dire, suscitant de ce seul fait un extraordinaire engouement, même s’il ne le dit pas très bien, et s’il y mêle des bêtises. Voilà pourquoi le système le lynche, comme il a lynché Le Pen il y a trente ans. Il est vrai aussi qu’ils y mettent chacun du sien, ce qui pose d’autres questions, mais secondaires, chronologiquement.
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Dans l’entourage de Marine Le Pen, on raille ces «cathos de merde»
Dans son numéro de ce jour, Valeurs Actuelles consacre 3 pages à l'affaire Sébastien Chenu. On peut y lire notamment :
"Jeudi 11 décembre. De nombreux cadres du FN disent à Marine Le Pen, à mots couverts pour certains, frontalement pour d’autres, leur opposition à cette nomination. Les militants, aussi, réagissent. Le siège du parti, à Nanterre, est submergé d’appels téléphoniques, téléguidés pour certains, spontanés pour d’autres. Les courriers affluent, certains menacent de rendre leur carte ou de ne plus voter pour le FN… Rien n’y fait. Dans l’entourage de Marine Le Pen, on raille ces «cathos de merde»."
Après la diffusion de l'information par Valeurs actuelles, vendredi, qui a fait changer d'avis Marine Le Pen (voir ici), une purge est en route :
"La présidente du Front national est ulcérée. Elle veut trouver l’auteur des fuites, punir le fautif. «Je sais qui c’est, je le ferai exclure du bureau politique », s’emporte-t-elle devant des proches. La « chasse aux sorcières », dixit un cadre, est ouverte."
Affaire à suivre.
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Racisme anti-blanc : la terrible affaire Jérémy Roze
Cet étudiant en pharmacie fut tué à coups de couteaux dans le quartier Saint-Michel à Toulouse le 26 février 2011.
Jérémy Roze est une victime de l’ensauvagement de la France, cet étudiant en pharmacie fut tué à coups de couteaux dans le quartier Saint-Michel à Toulouse le 26 février 2011. Les enquêteurs ont eu des difficultés à déterminer le motif de l’assassinat, en effet rien ne fut volé à Jérémy Roze, le cas du crime crapuleux était donc exclu.
Comme d’habitude, on trouvera des excuses aux deux assassins, messieurs Icham Ouaki, âgé aujourd’hui de 22 ans, et Driss Arab, âgé lui de 24 ans ; elles sont toujours les mêmes, troubles psychologiques, enfances difficiles, ou bien encore « misère sociale ». Toutes ces circonvolutions n’ont qu’un objectif, éviter le sujet qui fâche, celui dont personne ne veut parler : le racisme anti-blanc de plus en plus fréquent et dramatique en France.
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La sédation terminale est une euthanasie
Voilà une vidéo faite par des étudiants en médecine qui explique en quoi la sédation terminale est une euthanasie. Alix Frenais, porte parole, explique pourquoi les médecins sont opposés à la sédation terminale lors du rassemblement au Trocadéro mercredi :
"Soulager et mettre tout en place pour combattre les souffrances de nos patients, c'est OUI. Donner la mort c'est NON et c'est là tout le sens de notre engagement au sein de Soulager mais pas tuer".
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Politique étrangère française en Syrie : les huiles du Quai d’Orsay agissent par idéologie
Ils savent que la politique étrangère menée par la France en Syrie est une catastrophe… Mais rien ne va changer, ou presque.
Lu sur le site Secret Défense : La politique de la France en Syrie est un échec. Forts de ce constat, les diplomates cherchent une issue praticable. «Nous sommes très pragmatiques», reconnaît l’un d’entre eux, au cœur du dossier, qui en appelle au «réalisme». Au Quai d’Orsay, le ton a changé. Il est vrai que, poursuivie avec entêtement depuis le printemps 2011, la stratégie de confrontation directe avec le régime a abouti à une impasse : Bachar al-Assad est toujours là, le groupe djihadiste Daesh s’est taillé un vaste fief et l’opposition modérée, activement soutenue par Paris, n’est pas en passe de conquérir le pouvoir, loin s’en faut. Les frappes américaines contre Daesh et al-Nosra (affilié à Al-Qaïda), qui épargnent le régime, n’ont rien arrangé. En langage diplomatique, on explique que «la situation s’est considérablement complexifiée et qu’elle est singulièrement bloquée». En langage plus trivial, on dirait simplement : on s’est planté et il faut nous sortir de là. «On est tous en train de réfléchir, confie une source, on ne s’interdit aucune solution, même si on a nos lignes rouges», comme le maintien d’Assad au pouvoir ou, pire encore, un accord tacite avec lui pour combattre l’Etat islamique.
Il est vrai que ce serait horrrrrible de soutenir la politique de Bachar El Assad contre les égorgeurs de l’État Islamique. Mieux vaut déstabiliser encore plus le pouvoir syrien et ainsi favoriser l’expansion des fanatiques venus du monde entier pour massacrer femmes et enfants.