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lobby - Page 1767

  • La sénatrice Caroline Cayeux défend la politique familiale

    Caroline Cayeux, Maire de Beauvais et Sénateur UMP de l'Oise, est rapporteur de la Commission des Affaires Sociales pour la Famille. Lundi, elle a défendu à la tribune la politique familiale. Extraits :

    C"La politique familiale est un des atouts de notre pays. [...] Elle mérite donc mieux que la gestion empirique et comptable qui est celle du Gouvernement depuis 2012. [...] La branche famille connaît un déficit récurrent depuis 2008. La crise économique que notre pays traverse explique en partie cette situation. Les prestations prises en charge par la branche famille au nom de la solidarité entre les caisses de sécurité sociale joue également un rôle. [...] On peut encore déplorer que la famille soit, une nouvelle fois cette année, considérée comme une variable d’ajustement du budget de la sécurité sociale. La politique économique du gouvernement tue l’emploi et, c’est aux familles d’en faire les frais ! Ces nouvelles économies imposées aux familles sont douloureuses et injustes au regard des sacrifices qu’elles ont déjà consentis. [...] L’universalité est une pierre angulaire de notre système de politique familial, et ce depuis son origine en 1945. [...] Partant du principe qu’un enfant né dans une famille aisée ne mérite pas moins de la part de la solidarité nationale qu’un enfant né dans une famille modeste, les concepteurs de notre politique familiale ont souhaité que les allocations familiales soient versées sans condition de ressources. [...] Pour terminer mes propos, permettez-moi de vous conseiller, une fois n’est pas coutume, les propos de Madame Martine AUBRY : « Il faut arrêter d’entrer dans tous les dossiers par l’argent, même si c’est important. Pourquoi est-ce qu’on ne présente pas une grande politique familiale du 21ème siècle, plutôt que de parler tout de suite des milliards qu’on va pouvoir récupérer ?»"

    Michel Janva

  • Le « socialiste » Emmanuel Macron défend Jean-Claude Juncker, le champion de l’exonération fiscale pour les multinationales

    Emmanuel Macron, ministre « socialiste » de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, était parti à Bruxelles, jeudi dernier, exposer devant les nouveaux commissaires européens sa proposition de « New Deal européen« .

    A cette occasion, Emmanuel Macron a accordé un entretien au quotidien belge Le Soir publié sur deux pleines pages dans l’édition de vendredi. Alors que Jean-Claude Juncker, ex-premier ministre luxembourgeois nommé à la tête de la Commission européenne, est pris dans la tourmente du Luxleaks, surnom donné aux révélations sur l’existence d’accords fiscaux secrets passés entre le Luxembourg et des centaines d’entreprises afin d’éluder « légalement » l’impôt, Emmanuel Macron lui renouvelle tout son soutien !

    Extrait :

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  • La mise en scène grossière du Téléthon

    Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine, à propos de la "découverte" très médiatique annoncée par une scientifique financée par le Téléthon :

    "Voilà une mise en scène qui ne se cache pas. Directement du laboratoire au don pour le Téléthon. C’est une « exclusivitéFrance-Info » déjà déclinée sur les réseaux sociaux. Aucun embargo à respecter. En substance : « des chercheurs ont pu redonner de la force musculaire à des chiens atteints de myopathie de Duchenne ». « Une première mondiale qui ouvre un espoir pour les personnes touchées par cette maladie d’origine génétique ».

    [C'est la chercheuse elle-même] qui qualifie son travail sur France-Info : « une première mondiale dans le  traitement de cette maladie »(...)

    Ce n’est pas assez : France-Info explique que ce travail a été financé grâce aux dons du Téléthon. Puis donne la parole à un responsable scientifique de cette puissante institution. Il nous explique que le temps des chercheurs n’est pas celui des malades. Mais que nous sommes dans une bonne période. Que des nouvelles de ce type peuvent donner de l’espoir et du courage aux malades. Et que le AFMTéléthon 2014 se tiendra les 5 et 6 décembre sur France Télévisions.

    L’info nantaise a été donnée le 10-12-2014 à J-25. On ne sait pas encore dans quelle revue scientifique sera publiée cette première mondiale. Il suffit de patienter. Dans l’attente on peut déjà donner. En sachant que nous participons tous à l’opération : avec la remise de 66% d’impôts, en donnant 70 € il ne vous en coûtera que  23,80 €."

    Louise Tudy

  • Affaire Fillon-Jouyet : une preuve de l’indépendance de la Justice

    Dans quelle nasse François Fillon s’est-il encore mis ?

    […]

    En prenant d’infinies précautions, quelques plausibilités psychologiques et politiques sont susceptibles d’éclairer.

    Le rapport de force, voire de violence, entre Nicolas Sarkozy et François Fillon depuis la défaite du premier et l’ambition présidentielle du second est à l’évidence d’une telle intensité que tout est possible, et en particulier le recours à des manœuvres à la fois imprudentes mais qu’on espère décisives de la part de l’un des rivaux.

    Il n’est pas non plus indifférent que Jean-Pierre Jouyet ait été sollicité, non seulement à cause de leur collaboration sous la présidence de Nicolas Sarkozy mais aussi en raison de la psychologie du secrétaire général, personnalité souple, très intelligente, tolérante, trop bavarde paraît-il, capable de tout comprendre et fidèle plus que jamais au président de la République après une parenthèse de plus d’un an qui avait suspendu leur amitié profonde et complice.

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  • Liberté d’expression pour tous, sauf certains

    Pourquoi attiser les braises de la discorde, jeter des anathèmes, tenter de faire naître des affrontements dans une société française déjà bien mal en point ?   

    Aux armes, citoyens ! La liberté d’expression des artistes est en péril. Pendant le match de rugby France–Fidji, j’ai zappé un court instant et entendu BFM, peu après 19h, samedi dernier, sonner l’alerte : « L’ombre de la censure plane sur l’actualité », annonçait le présentateur, la gorge nouée. Tétanisé, j’ai voulu en savoir plus.

    Cette liberté « grignotée » s’illustre par exemple dans cette œuvre mi-sextoy, mi sapin de Noël, érigée Place Vendôme à Paris, qui a suscité une récente polémique, ou encore dans l’exposition « Zizi sexuel » à la Villette. Il paraît que cette exposition, instructive, bien faite, séduit les familles (dixit BFM) mais n’est pas du goût de tout le monde. D’où la question qui surgit tout naturellement et à propos de laquelle la chaîne a dépêché ses limiers : « Qui se cache derrière ceux qui s’offusquent ? »

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  • Christiane Taubira détricote le Code civil

    La réforme de Code civil menace-t-elle la liberté de contracter ? Alors qu’il prétend protéger les plus faible, l’État pourrait bouleverser les équilibres du système juridique français.

    Le 30 octobre, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures. Passée inaperçue, hormis le rideau de fumée du statut de l’animal passant du rang de meuble à celui d’« être vivant doué de sensibilité », cette réforme du Code civil est, en réalité, un véritable acte politique de déconstruction.

    Rappels historiques

    L’exposé des motifs de la loi est assez révélateur des rapports consanguins qu’entretiennent le Droit et le Marché dans la vision “a-nationale socialiste” de ceux qui nous précipitent dans l’abîme mondialisé de l’indifférenciation absolue : « Les dispositions du code civil [...], issues du code Napoléon, ne permettent plus aux particuliers et aux entreprises d’avoir une vision claire et précise de l’état du droit dans leurs relations contractuelles quotidiennes. Il est donc primordial de réformer le droit français des obligations pour le rendre plus accessible, plus attractif et mieux adapté aux enjeux économiques [...] actuels. »

    Promulgué le 21 mars 1804, (30 ventôse an XII, selon le calendrier révolutionnaire) par Bonaparte, alors Premier consul, le Code civil fait incontestablement partie de ces « masses de granit jetées sur le sol de France » par celui qui voulait achever l’œuvre de la Révolution, tout en rétablissant, mutatis mutandis, le cours interrompu de l’Ancien Régime. Illustre rédacteur (aux côtés, notamment, de Maleville et Tronchet) de ces tables de la loi bicentenaires, Portalis considérait qu’elles devaient être un « corps de lois destinées à diriger et à fixer les relations de sociabilité, de famille et d’intérêt qu’ont entre eux les hommes qui appartiennent à la même cité ». Une qualité intrinsèque lui était reconnue, la stabilité. Les contrats, la responsabilité, la propriété, le mariage, autant d’institutions qui, nonobstant les remous et vicissitudes politico-constitutionnelles, devaient servir de fondations inébranlables à la société. Bien que pétri d’égalité et d’individualisme, le Code civil des Français n’en demeurait pas moins l’héritier de Rome et de ses jurisconsultes. Les légistes fameux que furent Domat ou Pothier contribuèrent notablement, en précurseurs éclairés, à ce travail d’unification du droit par une anamnèse préalable des règles et coutumes tirées des Digeste et autres Institutes romains. Ce mouvement a été accompagné par le célèbre édit de Saint-Germain de 1679, qui instaura le monopole de l’enseignement du droit entre les mains de l’université. Colbert, auquel on doit les premiers grands codes (procédure civile et criminelle, commerce, marine, eaux et forêts, etc.) se montra également une source d’inspiration non négligeable pour les rédacteurs du Code civil.

    Longue maturation

    Grande œuvre, finalement, que cette règle civile commune, fruit d’une longue maturation historique que Bonaparte sut recueillir et transmettre, indivise, aux Français. Œuvre d’autant plus respectable qu’elle était religieusement respectée, tant au sein des facultés de droit que par les hauts magistrats de la Cour de cassation qui surent, tout au long du XIXe siècle (triomphale époque de l’exégèse), patiemment et avec bienveillance, l’étoffer et la parer des plus nobles atours de l’inflexible rigueur juridique et de la claire concision stylistique.

    Faste et durable époque, jusqu’aux années 1970 qui seront le guichet unique des revendications libertaires et féministes de Mai 68. Le divorce par consentement mutuel, la suppression de la puissance paternelle (le “pater familias”), l’avènement de l’enfant adultérin à égalité avec l’enfant légitime, la “dépénalisation” de l’avortement (en 1975), forgeront le nouveau contrat social, post-rousseauiste, du ré-ensauvagement de la société qui assistera, impuissante et masochiste, fascinée et suicidaire, à l’implosion irréversible de son socle immémorial et nécessaire, la famille. Viendra ensuite le Pacs en 1999, antichambre hypocrite du pseudo-mariage homosexuel, jusqu’à l’assomption de ce dernier en 2013.

    Bonne ou mauvaise foi

    Aujourd’hui, la réforme Taubira ne prétend pas moins revenir sur le droit des contrats – classiquement tenus pour “la loi des parties” qui les ont faits –, au nom de l’impérieuse protection des « plus faibles ». Là où, traditionnellement, la force obligatoire des conventions, était, entre autres, subordonnée à la validité du consentement, le juge sanctionnera, dorénavant, les manquements du cocontractant, motif pris de la vulnérabilité de l’autre. Fustigeant cette ineptie, le juriste Olivier Tournafond précise que cette réforme « introduit ainsi les notions “d’imprévision” et de “détresse économique” qui permettront de défaire les contrats. Autre idée saugrenue : la bonne foi devient une condition de formation du contrat, ce qui est d’une totale absurdité : on ne contracte pas de bonne ou de mauvaise foi ! On exécute le contrat de bonne foi. Et dans la période précontractuelle, la mauvaise foi est sanctionnée en tant que faute extracontractuelle ! ».C’est dire que ce renversement révolutionnaire voulu par la locataire de la Place Vendôme, bien loin d’être seulement un époussetage, va bouleverser considérablement les équilibres, délicats mais néanmoins fermement établis, de notre droit d’essence romano-germanique. Ce projet s’inscrit dans la continuité infernale du déracinement (et son corollaire, la perte des repères), du “suicide français” imposé depuis quarante ans par nos élites hors-sol. Ultime avatar du slogan soixante-huitard, « Il est interdit d’interdire », brandi par un État devenu totalitaire dont l’impuissance publique n’a d’égale que son omnipotence dans la sphère privée.

    Aristide Leucate

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2896 du 06 novembre 2014

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Christiane-Taubira-detricote-le

  • Une affaire Willy Sagnol ?

    Pierre Ménès est une figure du paysage footballistique français. Ancien reporter à L’Equipe, cette intarissable grande gueule officie aujourd’hui en qualité d’expert pour le Canal football club. Chaque vendredi, il tient sa "Grosse kronik" dans les colonnes de Direct Matin.

    Willy Sagnol a toujours été un pyromane. Le genre de gars qui aime jouer avec des allumettes et qui est tout étonné après que ça crame. Lors d’une rencontre avec les lecteurs du quotidien Sud Ouest, l’entraîneur de Bordeaux s’est laissé aller à certaines déclarations qui n’ont pas manqué de susciter la polémique.

    Après une sortie contre la Coupe d’Afrique des Nations, qui aurait été largement suffisante (elle emmerde tous les clubs français, qui voient partir beaucoup de joueurs en plein milieu de la saison pour une compétition qui, en plus, a lieu tous les deux ans), l’ex-international français a parlé du joueur de « type africain », qu’il a qualifié de « pas cher, généralement prêt au combat […], puissant sur un terrain… Le foot, ce n’est pas que ça, c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline ». C’est évidemment bête et surtout très mal dit.

    Dans une France où on ne peut plus dire que la mer est bleue sans créer de scandale, Willy Sagnol a fauté. Les conséquences de ces mala­droites déclarations sont en revanche, elles aussi, déplacées. Forcément, Pape Diouf et Lilian Thuram, les « Filopat et Patafil » de la lutte contre le racisme anti-Noirs, se sont mis en état de marche.

    L’ancien président de l’OM a même été jusqu’à réclamer un boycott des joueurs noirs pour une journée de Ligue 1, rejoignant ainsi Sagnol dans l’ineptie, comme si le racisme anti-Noirs ne devait choquer que les Noirs eux-mêmes. J’ai aussi du mal à comprendre qu’on soit à ce point choqué que l’on trouve de vraies spécificités, positives ou pas, au footballeur originaire d’Afrique noire.

    Dans ce cas, il faut être outré lorsqu’on dit que le Brésilien est technique, que l’Argentin a la grinta ou que l’Italien est rigoureux tactiquement. Et que dire lorsque Carlo Ancelotti déclare dans une interview que « le joueur français est fainéant » ? Pape Diouf a-il réclamé un boycott d’une journée de L1 par tous les joueurs français ? [....]

    Pierre Menes

    La suite sur DirectMatin.f

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Une-affaire-Willy-Sagnol

  • Un garçon transformé en fille : "C'était comme un lavage de cerveau"

    Un livre revient sur ce petit garçon transformé en fille dans les années 60, par le Dr Money, qui pensait, comme nos idéologues du gender, que l'identité sexuelle est déterminée par la manière dont élève un enfant et non par la nature :

    "À 8 mois, Bruce Reimer, un beau bébé canadien, a servi de cobaye à une expérience célèbre sur l'identité sexuelle qui va se révéler un échec total et un terrible drame. Tout commence par une opération banale. En 1965, les Reimer amènent leurs jumeaux, Bruce et Brian, à l'hôpital pour une circoncision, car ils souffrent de phimosis (une affection du sexe). Mais l'intervention se déroule mal et, à la suite d'une erreur médicale, Bruce perd son pénis. [...] Le Dr Money convainc les parents Reimer de transformer anatomiquement Bruce en fille. La castration suivie d'une reconstruction génitale, affirme-t-il, doit être pratiquée avant l'âge de deux ans et demi, et les Reimer ne doivent jamais remettre en question cette transformation. Bruce s'appelle donc désormais Brenda, porte de petites robes et reçoit des injections d'oestrogènes à l'adolescence.

    GC'est cette histoire incroyable et terriblement émouvante que raconte John Colapinto dans son livre Bruce, Brenda et David, l'histoire du garçon que l'on transforma en fille, qui vient de sortir en France (éditions Denoël). Bruce/Brenda devient célèbre - tout en restant anonyme - dans le monde médical. Pendant des années, le Dr Money, personnage suffisant et agressif, va donner en exemple dans de multiples conférences et livres le cas de cet ex-garçon devenu, selon lui, une fille parfaitement équilibrée et bien dans sa peau pour justifier ses théories sur la réaffectation sexuelle. Brenda devient un cas d'école, cité dans tous les manuels médicaux, et a une énorme influence sur de nombreux sexologues, qui, à leur tour, vont appliquer sur leurs patients affectés d'organes génitaux ambigus les théories du Dr Money. Ce dernier est également porté aux nues par le mouvement féministe, alors en plein essor, qui défend depuis des années l'absence de différence biologique entre les sexes.

    Mais John Money ne tient pas compte de la réalité, bien différente.La métamorphose magique qu'il avait prédite ne s'est pas produite. Toute petite déjà, Brenda montre des signes de perturbation. Elle est agressive, mal dans sa peau, n'a pas d'amis, ne veut pas jouer avec des poupées et affirme qu'elle est un garçon. Les visites annuelles chez le Dr Money tournent très vite au cauchemar. Il est vrai qu'il a des méthodes plutôt douteuses, montrant aux jumeaux des images pornographiques, leur faisant mimer très jeunes l'acte sexuel, les harcelant de questions... En grandissant, Brenda est de plus en plus malheureuse, solitaire, violente, suicidaire. Son corps devient très masculin tout comme sa voix. Même si sa mère la force à porter des robes, elle est rejetée dans les nombreuses écoles qu'elle fréquente, objet de moqueries constantes. Les multiples psys qui vont s'occuper d'elle comprennent très vite que l'expérience est un échec. Mais personne n'ose se mettre à dos le très célèbre Dr Money, à part le biologiste Milton Diamond, qui critique, sans succès, ses théories biaisées.

    Les crises incessantes de Brenda ont un impact dévastateur sur sa famille. Son père se met à boire, sa mère dépressive fait une tentative de suicide et son jumeau, lui aussi, en pâtit. Brenda, traumatisée, finit par refuser d'aller voir le Dr Money et de subir de nouvelles opérations chirurgicales. Finalement, alors qu'elle a 14 ans, un psy conseille à ses parents de lui dire la vérité. Brenda demande aussitôt à redevenir un garçon et entreprend une série d'opérations douloureuses qui, à terme, recréent un pénis et permettent des rapports sexuels. David, comme il a choisi de s'appeler en référence à Goliath, trouve un travail dans un abattoir, se marie et élève les enfants de sa femme, car, bien sûr, lui ne peut pas en avoir. Mais, psychologiquement, il reste très marqué. "C'était comme un lavage de cerveau, dira-t-il. Je donnerais n'importe quoi pour aller voir un hypnotiseur qui me fasse oublier tout mon passé parce que c'était de la torture. Ce qu'ils ont fait au niveau physique n'est pas aussi terrible que ce qu'ils ont fait psychologiquement." [...]"

    Michel Janva

  • Le ministère de l'Education nationale est généreux avec ses amis

    Lu ici :

    "En 2013, 10 associations se sont partagées 82 % des subventions du ministère de l’Education nationale destinées aux associations.

    Parmi ces heureuses bénéficiaires, la Ligue de l’enseignement se taille la part du lion. En 2013, elle a ainsi reçu 25,6 millions d’euros de subventions directes du ministère, l’équivalent de 7300 enseignants supplémentaires (contre 23,03 en 2011).

    Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale sait prendre soin de ses amis. Il y a quelques semaines, elle a déjà récompensé le secrétaire général de cette association en le nommant à l’Inspection générale du ministère. Il faut reconnaître que cette association n’a jamais caché ses sympathies socialistes, allant même jusqu’à faire voter une motion, lors d’un de ses congrès, pour se déclarer « solidaire de tous ceux qui luttent pour la construction d’une société de type socialiste. »

    Parmi les autres associations qui cannibalisent les crédits du ministère de l’Education nationale, on retrouve, toujours dans les 10 premières bénéficiaires :

    • la Fédération PEP (6,9 millions d’euros), elle aussi proche du PS. Elle fut d’ailleurs longtemps présidée par Christian Nique, ancien conseiller de François Mitterrand.
    • Les CEMEA (4,6 millions d’euros), véritable bras armé des militants de l’Education nouvelle en France.
    • Les FRANCAS - Franches et Francs camarades (4,2 millions d’euros). Cette association d’Education populaire comme son nom le laisse apparaître reste proche des réseaux communistes.
    • La JPA - Jeunesse en plein air. (1,5 millions d’euros). Cette association est également née dans le giron de la ligue de l’enseignement et de la CGT.

    On retrouve toutes ses associations dans les débats concernant les programmes scolaires et leurs articulations avec les activités péri-scolaires."

    Louise Tudy