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lobby - Page 1768

  • Le CSA refuse de censurer Eric Zemmour

    Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, avait dévoilé une lettre collective à l’intention des sages du CSA sur la présence d’Eric Zemmour dans les médias.
    L’objectif des censeurs était de convaincre le CSA de “cesser la diffusion de la haine” (sic). Fin de non-recevoir d’Olivier Schrameck qui a mis en avant “le principe de la liberté de communication”.

    Voici la lettre complète du CSA à destination de Dominique Sopo :

    Monsieur le Président,

    Par lettre du 17 décembre 2014, vous avez, avec d’autres organisations et personnalités, appelé l’attention du Conseil supérieur de l’audiovisuel sur des propos exprimés au cours des derniers mois.

    Le Conseil, réuni ce jour, a pris connaissance de votre courrier.

    Le principe de la liberté de communication, figurant à l’article 1er de la loi du 30 septembre 1986, permet aux éditeurs de traiter les sujets ou d’inviter les personnalités de leur choix, sous réserve de respecter l’ensemble de leurs obligations résultant de cette loi.

    La loi confère au Conseil, à son article 15, la mission de veiller à ce que les programmes mis à la disposition du public par un service de communication audiovisuelle ne contiennent aucune incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité.

    Le Conseil attache une grande importance à cette mission essentielle qu’il remplit constamment en sanctionnant tout manquement.

    Soyez assuré de son extrême vigilance.

  • Civitas répond à la Libre Pensée sur l’interdiction des crèches dans les lieux publics

    Lu sur le site de la Nouvelle gazette française :

    "Mercredi 17 décembre 2014, l’Institut Civitas a tenu une veillée de prières Place de l’Estrapade à Paris, devant les bureaux de la Libre Pensée.

    Au nom de la loi de 1905, promulguant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, cette fédération s’oppose à la présence de « crèches chrétiennes et non de simple crèches » (sic) dans les institutions de la République. La tribune ronflante, dont la portée pamphlétaire n’est pas sans rappeler les meilleurs tribunes de Rue 89, n’hésite pas à faire appel aux armes médiatiques traditionnelles afin de museler toute opinion contradictoire à la sienne : ainsi la résurgence du sentiment chrétien au sein de notre société rappellerait « la période du Régime de Vichy où cette loi a été violée en permanence » et les promoteurs de celui-ci seraient « des nostalgiques de cette sinistre période. » Stupeur de l’institution laïque, qui salue cependant les manifestants au creux de sa vitrine, indiquant sur une pancarte un « Joyeux Noël païen »dont le caractère profane, s’il est effectif, enjoint néanmoins à une certaine réflexion ontologique non dénuée de portée casuistique.

    Si la contradiction ne semble pas choquer La Libre Pensée, l’anachronisme ne le fait pas davantage reculer : à ceux qui suggèrent que la France a des fondements historiques chrétiens expliquant la présence des crèches dans des lieux publics, l’institution aime à souligner l’inanité d’une telle religion, véhicule d’une haine responsable des grands maux du XXe siècle : « le christianisme a trouvé sa puissance dans la lutte contre le judaïsme. Il a une responsabilité écrasante dans l’antisémitisme. C’est le christianisme qui a fourbi les armes ayant conduit àAuschwitz. ». Dénonciation fallacieuse s’il en est, on appréciera cet argument auquel toute réponse constituerait sans nul doute une revendication fasciste ou antisémite. Que la Libre Pensée se rassure : plusieurs opposants se sont manifestés en ce sens durant la veillée. Couvrant les Gloria, certains habitants du quartier ont fait entendre leur désaccord, enceintes aux fenêtres et musique à tue-tête tentant de décourager l’assemblée. Mieux, une femme, se revendiquant chrétienne, lance : « Vous n’avez pas le droit de faire ça, c’est de l’incitation à la haine. […] Fascistes ! ». La République dans toute sa splendeur, est sauvée par ses dignes soldats.

    Crèche-vivante-300x200

    L’abbé Bouchacourt a conclu cette veillée de prière animée d’une crèche vivante, en rappelant aux Catholiques les vertus de l’Espérance. Comme le soulignait Bernanos, « l’espérance [n’est-elle pas] un risque à courir » ? "

    Marie Bethanie

  • Tasin relaxée : « l’islamophobie » n’est pas encore un délit

    Les magistrats bisontins ont confirmé qu’en France, le délit de blasphème n’existait pas encore.

    Les juges de la cour d’appel de Besançon seraient-ils de dangereux islamophobes se réjouissant que le discours haineux à l’encontre de la si paisible religion d’amour, de tolérance et de paix (RATP) se répande dans toute la France ?

    Toujours est-il que ces magistrats ont désavoué leurs confrères de Belfort, qui avaient condamné Christine Tasin à 3.000 euros d’amende (le procureur Chevrier avait même requis 3 mois de prison avec sursis). Ils ont relaxé cette « blasphématrice » qui, le 15 octobre 2013, face à des musulmans énervés qui lui reprochaient sa supposée islamophobie, avait répondu : « L’islam est une saloperie. »

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  • La Grèce va très mal

    Olivier Delorme, écrivain français qui, après avoir passé l’agrégation d’histoire et avoir enseigné (à l’Institut d’études politiques de Paris notamment), se consacre à l’écriture, dresse un tableau apocalyptique de la République hellénique. Passionné par la Grèce, il vit entre Paris et Nisyros dans le Dodécanèse. 
     
    Maintenant que le gouvernement de la France vend à l’encan « ses bijoux de famille » – voir les aéroports de Toulouse et de Lyon – ne peut-on pas s’interroger sur son avenir et distinguer à l’horizon le spectre de la Grèce se profiler sur les Champs Élysées ? Plaise aux dieux que la France échappe à cette destiné. Polémia. 
     
    La Grèce va très mal. Comme je l’explique dans mes cours et conférences depuis cinq ans, les politiques européennes dictées par l’Allemagne, hélas avec l’appui de la France, ont conduit à une totale désintégration sociale sans le moindre résultat économique autre que cosmétique : près de 30 % de la population active est au chômage officiellement, davantage en réalité, près de 80 % pour les jeunes. 
     
    On a détruit le droit du travail (on offre aujourd’hui des emplois avec pour seule rémunération le gîte et le couvert), réduit les gens à la précarité et pour certains à la faim : les salaires et pensions de retraite ont été réduits en moins de 5 ans de 40 % à partir de niveaux déjà très inférieurs à ceux de la France, alors que le passage à l’euro avait entraîné une hausse générale des prix qui les a rapprochés très près de ceux de l’Europe occidentale ; les indemnités chômage ont été réduites dans la durée, les conditions d’attribution en excluent la plus grande partie des chômeurs, les indemnités versées sont ridicules. Dans les villes, l’impossibilité économique de se chauffer d’une partie croissante de la population a fait bondir la pollution et les incendies dus à des chauffages de fortune au bois. Les taux de suicide et les affections psychiques ont explosé(alors que les structures psychiatriques publiques sont dans un état alarmant), de même que l’émigration des plus diplômés vers l’Australie ou les États-Unis. 30 % des gens n’ont plus aucune couverture sociale : aujourd’hui, à trois heures de vol de Paris, on ampute des diabétiques qui ne peuvent plus se soigner, deviennent aveugles ou meurent. Toute médecine préventive a disparu, les cancers ne sont souvent plus pris en charge avant la phase terminale… L’OMS a alerté sur la hausse de la mortalité infantile ou l’effondrement des taux de vaccination. Les hôpitaux ont été fermés par dizaines, les listes d’attente pour certaines opérations s’allongent, condamnant à mort plus d’un patient ; à certains endroits, lorsqu’on est hospitalisé, il faut désormais apporter son traitement, ses draps, sa nourriture. Parfois les hôpitaux n’ont même plus de sparadrap et font des pansements au scotch. On a bradé toute la propriété publique, les infrastructures (autoroutes, aéroports, ports, mines…), réduit la mobilité dans un pays qui compte des milliers d’îles et où la hausse des prix des billets de bateau interdit à beaucoup désormais de quitter l’endroit où ils habitent ; on a privatisé ou fermé les deux tiers des établissements supérieurs, les écoles et les lycées ne sont souvent plus chauffés en hiver, le ministère vient de lancer un recrutement de professeurs… bénévoles ! 
     
    Je n’en finirais pas d’énumérer les ravages des crimes commis depuis cinq ans sous prétexte d’Europe et sous les ordres de l’Allemagne. 
     
    Pour ma part, moi qui connais ce pays depuis quarante ans et qui y vis une partie de l’année, j’ai perçu une rupture à l’automne 2013 : le désespoir est alors devenu palpable. Le désespoir, c’est à dire le sentiment qu’on est enfermé dans une logique implacable qui vous écrase ou vous écrasera si elle ne vous a pas encore écrasé. Les partis politiques qui se sont succédé au pouvoir depuis 1974 ont perdu toute crédibilité. Une classe privilégiée de dirigeants, souvent corrompus par les entreprises occidentales (armement, travaux publics… le champion de la corruption en Grèce étant l’allemand Siemens) qui ont fait payer les pots de vin versés aux hommes politiques grecs en surfacturant les matériels payés par les contribuables grecs, sont désormais perçus par une grande partie du peuple comme des collaborateurs d’une nouvelle occupation. Tout cela renforce le sentiment d’être dans un état de guerre qui ne dit pas son nom, sous une dictature qui n’a conservé que des apparences de la démocratie. De ce fait, beaucoup manifestent un grand scepticisme par rapport à la gauche dite radicale (Syriza) qui est désormais en tête dans les sondages mais qui refuse de remettre en cause l’euro et le cadre européen dont beaucoup sentent qu’il est le nœud gordien à trancher. 
     
    Un ami (qui a toujours voté à gauche) m’a dit, à la fin de l’an dernier : « La phrase qui revient de plus en plus souvent dans les conversations, c’est : il va falloir que le sang coule ». Ou encore : « Le premier qui prend le pouvoir , qui fusille un ministre conservateur et un ministre socialiste aura 90 % du pays derrière lui ». 
     
    En toute occasion, depuis, j’ai tenté d’alerter sur cette désespérance, de dire qu’on emmenait la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, au gouffre avec les politiques stupides et criminelles qui sont imperturbablement menées de Berlin et Bruxelles : la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) est de nouveau ces jours-ci à Athènes et exige une nouvelle aggravation de la politique qui échoue depuis cinq ans. Ma conviction depuis un an, et je ne cesse de le répéter, c’est que nous sommes désormais entrés dans une période où tout peut arriver, où il peut suffire d’une étincelle pour faire exploser la poudrière qu’on s’est ingénié à remplir depuis cinq ans. Cette étincelle pourrait être la mort du jeune Romanos, en grève de la faim depuis le 10 novembre. 
     
    La question qui se pose pour moi est désormais : le gouvernement droite-socialiste, qui a mené le pays au désastre et qui est à peu près sûr d’être écrasé dans les urnes lors des élections qui doivent avoir lieu d’ici à mars prochain, a-t-il choisi la fuite en avant pour provoquer une explosion dont il espérerait tirer un vote de trouille de la part de ceux qui ont encore quelque chose à perdre, ou qui servirait à justifier l’établissement, sous une forme ou une autre, d’une dictature ? 
     
    Ce serait la première – et sans doute pas la dernière – engendrée par l’Union européenne. 
     

  • La dictature des juges vient d’Amérique

    Il y a peu, Polémia présentait à ses lecteurs un communiqué de presse émanant du premier parti suisse, l’UDC, qui s’indignait de voir les droits démocratiques helvétiques se restreindre, bridés par des juridictions étrangères, en la circonstance européennes. Le journaliste français Hannibal nous livre une théorie du « Gouvernement des juges » telle qu’elle se développe aujourd’hui en France. Polémia

    Hannibal, journaliste, essayiste, écrivain.

    « Il existe donc une caste de grands sages qui s’arrogent le droit de s’occuper de tout, de prendre tous les pouvoirs, sans rendre de compte à personne qu’à leurs pairs. Les juges contrôlent l’exécutif, remplacent le législatif, arbitrent enfin les comportements politiques et sociaux. »

    Le gouvernement des juges progresse en France à grands pas. Plusieurs signes l’indiquent. Une crèche construite dans le hall du Conseil général de la Vendée a été interdite par le Tribunal administratif de La-Roche-sur-Yon sur plainte du président de la Libre Pensée locale. Cela a suscité l’ironie des uns, l’indignation des autres et la satisfaction des « laïcs ». Nul n’a relevé toutefois le poids que pèse l’institution judiciaire dans les questions religieuses et politiques sensibles, même quand celles-ci se cristallisent sur des objets apparemment anodins comme une crèche ou un voile.

    Même poids indu, dans l’affaire de ce malade dans le coma à Chalons-en-Champagne, Vincent Lambert, que sa femme et une partie de sa famille désiraient débrancher alors que ses parents ne voulaient pas. C’est le Conseil d’Etat qui a statué : le juge administratif acquérait ainsi de fait le droit de vie et de mort sur un homme, et contribuait à fixer le droit de l’euthanasie par sa jurisprudence. Les voies de droit étant épuisées en France, le Conseil d’Etat étant la cour suprême en matière administrative, les parents se sont pourvus devant la Cour européenne des droits de l’homme, ses arrêts s’imposant aux droits nationaux. On contourne les juridictions nationales pour s’en remettre à un arbitre supranational : on avance ainsi vers la gouvernance mondiale, et l’on continue à se mettre dans la main des juges.

    Notons encore un autre exemple flagrant de l’extension du domaine de ceux-ci : les poursuites contre Marine Le Pen pour avoir comparé l’empiètement sur le domaine public des prières de rue à une occupation. Lorsque les députés européens ont levé son immunité parlementaire, Henri Guaino a déploré ce qu’il a nommé la « judiciarisation de la politique ». Le terme méritait d’être précisé : il ne s’agit nullement de reprocher à la justice de condamner un politique s’il a volé, tué ou pour tout autre crime et délit de droit commun, mais lui interdire de s’immiscer dans l’activité politique, comme l’a précisé le député UMP :

    « Le juge n’a à juger ni de l’opportunité des décisions politiques, ni de toutes les paroles prononcées, même excessives, même scandaleuses, même honteuses, par les hommes politiques et les élus. Ça, c’est au peuple d’en décider. »

    On ne saurait mieux dire. Tout le monde a applaudi quand les juges italiens ont mis leur nez dans les affaires d’une démocratie-chrétienne pourrie pendant l’opération Mani Pulite, et nous avons rêvé que les nôtres en fissent autant en France, mais l’on s’aperçoit, hélas, qu’une fois entrés dans une maison pour, ou sous prétexte de, débrouiller un scandale financier, les juges s’y ébattent ensuite en terrain conquis, sans égard pour le droit ni la limite de leurs compétences.

    Une judiciarisation qui mène à la confusion des pouvoirs

    Cette judiciarisation mène à la confusion des pouvoirs, le judiciaire s’immisçant dans l’exécutif, comme au Conseil général de la Vendée. On arrive aussi à des situations cocasses, comme celle du Conseil d’Etat : il rend des arrêts souverains qui font autorité et jurisprudence, alors que les nominations y sont politiques, et les membres pas toujours magistrats ni même juristes ! Celle du Conseil constitutionnel, qui juge de la constitutionnalité des lois et en retoque souvent l’une ou l’autre, est encore pire : il a pris l’habitude de statuer non en fonction des articles de la constitution, qui ont une portée juridique précise, mais en interprétant à sa manière son préambule, texte philosophique. En d’autres termes, une assemblée de neuf sages choisis pour les bons et loyaux services qu’ils ont rendus, peut déposséder la représentation nationale de sa faculté souveraine de faire la loi, par une simple interprétation extensive et personnelle d’un texte philosophique ! La confusion est telle que le juge prétend aussi se faire législateur. Ainsi le fameux arrêt Perruche, rendu le 17 novembre 2000 par la Cour de cassation solennellement réunie en assemblée plénière, a-t-il donné le droit à un enfant né handicapé de porter plainte contre ceux qui ne l’avaient pas avorté : ici l’aberration mentale s’ajoute à l’usurpation. Cet arrêt était malgré tout trop en avance, et il n’a finalement pas fait jurisprudence, mais ceci est une autre histoire : il a bien été rendu.

    Il existe donc une caste de grands sages qui s’arrogent le droit de s’occuper de tout, de prendre tous les pouvoirs, sans rendre de compte à personne qu’à leurs pairs. Les juges contrôlent l’exécutif, remplacent le législatif, arbitrent enfin les comportements politiques et sociaux, et cela sans recours d’aucune sorte. Le peuple ne saurait à aucun moment faire valoir sa volonté contre cette confrérie noire – il est tout juste bon à voir apparaître sa photo sur le mur des cons. Et il n’y a plus d’appel au roi. Saint Louis ne siège plus sous son chêne. Symboliquement, le Parlement a officiellement restreint le droit de grâce présidentiel en 2008, et la pratique avait déjà exclu de son bénéfice les terroristes, les trafiquants de drogue, les tueurs d’enfants, les chauffards et autres racistes. En d’autres termes, une fonction régalienne par excellence n’était plus exercée souverainement, ligotée par les mille liens lilliputiens de la nouvelle morale répandue par la justice. Or, cette judiciarisation qui touche tant la société que l’Etat est importée des Etats-Unis.

    Une frénésie de chicane

    Cela a commencé par la société. Les médecins, en particulier, le savent. Il ne leur est pas nécessaire de regarder des séries télé à la mode pour cela. Régulièrement, leurs responsables syndicaux organisent des colloques et des séminaires sur l’influence américaine en la matière. Une frénésie de chicane commence à se répandre en France à propos de chaque acte, chaque procédé médical, ce qui engendre un souci et une tension constants et multiplie le travail administratif et juridique, oblige à signer des décharges, etc. Cela rappelle Les plaideurs, en moins drôle, met en jeu d’énormes sommes d’argent et enrichit des troupeaux de robins. C’est le système de lawyers américains, qui font miroiter à leurs clients des indemnités mirifiques pour le moindre préjudice et tirent de solides revenus de l’exploitation de ce qu’on peut appeler la mentalité de loterie judiciaire, le jackpot de prétoire. Aux Etats-Unis, la judiciarisation de la société ne touche pas que la médecine, elle ne prétend pas faire son beurre seulement d’un stéthoscope malencontreusement oublié dans une cage thoracique, elle s’étend à toute la vie. Si vous toussez pour avoir fumé une (censuré) ou si vous êtes obèse pour avoir mangé une glace (censuré), vous pouvez vous faire un bon milliard de dollars avec un avocat compétent, surtout si vous êtes noir et homosexuel.

    Conseiller juridique, journaliste, écrivain, le New-Yorkais Philip Howard a publié sur les inconvénients de la judiciarisation de la société américaine plusieurs ouvrages qui font autorité aux Etats-Unis, dont La Mort du sens commun, L’Effondrement du bien commun, Vivre sans lawyers, et Le Gouvernement de personne. Ce sont aussi des best-sellers car, à la différence de nombreux intellectuels français trop férus d’abstraction seule, Howard donne des exemples frappants. Dont celui d’une petite fille de cinq ans en maternelle, qui entra un jour en colère, jeta ses affaires par terre et déchira le papier peint des murs ; aucun maître, aucune maîtresse n’osa intervenir de peur d’enfreindre une loi sur les enfants ; tant et si bien que la direction dut se résoudre à appeler la police, qui intervint et emmena la petite fille… menottes aux poignets ! Ce qui hier relevait de la responsabilité de l’instituteur, et d’une remontrance ou d’une petite tape, est aujourd’hui de la compétence de l’Etat, de la loi, des juges. (La judiciarisation ressemble à la marchandisation : la cuisine qui relevait hier de la maîtresse de maison est confiée aujourd’hui à l’agro-alimentaire. On transfère à l’échelon supérieur ce qui se faisait mieux et moins cher à l’échelon inférieur, réduisant peu à peu la responsabilité et l’autonomie des citoyens.) Howard, et d’autres analystes nord-américains, en particulier canadiens, discernent sous cette peur superstitieuse de la loi la primauté des juges et des avocats qui tiennent la foudre.

    Une oligarchie de robins

    Pourquoi cette omniprésence, et cette omnipotence, des hommes de robe aux Etats-Unis ? Alexis de Tocqueville l’avait déjà notée dans De la démocratie en Amérique : « L’aristocratie américaine est au banc des avocats et sur le siège des juges. » Un récent article du Monde diplomatique montrait la forte proportion d’avocats dans la première équipe d’Obama (il reste encore au moins Biden et Holder), et plus encore au Congrès (peut-être les dernières élections ont-elles changé cela) : 59% des sénateurs et 40% des représentants à la chambre étaient avocats. La démocratie américaine est donc structurellement une oligarchie de robins. Le Monde diplomatique précisait, sans donner malheureusement de statistiques précises, que ces avocats sont souvent démocrates. On a donc affaire à un complexe justicio-congresso-présidentiel d’avocats bobos utopistes pour diriger la plus grande puissance mondiale.

    Et c’est tout naturellement que ces hommes de profils semblables, d’idéologie commune, travaillant en réseau, conjuguent leurs efforts pour exercer le pouvoir et faire évoluer les lois dans la même direction. Là encore, cela ne date pas d’hier. La loi des juges a été dénoncée dès 1803 par le président Thomas Jefferson quand, par un coup de force juridique, la Cour suprême s’est arrogé le pouvoir de contrôle de constitutionnalité. Pour lui, la constitution n’était plus dès lors qu’un « simple objet de cire dans les mains du pouvoir judiciaire » – et d’un pouvoir judiciaire confus et boulimique, puisqu’il conjugue les compétences du Conseil constitutionnel et de la Cour de cassation. Dans ces conditions, il est obligatoire que la politisation de la justice fasse pendant à la judiciarisation de la politique.

    Une redoutable politisation de la justice

    La façon dictatoriale dont Barack Obama gouverne les Etats-Unis en donne quelques exemples en matière de bioéthique. L’avortement suscite une forte opposition dans de nombreux Etats et n’a été autorisé par la loi fédérale que par une décision de la Cour suprême, non par une loi votée. Mais ce n’est pas tout. Quand tel ou tel Etat vote des dispositions pour en limiter l’application (par exemple en faisant fermer certains types de cliniques), il se trouve immédiatement des tribunaux pour contester la constitutionnalité des lois d’Etat. Bien sûr, le cas passe en cour d’appel fédérale, et si, comme cela fut le cas récemment au Texas et en Louisiane, la cour donne raison à l’Etat et à sa loi restrictive, les associations pro-choix portent l’affaire devant la Cour suprême qui, elle, leur donne systématiquement raison. La même chose vient d’avoir lieu à grande échelle en matière de mariage gay : de très nombreux Etats conservateurs ont voté des lois définissant le mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme : tous ont été attaqués, et, chaque fois que le cas est venu devant la Cour suprême, celle-ci a tranché en faveur des groupes de pression LGBT et de la nouvelle « morale ».

    Cette stratégie est connue de tous, et son efficacité dans la subversion du mariage et l’instauration de l’union gay a suscité l’approbation publique de l’ancien président démocrate Bill Clinton : « Je n’ai jamais vu un mouvement pour les droits civiques, au moins dans ce pays, avancer aussi loin et aussi vite, jamais », a-t-il déclaré lors d’un discours au gala annuel de l’association Human Rights Campaign (HRC) a Washington. Les couples de même sexe peuvent désormais se marier dans 32 des 50 Etats américains, ainsi que dans la capitale fédérale, Washington, à la suite de décisions de justice. Début octobre 2014, seuls 19 Etats autorisaient les mariages gays.

    Clinton est un fanatique des droits humains et des LGBT. Il s’est excusé publiquement en 2013 pour avoir promulgué, en septembre 1996, la « loi de défense du mariage ». Cette loi définissait le mariage au niveau fédéral comme l’union d’un homme et d’une femme. Elle a été abrogée par la Cour suprême en 2013. Voilà̀ comment le pouvoir est exercé à partir des Etats-Unis par un petit nombre d’idéologues fanatiques dont l’ambition est de subvertir toutes les mœurs traditionnelles dans le monde en instrumentalisant la justice et en transformant les lois.

    Hannibal, 11/12/2014

    http://www.polemia.com/la-dictature-des-juges-vient-damerique/

    Voir : Suisse : la Convention européenne des droits de l’homme contre la démocratie direc

    Source : Rivarol, n° 3167, 11/12/2014.

  • Délire : la loi Veil sauverait des vies...

    Le maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin est harcelé (voir la vidéo) par un conseiller municipal UMP qui lui reproche d'avoir voté contre la résolution sur l'avortement. Ce conseiller, Franck Keller, ose déclarer :

    "Cette loi a permis, à partir de 1974, de sauver de nombreuses vies".

    220 000 avortements par an, cela fait combien de vies sauvées ? On retrouve là la désinformation habituelle des partisans de la culture de mort. Le mal devient bien, la mort devient vie.

    Michel Janva

  • Le gouvernement veut d'autres Thierry Lepaon

    A partir du 1er janvier, les formations syndicales et patronales ne seront plus financées par la formation professionnelle (qui leur rapportait grosso modo 70 millions € par an, en plus des cotisations de leurs adhérents). Au nom de la transparence, Michel Sapin a créé un nouveau système, fort avantageux alors que les syndicats ne représentent plus qu'un salarié sur 20 dans le privé :

    • L'Etat leur signera chaque année un beau chèque (32,6 millions € en 2015 d'après une note interne du Medef)
    • Les cotisations patronales augmenteront à partir du 1er janvier (vous verrez apparaître une nouvelle ligne sur votre fiche de paie). Taux annoncé initialement : 0,014% de la masse salariale. Soit une manne de70 millions € par an environ.

    La loi a été votée au mois de février et promulguée en mars ; le gouvernement en est à la rédaction des décrets d'application. Et oh surprise ! La presse révèle que le taux retenu, pour l'augmentation des cotisations patronales en janvier, est finalement de 0,016%. Autrement dit, les syndicats vont obtenir des étrennes de 10 millions € supplémentaires grâce aux décrets. Alors que Manuel Valls vient d'annoncer un Pacte de responsabilité visant à réduire les charges des entreprises. Et en plein scandale de la CGT. Les Thierry Lepaon ont de beaux jours devant eux.

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Contre le communautarisme militant

    Une excellente tribune libre de Marion Maréchal-Le Pen dans Valeurs Actuelles...

    Députée FN de Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen conteste la nomination de Sébastien Chenu, fondateur de GayLib, au sein du Rassemblement bleu marine.

    On entend souvent dans la bouche de nos détracteurs que “le nationalisme, c’est la guerre”. Ce slogan réducteur et faux tend à criminaliser le concept de nation. La nation n’empêche pas la guerre mais elle permet d’éviter la pire de toutes : la guerre civile. Celle, larvée, qui menace aujourd’hui la cohésion nationale est idéologique : celle des droits individuels contre l’intérêt général, des communautés contre la communauté nationale.

    Cette cohésion nationale est attaquée de toutes parts. De l’extérieur par l’Union européenne à travers le droit et la jurisprudence, le fédéralisme et l’immigration de masse. De l’intérieur par le développement dans la société d’un tissu d’associations et de personnalités censées défendre les nouveaux damnés de ce monde.

    La gauche, structurée doctrinalement par la lutte des classes, transpose ce modèle de conflit à toutes les strates de la société : les femmes contre le patriarcat, l’homosexualité contre l’“hétéronormativité”, le droit à la différence des minorités ethniques contre l’assimilation à la française. Tout est bon pour détruire l’identité culturelle, juridique, historique de la France, cette nation “conservatrice”, “réactionnaire”, “rétrograde”, voire franchement “obscurantiste”. Ces nouvelles insultes marquent du sceau de l’infamie politique quiconque en est frappé. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Contre-le-communautarisme-militant

  • Afrique du Sud : vers une dictature communiste et le génocide des Afrikaners

    Alors que l’Afrique du Sud s’oriente vers ce que ses dirigeants appellent la « seconde phase » de sa révolution communiste, les mises en gardecontre un prochain génocide et une tyrannie communiste généralisée sont de plus en plus claires.

    Derniers préparatifs avant le génocide des Afrikaners

    Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, l’association Genocide Watch sonnait une nouvelle fois l’alarme contre les préparatifs, soutenus par le régime, de l’extermination de la minorité des Afrikaners.

    La solvabilité du pays, par ailleurs, était dégradée au plus bas le mois dernier…

    Un scandale a récemment éclaté au parlement après qu’un politicien a accusé le président sud-africain d’être un « criminel » et un « voleur ».

    Alors que les signes deviennent de plus en plus évidents, les médias du monde entier détournent le regard…

    La F.W. De Klerk Foundation, du nom du président qui a volontairement livré le pouvoir à l’African National Congress de Nelson Mandela, soutenu par l’Union soviétique et le parti communiste local, a elle-même sonné l’alarme contre la menace communiste.

     

    La dictature communiste progresse en Afrique du Sud avec le soutien de la Chine

    Et comme pour souligner ce danger imminent, le parti communiste chinois va financer et construire une « école de direction politique » pour former les futures responsables de l’African National Congress à la doctrine et à la stratégie communistes.

    Depuis de nombreuses années, le Dr. Gregory Stanton, qui fut opposé à l’apartheid et reste sans doute l’un des experts en génocide les plus respectés dans le monde, a donné l’alerte contre la tyrannie marxiste et l’extermination des Afrikaner.

    Ces dernières années, l’Afrique du Sud a atteint le stade 6 de l’échelle que Stanton et son équipe ont mis en place pour décrire les différentes phases d’un génocide. Le stade 6 est la préparation et la planification d’un génocide, le 7, l’extermination et le huitième et dernier stade : le déni après l’extermination…

    http://www.contre-info.com/afrique-du-sud-vers-une-dictature-communiste-et-le-genocide-des-afrikaners#more-35926