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lobby - Page 1768

  • Le directeur général de l’OMS s’en prend aux entreprises pharmaceutiques

    Le docteur Margaret Chan, à la tête de l’Organisation mondiale de la santé, dénonce l’avidité des grands groupes pharmaceutiques, responsable selon elle du retard dans l’apparition d’un traitement contre le virus Ebola. Elle explique ainsi qu'« une industrie guidée par le profit n’investit pas dans des produits pour des marchés non solvables. L’OMS essaye depuis très longtemps d’attirer l’attention sur cette question. Maintenant chacun le voit par lui-même. » Les premiers tests de vaccins devraient se dérouler en décembre.

    L’OMS comptabilise au 31 octobre 13.567 cas d’Ebola, dont 4.951 mortels. Pour le docteur Chan, c’est la crise sanitaire la plus grave des temps modernes. Les Etats-Unis ont déclaré en septembre que le virus Ebola constituait une menace pour la sécurité internationale, tandis que la France en est toujours aux recommandations.

    Radio Courtoisie : Bulletin de réinfo du 4 novembre.

     http://www.oragesdacier.info/

     

  • Le GIEC, allié utile du mondialisme

    « La science a parlé. Il n’y a aucune ambiguïté sur son message. Les gouvernements doivent agir. Le temps joue contre nous. » Tout est dit, ou presque, dans cette objurgation de portée mondiale puisque émanant de Ban Ki-moon lui-même, soit le secrétaire général des Nations unies.

    Une sentence valant sermon, dans une tonalité délibérément apocalyptique, dans le but d’affoler les populations, à l’approche de l’Armageddon climato-atmosphérique. Un coup de semonce verbale qui renseigne sur la valeur intrinsèque du message comme sur celle des oiseaux de mauvais augure qui l’ont inspiré.

    Ces derniers proviennent de l’inoxydable GIEC ou « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ». Le but de cette officine ? « Présenter au monde l’état actuel des connaissances scientifiques sur les changements climatiques et leur incidence potentielle sur l’environnement et la sphère socio-économique. » En d’autres termes, révéler, urbi et orbi, La Vérité messianique sur ce que nous devons obligatoirement penser des aléas et autres évolutions climatiques. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Ce grand remplacement qui s’impose

    Le ras le bol : les agriculteurs manifestent aujourd’hui un peu partout en France contre les taxes, les impôts, les directives étatiques et /ou  bruxelloises qui les étranglent, mais aussi contre la concurrence déloyale des produits des pays du  sud acheminés et consommés en France. Une zone euro qui est encore  la zone économique de plus faible croissance au monde, selon les prévisions économiques d’automne,  publiées mardi par la Commission européenne. Elle ne devrait pas dépasser 0,8% cette année et 1,1% en 2015. Le chômage devrait se situer à  un  taux à 11,6% cette année, 11,3% l’année prochaine. Même l’Allemagne, pour laquelle l’euro est pourtant taillé sur mesure,  a revu à la baisse ses prévisions de croissance à 1,3% cette année, 1,1% en 2015. Le miracle italien qui nous avait été vendu par tous les médias, en la personne du très euromondialiste Premier ministre Matteo Renzi, n’a pas eu lieu. La troisième économie de l’UE devrait rester en récession cette année pour la troisième année consécutive (-0,4%). La France s’enfonce dans la crise  ave une croissance de 0,3% cette année (1% prévu au printemps), 0,7% en 2015 (contre 1,5% prévu précédemment). Les deux phénomènes ne sont certainement pas sans lien,  à cet écroulement économique de la France  correspond un effacement  de son peuple  sous l’effet de l’immigration massive, au nom d’un multiculturalisme qui prend le visage d’une véritable  tiers-mondisation.

     C’est une des (mini) polémiques du moment, le site du JDD revient sur une  phrase de Marine Le Pen dans son dernier   entretien accordé à ce journal.  S’arrêtant sur la formule de l’écrivain Renaud Camus qui est entrée « chez nous »  dans le langage courant, celle du « grand remplacement », la présidente du FN estime que  cette « théorie »  relève du «complotisme». Beaucoup se sont émus de ce jugement, craignant que le FN recule sur la question de l’arrêt de l’immigration et/ou ne prenne pas (plus) la mesure du torrent migratoire auquel sont confrontés les Français.

     Directeur de cabinet de Marine, Philippe Martel a très justement tenu à préciser que  la présidente du FN « ne dit pas qu’il n’y a pas de grand remplacement!». « Quand je dis que le grand remplacement n’est pas une théorie mais un phénomène démographique, poursuit-il, je suis complètement d’accord avec (Marine)  Je ne pense pas que les pauvres hères qui se noient en essayant de rejoindre Lampedusa aient un complot dans la tête, mais ils arrivent, c’est un fait. »

     Et réfutant les données de l’Insee et d’autres « chercheurs » qui à l’aide d’études orientées,  partielles, partiales ou bidonnées,  reprises dans les médias et qui tendent de persuader les Français que l’immigration extra européenne est faible,  stable et mesurée ,  Philippe Martel constate avec bon sens : « Moi, tous les matins je prends le métro, le RER et ensuite le bus, c’est mieux que l’Insee…»

    Français qui sont aussi en phase avec Marine quand elle constatait le mois dernier sur France Inter que «la réalité c’est que notre pays vit une immigration massive. A partir du moment où on met en place le multiculturalisme, on ne permet pas à deux sociétés de vivre. On prend le risque de la confrontation des cultures».  «Les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles, toute l’histoire nous le dit. La culture de la France est la culture de la France et il faut s’y fondre. Il faut éradiquer de notre territoire l’Islam politique».

     A contrario,  ce sont les  mauvais  réflexes de «repli » et d’ « égoïsme»  de nos compatriotes que les grands prêtres de l’idéologie dominante veulent éradiquer. Le Bulletin d’André Noël  constate ainsi que  l’arrivée en France du site américain  Netflix a suscité l’émoi du gouvernement et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).

     Ce site, qui permet  de visionner films et séries télévisées sortis il y a au moins trois ans, s’est dans un premier temps attiré les foudres du ministre de « la Culture» , Fleur Pellerin, qui « voulait que le siège de l’entreprise fût en France ou, tout au moins, qu’elle y paie ses impôts. Or, la firme américaine a choisi le Luxembourg, à la fiscalité plus douce. La France n’y peut rien puisque ses dirigeants, aujourd’hui comme hier, ont opté pour la liberté d’installation  dans l’Union européenne »…

     « Toutefois la plus importante des doléances est d’une autre nature. Ce que déplorent nos autorités, c’est qu’à travers ces nouveaux services, le citoyen puisse avoir des programmes télévisés à la carte et ainsi échapper à l’idéologie dominante, au  politiquement correct. »

     «Le président du CSA,  Olivier Schrameck, nommé à ce poste par François Hollande et ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, déplorant l’arrivée de Netflix, a publié un communiqué dans lequel on peut lire : « « La télévision sur mesure fait peser une menace sur le modèle que nous défendons : celui d’un audiovisuel qui soit un lien social favorisant la diversité culturelle et le pluralisme politique. (…) ». Bref, il  « craint une télévision qui devienne un  bien de consommation taillé en fonction de votre personnalité supputée , aboutissant, assure-t-il, à un  enfermement  (bigre !) dans un  prolongement de l’espace privé  et non plus une télévision  fenêtre qui vous confronte à des réalités nouvelles  précisant que  les opérateurs comme Netflix ont une logique individuelle, différente de la nôtre, collective ».

     La  « vraie crainte » de M. Schrameck ? Vous l’avez compris,  « que nous échappions aux quotas ethniques, ce qu’il appelle la  diversité culturelle  de même qu’aux  réalités nouvelles,  c’est-à-dire, films, pièces, spectacles d’avant-garde de metteurs en scène subventionnés, généralement provocateurs. Il veut que nous soyons  confrontés à ces spectacles, qu’ils nous plaisent ou non. La logique individuelle  dans laquelle il accuse Netflix de vouloir nous enfermer, est en réalité la logique de la liberté : celle de choisir ce que l’on veut voir et ne pas voir ! La logique collective  à laquelle il veut nous soumettre, c’est celle de la culture officielle, la culture d’Etat qui promeut le politiquement correct !».

     Pour le président du CSA « il faut également que nous regardions des films français, même s’ils sont mauvais ; cela fait partie de notre politique culturelle  qui établit des quotas à respecter : 40 % d’œuvres françaises et 60 % d’européennes ».

     Ce vœu, assure Bruno Gollnisch, pourrait être totalement légitime dans une  optique de résistance culturelle à la déferlante hollywoodienne. Encore faudrait-il que  les œuvres en question ne soient  pas seulement «françaises» ou «européennes» de nom,  mais de qualité,   porteuses de sens, de  valeurs positives. A cette aune,  il est souvent préférable de regarder un film africain, chinois ou indien, lesquels  réservent parfois de jolies surprises, qu’une daube atroce financée par « notre» Commission d’avance sur recettes.

     Le site Breizh Info le résumait à sa manière : « si les Français portent moins d’intérêt au cinéma et aux productions françaises peut-être faudrait-il avant tout s’interroger sur le contenu et la qualité de ces productions ? Du fiasco du film culpabilisant Samba à l’arrêt anticipée de la pièce de théâtre surmédiatisée de Bernard Henry Levy Hôtel Europe  en passant par le livre d’Eric Zemmour Le suicide Français devenu à contrario un best-seller, c’est désormais un océan qui semble séparer une majorité des Français de ses dirigeants ».

     Or, plus la rupture entre le peuple et la caste au pouvoir grandit, plus la tentation de reprise en main totalitaire est forte. Le Bulletin d’André Noël le dit aussi : « Finalement, l’idéal du socialiste Schrameck, c’est la télé sous De Gaulle, celle que Mitterrand combattait – mais  aussi les nationaux – quand il n’y avait qu’une seule chaîne et que le ministre de l’Information en personne dictait le menu  du journal télévisé… ».

     En attendant le déluge,  le commissaire politique Schrameck, nous l’évoquions sur ce blogue l’année dernière,  touche touche un salaire de 100.500 euros par an, salaire… qui a été doublé puisque en 2012 , l’indemnité du président du CSA était de 55.300 euros. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cette grande conscience de gauche  fit aussi partie l’année dernière d’ une « Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique » -ça ne s’invente pas !!!-, plus connue sous le nom de Commission Jospin, l’ex Premier ministre en  étant le président.

     Une Commission Jospin (son président étant rémunéré à hauteur de  122 000 euros) , dans laquelle siègeait  quinze membres, dont M. Schrameck et Roselyne Bachelot (rémunérée à hauteur de 90 000 euros, 80 000 euros pour les autres membres), qui indemnise 34 consultants (35 000 euros pour leurs conseils),dont Sylviane Agacinski épouse de M. Jospin et Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot, qui a coûté  2 444 000 euros aux contribuables . Pourquoi se gêner,  ce sont les Français qui payent !

     Encore un ruineux  et scandaleux programme de la production UMPS, un type d’ astuce pour  régaler les copains,  assure Bruno Gollnisch,  auquel le FN s’engage à  mettre fin quand il  sera au pouvoir …ce grand remplacement  politique qui s’impose !

    http://gollnisch.com/2014/11/05/ce-grand-remplacement-simpose/

  • Crise financière : quand le FMI fait son mea culpa…

    Le FMI bat sa coulpe. Les remèdes préconisés en 2010 par l’institution monétaire pour relancer l’activité après la crise financière ont été “loin d’être efficaces” et ont focalisé trop tôt sur des mesures d’austérité budgétaire, selon un audit interne publié mardi 4 novembre.

    “Le cocktail de mesures (promu par le Fonds) a été loin d’être efficace dans le soutien à la reprise et a contribué à la volatilité des flux de capitaux sur les marchés émergents“, écrit le bureau d’évaluation indépendant (IEO) du Fonds monétaire international.

    Selon ce rapport à la tonalité très critique, le Fonds a certes d’abord apporté une réponse appropriée à la récession mondiale de 2008-2009 en appelant à une relance budgétaire massive dans les pays riches.

    “Mais son appel en 2010-2011 à un basculement vers la consolidation budgétaire (réduction des déficits, ndlr) dans quelques-unes des plus grandes économies était prématuré“, a écrit l’IEO.

    L’audit note également que le Fonds a alors appelé les grandes banques centrales à adopter des politiques monétaires extrêmement accommodantes, mêlant taux d’intérêts bas et rachats d’actifs, afin de soutenir l’activité.

    Ce mélange n’était pas “approprié“, la relance monétaire étant “relativement inapte” à doper la demande après une crise financière, assure l’audit interne, qui note que le Fonds n’a pas prêté assez tôt attention aux effets néfastes de ces politiques sur les pays émergents (volatilité financière, chute des devises…).

    Pour l’avenir, le rapport affirme également que le mécanisme censé permettre au FMI de détecter les nouveaux risques financiers est devenu “trop complexe“.

    “La quantité d’analyses est très difficile à absorber, pour les dirigeants politiques comme pour les équipes du FMI“, assure l’audit.

    En réponse, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué un rapport “équilibré” tout en ssurant ne “pas partager” le diagnostic sur le remède anti-crise du FMI.

    “Je crois profondément que conseiller aux économies ayant un fardeau croissant de dette de s’orienter vers une consolidation budgétaire était la bonne décision à prendre“, déclare-t-elle dans un communiqué distinct.

    Challenges

    http://fortune.fdesouche.com/360969-crise-financiere-quand-le-fmi-fait-son-mea-culpa

  • A ceux qui prétendent qu'il est impossible d'abroger la loi Taubira

    Extrait de la chronique de Pierre-Oivier Arduin, dans la Nef :

    "Est-il possible de revenir en arrière ? Les déclarations en cascade de personnalités politiques de droite qui souhaitent se contenter de retoucher la loi Taubira ne sont que promesses dilatoires ou poudre aux yeux. Plus personne ne peut ignorer que mariage et filiation sont intrinsèquement liés et que la seule façon de sortir de cette descente aux enfers est d’abroger la loi du 17 mai 2013. Des juristes de renom ont commencé à y réfléchir car l’affaire ne sera pas simple, il faut en être conscient. Bien sûr, ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire ; encore faut-il que le Conseil constitutionnel accepte la « rupture d’égalité » qui en résultera inévitablement entre les couples de personnes homosexuelles mariées et ayant adopté et celles qui seraient désormais privées de ces « droits ». Pour autant le professeur de droit public Guillaume Drago, spécialiste du contentieux constitutionnel, juge avec d’autres que l’abrogation est juridiquement envisageable. L’argument massue brandi par ceux qui estiment le projet irréalisable est de dire que la CEDH, encore elle, viendrait immanquablement jouer les trouble-fête en sanctionnant tôt ou tard la France : rompre l’égalité de droits des « couples » homosexuels serait jugé discriminatoire à Strasbourg. L’intrusion incessante des magistrats européens dans les divers enjeux éthiques relevant de la souveraineté nationale (obligation aujourd’hui de légitimer a posteriori le recours à la GPA avec les arrêts du 26 juin, demain la contrainte éventuelle de retirer l’alimentation artificielle de Vincent Lambert ou après-demain l’interdiction d’abroger la loi Taubira) doit désormais poser la question de la sortie provisoire de la France de la Convention européenne des droits de l’homme."

    Louise Tudy

  • La désinformation publicitaire

    Des Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy analyse le dernier ouvrage de Jean-Yves Le Gallou, La désinformation publicitaire. Extrait :

    "On peut dire tout le mal qu’on souhaite de la presse anglosaxonne (et il y a beaucoup à dire en la matière !), mais celle-ci vit principalement de ses lecteurs. La presse française, elle, vit principalement de la publicité. Au premier abord, cela peut sembler assez insignifiant. Mais c’est fondamental. Car la publicité impose subtilement une idéologie qui n’est pas forcément (qui est même assez rarement) l’idéologie du lecteur. [...]

    Comment la publicité impose-t-elle une idéologie ? Tout simplement en exigeant qu’un encart publicitaire ne côtoie pas un article « négatif » (par exemple, en refusant qu’un encart côtoie un article sur la corruption des « élites », sur la destruction de la famille ou sur l’immigration). Ce que les annonceurs veulent, comme l’avait naguère dit Patrick Le Lay, alors homme fort de TF1, c’est « du temps de cerveau disponible ». Moins les médias « prennent la tête » du lecteur, mieux cela vaut.Finalement, d’encart publicitaire en encart publicitaire, il n’y a plus de place pour dire la vérité. Dans ce contexte, il est logique que la presse non conformiste reçoive fort peu de recettes publicitaires. À terme, le média tout entier (cela vaut pour la télévision et la radio comme pour la presse) n’est plus qu’un support publicitaire, les articles ou reportages n’étant qu’une façon de préparer le « consommateur » à… consommerprécisément, ce qui est évidemment le but de la publicité.

    DConnaître cette réalité, c’est déjà y résister, dit très bien Jean-Yves Le Gallou. Mais nous pouvons – et devons – faire davantage. Il faut dénoncer les bobards publicitaires, comme tous les bobards médiatiques, partout où on les trouve (ils sont nombreux, tant la description du monde enchanteur de la « mondialisation heureuse » correspond peu à la réalité). Il faut aussi éviter, autant que possible, de « consommer » de la publicité. Plus généralement, le refus de la consommation compulsive que veulent nous imposer les publicitaires est, en soi, un acte de résistance au système. Il faut, bien sûr, protéger les enfants – qui sont les plus vulnérables – de l’influence publicitaire. Mais, nous ne pouvons pas nous contenter d’une action défensive. Nous disposons désormais d’armes puissantes pour réinformer – en particulier, avec internet. Servons-nous en au maximum. Soutenons autant que possible (d’abord en lisant et en diffusant, mais aussi, quand nous le pouvons, financièrement) les médias de ce qu’on appelle maintenant la « réinfosphère ». La grosse presse agonise actuellement. La réinfosphère, elle, est en plein développement. Voilà une bonne raison d’espérer !"

    Michel Janva

  • 95% des enfants diagnostiqués avec la trisomie ont été éliminés

    Françoise Muller, membre correspondant de l'Académie nationale de pharmacie,écrit dans Le Figaro :

    "En 2010, plus de 55. 500 femmes ont accepté de subir une amniocentèse et l'on a dénombré 2 000 diagnostics de trisomie qui ont débouché, dans près de 95 % des cas, sur une demande d'interruption médicale de grossesse.

    Or, le test génomique relance un débat éthique car il permet de faire le diagnostic à un stade précoce. Les avortements pratiqués pour cause de trisomie ne seraient plus des interruptions médicales de grossesse, mais de simples IVG… D'autant que des études sont en cours pour identifier d'autres anomalies du caryotype fœtal. Entre un progrès médical évident et une dérive eugéniste hypothétique, seule une information rigoureuse, scientifiquement pertinente et médicalement utile peut aider les futurs parents à décider librement et en toute connaissance de cause."

    5% cela fait 100 survivants sur 2000. L'eugénisme n'est pas hypothétique, il est bien réel.

    Michel Janva

  • FIAC : la fiente en frac

    De Fabrice Hadjadj, écrivain et philosophe :

    "Toutes les époques, il y a eu des nuls et des imposteurs. Mais le nom de FIAC m'a toujours indisposé: les acronymes sont déjà des échecs artistiques et n'augurent rien de bon, d'autant que mon oreille tend à n'y entendre que le mot-valise de la «fiente en frac». Cela foire, effectivement. Aujourd'hui chacun sait qu'il n'y a rien de plus ringard que de militer sous la bannière des avant-gardes. Quant aux partis-âneries, comme vous dites, elles tombent toujours dans les affirmations massives: l'accueil en masse ou la condamnation en bloc. On veut s'épargner un vrai travail de discernement, quelque chose qui ne soit pas que de l'adhésion mondaine ou du rejet épidermique, mais qui se pense à partir de la considération des recherches formelles et d'une mise en perspective dans l'histoire de l'art. Parmi les contemporains, il y a des charlatans, certes, mais il y a aussi de vrais artistes, dignes des grands de jadis. Je pense à Gerhard Richter, à Bill Viola, à James Turell, à Yuri Ancarani, à Rineke Dijkstra et tant d'autres. Tous ceux-là ne prétendent pas à un avant-gardisme en complète rupture avec le passé. Ils entendent au contraire s'inscrire dans la plus pure tradition, revendiquant même un lien avec le Quattrocento ou le Moyen-Âge. [...]

    L'art contemporain est vu par ses contempteurs tantôt comme l'apothéose du potache, tantôt comme le comble du cynisme. On perd de vue les grands drames qui sont à l'origine de ces tendances. En 1915, à Zurich, est fondé le mouvement Dada, qui décide de se moquer de l'académisme et de tourner en dérision les chefs-d'œuvre. Pourquoi cette dérision? Parce qu'il y a la Première Guerre Mondiale. Les grandes civilisations, avec leurs beaux musées, leurs beaux théâtres à l'italienne, n'ont pas empêché la tuerie de masse. Cette soudaine désillusion face à la «religion de l'art», dont on voit les traces dans la dernière partie de la Recherche du Temps perdu, est le premier choc, qui conduit à une première défiance. Il y en aura une seconde, avec la Deuxième Guerre, et le pouvoir nazi. Il ne faut pas oublier que le nazisme fut un esthétisme. Il n'y a pas en lui que les chambres à gaz. Il y a aussi Hugo Boss, les opéras de Wagner, le philharmonique de Berlin, les grands sons et lumières de Nuremberg qui pousseront Drieu La Rochelle, hésitant encore avec le communisme, à pencher finalement pour le pseudo-renouveau hitlérien… Dès lors, toute beauté «grand public» peut devenir douteuse, suspectée de complicité hypnotique avec le fascisme. Et comme Hitler avait aimé la grande musique tonale et méprisé le dodécaphonisme, comme il avait vanté l'art populaire ou antique et condamné l'art «dégénéré», on a cru faire acte de résistance en vantant l'art dégénéré et les compositions atonales. Si vous ajoutez à cela Mai 68, et la crainte désormais du petit bourgeois de paraître en dehors du coup, vous pouvez mieux comprendre pourquoi la transgression est devenue une norme, et pourquoi la subversion bénéficie de subventions d'État… [...]

    Michel Janva

  • Et on voudrait que j’obéisse aux gestapettes de la pensée ?

    Et l’on croit que je vais céder à cette nouvelle intimidation ? Je n’accepte pas la gestapo stalino-talmudique qui assimile à la haine raciste tout refus de la submersion démographique mais absout les insulteurs des Français, de la France et du catholicisme. Avec humilité, je me considère comme un Résistant dans mon pays occupé. 

    Pupille de la Nation, j’aime la France comme ma mère (pas la république, qui est sa caricature en putain). Pour défendre sa mère, on a tous les droits et si on ne les a pas, on les prend. 

    Au surplus, j’ai été élevé dans une famille et un milieu où l’on n’est pas très impressionnable. Mon père, sous-officier de Légion Étrangère, est mort pour la France il y a cinquante ans. 

    Quand les pourris qui livrent aujourd’hui notre pays apprenaient, à l’Ena, à Sciences Po ou à l’École de la Magistrature, à faire et à appliquer les lois dictées par leurs maîtres ténébreux, il donnait sa vie pour garder à la France un empire. 

    Et l’on prétend aujourd’hui m’interdire de défendre l’ultime pré-carré que n’ont pas bradé les Mendès, DeGueulle et autres salauds ? 

    Mes deux grands-pères ont versé leur sang au feu. L’un, jeune officier de l’Armée impériale, aide de camp du général Dénikine, a tout perdu dans une guerre sans merci contre le communisme : parents, frères et soeurs, propriétés, biens. Arrivé en France avec sa jeune épouse, ruinée elle aussi, et un enfant né pendant l’exil, il a poursuivi son combat jusqu’au jour où il est mort pauvre. 

    Et un Gauberg espère me bâillonner à coups d’amendes, comme il a juré de le faire pour toute la presse nationale ? Il n’y a que dans les contes talmudiques qu’on tire du lait en pressant une pierre. 

    Mon autre grand-père était à Verdun à vingt ans. A quarante-cinq ans, il participait à la Résistance. La vraie, pas celle des maquereaux qui ont mis leurs médailles usurpées au tapin. 

    Et l’on voudrait m’interdire d’appeler à libérer, aujourd’hui comme hier, notre pays envahi, occupé, humilié ? 

    Mon enfance a été peuplée de récits de batailles, de prises d’armes, de saluts aux couleurs, de défilés, de remises de médailles, de célébrations du 8-Mai, du 11-Novembre. En famille, nous vivions sous le regard de nos héros. 

    L’école militaire où j’ai passé mon adolescence porte le nom d’un ancien, tombé à 15 ans dans les combats de la Libération : Jacques Lorenzi. Aujourd’hui encore, j’écris entouré de photos de combattants de toutes les résistances. Aux occupants d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi aux flics de la pensée, au lobby, au communisme et à la connerie. 

    Et on voudrait que j’obéisse aux gestapettes de la pensée ? Jeanne d’Arc est omniprésente chez nous et l’on espère me forcer à aimer les étrangers chez moi plus que chez eux, et à respecter des cultes imbéciles qui sont autant de célébrations de la Mort ? 

    N’ayant ni l’argent, ni l’entregent des Imbert, éditorialiste au Point, Houellebecq, écrivain couronné, ou Oriana Fallaci, journaliste internationale, fous islamophobes proclamés mais épargnés par une Justice aussi indulgente aux puissants que dure aux humbles, je suis, je le sais, condamné d’avance. Cela ne me fera pas taire. Je continuerai à dire et à écrire que l’immigration est une colonisation de peuplement et l’islamisme un totalitarisme dont les Français ont le droit de se libérer.

    Serge de Beketch

    http://www.oragesdacier.info/