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  • Loi Veil : Dépénaliser n’exprime en rien la bonté d’un acte et le considérer comme relevant d’un bien

     Mgr François Duthel, curé de la paroisse Saint-Claude de Tassin, signe cette lettre sur l'avortement dans La Croix :

    "Il ne faut donc pas confondre dépénaliser et légaliser (...) Dépénaliser n’exprime en rien la bonté d’un acte et le considérer comme relevant d’un bien. Si le législateur n’a fait que dépénaliser, c’est parce qu’il a senti qu’il ne lui revenait pas de légaliser un acte qui n’est pas de soi légalisable ; il ne peut pas dire autre chose que le respect de tout être humain, indépendamment du stade de son existence. Il ne revient pas à la loi de décider du moment de l’existence de l’être humain. N’en déplaise à certains, c’est donc un abus de langage de parler de la loi de Simone Veil comme d’une loi qui légalise l’avortement.

    C’est anesthésier les consciences de laisser penser que ce qui n’est qu’une dépénalisation devenait un droit au sens strict et que ce qui était prétendument légal serait naturellement moral. C’est laisser penser qu’un tel acte est un acte banal sur le plan moral comme bien d’autres actes chirurgicaux. Nombre de femmes se sont laissé piéger par une telle dérive du vocabulaire qui est aussi une dérive morale, du sens de l’homme comme du sens des relations affectives et sexuelles. Nous savons les séquelles psychologiques que cela peut occasionner après coup chez de nombreuses personnes qui considèrent que l’avortement est un moyen de contraception parmi d’autres, laissant penser qu’un tel acte est banal et n’a aucune conséquence. Les praticiens de la psychologie sont souvent témoins des répercussions négatives du mode de pensée actuel en la matière."

    A l'occasion du triste 40ème anniversaire de la loi Veil, tous à la Marche pour la Vie le 25 janvier 2015 !

    Lancement-site

    Philippe Carhon

  • L’agressivité des lâches

     

    Vu de ma fenêtre. Plutôt que de dénoncer ici et maintenant l’islamisme radical, les anticléricaux préfèrent bouffer du curé à la mode de 1905.

    Etranges accès de talibanisme en Vendée et à Béziers où l’on a saisi la justice pour chasser de l’“espace public” une crèche de Noël qui offusque des bigoteries laïcardes. Étrange magistrature qui fait glander le justiciable ordinaire des années durant, et croit devoir se prononcer illico au lieu d’invoquer le bon sens pour éconduire des plaideurs de mauvais guignol.

    La tradition de la crèche remonte à saint François d’Assise et s’inscrit indéniablement dans le giron de la culture catholique. Pour lui faire un sort définitif, les ayatollahs de la “libre-pensée” devraient exiger la démolition manu militari des dizaines de cathédrales, des milliers d’églises et de chapelles, des dizaines de milliers de calvaires érigés sur nos routes par l’“obscurantisme” de nos ancêtres. Ils devraient militer pour l’interdiction des pèlerinages, rogations et autres processions qui infestent la voie publique.

    Quand le clocher de mon village sonne l’angélus de Millet, il pérennise la scansion catholique du temps ; il faudrait lui clouer le bec pour effacer jusqu’à la mémoire d’une piété plusieurs fois centenaire, et débaptiser par la même occasion la pléthore de villes qui portent le nom d’un saint du calendrier.

    Il faudrait lobotomiser le cerveau humain pour “émanciper” notre affectivité de ses liens immémoriaux avec les figurations de l’invisible. La Terreur a essayé : elle n’a su enfanter qu’un avorton grotesque, le culte de l’Être suprême, et grâce au Ciel il n’a pas fait recette dans les coeurs. On rappellera aux sectateurs de la froide raison que les deux totalitarismes du XXe siècle, celui de Lénine et celui de Hitler, ont proclamé pareillement la mort de Dieu et persécuté les chrétiens. Pas de crèche chez les héritiers rouges ou bruns de Robespierre, dont les surgeons tardifs présentent les mêmes symptômes d’hystérie éradicatrice.

    Philippe de Villiers est donc parfaitement fondé à dégainer ce gros mot — totalitarisme — pour qualifier un fantasme idéologique visant à fabriquer ex nihilo une humanité hors-sol, sans transcendance, sans intériorité, sans refuge sentimental — un simple agrégat d’individus livrés en toute nudité psychologique à la déraison des ultras du rationalisme. L’“homme nouveau” en somme. Pas celui de saint Paul ; l’autre, celui des utopistes fous de la Renaissance (Campanella, etc.) et de la fin du XIXe siècle (Fourier, etc.). Certes, les adeptes d’une irréligion unique et obligatoire ne sont pas nombreux et les partisans d’une laïcité raisonnable estiment à juste titre qu’ils ridiculisent leur cause. Personne en France ne songe à mettre en cause le distinguo entre pouvoir spirituel et temporel. Surtout pas les clercs de l’Église. Il en résulte que l’anticléricalisme maquille par lâcheté sa hantise de l’islam radical en bouffant du curé à la mode de 1905. Mais si l’on rapproche ces recours en justice de certaines velléités pédagogiques à la Peillon ou à la Vallaud-Belkacem, on retrouve la même obstination à raboter les points d’appui de la sensibilité en dévaluant les ancrages de notre culture. Lesquels ont à voir avec la catholicité. [...]

    Par Denis Tillinac

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-agressivite-des-laches

  • Notre-Dame-des-Landes : un cas d’école oligarchique

    Il n’est pas interdit de se demander si, derrière des prospectives qui mériteraient une réflexion plus approfondie que des proclamations appuyées par des flash-balls et autres grenades lacrymogènes, des intérêts particuliers ne jouent pas un rôle notable dans toute l’affaire Notre-Dame-des-Landes. Car, après tout, il s’agit d’abord d’un grand chantier susceptible de générer une masse d’argent considérable. 

         Dans les années 1980, la France avait découvert avec surprise que son personnel politique entretenait des liens assidus avec divers affairistes afin de financer les campagnes électorales et, parfois, d’autres gâteries. C’est à Nantes que résidait l’un de ces aigrefins bien utiles pour transfuser l’argent, par d’habiles jeux d’écriture, des marchés publics dans les caisses des partis politiques. René Trager avait ainsi défrayé la chronique, révélant au juge Renaud Van Ruymbeke un certain nombre d’opérations que de providentielles lois d’amnistie allaient plonger dans les oubliettes. 

         Dans leur livre Un juge face au pouvoir, publié en 1994 et dont les assertions n’ont jamais été contredites, les journalistes Gilles Gaetner et Roland-Pierre Paringaux racontent ainsi : « Profitant des chantiers ambitieux lancés, à l’époque, par les élus socialistes de la région, Trager élargit son champ d’action. Un projet va se révéler particulièrement juteux : celui de la Zac Atlantis, un complexe commercial géant que lance le député-maire de Saint-Herblain, Jean-Marc Ayrault, futur maire de Nantes. Une vraie mine de pots-de-vin. On verra, dans le chapitre suivant, comment Trager y a récolté une commission de 600 000 francs pour le compte d’Ayrault. » 

         Dans le chapitre suivant, les auteurs rapportent la liste que l’intermédiaire avait communiqué au juge : « Les élus arrosés par Trager et les sommes remises. Ce qui donne, dans le haut du tableau : Jean-Marc Ayrault, 540 000 francs ; Joël-Guy Batteux, 600 000 ; Yves Le Lann, 500 000 ; Jacques Floch, 270 000 ; Yves Laurent, 300 000... » Une autre affaire est mentionnée, celle du bureau d’études Sagès, dont la mission, expliqua en justice son animateur, était de permettre aux entreprises « d’obtenir des rendez-vous avec les élus » dès que se présentait un marché public. Gaetner et Paringaux indiquent « que Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, Jean-Pierre Sueur, député-maire d’Orléans, et André Pinçon, maire de Laval, toucheront eux aussi de beaux chèques à la loterie électorale de la Sagès ». Ces faits concernent le financement politique et non l’enrichissement personnel. 

         Tout ceci appartient évidemment à l’histoire. C’est aussi le cas du passé de la société Vinci, spécialisée dans la construction et « le service aux collectivités ». Le journaliste Nicolas de La Casinière rappelle qu’elle est née en 2000 du regroupement de deux compagnies vendues par Vivendi, elle-même issue de la Générale des eaux qui, en 1998, avait changé son nom, « trop liée aux affaires de corruption et aux scandales de financement occulte des partis politiques ». 

         Vinci est une société brillante qui, comme Bouygues ou Eiffage, tire l’essentiel de ses revenus des contrats passés avec l’État et les collectivités locales, 70% selon le consultant Olivier Marteau. Les liens de ces grandes compagnies privées avec l’appareil d’État sont étroits. Celles-ci sont souvent dirigées par d’anciens hauts fonctionnaires, tel Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci, polytechnicien passé par le ministère de l’Équipement, ou Nicolas Notebaert, président des filiales Vinci Airports et AGO, lui aussi polytechnicien passé par le ministère de l’Équipement. 

         L’État leur accorde une grande confiance. Une des marques les plus célèbres de cette confiance est la privatisation des sociétés d’autoroutes en 2005, réalisée à un prix si bas que le gouvernement de Dominique de Villepin dut l’imposer à l’Assemblée nationale sans vote. Vinci acquit ainsi la société ASF pour moins de 6 milliards d’euros – une excellente affaire, puisque cette filiale rapporte maintenant près d’un milliard d’euros par an et, bien que ne pesant que 12% du chiffre d’affaires du groupe, en représente 45% du résultat opérationnel. Incidemment, l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin est devenu avocat d’affaires. Plusieurs fonds d’investissements qataris font partie de ses clients. Le fonds souverain du Qatar, QIA, est le premier actionnaire de Vinci, avec 5,3% du capital. 

         [...] 

         Une caractéristique intéressante du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est le contrat de concession accordé par un décret de décembre 2010 à la société AGO, la filiale de Vinci. Ce contrat constitue, comme le relève un observateur nantais, « la première concession aéroportuaire à capitaux privés en France », alors que les aéroports régionaux sont « exploités de longue date par les Chambres de commerce et d’industrie dans le cadre de concessions délivrées par l’État » et « restent de la compétence de l’État ». 

         La concession n’est pas accordée seulement pour le projet de Notre-Dame-des-Landes, mais inclut aussi la gestion des aérodromes de Saint-Nazaire et de Nantes Atlantique, qui génèrent un revenu copieux. Il s’agit donc, avant tout engagement de travaux, d’une bonne affaire pour Vinci, qui développe en outre ses compétences de gestionnaire aéroportuaire. La compagnie lorgne en fait sur un gros morceau : Aéroports de Paris, encore largement contrôlé par l’État, mais dans lequel elle a pu acquérir jusqu’à 8% des actions en juillet 2013 – grâce à la bienveillance du gouvernement de M. Ayrault – obtenant de ce fait un siège au conseil d’administration. 

         [...] 

         Le préfet de Loire-Atlantique, entre juin 2007 et juillet 2009, était Bernard Hagelsteen. Dans la foulée de l’enquête publique, il avait préparé « l’avis d’appel public à la concurrence » des firmes intéressées par la réalisation de l’aéroport, qui fut publié le 5 septembre 2008. Quatre groupements d’entreprises furent habilités à y répondre en mars 2009. Il s’agissait du canadien Lavalin, du groupement NGE SAS (spécialiste de travaux routiers et dont le chiffre d’affaires était à peine le double du montant du contrat) et des groupes Bouygues et Vinci. 

         L’appel d’offres fut annulé pendant l’été, officiellement « pour un problème de forme », et relancé en septembre. M. Hagelsteen quitta la préfecture en juillet 2009, pour rejoindre la Cour des comptes. Ce n’est qu’en juillet 2010 que Vinci a été désigné comme concessionnaire du projet aéroportuaire, après que NGE SAS eut été écarté, que Bouygues se fut retiré et que Lavalin eut émis « quelques doutes sur la régularité du processus ». 

         Le préfet ne semblait donc pour rien dans ce choix. Après deux ans à la Cour des comptes, il rejoignit, en avril 2011, la société Vinci Autoroutes comme conseiller du président. Je lui téléphonai. « Je voulais un travail plus actif, dit-il. Quand j’étais à la Cour, j’ai contacté diverses entreprises de transport, et Vinci a été intéressé par mon profil professionnel. Il n’y a aucun lien entre ce que j’ai fait comme préfet et ce que je fais ici. » Son transfert, visé par la commission de déontologie des fonctionnaires, créée par une loi de 1993 « relative à la prévention de la corruption », était légal. Tout comme, m’assura-t-il, il est légal de cumuler sa pension de retraite de haut fonctionnaire et les émoluments que lui verse Vinci. Il me dit que « les autoroutes ont beaucoup ont beaucoup de raisons d’avoir des contacts avec des décideurs publics ». 

         On ne doute pas que le souci de l’intérêt général dicte la conduite des responsables publics et privés. Qui n’en ont pas moins des préoccupations plus terre à terre, que révèlent les documents enfouis sur internet et que de désagréables contraintes légales obligent à y placer. En dépouillant les inventaires du site internet de l’Autorité des marchés financiers, on peut ainsi découvrir à quoi Xavier Huillard passait quelques moments de l’année 2012. Entre les mille occupations d’un président-directeur général de grand groupe et sans doute pas mal de discussions autour de Notre-Dame-des-Landes, il trouva ainsi le temps de réaliser quatorze opérations d’achat et de cession de « stock-options », actions du groupe qu’il dirigeait, à des tarifs avantageux. Une occupation pas inutile, puisqu’il s’avère que M. Huillard a touché en 2012 plus de deux millions d’euros de stock-options, s’ajoutant à son traitement estimé à 1,8 million d’euros. 

    Hervé Kempf, Notre-Dame-des-Landes

    http://www.oragesdacier.info/

  • La circulaire Taubira est un véritable passeport pour la GPA

    Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, déclare à Présent :

    "La circulaire Taubira est un véritable passeport pour la GPA. Les défenseurs de cette circulaire brandissent le fait que ces enfants-là sont apatrides. Ce qui est absolument faux. Ils ont la nationalité de leur pays de naissance. Sans compter que, parce qu’ils vivent en France, ils obtiendront la nationalité française au bout de cinq ans.

    Le problème est ailleurs : où est l’intérêt supérieur de l’enfant dans tout cela ? Ce que nous voulons pour les enfants, c’est qu’ils aient un père et une mère et soient attendus dans des conditions normales, et non via une GPA qui brisent tout lien familial et toute filiation.

    La Manif pour tous dénonce une nouvelle forme d’esclavage à travers cette pratique. Le mot n’est-il pas trop fort ?

    La GPA n’est pas autre chose que la commercialisation d’un enfant, un enfant qui est commandé et payé par le couple ou la personne seule qui a recours à cette GPA. Ce n’est rien d’autre qu’un trafic d’êtres humains. Il ne faut avoir aucune tolérance envers de telles pratiques, mais les interdire purement et simplement. La femme rapporteur de la circulaire Taubira devant le Conseil d’Etat a écrit un livre, Réinventer la famille, dans lequel elle aborde le sujet de la GPA. Que dit-elle ? Qu’il faut un débat ouvert sur le sujet. Mais il ne peut pas y avoir de débat sur un sujet aussi scandaleux, sur la commercialisation d’enfants et la marchandisation du corps des femmes.

    [...] Nous allons ensuite faire un recours auprès du comité des droits de l’enfant à Genève. Pour que les conseillers reviennent sur cette décision lâche qui va à l’encontre de notre droit français, mais aussi des conventions internationales. [...]"

    Michel Janva

  • Strasbourg vent debout contre la fusion des régions Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne

  • L'orage gronde dans l'Armée

    Antoine Martinez, Général (2S), Président de l’association des officiers de réserve, écrit dans Les 4 vérités :

    "[...] Nos forces armées n’en peuvent plus, depuis qu’avec la fin de la guerre froide, nos responsables politiques, manquant de vision à long terme, ont considéré qu’il était temps d’engranger les dividendes de la paix, démontrant ainsi qu’ils n’avaient rien compris à la conduite des affaires dans un monde régi par les rapports de force. « Si vis pacem, para bellum. » C’est parce que l’État consent un effort pour disposer d’une défense efficace que la nation peut vivre en paix avec tous les bienfaits qui en découlent. Car les menaces n’ont pas disparu, bien au contraire. Et, paradoxalement, nos forces armées n’ont, depuis 25 ans, jamais été aussi lourdement engagées à l’extérieur. Pourtant, elles sont confrontées à une baisse drastique et continue de leurs budgets. Et cette baisse affaiblit dangereusement notre outil militaire et met en péril la sécurité de la France. C’est ainsi que, depuis 25 ans, l’armée de terre a perdu plus des deux tiers de ses effectifs, l’armée de l’air plus de la moitié de ses avions et la marine opère avec un porte-avions indisponible au moins dix-huit mois tous les sept ans. Déjà, avec le Livre Blanc de 2008, un lourd tribut était imposé à nos armées avec, notamment, une réduction de 54 000 hommes à réaliser entre 2009 et 2014. On pouvait penser qu’un arrêt serait alors décidé dans le démantèlement de notre outil militaire après cette sérieuse saignée. C’était mal connaître l’inconséquence de nos responsables politiques qui considèrent les budgets de la Défense comme une variable d’ajustement. Finalement, sur le seul plan des effectifs, en dix ans, c’est 80 000 hommes que les armées auront perdus. Ce n’est plus une saignée, c’est une hémorragie insupportable qui pourrait conduire à une réaction dont nul ne peut prédire, à ce stade, la nature.

    Une chose est certaine : l’orage gronde. Selon nos autorités politiques, les nouvelles déflations d’effectifs n’entraîneraient pas une diminution de nos capacités. On croit rêver devant un tel déni de la réalité. Et ce déni révèle une méconnaissance totale du fonctionnement d’une force armée au combat. Nos camarades de l’armée de terre sont certainement les plus touchés car, manquant d’un minimum de culture militaire, nos élites politiques les considèrent comme des pions peu spécialisés et donc interchangeables sur le terrain en fonction des besoins, ce qui est complètement faux. Nos forces armées n’en peuvent plus de s’entendre dire que la Défense doit participer à l’effort budgétaire actuel. Faut-il rappeler que la part du PIB consacrée à la Défense est passée, en 30 ans, de 3 % à moins de 1,5 %? En revanche, des milliards sont gaspillés, chaque année, par exemple pour couvrir des dépenses de toutes sortes causées par une immigration extra-européenne incontrôlée ou par l’Éducation nationale incapable de remplir sa mission. Face à ces gaspillages irresponsables comparés au démantèlement suicidaire de notre outil militaire, les langues se délient aujourd’hui pour dénoncer le comportement des hommes politiques. Sous quelle forme se produira ce grand coup de gueule de la Grande Muette qui semble désormais inévitable? Démissions? Manifestations? Désobéissance? Jusqu’à ce jour, les gouvernements étaient sereins quant à la gouvernance des armées; il se pourrait, si les chefs militaires soucieux de l’intérêt général, refusent de nouvelles restrictions, que ce scénario idyllique ne soit plus d’actualité."

    Michel Janva

  • François Hollande relance la polémique sur le droit de vote des étrangers

    « Je suis favorable au droit de vote des étrangers », c’est ce que a nous rappelé François Hollande, hier après midi durant son discours d’inauguration au musée de l’Histoire de l’immigration ouvert en 2007. Alors que sa côte de popularité est au plus bas et que le fameux collectif des « frondeurs » prend de l’ampleur, François Hollande souhaite unifier la gauche en reprenant un de ses thèmes favoris : l’accueil des étrangers. « Il faut que la France soit représentée par toutes les couleurs, toutes les forces vives du pays »  a‑t‑il expliqué avant de comparer l’arrivée des 200 000 immigrés par an sur le sol français à une accumulation de« talents » et de « chances ».

    Dans cet éloge de l’immigration, François Hollande évoque tout de même la poussée du Front National

    Tout à fait. Si il attaque le Front National en les traitant de démagogues, mais il dénonce aussi la poussée des nationalismes en Europe dont on a vu l’illustration aux dernières élections européenne, en les comparant, je cite : « A des vents mauvais qui soufflent de plus en plus ». Quant à la montée de l’islam radical en France, il assure que l’islam est tout à fait compatible avec les lois de la République.

    Le président qui voulait rassembler les Français, ignore une fois de plus les Français de souche

    Eh oui ! Le président refuse toujours de prendre en compte l’avis des Français sur le sujet. Pourtant, dans un récent sondage Odoxa, 60 % des Français, seraient opposés au droit de vote des étrangers.

    L’immigration n’est pas une fatalité ? 

    Eh non ! Contrairement à l’idéologie bien pensante qui sévit en France depuis près de 40 ans. En Espagne par exemple, une loi de sécurité citoyenne a été adoptée jeudi dernier par le congrès des députés qui prévoit une reconduite immédiate des immigrés clandestins à la frontière.

  • Les Verts veulent créer un centre d’archives LGBT aux frais du contribuable

    Le groupe écologiste du Conseil de Paris a déposé un vœu qui «appelle à la création d’un centre d’archives national LGBT». EELV souhaite que le Conseil de Paris propose :

     » – dès 2015 un local d’accueil pour stocker et rassembler toutes les archives LGBT collectées auprès d’associations et de particuliers volontaires.

    - à moyen terme un lieu parisien où pourra s’établir un véritable centre d’archives et de documentation LGBT de dimension nationale, co-élaboré avec toutes les associations intéressées. »

    L’auteur de ce vœu est David Belliard, conseiller de Paris et co-président du groupe des élus écologistes de Paris, mais aussi journaliste et par ailleurs lui-même militant homosexuel et membre de l’Association des Journalistes LGBT (AJL).

    Un tel projet avait déjà été évoqué par Bertrand Delanoë lors de son premier mandat comme maire de Paris. La mission avait alors été confiée à  Jean Le Bitoux,  militant homosexuel et défenseur de la pédophilie, individu aujourd’hui honoré par un square portant son nom !

    http://www.medias-presse.info/les-verts-veulent-creer-un-centre-darchives-lgbt-aux-frais-du-contribuable/20527

  • L'UMP démet de ses fonctions sa secrétaire nationale passée par l'extrême droite

    Cette élue du Languedoc-Roussillon avait adhéré au Siel, un parti affilié au Rassemblement Bleu Marine, et tenté de se rapprocher de Robert Ménard en espérant une investiture gagnante pour les prochaines élections départementales.

     

    « Je n’aime pas les fascistes ». Selon le Canard Enchaîné de la semaine dernière, c’est l’argument massue qu’aurait lancé Nathalie Kosciusko-Morizet à Nicolas Sarkozy pour s’opposer à l’intégration de Guillaume Peltier, ex-frontiste, au nouvel organigramme de l’UMP. Une animosité contre l’extrême droite à géométrie variable ? Selon le journal Libération, c’est pourtant bien la numéro 2 de l’UMP qui aurait soufflé à l’ancien président le nom de la nouvelle secrétaire nationale du parti en charge de la formation professionnelle dont le parcours fait aujourd’hui polémique.

    Fatima Allaoui, a d’abord été nommée par Nicolas Sarkozy vendredi 12 décembre, est certes une ancienne de l’UMP. Mais au moment de son recrutement, cette conseillère régionale du Languedoc-Roussillon avait quitté le parti d’opposition pour rejoindre le SIEL (Souveraineté, indépendance et liberté). Or cette petite formation d’extrême droite, créée par Paul-Marie Coûteaux en 2011, est membre du Rassemblement Bleu Marine, nébuleuse qui agrège les partis satellites du Front National. Une adhésion qui lui vaut aujourd’hui d’être démise de ses fonctions. « Mme Allaoui, conseillère régionale UMP de Languedoc-Roussillon (...) a admis avoir adhéré il y a un mois, à un parti d’extrême droite. Dans ces conditions, sa responsabilité de secrétaire nationale lui est retirée », indique l’UMP dans un communiqué. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-UMP-demet-de-ses-fonctions-sa

  • François Hollande et l’immigration : non, non, rien n’a changé…

    Il a la trouille, François Hollande, car les sondages le révèlent : les immigrés « intégrés » se tournent aujourd’hui vers Marine Le Pen !

    C’est une histoire peu commune : celle d’un musée que le président issu de la majorité qui l’avait décidé a refusé d’inaugurer et qui l’est, aujourd’hui, par son successeur, sept ans après son ouverture !

    Soucieux de récupérer des voix auprès d’une gauche qui se débine de jour en jour, François Hollande est donc allé lundi inaugurer la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Sur le papier, une « institution culturelle, pédagogique et citoyenne destinée à reconnaître et mettre en valeur la place des immigrés dans la construction de la France ». Dans les faits, un machin informe qui n’a jamais trouvé ni sa destination ni son public, sauf celui des élèves de banlieue qu’on y traîne de force et en rangs par deux.

    Car à quoi se résume l’histoire de l’immigration dans cette Cité qui lui est prétendument consacrée ? À des clichés éculés. À un bric-à-brac chiné aux puces du tiers monde, sorte de dépotoir dont on ne voudrait pas dans un vide-greniers de quartier. En quoi, en effet, une théière marocaine voisinant dans une vitrine avec une valise en carton font-ils un musée ? En quoi un couscoussier pendu à un fil à côté d’une statue nègre et d’un masque chinois en papier mâché parlent-ils aux immigrés de leur histoire et de leur culture ? Pas plus que ces vidéos de pauvres gens débarquant valise à la main, ces photos de “Pigeots” chargées jusqu’au ciel de matelas et de gazinières, ou les affiches d’Aznavour et d’Enrico Macias…

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