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lobby - Page 1777

  • Malgré les soutiens de Hollande, Valls et Sarkozy, la pièce de théâtre de BHL est un échec

    BHL-hotel-europe-hollande

    La nouvelle pièce de théâtre de Bernard-Henri Lévy, Hôtel Europe, adaptation du livre éponyme, bénéficiait dès le départ du soutien de tous les réseaux de la BHL connection. François Hollande, Manuel Valls et Nicolas Sarkozy ont notamment payé de leur personne en s’affichant aux premières représentations. Et les médias du système en rajoutaient en affirmant, comme Le Point, qu’Hôtel Europe affichait complet.

    Photo Yann Revol

    Pourtant, lancée le 11 septembre et initialement programmée jusqu’au 3 janvier 2015, la pièce Hôtel Europe cessera les représentations le 16 novembre, faute de public. De profundis.

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  • 7e Journée de réinformation de Polémia (3/4) – Notre culture n’est pas en crise mais en décadence

     Le sujet de cette communication est difficile car les relations entre identité et culture ont été obscurcies par l’idéologie dominante.

    En effet, depuis l’avènement de l’esprit des Lumières et de la gauche intellectuelle, la culture est systématiquement opposée à la nature. Quand on dit que « tout est culture » on veut dire en réalité que tout est construit (et donc que tout peut être déconstruit et reconstruit arbitrairement).

    Cette opposition, on le sait aujourd’hui avec le développement de la biologie, de la génétique et de l’éthologie, est tout à fait arbitraire, car de nombreux comportements considérés hier comme uniquement « culturels » ont une racine innée – génétique.

    L’idéologie dominante reste aussi attachée à la vision fantaisiste de l’homme qu’avaient les Encyclopédistes du XVIIIe siècle, c’est-à-dire celle des « robinsonnades » : celle d’un homme qui préexisterait à la société, vision qui est au cœur de la théorie du contrat social et de l’idéologie des droits de l’homme (puisque cette idéologie prétend que l’homme serait naturellement doté de droits politiques). On sait pourtant aujourd’hui que cette conception de l’homme ne correspond à aucune réalité. L’homme n’existe pas en dehors d’une société et d’une culture particulières, donc de la compagnie de ses semblables. Ce n’est pas l’homme qui choisit sa culture, mais c’est la culture qui préexiste à lui (ex. : l’homme hérite de sa langue maternelle et des codes que comporte sa culture, comme il hérite des paysages et des créations artistiques qui l’ont précédé, tout au long de son éducation).

    Ces deux erreurs – qui sont en réalité des tabous idéologiques – nous ont empêchés de comprendre, notamment en France, les relations entre nature et culture, entre identité et culture, entre ethnie et culture.

    D’autant qu’en français le mot culture s’emploie dans un sens restrictif et renvoie à ce que l’on nomme les humanités, les arts et les lettres, alors que les ethnologues comme les organisations internationales ont une acception beaucoup plus englobante du mot : pour eux, tout ce qui est humain est culture, ce qui renvoie aussi à l’ambiguïté précédente. Ainsi l’UNESCO définit la culture comme « l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances » ([1]).

    Pour clarifier les concepts dans la suite de ce propos on rappellera que :

    – la culture est la nature de l’homme (elle est le processus par lequel les potentialités humaines s’incarnent, car l’homme n’est pas spécialisé dans ses instincts, à la différence de l’animal). Oswald Spengler, dans son étude célèbre sur Le Déclin de l’Occident (Gallimard 1967, tome 1, p. 166), écrit ainsi que « La nature est à chaque fois une fonction de la culture ». La culture humaine se caractérise donc par sa variabilité et sa diversité, à l’image de l’homme lui-même (et c’est bien cette diversité qui nous intéresse quand nous jouons les touristes !) ; …

    Michel Geoffroy, 18/10/2014

    Pour lire l’ensemble de la communication en Pdf, cliquer ICI

    Note : [1] Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet au 6 août 1982.

    http://www.polemia.com/7e-journee-de-reinformation-de-polemia-33-notre-culture-nest-pas-en-crise-mais-en-decadence/

  • Il est interdit de critiquer l'éducation nationale

    Vendredi, un enseignant d'histoire-géographie, spécialiste du numérique, chef de projets numériques chez Canopé (le réseau de création et d'accompagnement pédagogique du ministère, ex-CNDP), Ghislain Dominé, a dû fermer son blog et supprimer son dernier billet.

    Il s'agissait d'une critique de la stratégie numérique de l'Education nationale.

    Michel Janva

  • Un « bébé GPA » abandonné parce que « du mauvais sexe »…

    Encore une histoire atroce liée à la GPA en Australie…

    Après qu’un couple a refusé un des deux jumeaux qu’il avait commandé il y a quelques mois parce qu’il était trisomique, c’est cette fois-ci parce qu’il était « du mauvais sexe » que des parents australiens ont laissé à la mère porteuse indienne l’un des deux jumeaux…

    Le Juge du Tribunal fédéral a réclamé une enquête nationale sur la pratique de la GPA alors que l’enfant abandonné (dont on ignore le sexe) aurait pu être placé dans une autre famille…

    Encore une histoire qui prouve que la GPA conduit aux pires atrocités, dès lors qu’un enfant est acheté et devient donc une marchandise, ses propriétaires se réservent logiquement le droit de refuser un produit qui ne répondrait pas à leurs attentes… Et ceux qui encouragent la pratique sont assez mal placés pour venir en pleurer les conséquences…

    http://www.contre-info.com/

  • Regard sur l'actu (6)

    La majorité sexuelle en Belgique à 14 ans ?

    La Belgique, par l'intermédiaire de la droite flamande (eh oui!), réfléchirait à la possibilité d’abaisser l'âge de la majorité sexuelle à 14 ans, alors qu'il est actuellement de 16 ans. En France l'âge de la majorité sexuelle est fixé à 15 ans. Rapidement, cette actualité, qui s'ajoute aux revendications LGBT et au « plug anal » de la place Vendôme a été perçue comme un nouveau signe du lobby œuvrant à l'hypersexualisation des Européen(ne)s. Certains y ont même vu la patte des « réseaux pédophiles ». 14 ans semble en effet l'ultime limite sur ce sujet. En Europe le fait apparait pourtant, à mon étonnement, assez répandu, puisque c'est déjà l'âge légal en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, au Portugal ou en Italie. Il est même de 13 ans en Espagne, contre 16 ans au Pays-Bas, en Ukraine, en Russie, en Finlande, en Suisse ou au Royaume-Uni. C'est en Irlande que l'âge est le plus élevé avec 17 ans. Autant dire que la situation est contrastée et qu'en changeant de 16 à 14 ans, la Belgique passerait des pays où l'âge légal est le plus tardif à ceux où il est le plus précoce. Deux ans, cela peut sembler minime pour certains mais l'adolescence est une période de la vie où chaque année compte énormément, les écarts de maturité sont déjà importants au sein de la même classe d'âge et ils deviennent abyssaux entre 14 et 16 ans. En choisissant un entre-deux, la France a fixé la barre entre la fin du collège et le début du lycée. Mais alors pourquoi le gouvernement belge envisagerait-il de changer cet âge légal? Ce projet viendrait du fait que 25% des jeunes Belges auraient leur premier rapport sexuel avant 15 ans. Dans le même temps, une pédopsychiatre nous apprend dans le Figaro que 12 à 15 ans « c'était l'âge des premiers baisers, c'est devenu celui des premières fellations ». Des phénomènes qui amènent en France l'ACPE (association contre la prostitution des enfants) à tirer la sonnette d'alarme sur la prostitution... au sein même des collèges. Pas étonnant dans une société où tout gravite autour du sexe, où le porno est en libre accès et où la jeunesse n'a plus véritablement d'autres rites de passage à l'âge adulte que le  « dépucelage » et le bac...

    Cette actualité traduit également une tendance de nos sociétés : adapter le droit pour couvrir des situations existantes mais non majoritaires. Ainsi eu lieu de percevoir le droit comme le cadre et d'œuvrer au respect de ce cadre, nos gouvernants adaptent systématiquement le droit en fonction de ce qui serait dans l'air du temps. De fait, quel importance revêt encore le droit s'il suffit d'un peu de lobbying et de quelques études menées par des « experts » pour le changer ? Le droit n'a alors plus de sens. En déchargeant les règles de la société de leur importance et de leur portée symbolique, on sombre inévitablement dans l'anomie. Alors que c'est précisément l'absence de cadre, de limites et de décence qui rend malade notre société, puisque la transgression y est devenue la norme et l'absence de limites une preuve de progrès, nos gouvernants s'obstinent dans la dissolution de tout ce qui est en mesure de structurer les individus et aussi, dans le cas présent, de les protéger. Il serait pourtant au contraire bien plus intéressant d'offrir à notre jeunesse un peu d'innocence, de lui imposer des limites et de l'accompagner dans le chemin compliqué vers le monde des adultes et la découverte du sexe opposé...

     L'ubuesque politique des transports en France

    Notre ministre de l'économie Etienne Macron a proposé récemment de favoriser l'emploi du bus pour les plus modestes d'entre nous, en fait de plus en plus de Français. Fort d'un constat sur la complexité d'ouvrir des lignes de bus en France, il souhaiterait dans un certain sens libéraliser ce secteur. D'autant que le bus à l'avantage d'emprunter des voies existantes et de pouvoir se rendre assez facilement d'un lieu à un autre du territoire. Dans le même temps, la cour des comptes dénonce le manque de rentabilité des TGV qui pourrait être fatal à la SNCF.

    Cette information m'a fait sursauter puisque je disais à un proche il y a quelques jours que je ne comprenais pas que la SNCF ne fasse pas faillite. En effet le constat est simple : un train n'est pas un avion, et cette course à la vitesse, marquée par des logiques de développement qui datent des années 60 n'a plus aucun sens. Le développement de l'aviation à bas coût, qui n'existait pas il y a encore 10 ans, est aujourd'hui impossible à concurrencer pour la SNCF. Les LGV coûtent de surcroît des millions et nécessitent d'exproprier des centaines de Français et de défigurer encore plus nos paysages pour gagner 30 minutes sur un trajet Paris-Bretagne par exemple. Le financement des LGV est en partie responsable du coût démentiel des TGV, qui de fait ne sont pas remplis. Par ailleurs, d'après la Cour des comptes, la mauvaise rentabilité du TGV implique un apport de subventions de l'ordre de 80% !!!

    Récemment j'ai constaté par exemple que pour un trajet sud-nord par Lyon, on pouvait débourser plus de 160 euros, le tout en étant sans place assise réservée entre Lyon et Lille ! Dans le même temps les compagnies d'aviation à bas coût vous font traverser la France en avion pour moins de 100 euros et le covoiturage de plus en plus plébiscité permet à de nombreux particuliers de limiter les frais. Or le « bilan carbone » de ces moyens de transport est catastrophique ! A cela on va ajouter des bus qui vont rouler nuit et jour, brûlant toujours plus de pétrole... Le train, ce moyen de transport populaire et qui couvrait tout le territoire a totalement perdu sa fonction sous l'impulsion de politiques d'aménagements et de développement totalement contraire au bon sens. Lignes régionales supprimées, gares fermées, prix élevés, concentration des investissements sur le TGV et les LGV qui desserviront les métropoles, la France a perdu gros en ayant une mauvaise gestion de sa politique de transport ferroviaire. À l'heure de la prétendue « transition énergétique », comment nous expliquer qu'on va : ouvrir des lignes de bus, ouvrir de nouvelles lignes d'avions et construire toujours plus d'autoroutes (gratuites?) et de voies rapides alors qu'en parallèle la SNCF ne sait plus quoi faire de ses trains « Corail » et de ses TER... ? Dans le même temps, dans le transport de marchandises, le ferroutage ne représente même pas 20% du trafic des marchandises alors que l'utilisation du train permettrait de limiter l'usage des camions et de permettre aux entreprises privées de contribuer au financement du réseau ferroviaire. Les autoroutes gratuites et l'absence d'un projet « pollueur-payeur » alternatif à l'écotaxe ne vont faire qu'accentuer cette tendance à l'usage de la route au détriment du train. Un gouvernement ni socialiste, ni écologiste, en somme.

      Succès de la manifestation à Milan contre l'immigration

    Environ 100000 personnes se sont regroupées à Milan à l'initiative de la Lega Nord pour manifester contre l'immigration clandestine. Menée par le responsable de la Lega Nord, Matteo Salvini, cette manifestation est une étape importante du réveil des Italiens, submergés depuis plusieurs années par des vagues de migrants - l'opération « Mare Nostrum » de la Marine italienne ayant pour objectif d'accompagner les migrants et non de les empêcher de venir. Le cortège de Casapound se distingua au sein de cette manifestation avec des centaines de drapeaux de l'Union européenne barrés d'une croix rouge. L'opération « Triton » que voudrait mener l'UE a pour objectif de succéder à « Mare Nostrum » et ne paraît pas en mesure de résoudre la situation. Nous regardons avec espoir ces milliers d'Italiens qui se sont soulevés contre l'immigration, sujet qui nous paraît primordial pour la survie de nos peuples. Combien de personnes oseraient défiler en France contre l'immigration ? Certes les scores électoraux du FN sont un message envoyé à nos « élites » contre l'immigration, mais les bouts de papier ne remplaceront jamais l'action sur le terrain. Bien que je sois sceptique sur l'efficacité politique des manifestations, cela permet au moins autant que le vote de prendre la température de l'opinion publique sur un sujet donné. Et surtout cela permet de constater combien de personnes sont en mesure de se mobiliser concrètement sur un sujet donné.

    En France le FN, à l'inverse de la Lega Nord, refuserait d'organiser une manifestation avec d'autres groupes politiques. À ce titre, et ce n'est qu'une vision de Français, il faut un certain courage politique à la Lega pour s'afficher avec un mouvement comme Casapound qui assume un héritage fasciste. Il est encore difficile pour nous depuis la France de comprendre exactement ce qui se passe en Italie entre la Lega Nord et Casapound et quel est l'avenir de la « droite radicale » italienne dans un pays où le créneau du « populisme » est occupé actuellement par le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo. Ce dernier a d'ailleurs pris le contre-pied d'une bonne partie de ses militants ayant participés à la contre-manifestation pro-clandestins. Le sursaut populaire de ce pays est capital pour l'avenir de notre continent. Trois pays sont aujourd'hui en première ligne face à l'immigration : l'Italie, la Grèce et l'Espagne. Trois mouvements de ces pays, l'Aube Dorée pour la Grèce, Casapound pour l'Italie et le Mouvement Social Républicain pour l'Espagne seront d'ailleurs invités à l'initiative du GUD et au côté du Mouvement d'Action Sociale (MAS) et de Synthèse Nationale pour une grande table-ronde européenne sur le réveil des nations le 22 novembre. Plus que le réveil des nations, c'est le réveil des peuples auquel nous assistons !

    Jean/C.N.C

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Antichristianisme : Il existe une «guerre mondiale faite aux chrétiens», confirme le Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde

    livre-noir-condition-chrétiens

    Un Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde, vient d’être publié. Cet ouvrage collectif sous la direction de Mgr di Falco, du Frère Timothy Radcliffe, ancien supérieur mondial des Dominicains, et du Professeur Andréa Riccardi, confirme la terrible réalité des persécutions subies par les chrétiens de par le monde.

    «150 à 200 millions de chrétiens» subissent la persécution pour le seul fait de croire au Christ.  John Allen, l’un des rédacteurs de cet ouvrage, dénonce «la guerre mondiale faite aux chrétiens».

    Hélas, cet ouvrage s’avère incapable de tirer les bonnes conclusions en raison de la volonté qui anime son trio de tête de persévérer à tout prix dans le  «dialogue entre les religions» et oblige à ne pointer aucun responsable de cette persécution.

    Cet aveuglement est d’autant plus coupable que ceux qui signent cet ouvrage ont pleinement conscience de la gravité des faits.

  • Demi-mensonges et vraie nuisance de la sécu monopoliste

    Quand on évoque officiellement, dans l'hexagone, matraqué par ses gros moyens de désinformation, la construction historique du "modèle social" et de sa pièce maîtresse, la sécurité sociale, c'est toujours pour entendre répercuter les mêmes incertitudes et répéter les mêmes demi-mensonges.

    Pour parler comme Mme Aubry, il y a plus que du flou dans ce récit parce qu'il y a non pas "un", mais plusieurs "loups", une véritable meute.

    Nous disposons à cet égard d'un mètre étalon. Il est proposé par un site qui s'intitule fièrement "sécurité sociale", avec un trait d'union et sans les accents et un suffixe ".fr". En elle-même, sa prose, – car ce n'est pas de la poésie, – nous renvoie à cette conception d'un universalisme administratif républicain, où l'on finirait presque par croire que Paris légifère, depuis toujours, grâce à la révolution de 1789 sans doute, pour le monde.

    Le site indiqué plus haut se présente sur sa page d'accueil pour le "portail du service public de la sécurité sociale".

    Pour le commun des mortels tout cela semble logique, et on passe aux centres d'intérêts pratiques.

    On y trouve cependant une page qui mérite la visite et pas seulement le ricanement. Elle a été mise en ligne, avec la mention "à la une sur le portail", le 29 octobre 2013 et elle a été mise à jour 6 mars 2014. Elle s'intitule : "Rappel des obligations d’affiliation et de cotisation à la Sécurité sociale". Elle affirme ainsi de façon fort péremptoire :

    "La Direction de la Sécurité sociale tient à rappeler l’obligation de s’affilier et de cotiser à la Sécurité sociale à la suite de différents articles ou émissions de radio annonçant une nouvelle fois à tort la fin du monopole de la Sécurité Sociale."

    Les rédacteurs du site mettent ici des guillemets au concept de monopole. On se demande pourquoi : je les supprime.

    Mais au fait qu'est-ce donc que cette "Direction de la Sécurité sociale" ?

    Cette chose anonyme se trouve définie sur un autre site, mieux identifiable juridiquement, puisqu'il dépend, lui, de manière directe, d'une administration précise. Sa page d'accueil place en haut à droite la photo de notre irremplaçable ministre de la Santé "et des Affaires sociales", Mme Marisol Touraine.

    Il nous y est révélé que "la direction de la Sécurité sociale, DSS, est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique relative à la Sécurité sociale : assurance-maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite, famille, dépendance, financement et gouvernance. 
Elle est rattachée aux ministères des "Affaires sociales et de la Santé", d'une part, et au ministère de l’Économie et des Finances, d'autre part. On devient aisément qui porte la culotte et tire les chèques dans ce couple. Son adresse, toutefois se trouve 14, avenue Duquesne à Paris, 7e arrondissement.

    Le siège apparent, l'enseigne est installée par conséquent au bon vieux ministère de la Santé.

    Là aussi le public non averti n'y voit pas malice. Pour lui la "Sécu" c'est tout simplement sa caisse maladie. C'est ce qui émet désormais "la petite carte verte". La carte "vitale" a été instituée en 1997, à l'époque du plan Juppé. Et elle semble permettre de consommer gratuitement des soins, des médicaments, sans rien payer. Cela peut paraître une magnifique – jusqu'au jour où l'on découvre que rien ne coûte plus cher que la gratuité.

    Au fait, qui dirige cet immense organisation dont le budget est supérieur à celui de l'État ? Posez la question pour briller en société. Il s'appelle Thomas Fatome.

    Il n'a pas l'air méchant sur la photo.

    Voilà comment Les Échos le présentaient lors de sa nomination par le gouvernement Fillon en mars 2012 :

    "Un homme de cabinet à la Direction de la Sécurité sociale" 

    CV de premier de la classe pour le nouveau patron de la Direction de la Sécurité sociale : HEC, DEA de droit public, ENA, Inspection générale des Affaires sociales (Igas), cabinets ministériels et de la présidence de la République. Thomas Fatome, trente-sept ans à peine, marié et père de trois garçons, est un homme rapide. Ambitieux ? Ce n'est pas un forcené de l'ambition au mauvais sens du terme,(…) Thomas Fatome n'arrive pas en terrain inconnu à la Direction de la Sécurité sociale (DSS), rattachée au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, au ministère du Budget et au ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale."

    L'essentiel me semble dévoilé dans ces quelques lignes.

    On y découvre notamment le caractère hybride de cette administration molle, rattachée, à la fois, à la citadelle Bercy et la médecine publique. Le "social", et sa "cohésion", en effet pour ces gens-là, ce sont les soins hospitaliers.

    Que la même structure, quasi anonyme, – car M. Fatome me le pardonnera mais son existence n'est pas très "médiatisée", – structure rattachée à la fois à Bercy et à l'avenue Duquesne, règne, en même temps, sur la retraite des Français, sur l'assurance-maladie, et donc sur toutes les professions de santé, mais aussi sur la branche dite "famille", mais aussi sur les accidents du travail, sur l'assurance veuvage, sur l'invalidité, et encore demain sur le risque dépendance, voilà qui pose d'abord un problème de transparence, un problème de démocratie, un problème de liberté.

    Cela soulève certainement aussi un doute sur l'omni-compétence, aussi bien quand on mesure le coût de l'ensemble et son déficit chronique, mais également lorsqu'on prend acte de son refus, refus acharné, de la même structure d'entrer en concurrence.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Le Sécu est mal gérée mais elle se défend bien

    L'Assemblée nationale a adopté hier soir un amendement pour accroître les sanctions pénales afin de dissuader les désaffiliations de la Sécurité sociale.Toute personne qui incite les assujettis à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation de Sécurité sociale, notamment de s'affilier à un organisme de sécurité sociale ou de payer les cotisations et contributions dues,sera punie d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 30.000 euros ou d'une de ces deux peines.

    Actuellement, le code de la Sécurité sociale prévoit six mois de prison et d'une amende de 15.000 euros ou l'une de ces deux peines seulement dans ce cas.

    Autre nouveauté apportée par l'amendement, toute personne qui refuse délibérément de s'affilier ou persiste à ne pas engager les démarches en vue de son affiliation obligatoire à la Sécurité sociale sera punie d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 15.000 euros ou seulement de l’une de ces deux peines.

    Le monopole de ce système "que le monde nous envie", pourtant contraire au principe de subsidiarité et à la responsabilité, système qui nous oblige en plus à financer la culture de mort, a encore de beaux jours devant lui.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html