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lobby - Page 1780

  • Général de Villiers : "Il n'y a plus de gras dans nos armées, on attaque le muscle"

    Lu sur Zone mililtaire :

    "À trop tirer sur la corde, elle finit par casser… Et c’est ce que redoute le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), d’après le compte-rendu de son audition devant les députés de la commission de la Défense, diffusé par la Saint-Cyrienne."

    Résumons :

    • Un budget de la défense en baisse : il ne prend pas en compte l'inflation jusqu'en 2016 et restera, en 2015, au niveau de 2011 : 31,4 milliards €
    • ... et non garanti : 2,3 milliards € doivent provenir de recettes exceptionnelles, non garanties. Par ailleurs, le ministère de la défense risque de reporter des charges pour la fin de cette année. (il avait atteint 3,45 milliards d’euros fin 2013)
    • Des précédentes réformes qui ont épuisé toutes les marges de manoeuvres : "Avec la Révision Générale des Politiques Publiques puis la Modernisation de l’Action Publique, toutes les pistes d’optimisation ont été explorées et mises en œuvre"
    • Entre 2009 et 2019, les effectifs de l'armée auront diminué d'un quart. "En 2014, le ministère de la défense, à lui seul, assumera près de 60% des suppressions d’emplois d’Etat. En 2015, ce ratio augmentera encore jusqu’à 66%. Plus on avance, plus il est difficile d’identifier des postes à supprimer"
    • Dépenses de fonctionnement, à la limite de la rupture : "Et ce dans des proportions telles que le Ministre, Jean-Yves Le Drian, a décidé un abondement de 30 millions € en fin d’année dernière, afin de soutenir les bases de défense, pour satisfaire en partie les besoins les plus basiques, comme le chauffage ou la réparation des douches !Comment peut-on envisager d’aller plus loin en matière de fonctionnement quand la hausse de la TVA notamment est prise sous enveloppe et que les coûts de l’énergie et des fluides, également pris sous enveloppe, représentent 40% des dépenses des bases de défense ?"
    • Du matériel vétuste : "J’ai besoin que le calendrier de l’arrivée des nouveaux équipements soit respecté ! Nos avions ravitailleurs actuels, les KC135, ont plus de 50 ans. Ils datent du début des années 1960, tout comme les avions Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler dans une Caravelle ? Nos véhicules blindés actuellement déployés en RCA ont 40 ans. Nos hélicoptères Puma ont eux-aussi presque 40 ans"

    Conclusion :

    "Les hommes et les femmes de nos armées, nos jeunes, risquent leurs vies au nom de la France, en notre nom à tous. En retour, nous avons un contrat moral avec eux. Ils ne comprendraient pas, comme d’ailleurs nos concitoyens, que la LPM [Loi de Programmation Militaire] puisse être amputée de quelconque manière, dans le contexte actuel en France et dans le monde", a expliqué le général de Villiers.

    Aussi, a-t-il prévenu, s’adressant aux députés, "il n’y a pas de gras dans nos armées. On attaque le muscle, alors que la situation sécuritaire se dégrade ! C’est mon devoir de vous le dire".

    Louise Tudy

  • MON BEAU SAPIN ...

    Paul Mc Carthy, "artiste" américain, a eu l’audace de gonfler un énorme sextoy (ou jouet érotique) vert sapin sur la Place Vendôme. De bonnes âmes ont elles éprouvé le besoin impérieux de dégonfler l’oeuvre en question !

    Depuis quelques années maintenant, l’inculture des uns passe pour de l’art pour les autres. Ce n’est absolument pas étonnant. Après les colonnes de Buren, les bonhommes japonais grotesques du Château de Versailles, l’art en a pris un sacré coup dans notre vieille patrie.

    Anne Hidalgo, Bruno Julliard et Fleur Pellerin ont défendu la "liberté de création", qui rappelons-le si on l’inverse donne la liberté de détruire. Le mot "liberté", dans la bouche des libéraux, ne signifie rien d’autre que la destruction lente des racines, des repères, de l’Histoire. L’Art, cette denrée marchandisée par ces mêmes libéraux, n’échappe pas à la décadence. Car dresser un sextoy en plein Paris et le faire passer pour un sapin de Noel, c’est de l’art, bien entendu ... Le mauvais goût reste le mauvais goût, non ?

    On est bien loin des impressionnistes, ou des peintres de la Renaissance ! On se souvient des spectacles et des "oeuvres" blasphématoires de type "piss Christ", qui ont choqué tous les catholiques et au-delà. Au nom de l’art, on peut déranger, certes, mais avec tact et talent, pas dans la vulgarité et le manque d’imagination. Demain je retourne une voiture sur les Champs-Elysées et je dis que c’est de l’art !

    Au nom de l’art, c’est un peu comme au nom de la liberté, d’ailleurs ... Attention à celui qui ose critiquer le fameux sapin de Noel qui n’en est pas un, il manque certaines décorations ! La liberté s’auto-annihile, se rend grotesque à force d’exagérer les traits. Défendre une liberté qui finalement détruit, ou rime avec le ridicule à ce point, n’est-ce pas là une erreur ?

    Qui défend cet "art" ? La gauche évidemment, et son désir de tout détruire ou de tout faire chanceler. Demain, édifions une statue romaine et ce beau monde criera au retour du fascisme.

    Ah, que de bruit et de dérangement pour rien ! Les vrais sapins de Noel, eux, ravissent les plus petits et leurs parents. Symbole de l’unité de la famille et de la fête partagée par une majorité de Français, le sapin de Noel, le vrai, confortera les familles dans ce qui reste debout dans ce monde où la saleté et la bêtise passent pour de l’art.

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?MON-BEAU-SAPIN

  • Éducation nationale : le zéro pointé du Conseil d’État

    Deux décisions annulées ou suspendues, cela paraît un incroyable amateurisme juridique. Mais est-ce vraiment de l'amateurisme ou une volonté d'imposer ses règles à l'encontre du droit ?   

    Mercredi dernier, le Conseil d’État a annulé deux décisions du ministère de l’Éducation nationale (MEN). La première concerne la circulaire de Vincent Peillon, de 2013, qui incitait les recteurs à faire la promotion de la fameuse « Ligne Azur » prétendant informer les jeunes s’interrogeant sur leur « identité sexuelle ». Les motivations de la décision sont particulièrement édifiantes. Le Conseil d’État reproche au MEN de ne pas avoir vérifié la neutralité du site.

    Il relève que le site « présentait l’usage de drogues comme “susceptible de faire tomber les inhibitions” et comme “purement” associé à des moments festifs » sans mentionner l’illégalité de cette pratique, définissait la pédophilie comme une « attirance sexuelle pour les enfants » sans faire état du caractère pénalement répréhensible des atteintes ou agressions sur mineurs, et renvoyait à une brochure, intitulée « Tomber la culotte », qui incitait à pratiquer l’insémination artificielle selon des modalités interdites par l’article 511-12 du Code pénal. »

    Un ministre incitait donc nos enfants à consulter un site préconisant des pratiques illégales ! On aurait pu penser que le ministre actuel ferait profil bas sur l’affaire. Que nenni ! Madame Vallaud-Belckacem, dans un communiqué, souligne que le Conseil d’État reconnaît la légitimité pour le MEN de lutter contre les discriminations (ce que personne ne contestait) et maintient la coopération du ministère avec l’association coupable du site incriminé. Elle confirme ainsi que son administration n’a pas été trompée mais qu’elle veut inculquer aux enfants une représentation « particulière » de la sexualité. On n’est plus dans la lutte contre l’homophobie.

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  • La "journée" des dupes

    Qui s'intéresse à l'histoire de France et au XVII ème siècle en particulier connait la Journée des Dupes, à l'issue de laquelle la reine Marie de Médicis fut contrainte à l'exil par Louis XIII qui accorda désormais toute sa confiance à Richelieu.

    Je choisis cet exemple pour montrer que les apparences sont parfois trompeuses et que comme dit le proverbe, "tel est pris qui croyait prendre".

    Au Moyen-Orient, les apparences sont les suivantes : Une révolution islamique sanguinaire et rétrograde, dévaste la région et détruit les États constitués sous l'égide occidentale. L'Irak et la Syrie sont des constructions franco-britanniques post-ottomanes.

    Les bons occidentaux : les Américains, les Britanniques, nous et quelques uns de nos bons alliés (les royaumes pétroliers, cette chère Turquie) luttons de toutes nos forces pour éviter d'emprise de ces fous sanguinaires sur la région qui s'étend au sud de la Turquie .

    Ça c'est pour l'image d’Épinal.

    La vérité est toute autre.

     Les Américains poursuivent un plan de réorganisation et de dépeçage de la région. L’État islamique est leur bulldozer. Ils souhaitent leur victoire du moins dans un premier temps et au fond peu leur importe qui tiendra la région. Le plus incapable sera le meilleur.

    Se limiter aux frappes aériennes ponctuelles n'est pas innocent. On sait bien, les dernières guerres l'ont montré, que les frappes aériennes peuvent mettre à genoux un pays industrialisé, structuré, mais qu'elles sont d'un effet très limité contre des gens mobiles et bien armés, sauf à retrouver une densité  du niveau de l'été 44 sur les routes de France, c'est à dire tirer systématiquement sur tout ce qui bouge, char de combat , homme, femme, enfant. On en est loin. Sans intervention terrestre musclée, il ne se passera rien de gênant pour l'EI. 

    L'autre bon allé des américains, l'ineffable Turquie tire, mais sur les résistants, les Kurdes en l’occurrence, qui se trouvent, circonstances obligent, du côté des Occidentaux : les pauvres . A eux on envoie quelques armes pour faire bonne figure, mais rien de nature à bouleverser l'équilibre des forces.

    Les royaumes pétroliers ont tellement soutenus les terroristes musulmans de tout crin qu'on ne voit pas pourquoi cette fois-ci ils iraient embêter leurs alliés idéologiques, sunnites comme eux, aux dépens des Chiites, ennemis éternels ou des kurdes mécréants.

    Les comiques de service, il faut bien dérider l'atmosphère, ceux que les soviétiques nommaient les "idiots utiles" ce sont nous, les Européens et tout particulièrement nous, les Français, toujours bons à courir flamberge au vent contre des moulins à vent sans n'avoir rien compris au scénario.

    Ce qu'il se passe au Moyen-Orient va à l'encontre même de nos intérêts, de nos convictions profondes et par notre intervention sous l'aile américaine, nous donnons notre caution à ce qui se révèlera probablement comme un des grands crimes contre l'humanité de ces cent dernières années.

    Encore une grande victoire du caramel mou qui réside à l’Élysée.

  • Radio Courtoisie : « En liberté surveillée » (Audio)

    Le samedi 18 octobre 2014, dans l’émission “Le Libre journal des lycéens” sur Radio Courtoisie, Pascal Lasalle recevait Georges Feltin-Tracol, pour ses derniers ouvrages“En liberté surveillée : réquisitoire contre un système liberticide“, et “Thierry Maulnier, un itinéraire singulier“.

    Indifférenciation, sans-frontièrisme, mondialisation, tels sont les fondamentaux de l’idéologie dominante. Elle se raidit. Elle recherche le contrôle sur tout : sur les semences, qui ne sauraient être produites par tout un chacun (loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006), sur les médicaments, sur les idées, qui doivent être agréées, sur les comportements, qui doivent être conformes aux normes jugées « appropriées » par l’idéologie, sur le porte-monnaie des citoyens, qui doivent être endettés – sous prétexte de « relancer » la croissance – ce qui permet de les contrôler par le crédit.

    Nous en sommes là. C’est très exactement un néo-totalitarisme post-démocratique. Il s’agit, comme avec tous les totalitarismes, de réduire la diversité du vivant. Tout doit être contrôlé et marchandisé. Or, le contrôle nécessite de rationaliser le vivant. Voilà les enjeux que Georges Feltin-Tracol nous aide à comprendre. Ce qui n’est pas mince. A lire pour retrouver (ou garder !) une joyeuse lucidité. Et l’envie d’enlever leurs masques aux imposteurs.

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • L'euthanasie à marche forcée

    Dans Famille chrétienne, Antoine Pasquier démonte le double jeu de Manuel Valls sur la fin de vie :

    "Manuel Valls promet aux radicaux une loi sur la fin de vie. La commission Claeys-Leonetti poursuit ses auditions. Et le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rend son rapport le 23 octobre.

    Sur la fin de vie, Manuel Valls souffle le chaud et le froid en fonction de ses interlocuteurs. Ses alliés du Parti radical de gauche (PRG), irréductibles partisans d’une aide active à mourir, menacent de quitter le gouvernement ? Il leur promet d’aller « au-delà de la loi du 22 avril 2005 », dite Leonetti [...] Étrange promesse politique et électoraliste alors que le même Manuel Valls avait assuré, dix jours plus tôt dans un entretien au quotidien La Croix, sa volonté de sortir le sujet « de l’arène politique traditionnelle ». Depuis son arrivée à Matignon, Manuel Valls avait dit et répété que, sur ce sujet, le gouvernement ne passerait pas en force. « Un consensus peut être trouvé dans le prolongement de la loi Leonetti », avait-il déclaré le 8 avril 2014, lors de son premier discours de politique générale.

    Le Premier ministre marche sur des œufs, et il le sait. Il ne veut pas commettre les mêmes erreurs que son prédécesseur lors des débats sur le « mariage pour tous » où les représentants des cultes avaient été traités avec un mépris non dissimulé, et les voix discordantes muselées. Pour aboutir à ce consensus, Manuel Valls a confié, au début de l’été, la réflexion sur la fin de vie à deux députés expérimentés : Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS). « Il importe que ces questions soient abordées dans un esprit de rassemblement », est-il écrit noir sur blanc dans leur lettre de mission.

    [...] À l’issue des auditions qu’elle conduit chaque mercredi depuis la mi-septembre, la commission remettra une « ébauche de proposition de loi » au Premier ministre le 1er décembre. Au gouvernement ensuite de décider s’il suit les pistes avancées soit sous la forme d’un projet de loi soit en renvoyant la responsabilité aux assemblées. [...]

    Dans sa lettre de mission, le gouvernement a fixé trois axes de travail aux deux députés : le développement des soins palliatifs, l’amélioration des directives anticipées et la définition des conditions dans lesquelles « l’apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie ».

    • Sur la première question, il n’y a pas débat. Outre l’accroissement des moyens mis à leur disposition, les soins palliatif sont besoin d’être mieux connus du grand public, davantage diffusés auprès des professionnels de santé, leur recherche plus développée et leur enseignement généralisé dans les facultés de médecine. [...]

    • Sur les directives anticipées, Jean Leonetti espère aboutir à « une rédaction consensuelle » afin de rendre ce document détaillant les dernières volontés médicales du patient « plus contraignant et plus facile à rédiger ». [...]

    • Le troisième axe fixé par François Hollande et Manuel Valls est le plus débattu et le plus sujet à interprétation. Que recouvre-t-il vraiment ? Suicide assisté, euthanasie ? Même les deux parlementaires semblent en désaccord sur ce point. « Je ne vois pas comment notre lettre de mission pourrait intégrer le suicide assisté », balaye d’un revers de la main Jean Leonetti, alors que son collègue pousse pour que le recours au suicide assisté soit débattu. [...]"

    Du côté de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, a été nommé par le Conseil permanent, responsable d’un groupe de travail sur la « fin de vie ». Il va mettre en place un groupe de travail et  créer un blog sur ce thème.

    Michel Janva

  • De quoi « leur » art « contemporain » est-il le nom ?

    En 2008 « l’artiste conceptuel   américain, Paul Mc Carthy, 69 ans, avait érigé à Berne (Suisse) une énorme sculpture gonflabe représentant une crotte de chien de plusieurs dizaines de mètres qui s’était envolée faute d’être bien arrimée. C’est cette fois Place Vendôme à Paris qu’il avait dressé sa sculpture, elle aussi gonflable, en toile plastique verte baptisée Tree. Excellent coup marketing pour la Foire Internationale d’art contemporain (FIAC) à  l’origine de son installation sur cette célèbre place  parisienne, cette oeuvre a été vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi. L’artiste a même reçu une paire de claques jeudi dernier de la part d’un parisien n’appréciant pas à sa juste valeur son génie. L’Afp et le site de Libération ont expliqué qu’elle «représente en théorie un arbre de Noël mais fait aussi penser à un plug anal, ces sex-toys utilisés pour se donner du plaisir par l’orifice arrière ». « L’artiste, adepte des formes ambiguës, laisse cependant la porte ouverte ». «Tout est parti d’une plaisanterie: à l’origine, je trouvais que le plug anal avait une forme similaire aux sculptures de Brancusi, a-t-il expliqué au Monde. Après, je me suis rendu compte que cela ressemblait à un arbre de Noël. Mais c’est une œuvre abstraite. Les gens peuvent être offensés s’ils veulent se référer au plug mais, pour moi, c’est plus proche d’une abstraction.»

     En l’occurrence l’obsession de Mc Carthy dans ses œuvres pour les matières fécales ou sa  mise en scène d’un  acte zoophile impliquant un enfant sont des réalités bien concrètes perceptibles par tous.

     Bien sûr le maire de Paris Anne Hidalgo a affirmé que c’est la culture qu’on assassine en s’en prenant à l’œuvre de Paul Mc Carthy : «Paris ne cèdera pas aux menaces de ceux qui, en s’en prenant à un artiste ou à une œuvre, s’en prennent à la liberté artistique» a-t-elle affirmé.

     Le ministre de la Culture, la Youg Leader Fleur Pellerin  a logiquement apporté son soutien à l’artiste, condamné cette dégradation… et fait immédiatement référence au nazisme. Dans un tweet  elle écrit ainsi : « Curieux… On dirait que certains soutiendraient volontiers le retour d’une définition officielle de l’art dégénéré »

     Si M. Mc Carthy est là a contrario certainement  pour régénérer l’art français et nos compatriotes trop débiles pour s’esbaudir devant son talent, Libération nous apprend que fort heureusement nous aurons droit à une séquence de rattrapage. En effet « Pour sa réouverture, prévue le 24 octobre, la Monnaie de Paris présentera une grande exposition sadico-anale de Paul McCarthy, dont le titre, Chocolate Factory (usine à chocolats), fleure déjà bon »…

     Nous avons évoqué sur ce blog les protestations suscitées par  l’exposition des œuvres de Takashi Murakami et de Jeff Koons au Château de Versailles ;  l’émoi engendré par celle d’une œuvre du photographe new yorkais Andres Serrano  représentant un petit crucifix en plastique immergé dans un verre rempli d’urine, intitulé «Immersion piss christ ».

     Nous avions aussi relayé la mobilisation  notamment de l’élue régionale FN Françoise Grolet contre l’exposition atroce « l’Infamille » par le Fond régional d’art contemporain, ( Frac )de Lorraine. Une exposition financée avec nos impôts, ouverte aux collégiens et lycéen  mettant en scène  des mutilations, évoquant la nécrophilie, le viol, la sodomie,  montrant  des scènes d’incestes en vidéo,  des artistes Gina Pane, Patty Chang et  Eric Pougeau.

     Le directeur de campagne de la liste FN-RBM pour les élections municipales à Reims,  Jean-Claude Philipot, s’était aussi élevé contre la politique d’achat du Frac de Champagne-Ardenne ou l’exposition dans les rues de Reims des « oeuvres » de Christian Lapie .

     Hier, à Dijon,  ce sont les élus régionaux du Front National qui ont décidé de quitter symboliquement les bancs de l’assemblée,  choqués par l’exposition d’une croix ornée de clous, œuvre de Louis Calaferte. «  A l’heure où beaucoup de chrétiens sont exécutés parce qu’ils sont chrétiens, pensez-vous qu’il soit utile de promouvoir le blasphème ou le sacrilège? », s’est interrogé l’élu FN de Saône-et-Loire Christian Launay.

     Nous le notions il y a quelques années ce prétendu «art contemporain », cette culture à la mode reflètent la pathologie d’une civilisation en déclin. Art contemporain qui ne prospère que grâce au matraquage idéologique médiatique, à l’application proprement subversive, au domaine de l’esthétique et de l’Art du principe Tout égale tout. Un véritable terrorisme intellectuel, relayé et pratiqué par un microcosme parisien érigé en intelligentsia, et qui prétend régenter, selon ses fantasmes,  l’ensemble des goûts de la communauté populaire.

     Pablo Picasso « le précurseur » lui-même en fit l’aveu à Giovanni Papini qui le cite dans « Libro Nero » (1952) : «dans l’art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation ; mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence cherchent le nouveau, l’étrange, l’extravagant, le scandaleux. Et moi-même depuis le cubisme et au-delà, j’ai contenté ces maîtres et ces critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées en tête, et moins ils me comprenaient,  plus ils m’admiraient. A force de m’amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et très rapidement.»

     « Et la célébrité ajoutait Picasso, signifie pour un peintre ventes, gains, fortune,  richesse. Et aujourd’hui, comme vous  le savez je suis riche. Mais quand je suis seul avec moi-même, je n’ai pas le courage de me considérer comme un  artiste dans le sens grand et antique de ce mot. Ce furent de grands peintres que Giotto, le Titien, Rembrandt et Goya ; je suis seulement un amuseur public, qui a compris son temps et a épuisé le mieux qu’il a pu l’imbécilité, la vanité, la cupidité de ses contemporains. Cet une amère confession que la mienne, plus douloureuse qu’elle ne peut sembler, mais elle a le mérite d’être sincère».

     Nous rapportions les propos d’E. Marsala qui notait à propos de « la grande mystification de l’art contemporain» que ce qui «distingue fondamentalement » celui-ci de « toutes les formes artistiques antérieures, c’est qu’il n’existe pas sans un copieux discours justificatifs sur ses dogmes, ses rites et ses divinités principales.»

     «Un Caravage, un Titien, un David, un Courbet n’avaient pas être expliqués pour s’imposer à tous, Courbet n’avaient pas à être expliqués pour s’imposer à tous, non seulement comme de l’art, mais comme des chefs-d’œuvre. En revanche sans ces discours grotesquement érudits sur l’intention de l’artiste, sa vie, son parcours, ou sa place supposée dans l’histoire de la modernité, un urinoir de Duchamp, une conserve de caca de Piero Manzoni, un aspirateur de Jeff Koons ou une armoire à pharmacie de Damien Hirst ne sont rien d’autre qu’un urinoir, une boîte à merde, un aspirateur et une boîte à pharmacie »…

     Cette défense-promotion  par les autorités culturelles françaises de cet art contemporain  là n’est pas pour nous surprendre. Selon sa définition première, la culture  est l’ensemble des façons de penser, d’agir, de sentir, en un mot d’être au monde, d’un peuple ou d’une communauté.  Le concept de culture  universelle est une contradiction  dans les termes puisque toute vraie politique culturelle implique un refus du principe d’homogénéisation et du déracinement, elle est une affirmation positive des frontières.

     Or, nos dirigeants, et comme le notait Bruno Gollnisch  cette mafia des cultureux sont les promoteurs et les gras bénéficiaires d’une  culture mondiale de masse, d’essence mondialiste, qui est aujourd’hui la norme.

     Celle-ci se caractérise par « deux grands traits majeurs, deux traits qui interdisent toute politique culturelle nationale à tout peuple qui en participe : l’économisation  de la culture et le cosmopolitisme. La culture dans notre civilisation tend à devenir un département de l’économie mondiale organisée » (Guillaume Faye).

     Dans « L’imposture de l’art contemporain », le peintre Antoine Tzapoff relève que ce marché est « un marché capitaliste basé sur la promotion-spéculation d’un petit nombre d’élus qui doivent faire allégeance à ceux qui les promeuvent. Un  marché promu par la gauche à vocation universaliste, et ce qu’on appelait la droite (…) par  un courant libéral, économiste, à vocation mondialiste » pour qui «l’art est devenu un moyen de spéculation ».

     « Pour réussir à capter l’attention » poursuit-il, «  on a absolument tout fait : des toiles blanches ou monochromes, des déjections de n’importe quoi. (…) À présent cela va encore plus loin, puisqu’on égorge des animaux dont on balance les tripes, les organes, sur le public, et c’est ce barbouillage sur le public qui devient l’œuvre d’art (…) Nous avons donc à faire avec un art basé sur l’éphémère, le hasard, soit l’antithèse complète de l’art traditionnel qui lui en revanche s’appuie sur la réflexion, le savoir-faire, la construction, l’expérience, l’esthétique ».

     « D’ailleurs Gramsci lui-même considérait que dans l’élaboration d’un processus révolutionnaire, l’art devait s’attaquer aux valeurs traditionnelles. (…) Salvador Dali d’ailleurs avait dit que l’art contemporain se définissait comme une entreprise universelle de crétinisation ».

     « Ont été également mises en scène les décompositions de corps humain, les automutilations… (…)Je ne comprends pas comment un quelconque écrivaillon peut encore trouver une justification artistique à ces manifestations qui drainent des gens qui auraient beaucoup plus besoin d’échanger leur carton de vernissage contre un rendez-vous chez un psychiatre ».

     « (…) Comme le sexuel est devenu une banalité, qu’il commence à s’essouffler sérieusement, il faut aller plus loin dans le sado-maso. Maintenant, c’est le sadisme qui doit procurer de l’émotion. Jusqu’où cela ira-t-il, je n’en sais rien! C’est une espèce de course vers la destruction, vers l’abîme, le suicide culturel. Je pense qu’il y a des décideurs, des lobbies assez puissants qui y voient beaucoup d’intérêt, se disant que cette humanité qui se croit branchée, leur sert de cobayes. C’est un laboratoire qui permet de voir jusqu’où le conditionnement peut pousser l’humanité dans les limites de la stupidité et de l’acceptation de l’horreur… ».

     Encore un autre aspect de ce culte de l »inversion, de cette idéologie   mondialiste qui prospère sur la perte de nos essentielles  valeurs civilisationnelles  helléno-chrétiennes.

    http://gollnisch.com/2014/10/21/art-contemporain-il-nom/

  • Nouvelle campagne du Bloc identitaire contre les islamistes présents en France

    campagne_djihadistes-2014.jpg

    Depuis une douzaine d’années, le Bloc identitaire est en pointe contre l’islamisation de la France et d’Europe. Il le prouve avec sa nouvelle campagane d’autocollants : “C’est aussi chez nous qu’il faut lutter contre les islamistes !” Dans un communiqué, le Bloc identitaire explique cette campagne :

    Avec 2.000 combattants engagés dans l’État Islamique ou les autres groupes djihadistes en Irak et en Syrie, le nombre le plus important parmi tous les pays européens, la France est directement concernée par une menace qui peut aussi frapper – à tout moment – chez nous. Dans une nouvelle vidéo de l’État Islamique diffusée sur internet depuis quelques jours, un djihadiste francophone déclare :“Nous allons lancer des appels à tous les frères qui vivent en France pour tuer n’importe qui, civils, vous serez jamais à l’abri”

    Mohammed Merah et Mehdi Nemmouche nous l’ont prouvé : les futurs ou ex-djihadistes sont autant de bombes à retardement et le risque d’attaque meurtrière n’a jamais été aussi élevé sur notre territoire.

    Mais surtout :

    Le Bloc Identitaire tient à rappeler que c’est aussi, et surtout, en France, que doit se mener la lutte contre l’islamisme – qu’il s’inspire du salafisme ou des Frères Musulmans, comme dans le cas de l’UOIF, que cela soit dans les quartiers, les prisons, ou les mosquées. Il est grand temps aussi d’en finir avec la bienveillance envers le Qatar qui assure le financement des groupes djihadistes qui nous ont déclaré la guerre.

    Car l’émotion suscitée par l’assassinat d’Hervé Gourdel doit désormais laisser la place à l’action, le Bloc Identitaire lance une grande campagne militante intitulée : “C’est aussi chez nous qu’il faut lutter contre les islamistes !”

    >>Pour commander les autocollants

    http://fr.novopress.info/177075/nouvelle-campagne-du-bloc-identitaire-contre-les-islamistes-presents-en-france/
  • Nos quartchiers ont du talent

    Il n’y a pas à dire, la France sait vivre. Si, dans les couloirs feutrés de nos institutions, on sent nettement que la tension liée à une situation globale pas facile-facile oblige les uns et les autres à raser les murs et les dorures républicaines en serrant les fesses, le petit peuple français, de son côté, n’hésite pas à vivre avec l’exubérance qui lui est coutumière. Et cette exubérance permet de ramener quelques pépites journalistiques, grumeaux de faits divers dont l’intérêt n’est pas toujours où l’on pense.

    Et pour illustrer mon propos, je voudrais évoquer le temps d’un billet quelques uns de ces quartiers sensibles qui font régulièrement les meilleures pages des faits divers dans les journaux à tirages médiocres de nos localités désœuvrées. Ici, par quartiers « sensibles », on n’entend pas, comme l’adjectif tendrait à le faire croire, des quartiers émotifs, charnels ou sentimentaux, mais plutôt pénibles ou douloureux pour qui s’y aventure sans connaissance de cause.

    oh noes !Par exemple, le Cours Victor Hugo à Bordeaux fut l’objet, il y a quelques semaines, de quelques articles dans la presse régionale, où l’on découvrait que sa situation y est devenue, en plus de cinq mois, ingérable, que les plaintes s’accumulent (tapage diurne et nocturne, trafics de toutes sortes, vols), émanant de commerçants et de riverains. Pire, les terrasses des cafés et restaurants sont devenues infréquentables à certaines heures. Des punks à chiens traînent mollement dans le coin et, comme le note Alexandra Siarri, l’adjointe aux affaires sociales, avec la diplomatie habituelle de la politicienne rompue à l’exercice communicationnel pas choquant-padamalgam-bisou compatible, « le sentiment d’insécurité progresse sur ce secteur ».

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