Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1793

  • Abrogation de la loi Taubira et du Pacs

    La charge de Philippe Arino contre l'Union civile :

    "Tolérer l’Union civile, c’est reconnaître qu’un amour pourrait se baser sur l’exclusion de la sexualité et de la différence, et en particulier de la différence la plus fondatrice de notre existence : la différence des sexes. Et ça, c’est une croyance grave, en plus de surréaliste. Je me demande même comment une femme qui se dit catholique [Frigide Barjot] arrive à soutenir une telle exclusion de la différence des sexes. Tout comme je me demande comment une Ludovine de la Rochère, qui soi-disant ne tiendrait pas le même discours que Frigide Barjot, arrive à faire croire qu’elle s’oppose au PaCS tout en s’interdisant de parler d’homosexualité. Cette attitude relève de la même stratégie d’évitement du vrai. Les deux femmes adoptent exactement le même discours, finalement : l’une comme l’autre soutiennent le PaCS en ne parlant pas d’homosexualité, en disant « oui » à l’Union civile sans s’expliquer ou en lui disant « non » sans s’expliquer non plus. Frigide soutient le PaCS plus ouvertement et franchement que Ludovine; Ludovine, par un « non » jamais explicité, le soutient par défaut, par omission. La cohérence et la franchise dans l’erreur d’un côté, la lâcheté silencieuse et l’incohérence dans la Vérité de l’autre. La peste ou le choléra. La même phobie de l’homosexualité (qui s’appelle au fond homophobie).

    Existe-t-il une troisième voie ? Bien sûr. Je le crois. Celle que je développe sur mon site (article 1article 2article 3, et sur l’article 4), celle que je lis dans la plume de certains amis, que j’entends aussi de la part de Béatrice Bourges (qui n’est absolument pas l’extrémiste que beaucoup de gens engagés à LMPT imaginent : elle a compris que notre mouvement souffrait de ne pas assumer son appartenance religieuse, sa couleur catholique, et qu’il n’était pas seulement un « mouvement de conscience » mais bien un mouvement religieux, spirituel, en même temps que politique. Sans Jésus, pas d’unité possible et pas de Vérité possible. C’est exactement ce que je crois, et ce que Béatrice, avec ses Précurseurs, défend. Les Précurseurs et lesCUCH sont frères.)."

    Sur la nécessité d'abroger le Pacs, lire ce post.

    Michel Janva

  • Réforme du droit d’asile : une accélération du « Grand Remplacement » ?

    André Posokhow, consultant pour Polémia, fait le point sur la prochaine réforme du droit d’asile qui risque de dégrader encore la situation.

    Les SDF français ont de plus en plus de mal à trouver des hébergements à Paris comme en province : centres d’accueil et hôtels pour précaires sont pleins ; pleins de vrais (ou faux) demandeurs du statut d’asile qui bénéficient d’une priorité de fait.

    Polémia

    Chacun le sait, dans les préfectures comme dans les associations, mais tout le monde se tait : l’omerta administrative et médiatique règne sur ce qui est une préférence étrangère de fait. Le constat est général : le système français du droit d’asile est à bout de souffle et sa situation très dégradée. Assiégé par un nombre croissant de demandeurs d’asile (70.000 en 2012), considéré comme laxiste par beaucoup et comme trop rigoureux et inhumain par les immigrationnistes, le droit d’asile français mécontente tout le monde. Même Manuel Valls, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail.

    Le gouvernement actuel, stimulé par ce constat, a entrepris de réformer non seulement le droit d’asile mais également le droit des étrangers. La motivation du gouvernement n’est pas de préserver la France du raz de marée humain que nous connaissons année après année, mais de promouvoir l’immigration et le droit d’asile. Comme l’a dit Bernard Cazeneuve dans un entretien dans Libération : « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. » De la part de tels gouvernants tout est à craindre.

    De fait les deux textes présentés en conseil des ministres le 23 juillet 2014 apparaissent ambigus et de nature à ouvrir le chemin à des dérives redoutables : répartition des demandeurs d’asile sur tout le territoire, renforcement des droits des bénéficiaires du droit d’asile, notamment dans le domaine du regroupement familial, généralisation du titre de séjour pluriannuel, droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente, etc.

    Il est trop tôt pour conclure ; les débats parlementaires devraient se dérouler prochainement. Polémia, déjà attentif au contenu de ces deux projets de loi, se montrera vigilant quant à leur finalisation législative.

    ALERTE.

    Le gouvernement veut légiférer sur la protection des droits des étrangers et sur le droit d’asile.

    L’article de Polémia du 12 juin 2014 sur Me Barbemolle, juge du droit d’asile, qui relatait les invectives de Jean-Michel Belorgey, magistrat à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), envers ses collègues de cette Cour a été l’occasion de souligner la situation très dégradée de l’application du droit d’asile en France.

    http://www.polemia.com/maitre-barbemolle-juge-du-droit-dasile/

    « Le système est à bout de souffle », affirme Pascal Brice, diplomate nommé à la tête de l’OFPRA : délais trop longs pour statuer sur les dossiers (un an et demi en moyenne), saturation des dispositifs d’hébergement, coût exponentiel des aides aux requérants en attente de jugement.

    Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail. Il avait promis une réforme du droit d’asile pour le printemps 2014 ; ele a été couplée avec une réforme du droit des étrangers. Deux projets de loi ont ainsi été présentés en Conseil des ministres le 23 juillet 2014.

    De la part d’un gouvernement déterminé à promouvoir le plus possible et jusqu’au bout les conditions du « Grand Remplacement » de Renaud Camus par idéologie sectaire et intérêt électoraliste, tout est à craindre. Selon Bernard Cazeneuve dans Libération « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. »

    La réforme du droit d’asile

    D’emblée le ministre de l’Intérieur annonce la couleur : « C’est une loi éminemment de gauche que je revendique comme telle et que je défendrai avec beaucoup de force et de conviction au Parlement. » Qu’attendre d’autre de la part d’un gouvernement qui s’apprête à naturaliser 200.000 étrangers âgés ! De toute façon les Français paieront.

    Il s’agit de transposer de nouvelles directives européennes adoptées en juin 2013, en renforçant les garanties des personnes ayant besoin d’une protection internationale, et en statuant plus rapidement sur les demandes d’asile.

    Une nouvelle procédure accélérée, qui remplace l’actuelle procédure prioritaire, sera mise en œuvre sous le contrôle de l’OFPRA. Les moyens de ce dernier seront accrus, afin qu’il soit en mesure d’assurer un traitement plus rapide des demandes d’asile. Le gouvernement se fixe l’objectif de parvenir à un examen des demandes d’asile dans un délai moyen de 9 mois alors qu’aujourd’hui ce délai est d’environ deux ans.

    Les procédures contentieuses sont également revues, notamment par la création d’une procédure accélérée de recours suspensif, devant un juge unique de la CNDA en cinq semaines. Le délai de jugement en procédure normale imparti à la CNDA, qui voit réaffirmer son rôle de juge de l’asile, est fixé à cinq mois.

    Les « garanties » des demandeurs d’asile sont renforcées à tous les stades de la procédure :

    -enregistrement plus rapide de leur demande ;

    -présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection ;

    -meilleure prise en compte des vulnérabilités, notamment de celles des mineurs ;

    -généralisation de l’effet suspensif des recours contre les décisions refusant l’asile.

    Le projet de loi prévoit de rendre les conditions d’accueil des demandeurs d’asile plus justes et plus équitables, mais aussi plus contraignantes, avec un dispositif d’hébergement permettant d’affecter un demandeur d’asile dans une autre région que celle où il se présente. En cas de refus de l’hébergement proposé, le demandeur perdrait son droit aux allocations.

    Ainsi on voit bien que ce dont se plaignait l’ancien ministre Arthuis et que niait l’ineffable Taubira au sujet des mineurs isolés, c’est-à-dire la dissémination sur le territoire français des immigrés posant problème, constitue une réalité aujourd’hui concrétisée par un projet de loi.

    Enfin, selon le portail du gouvernement, le projet de loi vise à définir et renforcer les droits des bénéficiaires dans les domaines d’accès aux droits, de réunification familiale et de documents de voyage qui sont « des éléments essentiels de l’intégration à la société française ».

    Il apparaît clairement que la défense des intérêts de celle-ci face au mascaret de l’immigration est complètement oubliée. Mais surtout ce projet de loi semble élargir la brèche du regroupement familial aux demandeurs de droit d’asile.

    L’occultation du problème par dissémination

    Il est évidemment trop tôt pour porter un jugement définitif sur ce projet de loi qui doit être discuté au cours de la session législative de cet automne. Soulignons-en simplement la grande ambiguïté et les vrais dangers.

    Bien entendu les immigrationnistes de tout poil, comme le Syndicat de la magistrature, hurlent à la suspicion généralisée, à la justice expéditive et à la violation des droits les plus fondamentaux. Le GISTi, quant à lui, se borne sobrement à réclamer la réhabilitation du droit d’asile par la liberté de circulation.

    Retenons seulement les critiques plus posées de Julian Fernandez, juge assesseur au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à la CNDA. Celui-ci redoute que « l’hébergement directif » se transforme en assignation à résidence et souligne les très courts délais dont disposeront les déboutés du droit d’asile qui feraient l’objet d’une mesure d’éloignement : 7 jours. Il parle de précipitation déraisonnable comme pour la procédure dite accélérée dont la juridiction opérera en formation restreinte et non collégiale.

    D’un autre côté nous pouvons redouter que « l’hébergement sélectif » des demandeurs du droit d’asile sur notre territoire ait pour objectif réel une occultation du problème par dissémination.

    Plus grave apparaît le renforcement des garanties des demandeurs comme la présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection et de leurs droits en matière de réunification familiale. Cela voudra-t-il dire que tout demandeur d’asile pourra faire venir sa famille avant toute décision et comment définir ce que représente la famille d’un Erythréen musulman ?

    La réforme du droit des étrangers

    Le projet de réforme du droit des étrangers apparaît également ambigu et encore plus inquiétant.

    Selon le portail du gouvernement, ce projet de loi s’inscrit dans le cadre des trois priorités du gouvernement en matière d’immigration :

    -améliorer l’accueil et l’intégration des étrangers régulièrement admis au séjour ;

    -renforcer l’attractivité de la France en facilitant la mobilité des talents internationaux ;

    -lutter plus efficacement contre l’immigration irrégulière, dans le respect des droits fondamentaux.

    Tout d’abord le projet de loi engage une simplification du droit au séjour des étrangers par la généralisation du titre de séjour pluriannuel pour l’ensemble des étrangers, après un an de séjour en France. Cette mesure serait couplée à un nouveau parcours d’intégration, marqué par un renforcement du niveau de langue requis et une redéfinition des prestations servies par l’Office français de l’immigration et de l’intégration.

    « Pour cela, le titre pluriannuel de séjour de quatre ans permettra, dans l’attente de l’accès à la carte de résident de dix ans, de ne pas avoir à faire ces démarches nombreuses, complexes et encore une fois obérant de l’intégration de ceux qui viennent sur le territoire de notre pays », a expliqué Bernard Cazeneuve sur France inter le mercredi 23 juillet.

    Tout aussi inquiétant, le projet de loi prévoit pour la première fois un droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente. On devine facilement l’occasion qui est offerte ainsi à tous les plumitifs gauchistes de transformer chaque demandeur d’asile en victime et de multiplier les controverses sur la place publique.

    Le projet de loi est également plus protecteur pour les étrangers malades, notamment en prenant en compte la capacité du système de soins du pays d’origine à faire bénéficier l’étranger du traitement que sa pathologie requiert. Si l’on comprend bien, si un demandeur d’asile soudanais est lourdement malade, la France est tenue de le traiter, compte tenu de ce que l’on sait du système de santé de son pays.

    Le projet de loi prévoit d’une manière plus positive que le passeport « talents », titre de séjour valable jusqu’à quatre ans pour l’étranger et sa famille, constituera le titre unique ouvert aux investisseurs, aux chercheurs, aux artistes et aux salariés qualifiés. L’emploi des étudiants étrangers qualifiés sera également facilité.

    Enfin le texte du gouvernement veut, il faut le souligner, doter la France de nouveaux outils en matière de lutte contre l’immigration irrégulière :

    -l’assignation à résidence devient la mesure de droit commun en matière de privation de liberté des étrangers, tout en précisant et encadrant les pouvoirs des forces de l’ordre dans ce cadre ;

    -les pouvoirs des préfectures en matière de lutte contre la fraude sont renforcés.

    En définitive ces projets de loi ne sont pas complètement négatifs : la volonté ou la velléité de lutter contre l’immigration irrégulière doit être notée. Ils paraissent cependant fort inquiétants pour trois raisons :

    – La première est l’ambiguïté de certaines dispositions comme la procédure accélérée. Celle-ci permettra-t-elle de désengorger les hébergements ou bien servira-t-elle à faciliter l’acceptation de dossiers des futurs demandeurs d’asile ?

    – D’autres dispositions évoquent le diable qui se niche dans les détails : c’est le cas du droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente ou la présence d’un conseil que le contribuable paiera, bien évidemment, lors de l’entretien avec un officier de protection.

    – Mais surtout ces textes vont venir en discussion au Parlement. Il y a lieu de tout craindre de la part d’un gouvernement en situation de faiblesse sur le plan de la politique économique et qui souhaiterait retrouver la confiance de sa majorité en cédant aux demandes et aux amendements de celle-ci sur un texte ayant trait à l’immigration. Il reviendra à Polémia de manifester la plus grande vigilance sur cette question législative.

    André Posokhow,27/09/2014

    Voir aussi :

    Le roman noir des demandeurs d’asile

    L’imposture Leonarda : la grande arnaque au droit d’asile

    http://www.polemia.com/reforme-du-droit-dasile-une-acceleration-du-grand-remplacement/

  • Pour que LMPT ne devienne pas L'UMPT ?

    C'est l'esprit d'une tribune de Maître Frédéric Pichon, ancien colistier d'Aymeric Chauprade aux élections européennes et candidat au comité central du FN :

    "Encore une fois, j’étais comme des centaines de milliers de Français dans les rues de Paris pour défendre la famille et les droits des enfants.

    Encore une fois, j’ai été impressionné par cette forte mobilisation et touché par la générosité de milliers de bénévoles.

    Et encore une fois, je crois qu’il est plus que jamais nécessaire de ne pas lâcher.

    Mais cette fois-ci, trop c’est trop ! Je crains que cette magnifique mobilisation ne soit récupérée et ne serve à entretenir dans l’illusion des milliers de braves gens pour servir la soupe à Sens commun et à l’UMP en attendant que Nicolas Sarkozy, le messie de la droite cocue, ne se décide à effleurer – ne serait-ce que des lèvres – la perspective d’une abrogation de la loi Taubira : ce qu’il ne fera évidemment jamais.

    Le souci du combat commun ne doit pas nous empêcher de faire une critique positive. Qui plus est lorsque des centaines de milliers de familles se déplacent parfois de très loin pour défendre les droits des enfants.

    Encore une fois, on a pu voir des élus UMP, dans le cadre d’une vidéo préenregistrée, prendre la parole sur l’écran géant comme si les nombreux élus du Front national (députés, députés européens, maires et maintenant, même, sénateurs) qui s’étaient déplacés n’étaient pas tout aussi légitimes pour prendre la parole sur ce combat. Cela sans doute pour ne pas entacher le manteau virginal des rabatteurs de voix de l’UMP.

    Lire la suite "Pour que LMPT ne devienne pas L'UMPT ?"

    Paula Corbulon

  • Gollnisch : « Nous n’avons jamais varié dans notre combat et notre fidélité »

    À l’occasion de la « manif pour tous » du 5 octobre, La Nouvelle Gazette a interrogé Bruno Gollnisch.
    La délégation des élus du Front National était nombreuse lors de la dernière Manif Pour Tous. PMA, GPA, nous avons interrogé Bruno Gollnisch, député Front National au Parlement Européen, sur ces questions ainsi que l’implication de son parti vis-à-vis de ces problèmes sociétaux.
    1) Bruno Gollnisch, vous étiez ce dimanche à la Manif Pour Tous aux côtés de nombreux élus du Front National. Comment avez-trouvé cette nouvelle manifestation ? La mobilisation était-elle toujours aussi forte ?
    Nous étions dans la rue, toutes sensibilités confondues, plusieurs centaines de milliers, dont énormément nous ont témoigné de la sympathie : cela démontre s’il en était besoin que les valeurs défendues mobilisent toujours autant. La Société semble prise dans l’engrenage fou de la culture de mort et de la négation des évidences naturelles, et voilà qu’un sursaut visible témoigne de la persistance de notre civilisation. Ces événements encouragent à ne jamais rien lâcher. Permettez moi aussi de lier cela à la vitalité d’un courant de pensée national, populaire et social qui n’a jamais abandonné son combat malgré les anathèmes et les calomnies.
    2) La délégation du Front National était assez importante. Certains ont accusé le parti de ne pas s’être emparé du sujet de la loi Taubira sur le mariage homosexuel de manière assez forte contrairement à l’UMP. Cette fois-ci, les élus du FN avaient été officiellement invités à manifester. Qu’est-ce qui a changé?
    Rien n’a changé, en tout cas dans notre discours. Je vous rappelle que dès le début, le Front National, à l’unanimité de sa plus haute instance, le Bureau politique, la présidente incluse, a condamné sans la moindre ambigüité la loi Taubira, alors que l’UMP était divisée. Marine Le Pen est à ce jour le seul leader politique d’importance à avoir dit qu’elle voulait abroger la loi. En revanche, notre formidable succès, par exemple, aux élections européennes, modifie la donne: les parlementaires étaient 8 fois plus nombreux dans la manifestation d’octobre 2014 car 8 fois plus nombreux au Parlement européen qu’à l’époque des précédentes manifestations, sans compter les deux nouveaux sénateurs, les dizaines de conseillers régionaux et municipaux. La preuve que voter FN ça marche! Nous avions appelé par voie de communiqué nos sympathisants qui le désiraient à rejoindre le cortège, comme pour les autres manifestations « pour tous ».
    3) Malgré ses affirmations, le gouvernement a tenté de démobiliser les manifestants notamment avec l’interview de Manuel Valls au journal La Croix sur la GPA. Pensez-vous que la majorité socialiste est-elle encore crédible pour ses sujets d’éthique ?
    D’une certaine façon, c’est plutôt positif : cela montre que la pression exercée par « La Manif pour Tous » a payé. Mais depuis le RPR puis UMP Charles Pasqua, on sait bien que « les promesses politiques n’engagent que ceux à qui elles sont faites« . Or nos amis savent que, notamment sur des questions sociétales, elles sont toujours suivies de lois inverses. Les mensonges ne marchent plus. En tous cas espérons que seuls les actes passés serviront de guide dans la confiance que les uns et les autres placeront (ou non) chez les politiques. Et puis le pouvoir socialiste s’est tellement acharné à diaboliser le grand mouvement populaire contre la Loi Taubira que plus personne ne peut être dupe sur leur vrai visage.
    4) La France s’oppose à la GPA tandis que la CEDH prend une décision contraire. La mobilisation ne doit-elle pas se porter aussi au sein des institutions européennes ?
    Le combat doit se porter à tous les échelons législatifs. Ce que nous appelons « l’UMPS » ayant abdiqué la souveraineté de la France à Bruxelles, il faut bien sûr lutter aussi au Parlement européen. Le cas du rapport Estrela est connu de tous, et je m’honore d’y avoir fait personnellement échec, si vous m’autorisez cette immodestie! Et il est heureux que notre dénonciation, la salvatrice mobilisation des réseaux, et la pression des courriers venant « de la base » aient finalement contraint la plupart des députés UMP (PPE au Parlement européen) à voter contre l’affreux texte dit de « compromis » qui suivait l’immonde rapport Lunacek, autrement dit à voter contre un texte qui avait cependant été déposé en leur nom et au nom de leur groupe !
    5) Pensez-vous qu’il faudra rester vigilants sur les sujets sociétaux comme la théorie du genre, la PMA ou la GPA ? Quelle place devra prendre le FN dans ses débats ?
    Non seulement je le pense, mais soyez assurés que nous le serons! J’espère que le Front National restera très ferme sur ces thématiques. Il le sera peut-être sans exclusive, mais nous avons prouvé jusque là que nous n’avons jamais varié dans notre combativité et notre fidélité. Certains nous accusent d’une visibilité insuffisante sur ces sujets. Mais il faut dire aussi que jusqu’à présent, et malgré notre disponibilité réaffirmée, les organisateurs de la « Manif pour Tous » n’ont pas fait grand chose pour mettre en valeur ceux d’entre nous qui étaient le plus engagés à leurs côtés. Et en disant cela, je reste poli ! Encore une fois, ce sont nos paroles, nos votes, nos actes, qui plaident en notre faveur. Nombreux sont ceux qui le savent, et par votre intermédiaire, je l’espère vivement, un plus grand nombre encore. Et puis à tous ceux qui estiment encore que nous n’en faisons pas assez, je dirai: « Nous n’attendons que vous pour faire plus et mieux! »

  • Étudiante portant le niqab : que font les rebelles de service ?

    On crie sous vos fenêtres : « Vive Mohamed Merah ! », « Mort aux juifs ! », et vous n’entendez pas.   

    « Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? et ayant des oreilles, n’entendez-vous pas ? Et n’avez-vous pas de mémoire ? » Que vous faut-il, aimerait-on demander à certains, pour prendre conscience de la menace qui pèse sur nos têtes ? On crie sous vos fenêtres : « Vive Mohamed Merah ! », « Mort aux juifs ! », et vous n’entendez pas. Des pénitentes hargneuses, dont le corps entier repose sous un long drap noir, hantent nos villes de lumière, et vous ne voyez pas. Vous ne vous souvenez pas que, partout où l’on a mis le corps et l’esprit en cage, on a toujours fini par mépriser et par nier la vie ?

    C’est sans doute parce qu’il fait profession de mémoire que l’historien Jean-Charles Jauffret, heurté par la vue d’une de ses étudiantes portant le niqab, lui a lancé – l’imprudent – : « Vous êtes le cheval de Troie du salafisme. » À ces mots, l’étudiante, choquée, a quitté l’amphithéâtre, suivie par quelques bonnes âmes solidaires. Il faut dire que la scène se passe à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, une de ces fabriques de l’antiracisme inquisitoire. La direction de l’établissement, il va sans dire, n’a pas perdu de temps pour exprimer son soutien à la jeune fille, même si elle n’a pas osé déchoir Monsieur Jauffret de ses droits constitutionnels. Inutile, le pauvre homme s’est condamné lui-même à une forme plus sournoise d’ostracisation.

    Lire la suite

  • Le Sénat et les mères porteuses

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal, à propos de Sens Commun :

    "[...] Voilà qu’ils « s’étonnent vivement de la nomination du sénateur Alain Milon au poste de président de la commission des Affaires sociales du Sénat ». Une élection « totalement consternante », disent-ils : parce que le sénateur Milon, quoique UMP, est favorable à la loi Taubira, à la PMA et à la GPA.

    On a l’impression qu’ils tombent de la lune.Ils ne s’étonnent pas que la socialiste Michèle André soit élue (par la droite) présidente de la commission des Finances. Ni que le questeur soit, bien sûr, l’UMP Bernard Saugey… président d’honneur de la Fraternelle parlementaire… Car c’est par là qu’il faut commencer. La politique, au Sénat, est réglée par la franc-maçonnerie.

    C’est pourquoi je n’ai pas bondi d’enthousiasme en apprenant que Bruno Retailleau devenait président du groupe UMP. Pour accéder à ce poste, il lui a fallu donner des gages. Ou pire. En tout cas, parmi les gages, il y a précisément Alain Milon aux affaires sociales. Aux côtés de Michèle André aux Finances. Michèle André, vice-présidente de la Fraternelle parlementaire. Ces deux-là, en janvier 2010, avaient signé conjointement (suivis par bien d’autres naturellement, dont Bernard Saugey) une proposition de loi légalisant la GPA.

    C’est un combat de longue date.En 2008, déjà, Michèle André, avec Alain Milon (et Henri de Richemont) avaient pondu un « rapport d’information » favorable à la légalisation de la gestation pour autrui. En octobre 2008, à l’assemblée générale de la Fraternelle parlementaire, la seule intervention, en dehors des allocutions d’usage, avait été l’exposé de la « Sœur Michèle André » sur la GPA.Qui commençait ainsi : « La maternité pour autrui constitue une pratique séculaire permettant de remédier à l’infertilité d’une femme. » Et donc il faut mettre fin à la loi de « prohibition ».

    Sur les questions « sociétales », il n’y a aucune différence, dans les instances dirigeantes du Sénat, entre la droite et la gauche. Le programme unique est celui de la franc-maçonnerie. N’en déplaise à Bruno Retailleau et autres leurres (les francs-maçons ayant oublié, hélas, d’être idiots)."

    suite et fin

  • Un tract pertinent distribué à la Manif pour tous

    Alors que de nombreux politiciens pourris de l’UMP sont venus dimanche dernier faire de la retape lors de la Manif por tous, un tract judicieux y a été distribué à quelques milliers d’exemplaires.  A partager !

    10172641_548627738572775_113505966729989539_n.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.contre-info.com/

  • Loi Taubira : la ligne de l'UMP varie d’un jour à l’autre

    Marion Maréchal-Le Pen répond à Présent sur la raison de sa présence à La Manif Pour Tous :

    « En particulier, j’ai envie de vous dire que ce qui nous motive c’est l’activité jurisprudentielle, puisque vous n’êtes pas sans savoir que la loi Taubira a été utilisée par la Cour de cassation pour permettre à la “conjointe” homosexuelle l’adoption d’un enfant issu de PMA, et que la Cour européenne des droits de l’homme nous oblige à transcrire dans l’état civil français les enfants issus de GPA, donc, en fait, c’est une nouvelle hypocrisie politique qui veut qu’on contourne la loi française et qu’on incite les parents à violer la loi française. Ce qui, petit à petit, va nous conduire à la marchandisation de l’enfant. »

    Et concernant le refus des élus du FN de défiler en tête avec les autres élus (UMP, PCD et UDI), elle répond :

    « Eh bien écoutez, nous n’avons pas voulu défiler avec eux aujourd’hui justement parce que je crois que leurs reniements sont nombreux, au sein même de l’UMP ils ont du mal à savoir où ils en sont, quelle est la ligne, ça varie d’un jour à l’autre. Ce qu’on peut au moins nous accorder, au Front national, c’est que la ligne a été claire dès le départ, nous avons pris l’engagement d’abroger cette loi si nous arrivons au pouvoir parce que nous considérons qu’elle a été le prélude à toutes les dérives que nous connaissons aujourd’hui. »

    Michel Janva

  • Un "pro-GPA" va présider la commission des affaires sociales du Sénat : à quoi joue l'UMP ?

    Lu dans le Figaro :

    "Sénateur du Vaucluse, Alain Milon a été désigné ce mardi par ses collègues du groupe UMP pour présider la commission des affaires sociales du Sénat. Mais ses idées sont atypiques."

    [...]Alain Milon, 67 ans, a été réélu aux dernières élections sénatoriales dans le Vaucluse. Ce mardi, il a été désigné par ses collègues du groupe UMP pour devenir le futur président de la commission des affaires sociales de la Chambre haute, qui sera élu demain par les parlementaires de la dite commission.

    Or, sur les questions sociales justement, ce sénateur n'est pas tout à fait sur la ligne officielle de l'UMP. À plusieurs reprises, ce parlementaire s'est prononcé en faveur du mariage des homosexuels, mais aussi de l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à tous les couples et de l'autorisation de la gestation pour autrui (GPA). En 2010, il a d'ailleurs rédigé une proposition de loi pour autoriser la GPA. L'idée était à l'époque de modifier «le code de la santé publique afin d'inscrire la gestation pour autrui dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation». «Elle deviendrait un instrument supplémentaire au service de la lutte contre l'infertilité, sans que soit reconnu pour autant un ‘droit à l'enfant'», expliquait son texte de loi." [...]

    Donc ce sénateur ne serait pas "sur la ligne officielle de l'UMP". Quelle ligne officielle ? L'UMP n'a pas de ligne officielle; ce parti-patchwork rassemble autant d'idées différentes que d'élus, ce qui permet ce choix d'un sénateur favorable à tous les désastres sociétaux imposés ces deux dernières années par la gauche. A quoi joue donc l'UMP ? Ce parti n'a donc toujours pas compris que sa dernière chance était de se caler sur la ligne LMPT ? S'ils hésitaient encore, les électeurs sauront désormais à quoi s'en tenir.

    Marie Bethanie