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lobby - Page 1794

  • Les liens France-Qatar-Espagne-Arabie Saoudite

    Joachim Véliocas analyse les liens France-Qatar-Espagne-Arabie Saoudite pour le quotidien polonais Nasz Dziennik, article du 27 septembre 2014,

    « La mansuétude de nombreux politiciens français, et non des moindres, envers les prétentions des Etats orientaux ayant l’islam pour religion officielle se lit à la lumière des enjeux économiques et des partenariats géostratégiques. Si la France n’a pas de liens aussi étroits que les Etats-Unis avec l’Arabie Saoudite, ses grandes entreprises y sont fortement implantées et la dimension des contrats impressionne. »

    « L’Arabie Saoudite demeure notre premier client sur la période 2003-2012 », indique le dernier rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France. Sur les dix dernières années, elles se sont élevées à 7 milliards d’euros. Depuis la déstabilisation de la région suite aux révolutions arabes, les commandes n’ont jamais été aussi élevées. Ainsi, six frégates vont être vendues ces prochaines années au royaume wahhabite pour un montant de 15 milliards d’euros, et une aide de 3 milliards au Liban va pouvoir permettre à ce dernier de moderniser ses équipement dans un contexte de tensions avec ses voisins.

    On comprend donc à cette lumière l’engagement matériel de la France aux côtés de l’Armée syrienne libre (ASL), officialisé cet été par François Hollande alors que la presse internationale avait depuis longtemps évoqué ce partenariat. Loin d’être islamiquement modérée, l’ASL comprend des brigades jihadistes avérées, s’appelant Muawiya, Yazid, Abou Ubayda Jarrah, Ibn Taymiyya, Ibn Kathir, la brigade turkmène « Yavuz Sultan Selim » du nom du sultan-calife ottoman qui, au XVIe siècle, massacra alévis, alaouites et chiite. La plus grosse composante de l’ASL est la brigade al Farouq, dont la cruauté n’a rien à envier au Jabhat al Nosra.

    La France siège à une operation room confidentielle en Jordanie, dirigée par les Saoudiens, avec les Etats-Unis, coordonnant l’appui matériel aux djihadistes de l’ASL, selon le reporter du Figaro sur place Georges Malbrunot.

    C’est dans ce contexte de pluie de contrats potentiels que Nicolas Sarkozy reçut, le 8 octobre 2002, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Abdallah Turki, qui vint Place Beauvau pour obtenir un feu vert sur le financement de mosquées en France. Peu importait apparemment que cette Ligue soit le bras financier et prosélyte de l’Arabie Saoudite, où le wahhabisme d’Etat est la mouture la plus extrême de l’islam. Nombreuses mosquées sont financées par l’état wahhabitte en France ; Lyon et Evry sont les plus monumentales. Celle de Cannes, inaugurée cet été par le maire UMP sur un terrain municipal, a été financée par le propriétaire de la chaîne islamique Iqraa, Saleh Abdullah Kamel. Iqraa (lire en arabe) est  le nom donné à la mosquée inaugurée par le maire David Lisnard entre un drapeau saoudien et algérien.

    L’Espagne a encore des meilleures relations que la France avec l’Arabie Saoudite. « J’entretiens une profonde et forte amitié avec le roi Juan Carlos », affirma le prince héritier Bin Abdulaziz al Saud durant son voyage en Espagne en 2006. Ainsi, Alstom encaissa un coup dur quand le consortium hispano-saoudien Talgo/Renfe emporta le projet de TGV la Mecque-Médine, obtenu en octobre 2011 par le truchement du roi d’Espagne. Un projet à 6,7 milliards d’euros.

    En mai 2014, Juan Carlos alla voir son ami en Arabie Saoudite et accéléra la vente de plus de 250 chars de combat Léopard fabriqués en Espagne.

    On comprend mieux pourquoi la monumentale mosquée Omar de Madrid n’eut aucun encombre à édifier son imposant minaret avec des fonds saoudiens. Elle fut inaugurée par le roi Fadh (1923-2005) et le roi Juan Carlos en 1992. Wahhabite, elle est considérée comme trop radicale par nombre de musulmans maghrébins de la ville. Pour la petite histoire, ma femme de ménage marocaine refuse d’y mettre les pieds pour cette raison, et préfère fréquenter la mosquée syrienne du quartier Lavapies (1).

    Nicolas Sarkozy, lui, privilégia le Qatar à l’inverse de son prédécesseur Jacques Chirac. Ce pays a obtenu un véritable tapis rouge pour ses investissements en France. Non seulement ses OPA et prises de participation dans les sociétés stratégiques françaises n’ont jamais été contrecarrées, mais il bénéficie d’exemptions fiscales notamment sur les plus-values, sur décision de Sarkozy.

    Le fonds souverain du Qatar Investment Autority (QIA), doté de 210 milliards d’euros, est actionnaire de groupes stratégiques comme Lagardère (13% des parts, Lagardère possède elle-même 7,5% d’EADS), Veolia environnement (4,7%), Suez Vinci (5,5%), Total (3%). Le fonds Qatar Sports Investments détient 30% du club de foot PSG, et Qatar Luxury Group détient 1% de LVMH ainsi qu’une participation dans Le Tanneur.

    Il faut dire que les grandes entreprises françaises Total, GDF-Suez, EDF, Veolia, Vinci, Air Liquide, EADS, Technip ont raflé des contrats importants au Qatar.

    Ce tableau économique impressionnant étant posé, on comprend comment le bras armé du Qatar concernant l’investissement dans les mosquées françaises, la Qatar Charity Foundation, s’en donne à cœur joie. Principal soutien des Frères musulmans dans le monde, l’émirat a sans surprise orienté ses fonds vers les mosquées de l’UOIF, branche des Frères musulmans en France. Ainsi, les mosquées de Mulhouse, Reims, Nantes ont reçu des financements directs, et les projets des Grandes Mosquées de Bordeaux et de Marseille sont en passe de recevoir leur contribution. La fondation contribue même au budget de fonctionnement de l’historique mosquée de Paris à hauteur de deux millions d’euros.

    Nombre de politiciens français défilent à Doha. Tous les ministres de Sarkozy s’y pressèrent. Côté socialiste, nombreux y ont été reçus, de Manuel Valls à Ségolène Royal qui fut reçue en 2007 dans le cadre d’un « voyage d’étude » pour un « Forum sur la démocratie » (intitulé assez incongru dans cette dictature islamiste) accompagnée à l’époque par Najat Vallaud-Belkacem. Cette dernière, actuellement ministre de l’Education nationale, pourtant en pointe sur le féminisme, affirma lors d’une émission sur LCP en 2012 :

    « A propos du Qatar, il y a des inquiétudes que je ne comprends pas. L’investissement du Qatar c’est du business et rien d’autre », à propos des subventions qatari aux banlieues musulmanes, dont les représentants associatifs reçus à Doha en novembre 2011 rappelèrent que leur hôte, l’émir en personne, les invita à créer des écoles coraniques car elles sont les « meilleures institutions pour apprendre correctement l’arabe littéraire et l’histoire du monde (2) ».

    L’ambassade du Qatar à Paris cible depuis 2003 les populations issues de l’immigration musulmane, et cherche à se constituer un fichier d’affidés manipulables. Une tentative de doubler le Conseil français du culte musulman, trop lié au Maroc et à l’Algérie, prit forme en 2009 avec la création du Conseil représentatif des institutions musulmanes, sur le modèle du Crif pour les juifs. La main ouvrière du projet fut Malika Benlarbi, à l’époque sous-préfète et ancienne du cabinet de Brice Hortefeux alors ministre de l’Intérieur. Ce projet avorta faute de représentativité, et surtout car Nicolas Sarkozy, annoncé pour le gala de lancement, changea d’avis à la dernière minute. Le Qatar adore lancer des dîners et forums en France ; en mars 2008, le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos lança les Assises de l’enseignement de la culture et langue arabes, au sein même de l’Assemblée nationale, événement parrainé par le Qatar.

    « Partenaire principal » (3) des révolutions arabes selon le chef des Frères musulmans tunisien Rached Ghannouchi, le Qatar ne se contente pas de financer les partis politiques liés à la confrérie, mais arme aussi les djihadistes en Syrie et en Libye. La guerre de Libye a d’ailleurs été entreprise par la France sous pression du Qatar. Sur le dossier syrien, les hommes politiques français les plus liés à l’émirat réclamèrent des frappes contre Damas en soutien aux djihadistes : en 2013, Alain Juppé réclama une ingérence sur le modèle du Kosovo en 1999, alors que Nicolas Sarkozy, rapportent ses proches au Figaro, aurait souhaité frapper Damas sans même l’aval de l’Assemblée nationale (4) !

    Affaiblie économiquement, la France n’ose pas fragiliser son partenariat stratégique avec les royaumes wahhabites orientaux, l’industrie de l’armement en France étant un des rares secteurs encore florissant, dont les exportations ont augmenté de 40% pour la seule année 2013.

    Cependant, l’extrême radicalité de l’islam diffusé par ces pays choque l’opinion et donc les sympathisants des partis politiques. Ainsi, Nicolas Sarkozy fut contraint de décrocher son téléphone en mars 2012 pour demander à l’émir du Qatar de retenir le cheikh Yussuf al Qaradawi, invité du congrès annuel de l’UOIF (branche française des Frères musulmans) : ses déclarations concernant le châtiment des apostats, des homosexuels et des juifs avaient du mal à passer inaperçus à l’ère des réseaux sociaux et des médias internet. Six autres conférenciers étrangers invités pour l’occasion virent leur autorisation de séjour suspendue, un mois après la tuerie de l’école juive de Toulouse par Mohamed Merah ; les options idéologiques antisémites de ce petit monde faisait désordre. D’autant que l’élection présidentielle se déroula en mai de la même année !

    Pour autant, localement, les maires UMP continuent de soutenir les mosquées de l’UOIF. A Beauvais, Metz, Nice, Bordeaux, Cannes, les élus de droite soutiennent activement leur implantation en trouvant parfois eux-mêmes les terrains, toujours au nom de la laïcité et de la liberté religieuses, notions pourtant clouées au pilori par la doctrine des Frères musulmans !

    Dans les prochaines décennies le maillage territorial des islamistes, tant au niveau des mosquées qu’au niveau des écoles, aggravera le communautarisme déjà bien enkysté dans les grandes agglomérations françaises.

    L’Europe de l’Ouest vieillit et a depuis longtemps baissé la garde quant à la défense de ses valeurs traditionnelles. Le « changement de civilisation », réclamé par la gauche française dans une vision post-chrétienne et nihiliste d’un homme nouveau déraciné, est mis en place par tout l’arc politique français. C’est aussi en ce sens qu’il faut comprendre le succès du Front national dans les urnes, et plus généralement celui des autres partis national-conservateurs d’Europe.

     Joachim Véliocas, 30/09/2014

    Joachim Véliocas est directeur de l’Observatoire de l’islamisation de Paris et auteur de Ces Maires qui courtisent l’islamisme (éditions Tatamis, 2010).

    SourcesNasz Dziennik, Sobota, 27 wresnia 2014 et L’Observatoire de l’islamisation,30/09/20

    Notes :

    (1)  L’auteur de ces lignes vivait encore récemment à Madrid.

    (2)  Propos rapportés dans le livre de Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget, Le Vilain Petit Qatar,, Fayard, 2014, p. 210.

    (3)  Interview au journal qatari Al Arab du 31 décembre 2012.

    (4)  « Syrie : ce que Sarkozy pense mais ne dit pas », Le Figaro, 5 septembre 2013.

    http://www.polemia.com/les-liens-france-qatar-espagne-arabie-saoudite/

  • LMPT : le plus important est de retirer la loi Taubira

    Le général Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris, présentait ce matinaux côtés de Ludovine de La Rochère, présidente, Tugdual Derville, porte-parole, et Albéric Dumont, coordinateur général, les pistes que le mouvement allait désormais explorer. Le plus important pour le mouvement reste de retirer la loi Taubira et de s’opposer à la gestation pour autrui (GPA), et à tout ce qui atteindrait la famille. Les manifestations ne sont pas la seule arme du mouvement.

    L’action politique pour l’abolition internationale des mères porteuses reste une priorité. Le mouvement va continuer à rencontrer des élus nationaux et européens pour agir de concert au sujet de la GPA.

    En France, LMPT compte bien peser sur les primaires de l’UMP et à se faire entendre par la majorité. Le mouvement est « à demi satisfait » que Nicolas Sarkozy propose la réécriture de la loi Taubira. « C’est un bon début, mais nous attendons de voir concrètement ce qu’il veut retoucher », nuance Ludovine de La Rochère.

    Par ailleurs, un rendez-vous a été demandé à Manuel Valls.

    LMPT entend également promouvoir des actions judiciaires contre les entreprises étrangères qui sollicitent sur le sol français des personnes pour qu’elles aient recours aux mères porteuses.

    Enfin, le mouvement entend poursuivre ses propositions pour la famille et l’enfant. Il va tenter de peser contre l’éducation des enfants à qui on apprend à l’école « l’indifférenciation homme/femme en guise d’égalité » et une éducation sexuelle qui laisse à désirer.

    Michel Janva

  • Novlangue socialiste, les sanctions pleuvent…

    Les socialistes, en donnant une tournure politique à l’usage de notre langue, font montre d’une rigidité sectaire qui leur est propre.   

    « Madame le président » : dire cela pourrait vous valoir une amende. En régime sociétaliste, il y a des règles strictes, la formule convenable est « madame la présidente ». La féminisation de la langue française est un des objectifs prioritaires du gouvernement, la lutte contre les réactionnaires passe aussi par le langage qu’il faut expurger de tous ses archaïsmes qui polluent la vie des Français.

    Julien Aubert, député UMP du Vaucluse, en a fait les frais. Pour avoir interpellé le président de séance, Sandrine Mazetier, d’un « madame le président », l’élu s’est vu infliger une retenue d’un montant équivalent au quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1.378 euros. On aimerait que les socialistes soient aussi sévères avec les criminels violents qui sévissent dans nos rues ou dans les écoles, mais le sujet ne doit pas être aussi important pour Mesdames les ministres(sesses) Taubira et Vallaud-Belkacem.

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  • Le programme subversif du gender

    D'Alexis Aguettant :

    "[...] Pour les yeux avertis, le gender est propulsé dans le monde par deux courants, en apparence opposés, mais objectivement intéressés à l'avènement d'une nouvelle civilisation :

    • un courant freudo-marxiste issu de la pensée d'un certain Herbert Marcuse qui a pénétré et pris le contrôle des réseaux d'experts de l'ONU depuis la chute du mur de Berlin,

    • un courant ultra-matérialiste obsédé par l'argent qui voit dans la technicisation de la procréation une manne qui se compte en milliards, et plus encore...

    Ces deux courants se retrouvent dans un objectif programmatique commun : faire imploser le couple homme-femme dont l'ouverture de la PMA pour toutes les femmes célibataires serait sans nul doute une étape essentielle. Cela amène une critique de fond sur l'orientation actuelle de LMPT qui se focalise sur la GPA alors que la PMA, qui serait d'un accès beaucoup plus facile pour de très nombreuses femmes, ouvre la porte à la mort culturelle du père ce dernier étant analysé par la pensée freudo-marxiste comme un parent répressif (par glissement idéologique c'est une forme de fascisme que porte le père pour cette pensée freudo-marxiste). Il n'est pas à douter que, étant donné la puissance des femmes lesbiennes dans les lobby féministe et LGBT, elles ont su imposer un débat orienté vers la GPA ce qui à, jusqu'à cet instant au moins, focaliser sur un enjeu certes important mais pas central dans le projet gender. Les femmes-lesbiennes qui tiennent les rênes du lobby LGBT de façon évidente, en plus de manipuler LMPT, manipulent aussi les hommes-gays en leur faisant croire qu'elles se battent autant pour la GPA que pour la PMA. Si encore une fois la PMA est essentielle au programme gender, la GPA présente beaucoup moins de caractère impératif pour le court terme et le moyen terme.

    Complot ? Non, puisque tout est écrit.

    Deux pro-gender français bien installés dans le paysage universitaire français déclarent dans des écrits récents la dimension subversive du gender... Mettons donc ici cartes sur table :

    • un certain Sébastien PIMONT met les points sur les « i » en déclarant lors du colloque « Le genre, une question de droit » qui a eu lieu le 24 juin 2010 : « nous espérons que l’analyse en terme de genre jouera une fonction subversive, même si elle est toujours plus que cela : qu’elle aidera à « rendre visible » ce qu’on ignore ou ce qu’on cache, ce qui est impensée. » Ce propos a été tenu, et écrit, dans le cadre d'une présentation introductive faite par Sébastien PIMONT. Ce dernier est aujourd'hui doyen de la Faculté de Droit et d'Economie de Chambéry ce qui donne une idée de la capacité des pro-gender à être, sans les occuper toutes (loin de là), dans les sphères universitaires françaises à des niveaux parfois stratégiques. Lien vers le programme du colloque du 24 juin 2010 et la présentation que Sébastien PIMONT fait de ce colloque : http://www.fac-droit-savoie.fr/uploads/01-Pimont.pdf

    • Proposant une analyse du colloque du 24 juin 2010, une certaine Laure Ortiz déclare : « Quoi qu'il en soit, ces propositions en tant qu'elles sont dérangeantes et subversives ont le mérite de tenir le pari de la revue Jurisprudence et d'ouvrir un immense horizon à la critique du droit. » in page 234 de la revue Droit et Société 80/2012. Accès à toute la note de Laure Ortiz : http://www.reds.msh-paris.fr/publications/revue/html/ds080/ds080-12.htm Madame Ortiz est aujourd'hui, et depuis l'été 2013, présidente de l'association Sciences po-Europe (ESoPA), qui réunit 6 IEP (Aix, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse). Profil complet de madame ORTIZ :http://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/ortiz-laure-559.html

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    Michel Janva

  • Nouvelle attaque contre la famille

    Elle vient du Conseil d'analyse économique (CAE), organisme de conseil au gouvernement, qui propose plusieurs pistes pour réduire les inégalités de salaires entre hommes et femmes, dont les suppressions du quotient conjugal et des bonifications de retraite pour trois enfants.

    Alors que le gouvernement veut à nouveau réformer le congé parental afin qu'il soit pris de manière "équitable" entre le père et la mère, l'étude du CAE soutient l'idée du partage entre les deux parents. Ils préconisent de supprimer le quotient conjugal, qui permet aux couples mariés ou pacsés de faire leur déclaration d'impôt en commun. Sous prétexte que  ce quotient conjugal découragerait le travail des femmes.

    Les bonifications de retraite, offrant une majoration de pension de 10% aux hommes et aux femmes ayant élevé au moins 3 enfants, et qui depuis cette année sont fiscalisées, devraient progressivement être supprimées.

    Pour faire des économies, je propose déjà la suppression du Conseil d'analyse économique ainsi que de tous les organismes étatiques parasites.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/nouvelle-attaque-contre-la-famille.html

  • [Bordeaux] COMMUNIQUE : L’AF bien présente à LMPT - 05/10/14

    Un succès. C’est probablement ce qui définit le mieux cette énième Manif pour tous qui a eu lieu hier après-midi à Bordeaux. Une première. En effet, jamais Bordeaux n’avait vu une telle affluence pour défendre la famille traditionnelle. 30 000 personnes se sont retrouvées place des Quinconces contre la GPA, la PMA et la diffusion sournoise de l’idéologie du gender par la rééducation nationale.

     

    Dans une ambiance chaleureuse, et surtout très jeune, se sont retrouvés Charentais, Gersois, Landais et Basques, Médocains et Aveyronnais. Pas moins d’une vingtaine de départements était représentée hier à Bordeaux. Après plusieurs allocutions, ils ont battu le pavé sur les grands axes de la ville, du cours maréchal Foch, en passant devant la statue de sainte Jeanne d’Arc, jusqu’à la place Gambetta, puis se sont dirigés vers le cours de l’Intendance, le Grand théâtre, les quais avant de retrouver enfin la place des Quinconces où Jean-Baptiste Fayet a conclu la manifestation par un discours. Discours dans lequel nous retenons tout particulièrement la citation intemporelle de Maurras : « la nation est une famille de familles ». 200 manifestants d’extrême gauche s’étaient donnés rendez-vous place de la victoire, reprenant leurs poussiéreux et blasphématoires slogans. Ils ont été facilement mis sous contrôle par le dispositif policier et ses 500 personnels. A noter également, la vingtaine de militants LGBT, il faut le dire, ridicules devant une telle mobilisation.

    L’Action française étudiante bordelaise se félicite de la réussite de cette belle journée. Beaucoup de temps et d’énergie ont été déployés par nos militants : plus de 6000 tracts distribués dans Bordeaux et un service d’ordre constitué de quinze camelots.

    Parmi cette nouvelle génération de manifestants, nos camelots ont reçu félicitations et encouragements. Surtout, la manifestation a été l’occasion de rencontrer de futurs militants !

    L’Action française a défendu, défend et défendra toujours la famille, socle de notre civilisation. Demain nous appartient !

    D’autres photos sur le blog de l’Action Française Etudiante Bordeaux

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bordeaux-COMMUNIQUE-L-AF-bien

  • Catholiques enlevés par des « opposants au régime de Bachar al Assad » en Syrie

    Les catholiques, Hanna Jallouf, curé de Qounya, et  ses paroissiens ont été capturés dans la nuit de dimanche à lundi, au nord-ouest de la Syrie, près de la frontière turque; l’ordre franciscain est sans nouvelles depuis.

    Selon les dépêches d’agences ils ont été capturés en Syrie par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, engagée dans la guerre contre le régime.
    « Nous ne sommes pas en mesure de dire où se trouvent en ce moment le père Hanna et ses paroissiens et, nous n’avons aucune possibilité de contact avec lui ou ses ravisseurs », a déclaré la Maison-mère des Franciscains, dont le siège est situé à Jérusalem.

    Qounya est un village chrétien de la province d’Idlib où le Front al-Nosra et d’autres groupes rebelles combattent l’armée régulière syrienne. Cela se situe le long de la frontière syro-turque, dont l’Etat Islamique est en passe de prendre le contrôle…

    Le Front Al Nosra représenterait-il ce groupe des « opposants modérés » dont personne ne nous prononce le nom, tout en  déclarant les former dans des camps en Arabie Saoudite et peut-être en Géorgie ?

    Après les tchétchènes, les tunisiens, les libyens, les turcs, les saoudiens, les koweïtiens, les européens, les libanais… c’est le tour aujourd’hui des terroristes Daghestanais qui viennent de rejoindre les criminels de Jabhat Al Nosra (Front Al Nosra), lié à Al Qaïda, pour apporter plus de malheur et de destruction au peuple martyr de Syrie.
    Ces hurluberlus, sortis tout droit des cavernes, à la barbe hirsute qui tombe sur la poitrine comme les brosses larges des anciens balais, les sourcils broussailleux, les tenues médiévales ridicules…se sont infiltrés à travers les frontières turques avec la complicité active des islamistes au pouvoir à Ankara. (Source)

    Pendant ce temps les images des combats diffusées sont parfaitement soft, comme si cette guerre si barbare ne faisait aucun mort.

    Emilie Defresne

    http://medias-presse.info/catholiques-enleves-par-des-opposants-au-regime-de-bachar-al-assad-en-syrie/16108

  • Pourquoi échouent-ils face au FN ?

    «Le retour de Sarkozy va faire chuter le FN » voulait croire le député maire de Nice Christian Estrosi sur RTL le 24 septembre. Force est de constater que c’est plutôt l’affaire Bygmalion qui est en passe de faire chuter Sarkozy. Même si celle-ci n’est peut être pas la plus grave de toutes celles dans lequel le nom de l’ex chef de l’Etat est cité. Le Monde le relevait ces dernières heures, «les policiers, qui enquêtent sur le système de financement occulte de la campagne de 2012 par de fausses factures imputées indûment à l’UMP, évoquent désormais l’infraction de  financement illégal de campagne électorale  et non plus seulement d’abus de confiance . Or, selon le code électoral, c’est le candidat lui-même qui serait puni s’il est avéré qu’il a  fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés»… Invité de Jean-Pierre Elkabbach, lundi sur Europe 1,  Henri Guaino, député UMP des Yvelines, a laissé percevoir les premiers signes de doute. Refusant de dire que ce retour de l’ex chef de l’Etat avait «bien démarré», rappelant qui’ «(n’était) pas favorable à ce qu’il (Sarkozy, NDLR)  revienne par le parti», l’ancien conseiller de l’Elysée a affirmé que si le mari de Carla Bruni venait à échouer, ce serait « une catastrophe pour la démocratie parce que ce sera une catastrophe pour l’opposition…».

     Marine Le Pen le notait sur France Inter dimanche,  le retour de Nicolas Sarkozy «est clairement un retour raté. Nicolas Sarkozy est le même».  «Surtout, apparaît l’insincérité de l’homme. Les Français n’ont plus envie d’être dirigés par des communicants. Ils veulent du courage et de la droiture. Et Nicolas Sarkozy en manque, pas seulement dans ses idées.»

      Secrétaire départemental du FN 33,  Conseiller municipal de Bordeaux, Jacques Colombier n’a pas été plus tendre avec l’autre prétendant de la droite euromondialiste, à savoir Alain Juppé. Interrogé sur France bleu Gironde hier au lendemain de l’énorme succès de La manif pour tous à Bordeaux à laquelle il participait, l’élu frontiste a expliqué pourquoi il avait quitté symboliquement  le conseil municipal de Bordeaux la semaine dernière. Il entendait réagir aux invectives  du maire de Bordeaux dénonçant  « les idées perverses du FN ».

     «Le candidat aux primaires le dit et le répète de plus en plus souvent dans le cadre de sa campagne a relevé Jacques Colombier, il a même fait de la lutte contre le Front National l’un de ses objectifs. Alors nous lui disons trois choses : d’abord ses propos sont inacceptables, ensuite beaucoup d’autres avant lui s’y sont cassés les dents comme par exemple Nicolas Sarkozy et puis je lui ai rappelé que lui  qui veut donner une image de démocrate qu’il garde la mesure dont il nous parle tant. Tout ça c’est du pipeau, c’est de l’enfumage ! ».

     Enfumage, encore et toujours, qu’illustre la militante-journaliste antinationale Marine Turchi  sur Mediapart. Elle y narre dans le détail comment  les alliés de revers des partis euromondialistes, les éternels idiots utiles et autres jaunes du Medef et des atlanto-bruxellois, en un mot les permanents de la nébuleuse associative et syndicale socialo-trotskyste, veulent repartir en campagne contre le FN. Avec un petit moral est-il expliqué, parce que la jeunesse et le monde ouvrier rejettent massivement l’extrême gauche et  votent national.

     «On va réfléchir à ce qu’on veut mettre en place face au Congrès du FN de novembre, explique Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche, chargé de la lutte contre l’extrême droite. Mais il annonce qu’il n’ir(a) pas défiler bras dessus bras dessous avec le PS pour dire que le rempart à Le Pen, c’est François Hollande. Ce pouvoir joue la menace FN pour demander le rassemblement, Valls nous explique que le FN est aux portes du pouvoir. Cette dimension cynique et tactique me gêne». Pauvre Alexis, pauvre Mélenchon ! Nous leur avions pourtant démontré dés 2011 en quoi  eux et leurs  amis seraient les cocus de François Hollande. C’est bien la peine d’avoir milité à l’OCI pour être aussi naïfs…

     La brave citoyenne Turchi dresse la liste des initiatives de la gauche  contre l’opposition nationale et  patriotique : « les brochures pédagogiques et formations, du réseau syndical antifasciste Visa» sans audience;  « la campagne unitaire  sur l’extrême droite, pour décortiquer les discours du FN » et « outiller les militants », lancée avec un insuccès total en  janvier, par «la CGT, FSU, Solidaire et des syndicats étudiants (l’UNEF et la FIDL)»; la remobilisation (sic) des réseaux anémiques des rares et vieux militants de la LDH «avec la reconstitution, fin 2012, d’un groupe de travail sur l’extrême droite ». Last but not least, on en tremble déjà,  «une Coordination nationale contre l’extrême droite (Conex) a été créée au printemps 2013, composée de Visa, des comités de vigilance, d’anciennes branches locales de Ras l’front, et de collectifs antifascistes comme la Horde » (sic).

     «Ces initiatives aboutiront à une série d’événements, fin novembre, au moment du congrès frontiste : une quatrième session intersyndicale à l’initiative de la Conex ; un rendez-vous national des comités départementaux à Paris, rassemblant toutes les structures signataires de l’appel du Collectif Liberté Égalité Fraternité Pour un avenir solidaire ; l’université d’automne de la LDH ; le lancement de la cellule de veille du PS sur les villes d’extrême droite ». Difficile de faire plus vieillot, ringard, déconnecté du réel…

     Emmanuel Galiero, journaliste politique au Figaro, dressait la semaine dernière le constat de cet échec à enrayer la progression du courant national-populiste en citant  Laurent Bouvet, directeur de l’Observatoire de la vie politique (Ovipol, Fondation Jean Jaurès).

     Si l’extrême gauche ne séduit pas affirme M. Bouvet,  c’est parce qu’ «elle prône la rupture dans ses discours mais uniquement pour renforcer une clientèle électorale composée d’agents publics au sens large. Et elle n’explique jamais comment elle financera l’augmentation d’une dépense publique dont le coût semble déjà très élevé aux usagers, lesquels sont accablés par les impôts et attendent la réforme d’un système qu’ils jugent inefficace. Aussi, l’analyste observe que le protectionnisme de Jean-Luc Mélenchon s’arrête au marché des capitaux, des biens et des services, sans aller jusqu’à l’immigration.»

     Plus largement,  la progression continue du FN «(démontre) l’échec d’une stratégie systématique de condamnation morale défendue, depuis les années 80, par les différents responsables politiques de gauche qui ont très largement fait leur carrière» sur ce thème. « Si leur stratégie consistant à installer un cordon sanitaire autour du FN avait réussi, les esprits ne se seraient pas lepénisés comme ils le disent. Il y a là une contradiction évidente mais aussi le signe d’un échec ».

     « Et si la gauche a échoué, c’est aussi parce qu’elle est apparue comme appartenant à une certaine France d’en haut méprisant celle du bas. Ceux qui considèrent avoir raison parce qu’ils croient détenir la morale, se pensent supérieurs (…).  Marine Le Pen s’est d’ailleurs très bien joué de cela, et sans doute beaucoup mieux que son père, car en s’affirmant du côté des oubliés du Système, elle a incarné le parti qui voulait le combattre.»

     Seul l’embourgeoisement, la notabilisation du FN pourrait lui faire perdre de son attrait  affirme M Bouvet : «entré dans le jeu politique, le FN serait devenu un parti comme les autres avec ses corrompus, ses cumulards, ses dissensions internes… Et cette banalisation aurait certainement limité très fortement sa croissance et divisé les possibilités électorales qu’il a acquises depuis.»

     Nous retrouvons là la difficulté  qui se pose au FN dans sa longue marche vers le pouvoir note Bruno Gollnisch: gagner en crédibilité, en sérieux, en professionnalisme pour gagner en audience ; entrer dans les assemblées, les exécutifs, les mairies, mais ne pas y perdre son âme, ne pas se laisser «digérer» par le Système.

    Etre à la fois capable d’incarner le sérieux d’un Mouvement qui veut se hisser au pouvoir,  sans occulter sa dimension « révolutionnaire », « politiquement incorrect », qui  permet aussi au FN  de séduire une large frange de l’électorat. Etre capable de compromis pour atteindre nos objectifs mais ne jamais sombrer dans la compromission. Une voie étroite mais certainement pas impraticable.

    http://gollnisch.com/2014/10/07/echouent-face-au-fn/

  • Rafles à la Manif pour tous : Cazeneuve, digne successeur de Valls

    Raflés en France en 2014 !

    Elevée dans le giron d’une famille durement touchée par la déportation, j’ai toujours associé le non-droit, en France, au temps de la barbarie nazie. Jamais je n’aurais pu imaginer ce qu’il m’advint ce dimanche à l’issue de la « Manif pour tous »

    Tranquillement assise avec quelques amis à la terrasse d’un café et bavardant avec ceux qui descendaient le boulevard du Montparnasse, occasion de chaleureuses retrouvailles, nous vîmes courir quelques dizaines de jeunes gens et claquer deux ou trois pétards (ils jouaient à « cache-cache », nous dirent-ils plus tard). De part et d’autres de notre café s’agglutinaient plusieurs centaines de CRS. Nous décidâmes donc de rejoindre sagement le métro cinquante mètres plus bas. Nous nous heurtâmes à un mur de CRS. M’approchant de l’un d’eux, je lui demandai si nous pouvions passer. Me repoussant violemment, il me somma de rester dans la nasse. Vu que j’ai plus de 60 ans et quelques cheveux blancs, je fus naturellement sidérée.

    Une centaine de personnes, touristes, habitants du quartier, passants anonymes et de joyeux lycéens coupables tout au plus d’un chahut furent donc peu à peu parqués sur un trottoir du boulevard, encerclés par les robocops imperturbables. Impossible d’avoir une explication, impossible de voir un officier… Un prêtre tenta bien d’aller parlementer. Il fut également repoussé avec violence par un décérébré en uniforme suscitant l’indignation de tous.

    Nous restâmes près de trois heures à attendre. Les jeunes gens entamèrent quelques chants de nos provinces françaises. Nous reprîmes en chœur « Joyeux enfants de la Bourgogne » ou « Le 31 du mois d’août » restaurant la détente nécessaire. Des cars arrivèrent et nous pensâmes devoir aller rejoindre quelques centres d’accueil financés par les contribuables pour s’occuper du grand banditisme. Le prêtre donna sa bénédiction et beaucoup plongèrent à genoux pour la recevoir !...

    Au bout du compte, nous dûmes donner notre identité à quelques OPJ qui n’avaient sans doute rien à faire de mieux en cette fin de dimanche. Il est vrai que Paris est libre de tout voleur ou criminel depuis l’avènement de Monsieur Valls…

    Vous me direz que tout cela n’est rien, mais cela m’amena à me poser la question suivante : « Qu’est-ce qu’une dictature ? » Un avocat de mes amis me rappela les précédentes arrestations arbitraires qui conduisirent l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (résolution 1947/2013) condamnant « l’usage disproportionné des forces de l’ordre face aux manifestations populaires » Il eut l’occasion de questionner un officier de police sur les arrestations arbitraires (c’est-à-dire hors-la-loi) L’officier répondit simplement : « Nous ne sommes pas en dictature ». Mais qu’est-ce qu’alors une société qui ne respecte pas ses propres lois ?

    Je repense à tous ces Français raflés sous l’occupation. Ils ne savaient pas à ce moment, ils ne pouvaient pas imaginer, que cette première arrestation arbitraire les conduirait vers les camps de la mort ou vers une exécution sommaire. Parmi les forces de « l’ordre » de l’époque, il y eut malheureusement des Français qui obéirent aux ordres. Peut-être ne savaient-ils pas non plus quelles seraient les étapes que devraient suivre les pauvres gens qu’ils arrêtaient… Mais ils avaient accepté, au début de cette chaîne infernale, des ordres illégaux !

    Le maréchal Leclerc résumaient le respect du droit en une formule qui hante mon esprit : « On n’est pas tenu d’obéir aux ordres au nom des grandes certitudes » .

    Hommage aux Français d’hier qui surent alors désobéir ; ils risquaient leur vie ! Hommage aux magistrats, policiers, militaires, fonctionnaires qui désobéiront aujourd’hui : Ils ne risquent que leurs carrières !

    Hildegarde

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Rafles-a-la-Manif-pour-tous