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lobby - Page 1795

  • La réussite de LMPT et l’immonde campagne des jeunes socialistes


    Hier, la Manif pour Tous faisait une nouvelle démonstration de force en réussissant à pousser 500.000 personnes dans la rue, pour la énième fois et malgré l’acharnement parfois décourageant du gouvernement.

    Personne, aucun parti politique, aucun mouvement associatif, aucun syndicat n’avait jamais réussit à mettre autant de monde dans la rue pendant aussi longtemps… De quoi faire largement enrager cette gauche morale dont l’idéologie doit plus aux subventions qu’à la ferveur populaire…

    Jean-Vincent Placé a évidemment trouvé des « connotations de la Seconde Guerre Mondiale », les médias se sont relayés pour minimiser tant que possible cette nouvelle réussite, ces mêmes médias qui saluaient sans limite une manifestation de quelques centaines de musulmans contre l’Etat Islamique la semaine dernière…

    Rien de bien nouveau mais une campagne du Mouvement des Jeunes Socialistes fait parler d’elle depuis hier sur les réseaux sociaux. Scandaleuse, cette série de visuels accuse assez directement la Manif Pour Tous des viols, des violences conjugales ou du suicides de jeunes homosexuels… « S’il avait pu être accompagné à l’école, il vivrait peut-être mieux son homosexualité »« S’il avait appris l’égalité femmes-hommes à l’école, il ne l’aurait peut-être pas frappée » ou encore « S’il avait appris à l’école qu’une femme n’est pas un objet, il ne l’aurait peut-être pas violée »… Le tout flanqué d’une mention « Non à la manif des réacs, oui à l’égalité »…

    Le message est aussi stupide que terriblement injuste sans qu’aucune belle âme de la bien-pensance ne vienne s’offusquer de cet amalgame là…

     

    La réponse est simple, s’il avait appris un jour que la femme était un trésor différent qui le complète parfaitement il ne l’aurait peut-être ni frappée ni violée. S’il avait su qu’il risquait une vraie peine pour une telle horreur non plus d’ailleurs… Pour ce qui est de cet adolescent homosexuel, s’il avait pu pleurer, s’il avait eu le droit d’être triste d’être homosexuel, s’il avait eu des soutiens à l’écoute de sa souffrance et non des idéologues qui la désignent pour lui, peut-être irait-il mieux tout court ?

    Ces attaques incessantes révèlent une chose : la Manif pour Tous a fait de cette loi Taubira un sujet incontournable, la moindre de ses action énerve, agace, mais inquiète sans doute pour que tous les yeux soient ainsi rivés sur elle…

    Il faudrait pour sa part qu’elle reste un immense mouvement populaire qui a mené dans la rue tant de Français et qu’elle ne se laisse pas récupérer par l’UMP, encore une fois seul à l’honneur… Si elle veut continuer à peser, notamment dans les scrutins à venir, il faut simplement formuler une liste claire et précise de ses principes et ne promettre sa voix qu’aux candidats qui les reprendront ainsi, sans craindre la fuite de quelques tièdes opportunistes…

    http://www.contre-info.com/la-reussite-de-lmpt-et-limmonde-campagne-des-jeunes-socialistes#more-34858

  • Les nombreux emplois de Mme Rossignol

    L'UFC-Que Choisir vient de ressortir le dossier de Laurence Rossignol, que l'on soupçonne d'avoir occupé un emploi fictif à la mutuelle étudiante MNEF pendant 18 ans :

    "Aleteia vous en parlait en juin dernier, mais les autres scandales au sein du gouvernement font que l'on reparle actuellement du cas Laurence Rossignol. En effet, l’UFC-Que Choisir, que l'on ne saurait taxer d'organisation partisane ou politique,vient d’épingler la très dogmatique secrétaire d'état à la famille à propos du poste qu’elle est censée avoir jadis occupé au sein de la mutuelle étudiante MNEF pendant pas moins de 18 ans : “Mme Rossignol a toujours dit avoir travaillé à la MNEF, ancêtre de la LMDE, à partir de 1993. Le Monde du 9 avril 2014 parle d’un « passage à la MNEF » dans le portrait qu’il lui consacre. Ce passage a en fait duré 18 ans, de 1993 à 2011, date à laquelle Mme Rossignol est devenue sénatrice”, rapporte le journal en ligne, dénonçant l’appartenance politique comme principal critère de sélection des cadres gestionnaires de la LMDE, en grave difficulté depuis plusieurs années.

    Cette affaire est symptomatique des graves problèmes d’administration - douteuse et chaotique - de la mutuelle. EtLaurence Rossignol n’est pas la seule membre du gouvernement àavoir collaboré avec des mutuelles étudiantes auparavant, Jean-Marie Le Guen et Benoît Hamon ont occupé des postes similaires. Sans oublier les scandales à répétition connus jadis par cette mutuelle étudiante intimement liée au PS, aux MJS et à l'Unef-ID.

    C'est en 1998 que le scandale de la MNEF éclate vraiment dans les médias, dévoilant son lot d'emplois fictifs, de détournements d'argent et de salaires somptuaires. On y croise des noms encore présents au sommet du PS ou du gouvernement aujourd'hui :  Jean-Christophe Cambadélis, Harlem Désir, Benoit Hamon... La MNEF, acculée, est liquidée en 2000 et ressuscite sous un nouveau nom pour se refaire une image. Mais fin 2012, ses dysfonctionnements sont de nouveau cloués au pilori tant par la mission d'information sénatoriale Procaccia-Kerdraon que par l’UFC-Que Choisir, qui dénonce le fonctionnement des mutuelles étudiantes en général, "système aussi défavorable aux étudiants qu’onéreux pour la collectivité".

    Cette fois, l’association de défense des consommateurs a contacté le cabinet de la secrétaire d’État pour avoir quelques précisions sur cet emploi tout sauf ponctuel au sein de la mutuelle. Son cabinet a donc expliqué qu’elle était chargée d’études au sein de la direction Santé et Prévention de la mutuelle, à temps plein jusqu’en 2004, puis à tiers-temps jusqu’en 2011, avec une rémunération de l’ordre de 1 200 € nets par mois, pour un simple tiers-temps. C'est là que les problèmes commencent pour Mme Rossignol :  “la seule trace de son activité que nous ayons trouvée sur Internet est un rapport datant de 2006, poursuit la rédaction de Que Choisir. Il s’agit d’un guide humoristique de 24 pages sur la sexualité des jeunes, où elle est mentionnée comme rédactrice en chef”.

    Et si son cabinet avance que celle-ci a conduit de nombreux autres projets sans pour autant les signer, ce n’est pas l’avis de ses anciens collègues de la LMDE : « Elle est créditée comme rédactrice en chef pour quelques brochures, mais je sais qu’elle ne les a pas écrites parce que c’est moi et des collègues qui les avons faites. Son bureau, pas très loin du mien, était toujours fermé. Les syndicats ont d’ailleurs fini par s’émouvoir de cette situation quand on a commencé à parler de suppressions de postes à la LMDE. La question s’est réglée car elle a démissionné quand elle est devenue sénatrice. »

    Laurence Rossignol nie les faits, certifiant qu’elle travaillait le mardi et le mercredi, comme le rapporte le site du Courrier Picard: “Tout le monde me voyait, j’avais des copines de bureau. Diplômée de droit social, j’étais chargée de la conception et de la réalisation des campagnes de prévention de la mutuelle, ainsi que des enquêtes sur les conditions de vie et de santé des étudiants. Mais c’est toujours comme ça, il y a deux options pour les politiques : soit ils travaillent et on enquête sur leur travail ; soit ils ne travaillent pas et on leur reproche de ne pas travailler. "

     Mais, comme le fait à juste titre remarquer l’équipe de Que ChoisirMme Rossignol cumulait un nombre de fonctions conséquent avant de devenir sénatrice : conseillère municipale d’opposition à Compiègne, vice-présidente du Conseil régional de Picardie chargée de la vie associative, de la jeunesse et de l’économie sociale, mais également secrétaire nationale du PS chargée des droits des femmes, puis de l’environnement. Il semblerait que Mme Rossignol ait été relativement assidue dans ces différents rôles. De quoi s'interroger sur la façon dont elle parvenait à combiner, ou non, toutes ces missions. En cumuler les revenus était sûrement plus aisé... Alors scandale et démission à l'horizon ? Il n'est pas certain que les langues d'anciens de la MNEF se délient au point de l'amener à quitter ses fonctions au sein du gouvernement."
    Quelle femme ! On ne peut être que béat d'admiration devant tant d'amour de l'argent du travail. Du travail des autres, en tout cas. Si tout cela est vérifié, il va de soi que nous attendons sa démission. 

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/les-nombreux-emplois-de-mme-rossignol.html

  • GPA, PMA : Les usines à bébés sont prêtes, à trois heures de la France

    D’un côté, Manuel Valls et François Hollande qui répètent en boucle que la GPA et la PMA resteront interdites en France. De l’autre, des tribunaux contraints d’inscrire à l’état civil des enfants issus de GPA pratiquées à l’étranger, ou encore d’autoriser l’adoption d’un enfant né après une PMA, par la conjointe lesbienne de la mère. Ethique, sens moral et religions sont appelées à la rescousse. Mais au final, tout cela n’est qu’une histoire d’argent, un caprice de riches. En Ukraine, tout est déjà prêt pour produire des bébés à grande échelle.

    "Réduction du printemps, le paquet +succès garanti quantité non-limitée de tentatives+, l’argent est remboursé au cas du résultat négatif : 9900 euros" (sic). Voilà la triste et dure réalité de la GPA (gestation pour autrui), non pas en Inde, non pas au Mali, mais en.. Ukraine, dont la capitale se trouve à trois heures de vol de Paris, pays associé à l’Union Européenne, qui espère en devenir membre en 2020.

    L’orthographe et le style sont approximatifs (la home-page vous accueille avec un immense "Infertilité n’est plus un verdict", sic), mais tout est bel et bien écrit en français sur le site mereporteuse.info qui ne laisse aucun doute sur son but, et les prix y sont mentionnés en euros. Pour 10 000 euros, pardon, pour 9900 euros, offre promotionnelle (quand le prix "normal" est de 12 000 euros), vous pouvez sélectionner la future mère de "votre" enfant sur photo, et lancer la ponte, puisqu’il n’y a pas d’autre nom.

    Ici, aucun doute : le ventre est une usine, l’enfant, un produit comme le soutient Pierre Bergé : "La sélection rigoureuse des donneuses et des mères porteuses (la priorité étant donnée aux jeunes femmes en parfaite santé physique et mentale, n’ayant aucun antécédent familial de maladie génétique) et les techniques du transfert embryonnaire (la culture des embryons étant poussée jusqu’à 5 jours afin d’obtenir des blastocystes) augmentent significativement le taux de réussite".

    Une fois né, quid de ramener le bébé en France, et de faire reconnaître ses parents "adoptifs" par l’état civil ? Pas de souci, le chemin est balisé, jusque dans les couloirs de l’aéroport ! Nouvel extrait d’un des sites commercialisant des bébés sur catalogue :

    "Puisque GPA est légale en Ukraine, on agit en conformité avec la loi. (...) Nos mères porteuses accouchent toutes a la maternité d Etat. Après elles font le document-déclaration chez le notaire (elles refusent ses droits parentaux en honneur des parents biologiques légitimes, selon l’article 123 du Code de famille, (au-dessus vous trouverez la formule en français). Puis, l’état civil ukrainien (...) délivre aux parents l’acte de naissance. Donc la mère porteuse ne figure plus en acte, seulement les parents de l’enfant. Voila comment l’enfant se déclare à votre nom.

    Puis on vous traduit l’acte de naissance en français, et on fait l apostille auprès du Ministère des affaires étrangères à Kiev. Puis vous fixez le rendez-vous a l’ambassade de France a Kiev, et vous y réclamez un laisser-passer pour l enfant. Actuellement, vu l apparition du circulaire de Taubira, l’ambassade donne ce document vite (2-3 semaines maximum entre la date d’accouchement, et votre retour en France).Attention, le laisser-passer est un document qui vous permettra de rentrer légalement en France avec votre bébé, c’est a dire passer la frontière. [....]

    La suite sur fr.news.yahoo.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?GPA-PMA-Les-usines-a-bebes-sont

  • Nucléaire : aux abris, ça craque de toutes parts !

    Dans le monde entier, les vieilles centrales arrivent en bout de course. La part du nucléaire dans la production d'énergie diminue. Les industriels de l'atome sont de plus en plus atones, et en viennent à demander de réduire la consommation d'électricité. La décroissance est notre horizon.

    Nous avons régulièrement affirmé dans cette chronique qu'un destin tragique - et bien mérité - attend l'industrie nucléaire : déconfiture, décrépitude, dégénérescence, déliquescence. Il ne s'agit pas de notre part d'un pari, ou d'un hommage, au célèbre docteur Coué, mais simplement de conclusions rationnelles tirées de l'étude de la situation.

         En substance, la majorité des 390 réacteurs encore en service sur la planète a dépassé 30 ans d'âge et chacune de ces antiquités se dégrade plus ou moins rapidement mais de façon continue et inéluctable. Or, au vu de la récente actualité, il n'est d'ailleurs pas impossible que ce processus ait entamé une impressionnante phase d'accélération, illustrée par trois situations édifiantes :

         - trois réacteurs nucléaires belges sur sept sont sur le flanc, et la pénurie menace ;

         - quatre réacteurs nucléaires britanniques ont été arrêtés en urgence par EDF, propriétaire de ces antiquités (achetées à prix d'or en 2008 avec notre argent !) ;

         - la remise en service des réacteurs japonais semble de plus en plus improbable.

    Reprenons dans le calme ces informations inquiétantes (pour ceux qui aiment le nucléaire) et... inquiétantes pour ceux qui n'aiment pas le nucléaire... et craignent d'être irradiés).

    Réacteurs à l'arrêt

    En août 2012, on apprend que les cuves de deux réacteurs nucléaires belges - Doel 3 et Tihange 2 - sont fissurées, et ce depuis leur fabrication... trente ans plus tôt. On appréciera la célérité des limiers de l'atome, prétendus les plus compétents qui soient. Les réacteurs sont arrêtés pendant un an, puis remis en service pendant quelque temps, puis stoppés à nouveau. Aujourd'hui, les "responsables" avouent que la fermeture est probablement définitive, ce qui donne des sueurs froides en pensant aux trente ans de fonctionnement et surtout à la récente remise en service momentanée.

         Cerise sur le gâteau, le réacteur Doel 4 est stoppé depuis début août et pour des mois à la suite d'une grave avarie : ce sont donc trois réacteurs belges sur sept qui sont sur le flanc et qui le seront encore cet hiver : la pénurie menace. Du coup, l'arrêt programmé pour maintenance du réacteur Tihange 1, qui tombait fort mal, va être scindé en deux périodes afin de pouvoir produire au cœur de l'hiver. Et tout ça sans causer de risque (ou du moins de risque supplémentaire), parole de "responsables" !

         On évoque aussi la mise en place d'un câble pour bénéficier de la production électrique d'une centrale à gaz néerlandaise située à 3 km seulement de la frontière, et arrêtée depuis des mois du fait de la faible consommation d'électricité qui sévit au bas pays. Enfin, en dernier recours bien entendu, "une sensibilisation du public pourrait aussi faire partie des mesures mises en place pour faire baisser la consommation électrique" (Agence Belga, 14 août 2014). Bigre, pourquoi pas la décroissance tant qu'on y est ?

         Le même "danger" (nous parlons bien de la décroissance, et non d'une catastrophe nucléaire qui, selon les nucléocrates, ne serait finalement pas si tragique) menace aussi la Grande-Bretagne où EDF détient quinze des seize réacteurs encore en service. En effet, le 11 août, EDF a stoppé en urgence, pour au moins 8 semaines, quatre réacteurs touchés par une inquiétante défaillance (AFP, 11 août 2014). Notons d'ailleurs que, depuis 2006, deux autres réacteurs d'EDF fonctionnent à seulement 70% de leur puissance du fait de problèmes non résolus. Cette situation sidérante doit d'ailleurs se poursuivre jusqu'en 2023, date d'arrêt définitif de ces antiquités boiteuses. Si elles n'explosent pas avant !

         Pour sa part, le Japon a appris à vivre sans nucléaire : ses 48 réacteurs (plus les 6 de Fukushima, qui ont été déclassés et n'existent plus administrativement comme réacteurs nucléaires) sont tous arrêtés depuis pratiquement un an. Les autorités voudraient bien en réactiver quelques-uns mais, voilà, la population n'est pas du tout "compréhensive". Du coup, l'opérateur d'électricité Kepco distribue des coupons de réduction pour que les gens fassent des achats dans les magasins entre 13 heures et 16 heures : il s'agit de réduire les pics de consommation électrique entraînés par une utilisation massive des climatiseurs en début d'après-midi (Le Figaro, 20 juillet 2014). La baisse de la consommation d'électricité passerait donc par... des achats dans les magasins : c'est la "décroissance par la consommation", un curieux concept qui devrait ne pas aboutir à grand-chose de bon...

         D'autres "mauvaises" nouvelles (réjouissances en fait) ont agrémenté l'été : Areva a enregistré une chute vertigineuse de près de 20% après l'annonce de résultats semestriels dégradés accompagnés d'un avertissement sur les comptes 2014 (TradingSat, 1er août 2014). D'autre part, l'Autorité de sûreté nucléaire des USA, la NRC, a commencé à reclasser ses experts dans d'autres industries, prenant acte du déclin net et irréversible du nucléaire américain (Associated press, 21 juillet 2014).

         La part du nucléaire dans l'électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 9% à ce jour, un effondrement stupéfiant que tentent pourtant de nier les atomistes, en particulier en France. Quel courage, quelle lucidité : au bord du gouffre, ils vont encore de l'avant !

    La Décroissance N°112

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/nucleaire-aux-abris-ca-craque-de-toutes.html

  • La France résistante

    500 000 manifestants à Paris et plus de 30 000 à Bordeaux selon les organisateurs de la Manif pour tous(respectivement 70 000 et 7500 selon les chiffres tout de même bien bidonnés du ministère de l’Intérieur !), ce nouveau rendez-vous dans la rue des défenseurs de la famille a été hier un très grand succès. Une mobilisation à laquelle le Front National a pris toute sa part en appelant ses sympathisants et électeurs à se joindre aux cortèges. La délégation frontiste avait à sa tête (que ceux que nous n’avons pas vu dans la foule ne nous en veulent pas !) les députés Bruno Gollnisch, Marion Maréchal-Le Pen, Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu, Nicolas Bay,  Aymeric Chauprade, Edouard Ferrand,  Sylvie Goddyn, Bernard Monot, Jean-Luc Schaffhauser, le sénateur  Stéphane Ravier, le député du RBM Gilbert Collard, de nombreux conseillers régionaux… Cette  levée en masse du peuple de France pour préserver le modèle familial traditionnel n’est bien sûr pas du gout des instances et des officines bruxelloises. Un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a d’ailleurs condamné la France pour ne pas avoir reconnu la filiation d’une naissance par mère porteuse (GPA) aux Etats-Unis. Marine Le Pen a proposé hier sur France Inter  que la France, à l’instar de ce que vient de déclarer gouvernement britannique, s’affranchisse de décisions de la CEDH…

     Vincent Trémolet de Villers le notait dimanche sur le site du Figaro commentant cette mobilisation hors norme, «ceux qui se sont arrêtés dans les années 1980 cherchent des lodens ou des forces sombres. C’est faire preuve d’une grande paresse intellectuelle et ne rien comprendre à un phénomène qui traverse toute la société française et dépasse de très loin la Manif pour tous».

     «Une grande partie des Français, est en proie depuis des années (…) à une impression obsédante:celle d’être dépossédé». Une «dépossession» qui s’exprime «dans la vie économique» avec le fiscalisme confiscatoire tandis que «(le) mérite propre (du Français), contrarié par l’omnipotence de l’État d’une part et la mondialisation sauvage de l’autre, ne compte plus guère ».

     Une «dépossession culturelle» également qui «apparaît plus angoissante encore dans la rupture de transmission que ressentent tous les parents qui ont des enfants à l’école (…). Avec la loi Taubira et ses corollaires PMA, GPA, les manifestants pensent, enfin, assister au stade ultime de la dépossession: le basculement anthropologique. La famille, dernier refuge et pilier de la société, est frappée de plein fouet par une vision expérimentale de la reproduction et de l’organisation sociale. Comme si la technique, le marché et l’individualisme s’emparaient du dernier bastion, les enfants, ou plus précisément la génération».

     «Pour exprimer cette impression d’effacement économique, identitaire, culturel, anthropologique» écrit le journaliste du Figaro, «l’essayiste Gaël Brustier parle volontiers de paniques morales. Dans son ouvrage qui caracole en tête des ventes, Éric Zemmour va même jusqu’au Suicide français. Cette angoisse indiscutablement s’exprime avec une force grandissante depuis des années. Dans les urnes avec le coup de tonnerre du référendum de 2005 et la progression continue du Front National, dans les sondages qui témoignent chaque jour un peu plus de l’attente des Français sur la sécurité, l’immigration, l’entreprise, la famille ».

     Zemmour, de nouveau l’homme par qui le scandale arrive avec ce  dernier essai en date  évoqué dans cet article du Figaro. Il y livre une analyse précise, historiquement sourcée, sans concessions ni langue de bois, sur les trahisons dont ont été victimes les Français de la part de leurs « élites ». « Elites » pétries d’idées fausses et molles, qui se sont en outre empressées de se défausser sur une technocratie bruxelloise, par essence antinationale et antidémocratique, du pouvoir et des responsabilités qui leur avaient été confiés par le peuple souverain.

     Le suicide français, c’est dire s’il vise juste, a suscité samedi l’indignation de la  militante antifrontiste Laurence Parisot. L’ex patronne du Médef, qui tient une chronique sur Europe 1, a jugé le livre de Zemmour «scandaleux».  Car «c’est scandaleux de faire ainsi du populisme (sic). (…).  Il a une telle façon de dire c’était mieux avant qu’il entretient une illusion de retour en arrière. Et pour moi c’est une définition du populisme».

     Il est assez piquant de voir Mme Parisot se permettre faire ce type de reproche, elle dont le job consiste précisément à maintenir l’illusion que nous vivons mieux qu’avant, que la voie euromondialiste dans laquelle la France est dramatiquement engagée de force, est la seule solution, qu’il n’y a pas de plan B. Ce qui est bien sûr un mensonge d’une absolue malhonnêteté affirme Bruno Gollnisch.

     Invité, en compagnie notamment de Michel Denisot et Daniel Cohn-Bendit ( !) de l’émission deLaurent Ruquier On est pas couché diffusé samedi soir dans le cadre de la promotion de son livre, Eric Zemmour a été attaqué avec virulence.  

     Aymeric Caron a pris son ton habituel de donneur de leçons en conspuant l’essayiste pour ses propos sur le caractère torrentiel des flux migratoires et les aberrations pédagogistes de  l’éducation nationale  mais s’est fait moucher dans les grandes largeurs. Léa Salamé s’est montrée elle aussi très perturbée par cet attachement de M. Zemmour à l’identité  française et son refus de l’immigration de peuplement –«Pourquoi vous n’assumez pas que vous votez Marine Le Pen ?» (sic) a-t-elle notamment lancé.

     Mais surtout, son ancienne acolyte de l’émission  Ça se dispute a été particulièrement choquée par les attaques de Zemmour dans son livre sur l’ouvrage de l’américain Robert Paxton, La France de Vichy  (1973).  La journaliste y  a décelé  une forme de réhabilitation d’un régime que Paxton décrit comme « le mal absolu » souligne  Zemmour.

     Or,  dans  Le suicide de la France  a-t-il expliqué samedi soir, il conteste l’explication de la « doxa dominante » qui veut que « si l’Etat (Français)  faisait une distinction entre les Français et les étrangers  ça nous menait à Auschwitz. J’explique que c’est faux et beaucoup plus compliqué que cela ». Et de relever cette vérité à savoir que le Maréchal Pétain a sauvé grâce à la préférence nationale 95% des Juifs français. Zemmour a d’ailleurs évoqué les travaux  d’historiens  plus objectifs que Paxton, comme le rabbin franco-israélien Alain Michel (L’étoile et la Francisque , Vichy et la shoah ) ou de  l’intellectuel Robert Aron auteur en 1954 d’un des premiers livres sur Vichy ( Histoire de Vichy 1940-1044 ).

     Non,  le Maréchal Pétain ne fut pas un monstre et un  beau geste mémoriel, de rassemblement, et d’apaisement  serait,  en ce centenaire de la Première guerre mondiale,   d’accéder à sa dernière requête, qui fut de reposer au milieu de ses hommes, à l’ossuaire de Douaumont. Pétain, dont  François Mitterrand faisait fleurir chaque année la tombe à l’Ile d’Yeu, le chef habile, humain,  adoré par ses poilus, avare du sang de ses hommes,  qui mis fin aux assauts meurtriers, aux mutineries, aux « Fusillés pour l’exemple »…

     Philippe Pétain qui devant l’Histoire,   rappelait d’ailleurs Bruno Gollnisch,   « doit avoir la place que mérite la vérité». «La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par leFront populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…).  Il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle.»

     « Ce dont je suis sûr en tout cas, indiquait-il encore, c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. »

     «Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »

     C’est parce qu’ils pointent  les turpitudes et les trahisons de la caste, que le  FN,  les esprits libres, objectifs, non formatés sont  insultés, vilipendés, moqués, voués aux gémonies par les chiens de garde du Système politico-médiatique. Mais c’est aussi la persévérance de l’opposition nationale à crier la vérité qui lui  assure  le soutien d’une frange sans cesse croissante du Peuple Français, de  la France Résistante. 

    http://gollnisch.com/2014/10/06/france-resistante/

  • "Il est temps que nous arrêtions de choisir élection après élection le « moindre mal »"

    Discours de clôture de La Manif Pour Tous à Bordeaux prononcé par le responsable de province Sud Ouest LMPT :

    "Je vais conclure cette après-­midi de façon très courte et en revenant sur un point essentiel. Nous sommes rassemblés ici parce que nous avons tous perçu une injustice flagrante qui nous démontre que, quelle que soit ses croyances, tout homme a inscrit au fond de son coeur une intuition de ce qu’est le Bien et le Mal. Le Bien et le Mal sont des choses objectives et non pas relatives. Nous vivons par ailleurs dans une société où les mots de Bien et de Mal ont peu ou prou disparus. Mais ce n’est pas parce qu’on ne parle plus du Mal qu’il n’existe plus. Le Mal existe depuis que le monde est monde. Il n’en reste pas moins que le Bien et le Mal sont parfois difficiles à discerner. Nous ne pouvons donc que modestement tenter de distinguer le Bien du Mal pour poursuivre l’un et rejeter l’autre.

    Photo 2C’est pour cette raison que ce n’est pas parce qu’une Assemblée Nationale a voté des lois incroyablement transgressives que ces mêmes lois deviennent le Bien. Ces lois, à la vérité, sont le Mal. Même si certains ont cru y discerner le Bien.

    La Nation étant par ailleurs une famille de familles, il est très grave qu’une Assemblée dite Nationale organise la destruction de ce qui la fonde. N’oublions pas que les hommes et les femmes qui composent cette Assemblée Nationale ne sont que de simples représentants, désignés de surcroît par un système qui exclut aujourd’hui plus de la moitié de nos concitoyens de la représentation.

    Albert Camus disait que Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde. Il est donc important de bien nommer les choses. Et si nous n’osons pas nommer le Mal il ne sert à rien de parler de Bien Commun.

    1. Promouvoir auprès de nos enfants des pratiques sexuelles marginales en les qualifiant de normales, c’est les troubler dans leur pudeur et leur intimité. Et c’est faire le mal.
    2. Pratiquer la PMA, c’est créer volontairement un orphelin de père. Et c’est faire le mal.
    3. Pratiquer la GPA, c’est acheter un enfant, c’est créer volontairement un orphelin de mère et c’est exploiter une femme. Et c’est faire le mal.
    Photo 1Le combat que nous menons est donc un combat du Bien contre le Mal. Il est donc temps que nous arrêtions de choisir élection après élection le « moindre mal ».

    Le socle de nos convictions non-­négociables a déjà été entamé depuis bien longtemps. Il est donc l’heure pour nous d’être radicaux dans nos choix, quel qu’en soit le coût, si nous voulons arrêter la lente descente vers le Mal au nom du moindre mal. Le système législatif et judiciaire d’un pays a vocation à dire le Bien et le Mal et à les sanctionner. Le fait­‐il encore aujourd’hui en France ?

    Alors voilà, le combat que nous menons est à la fois simple et titanesque. Titanesque comme l’histoire du monde. Simple comme une marche dans Bordeaux, un dimanche après-­‐midi d’octobre. Simple comme le courage, simple comme un oui, simple comme un non. Titanesque comme les renoncements qu’ils imposent. Arthur Rimbaud disait que le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes. C’est vrai. Affutez donc vos armes spirituelles et préparez-­vous à un combat brutal. Et n’oublions pas que nos adversaires sont nos frères perdus et qu’avant d’être perdus, ils sont d’abord nos frères."

    Michel Janva

  • Les Jeunes socialistes annoncent une contre-offensive

    A défaut de pouvoir réunir quelques dizaines de manifestants dans les rues, les jeunes du PS publient ce communiqué qui fait trembler de peur La Manif Pour Tous  :

    "Les Jeunes Socialiste se mobilisent pour contrer l'offensive réactionnaire de la droite et le rassemblement de la « Manif pour tous ». Quand les membres de la « Manif pour tous » défilent contre l’apprentissage de l’égalité entre les femmes et les hommes à l’école, oublient-ils qu’aujourd’hui une femme sur dix déclare avoir subi des violences conjugales ? Quand les membres de la « Manif pour Tous » manifestent contre l’égalité des droits entre tous les couples, oublient-ils qu’aujourd’hui 30 % des personnes homosexuel-le-s de moins de 25 ans ont tenté de sesuicider ? Les Jeunes Socialistes refusent de céder face à ces mouvements réactionnaires qui combattent l’égalité à l'école.

    Ils ont décidé de lancer une série de visuels sur les réseaux sociaux afin de dénoncer l’état d’esprit rétrograde, discriminatoire, profondément blessant et insultant de la « Manif pour tous » dont le nom devrait plutôt être « Égalité pour personne »."

    Nous avons vu plein de violeurs en puissance cet après-midi et je ne me suis même pas méfié...

    Et est-ce que dans ces visuels nous verrons des fascistes en loden ?

    Nous proposons déjà ce visuel aux jeunes socialistes (oxymore) :

    H

    T

    Michel Janva

  • Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 2014

    George Bush désintégra l’Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l’islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.

    Si George Bush n’a plus d’avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :

    Le bilan africain de Nicolas Sarkozy – L’Afrique Réelle n°58, Octobre 20141) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu’il déclara au colonelKadhafi après qu’il l’eut pourtant reçu avec tous les honneurs (photo ci-contre). Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :

    - Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d’exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
    - Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d’Etat africains, exigeant au contraire d’une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
    - Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l’aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?

    2) Le plus irresponsable pour l’avenir de la France est d’avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.

     

    3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d’Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.

    4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l’Afrique n’est, selon lui, pas entrée dans l’histoire, c’est parce qu’elle ne s’est pas soumise au dogme démocratique…

    5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l’abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l’armée française.

    6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région…

    7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d’intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l’uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

    SOMMAIRE :

    Actualité 
    :

    - Algérie : la crise s’aggrave
    - Menaces sur le Cameroun
    - Afrique du Sud : l’Apartheid à rebours

    Economie
    L’Afrique ne décolle pas
     
    Défense
    L’Afrique, un continent qui s’arme
  • Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole de la sécurité sociale

    Tous au ministère ! Il détient la preuve de la fin du monopole  de la sécurité sociale.

    Au ministère des affaires sociales et de la santé, 14 avenue Duquesne à Paris (7e), le secrétariat du Conseil supérieur de la mutualité  détient un document qui prouve l’abrogation du monopole de la sécurité sociale. Il s’agit de la liste des organismes de sécurité sociale immatriculés en qualité de mutuelles et qui, de ce fait, sont en concurrence avec les assurances privées.

    Le ministère a l’obligation légale de fournir cette liste à tout citoyen qui en fait la demande. Or il fait tout pour échapper à cette obligation, signant du même coup le mensonge officiel qui prétend que le monopole est maintenu.

    Un citoyen, Monsieur R. H., s’est rendu au ministère dont il a fait le siège pendant plus de 5 heures. Voici son récit :

    "Le 5 septembre 2014, je me suis présenté dans les locaux du ministère des affaires sociales et de la santé au 14 avenue Duquesne à Paris (7e). J’ai indiqué que je voulais avoir la liste des organismes inscrits au secrétariat général du Conseil supérieur de la mutualité, ou la consulter.
    On m’a envoyé quelqu’un qui m’a fait des photocopies sur Internet des adresses de la caisse RSI, ce qui n’était pas ce que je demandais.

    J’ai exigé d’avoir cette liste. Ils n’ont pas voulu.

    Arrivé vers 10 h du matin, j’ai maintenu ma présence et, vers 15 h 30, une personne est venue et a refusé de me donner la liste des mutuelles immatriculées. J’ai précisé que je voulais vérifier sur cette liste que les diverses mutuelles ont bien des statuts en règle et répondent aux exigences du code de la mutualité. On m’a répondu qu’il fallait prendre rendez-vous et écrire d’abord.”
     
    L’attitude du ministère est intolérable. Allons tous prendre possession de cette liste libératrice !

    http://francelibre.tumblr.com/post/99007052056/tous-au-ministere-il-detient-la-preuve-de-la-fin-du#.VDI2hyl_tiA

  • Les anti-GPA «de gauche» reçus à la Famille

    Ils n’arborent pas de tee-shirt orné d’une ribambelle rose, sont plutôt connus pour leurs convictions de gauche et ont, pour la plupart, soutenu la loi du mariage pour tous.
     
    Vendredi matin, Laurence Rossignol, la secrétaire d’État à la Famille, reçoit trois de ces opposants à la gestation pour autrui (GPA) : la philosophe Sylviane Agacinski, la spécialiste de l’histoire des femmes et de l’homosexualité féminine Marie-Jo Bonnet et la professeur de droit Marianne Frison-Roche. Toutes trois lui diront leur inquiétude au sujet de la diffusion de la GPA en France après sa condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), en juin dernier, qui lui reproche de ne pas reconnaître la filiation des enfants nés de mères porteuses à l’étranger.
     
    Cette rencontre est une suite donnée à l’appel lancé en juillet dans Libérationà François Hollande par une soixantaine de personnalités de renom comme l’ancien premier ministre Lionel Jospin, l’ex-président de la Commission européenne Jacques Delors, Bernard Poignant, proche conseiller du président, ou encore Yvette Roudy, ministre des Droits des femmes sous François Mitterrand. Ces anti-GPA « de gauche » organisent donc leur propre front dans un combat dernièrement porté par les troupes de la Manif pour tous.
     
    Rapprochement impossible
     
    Mais, alors que le gouvernement a annoncé qu’il ne ferait pas appel des arrêts de la CEDH pour, selon lui, sécuriser juridiquement les enfants nés d’une mère porteuse, la marge des opposants au « triomphe de l’industrie de l’enfantement sur commande » est étroite. Très virulents, ils ne semblent pas pour autant prêts à baisser la garde.[...]