Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1792

  • Italie : Extrême gauche et lobby LGBT créent des incidents pour faire interdire les rassemblements de Sentinelles

    Sentinelle-in-Piedi-Trieste-mpiSentinelle-in-piedi-affiche-mpi

    C’est en Italie que le mouvement des Sentinelles, né en France, a fait le plus d’émules. Le 5 octobre, pendant que la Manif pour Tous défilait à Paris et Bordeaux, les Sentinelle in Piedi se rassemblaient paisiblement, en silence, un livre à la main, sur de nombreuses place à travers toute l’Italie.

    Les Sentinelles italiennes ont beau en appeler à la liberté d’expression et revendiquer une démarche pacifique, leur démarche n’en est pas moins jugée insupportable et « homophobe » par le lobby LGBT et l’extrême gauche. De façon régulière, les rassemblements des Sentinelle in Piedi sont désormais perturbés par des opposants aux intentions bien moins pacifiques que les défenseurs de la Famille. Le lobby LGBT et ses supplétifs anarcho-communistes veulent créer des incidents et obtenir l’interdiction des rassemblements de Sentinelles au nom du risque de trouble à l’ordre public.

    suite et fin.

  • Il faut dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme

    De moins en moins d’électeurs font confiance aux hommes politiques.

    À juste titre : ceux-ci multiplient déclarations et annonces sans aucune conséquence pratique.

    Et pour cause : le pouvoir a quitté les parlements et les palais ministériels. Ce sont les juges qui l’exercent.

    Juges européens, membres du Conseil constitutionnel, conseillers d’État et conseillers à la Cour de cassation ont réalisé un coup d’État silencieux : en s’appuyant sur le pouvoir médiatique, ils se sont emparés du vrai pouvoir législatif en interprétant à la mode politiquement correcte des textes généraux. La glose sur la Convention européenne des droits de l’homme ou sur la Convention internationale des droits de l’enfant permet de décider de tout.

    Les Français ne veulent pas de la gestation pour autrui (GPA) et de la procréation médicale assistée pour les paires homosexuelles ? Qu’importe ! La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de cassation les imposent au nom du principe d’égalité entre enfants nés en France et enfants nés à l’étranger.

    Les gendarmes et les soldats n’ont pas le droit de se syndiquer ? La CEDH balaie d’un revers ce principe régalien au nom de l’égalité des droits entre civils et militaires.

    Depuis 30 ans, des dizaines de lois ont été votées sur le séjour des étrangers, toutes dans le but de limiter l’immigration. Une immigration que les trois quarts des Français jugent excessive. Mais les lois, rédigées sous le contrôle du Conseil d’État, et les jurisprudences qui les appliquent n’ont cessé d’élargir les droits des étrangers : au regroupement familial, aux aides sociales et au logement et au séjour, même clandestin. Aujourd’hui, un délinquant clandestin un peu patient peut engager une dizaine de recours successifs contre l’État et finit toujours par être régularisé. Quant aux enfants français en danger, il n’y a plus de place pour eux dans les centres départementaux d’aide à l’enfance car les juges les remplissent avec des mineurs étrangers clandestins, pas toujours mineurs d’ailleurs…

    Nicolas Sarkozy avait qualifié les juges de « petits pois ». Ce sont les « petits pois » qui exercent le vrai pouvoir aujourd’hui. Un pouvoir irresponsable et coupé du peuple. Donc sans légitimité.

    Comment y mettre un terme : en permettant au peuple de s’exprimer directement par référendum (et référendum d’initiative populaire), en changeant la Constitution et en dénonçant la Convention européenne des droits de l’homme. Tout le reste n’est que billevesées.

    J’entends déjà les cris d’orfraie : dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme, quel danger pour les libertés !

    Précisément non ! La France a connu (sauf période de guerre) une grande liberté d’expression et d’opinion de 1881 (loi sur la presse) à 1972 (loi Pleven). Depuis, les lois liberticides se multiplient au nom de la lutte contre le racisme (loi Pleven), la mémoire (lois Gayssot et Taubira), la lutte contre l’homophobie (loi Lellouche), sans parler des lois visant à prévenir le terrorisme. La CEDH ne s’y est pas opposée. Et les libertés ont régressé.

    In fine, la CEDH est inutile pour nos libertés et nuisible à notre identité.
    Il faut donc reprendre notre indépendance et notre souveraineté.

    La dénonciation de la Convention européenne des droits de l’homme est la condition préalable à la crédibilité d’un programme politique. Le reste ne sert qu’à amuser la galerie.

    Jean-Yves Le Gallou président de Polémia dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/il-faut-denoncer-la-convention-europeenne-des-droits-de-lhomme_118564.html#more-118564

  • Appelons un chat, un chat

    Avant-hier les commissions affaires économiques, marché intérieur et commerce du Parlement européen ont approuvé la désignation du socialiste Pierre Moscovici au portefeuille  «Affaires économiques», certainement pour le féliciter de ses échecs retentissants à la tête de son ministère sous la présidence Hollande. Les Bruxellois ne se sont pas arrêtés en si bon chemin puisque au nom du deal  habituel de partage des postes  entre euromondialistes de «gauche» et de  «droite», quelques heures auparavant c’est le lobbyiste pétrolier et « conservateur » espagnol Miguel Arias Canete qui était nommé au portefeuille… « Climat et Energie »…ça ne s’invente pas !

     Le même jour, l’élue écolo-gauchiste («Verte») autrichienne Ulrike Lunacek avait invité avec d’autres groupes de gauche son compatriote travesti  Conchita Wurst, vainqueur de l’Eurovision, pour un concert  devant le Parlement européen de Bruxelles.  Une prestation placée sous le signe   de « la tolérance»,  de la lutte  « contre les discriminations », « le racisme », en faveur de«l’égalité des droits», du  « mariage» des paires homosexuelles et de «l’adoption » par les mêmes. C’est  beau, sensible, délicat, original et intelligent comme du Xavier Dolan, mais si vous savez,  le «jeune prodige canadien» …  Ce raout  (coût : 17 000 euros)  n’a réuni qu’environ 200 aficionados et  autres joueurs du « Club de rugby gay » de la capitale belge.

    La veille,  ce sont des Kurdes du PKK, mouvement marxiste-léniniste, indépendantiste à ses débuts mais réclamant aujourd’hui officiellement  simplement l’autonomie pour le peuple  kurde de Turquie,   qui manifestaient au Parlement européen.  Hébergé un temps par la Syrie d’Hafez-el-Assad et soutenu par la Grèce jusqu’à la fin des années 90 pour contrecarrer Ankara,  le PKK est toujours placé sur la liste officielle des organisations terroristes  par l’UE  et les Etats-Unis notamment. Le PKK est aussi connu pour financer ses activités par le trafic d’héroïne et l’extorsion de fonds, mais ce mouvement ne fait pas vraiment  l’unanimité au sein de la population  kurde.

    Sur tweeter, Bruno Gollnisch a jugé ce débarquement intempestif des Kurdes au Parlement particulièrement  déplacé : « Ils feraient mieux de prendre un fusil et d’aller défendre leur pays contre les Djihadistes.»

    Un avis partagé par le sous-préfet de police de Marseille, Gilles Gray, enregistré secrètement  par trois Kurdes qu’il avait convoqué pour les sermonner. M. Gray entendait leur signifier qu’il réprouvait leur  organisation sans  autorisation  d’une  manifestation,  sur le Vieux-Port le 2 octobre,  de soutien aux Kurdes de Syrie et d’Irak en lutte contre l’État islamique.

    Le site du Point rapporte les propos de M. Gray  et notamment ceux-ci :  « Je ne comprends pas, vous êtes Kurdes, c’est un grand peuple, le peuple kurde, vous avez vos frères là-bas et vous êtes en train de mettre la merde à Marseille, mais vous n’y êtes pas (en Syrie, en Irak, NDLR). C’est comme la communauté juive. Moi, je suis juif. Enfin, si j’étais juif à Marseille, pensant à mon peuple et à mon pays, ben, je serais dans l’armée israélienne, pas à Marseille (…). Franchement, ne croyez pas que les gens s’intéressent à votre cause ! C’est pas un jugement de valeur, c’est un constat (…) Pourquoi on vous traiterait mieux que les autres ? Vous avez une tête comme ça, vous, les Kurdes. Vous croyez que vous êtes les rois du monde ? Vous êtes des gâtés. On vous a gâtés un peu trop d’ailleurs.»

    Contacté par Le Point.fr, «l’entourage du ministre» de l’intérieur a confirmé  qu’ «il  y aura forcément des suites » après la divulgation de cet enregistrement fait à l’insu du sous-préfet. « Il ne se fait guère d’illusions sur les explications que pourrait lui fournir M. Gilles Gray. Lequel peut commencer à faire ses cartons ». Les piégeurs hors-la-loi auront donc la peau du serviteur de l’Etat.

    Personne ne minore la situation dramatique à laquelle sont  confrontés de nombreux Kurdes face à l’EI en Syrie et en Irak. Pour autant, M. Gray a tenu, certes de manière bien peu diplomatique, sans langue de bois, et sur un mode passablement  énervé, des propos dont la teneur générale  est partagée par la très grande majorité de nos compatriotes. Des Français  qui en ont plus que  marre en effet  de  ces minorités gâtées  à nos frais sur notre sol,  et qui ne sentent pas (toujours) obligées de respecter nos lois,  nos coutumes, nos mœurs. Et il n’est pas difficile de comprendre qu’à Marseille  le sous-préfet Gray en a vu  de toutes les couleurs…

    Un fait divers emblématique de cet Etat  sous domination de l’idéologie cosmopolite  qui entraîne la France dans sa chute et ne recule jamais devant le ridicule.

    Nous  l’avons vu une nouvelle fois avec l’amende infligée mardi au député UMP Julien Aubert, au motif que respectant notre langue et l’Académie française, il avait appelé la socialiste présidant la séance, Sandrine Mazetier, « madame le président » en lieu  et place de l’incorrect «madame la présidente»   que veulent imposer les  progressistes.

    Il est piquant de voir aujourd’hui le député filloniste Eric Ciotti dénoncer dans cette affaire  la «police de la pensée» socialiste  lui qui, courageux mais pas téméraire, n’a vraiment jamais levé le petit doigt en faveur de la liberté d’expression quand celle-ci est attaquée de manière beaucoup  plus  fondamentale .

    Il est également tout aussi  facile de constater, pour rester dans ce simple registre sémantique, que l’UMP a pris toute sa part de cette involution. On se souviendra, exemple parmi d’autres, que c’est sous le  gouvernement Fillon et la présidence de Nicolas Sarkozy, sans la moindre réaction des élus et dirigeants de l’UMP, que la case « mademoiselle» fut  supprimée (début 2012)  des documents administratifs.

    La « droite » au pouvoir s’était rangée à l’avis des groupuscules de gauche  Osez le féminisme! et des Chiennes de garde  qui avaient lancé en septembre 2011 une campagne pour la suppression de la case en question , estimant qu’il s’agissait d’une discrimination à l’encontre des femmes, ainsi contraintes de faire état de leur situation matrimoniale !

    Répétons-le une nouvelle fois avec Bruno Gollnisch, les luttes politiques sont des luttes sémantiques . Celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain, à livrer un combat inégal. Nous citions en  février dernier  l’académicien Jean Clair qui s’indignait  de la«novlangue ahurissante», du «langage maniéré, précieux et stupide des administrations d’Etat», de  «cet avilissement de la langue ».  «L’état dépressif » de notre pays «se lit dans le déclin de la langue. La langue, c’est le raisonnement, la logique. La grammaire c’est Dieu (…) sans cette rigueur de la syntaxe et des mots, on dit n’importe quoi ».

    Laissons le(s) mot(s) de la fin à George Orwell qui dans son roman d’anticipation  1984 (publié en 1949), évoque ce concept de   novlangue (Newspeak), langue officielle d’Océania, en des termes qui sonnent terriblement justes à nos oreilles contemporaines:

    « Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer.

    Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. (…) Le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts.

    Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n’y a plus, dès maintenant, c’est certain, d’excuse ou de raison au crime par la pensée.

    C’est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. (…)

    Vous est-il jamais arrivé de penser, Winston, qu’en l’année 2050, au plus tard, il n’y aura pas un seul être humain vivant capable de comprendre une conversation comme celle que nous tenons maintenant ? ».

    http://gollnisch.com/2014/10/10/appelons-un-chat-un-chat/

  • Éric Zemmour face à Alain Duhamel : “Le regroupement familial de 1975 a été la plus grande erreur politique de l’après-guerre”

     
     


    Éric Zemmour et Alain Duhamel ont confronté… par rtl-fr

    Alain Duhamel et Éric Zemmour ont débattu pendant près de 45 minutes sur l’antenne de RTL, dans On refait le monde, ce jeudi 9 octobre. Ils ont confronté leurs idées et convictions concernant la situation de la France.

    “Telle que je la vois aujourd’hui, elle est malheureuse, elle ne sait pas où elle habite”, a expliqué Éric Zemmour. Pour Alain Duhamel, le pays a “une unité plus grande que l’on ne croit”.

    Éric Zemmour en a profité pour mettre en cause la politique immigrationniste mise en place depuis des décennies en France :

    Le regroupement familial de 1975 a été “la plus grande erreur politique de l’après-guerre”. (…) On a fait venir des gens de culture islamique (…) On a des gens qui tiennent tellement à leur culture qu’ils ne veulent pas s’intégrer

    http://fr.novopress.info/176472/eric-zemmour-face-alain-duhamel-regroupement-familial-1975-ete-grande-erreur-politique-lapres-guerre/

  • Zemmour : "je vois venir des jacqueries, des jours de colère"

    Eric Zemmour répond à Présent à propos de son dernier ouvrage. Extrait :

    Z"Si je suis ma raison, l’état dans lequel est la France est irréversible. Si je suis mon espoir et si je considère l’histoire de France, faite de chutes et de sommets, je me dis qu’on va toucher le fond si durement qu’il s’ensuivra un rebond. Raisonnablement je ne crois pas à un relèvement, mais la raison n’a pas toujours raison.

    Voyez-vous un précédent au suicide que vous décrivez ?

    La chute de l’Empire romain. Il y a, au cœur du suicide français, une haine de soi très caractéristique. Les Romains n’ont peut-être pas ressenti cela – c’est difficile à savoir – mais ils apparaissent emplis d’une lassitude de soiLa grande bourgeoisie romaine, particulièrement, s’est comme laissé massacrer par les barbares. Elle était lasse d’elle-même, comme le préfet de Lutèce dans Astérix et La Serpe d’or : « Je suis las, las, las… » Les Romains de la fin sont passifs. Nous aussi. C’est cela que j’appelle suicide. [...]

    Selon Jules Monnerot, quand les élites deviennent imperméables et déconnectées du peuple, cela provoque à terme une révolution. Sommes-nous dans ce cas de figure ?

    Pour qu’il y ait une révolution, une prise de conscience est nécessaire. Nous n’y sommes pas encore. Le but de mon livre est de déconstruire les déconstructeurs, pour accélérer la prise de conscience. Plutôt qu’une révolution, je vois venir des jacqueries, des « jours de colère ». Avec les Bonnets rouges, on voit de nouvelles alliances : petits patrons et ouvriers. Cela met Mélenchon hors de lui, car il a compris ce qui se passe : cette alliance est celle des victimes de la mondialisation.

    Je vois venir aussi l’affrontement de trois jeunesses. D’une partla jeunesse des grandes écoles, supérieures, faite des bons petits soldats de la mondialisation, élevés dans le multiculturalisme chic et la théorie du genre au point qu’ils ne se rendent pas compte combien tout cela est factice. D’autre part la jeunesse populaire, délaissée, « périphérique » pour reprendre l’expression de Christophe Guilluy. Enfin la jeunesse immigrée. Ces trois jeunesses sont étrangères les unes aux autres, elles finiront par s’affronter. [...]"

    Michel Janva

  • « Les Français ruinés par l’immigration » de Gérard Pince (rediff)

    « Ce livre […] confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le Prix Nobel d’économie Maurice Allais. »

    Gérard Pince est docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement ; il a publié en 2013 un petit livre intitulé Les Français ruinés par l’immigration (éditions Godefroy de Bouillon). Dans cet ouvrage assez aride Gérard Pince a résumé ses analyses de la comptabilité nationale destinées à évaluer l’impact des populations immigrées sur notre économie. Les sources de toutes les données chiffrées utilisées par l’auteur sont disponibles dans les annexes ; ce rapport est vérifiable par tous les amateurs d’arithmétique.

    Les bases du calcul

    A la différence d’autres rapports, celui de Gérard Pince ne prend pas en compte tous les étrangers et leurs descendants de la première génération mais seulement les étrangers d’origine extra-européenne parce que, selon lui, l’impact positif des étrangers d’origine européenne sur nos comptes nationaux masque l’impact négatif des étrangers originaires des pays tiers. Par ailleurs et à la différence de rapports qui ont conclu au faible impact de l’immigration sur notre économie, celui-ci prend en compte la part des dépenses régaliennes qui sont imputables à ces étrangers (les premiers n’intègrent que les recettes).

    Selon l’étude de l’INSEE de 2012, il y avait en France, en 2008, 5,3 millions d’immigrés et 6,7 millions de descendants directs de ces immigrés, soit un total de 12 millions de personnes dont 7 millions d’origine extra-européenne ; soit encore 4,1 millions d’immigrés extra-européens et 4 millions de descendants en 2011 après correction. Rappelons que les populations vivant en France à la fin de 2011 comprenaient, selon une évaluation, un total de 65,4 millions de personnes ; la part des étrangers représentant 18,4% du total et celle des étrangers non-européens 12,4%. En 1946, 88% des étrangers installés en France étaient d’origine européenne tandis qu’aujourd’hui, ces derniers n’en représentent plus qu’un gros tiers ; il y a bien une modification profonde de la nature de l’immigration.

    Une autre vision de l’immigration

    La plupart des commentateurs de l’immigration pensent, ou feignent de penser, que les immigrés vivant en France participent à l’économie nationale au même titre que les nationaux, ce que les chiffres donnés par le gouvernement lui-même ne permettent pas de vérifier. En 2011, le taux de chômage national était de 9,1% (2,6 millions sur un total de 28,4 millions de « personnes actives »), celui des nationaux et des étrangers originaires de l’Union européenne de 7,8% et celui des étrangers extra-européens de 20,7% (600.000 sur un total de 2,9 millions de « personnes actives »). La part des personnes « occupées » parmi l’ensemble des personnes en âge de travailler n’était que de 40% au sein de la population d’étrangers extra-européens tandis qu’il était de 64% dans l’ensemble rassemblant les nationaux et les immigrés d’origine européenne. De plus, cette situation ne s’améliore pas avec le temps ; la première génération d’immigrés extra-européens a un taux de chômage de 20% tandis que celui de la suivante atteint 23% ! Des études faites à partir des recensements de 1975, 1982 et 1990 montrent que le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine augmente régulièrement. Contrairement à tout ce que nous serinent les médias, le temps n’améliore pas les choses dans ce domaine.

    Contrairement à une antienne récurrente, les étrangers extra-européens n’occupent pas tous les emplois pénibles dont les natifs ne veulent plus ; si 11% d’entre eux travaillent dans la construction (6% des autres), ils ne sont par contre que 1% dans l’agriculture (3% des autres) et 10% dans l’industrie (14% des autres). Enfin 80% des étrangers non-européens occupent des emplois souvent mal payés du tertiaire mais il en est de même pour les natifs peu qualifiés. « Cette importante mise au point relativise l’argument compassionnel (les immigrés ont reconstruit la France après l’avoir libérée !). Elle montre surtout que les natifs sont substituables aux immigrés. Comme nous le verrons plus loin, certains contestent cette évidence afin de nier la responsabilité de l’immigration dans le chômage des autochtones et le déclin de leurs salaires. »

    La présence d’immigrés en surnombre par rapport aux besoins réels de notre économie crée, outre une pression importante à la baisse sur les salaires offerts pour les emplois peu qualifiés, une part du chômage des natifs que Gérard Pince a calculée. Il ressort de son calcul que le surnombre des immigrés en provenance du tiers-monde a pour conséquence le chômage de 1 million de natifs et de 500.000 de ces immigrés ! Contrairement à ce que les gens des médias nous disent et écrivent en permanence, l’immigration crée du chômage, ce que Maurice Allais écrivait déjà en 1998.

    L’immigration en provenance du tiers-monde nous a ruinés

    La part de la population des immigrés extra-européens et de leurs descendants de la première génération représentait 12,4% de la population de notre pays en 2011 mais sa part dans le PIB n’était que de 7,3% ; le PIB par tête de cette population était de 17.900€ quand celui des populations d’origine française ou européenne était de 32.300€.

    Il faut ajouter que la présence des immigrés nous contraint à investir dans des logements sociaux et des infrastructures (écoles, hôpitaux…) ; Maurice Allais estimait que, lorsqu’un travailleur supplémentaire s’installe en France, les infrastructures nécessaires coûtent quatre années de son salaire annuel, soit pour 200.000 entrées annuelles un coût total de l’ordre de 16 à 20 milliards d’euros par an. Les ressources financières immobilisées dans ces infrastructures sont autant de ressources qui ne sont pas investies dans l’appareil de production du fait que ces travailleurs ne sont pas nécessaires à notre économie parce que nous disposons de réserves considérables de main-d’œuvre inemployée (2,6 millions de chômeurs en 2011 mais plus de 3 millions aujourd’hui) et mobilisable en revenant à la semaine de 39 heures (plus de 2 millions d’équivalent temps plein), sans parler de l’inéluctable allongement de la vie professionnelle. Sachant que le chômage minimal se situe aux alentours de 4% de la population active, soit environ 1.000.000 de chômeurs, il apparaît très clairement que nous n’avons pas besoin d’immigrés supplémentaires et qu’il y en a déjà beaucoup trop. Dans cette histoire il y a, bien sûr, des perdants (les travailleurs autochtones peu qualifiés dont les salaires tendent à baisser ou qui sont contraints au chômage, les contribuables et les capacités d’investissement) mais il y a aussi des gagnants, dont les entreprises de génie civil qui construisent les logements et les infrastructures (Francis Bouygues fut le premier des grands patrons à plaider en faveur de l’immigration et du regroupement familial), la grande distribution et les privilégiés qui peuvent disposer de domestiques dociles et peu exigeants. Cela dit, la facture est salée parce que le coût annuel de la présence de ces quelque 8,1 millions de personnes se monte à 115 milliards d’euros selon Gérard Pince, soit le double du déficit budgétaire de l’Etat ! Leur présence coûtait 2.000€ par an en 2011 à chacun d’entre nous soit 8.000€ par an pour une famille de quatre personnes. La dette de la France qui approche les 2.000 milliards d’euros semble donc être, pour l’essentiel, une conséquence d’une immigration insensée qui ne nous enrichit pas, bien au contraire.

    De nombreux obstacles juridiques

    Pour mettre un terme à ces dépenses qui ruinent notre pays, il est évident que la première des mesures qui devrait être prise consisterait à mettre un terme à l’entrée de nouveaux migrants extra-européens (67% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés et 59% sont même partisans d’une limitation de l’immigration en provenance des pays de l’Union européenne), ce qui impliquerait la mise en place d’un contrôle des frontières nationales et la suspension des Accords de Schengen. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme s’opposeraient à la suppression du regroupement familial, et la limitation du droit d’asile serait en contradiction avec les traités en vigueur. Seul le rapatriement des étrangers extra-européens au chômage ou en situation irrégulière ne poserait pas de problème juridique.

    Gérard Pince estime que pour lever tous ces obstacles et imposer la volonté de la majorité des Français, il n’y a pas d’autre solution que le recours au référendum. Mais ce ne sera possible qu’à la faveur de l’élection d’un président de la République vraiment décidé à s’attaquer au problème essentiel qu’est l’immigration.

    Ce livre est, certes, aride, mais sa lecture est d’un très grand intérêt parce qu’il remet en cause tous les poncifs diffusés par les médias et confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le « Prix Nobel » d’économie Maurice Allais.

    Bruno Guillard, 26/02/2014

    Gérard Pince, Les Français ruinés par l’immigration, éditions Godefroy de Bouillon, 2013, 120 pages

    http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/

  • À Sangatte, les migrants ne trouvent pas la nourriture à leur goût…

    Parfois, certains faits divers mettent en exergue des situations qui ne manquent pas de… "piquant".   

    La région Nord-Pas-de-Calais est une des régions les plus pauvres de France. En 2010, 19,5 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté (964 € par mois), contre 14,1 % pour l’ensemble du territoire français. Hélas, la crise n’a rien amélioré depuis. Rien de bien particulier, en somme, dans une France qui ne cesse de plonger, plombée par une surcharge pondérale due à sa dette et son chômage.

    Sauf que, parfois, certains faits divers mettent en exergue des situations qui ne manquent pas de… « piquant ». Le 5 novembre 2002, le gouvernement français a ordonné la fermeture du centre de la Croix-Rouge qui accueillait, à Sangatte, les migrants présents dans le Calaisis. Des bénévoles se sont alors rassemblés pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements ; ils se sont ensuite dotés d’une existence juridique en fondant l’association Salam.

    Lire la suite

  • Les familles ont un coût, mais leur contribution n’a pas de prix

    Communiqué de Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, suite à la menace du gouvernement sur les Allocations familiales :

    "En proposant de mettre sous conditions de ressources les allocations familiales, le Parti Socialiste commet une faute très grave car il s’agit :

    • D’un nouveau coup porté aux familles parce qu’après les avoir matraqué fiscalement, la gauche va les étrangler financièrement. Alors que des millions de familles se serrent la ceinture pour faire face à la crise, la gauche propose de leur faire les poches plutôt que de faire des économies ! Au lieu d’avoir le courage de s’attaquer aux vrais privilèges, comme les régimes spéciaux par exemple, les socialistes s’en prennent à ceux qui donnent le plus et reçoivent le moins : les classes moyennes, les couples avec enfants qui travaillent dur.
    • D’un nouveau coup porté à la politique familiale parce que c’est une remise en cause du principe d’universalité des allocations familiales qui est d’abord et avant tout un principe de justice : il s’agit d’aider toutes les familles qui ont la charge d’élever des enfants mais aussi d’offrir la possibilité à chacun de fonder une famille et d’être parent. Certes, les familles ont un coût, mais leur contribution n’a pas de prix: c’est notre dynamisme démographique, le seul indicateur de croissance et de confiance qui ne soit pas encore passé dans le rouge. C’est d’autant plus absurde que la branche famille n’est déficitaire que parce que, depuis 2011, elle reverse chaque année 4,4 milliards d’euros aux caisses de retraite, ce qui permet de sauver notre régime par répartition.
    • D’un nouveau coup porté au pacte social français. Depuis Léon Blum, puis le général de Gaulle, la politique familiale fait l’objet d’un consensus national : la famille n’est ni de droite, ni de gauche. Il est profondément regrettable que les socialistes fassent de la famille un sujet de division à l’heure où les Français ont au contraire besoin de se rassembler.

    Si cette proposition socialiste devait être examinée au Parlement, il est bien  évident que le groupe UMP au Sénat s’y opposera."

    Michel Janva

  • Abrogation de la loi Taubira et du Pacs

    La charge de Philippe Arino contre l'Union civile :

    "Tolérer l’Union civile, c’est reconnaître qu’un amour pourrait se baser sur l’exclusion de la sexualité et de la différence, et en particulier de la différence la plus fondatrice de notre existence : la différence des sexes. Et ça, c’est une croyance grave, en plus de surréaliste. Je me demande même comment une femme qui se dit catholique [Frigide Barjot] arrive à soutenir une telle exclusion de la différence des sexes. Tout comme je me demande comment une Ludovine de la Rochère, qui soi-disant ne tiendrait pas le même discours que Frigide Barjot, arrive à faire croire qu’elle s’oppose au PaCS tout en s’interdisant de parler d’homosexualité. Cette attitude relève de la même stratégie d’évitement du vrai. Les deux femmes adoptent exactement le même discours, finalement : l’une comme l’autre soutiennent le PaCS en ne parlant pas d’homosexualité, en disant « oui » à l’Union civile sans s’expliquer ou en lui disant « non » sans s’expliquer non plus. Frigide soutient le PaCS plus ouvertement et franchement que Ludovine; Ludovine, par un « non » jamais explicité, le soutient par défaut, par omission. La cohérence et la franchise dans l’erreur d’un côté, la lâcheté silencieuse et l’incohérence dans la Vérité de l’autre. La peste ou le choléra. La même phobie de l’homosexualité (qui s’appelle au fond homophobie).

    Existe-t-il une troisième voie ? Bien sûr. Je le crois. Celle que je développe sur mon site (article 1article 2article 3, et sur l’article 4), celle que je lis dans la plume de certains amis, que j’entends aussi de la part de Béatrice Bourges (qui n’est absolument pas l’extrémiste que beaucoup de gens engagés à LMPT imaginent : elle a compris que notre mouvement souffrait de ne pas assumer son appartenance religieuse, sa couleur catholique, et qu’il n’était pas seulement un « mouvement de conscience » mais bien un mouvement religieux, spirituel, en même temps que politique. Sans Jésus, pas d’unité possible et pas de Vérité possible. C’est exactement ce que je crois, et ce que Béatrice, avec ses Précurseurs, défend. Les Précurseurs et lesCUCH sont frères.)."

    Sur la nécessité d'abroger le Pacs, lire ce post.

    Michel Janva

  • Réforme du droit d’asile : une accélération du « Grand Remplacement » ?

    André Posokhow, consultant pour Polémia, fait le point sur la prochaine réforme du droit d’asile qui risque de dégrader encore la situation.

    Les SDF français ont de plus en plus de mal à trouver des hébergements à Paris comme en province : centres d’accueil et hôtels pour précaires sont pleins ; pleins de vrais (ou faux) demandeurs du statut d’asile qui bénéficient d’une priorité de fait.

    Polémia

    Chacun le sait, dans les préfectures comme dans les associations, mais tout le monde se tait : l’omerta administrative et médiatique règne sur ce qui est une préférence étrangère de fait. Le constat est général : le système français du droit d’asile est à bout de souffle et sa situation très dégradée. Assiégé par un nombre croissant de demandeurs d’asile (70.000 en 2012), considéré comme laxiste par beaucoup et comme trop rigoureux et inhumain par les immigrationnistes, le droit d’asile français mécontente tout le monde. Même Manuel Valls, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail.

    Le gouvernement actuel, stimulé par ce constat, a entrepris de réformer non seulement le droit d’asile mais également le droit des étrangers. La motivation du gouvernement n’est pas de préserver la France du raz de marée humain que nous connaissons année après année, mais de promouvoir l’immigration et le droit d’asile. Comme l’a dit Bernard Cazeneuve dans un entretien dans Libération : « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. » De la part de tels gouvernants tout est à craindre.

    De fait les deux textes présentés en conseil des ministres le 23 juillet 2014 apparaissent ambigus et de nature à ouvrir le chemin à des dérives redoutables : répartition des demandeurs d’asile sur tout le territoire, renforcement des droits des bénéficiaires du droit d’asile, notamment dans le domaine du regroupement familial, généralisation du titre de séjour pluriannuel, droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente, etc.

    Il est trop tôt pour conclure ; les débats parlementaires devraient se dérouler prochainement. Polémia, déjà attentif au contenu de ces deux projets de loi, se montrera vigilant quant à leur finalisation législative.

    ALERTE.

    Le gouvernement veut légiférer sur la protection des droits des étrangers et sur le droit d’asile.

    L’article de Polémia du 12 juin 2014 sur Me Barbemolle, juge du droit d’asile, qui relatait les invectives de Jean-Michel Belorgey, magistrat à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), envers ses collègues de cette Cour a été l’occasion de souligner la situation très dégradée de l’application du droit d’asile en France.

    http://www.polemia.com/maitre-barbemolle-juge-du-droit-dasile/

    « Le système est à bout de souffle », affirme Pascal Brice, diplomate nommé à la tête de l’OFPRA : délais trop longs pour statuer sur les dossiers (un an et demi en moyenne), saturation des dispositifs d’hébergement, coût exponentiel des aides aux requérants en attente de jugement.

    Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail. Il avait promis une réforme du droit d’asile pour le printemps 2014 ; ele a été couplée avec une réforme du droit des étrangers. Deux projets de loi ont ainsi été présentés en Conseil des ministres le 23 juillet 2014.

    De la part d’un gouvernement déterminé à promouvoir le plus possible et jusqu’au bout les conditions du « Grand Remplacement » de Renaud Camus par idéologie sectaire et intérêt électoraliste, tout est à craindre. Selon Bernard Cazeneuve dans Libération « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. »

    La réforme du droit d’asile

    D’emblée le ministre de l’Intérieur annonce la couleur : « C’est une loi éminemment de gauche que je revendique comme telle et que je défendrai avec beaucoup de force et de conviction au Parlement. » Qu’attendre d’autre de la part d’un gouvernement qui s’apprête à naturaliser 200.000 étrangers âgés ! De toute façon les Français paieront.

    Il s’agit de transposer de nouvelles directives européennes adoptées en juin 2013, en renforçant les garanties des personnes ayant besoin d’une protection internationale, et en statuant plus rapidement sur les demandes d’asile.

    Une nouvelle procédure accélérée, qui remplace l’actuelle procédure prioritaire, sera mise en œuvre sous le contrôle de l’OFPRA. Les moyens de ce dernier seront accrus, afin qu’il soit en mesure d’assurer un traitement plus rapide des demandes d’asile. Le gouvernement se fixe l’objectif de parvenir à un examen des demandes d’asile dans un délai moyen de 9 mois alors qu’aujourd’hui ce délai est d’environ deux ans.

    Les procédures contentieuses sont également revues, notamment par la création d’une procédure accélérée de recours suspensif, devant un juge unique de la CNDA en cinq semaines. Le délai de jugement en procédure normale imparti à la CNDA, qui voit réaffirmer son rôle de juge de l’asile, est fixé à cinq mois.

    Les « garanties » des demandeurs d’asile sont renforcées à tous les stades de la procédure :

    -enregistrement plus rapide de leur demande ;

    -présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection ;

    -meilleure prise en compte des vulnérabilités, notamment de celles des mineurs ;

    -généralisation de l’effet suspensif des recours contre les décisions refusant l’asile.

    Le projet de loi prévoit de rendre les conditions d’accueil des demandeurs d’asile plus justes et plus équitables, mais aussi plus contraignantes, avec un dispositif d’hébergement permettant d’affecter un demandeur d’asile dans une autre région que celle où il se présente. En cas de refus de l’hébergement proposé, le demandeur perdrait son droit aux allocations.

    Ainsi on voit bien que ce dont se plaignait l’ancien ministre Arthuis et que niait l’ineffable Taubira au sujet des mineurs isolés, c’est-à-dire la dissémination sur le territoire français des immigrés posant problème, constitue une réalité aujourd’hui concrétisée par un projet de loi.

    Enfin, selon le portail du gouvernement, le projet de loi vise à définir et renforcer les droits des bénéficiaires dans les domaines d’accès aux droits, de réunification familiale et de documents de voyage qui sont « des éléments essentiels de l’intégration à la société française ».

    Il apparaît clairement que la défense des intérêts de celle-ci face au mascaret de l’immigration est complètement oubliée. Mais surtout ce projet de loi semble élargir la brèche du regroupement familial aux demandeurs de droit d’asile.

    L’occultation du problème par dissémination

    Il est évidemment trop tôt pour porter un jugement définitif sur ce projet de loi qui doit être discuté au cours de la session législative de cet automne. Soulignons-en simplement la grande ambiguïté et les vrais dangers.

    Bien entendu les immigrationnistes de tout poil, comme le Syndicat de la magistrature, hurlent à la suspicion généralisée, à la justice expéditive et à la violation des droits les plus fondamentaux. Le GISTi, quant à lui, se borne sobrement à réclamer la réhabilitation du droit d’asile par la liberté de circulation.

    Retenons seulement les critiques plus posées de Julian Fernandez, juge assesseur au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à la CNDA. Celui-ci redoute que « l’hébergement directif » se transforme en assignation à résidence et souligne les très courts délais dont disposeront les déboutés du droit d’asile qui feraient l’objet d’une mesure d’éloignement : 7 jours. Il parle de précipitation déraisonnable comme pour la procédure dite accélérée dont la juridiction opérera en formation restreinte et non collégiale.

    D’un autre côté nous pouvons redouter que « l’hébergement sélectif » des demandeurs du droit d’asile sur notre territoire ait pour objectif réel une occultation du problème par dissémination.

    Plus grave apparaît le renforcement des garanties des demandeurs comme la présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection et de leurs droits en matière de réunification familiale. Cela voudra-t-il dire que tout demandeur d’asile pourra faire venir sa famille avant toute décision et comment définir ce que représente la famille d’un Erythréen musulman ?

    La réforme du droit des étrangers

    Le projet de réforme du droit des étrangers apparaît également ambigu et encore plus inquiétant.

    Selon le portail du gouvernement, ce projet de loi s’inscrit dans le cadre des trois priorités du gouvernement en matière d’immigration :

    -améliorer l’accueil et l’intégration des étrangers régulièrement admis au séjour ;

    -renforcer l’attractivité de la France en facilitant la mobilité des talents internationaux ;

    -lutter plus efficacement contre l’immigration irrégulière, dans le respect des droits fondamentaux.

    Tout d’abord le projet de loi engage une simplification du droit au séjour des étrangers par la généralisation du titre de séjour pluriannuel pour l’ensemble des étrangers, après un an de séjour en France. Cette mesure serait couplée à un nouveau parcours d’intégration, marqué par un renforcement du niveau de langue requis et une redéfinition des prestations servies par l’Office français de l’immigration et de l’intégration.

    « Pour cela, le titre pluriannuel de séjour de quatre ans permettra, dans l’attente de l’accès à la carte de résident de dix ans, de ne pas avoir à faire ces démarches nombreuses, complexes et encore une fois obérant de l’intégration de ceux qui viennent sur le territoire de notre pays », a expliqué Bernard Cazeneuve sur France inter le mercredi 23 juillet.

    Tout aussi inquiétant, le projet de loi prévoit pour la première fois un droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente. On devine facilement l’occasion qui est offerte ainsi à tous les plumitifs gauchistes de transformer chaque demandeur d’asile en victime et de multiplier les controverses sur la place publique.

    Le projet de loi est également plus protecteur pour les étrangers malades, notamment en prenant en compte la capacité du système de soins du pays d’origine à faire bénéficier l’étranger du traitement que sa pathologie requiert. Si l’on comprend bien, si un demandeur d’asile soudanais est lourdement malade, la France est tenue de le traiter, compte tenu de ce que l’on sait du système de santé de son pays.

    Le projet de loi prévoit d’une manière plus positive que le passeport « talents », titre de séjour valable jusqu’à quatre ans pour l’étranger et sa famille, constituera le titre unique ouvert aux investisseurs, aux chercheurs, aux artistes et aux salariés qualifiés. L’emploi des étudiants étrangers qualifiés sera également facilité.

    Enfin le texte du gouvernement veut, il faut le souligner, doter la France de nouveaux outils en matière de lutte contre l’immigration irrégulière :

    -l’assignation à résidence devient la mesure de droit commun en matière de privation de liberté des étrangers, tout en précisant et encadrant les pouvoirs des forces de l’ordre dans ce cadre ;

    -les pouvoirs des préfectures en matière de lutte contre la fraude sont renforcés.

    En définitive ces projets de loi ne sont pas complètement négatifs : la volonté ou la velléité de lutter contre l’immigration irrégulière doit être notée. Ils paraissent cependant fort inquiétants pour trois raisons :

    – La première est l’ambiguïté de certaines dispositions comme la procédure accélérée. Celle-ci permettra-t-elle de désengorger les hébergements ou bien servira-t-elle à faciliter l’acceptation de dossiers des futurs demandeurs d’asile ?

    – D’autres dispositions évoquent le diable qui se niche dans les détails : c’est le cas du droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente ou la présence d’un conseil que le contribuable paiera, bien évidemment, lors de l’entretien avec un officier de protection.

    – Mais surtout ces textes vont venir en discussion au Parlement. Il y a lieu de tout craindre de la part d’un gouvernement en situation de faiblesse sur le plan de la politique économique et qui souhaiterait retrouver la confiance de sa majorité en cédant aux demandes et aux amendements de celle-ci sur un texte ayant trait à l’immigration. Il reviendra à Polémia de manifester la plus grande vigilance sur cette question législative.

    André Posokhow,27/09/2014

    Voir aussi :

    Le roman noir des demandeurs d’asile

    L’imposture Leonarda : la grande arnaque au droit d’asile

    http://www.polemia.com/reforme-du-droit-dasile-une-acceleration-du-grand-remplacement/