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lobby - Page 1790

  • « Des » lycéens manifestent, pas « les » lycéens !

    1.000 au mieux sur près de 100.000, soit 1 % ! Cela a suffi pourtant jeudi aux chaînes télé pour ouvrir sur cet « événement »…   

    « LES lycéens manifestent à Paris à la mémoire de Rémi Fraisse… »

    Sauf qu’il aurait fallu annoncer : « DES lycéens… » tant ils étaient peu nombreux. 1.000 au mieux sur près de 100.000, soit 1 % ! Cela a suffi pourtant jeudi aux chaînes télé pour ouvrir sur cet « événement »… 

    Lorsque Élise Lucet s’en prend — avec courage — directement aux dirigeants des grandes firmes de la mode ou de la téléphonie mobile comme elle le fit mardi dans « Cash investigation », elle mérite, selon moi, toute notre reconnaissance : elle apporte sa pierre à la lutte contre l’esclavage d’êtres humains, surtout des enfants, en poussant les responsables de ces marques internationales à ne plus jouer aux singes de la sagesse, celui qui ne voit pas, celui qui n’entend pas et celui qui ne parle pas…

    Mais lorsqu’elle choisit, jeudi, d’ouvrir son 13 heures sur « LES lycéens » manifestant dans Paris, elle savait qu’elle poussait le bouchon un peu loin. 

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  • Les cinq plaies de l’abattage halal

    Christophe Pichery, secrétaire général du CARED

    ♦ « Le halal est un combat identitaire fort qui témoigne de façon très explicite de l’avancée de l’islamisation dans notre pays. »

    Souffrance animale, insécurité et régression sanitaire, financement du culte musulman à l’insu du consommateur, tromperie sur la marchandise lors de sa vente, instrument de réislamisation et de radicalisation des immigrés de culture musulmane : telles sont les cinq plaies du halal. Le docteur Alain de Peretti fait le point.
    Polémia

    Vétérinaire de profession, président de l’association Vigilance Halal qui fédère plus de 5000 membres, le Dr Alain de Peretti a exposé les cinq plaies de la filière Halal, le 1er octobre 2014, au CARED à Troyes.

    Alain de Peretti commence son exposé en resituant son intervention : « Le halal est un combat identitaire fort qui témoigne de façon très explicite de l’avancée de l’islamisation dans notre pays. Or le halal pose toute une série de problèmes, à commencer par les problèmes sanitaires… ».

    Alain de Peretti définit préalablement ce terme : halal signifie ce qui est licite pour l’islam, donc autorisé par la charia (loi islamique). Cela recouvre tous les aspects de la vie musulmane ; ce terme n’est donc pas propre aux questions d’abattage (par exemple on parle également de mariage halal, c’est-à-dire effectué conformément à la loi coranique).

    Le principe de l’abattage halal est le suivant : l’animal n’est pas du tout étourdi préalablement à la saignée, alors que la pratique de l’étourdissement existe chez nous depuis toujours. On pratique directement un égorgement large jusqu’aux vertèbres sectionnant toutes les structures anatomiques, et notamment l’œsophage et la trachée. L’animal est tourné vers la Mecque et sont prononcés les mots « Bismilla wa allaou akbar ». Enfin, le sacrificateur musulman doit être en « état de pureté rituelle ».

    Alain de Peretti cite l’ensemble des problèmes qui découlent de l’abattage halal et sur lesquels il va revenir plus en détails :

    - la souffrance et le stress des animaux, dénoncés par les associations de protection de la dignité animale ;

    - la négation de tous les principes de sécurité sanitaire ;

    - le financement du culte musulman à l’insu du consommateur ;

    - la tromperie sur la marchandise ;

    - l’instrument de l’islamisation et re-islamisation des immigrés de culture musulmane en les enfermant dans un ghetto alimentaire (cf. concept de Malika Sorel).

    1/ – Souffrance animale

    Fondation Brigitte Bardot

    Fondation Brigitte Bardot

    La Fondation Brigitte Bardot et l’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, association de vétérinaires) travaillent depuis longtemps à de meilleures conditions d’abattage en France. Depuis les années 1960, le matador est systématiquement utilisé pour l’étourdissement en France. Il est clair pour le conférencier que l’augmentation de la demande halal entraîne une régression évidente sur la question de la souffrance animale.

    2/ – Insécurité et régression sanitaire

    Alain de Peretti explique que ce point a tendance à être occulté devant les questions d’émotion provoquée par la souffrance animale. Or, le vétérinaire assène : « La question de la régression sanitaire est pourtant la preuve de la lâcheté des autorités devant la pression de l’argent et d’une population que l’on caresse dans le sens du poil. »

    Il explique alors, photos à l’appui, les modalités techniques de chacun des types d’abattage :

    – En abattage traditionnel, l’animal étourdi est décontracté, et la saignée peut se faire de façon très précise et se limite aux vaisseaux. L’œsophage est ligaturé. Après l’étourdissement, il est immédiatement suspendu pour être saigné. L’opération est extrêmement propre : le sang s’écoule sur le caillebotis et est parfaitement récupéré.

    – En abattage halal, on égorge jusqu’à la vertèbre : l’artère carotide, la veine jugulaire, la trachée et l’œsophage sont totalement sectionnés. A partir de l’œsophage, des souillures de régurgitation de l’estomac vont venir salir toute la zone, aller dans la trachée jusqu’au poumon puisque l’animal respire toujours, et possiblement aller contaminer le reste de la carcasse. L’animal est immobilisé dans un piège rotatif, qui génère un stress énorme sur l’animal puisqu’il se retrouve en position inversée. Les photos projetées sont sidérantes : la saignée se fait dans un bain de sang terrible, et ce sang est répandu sur tout le piège. Or, le piège ne peut être nettoyé à chaque animal, donc les animaux se succèdent et baignent dans un « bouillon de culture de sang, de déjections liées à la peur, de régurgitation, et tout ça reste joyeusement mélangé à température durant toute une journée… ». De plus, l’animal met au minimum un quart d’heure avant de mourir… Le vétérinaire alerte : « Tout cela est absolument contraire au principe de précaution, principe qu’on a pourtant érigé à tout crin, parfoisd’ailleurs de façon excessive ».

    Alain de Peretti souligne d’ailleurs que l’Académie vétérinaire de France a rendu un rapport au ministre de l’Agriculture en décembre 2006 pour alerter sur les dangers de l’abattage sans étourdissement. Les risques bactériens sont multiples : souches mutées d’Escherichia Coli, salmonelles, staphylocoques dorés, et même les prions à l’origine de la tremblante du mouton, encore non totalement sous contrôle du fait des trafics internationaux liés au déficit de viande de mouton, et qui peuvent notamment être épandus dans le milieu extérieur lors des Aïd (abattoirs provisoires à l’instar de celui de Belfort). En effet, l’abattage halal est aujourd’hui montré du doigt comme une cause possible, par exemple, des augmentations d’épidémies de gastro-entérites. L’absence des règles les plus élémentaires d’hygiène augmente considérablement le risque de transfert de virulence par transduction génétique, ces transductions étant une des causes de résistance des bactéries aux antibiotiques.

    Les pouvoirs publics sont donc parfaitement au courant : la circulaire ministérielle du 23 avril 2007 impose que la viande des cantines soit fortement cuite. Cela est évidemment noyé dans une liste de causes multiples, mais parmi lesquelles les conditions d’abattage sont citées. Et le conférencier d’expliquer que nos populations et nos coutumes occidentales nous amènent à manger la viande peu cuite, d’où un risque beaucoup plus grand lorsqu’on mange halal dans nos pays que dans les pays musulmans.

     Fonctionnement des abattoirs :

    En France, depuis le 28 décembre 2011, un abattoir souhaitant abattre halal doit disposer d’une autorisation préfectorale, induisant un cahier des charges à suivre. Notamment, ne doit être abattu halal que ce qui est commandé halal. Or, le président de Vigilance Halal explique que l’association doit aujourd’hui mener des actions judiciaires pour obtenir de certains abattoirs le registre des commandes. En effet, des sources à l’intérieur des abattoirs attestent qu’il ne peut y avoir deux chaînes distinctes d’abattage. Et l’abattoir de Meaux est cité en exemple, reportage de l’émission Envoyé Spécial à l’appui…

    3/ – Le financement du culte musulman à l’insu du consommateur

    Le financement des mosquées est un problème vaste et complexe. Beaucoup d’argent circule, souvent « exonéré » de toutes taxes… C’est d’ailleurs quelque chose de choquant dans un pays dit laïc : certaines mosquées ont un monopole de délivrance de cartes de sacrificateurs, ce qui leur confère une autorité religieuse en matière de charia… Par exemple, Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon, parle, dansLe Parisien du 12 août 2010, de 10 à 15 centimes d’euros par kg (900.000 euros sur un an) de recettes financières grâce à la taxe religieuse prélevée à l’abattage. C’est le financement du culte musulman à l’insu du consommateur.

    Il n’existe en France aucune enquête sérieuse sur les flux financiers de l’industrie halal. Ces canaux financiers sont très opaques, mais il est démontré aujourd’hui dans d’autres pays que le circuit du halal alimente directement les organisations terroristes, en transitant via les mosquées et leurs organismes de certification halal. Par exemple au Canada, Alain Wagner, président de l’ICLA (International Civil Liberties Alliance), démontre comment ces circuits s’organisent par le biais des banques et des sociétés de charité islamique. En France, il y a une réelle omerta sur les circuits financiers du halal.

    4/ – La tromperie sur la marchandise lors de sa vente

    Compte tenu du risque sanitaire évoqué, il devrait y avoir un étiquetage très clair sur le mode d’abattage de l’animal dont est issu le lot. Or, d’une part, il est difficile de connaître l’abattoir d’origine d’une viande, et, d’autre part, même si cet abattoir est agréé pour faire du halal il semble impossible que de la viande non halal puisse en sortir. Alain de Peretti présente alors le fruit du travail de son association : Vigilance Halal diffuse une plaquette avec les numéros d’abattoirs qui ne sont pas agréés halal. Il faut donc acheter de la viande en provenance de ceux-ci si l’on veut être réellement certain qu’il ne s’agit pas d’un abattage halal.

    5/ – L’instrument de l’islamisation et re-islamisation des immigrés de culture musulmane qui les enferme dans un ghetto alimentaire

    Le conférencier cite certains auteurs pour expliquer cela :

    – Malika Sorel : « Il s’agit d’une philosophie de vie qui consiste, au travers des concepts de “pur” et d’“impur”, de “licite” et d’“illicite”, à bâtir une muraille identitaire autour d’une communauté d’appartenance » ;

    – Gilles Kepel : « L’enjeu du halal, au travers de ce rigorisme, est le “contrôle cultuel et politique” des musulmans par les salafistes et les Frères musulmans » ;

    – Djamilla Ben Habib : « Le halal est une espèce de cordon sanitaire qui préserve la “pureté” des musulmans du reste de la société d’accueil » ;

    – En 2010, à Islamabad, un leader de la confrérie islamiste, le mufti de Bosnie, Mustafa Ceric, a incité les musulmans à « conquérir le monde par le mouvement halal ».

    Le halal est donc un des axes du processus global de conquête. En effet, il faut savoir que l’Arabie Saoudite, le Qatar, etc., achètent leurs moutons en Nouvelle-Zélande, où l’abattage halal est… interdit ! Au Sri Lanka, les 30% de bouddhistes composant la population ont réussi à faire arrêter le 100% halal qui était en vigueur de par l’influence des 70% de musulmans.

    Tout cela atteste que ces abattages n’ont aucune base religieuse, comme l’explique parfaitement l’un des anciens conférenciers du Cared, le Pr Sami Aldeeb.

    En conclusion, Alain de Peretti souligne qu’on ne doit pas se laisser paralyser par le terme de stigmatisation, très à la mode pour éviter de débattre des problèmes qui dérangent, d’autant plus qu’il s’agit de questions sanitaires majeures. Pour le vétérinaire, ces pratiques ne sont pas insérables dans une société moderne et complexe. Il faut faire du lobbying, des campagnes d’information, des actions judiciaires.

    Et de conclure sur ce sondage IFOP : 72% des Français se déclarent opposés à l’abattage rituel.

     Christophe Pichery, 3/11/2014

    Voir Vidéo : Enquête de l’association belge GAIA dans un abattoir halal.

    Vigilance Halal a organisé, le 25 mai 2013, les états généraux du halal, où se sont retrouvés pour débattre et témoigner Robert Ménard, Sami Aldeeb, le Pr Mouthon, vétérinaire de l’école de Maison-Alfort, Alain Dubos, pédiatre, Nicolas Dhuicq, député de l’Aube, Alain Wagner…

    Le CARED, Comité d’action pour le respect de l’état de droit, est présidée par Jean-Louis Chaton. Le compte rendu de la conférence du Dr Alain de Peretti tenue à la Maison des associations de Troyes, le 1er octobre 2014 devant plus de 120 participants, a été établi par Christophe Pichery, secrétaire général du CARED.

    Les illustrations sont de la rédaction.

    http://www.polemia.com/les-cinq-plaies-de-labattage-halal/

  • Blâmée, Farida Belghoul ne compte pas se laisser faire

    Farida Belghoul, a été interrogée dans Présent de ce jour, suite à son blâme par le ministère de la Education nationale. Extraits :

    "[...] Pour commencer, je vais saisir le Tribunal administratif. Je vais déposer plainte auprès de la Cour de justice de la République, contre le ministre de l’Education nationale. Il y a en effet toutes les raisons de penser que le ministre s’est rendu coupable d’abus d’autorité. Car qui est le recteur d’une académie ? Uniquement le représentant du ministre. Ce n’est donc pas le recteur de Versailles qui m’a donné ce blâme, c’est le ministre lui-même.

    Et puis je m’interroge sur la valeur de cette décision. La procédure disciplinaire qui a été entamée contre moi ne présente aucun élément sérieux. Son seul et unique but est de nuire à la militante engagée que je suis en essayant de m’atteindre dans mon métier. [...]"

    Michel Janva 

  • Ukraine: massacre du Maidan, première étude exhaustive

    Réalisée par un universitaire canadien, et présentée ici.

    Extrait de l'introduction.

    Nous vous proposons une longue enquête réalisée par Ivan Katchanovski, un chercheur universitaire canadien, qui analyse en détail le massacre de Maïdan du 20 février 2014, à partir de différents éléments d’information disponibles : vidéos des médias, données balistiques tirées de Google Earth, types de munitions et impacts de balles, communications radio des services de sécurité ukrainiens, témoignages sur les mouvements des tireurs embusqués, positions occupées par l’opposition, tirs déclenchés contre des journalistes. Cette enquête a été présentée le 1eroctobre au Séminaire des études ukrainiennes de l’université d’Ottawa, au Canada. En l’absence d’un véritable rapport officiel, elle constitue un document historique unique, dont l’historiographie est constituée de tous ces médias qui enregistraient en continu l’Euro Maïdan.

    En synchronisant les différents éléments d’information disponibles, l’auteur révèle… un massacre organisé :

    • les victimes sont autant des policiers que des manifestants ;
    • les forces de l’ordre ont tiré et donc tué des manifestants (cette enquête indépendante le souligne), mais la majorité des tirs meurtriers provenaient de tireurs du Secteur droit qui ont méticuleusement visé et abattu non seulement des policiers, mais aussi beaucoup de manifestants désarmés ;
    • les tireurs n’ont jamais été inquiétés, ni recherchés par les responsables pro-Maïdan ;
    • Les responsables pro-Maïdan étaient parfaitement informés de la présence de nombreux tueurs dans leurs rangs, comme en attestent leurs déclarations et leurs prises de paroles.

    Paula Corbulon

  • #Sagnol : l’insupportable tribunal de l’inquisition a encore frappé

     Peut-on encore dire quelque chose dans ce pays ? La nouvelle polémique orchestrée par les médias et les associations KGBistes du système (LICRA, SOS racisme…) au sujet des dernières déclarations de l’entraîneur Willy Sagnol sur les joueurs africains démontre que non.

    Que de cris aux orfraies pour des propos où un homme explique ses décisions tactiques, tout en reconnaissant d’ailleurs des qualités intrinsèques aux joueurs de couleur…

    Cette tempête dans un verre d’eau montée en « affaire » doit rappeler aux Français qui pensent encore vivre dans un pays libre que ce n’est plus le cas depuis longtemps, et que les grands inquisiteurs sont là, à traquer la moindre parole dissidente qui ne colle pas avec le politiquement correct.

    Tremblez-donc bonnes gens à l’esprit gaulois et encore frondeur, le système vous guette, Big Brother is watching you !

    http://fr.novopress.info/178027/sagnol-linsupportable-tribunal-linquisition-encore-frappe/

  • Quand on commence à tuer par charité…

    De Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :

    "Depuis plusieurs mois, quelques « affaires » sociétales ont marqué l’actualité. Certaines m’ont profondément interpelée parce qu’elles soulignent combien notre société est devenue intrinsèquement malade.

    Bien plus que ce que l’on pourrait qualifier de relativisme ambiant, il s’agit bel et bien d’une inversion radicale des valeurs du Bien et du Mal avec une absence totale de responsabilisation des personnes face aux conséquences tragiques de leurs actes.

    Ce qui, en effet, depuis toujours semblait communément acquis et naturellement désigné comme le Bien- j’entends par là : faire ou laisser vivre- devient aujourd’hui un acte considéré comme « mauvais » car non compassionnel. Comment peut-on, en effet, laisser souffrir ? Comment peut-on laisser vivre celui dont la vie nous semble « insignifiante », non « digne »? Comment peut-on faire naître un enfant handicapé dont on juge que la vie sera forcément une source de souffrance? Et le Bien passe ainsi du côté de celui qui choisira la mort de l’autre selon ses propres critères de qualité de la vie! Inversement, selon cette même logique, faire mourir sera non seulement défini comme au service du Bien, mais deviendra également un acte que certains jugeront comme un acte d’amour, de suprême charité.

    Quelle est donc cette charité qui nous fait aller jusqu’à tuer l’autre ? Je connais des actes d’amour qui nous font sacrifier notre propre vie pour un être ou pour une cause qui nous dépasse, je ne connais aucune charité qui nous fait sacrifier l’autre pour des raisons obscures. Quand oserons-nous, en effet, reconnaître que nous ne tuons jamais par amour,mais bien par égoïsme parce que l’image de l’autre, du plus fragile, nous dérange, nous renvoie à nos propres imperfections, à l’immaîtrisable, à cette souffrance que nous refusons, à cette mort que nous rejetons ? Et, depuis que la loi sur l’IVG, il y a 40 ans, a autorisé l’élimination des êtres qui nous dérangeaient, que nous refusons, notre quête de perfection et de maîtrise de la vie et de la mort n’est jamais assouvie.

    Ainsi, nous avons pu voir avec stupeur lors de la délibération du verdict du Dr Bonnemaison, jugé par un curieux hasard de calendrier en même temps que l’affaire Vincent Lambert*combien, de nos jours, les coupables étaient acquittés et les innocents condamnés. Nous verrons cette même logique dans l’affaire du Dr Dor, jugé coupable d’avoir culpabilisé les coupables, ou encore dans l’affaire de la censure de la vidéo « Dear Future Mom »de la Fondation Lejeune par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), selon lequel la vision du bonheur affiché des enfants trisomiques risquerait de culpabiliser celles qui avaient décidé de ne pas laisser vivre les « frères » de ces derniers.

    Au Dr Bonnemaison de donner le mot de la fin de mon édito, mot qui en dit long sur l’invention par notre société, d’un nouveau délit : le crime de culpabilisation des coupables devenus alors victimes !«Dans ces situations de fin de vie, certaines décisions peuvent être de nature à mettre en difficultés l’équipe soignante (...) c’est délicat aussi de consulter la famille et de lui laisser prendre la décision (...) C’est une source de culpabilité que j’ai voulu lui éviter. J’ai essayé de les protéger »."

    Michel Janva

  • Sorties scolaires : nos enfants seront-ils accompagnés par des femmes voilées ?

    Le collectif Mamans Toutes Egales, le CCIF ainsi qu’Edwy Plenel se mobilisent actuellement pour tenter d’imposer la présence de femmes voilées lors des sorties scolaires. Leur slogan : “Interdite de sortie. Islamophobie. Stop. Egalité des droits”. Une réunion d’information est d’ailleurs organisée le mercredi 5 novembre 2014 à Montreuil.

    Sous couvert de lutter contre l’islamophobie, le collectif Mamans Toutes Egales cherche surtout à imposer l’islam dans l’enceinte scolaire.

    Voici leurs revendications :

    Nous en parlions, il y a peu, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem a réaffirmé sa volonté de n’exclure aucun parent de la vie scolaire en déclarant au sujet des mamans voilées accompagnatrices « l’acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus de l’exception ».

    Or, force est de constater en cette rentrée 2014 que de nombreux directeurs et enseignants d’école persistent délibérément à enfreindre l’avis rendu par le Conseil d’État en décembre dernier, qui rappelons le, représente la plus haute instance de juridiction administrative. Ce dernier précisant ainsi que le parent dans son rôle d’accompagnateur reste un simple usager du service public et n’est donc pas soumis à l’obligation de neutralité religieuse.

    Dans leur volonté de bannir coûte que coûte tous signes distinctifs et de pousser les parents “non conformes” à l’effacement de soi, ces agents publics, responsables de l’éducation de nos enfants, sont de fait dans une démarche de prosélytisme puisqu’ils tentent d’imposer une vision dévoyée de la laïcité au détriment même de la loi.

    http://fr.novopress.info/177941/sorties-scolaires-enfants-seront-accompagnes-femmes-voilees/

  • Stop gender : le silence méprisant de Najat Vallaud-Belkacem

    Au début du mois de septembre, le collectif "Stop Gender" a envoyé une lettre à Najat Vallaud-Belkacem. Signée par 12 associations lyonnaises qui signalaient à cette dernière leur inquiétude quant à l’intrusion du "genre" dans le monde de l’école, celle-ci n’a fait l’objet d’aucune réponse. Face à ce silence méprisant, le collectif "Stop Gender" a envoyé au Ministre de l’Education nationale une lettre de rappel :

    "[...] Visiblement, ces interrogations n’ont pas été jugées dignes d’intérêt, puisqu’elles n’ont donné lieu qu’à un silence de votre part. Le 2 septembre 2014, vous déclariez pourtant vouloir que votre Ministère « soit aussi celui des parents ». Sachez que certains d’entre eux s’inquiètent de ce « Plan national d’action pour l’égalité » et plus encore du mutisme dont vous faites preuve à ce sujet. Nous vous demandons alors de répondre au plus vite à nos questions, faute de quoi vous nous verriez dans l’obligation de faire appel aux autorités supérieures de la République, afin d’obtenir les informations auxquelles nous avons droit."

    Michel Janva

  • Rapport choc sur la gestion du droit d'asile

    Le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, sort un rapport sur les failles du système d'accueil des demandeurs d'asile en France.

    • 30.000 dossiers sont aujourd'hui en attente à l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra)
    • La demande de protection internationale s'est accrue de 85 % entre 2007 et 2013.
    • L'hébergement des demandeurs d'asile est devenu une charge insupportable, alors que la capacité en places des centres d'accueil pour demandeur d'asile (Cada) a quadruplé, passant de 5282 places en 2001 à 24.689 places à la fin du premier semestre 2014.
    • Coût de l'hébergement: 220 millions d'euros.
    • Le coût unitaire de la nuitée hôtelière est estimé à 17,17 euros, auxquels s'ajoute une aide temporaire d'attente de 11,45 euros par jour, soit un total mensuel de 870,50 euros par personne.
    • l'aide temporaire d'attente (ATA), versée aux demandeurs d'asile, a progressé de 367 % entre l'année 2007 et l'année 2013. Elle était versée à 42 115 personnes au 31 décembre 2013, contre 37.600 à la fin de l'année 2012.

    Michel Janva