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  • Les Nanas et l'art dégénéré

    La France est un pays où l’Art compterait et serait apprécié à sa juste valeur. Pensez… L’exposition « Moi, Auguste, empereur de Rome » au Grand Palais, a réalisé à peine 100 000 entrées. Mais on espère bien que l’exposition Niki de Saint Phalle, pour laquelle Le Figaro Magazine s’enthousiasme vivement dans son numéro du weekend dernier, fera bien plus ! Le Grand Palais a été réquisitionné pour l’occasion ! Quand on aime, on ne compte pas et ce, même dans la France « en crise » !

    Il faut dire que Niki de Saint Phalle rentre parfaitement dans les canons de l’Art officiel, elle qui était une cosmopolite fanatique.  La rétrospective qui lui est consacrée vous permettra de découvrir 200 des « œuvres », enfin des créations, de cette boulimique de l’art poubelle qui en a réalisé des milliers… Malheureusement, deux de ses « œuvres » phares : son Arche de Noé et son Golem que l’on trouve à Jérusalem ne pouvaient être déplacés pour l’occasion ! Mais vous pourrez vous délecter de ses « nanas » !

    Voyez ci-dessous certaines des perles de cette « féministe radicale mais aussi activiste antipatriarcale » (victime d’inceste durant sa jeunesse) qui « créait comme on manifeste » pour reprendre Le Figaro Magazine qui tombe en pâmoison devant ces « sculptures extraordinaires, colorées » aux « personnages fantastiques ».

    Inutile de faire le critique d’art à la con. Y a rien à dire. Ce sont juste des sculptures pourries réalisées par une femme dont l’esprit était tout sauf sain. Oser nous dire que cela rend hommage à la féminité est quand même d’un culot éhonté ! Ça rend plutôt hommage à la pâte à sel de maternelle à la sauce maladie mentale, oui ! Qui oserait dire que cela est artistique ?

    L’art d’une société et d’une époque en dit beaucoup sur celles-ci, sur leurs valeurs, leurs manières de se voir et de se concevoir. L’art officiel que le système promeut et impose rejette tout ce qui fait que l’Art est Art. Point de beauté, de transcendance, d’harmonie, d’équilibre ou de grandeur ! Non ! A la place, vous avez la laideur, la déformation, les tares, le délire d’esprits malades et déracinés dont toute création serait artistique pour la simple et bonne raison que c’est de la « création ». Hop ! Finis les Praxitèle, Titien ou Breker qui plaçaient leurs œuvres sous le signe de la perfection ! Place à Chagall, Oppenheim et Shelomo Selinger ! Un changement qui n’est pas qu’artistique, vous en conviendrez avec moi...

    Et pendant ce temps, la BNF (Bibliothèque Nationale de France) lance une souscription publique, oui, vous avez bien lu, afin qu’elle puisse acquérir un manuscrit royal datant de la renaissance : Description des douze Césars avec leurs figures (détails ici)! On fait appel à vous car la BNF n'aurait pas les moyens de payer... Et pour cause ! En France, le blé injecté dans la "culture" est majoritairement utilisé pour subventionner des expositions d'art dégénéré du genre de celle de Niki de Saint Phalle, des artistes exotiques ou des associations de gauchistes illuminés. De nombreux châteaux menacent ruine et "on" a déjà vendu une bonne partie du patrimoine du pays, les églises y passant même ! Donc franchement, acheter un manuscrit datant de l'époque barbare où il n'y avait ni télés ni Iphones, faut pas déconner! La culture française officielle est bien à l’image de la société d’aujourd’hui et des calamiteux personnages qui se sont souvent succédés en tant que ministres de leur culture : bobos hallucinés ou/et dégénérés aux mœurs sexuelles infamantes.

    Rüdiger / C.N.C

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/09/27/les-nanas-et-l-art-degenere-5456009.html

  • Pourquoi tant de haine Bernard-Henry ?

    Un mauvais présage pour Nicolas Sarkzozy ? Son « poulain »  Jean-Pierre Raffarin, alias le bossu du Poitou comme l’a surnommé « le Menhir », a été sèchement battu hier par Gérard Larcher (80 voix contre 56) lors  la « primaire » à droite pour la présidence du Sénat. Dans un autre registre, c’est une petite satisfaction pour beaucoup, à côté de la grande que constitue bien sûr l’arrivée dans cette assemblée des frontistes David Rachline et Stéphane Ravier : le sénateur socialiste et ex magistrat Jean-Pierre Michel n’a pas retrouvé malgré ses efforts le chemin du Sénat dimanche dernier. Une défaite qui devrait accélérer sa retraite politique. Souvenez-vous, c’est l’attaché parlementaire de ce dernier, Jean Bourdeau, qui avait insulté Marion Maréchal-Le Pen dans un tweet, la traitant de « conne » et de « salope »… Avec la bénédiction de Jean-Pierre Michel qui évoquait en guise de justification « l’humour » d’un Guy Bedos… Le très humaniste et fraternel (ex)sénateur Michel, ex président du très extrémiste et de sinistre renommé Syndicat de la magistrature (SM), se signala surtout par la guerre très dure qu’il mena contre les familles françaises opposées au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels.

    Rapporteur du projet de loi Taubira, Jean-Pierre Michel criait encore sa fureur en février dernier à la suite du recul arraché par nos compatriotes au gouvernement sur la la GPA (Gestation pour autrui) et la PMA (Procréation médicalement assistée). Sur Public Sénat il éructait: « Si le gouvernement est effrayé par quelques dizaines de milliers de manifestants qui battent le pavé, il ne faut plus gouverner. C’est une victoire pour la réaction et pas pour le progrès (sic) (…). Enfin merde, la gauche est là pour transformer la société ! S’il n’y avait pas la gauche, il n’y aurait pas eu l’abolition de la peine de mort, le mariage pour les personnes de même sexe. »

    La gauche transforme en effet, en mal, la société, la saccage même souvent, notions nous alors et ce n’est pas le philosophe, essayiste et homme de gauche (sincère) Michel Onfray qui nous dira le contraire. Adversaire intelligent du FN,  il s’exprimait longuement sur le site du Figaro le 26 septembre. D’abord pour attaquer dans des termes similaires à ceux de Bruno Gollnisch cettegauche libérale-libertaire, que M. Onfray juge « libérale et technocratique » et qu’il oppose à « la gauche libertaire et sociale » dont il se revendique, qui détruit les fondements de la transmission du savoir au sein de l’Education dite « nationale. »

    « L’école constate-t-il, se substitue aux familles en matière d’éducation , dès lors, et pour ce faire, elle a renoncé à l’instructionDemander à l’école qu’elle apprenne à lire, écrire, compter, penser devrait être une demande de bon sens: elle devient désormais une provocation! (…) Le fils d’ouvrier agricole et de femme de ménage que je suis s’en est sorti grâce à une école qui n’existe plus. L’école d’aujourd’hui tue sur place les enfants de pauvres et sélectionne les enfants des classes favorisées qui monnaient dans la vie active non pas ce qu’ils ont appris à l’école, mais ce qu’ils ont appris chez eux (…). »

    M. Onfray qui affirme avoir  » créé une Université Populaire en province, à Caen, en 2002, pour lutter contre les idées du FN« , conspue aussi  » cette presse qui se dit de gauche alors qu’ellen’a plus aucun souci du peuple qu’elle méprise et renvoie ainsi dans les bras de Marine Le Pen (…). Cette presse-là défend le programme économique libéral et européen de l’UMP et du PS.Quand l’UMP est au pouvoir , elle est contre, mais quand le PS l’y remplace , elle est pour. Dès lors ,pour laisser croire que droite et gauche ça n’est pas la même chose, la presse dite de gauche s’excite sur des sujets sociétaux en croyant que la gauche est là. Or elle ne s’y trouve que de façon minoritaire ».

    Contre les « mondains » de la gauche bobo, »(mon) monde c’est le peuple » affime encore Onfray, peuple que ces gens là « méprisent la plupart du temps en traitant de populiste quiconque en a le souci… Sollers m’a un jour traité de tribun de la plèbe en croyant m’insulter, il n’imagine pas combien il m’a fait plaisir! Le peuple , c’est celui qui dit non à l’Europe et à qui l’UMP et le PS (…) infligent tout de même l’Europe à laquelle ils avaient dit non. C’est ce peuple là que j’aime ».

    A défaut d’être d’accord sur tout (et peut être même sur l’essentiel si on l’écoute) reste que M. Onfray partage avec le FN son « populisme », compris sous sa définition d’une défense intransigeante du peuple, et notamment des plus modestes. Autant dire que son antifrontisme nous apparaitra toujours plus honnête et franc que celui d’un personnage qui incarne jusqu’à la caricacture la petitecaste qu’il abhorre, à savoir Bernard-Henry Lévy.

    Sur le site de sa médiocre revue, La régle du jeu, BHL vient de publier sa dernière tribune en date qu’il pond habituellement chaque semaine pour Le PointNotre menteur professionnel y utilise toujours la même technique de sidération consistant à empiler, avec son culot proverbial, poncifs, mensonges et contre-vérités comme d’autres enfilent les perles. Il glose de nouveau sur  » la médiocrité (du) programme (de Marine Le Pen), pour ne pas dire sa nullité et, en tout cas, sa dangerosité. Y a-t-il un expert, en France, pour douter que son application mènerait le pays à la faillite ? » (sic).

    Notre philosophe pipo(le) s’arrête ensuite sur  » ce ton quasi factieux (de Marine, NDLR) ; cette violence mal contenue ; ce côté  mort aux banksters anglo-saxons  et autres  Américains à passeport français  qui rappelle les Ligues des années 30« . En pleine montée d’amphétamine (?) il en déduit dans la foulée que l’inimitié bien connue de la journaliste Anne-Sophie Lapix à l’encontre de  la présidente du FN a comme raison sous-jacente l’antisémitisme, convoquant pour se faire « le régime de Vichy et ses lois scélérates « . Il fallait s’y attendre…

    Notre faux judoka et faux ami du commandant Massoud embraye ensuite sur sa contribution à la lutte contre la bête immonde, à savoir sa délirante publication lors des élections municipales de 2014,  » sans recevoir le moindre démenti » (faux), d’une centaine de portraits de candidats frontistes parmi lesquels un nombre ahurissant de repris de justice, de trafiquants en tous genres, de sombres zozos » (sic). A croire, au vu des résultats du FN, que les « enquêteurs » de BHL n’ont pas été pris au sérieux. On se demande bien pourquoi avec un patron qui bénéficie d’une telle réputation de rigueur et d’objectivité

    Nous savons aussi que ce comique atlantiste disciple de Bothul s’est à peu prés trompé sur tout quand il s’est essayé aux analyses géopolitiques. Il n’a pas peu contribué à la déstabilisation de toute une région en emportant la conviction du catastrophique Sarkozy d’intervenir en Libye, avec les conséquences désastreuses que l’on sait. Il excite pareillement depuis des mois à la guerrecontre la Russie de Poutine dans le dossier ukrainien et déplore encore que l’Otan n’est pas entrepris de liquider en Syrie Bachar el Assad et les Syriens qui lui sont fidèles, en lutte contre la terreur islamiste…

    Cela ne l’empêche pas bien sûr d’affirmer qu’il n’y a  » pas un théâtre où se joue, pour son pays, la question de la paix et de la guerre et où (Marine Le Pen) ne prenne, systématiquement, parti contre son camp. Mme Le Pen ne perd jamais une occasion de préférer à la France les ennemis de la France« .

    A ce degré de duplicité, d’inversion de la charge accusatoire, on reste partagé entre la consternation et le fou rire. Certes, l’obsession de ce très médiatique escroc intellectuel vis-à-vis du FN ne date pas d’hier , elle est pratiquement aussi vieille que sa détestation de la France des terroirs et des clochers qu’il vomissait déjà dans son « Idéologie française » (1979).

    Barbey d’Aurevilly affirmait que « comme toutes les choses haïes et enviées, la naissance exerce physiquement sur ceux qui la détestent une action qui est peut être la meilleure preuve de son droit ». Mais cette détestation sourde, palpable de BHL vis-à-vis de  cette filiation française, cette haine  d’une France plurimillénaire,  enracinée ( « moisie » dirait Philippe Sollers) à laquelle il se sent certainement étranger, et son pendant,  sa fascination-répulsion vis-à-vis du Mouvement national, est-elle rationnellement explicable?

    Ne nous y trompons pas, Bernard-Henry Lévy n’est ni plus ni moins qu’un clone médiatique, un simple rouage d’une machinerie plus complexe, qui répète la même propagande, les mêmes mots d’ordre en direction de nos compatriotes.

    Une leçon entonnée par d’autres que BHL, avec plus ou moins de finesse et de talent, sous une forme parfois différente mais dont le fond est invariant: défendre la nation c’est mal, c’est ringard, c’est dépassé; défendre son identité (physique, culturelle, civilisationnelle…) quand on est un Européen c’est louche et dangereux, c’est avoir des tendresses coupables, mêmes inconscientes pour les heures les plus sombres

    Bref, l’avenir indépassable ne peut être que celui du mondialisme sur le modèle états-uniens,celui de  l’Amérique  « pays monde » vanté par un Jacques Attali  (avec une franchise que n’ont pas ses amis de l’UMPS) qui compare la France à un lieu de passage, un « hôtel ». Alors, effectivement pour  Bruno Gollnisch,  pour le Front National notre pays, ni même l’Europed’ailleurs,  n’est pas un hôtel. Ni le peuple français une abstraction condamnée à disparaître sur la route du  « progrès« .

  • France : nos services de renseignement nous espionnent très activement


    Comme Google, Microsoft publie désormais un rapport de transparence destiné à informer les individus sur les requêtes gouvernementales qu’il reçoit.Démarrée l’an dernier, cette initiative permet notamment de connaitre le nombre de sollicitations adressées pays par pays lorsque celles-ci impliquent la suppression de certains contenus ou la transmission d’informations personnelles pour identifier un internaute.

    Dans le cas de la France, Microsoft est particulièrement sollicité. La troisième édition du rapport de transparence révèle en effet que les requêtes françaises ont été si nombreuses qu’elles ont permis au pays de se hisser à la troisième place du podium dans le classement des pays qui envoient le plus de demandes, derrière les USA et l’Allemagne, mais devant la Turquie et le Royaume-Uni.

    Concrètement, Microsoft a reçu 4220 réclamations visant un total de 6092 comptes / utilisateurs. Au cours du premier semestre 2014, l’entreprise américaine n’a procédé à aucune communication sur des contenus stockés sur ses services. Dans 13,5 % des cas, aucune donnée n’a été trouvée sur les comptes mentionnés dans les sollicitations françaises. 6,4 % des réclamations ont été rejetées.

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    http://www.contre-info.com/

  • Pour le CSA, les trisomiques n’auraient pas le droit d’être heureux et de le dire ?

    Sept jeunes trisomiques viennent de saisir le Conseil d’État contre le CSA. Pas une association, pas leurs parents. Sept jeunes trisomiques en personne, majeurs et non protégés, agissant comme n’importe quel citoyen. Parce qu’ils se sont sentis blessés et discriminés.

    Souvenez-vous, c’était au printemps. À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, quatre chaînes de télévision avaient diffusé le clip « Dear Future Mom » : s’adressant à une future mère attendant un bébé atteint de trisomie 21, de jeunes trisomiques du monde entier s’employaient à la rassurer, lui énumérant tout ce que son enfant, en dépit de son handicap, parviendrait à faire.

    Mais le CSA n’a pas aimé. Excipant du mécontentement manifesté, selon lui, par quelques téléspectateurs, il s’est fendu, au début de l’été, d’un avis. Un avis, disons-le, bâclé et rendu sans se fouler.

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  • L'imposture Jules Ferry

    Liberté politique consacrait ces jours-ci un article à la fameuse "Lettre aux instituteurs" de Jules Ferry :

    "Novembre 1883. Franc-maçon, président du Conseil et ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts, Jules Ferry envoie à tous les instituteurs de France une lettre circulaire, trois jours avant de quitter son ministère, pour leur adresser « quelques recommandations » sur le « régime nouveau » mis en place par sa loi du 28 mars 1882."

    Par cette loi du 28 mars 1882, Jules Ferry établissait, comme chacun le sait, la laïcité et le caractère obligatoire de l'école. Et la gratuité, essentielle, on verra plus loin pourquoi. Sa "lettre aux instituteurs" est un monument de duplicité de la part d'un franc-maçon athée et militant. En vrac, quelques citations :

    • "Vous êtes l'auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille [...]
    • "Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu'il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire" [...]
    • "[...] vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de l'enfant."
    • "La famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens."[...]

    Le bon apôtre; on comprend mieux comment Jules Ferry, saint laïc de l'école de la république, a pu être le modèle de tant d'instituteurs, et pourquoi une quantité industrielle d'écoles primaires portent son nom. Ce que l'on sait moins en revanche, c'est que cet homme était hanté par une haine viscérale de l'Eglise catholique, et que voulant établir une France "sans roi et sans Dieu", il savait que le moyen le plus sûr d'y parvenir était de s'attaquer à l'école.

    Il fut ministre de l'instruction, ministre des cultes, premier ministre, et en 6 ans (1879-1885) il réussit à imposer à l'école la sinistre machine maçonnique destinée à formater l'esprit des futurs électeurs de la république laïque.

    Il faut (re)lire l'excellent livre de François Brigneau, "Jules l'imposteur", qui montre la tartufferie de cet homme, capable de déclarer : "Rien n'est plus désirable que l'accord du prêtre et de l'instituteur. Tous deux sont revêtus d'une autorité morale". Reste qu'à ses yeux, l'instituteur laïc doit être nettement plus revêtu d'autorité morale que le prêtre, à qui les lois vont interdire de fait l'accès à la grande majorité des enfants.

    Dès 1879, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique, commence la mise en oeuvre des plans élaborés dans les loges : d'abord, on évince les évêques du conseil supérieur de l'Instruction publique et les religieux enseignants des conseils académiques. Puis on réorganise l'enseignement supérieur, y interdisant les "jurys mixtes" (composés de laïcs et de religieux), ainsi qu'aux établissements libres de prendre le nom d'universités et de donner à leurs diplômes les noms de baccalauréat, de licence ou de doctorat.

    Et puis surgit le fameux article 7, qui interdit aux religieux de congrégations "non-autorisées" (dont font partie les Jésuites) de diriger une école et d'enseigner. Ce sont 13 000 écoles, 124 collèges, 2 universités et 304 orphelinats, concernant la scolarisation d' 1 600 000 enfants, qui vont être arbitrairement supprimés d'un trait de plume. Malgré le rejet de l'article 7 par 148 voix contre 129, la loi a été imposée à la France à coups de décrets, Jules Ferry ayant décidé que c'était pour son bien. (Toute ressemblance avec des personnages et des situations actuels n'est pas du tout fortuite...)

    La France a beau résister, les congrégations "non-autorisées" sont éjectées manu militari par les forces de l'ordre sous les yeux consternés de la majeure partie des Français. Le 31 décembre 1880, ce sont 261 couvents qui ont été "crochetés" et vidés, 5 641 religieux expulsés. "J'ai purgé la nation !" s'écriera alors Jules Ferry. La France de l'époque était encore très imprégnée de catholicisme; et pourtant une poignée de politicards dogmatiques ont réussi à lui imposer leurs vues. Tiens tiens... Rien de nouveau sous le soleil. On ne peut s'empêcher de penser à des bébés gazés dans leur poussette, à des jeunes filles traînées par les cheveux, à des jeunes gens poussés sans ménagement dans le "gav-bus" et emmenés rue de l'Evangile, à des veilleurs molestés pour être sagement restés assis...  On a vu avec enthousiasme le film "Cristeros". Verra-t-on un jour un film honnête sur la mise à mort des congrégations "non autorisées" dans la France de Jules Ferry ?

     Pris d'une frénésie anti-catholique, Jules Ferry multiplie les coups de boutoir : suppression des "lettres d'obédience" (capacités accordées aux enseignantes congréganistes), reprise du projet de loi Naquet sur le divorce, suppression de l'aumônerie militaire, création des lycées de jeunes filles dont le but avoué est de soustraire celles-ci à l'emprise de l'Eglise catholique (loi Sée), laïcisation de l'enseignement par la loi, citée plus haut, du 28 mars 1882.

    Cette loi est la cerise sur le gâteau, la clef de voûte de l'oeuvre destructrice de Jules Ferry. Présentée comme une réforme secondaire, elle propose en effet que l'école devienne obligatoire, afin d'augmenter le niveau d'instruction des jeunes Français. Louable. Si elle est obligatoire, l'école doit également être gratuite, car on ne peut pas obliger les gens à payer une école s'ils n'en ont pas les moyens. Evident. Et c'est là que l'imposteur sourit intérieurement, car personne n'a vu le danger : si les gens ont le choix entre une école gratuite et une école (confessionnelle) payante, ils vont inscrire leurs enfants en rangs par trois dans l'école gratuite. Et hop, c'est dans la poche : la gratuité de l'école de la république condamne à plus ou moins brève échéance les écoles catholiques payantes. Il ne reste plus qu'à imposer la laïcité, présentée comme le plus petit commun dénominateur de tous les élèves, à qui l'on ne saurait imposer quelque religion que ce soit (libre-pensée, quand tu nous tiens...). Malgré la grogne des catholiques, la loi est votée par 179 voix contre 109.

    Ayant achevé son opération de destruction, dont nous payons encore plus que jamais les conséquences, Jules Ferry pouvait bien se fendre d'une belle lettre aux instituteurs avant de quitter la scène. Cette lettre, souvent présentée comme une sorte de testament du grand homme, devait sans doute servir à édifier les générations suivantes afin de couper l'herbe sous le pied des éventuels contradicteurs. C'est raté, car nous, nous ne sommes pas dupes !

    Pour aller au fond des choses : "Jules l'imposteur" de François Brigneau (Préface de Jean Madiran), DMM.

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/li.html

  • Les professions libérales en grève contre la déréglementation – La faute en partie à Attali

    Aujourd’hui les professions libérales sont en grève contre la déréglementation : pharmaciens, avocats, huissiers, notaires, etc. Le gouvernement souhaitant suivre en la matière les recommandations du rapport Attali

    Le raisonnement mis en avant par le gouvernement et vendu par les médias est le suivant : ces professions gagnent beaucoup d’argent et ce sur le dos des consommateurs. Ce qui empêche les prix de baisser est le fait qu’il n’y ait pas de concurrence entre ces professionnels. Il faut donc déréglementer ces professions et les ouvrir au marché afin de faire baisser les prix.

    La réalité est toute autre : les professions libérales constituent surtout les dernières professions indépendantes qui échappent à l’emprise des grandes organisations verrouillées et vérolées par la Franc-Maçonnerie, même si nombre de ces professionnels y appartiennent déjà. Elles constituent également la majorité de la classe moyenne disposant de ressources financières qui, de facto, échappent aux grands capitaux.

    Après avoir tué les commerçants par le développement à tout crin des grandes surfaces, professions qui constituaient une classe moyenne et une population libre professionnellement, ce sont donc les professions libérales que le nouvel ordre mondial attaque désormais.

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  • Suppression progressive et sournoise des prestations familiales

    COMMUNIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE SOS FUTURES MERES :

    "Un "coup de rabot" ! Manifestement, les journalistes qui émargent à 15 ou 20 000 € mensuels n'ont certainement jamais vu un rabot de leur vie ! Dimanche et lundi, les professionnels du "PAF" évoquaient un simple coup de rabot pour la prime de naissance dès le second enfant. Mais, lundi soir, la prime de naissance pour le second enfant est passée à la tronçonneuse : elle est carrément divisée par trois, passant de 923 € à 308 €. Imaginons une seconde un jeune couple attendant un second enfant qui envisageait l'achat d'un véhicule d'occasion : par exemple une 205 à 900 € (le prix actuel d'une telle occasion en état de marche). Et maintenant, on va leur verser généreusement 300 €, le prix d'un lave-linge bas de gamme !

    Les Chazal, Pujadas et autres Coudray envisageraient-ils de voir leur salaire réduit de 15 000 à 5 000 € mensuels. Le rabotage évoque l'élimination du superflu, pas de l'essentiel. Mais à part les familles qui en seront victimes, les Français retiendront l'expression de "coup de rabot" soit une réduction d'environ 1%. D'autant plus que la CNAF, structurellement excédentaire depuis des décennies doit supporter des dépenses qui ne la concernent en aucune façon : revenu de solidarité active, majoration des pensions de retraite pour charges de famille, allocation logement étudiant....... Et c'est seulement à cause de cela qu'elle se trouve déficitaire (de 2,6 milliards d'euros en 2013).

    Naïvement, beaucoup de Français pensaient que "le pacte de responsabilité" présenté par l'exécutif en janvier 2014 " piétinait. Mais les salariés qui ont seulement jeté un coup d'oeil attentif sur leur bulletin de paie du mois de juillet, donc reçu début août, ont pu constaté que les charges d'allocations familiales (uniquement payées par les charges patronales) étaient passées de 5,40 à 5,25 %. Bien entendu, ces 0,15% ne constituent qu'un début ! Beaucoup se sont interrogé sur la réforme du financement de la CNAF. Mais, la réponse est d'une clarté biblique : aucun financement de substitution n'est prévu pour la simple et bonne raison car ce que prévoit ce fameux "pacte de responsabilité" en échange de la réduction progressive des charges patronales d'allocations familiales, c'est la suppression progressive et des plus sournoises des prestations familiales.

    Le président du MEDEF, M. Pierre GATTAZ, connait, bien entendu, le pourquoi du comment puisqu'il en est l'instigateur faute d'en être simplement "l'idiot utile". Manifestement, ce père de cinq enfants, ne coure pas après les "allocs" pour élever ses chérubins ! Bien entendu, on ne peut lui reprocher de défendre ses adhérents, essentiellement des entreprises du CAC 40, puisqu'il s'agit de sa mission. Mais peut-il ignorer que pour survivre, ces entreprises ont besoin de clients directs ou indirects qui sont majoritairement des familles ? On peut légitimement s'interroger sur le silence radio de cinq centrales familiales sur six depuis 4 jours: auraient-ils, par hasard, été "achetés" par le gouvernement en échange de quelques prébendes : grasses subventions, reconnaissances d'utilité publiques sièges au Conseil Economique, Social et Environnemental, voire quelques rubans rouges à la boutonnière ?

    Et si les familles commençaient à se fâcher ? Par exemple, dimanche 5 octobre porte Dauphine dès 13 heures ?"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/suppression-progressive-et-sournoise-des-prestations-familiales.html

  • Christiane Taubira, au détriment de la communauté nationale et de la démocratie !

    Il y a des choix et des arbitrages honteux.   

    François Hollande a fait savoir qu’il était hors de question de remplacer Christiane Taubira comme garde des Sceaux parce qu’elle était « un marqueur de gauche ».

    [...] Marqueur de gauche, Christiane Taubira, certes, et de la pire qui soit, mais surtout désastreuse erreur judiciaire.

    [...] La loi sur la contrainte pénale est, dans son principe, infiniment critiquable et, en dehors du fait que le nom du garde des Sceaux lui sera accolé, elle n’emportera aucun effet positif ni pour désengorger les prisons ni pour lutter contre la récidive. Son fondement même est vicié et il est tristement défini par cette pensée erratique et obsessionnelle de Christiane Taubira, partagée à gauche mais aussi malheureusement par une partie lénifiante et suiviste de la droite : « Il y a des années que l’on sait que la prison génère de la récidive, c’est presque mécanique. Il faut arrêter… ça désocialise, ça coûte cher et ça fait de nouvelles victimes ».

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