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Jean-Paul Mongin de SOS Éducation commente l'exposition "Le zizi sexuel"
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Michèle Tribalat au Monde : «Vérifiez vos chiffres sur l'immigration»
Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national des études démographiques, et spécialiste de l'immigration, a été choquée du traitement sinon manipulateur du moins maladroit des chiffres par Anne Chemin, journaliste du Monde. Elle réagit dans cette tribune, également envoyée au Monde, pour remettre un peu les faits sur leurs pieds. Marianne2.fr a proposé à Anne Chemin, journaliste auteur de l'article, de répondre ici même à Michelle Tribalat.
J’aimerais revenir sur le dossier du Monde du 4 décembre intitulé Le nouveau visage de la France, terre d’immigration.
Il y est écrit : « Sous l’effet de ces restrictions, les flux migratoires se stabilisent : la France compte 4 millions d’étrangers en 1982, 4,1 millions en 1990, 4,3 millions en 1999, 5 millions en 2006, soit entre 7,4 % et 8 % de la population française ».
Tout d’abord, il ne s’agit pas d’étrangers mais d’immigrés. Autre précision, les chiffres cités sont ceux de la France métropolitaine. Mais passons.
Entre 1982 et 2006, l’augmentation, qui se produit presque entièrement sur la dernière période, est de 25%. Décrire cette évolution comme une stabilisation est proprement mensonger. L’indicateur de fécondité, qui est passé de 1,66 en 1993 à 2,0 aujourd’hui, d’après les chiffres publiés par l’Insee, s’est accru de 20 %. Qui oserait parler d’une stabilisation ?
Voilà un graphique qui permet de connaître l’évolution de la proportion d’immigrés en France de manière un peu plus objective et qui couvre près de 100 ans, puisque l’article du 4 décembre n’hésite pas à remonter très loin en arrière.Le commentaire honnête de cette évolution est, qu’après une phase de stabilisation qui dure, si l’on prend les chiffres des recensements au pied de la lettre, de 1975 à 1999, la France a renoué avec l’immigration étrangère, ce qui a porté la proportion d’immigrés à 8,2 % en 2006 (et non pas 8 %). On pourrait même ajouter qu’en 2006 la France connaît la proportion d’immigrés la plus forte de son histoire. Par ailleurs, il faut avoir une pratique cohérente des arrondis. Il faut choisir. C’est soit 7 % à 8 %, soit 7,4 % à 8,2 %, mais pas 7,4 % à 8 %.
Je vous propose de voir l’évolution de l’accroissement annuel moyen, en termes relatifs .Si l’on veut soutenir que la période 1982-2006 est une période de stabilisation, alors il faut déclarer qu’il ne s’est rien passé depuis la dernière guerre.
La vérité est que l’on a renoué, depuis le milieu des années 1990, avec un régime migratoire qui, en termes quantitatifs, a plus à voir avec le pic 1968-75 qu’avec les années précédentes. On se demande bien d'ailleurs comment la France aurait pu rester cette « terre de brassage » dont il est question dans l’article s’il ne s’était rien passé depuis la guerre. Il est vrai que, comme il est écrit, près d’un habitant sur quatre a, non pas un grand-parent, mais au moins un parent ou un grand-parent immigré. Je suis l’auteur de l’estimation (Tribalat M., « Une estimation des populations d’origine étrangère en 1999 », Population, 59 (1), 2004).
Le plus grave reste à venir.
L’infographie qui illustre l’article du Monde fait le départ entre les régions d’origine qui
montent et celles qui baissent. Il y aurait donc trois régions qui monteraient (l’Afrique noire, la Turquie et l’Asie du Sud-Est) et trois régions qui baisseraient (l’Algérie, le Portugal et la Tunisie). L’emploi de l’article « les » ne laisse aucun doute sur l’exclusivité ou l’exemplarité de ces évolutions. L’emploi du temps présent en souligne l’actualité. On ne parle pas des régions qui ont monté ou qui ont baissé, mais des régions qui montent ou qui baissent.
Première critique : On ne peut parler de la période récente (ce que laisse entendre l’emploi du présent) en arrêtant la série à 1999, c’est-à-dire il y a dix ans.
Il n’est pas difficile d’avoir des données plus récentes, que l’on trouve en ligne sur le site de l’Insee pour le premier janvier 2005. Ce n’est pas 2009 mais enfin c’est moins vieux que 1999.
Je vous présente donc les histogrammes que l’on aurait dû voir dans votre journal sur les
régions en hausseEt de manière beaucoup plus atténuée :
Voici maintenant les histogrammes des pays en baisse :
Pourquoi avoir oublié le Maroc ?
Pourquoi avoir tronqué la série, au prix de contresens absolus ?
Entre 1999 et 2005, le nombre d’immigrés d’Algérie au augmenté de 105 000 personnes, soit un accroissement de 18 %. Bon, c’est vrai que, pour Le Monde, au-dessous de 25 % c’est une stabilisation. Dans ce cas, pourquoi mettre en exergue des évolutions aussi plates que celle qui a affecté la population immigrée originaire de Tunisie ? D’après Le Monde, le nombre d’immigrés de Tunisie, qui passe de 202,5 milliers en 1982 à 201,5 milliers en 1999, a baissé (-0,5 %), alors que la population immigrée se stabilise en augmentant de 25 % !
Voilà un véritable exercice pédagogique de la part du Monde.
Quant à l’utilisation du solde migratoire, j’ai écrit de nombreuses fois ce que j’en pensais. Je
n’y reviendrai pas. Que Le Monde, habituellement présenté comme le journal de référence en France, se soit livré à pareil montage est désespérant.
Cet article du 4 décembre montre que les bons sentiments et la volonté pédagogique de redresser l’opinion publique qui pense mal conduisent à des catastrophes. Ils conduisent à piétiner la déontologie minimale de tout journaliste qui se respecte dont le devoir est d’informer et non de consoler ou de rassurer.
Le Monde vient de faire la démonstration que les chiffres peuvent être manipulés et, à l’opposé de ses intentions sans doute, conforte ainsi ceux qui pensent que les médias ne disent pas la vérité sur la question de l’immigration. Cet article est manifestement l’illustration de ces mensonges qui entretiennent la méfiance dans l’opinion publique.Michèle Tribalat - Démographe (INED)
source : Marianne
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Au nom des pouvoirs financiers : la déshumanisation de la maternité
La nouvelle paraît à peine perceptible. Pourtant elle est terriblement significative de l’évolution de plus en plus évidente vers la marchandisation du corps maternel. Facebook et Apple ont décidé de payer la congélation des ovules pour leurs employées. De quoi s’agit-il ? Depuis longtemps il est possible de congeler dans de l’azote liquide les ovules et les embryons. Il existe d’ailleurs une autre technique qui est celle de la vitrification moins connue.
Le principe est le suivant. Madame (ou mademoiselle) a une bonne place chez Apple avec un profil de carrière attrayant. Mais elle voudrait bien avoir un enfant. Entre les deux mon cœur balance. Que faire ? Apple leur propose de se faire prélever des ovules qui seront stockés et implantés quand l’intéressée se décidera. C’est l’entreprise qui payera les frais. Avantage, à quarante ans, Madame bénéficiera de ses propres ovules prélevés à 25 ans. Que penser de tout cela ? En réalité il s’agit d’une annonce de propagande qui est irréaliste pour le moins dans notre pays. Elle est aussi tout autant immorale et antinaturelle.
Irréaliste. Notons d’abord que de tels stockages sont déjà effectués depuis belle-lurette. Cela s’adresse en priorité à des personnes devant reporter une grossesse pour des raisons médicales alors que la fécondation est compromise. Le cas le plus fréquent est celui de femmes devant subir un traitement anticancéreux qui leur détruira les ovaires. Par prudence leurs ovules sont récupérés auparavant pour être utilisés après guérison éventuelle. Certes, le cas proposé par Apple and Co n’est pas explicitement prévu dans la loi française ; laquelle a d’ailleurs été transgressée largement par ce qui se nomme l’acharnement procréatif multipliant les fécondations in vitro « hors nomenclature » des actes médicaux.
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Un Français, converti à l’islam, cible prioritaire des Etats-Unis contre Al-Qaïda
Jusqu’à quand le gouvernement sera-t-il aveugle quant au danger islamiste en France, notamment s’agissant des Français converti à l’islam ? Nos confrères de l’Express nous apprennent ainsi que les Etats-Unis, dans le cadre de leur lutte contre Al-Qaïda, visent un Français converti : David Drugeon.
Présenté comme un expert en explosifs, respecté pour ses faits d’armes dans les montagnes afghanes, ce “vétéran” a gravi les échelons jusqu’à intégrer l’élite combattante du djihad mondialisé. Le 5 octobre dernier, sa légende s’est enrichie d’un épisode troublant: le site américain McClatchy évoquait, sans donner son nom, un mystérieux “agent français” qui aurait “fait défection pour Al-Qaïda”. L’information a été démentie avec force par le ministère de la Défense. Drugeon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne serait donc pas un agent, mais bien un djihadiste au destin vertigineux. L’enquête de L’Express, menée auprès de ses proches, de multiples sources du renseignement, recoupée avec divers dossiers judiciaires, permet de retracer son parcours.
David Drugeon, toujours inscrit sur le site Copains d’avant, fut longtemps un gamin sans histoires, né à Vannes, à quelques encablures du golfe du Morbihan. En 1989, année de sa naissance, les moudjahidine afghans chassent les dernières troupes soviétiques. Cette histoire de guerre lointaine, les Drugeon – père contrôleur de bus, mère secrétaire et fervente catholique – la suivent d’un oeil distrait, à la télévision, comme bien des Français. Ils habitent alors Ménimur, quartier classé en zone urbaine sensible (ZUS), un ensemble de petites barres HLM, entouré de maisons individuelles. La population bigarrée mêle cadres moyens, salariés et ouvriers, notamment des familles d’origine maghrébine.
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Disparition des vidéos impliquant l’Onu dans le soutien à Daesh
La journaliste Serena Chéhim avait annoncé monter un reportage incluant des vidéos montrant la responsabilité du Programme alimentaire mondial dans le transport des jihadistes de l’Émirat islamique (Daesh) entre la Turquie et la Syrie.
Cependant ce reportage ne sera jamais diffusé. La journaliste est décédée après que sa voiture ait été percutée par un poids lourd à la frontière syrienne, son caméraman a été grièvement blessé, et les bandes vidéos ont disparu.
Serena Chéhim avait la double nationalité, libano-états-unienne. Elle travaillait pour la chaîne d’information iranienne PressTV.
Source : Réseau Voltaire
http://www.contre-info.com/disparition-des-videos-impliquant-lonu-dans-le-soutien-a-daesh
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L’UMP et le PS, indissociables pour favoriser l’expansion de l’islam
Rochefort, ce n’est ni Marseille ni Roubaix. Rochefort, c’est une petite ville de Charente-Maritime. Il y a 20 ans, elle ignorait encore tout des conséquences de l’immigration islamique.
Le 18 octobre dernier, c’est en grandes pompes que le maire UMP de Rochefort a décidé d’honorer l’événement. Le maire a invité son prédécesseur socialiste. Tous deux se dressent derrière le ruban républicain, comme s’il s’agissait d’un monument public. Le maire prononce son petit discours duquel on retiendra ceci : « Vous pourrez toujours compter sur ma présence à vos côtés pour défendre votre vision de l’islam de France et de Rochefort tournée vers la tolérance. »
Il ne s’agissait même pas de l’inauguration de la mosquée (cela avait été fait en 2012), il s’agissait seulement d’en célébrer l’extension.
Ce qu’il y a de terrible, avec l’UMP et le PS c’est que ces deux partis politiques, par leur pusillanimité, donnent le sentiment de jouer le rôle principal dans la destruction de notre civilisation. Ce qui vient de se passer à Rochefort en est l’illustration et s’inscrit à la suite d’un processus mis en place il y a une quinzaine d’années dans cette sous-préfecture de 25.000 habitants.
Rochefort, ce n’est ni Marseille ni Roubaix. Rochefort, c’est une petite ville de Charente-Maritime. Il y a 20 ans, elle ignorait encore tout des conséquences de l’immigration islamique.
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Les djihadistes turcs en Syrie et en Irak peuvent venir en Europe sans visas
De Joachim Véliocas, "l'Observatoire de l'islamisation" :
"La porte de l'Europe sans visa va désormais être ouverte", se félicita le président islamiste de la Turquie Recep Erdogan après la signature d'un accord avec la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, permettant aux ressortissants turcs de venir dans l'espace Schengen sans visas de tourisme . L'accord bilatéral est effectif depuis le 1er janvier 2014.
Alors que la moitié des effectifs du Front Al Nosra en Syrie est composé de turcs, qui garnissent largement les rangs des autres groupes armés djihadistes tels que l'Etat islamique ou le Front Islamique, cette libre circulation est inquiétante. La Turquie laissant à dessein ses frontières ouvertes pour le passage des djihadistes combattant Damas, l'ennemie jurée, il est mécaniquement très simple pour les combattants turcs de prendre ensuite un billet d'avion depuis la Turquie pour rejoindre n'importe quelle ville européenne.
La France n'a aucun moyen de refuser cet accord étant donné qu'elle a ratifié en 1998 (Traité d'Amsterdam) et 2007 (Traité de Lisbonne) le transfert de sa politique migratoire à l'UE. Une coproduction UMP/PS permettant à ce pays où 40% de la population "a une opinion négative des Chrétiens" (sondage Université de Sanbancu) de coloniser une Europe devenue la folle du village mondial.
J'ai personnellement interrogé Claude Guéant lors du diner débat de La Droite Libre le 7 octobre dernier sur la fin des visas pour les Turcs, qui on s'en doute ne viennent pas tous visiter Versailles. L'ancien secrétaire général de l'Elysée m'a répondu en approuvant cette libre circulation arguant du fait que les Français partant en vacances en Turquie n'avaient non plus plus besoins de visas. Claude Guéant qui a défendu le super état européen et le Traité de Lisbonne durant la soirée, ne m'a pas surpris, même si sa volonté de changer la constitution, de dénoncer la convention européenne des droits de l'homme et de ne plus se coucher devant la CEDH concernant le droit d'asile (largement instrumentalisé à des fins de colonisation), avait permis d'espérer quelque chose de la droite républicaine."
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Bande de filles : un film subventionné de plus d’1 million d’euros par le contribuable…
… Pour faire l’apologie des africaines de France. C’est notamment pour produire et diffuser ce genre de propagande immigrationniste que les français payent des impôts et des taxes en tout genre à la République. Attention c’est du lourd.
Vu sur FDS :
Plus d’un million d’euros de subventions
Après Tomboy, Céline Sciamma s’attache à « déconstruire les stéréotypes sur la banlieue ». Une nouvelle fois la production de ce film est très largement subventionnée :
- 374 000 € de subventions par la région Ile de France
- 100 000 € d’Arte Cofinova
- 150 000€ d’Arte (Rappel : Arte est financée à 95% par la contribution à l’audiovisuel public perçue en France comme en Allemagne)
- 300 000€ de Copro TV Arte
- 50 000€ de l’ACSE (voir plus bas)
Soit un total de 1 124 000€ de subventions provenant d’organismes publiques.
Source du plan de financement : Région IDF (page 110)
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Avant « Hôtel Europe », les trois plus gros flops de BHL
L’histrion politique descendu en flamme.
Un bide dans un théâtre relève généralement du fait divers. Celui que connaît aujourd’hui le Théâtre de l’Atelier, est largement relayé par l’ensemble des médias et prend une tout autre dimension. Le phénomène va jusqu’à provoquer un communiqué de francetv Info, le plus important groupe de médias étatiques, qui n’hésite pas à remonter dans le temps et produire le catalogue des « flops » du philosophe.
La pièce de Bernard-Henri Lévy, jouée à Paris depuis le 11 septembre, s’arrêtera le 16 novembre, faute de spectateurs. Francetv revient sur les autres ratés de BHL.
Hôtel Europe ne passera pas l’hiver. La nouvelle pièce de théâtre de Bernard-Henri Lévy, lancée le 11 septembre et initalement programmée jusqu’au 3 janvier 2015, s’arrêtera le 16 novembre, faute d’audience. “Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est très calme au niveau des réservations”, commente le théâtre de l’Atelier dans les pages des Inrocks. Les venues de François Hollande, Manuel Valls et Nicolas Sarkozy n’ont pas visiblement pas suffi pour inciter le public à se déplacer.
Cet échec de BHL n’est pas le premier. Francetv info revient sur ses différents flops, dans sa carrière littéraire ou au cours de son engagement politique.
1 Le naufrage de son film « Le Serment de Tobrouk »
Presque deux heures d’un monologue quasi ininterrompu, d’images tournées sur quatre continents dans lesquelles revient sans cesse la même silhouette. En 2012, BHL réalise un film sur son engagement en Libye pour la chute de Kadhafi. Le Serment de Tobrouk est présenté en sélection officielle lors du festival de Cannes, hors compétition, rapportait alors Culturebox.
Sauf que le film reçoit un accueil glacial. Ce « n’est pas tant un film sur la Libye ou sur la grandeur des révolutions qu’un autoportrait de l’auteur en Superman sauvant le peuple libyen, la démocratie et le monde libre », commente Les Inrocks. Pour Le Nouvel Observateur, le philosophe est « décourageant » : « Seul sur son radeau, il rame, il écope et se hausse du col, et plus il s’agite, plus il s’enfonce ». L’Humanité estime que BHL « ne réussit plus rien » et évoque « un bide retentissant ».
Niveau fréquentation, c’est un échec cuisant : le film a réalisé 2 450 entrées en France, rapportait Allociné [...]
La suite sur Polemia
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Général de Villiers : "Il n'y a plus de gras dans nos armées, on attaque le muscle"
"À trop tirer sur la corde, elle finit par casser… Et c’est ce que redoute le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), d’après le compte-rendu de son audition devant les députés de la commission de la Défense, diffusé par la Saint-Cyrienne."
Résumons :
- Un budget de la défense en baisse : il ne prend pas en compte l'inflation jusqu'en 2016 et restera, en 2015, au niveau de 2011 : 31,4 milliards €
- ... et non garanti : 2,3 milliards € doivent provenir de recettes exceptionnelles, non garanties. Par ailleurs, le ministère de la défense risque de reporter des charges pour la fin de cette année. (il avait atteint 3,45 milliards d’euros fin 2013)
- Des précédentes réformes qui ont épuisé toutes les marges de manoeuvres : "Avec la Révision Générale des Politiques Publiques puis la Modernisation de l’Action Publique, toutes les pistes d’optimisation ont été explorées et mises en œuvre"
- Entre 2009 et 2019, les effectifs de l'armée auront diminué d'un quart. "En 2014, le ministère de la défense, à lui seul, assumera près de 60% des suppressions d’emplois d’Etat. En 2015, ce ratio augmentera encore jusqu’à 66%. Plus on avance, plus il est difficile d’identifier des postes à supprimer"
- Dépenses de fonctionnement, à la limite de la rupture : "Et ce dans des proportions telles que le Ministre, Jean-Yves Le Drian, a décidé un abondement de 30 millions € en fin d’année dernière, afin de soutenir les bases de défense, pour satisfaire en partie les besoins les plus basiques, comme le chauffage ou la réparation des douches !Comment peut-on envisager d’aller plus loin en matière de fonctionnement quand la hausse de la TVA notamment est prise sous enveloppe et que les coûts de l’énergie et des fluides, également pris sous enveloppe, représentent 40% des dépenses des bases de défense ?"
- Du matériel vétuste : "J’ai besoin que le calendrier de l’arrivée des nouveaux équipements soit respecté ! Nos avions ravitailleurs actuels, les KC135, ont plus de 50 ans. Ils datent du début des années 1960, tout comme les avions Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler dans une Caravelle ? Nos véhicules blindés actuellement déployés en RCA ont 40 ans. Nos hélicoptères Puma ont eux-aussi presque 40 ans"
Conclusion :
"Les hommes et les femmes de nos armées, nos jeunes, risquent leurs vies au nom de la France, en notre nom à tous. En retour, nous avons un contrat moral avec eux. Ils ne comprendraient pas, comme d’ailleurs nos concitoyens, que la LPM [Loi de Programmation Militaire] puisse être amputée de quelconque manière, dans le contexte actuel en France et dans le monde", a expliqué le général de Villiers.
Aussi, a-t-il prévenu, s’adressant aux députés, "il n’y a pas de gras dans nos armées. On attaque le muscle, alors que la situation sécuritaire se dégrade ! C’est mon devoir de vous le dire".