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lobby - Page 1910

  • UE : les européistes se moquent de nos votes

    Le président non-élu du Conseil européen Herman Van Rompuy déclare que si « les Etats-Unis d’Europe » ne sont pas un scénario réaliste,

    « l’ensemble du territoire européen en dehors de la Russie sera à long terme, d’une façon ou d’une autre impliqué dans l’UE ». « Qu’il y ait un soutien pour cela chez les gens, je ne sais pas, mais de toute façon nous le ferons. »

    Michel Janva

  • Ukraine: les Etats-Unis ont orchestré la crise (Poutine)

    La position adoptée par Washington dans le règlement en Ukraine indique que les Etats-Unis ont été à l'origine de la crise qui affecte actuellement le pays, a déclaré mardi soir à Moscou le président russe Vladimir Poutine.
    "Le fait que les Etats-Unis soient aujourd'hui au premier plan dans le règlement de cette crise indique que c'est bien eux qui ont initié ce processus", a indiqué le chef du Kremlin.
    "Dans un premier temps, les Etats-Unis préféraient se tenir dans l'ombre, car dans une certaine mesure leurs intérêts coïncidaient avec ceux des partenaires européens, l'UE souhaitant conclure des accords avec l'Ukraine à des conditions qui étaient, je suppose, défavorables pour Kiev. L'ancien gouvernement ukrainien tentait de s'y opposer, mais, comme vous le savez, la communauté occidentale a réalisé un autre scénario, qui prévoyait un coup d'Etat anticonstitutionnel et l'usurpation du pouvoir par la force, sans se soucier des conséquences éventuelles", a déclaré le dirigeant russe.
    Toujours selon lui, un nombre important d'Ukrainiens n'approuvent pas cette politique de l'Occident, et leur opinion doit être prise en compte.
    Les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine 51°, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent depuis mars une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.
    Le 15 avril, le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a lancé une opération dite antiterroriste contre les manifestants impliquant des unités de l'armée régulière.

  • Pour une révision des traités européens

    À l’approche des élections européennes, rappelons comment l’État a emmêlé ses compétences dans les mailles du droit communautaire.

    Dans un monde en pleine gesticulation politique, économique et culturelle, la création ou la participation à des organisations internationales semble indispensable aux États pour renforcer leur puissance et leurs capacités internes. Dotées de la personnalité juridique internationale, ces organisations naissent de la volonté des États et se distinguent ainsi de la personnalité juridique de ces derniers qui maintiennent donc, malgré leur adhésion à ces organisations, leur indépendance et donc leur souveraineté qui est l’expression juridique de cette dernière. L’amalgame entre ces deux personnalités portera atteinte à l’existence même des États et à leur objectif escompté qui est celui du renforcement de leur puissance et de leurs capacités, en adhérant à ces entités.

    Nécessaire coopération

    Les critères géographiques, culturels ou de nécessité de coopération économique, financière ou militaire peuvent constituer le fondement de ces organisations dont certaines sont à caractère régional, à l’instar de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), de la Ligue des pays arabes, de l’Organisation des pays de l’Amérique du Sud (OAS), etc. Il est donc normal et légitime que les pays du continent européen qui partagent des cultures similaires, qui ont parfois subi le même sort historique et qui ont des intérêts communs, aient recours à la création d’une organisation régionale : celle de l’Union européenne. C’est dans cet esprit que la Communauté économique européenne (CEE) a été créée, aussi bien pour des considérations d’ordre politique (pour maintenir des relations pacifiques entre les États européens), que pour des raisons purement économiques (à l’origine, la mise en commun des productions du charbon et de l’acier qui étaient des ressources stratégiques à l’époque).

    Dérive du continent

    Néanmoins, et malheureusement, cette organisation a progressivement dévié de cet objectif en confondant sa personnalité juridique avec celle de ses membres. Pire encore, elle s’est imposée, de ce fait, comme puissance supranationale, écrasant la personnalité morale voire la souveraineté des États membres : non seulement les traités ont valeur supra-constitutionnelle, mais le droit dérivé, découlant des actes des organes européens, s’impose à l’ordre juridique interne des États, provoquant une large déstabilisation des systèmes nationaux, voire une insécurité juridique. En France, aussi bien la jurisprudence du Conseil d’État que celle de la Cour de cassation ont été contraints à céder à ce diktat. Notre constitution a été révisée à maintes reprises pour convenir aux besoins et aux dispositions européennes (les 25 juin 1992, 25 janvier 1999, 1er mars 2005, 25 mars 2003, 4 février 2008).

    La France eurosceptique

    Le processus vers une fédération européenne s’est ainsi mis en marche. Il a été freiné à l’occasion du référendum relatif à l’adoption d’une constitution européenne (organisé en France en 2005). Depuis, et malgré l’adoption du traité de Lisbonne, l’enthousiasme qui animait les partisans d’une Europe fédérale ne retrouve plus d’écho en raison d’une opinion publique consciente de la désuétude de l’Union européenne dans sa forme fédérale, compte tenu des disparités politiques, économiques et culturelles entre les États membres, dont le nombre s’est accru à vingt-huit États. La crise économique et financière qui a touché bon nombre des pays européens ainsi que la multiplicité des autres problèmes (sécurité, compétitivité, etc.), mais aussi la prise de conscience du coût qu’engendre l’Union européenne pour son fonctionnement, rendent les citoyens des États membres eurosceptiques. L’exemple anglais devrait nous éveiller afin de cantonner l’Union en une organisation purement régionale.

    Élie HatemL’AF 2885

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-une-revision-des-traites

  • Trisomie : vieux démons, nouveaux espoirs

    On rencontre de moins en moins de trisomiques dans les rues, et pour cause : 96 % des fœtus diagnostiqués trisomiques sont avortés, le dépistage devant obligatoirement être proposé depuis 2009 et pouvant passer par un test sanguin depuis avril 2013.

    Comme le fait remarquer la sociologue Bénédicte Champenois-Rousseau, « la liaison implicite entre la détection d'une anomalie fœtale grave et l'interruption de grossesse est tellement automatique que, récemment, les organes de presse n 'ont pas hésité à reprendre sans sourciller, à propos de la grossesse d'une star française de la natation [ndlr: Laure Manaudou], qu 'elle avait été "contrainte d'avorter" suite à un diagnostic prénatal. » Par un raffinement légal dont on appréciera la monstruosité, la France considère qu'avorter d'un enfant atteint de trisomie 21 est thérapeutique, autrement dit peut être pratiqué à tout moment de la grossesse.

    Pourquoi eux ?

    La France a donc fait le choix d'investir lourdement dans le dépistage et l'élimination des déviants (une conception sur 700) plutôt que dans la recherche permettant de les soigner... C'est surprenant ou non selon qu'on considère la logique de ses choix éthiques publics ou ce que réclamerait un vrai respect de la vie humaine. Disons simplement qu'en matière d'élimination radicale, il y eut d'illustres devanciers : Hitler et son programme Aktion T4 - qui n'aboutit pas grâce à un évêque allemand Mgr von Galen -, l'icône féministe darwinienne, eugéniste et raciste Clémence Royer ou le Nobel franc-maçon, eugéniste et raciste Charles Richer (« Le premier pas dans la voie de la sélection, c'est l'élimination des anormaux. [...] C'est une barbarie que de forcer à vivre un sourd-muet, un idiot ou un rachitique. »). La compagnie est flatteuse.

    Et pourtant, les trisomiques 21 sont de moins en moins un poids pour la société et leurs familles. Souvent atteints de pathologies multiples, leur espérance de vie a néanmoins triplé en 50 ans et ils ont conquis une relative autonomie, comme Éléonore, trisomique de 28 ans, qui vit seule et travaille à l'hôpital d'Arras. Sans idéaliser la naissance d'un enfant trisomique, on peut remarquer que leurs capacités relationnelles sont exceptionnelles. Ils sont porteurs d'une joie de vivre incroyable - pourvu que la société ne leur fasse pas lourdement sentir leur qualité « d'inadapté », en ce siècle avide de formatage.

    L'association Le Collectif des amis d'Eléo-nore a donné la parole aux trisomiques 21, ce qui n'est que logique et juste à une heure où la parole de chacun est censée être entendue, surtout celles des minorités opprimées. Tous les trisomiques interrogés se déclarent heureux, le plus souvent quand ils sont en groupe (famille, amis), et déclarent que la véritable urgence est que « les gens nous aiment comme nous sommes ». N'est-ce pas la revendication la plus communément partagée? Et même élevée au rang d'impératif moral, de dogme social ?

    Jusqu'au-boutistes...

    Au nom de quoi ces enfants devraient-ils être exclus de la société et même de l'humanité, comme y tend l'eugénisme d'Etat actuellement à l'œuvre ? Car il y a bien eugénisme quand on favorise le diagnostic aux dépens de la recherche; quand les médecins conseillent l'avortement, orientent les choix - et jugent et condamnent ceux qui choisissent la vie ; quand le discours officiel est de mettre en avant le coût social de l'handicapé mental, de même que l'euthanasie est de plus en plus justifiée par une argumentation économique qui suppose que la seule utilité sociale humaine est celle du producteur-consommateur; quand les députés eux-mêmes s'émeuvent que l'avortement ne soit pas plus efficace !

    Le PS Olivier Dussopt, le 25 janvier 2011,déclarait : « Quand j'entends que "malheureusement" 96 % des grossesses pour lesquelles latrisomie 21 est repérée se terminent par une interruption de grossesse, la vraie question que jeme pose c'est pourquoi il en reste 4 %. » EnFrance, en 2014, ce sont les anti-eugénistes,comme la Fondation Jérôme Lejeune, qui assument la Recherche et portent le poids des soupçons. Il y a peu de chances que les chercheursqu'elle soutient reçoivent le Nobel.

    Hubert Champrun monde & vie 9 avril 2014

  • André Gerin (PCF) : “La diabolisation du FN est absurde”

    L’ex-maire de Vénissieux revient sur les résultats des municipales. Il dépeint une société française au bord de l’embrasement : “Nous sommes en pleine guerre civile larvée”, expose-t-il. “La diabolisation du FN et de Marine Le Pen n’a jamais été aussi absurde”, ajoute André Gerin.

     

    L’ex-maire de Vénissieux avait présidé une mission d’information parlementaire ayant conduit à l’interdiction de la burqa. Il avait aussi lancé une polémique, à la suite de ses propos sur l’immigration, qui ne constitue pas, selon lui, "une chance pour la France". Il revient aujourd’hui, dans un long communiqué de presse, sur le vote aux municipales et la montée en puissance du Front national, dont il reconnaît qu’il est devenu "le premier parti ouvrier de France". "Le Parti communiste, quant à lui, continue inexorablement son déclin", constate-t-il. “Il existe aussi un racisme anti-France et anti-Blancs”

    Le maire honoraire de Vénissieux, comme il aime à se désigner, dépeint une situation explosive de la société française. "Nous sommes en pleine guerre civile larvée", expose-t-il, citant "ces salariés qui menacent de faire brûler leur usine", les Bonnets rouges, les militants de la Manif pour tous et les "enfants français de l’immigration" qui vivent dans des territoires où "les taux de chômage atteignent 40 à 50 %". André Gerin va cependant plus loin, stigmatisant "des communautarismes et l’immigration non régulée". Revenant sur les émeutes de 2005, il pointe "des territoires gangrenés par la drogue, où les mafias sont contrôlées par des fondamentalistes". [...]

    La suite sur Lyon Capitale

  • André Gerin (PCF) : “La diabolisation du FN est absurde”

    L’ex-maire de Vénissieux revient sur les résultats des municipales. Il dépeint une société française au bord de l’embrasement : “Nous sommes en pleine guerre civile larvée”, expose-t-il. “La diabolisation du FN et de Marine Le Pen n’a jamais été aussi absurde”, ajoute André Gerin.

     

    L’ex-maire de Vénissieux avait présidé une mission d’information parlementaire ayant conduit à l’interdiction de la burqa. Il avait aussi lancé une polémique, à la suite de ses propos sur l’immigration, qui ne constitue pas, selon lui, "une chance pour la France". Il revient aujourd’hui, dans un long communiqué de presse, sur le vote aux municipales et la montée en puissance du Front national, dont il reconnaît qu’il est devenu "le premier parti ouvrier de France". "Le Parti communiste, quant à lui, continue inexorablement son déclin", constate-t-il. “Il existe aussi un racisme anti-France et anti-Blancs”

    Le maire honoraire de Vénissieux, comme il aime à se désigner, dépeint une situation explosive de la société française. "Nous sommes en pleine guerre civile larvée", expose-t-il, citant "ces salariés qui menacent de faire brûler leur usine", les Bonnets rouges, les militants de la Manif pour tous et les "enfants français de l’immigration" qui vivent dans des territoires où "les taux de chômage atteignent 40 à 50 %". André Gerin va cependant plus loin, stigmatisant "des communautarismes et l’immigration non régulée". Revenant sur les émeutes de 2005, il pointe "des territoires gangrenés par la drogue, où les mafias sont contrôlées par des fondamentalistes". [...]

    La suite sur Lyon Capitale

  • Le caractère idéologique et sectaire de l'Union européenne

    De Christophe Geffroy dans La Nef :

    "[...] Affirmer de façon aussi péremptoire qu’aucune autre voie n’est possible sur un sujet politique, par essence contingent, donc forcément ouvert à des options différentes, alors même que les résultats sont à ce point négatifs, révèle le caractère idéologique de cette « construction européenne » qui nous mène droit dans le mur. C’est ce caractère idéologique qui empêche nos élites d’envisager toute alternative et qui explique la tendance sectaire consistant à discréditer en vue d’éliminer l’opposition d’esprits pourtant aussi brillants que les leurs.

    Peut-on encore dire que nous aimons l’Europe, la civilisation qu’elle a façonnée, et que c’est précisément parce que nous l’aimons et essayons de la défendre que nous voulons arrêter cette Europe-là qui détruit tout ce qu’elle est fondamentalement ? [...]"

    Michel Janva

  • Le lobby LGBT s'invente ses "70 000 fusillés"

    Lu sur Infos Bordeaux :

    "La mairie de Bordeaux, dans sa course effrénée aux revendications du lobby homosexuel, a pour la première fois accepté d’honorer les « déportés homosexuels » lors de la cérémonie du souvenir. Pour Julien Pellet, du « Mémorial de la Déportation Homosexuelle » (MDH), il s’agit de rendre hommage aux « 70.000 homosexuels qui sont morts dans les camps nazis ». Le problème pour cet ancien secrétaire de l’Association Lesbian & Gay Pride Bordeaux, c’est que l’histoire semble plus complexe.

    Selon l’ouvrage écrit par plusieurs historiens « La déportation pour motif d’homosexualité en France. Débats d’histoire et enjeux de mémoire », il apparaît que le nombre de déportés français pour motif d’homosexualité n’était que 62, dont aucun originaire de Bordeaux ! Cet ouvrage est même contesté par Serge Klarsfeld, avocat de la cause des déportés en France selon lequel « de France, il n’y a pas eu de déportation d’homosexuels (…) Les personnes homosexuelles qui ont pu être arrêtées en France ne l’ont pas été en raison de leur homosexualité ».

    Pourtant, selon le militant homosexuel Julien Pellet, « continuer à ignorer ce fait historique constituerait de l’homophobie » !"

    Le lobby LGBT a du prendre ses méthodes chez les communistes. Déjà, à la Libération, le PCF se décrivait comme le « Parti des 75 000 fusillés », chiffre délirant puisque les historiens estiment à 25 000 le nombre de fusillés, déportés en France, toutes tendances politiques confondues. Et commes les communistes qui traitent leurs opposants de fascistes, le lobby LGBT accuse ses opposants d'homophobie. Mêmes méthodes totalitaires.

    Michel Janva

  • Courte réflexion sur "nos" djihadistes ...

    Curieusement, on s'offusque, aussi bien au sein du marais, que dans le cadre de la mouvance, de l'existence de djihadistes « français », partis combattre en Syrie.

    Peut être est-il profitable de rappeler une évidence, savoir qu'il n'est en aucun cas surprenant, de constater un comportement ou des choix non essentiellement français, de la part d'individus ne se définissant pas comme Français. (sic).

    Fait surprenant – quoique – ils ont été bien peu nombreux sur la toile à mettre en parallèle l'engagement de « nos » djihadistes avec « nos » combattants volontaires au sein de Tsahal (1). Pas bien difficile de comprendre que si le Système met l'accent sur le premiers et nullement sur les seconds, la mouvance, ou plus exactement le petite partie réellement anti-système de celle-ci, se doit de davantage condamner les seconds que les premiers : c'est très exactement le contraire de ce qui fut écrit ça et là sur la toile, d'où l'expression utilisée dans la phrase précédente « petite partie réellement anti-Système »...

    La première guerre mondiale qui ne fut très majoritairement qu'européenne, a peut être été, avec les nuances qui s'imposent, la dernière guerre patriotique. Et d'ailleurs, l'immense majorité des pacifistes, aussi bien française qu'allemande, d'intégrer l'union sacrée. En Allemagne comme en France, on ne s'est pas vraiment questionné au sujet du camp qu'il fallait choisir : les Allemands côté allemand, les Français côté français …

    Ce n'est pas un hasard si les historiens ont évoqué « le siècle des idéologies » faisant place par la suite à « l'ère du soupçon », tout au moins d'un point de vue philosophiques. C'est surtout après la première guerre mondiale que les Européens commencent réellement à se définir, non plus en fonction de leur appartenance patriotique, mais en fonction de leur Weltanschauung. Le fait communiste, mais pas uniquement lui, est en ce sens emblématique.

    C'est ainsi que durant la seconde guerre mondiale, les Français firent des choix idéologiques différents, nonobstant leur essence française. Ainsi le fait, majoritaire, d'attendre que les mauvais jours se passent » mais aussi le choix de Londres (De Gaulle), Alger (Giraud), Vichy (Le Maréchal), Moscou (escadrille Normandie-Niémen) … N'omettons pas non plus que Résistance et Collaboration, ne furent l'une et l'autre, nullement homogènes.

    Si on peut regretter le fait, il s'impose de lui même et ce n'est certainement pas la postmodernité avec son cortège de subjectivisme et d'individualisme, qui va modifier la donne. Quoique d'opposition au monde contemporain, je m'inscris dans l'approbation quant à la préférence accordée à l'Idée sur le substrat. C'est ainsi que je comprends, même si je désapprouve ces choix, aussi bien l'engagement au profit de Tsahal, que celui qui mène au djihadisme …

    Dans une dictature, bienfaits et méfaits sont à attribuer au dictateur qui, seul, exerce le pouvoir. Dans le cadre d'une démocratie, le seul responsable n'est autre que le corps électoral, c'est à dire le peuple. Il faudra attendre 1984 pour que les Français à l'échelle nationale, bénéficient de la possibilité d'un suffrage alternatif. On cria alors au scandale ou à la grande victoire au motif d'un Front National qui multiplia à l'époque son audience habituelle par vingt. C'est oublier qu'ils ne furent que 10% à voter ainsi : et les autres ? Comme si l'expression à la mode aujourd'hui de « grand remplacement » n'avait déjà pas sa raison d'être à l'époque … Je constate – c'est un scientifique de formation initiale qui s'exprime – que l'immense majorité des Français est indifférente, aussi bien à la défense du fait ethnique que du fait religieux … Vrai à l'époque, vrai encore aujourd'hui.

    Je constate, et à nouveau je cherche à déniaiser (2), qu'il n'existe aucun moule platonicien, duquel tous les Français seraient sortis : trivialement exprimé, pas plus différent d'un Français qu'un autre Français. En ce sens, sauf raison tactique, il est obsolète de se définir comme Français : comme si les gouvernants aux différents étages, depuis quatre décennies – au moins – n'étaient pas français de souche … Comme si la Légion, par définition étrangère, n'avait pas été plus française que la grande majorité de ces gouvernants.

    Quoique Français, Catholique, blanc, je suis infiniment plus proche d'un Mishima Japonais, bouddhiste et jaune, que de la plupart de mes « compatriotes » … J'ai peut être le tort de voir les uns et les autres tels qu'ils sont, et pas tels qu'ils devraient être …

    « J'habite mon nom, je suis de ma langue, je n'ai d'autre vraie patrie que celle de mes idées et ne me reconnais véritablement que dans les familles d'esprit que j'ai choisies » Saint John Perse.

    Philippe Delbauvrenotes

    (1) http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2007-02-22/ces-francais-soldats-d-israel/924/0/121751

    (2) http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAyuEEykZTydNjEEz.shtml

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAlAukAEVSziwGyCd.shtml