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lobby - Page 1923

  • Vers l'abandon de la réforme sur les rythmes scolaires ?

    La réforme Peillon a suscité tellement d'opposition que benoît Hamon envisage, sans l'avouer, de l'abroger :

    "D'abord, il y a eu le terme «assouplissement», utilisé par Manuel Valls dans son discours de politique générale. Puis les précisions du ministre de l'Éducation, Benoît Hamon: ni retrait, ni report, un passage aux nouveaux rythmes en septembre 2014 pour les 83 % de communes restantes et des «expérimentations» «au cas par cas». La nuance sémantique ou l'art de revenir sur un décret décrié sans avoir l'air de capituler

    Dans une interview aux journaux du groupe Ebra, le 17 avril, Benoît Hamon explique que le décret Peillon du 26 janvier 2013 n'est pas caduc, mais qu'il publiera «un autre texte sous une dizaine de jours, en complément». Objectif: «tenir compte des expérimentations de qualité, qui poursuivent l'objectif de la réforme mais peinaient à s'inscrire dans le cadre du décret».S'agit-il d'un décret bis qui effacerait le précédent, ou d'un texte encadrant les conditions d'expérimentation? Les exceptions pourraient-elles finalement devenir la règle?

    «Le principe des neuf demi-journées (qui a scellé le retour du mercredi matin à l'école, NDLR) sera maintenu, mais je ne m'interdis rien», a ajouté le ministre. Est-ce à dire que la semaine de quatre jours sera possible? [...]"

    Et si on laissait la liberté de ces rythmes scolaires aux corps intermédiaires ? Ils sont très certainement plus compétents pour savoir ce qui est bon pour les élèves. 

    Michel Janva

  • Moi président: leur République exemplaire

    On se souvient de la litanie «Moi président» débité par François Hollande lors de son débat télévisé de second tour face à Nicolas Sarkozy. «Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts» jurait-il. Vraiment ? Selon Médiapart pourtant, le docteur Aquilino Morelle, compagnon de Laurence Engel, directrice de cabinet d’Aurélie Filippetti, ancien de Euro RSCG, directeur de campagne d’Arnaud Montebourg lors de la dernière Primaire présidentielle socialiste, aurait mis les deux mains dans le pot de confiture. Ce fils de modestes immigrés espagnols, souvent cité comme exemple d’un pur produit de laméritocratie républicaine, «plume» et actuel conseiller politique du chef de l’Etat, est ainsi accusé d’avoir travaillé avec des laboratoires pharmaceutiques alors même qu’il était censé les contrôler en tant qu’inspecteur de l’Igas (Inspection générale des affaires sanitaires). Nous allons y revenir. Une nouvelle illustration (?) du double langage, du «faites ce que je dis mais ne  faites pas ce que je fais » si courant au sein de l’oligarchie, d’une caste au pouvoir  dont les happy few  se partagent places et prébendes.

     Ainsi,  comme l’ex patron de la CFDT, François Chérèque et l’inénarrable socialo-sarkozysteFadela Amara il y a quelques mois, l’écolo-gauchiste Dominique Voynet, vient d’être recasée  à l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), confortable sinécure qui verse à ses membres un salaire brut annuel oscillant entre  70 000 à 120 000 euros. Ex député, ex sénatrice,  ancienne du gouvernement Jospin, ex maire de Montreuil, la nomination de Mme Voynet s’est faite  lors du conseil des ministres de ce mercredi sur  proposition du ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, et du ministre du TravailFrançois Rebsamen.

     Le socialiste Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale,  n’a pas été tendre avec Dominique Voynet à l’annonce de cette nouvelle: « Elue ou parachutée tour à tour dans le Jura, au parlement européen, en Seine-Saint-Denis, puis défaite par les électeurs ou auto-démissionnée par certitude de l’être, Madame Voynet, si prompte à critiquer la violence du systèmerestera certainement silencieuse quant à la manière dont elle vient d’en profiter goulûment ».

     Une planque en or en attendant tranquillement la retraite certes, mais à qui la faute M. Bartolone ? Comme beaucoup de ses amis politiques, gageons que ce dernier a certainement compris l’effet désastreux que produit sur l’opinion ses exemples de juteux copinages. Au moment même d’ailleurs ou François Hollande «proposait» officiellement la nomination de l’ancien secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas,  à la tête de laCaisse des dépôts et consignations (CDC), en remplacement de son successeur après du président  de la République, Jean-Pierre Jouyet.

    Pour en revenir à Aquilino Morelle, l’homme qui «collectionne les distinctions, les colères, les impatiences, les bouffées narcissiques » (Libération, du 9 novembre 1999),  le portrait qu’en brosse Médiapart, qui le décrit comme un «petit marquis» au Palais de l’Elysée, est tout bonnement affligeant et caricatural. Il illustre tellement le décalage entre le discours de lanomenklatura   et leurs actes,  entre la vie de cour des nababs du Système et la France d’en bas qu’on a parfois du mal à y croire.

     Selon l’enquête menée, M. Morelle, membre de  l’Inspection générale des affaires sanitaires, travaillerait  depuis 2007 pour le laboratoire  pharmaceutique Lundbeck. Ce qui est rigoureusement interdit par la loi qui stipule que «les fonctionnaires et agents non titulaires de droit public consacrent l’intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative, de quelque nature que ce soit».

     André Nutte, responsable de l’Igas au moment des faits a expliqué au micro de RTL qu’ «On ne peut pas avoir une mission d’inspection et de contrôle et apporter une prestation d’assistance à une entreprise qui fait partie du contrôle. On peut parler de conflit d’intérêt ou au moins évoquer la notion, c’est la moindre des choses».

    Mediapart s’arrête aussi sur les privilèges exorbitants accordés à Morelle : deux chauffeurs personnels, entièrement à sa disposition, des secrétaires également  payés par les contribuables  qui géreraient  les conflits avec les locataires de ses  nombreux biens immobiliers, ses absences  du bureau pour des séances de «sauna, hammam ou gommage», sa consommation, à haute fréquence, de grands crus de la cave de l’Elysée, la venue régulière  d’un cireur de chaussures…

    Et le site d’affirmer encore que M. Morelle, ex plume de Lionel Jospin et qui écrit officiellement les discours de François Hollande depuis mai 2012,  utiliserait en réalité  un nègre pour les écrire, Paul Bernard. «Alerté, le président a fini par sortir le nègre des griffes du conseiller en décembre 2012», assure le site…

     Notons encore que M. Morelle comme François Hollande, Pierre Moscovici , Marisol Touraine, Arnaud Montebourg et Najat Vallaud-Belkacem ont été parrainés  pour devenir  des Young leaders. Le programme Young leaders a été « créé en 1981 dans le but de donner un nouveau souffle aux relations transatlantiques », c’est «l’un des programmes phares de la French-American Foundation (FAF)» (Atlantico). La FAF est sponsorisée, entre autres, par la banque Lazard de Mathieu Pigasse qui, heureux hasard, fut choisie en août 2012 par le gouvernement  pour conseiller l’État dans la création de la Banque publique d’investissement…

     La FAF a été créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. Un lobby atlanto-américain,  une structure  « fabriquant des agents d’influence de Washington, au terme d’un programme élaboré par une Fondation qui fut présidée un temps par le futur coordinateur des services secrets américains, John Negroponte,indiquions  nous sur notre site en mai 2012.

     Le quotidien Les échos  dans son édition du 16 janvier 2013 affirmait qu’Aquilino Morelle «estaujourd’hui une pièce maîtresse du dispositif élyséen : de gauche, foncièrement de gauche, plus à gauche que le président, il est à la fois son conseiller politique, sa plume (…)  et son porte-parole officieux. » 

     Il est  surtout aujourd’hui un  boulet supplémentaire pour le chantre démonétisé de la «république exemplaire» note Bruno Gollnisch. 

    http://gollnisch.com/2014/04/18/president-republique-exemplaire/

  • La gauche radicale et ses tabous

    A l’occasion de la sortie en décembre dernier du livre La gauche radicale et ses tabous (le Seuil), nous mettons à disposition ici, en libre circulation, une vidéo réalisée dans notre série des entretiens mutins (contre la pensée tiède).
    Dans cet entretien, Aurélien Bernier part d’un constat douloureux mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, c’est bien le Front National qui réussit le mieux aujourd’hui à capter le mécontentement populaire. Comme dans la plupart des pays d’Europe, la crise du capitalisme profite moins à la gauche radicale qu’à une mouvance nationaliste favorable au capitalisme. C’est ce paradoxe qui est analysé par l’auteur.
    Paralysé par la peur de "dire la même chose que Le Pen", le Front de gauche s’enferme dans trois contradictions. Il veut restaurer la souveraineté populaire mais ne défend plus la Nation, seule espace possible pour une réelle démocratie. Il lutte pour "une autre Europe", sociale et solidaire, mais n’assume pas la nécessaire rupture avec l’ordre juridique et monétaire européen. Il est anticapitaliste mais renonce au protectionnisme contre le libre échange mondialisé qui brise toutes les résistances.
    Souveraineté populaire et nationale, désobéissance européenne et protectionnisme : tels sont les trois sujets tabous dont la gauche radicale doit se ressaisir, au lieu de les abandonner au Front National qui a beau jeu de se présenter comme le seul protecteur du peuple français. Ce même Front National qui, dans les années 80, chantaient les louanges de Ronald Reagan et de l’ultralibéralisme...
    Aurélien Bernier, ancien dirigeant d’Attac et proche du Front de Gauche, collabore régulièrement au Monde Diplomatique. Il a notamment publié Le Climat, otage de la finance (2008), Désobéissons à l’Union européenne ! (2011) et Comment la mondialisation a tué l’écologie (2012), aux éditions Mille et Une Nuits.

  • De Libération au Secrétariat d'Etat chargé du numérique

    Lu sur Valeurs actuelles :

    "La directrice de la communication du journal Libération, Elisabeth Laborde, quitte ses fonctions pour devenir conseillère en communication et presse de la nouvelle secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire."

    Michel Janva

  • L'affaire Gerson, dans la suite du réveil des consciences

    Décryptage de la polémique au lycée Gerson par Famille chrétienne :

    G"[...] Un mauvais scénario, pour une affaire révélatrice des tensions qui traversent les écoles catholiques entre les familles attachées au magistère de l’Église et celle qui n’en veulent pas.

    Il faut savoir quecinq jours avant le reportage d’Europe 1, une enseignante avait déposé dans tous les casiers des professeurs un tract cosigné par la CGTdénonçant ladite intervention en des termes assez similaires : prêtant à Alliance Vita des « conceptions ultra », l’accusant de « propos violents » comme d’avoir dit aux élèves que « les filles qui utilisent la pilule du lendemain sont des criminelles ».Un mot qui n’a jamais été prononcé, d’après une élève de terminale qui a assisté à la séance.

    L’infirmière scolaire qui a reçu la jeune fille ayant contacté Europe 1 sous un nom d’emprunt a du mal à y croire : « Je la connais bien, c’est une jeune fille qui est très dans l’affectif, très à vif, dit-elle. On a passé du temps à discuter après l’intervention parce qu’elle était secouée, et qu’elle avait besoin de parler. C’est normal, un sujet comme l’IVG touche à l’intime. Les jeunes sont mal informés, ils accumulent les expériences traumatisantes, ils sont toujours fortement interpellés quand on leur donne une autre version que ce qu’ils entendent dans les médias, pour qu’au moins ils fassent leurs choix en connaissance de cause… Mais je ne m’explique pas qu’elle ait pu passer ce coup de fil à Europe 1, car elle est revenue me voir en fin d’après-midi, pour me remercier. Elle semblait rassérénée ».

    [...] Ce groupe scolaire doit gérer unmélange hautement hétérogène entre des familles très attachées au caractère catholique de l’établissement, d’autres pas vraiment croyantes mais attachées à Gerson en raison de son ouverture, et d’autres qui sont indifférentes, parfois même hostilesau magistère de l’Église. Ces dernières ont longtemps été largement représentées dans l’association des parents d’élève et ont été influentes en matière de vie scolaire. Maisles dernières élections ont vu arriver une nouvelle équipe, beaucoup plus engagée dans la vie pastorale et représentative d’une majorité silencieuse, contente de reprendre un peu la main. Se sentant désormais minoritaires face à une équipe très soudée autour du projet catholique (direction du secondaire, responsable du lycée, conseil d’administration et délégués de l’Apel…),ces familles se seraient crispées.

    Dès octobre 2013, la visite de tutelle programmée depuis plusieurs années par la direction diocésaine de Paris avait confirmé l’existence de ces tensions. Mais dans cette ambiance électrique, elle a aussi mis le feu aux poudres, en libérant la parole de cette minorité : quelques familles du primaire, bien décidées à obtenir la tête du directeur, à coups de mails et d’insinuations à la sortie de l’établissement... Une école, c’est comme un village, la rumeur va très vite, il suffit de rien pour qu’une information soit reprise et amplifiée. Une mésentente entre la direction du primaire et du secondaire, et surtout un manque de dialogue entre tous les acteurs de l’établissement a achevé de pourrir les relations. Au point que certains ont décidé d’instrumentaliser la presse, qui s’est empressée d’agiter le spectre de l’intégrisme.  [...]"

    Michel Janva

  • Protection de la vie : aujourd’hui au Sénat, demain au Parlement européen ?

    De Cyril Brun, candidat dans le Nord-Ouest aux élections européennes sur les listes Force Vie :

    "Le Sénat s’apprête à examiner en deuxième lecture, le jeudi 17 avril, le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, dans lequel figurent plusieurs dispositions visant ànormaliser l’accès à l’« interruption volontaire de grossesse ». Il s’agit, pour parler clair, de faire de l’avortement un droit à part entière pour les femmes qui devront y avoir accès sur simple demande pendant les 12 premières semaines de leur grossesse.

    Pour cela, il est proposé d’éliminer du code de la santé publique la référence à la « situation de détresse » qui, depuis l’entrée en vigueur de la loi légalisant l’avortement, était présentée comme justifiant ce geste extrême, dont les féministes elles-mêmes assurent qu’aucune femme ne s’y résout « de gaieté de cœur ».

    Sans bouleverser les choses dans la pratique, puisque rien n’obligeait à vérifier la réalité de la « situation de détresse » d’une femme demandant une « interruption volontaire de grossesse », la modification proposée de la loi est d’une grande portée symbolique puisqu’elle consacre le droit absolu de la femme de choisir l’avortement pour n’importe quelle raison.

    Sous prétexte dedédramatiserune décision qui aboutit à la mort d’un être humain dans les premières semaines de son existence, l’élimination de la notion de « détresse » est à la fois unenégationsocialede la souffrance psychologique qui est souvent le lot des femmes après, parfois très longtemps après une « IVG », et unejustificationdes avortements pour n’importe quelle raison : depuis les pressions du partenaire jusqu’au choix du sexe de l’enfant.

    La portée symbolique de cette disposition est renforcée par celle qui vise à étendre le « délit d’entrave à l’IVG » en prévoyant des peines d’amende et de prison pour ceux qui empêcheraient une femme de « s’informer » sur l’accès à l’avortement.Chercher à dissuader une femme de s’adresser à des groupes facilitant l’accès à l’avortement ou lui proposer une aide pour garder son enfant sans lui indiquer le moyen d’obtenir une IVG tomberait ainsi sous le coup de la loi.

    Ce serait une grave atteinte à la liberté d’expression de ceux qui se soucient de la protection de toute vie humaine, et une menace sur le droit à l’objection de conscience.

    En tant que candidat au Parlement européen, je sais que les lois sur l’avortement ne sont pas de la compétence de l’Union européenne. Mais je constate aussi que des textes présentés devant les députés européens demandent régulièrement l’accès facilité à l’avortement, dans l’Union européenne ou dans d’autres pays. Le rapport Estrela, dernier en date à faire cette demande de voir l’avortement reconnu comme un « droit » dans l’UE, a été repoussé sans ambiguïté le 10 décembre 2013.

    L’Europe soucieuse de ses véritables racines fondées sur le respect de chaque personne peut jouer un rôle pour protéger la vie naissante et pour promouvoir une véritable aide aux femmes que leur grossesse inattendue place dans une situation de détresse, à l’heure où plusieurs pays, comme l’Espagne, présentent déjà l’avortement comme un « droit »."

    Michel Janva

  • Enquête sur Aquilino Morelle, conseiller d'Hollande et homme fort de l'Élysée

    Par Mediapart. Extrait :

    "[...] Intrigué par le comportement de ce médecin, énarque, qui fut la plume de Lionel Jospin à Matignon, puis le directeur de campagne d’Arnaud Montebourg pendant la primaire socialiste, Mediapart a enquêté pendant six semaines sur l’itinéraire de ce fils d’immigrés espagnols, présenté à longueur de portraits comme « un fils du peuple » incarnant l’aile gauche au pouvoir. Or ce que nous avons découvert est bien plus grave qu’un comportement mégalomane ou un goût prononcé pour la transgression. Aquilino Morelle, ce conseiller de l’ombre qui n’a pris qu’une fois la lumière, lorsqu’il a signé, en tant qu’inspecteur de l’IGAS (Inspection générale des affaires sanitaires), un rapport très médiatisé sur le scandale sanitaire du Mediator, a beaucoup menti, et a beaucoup omis. [...]

    Mediapart a découvert qu’il avait travaillé en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques, y compris à une époque où il était censé les contrôler, au mépris de la loi.[...]

    Il est [en 2007] le rédacteur d’un rapport sur «l’encadrement des programmes d’accompagnement des patients associés à un traitement médicamenteux, financés par les entreprises pharmaceutiques». Au même moment, Aquilino Morelle travaille pour un laboratoire danois, Lundbeck. Un dirigeant du laboratoire de l’époque raconte : « Il nous avait été recommandé par un professeur de l’AP-HP (Assistance publique hôpitaux de Paris). Son profil était séduisant. On s’est rencontrés. Il m’a dit qu’il cherchait à travailler pour l’industrie pharmaceutique, qu’il avait du temps libre, que son travail à l’IGAS ne lui prenait que deux jours sur cinq, ce qui m’a semblé bizarre. Mais son profil et son carnet d’adresses nous intéressaient.» Pour le compte du laboratoire, l’inspecteur de l’IGAS organise deux rendez-vous avec des membres du CEPS (comité économique des produits de santé), cet organisme chargé de fixer le prix des médicaments et les taux de remboursement. « Il nous a ouvert des portes, raconte le dirigeant. Et c’est un enjeu majeur : nous permettre d’aller défendre notre dossier auprès de la bonne personne. On cherchait à stabiliser le prix du seroplex, un anti-dépresseur.» [...]

    Sollicitée sur ce ménage auprès d’un laboratoire, l’IGAS nous a d’abord répondu que « l’article 25 de la loi du 13 juillet 1983 permet aux fonctionnaires d'exercer certaines activités annexes. À ce titre l'expertise, la consultation, les activités littéraires et scientifiques, les enseignements peuvent être autorisés par le chef de service. C'est ce qui a été fait en 2007. » Nous avons donc retrouvé le chef de service (c’est-à-dire le directeur) de l’IGAS à l’époque, André Nutte, aujourd’hui en retraite. « J’ai franchement une bonne mémoire, explique-t-il après avoir cité dans l’instant les différents rapports écrits par Morelle à l’époque. Mais je ne me souviens pas avoir signé une telle autorisation. Si l’IGAS a une pièce, qu’ils la sortent. On verra bien qui a signé. Car ça n’a pas de sens. C’est comme si on accordait le droit à un directeur d’hôpital entré à l’IGAS d’aller travailler parallèlement dans une clinique privée. Ou à un inspecteur du travail de conseiller une entreprise. »

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    Michel Janva

  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

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  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

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