Obama se rend en Belgique pour un discours sur les relations transatlantiques, dont le traité est de plus en plus critiqué. Et pour cause : il est loin d’assurer une vraie protection et l’Europe a davantage tendance à être lésée.
ALENA : Accord de libre échange nord-américain. Ce traité, devenant pour l’Europe le TTIP (Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement) dont il est le laboratoire, est entré en vigueur le 1er janvier 1994. Il a créé une zone de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique et a notablement favorisé les exportations canadiennes et mexicaines vers les Etats-Unis, mais la crise économique 2008-2010 les ont fait chuter. Confronté à l’opposition de groupes altermondialistes, ALENA a fait l’objet de nombreuses critiques : dépendance économique du Mexique vis-à-vis des Etats-Unis, agriculture dévastée, effets négatifs des envois de fonds, délocalisations d’emplois…
Elargir ce type de traité à l’Europe soulève plusieurs questions auxquelles Christian Harbulot répond ci-après dans un article publié par Atlantico.fr et qui nous est communiqué par un de nos correspondants.
Polémia
Atlantico : Barack Obama passera la journée du 26 mars en Belgique, à l’occasion d’une rencontre politique avec l’Union européenne. L’unique discours que devrait donner le Président américain concerne les relations transatlantiques. Le traité transatlantique est supposé induire une harmonisation progressive des normes en vigueurs, mais fait l’objet de vives critiques. Pourquoi ? Dans quelle mesure peut-il représenter un danger pour l’Europe ?
Christian Harbulot : Le traité transatlantique représente un danger pour l’Europe, dans la mesure où le système qui est appliqué dans le cadre de l’ALENA (qui peut apparaitre comme un laboratoire qui sera transposé ensuite dans le cadre européen) est un système qui, de fait, favorise les Etats-Unis. Pour des raisons tant juridiques et financières que normatives. Il faut comprendre que les Etats-Unis se sont préparés à ce type de système et qu’ils sont dominants dans l’application de ces trois types de sujets. Arrêtons-nous un instant sur cet aspect juridique, dont on parle malheureusement trop peu. Il y a là une dimension stratégique du droit, qui s’explique par la taille critique prise par les cabinets anglo-saxons. En France, en 30 ans, ces cabinets sont passés de 15% à plus de 80% des parts de marché. Ces cabinets ont une attitude qu’on peut qualifier d’ambigüe, en cela qu’ils ont une attitude particulièrement critique face aux mesures protectionnistes, voire défensives, que pourraient prendre un pays comme la France (on l’a vu dans le cadre des OPA de l’affaire Florange), tandis que ces mêmes cabinets ne formulent aucune critique à l’égard de mesures similaires, si pas plus protectionnistes encore quand elles ont lieu aux Etats-Unis. Cette ambiguïté est parfois traduit comme une forme d’hypocrisie par certains.
Prenons aussi l’exemple du tribunal arbitral, présenté comme un risque un peu générique et qui devraient profiter plus aux entreprises qu’à l’intérêt général. Dans les faits, le problème est plus compliqué et ne se limite pas au simple problème entreprise-état. Quand on a bien étudié le fonctionnement de l’ALENA, on réalise que les Etats-Unis font jouer cette masse critique, qu’ils ont bâtie pour défendre leurs intérêts. Autant ceux de firmes multinationales que ceux du système Nord-Américain, au dépend de celui des autres, comme dans le cas du Canada et du Mexique. Il faut craindre une organisation semblable des rapports entre les Etats-Unis et l’Europe.
Nous Français avons pris l’habitude, en termes de défense des intérêts français, de nous focaliser sur certains dossiers, comme celui de la politique agricole commune. Parce que nous nous focalisons sur ces dossiers, nous en abandonnons d’autres, et pire encore, nous n’anticipons pas sur les dossiers majeurs. Quelle anticipation sur ce monde immatériel, en émergence ? Aucune. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, on va travailler non plus sur un mais sur deux mondes. Il y a les enjeux de l’économie numérique, de celle de la connaissance. Pour l’heure, il y a un déficit très fort de définition de la stratégie qu’un état comme la France devrait avoir, d’abord pour la France et ensuite au sein du débat européen. C’est là que se situe le déficit, dans le sens où les Etats-Unis ont déjà noué certains contacts dans les zones privilégiées (nord de l’Europe, certains pays de l’Est), qui visent à asseoir leur influence. Il n’y a pas nécessairement harmonie, ou même similitude d’intérêt au sein de l’Union Européenne.
Face à ce danger, comment réagissent les états membres ? Finalement, à qui la faute ? S’agit-il des Etats-Unis qui ne jouent pas franc-jeu, ou bien des membres de l’UE qui n’ont pas de vision politique et stratégique suffisante ? Comment est-ce que cela peut profiter aux USA ?
Il y a effectivement un double langage du côté des Etats-Unis. D’une part, pour faciliter ce marché transatlantique, ils souhaitent effectivement plus de liens et des liens plus ouverts. D’autre part, ils ne veulent pas perdre leurs avantages acquis ; comme le small business act qui ne rejoindra certainement pas la corbeille de la mariée. Ils feront très attention à préserver un certain nombre de dispositions, qui sont en fait de nature protectionniste.
Dans le même temps, le problème vient également du fait que nous n’avons pas une position unitaire, en Europe. Chacun va défendre ses propres intérêts et on voit bien certaines divergences qui affectent certains états. La question se pose : comment négocier avec un état qui, lui, a une vision unitaire comme les Etats-Unis, alors qu’en face, nous arrivons en ordre dispersé ? Il n’est pas possible de négocier à part égale, et dès lors il n’est pas non plus possible de tirer notre épingle du jeu.
Une des questions vitales, c’est de se mobiliser à la hauteur des enjeux. La gouvernance internet est un enjeu stratégique, pas un débat technique. Je crains que, pour l’instant, notre ministre des affaires étrangères n’ait pas pris la mesure de cet enjeu stratégique. Si Laurent Fabius en prend la mesure, il doit se rendre à Ryo, en personne. Et s’il s’y rend, il faut qu’il dise des choses pertinentes : sur cette question, cela signifie que l’Europe et la France doivent tenir compte des contrecoups de l’affaire Snowden et défendre une position face aux Etats-Unis qui ne soit pas une position suiviste. L’Europe doit récupérer son autonomie stratégique.
Les Etats-Unis ont tout intérêt à signer un traité qui soit le plus linéaire possible, soit un traité qui ne fasse ressortir que des questions d’ordre technique. Un traité transatlantique dans lequel on aborde des questions d’ordre stratégique sous l’angle technique entrainerait un déséquilibre favorable aux USA. Il est clair que nous perdrions du terrain, et pas seulement en termes de marchés : sur des questions essentielles comme la définition de l’intérêt général, ou de rapport aux modes de vies. Nous n’avons pas du tout la même approche que les Etats-Unis sur le rapport entre l’agroalimentaire et la santé publique. Il y a en Europe des critères différents. Ça n’est pas pour autant le type de contradiction qu’on pourrait faire ressortir lors des négociations. Il est même possible, via l’approche technique, qu’on cherche à les lisser, de façon à pouvoir faire passer ces différences comme de simples approches normatives différentes.
Qu’en est-il des protections annoncées dans le traité ? Barack Obama se fait-il véritablement le blanc chevalier protecteur des marchés et de l’échange Européen ? Le constat brossé est résolument sombre, mais n’avons-nous rien à y gagner ?
La seule chose que nous avons à gagner à cette entente, c’est une alliance entre Etats-Unis et Europe, face à la Chine. Et sur ce terrain-là, les USA ont compris qu’ils avaient besoin d’un traité transatlantique pour ne pas être laminés par la Chine. Il faudra donc être attentif à ce qui sera négocié, puisque le véritable enjeu se porte contre la menace économique que représente la Chine. Là, effectivement, on peut gagner un certain nombre de choses. Il est très important d’imposer à la Chine des règles qu’elle ne respecte pas forcément. Il n’est pas normal que la Chine continue à laisser contrefaire des produits comme les médicaments (avec tous les risques qui y sont inhérents), ou la contrefaçon de marques de luxe. C’est une nécessité absolue que de les obliger à respecter ces principes. Ce traité pourrait nous aider à, au moins, les amener à un autre type de rapport de force que celui qui prévaut en ce moment.
Quels sont les moyens dont nous disposons aujourd’hui pour nous protéger de ce traité ? Et, à termes, qui va devoir en payer les frais ?
Une des manières de ne pas être pénalisé par ce traité sommeille dans les forces de la société civile, qui doivent jouer un rôle de lanceur d’alerte. Pas comme les ONG type Greenpeace : il faut que la société civile s’exprime sur des problématiques où elle est légitime. Dans l’économie de la connaissance, sur les normes éducatives… Il est vital que nous ne soyons pas aussi démunis qu’aujourd’hui. L’Europe doit pouvoir défendre des intérêts précis : la CNIL ne suffit pas face à ce genre d’enjeu. L’Europe devrait développer son propre réseau internet. Il faut s’emparer de ce sujet du monde immatériel, comme on a pu le faire à propos des voies maritimes par le passé. C’est aussi important, et pour l’instant nous n’y avons pas accès. Au travers des sociétés civiles, on pourra passer outre le déficit des politiques et des entreprises pour rendre les états légitimes à porter ces sujets.
Il est évident, également, qu’une Europe incapable de faire en sorte qu’il y ait un changement nous coûtera cher à nous, contribuable. Qu’il s’agisse de l’éducation de nos enfants, de la notion d’e-commerce ou même d’échange marchands dans ce monde immatériel. Si nous ne réfléchissons pas à ça, c’est notre indépendance qui est mis en danger.
Christian Harbulot, 26/03/2014
Source : Atlantico.fr
Christian Harbulot est historien, politologue et expert international en intelligence économique. Directeur associé du cabinet Spin Partners, il est également directeur de l’Ecole de Guerre Economique, membre fondateur du nouvel Institut de l’intelligence économique. Il est l’auteur de La guerre économique (PUF, Que sais-je ?, 2010).Correspondance Polémia – 30/03/2014
http://www.polemia.com/accord-de-libre-echange-transatlantique-les-europeens-ont-la-memoire-et-la-vue-courte-en-croyant-aux-promesses-damitie-dobama/
lobby - Page 1949
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Accord de libre échange transatlantique : les Européens ont la mémoire et la vue courte en croyant aux promesses d’amitié d’Obama
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Le nouveau combat de Hollande : la répression homosexuelle en Afrique
Notre président va déployer toutes ses forces à combattre en Afrique les principes de la loi islamique qu'il estime néanmoins compatibles avec la démocratie en France.
Selon un rapport d’Amnesty International publié en juin 2013, l’homosexualité reste passible des tribunaux dans 38 des 54 pays africains et elle est punie de mort au Soudan, en Mauritanie et au Nigéria.
Le président Hollande – qui avait été le seul à envoyer l’armée française combattre les islamistes au Mali – vient donc d’apporter son complet soutien au combat de la lutte contre la répression de plus en plus inquiétante de l’homosexualité – notamment en Ouganda et au Nigéria –, à condition toutefois que la France ne soit pas seule à s’y engager. Pas question, cette fois, de faire cavalier seul. Venir en aide – politiquement, juridiquement, financièrement – aux homosexuels persécutés ou condamnés à mort, c’est autrement plus périlleux que de combattre le terrorisme islamique qui en est responsable. On mène les combats que l’on peut.
Mais le président Hollande ne serait-il pas au courant des propos tenus, en février 2010, par Claudio Cordone, le secrétaire général d’Amnesty International : « Le djihad est-il antithétique aux droits de l’homme ? Notre réponse est non. »
N’a-t-il pas appris qu’il pourrait exister des liens troubles entre Amnesty International et des collectes de fonds au profit de djihadistes syriens ?
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Espagne – Les avortements pratiqués en 15 jours répondraient aux demandes d’adoption introduites en un an
Espagne – La quantité d’avortements commis en une quinzaine de jours permettrait de couvrirait la liste de demandes d’adoption déposées en un an.
Les exposés des experts en questions liées la vie et la famille réunis durant le Congrès « La conception d’un nouveau partenariat pour la vie » de DALAVIDA ont spécialement traité des lois, de l’éducation , de l’économie et des médias. Quatre sphères qui pourraient contribuer au changement de conception d’une nouvelle société qui défendrait la vie.
Le directeur du Centre d’études familiales de l’Université Francisco de Vitoria, María Lacalle; le professeur de philosophie du droit de l’Université San Pablo CEU, Elio Gallego; le Docteur en sciences économiques et commerciales à l’Université Autonome de Madrid, Oscar Vara et le directeur de la Fondation Jérôme Lejeune, Mónica López Barahona, étaient les intervenants.
Mónica López Barahona a indiqué que les avortements pratiqués en Espagne atteignent en quinze jours les 4.000 cas d’enfants mis à mort, et que ce chiffre couvrirait la liste d’attente de l’adoption d’une année entière.
« Comment est-il possible que personne ne prenne cela en compte ? », s’est demandé M. Lopez Barahona, rappelant que la durée moyenne d’attente dans le processus d’adoption est de cinq ans .
Elle a aussi demandé de véritables alternatives à l’avortement, accompagnées par des politiques qui profitent vraiment les femmes enceinte. -
Elections : rassurez-vous, le message a été entendu. Mais par qui ?
Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef des pages Débats/opinions du Figaro et de Figarovox, se moque des discours de consultants tenus lors de la soirée électorale :
"C'était une impression étrange. Assister à une soirée électorale et se trouver comme plongé dans une réunion. De celles qui s'étendent interminablement et ne débouchent sur rien. Le «sujet» (il n'y a plus de problèmes, d'interrogations, d'inquiétudes, d'angoisses, de conflits mais seulement des sujets), le «sujet» donc était la défiance des Français vis-à-vis du politique. Pour comprendre ce signal déceptif du client-électeur, il y avait tout le board. Dans ce brainstorming, la parole était libre et chacun y allait de ses explications. Ségolène Royal qui s'entend mieux, dit-on, avec le big boss était très pro active: «il faut mobiliser les énergies et libérer les forces créatrices». Pierre Moscovici plus dans le constat a d'abord posé le problème «il est difficile de réformer un pays comme la France». Il fallait «prendre acte» de ce qui s'était passé et reconnaître «un déficit d'explication». «Faire sens» aussi a ajouté Ségolène Royal. «En tant que responsable politique, nous ne pouvons pas ne pas tenir compte du résultat» a dit Michel Sapin qui s'y connaît. En face, ils n'étaient pas en reste. Jean- Pierre Raffarin qui domine depuis longtemps ce type de réunion (en quarante ans de carrière, il en a organisé des kick off dans des Novotel!) avait une réponse en trois points avec deux keywords «chômage» et «changement».
Les plus jeunes cadres prirent aussi la parole. Marine Le Pen voulait virer tout le monde, changer de stratégie et offrir des goodies aux clients. Cécile Duflot est revenu aux fondamentaux: se mettre à la place de l'acheteur: «Moi, si j'étais un Français ou une Française a-t-elle dit, je ne sais pas si…» c'était un peu confusant mais l'intérêt de ce genre de réunion c'est de désinhiber. Rama Yade ne lâchait rien sur son segment. La marque UDI a-t-elle expliqué n'avait rien à envier aux autres marques, elle n'était simplement pas assez mis en valeur par la direction de la communication. Pujadas et Delahousse ont fait mine d'entendre ce qu'elle disait. Ils avaient bien préparé leurs slides et les faisaient défiler dès qu'il y avait un temps mort. Henri Guaino a parlé d'Etat, de Nation, de frontières, d'idées. Le reste des participants regardaient ailleurs: ils ont fini par lui couper le micro. On allait perdre le rythme du meeting. Tous les HP (Haut potentiels) ont utilisé le mieux possible leur temps de parole. Bruno Le Maire avait la colère directoriale et Laurent Wauquiez, l'éloquence commerciale. Dans son bureau le PDG n'a rien raté des débats. Quand Pujadas a libéré tout le monde en annonçant les prochaines réunions, ceux qui avaient joué le jeu en se déplaçant aux urnes (les autres n'avaient pris la peine d'allumer leur télévision) n'ont sans doute pas été pleinement satisfaits. Mais qu'ils se rassurent, «leur message a été entendu». Leurs petites inquiétudes (emploi, sécurité, impôts, famille, déclassement) ce n'est plus un sujet. Ils peuvent dormir tranquille, le board s' occupe de tout."
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Du Kosovo à la Crimée : le nouveau désordre international
Le 24 mars 1999, il y a quinze ans, commençaient les bombardements de l’OTAN sur Belgrade. 4.000 morts et 10.000 blessés, dont deux tiers de civils. Avec la participation de la France. Cette guerre ouvrait le chapitre d’un nouvel ordre international (un ordre qui ressemble de plus en plus à un désordre), dans lequel – hasard du calendrier – s’inscrit l’affaire de Crimée.
Le parallèle entre le Kosovo et la Crimée a beaucoup été fait, y compris par le Kremlin. Au nom d’une identité ethnique albanaise forte (80 % de la population), le Kosovo a réclamé son indépendance. Refus et répression serbes : le Kosovo est le berceau historique et spirituel de la Serbie. Le patriarcat de Peć est le centre spirituel de l’Église orthodoxe serbe, et c’est le Kosovo qui a vu se dérouler la bataille des Merles en 1339, constitutive de l’identité nationale serbe (un peu comme notre dimanche de Bouvines).
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Franc-maçonnerie et mondialisme (Radio Courtoisie)
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L'antisémitisme, maladie ou conséquence ?
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Pourquoi les ministres n'ont diffusé ni revenus ni feuilles d'impôts ?
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Béatrice Bourges violemment mise à la porte à la Queer Week de Science Po
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Videos des rebelles fabiusiens en Syrie : homme crucifié sur la place publique, massacre de prisonniers…
28 mars 2014Dans une vidéo postée il y a quelques jours sur des sites musulmans (et visible ci-dessous), on voit un Syrien crucifié sur la place publique par les rebelles (syriens ou non), devant une foule d’enfants et d’adultes ébahis.
Plusieurs spectateurs admirent la scène, sourire aux lèvres… Leurs soutiens Fabius et Hollande en feraient peut-être autant s’ils étaient là.Par ailleurs, une autre video a été postée récemment (visible ci-dessous) où l’on voit les islamistes abattre des soldats syriens prisonniers (faisant preuve d’une grande dignité), capturés lors de la prise de l’hôpital Al Kindi à Alep. Et encore, ils ont de la chance d’être mis à mort de cette manière plutôt que d’autres appréciées des islamistes…
La prise de l’hôpital – fin décembre – avait été rendue possible, après des semaines de siège, suite à un attentat-suicide commis avec un camion bourré d’explosifs, qui avait détruit les postes de garde de l’hôpital et endommagé celui-ci (attentat filmé par les islamistes, video ci-dessous).Les films de ce genre se multiplient, et ils ont l’avantage de rappeler ce dont sont capables les musulmans radicaux, et ce qui arrivera peut-être en France dans quelques années.
Attention images très choquantes :