Comment quitter la Sécurité sociale ( URSSAF, RSI, CARMF etc.)
Réunion d’information ouverte aux professions libérales, aux artisans et commerçants, aux salariés
à Lille
le samedi 12 avril 2014
à 14 heures
Hôtel Mercure de Lesquin – Lille Aéroport
110 rue Jean Jaurès
59810 LESQUIN
avec le Dr Claude Reichman,
président du MLPS,
et les représentants du mouvement
“Les médecins ne sont pas des pigeons”
Contact et inscription :
lapierre.scalabre@gmail.com
Une participation de 10 euros par personne est demandée pour la location de la salle, payable sur place
lobby - Page 1948
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Comment quitter la Sécurité sociale: Réunion d’information à Lille
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Familles : la mauvaise blague de ce 1er avril
L'essentiel de la réforme des allocations familiales, présentée en juin 2013, entre en vigueur ce mardi 1er avril. Et ce n'est pas un poisson. Pour redresser les finances de la Sécu, le gouvernement a mis à contribution les familles. 3,5 millions d'entre elles sont touchées. Les couples élevant plus de trois enfants perdront en moyenne 790 euros par mois. Les jeunes familles, composées d'enfants entre zéro et trois ans, souffriront beaucoup. Les coupes se concentrent largement sur les aides à la petite enfance.
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Ces socialistes qui attribuent leur défaite à la loi Taubira
L'ironie du journaliste d'Europe 1 laisse imaginer qu'il est encore plus déconnecté du terrain que les candidats socialistes dont il se moque (qui, il vrai, pourraient aussi reconnaître leur part de responsabilité) :
"C'EST PAS MA FAUTE A MOI - (...) Les socialistes tentent, trois jours après leur défaite, de trouver les raisons de leur déconvenue électorale. Et certains d'entre eux ont une explication toute trouvée: le mariage pour tous. (...)
Dans son interview au Monde, Patrick Mennucci dénonce l'instrumentalisation faite du mariage gay :
Sur le terrain, on a toujours entendu les mêmes choses : les retraites taxées, le poids des impôts. Dans mon arrondissement, en centre-ville, il y a aussi eu la question du mariage pour tous. Pas chez des catholiques qui se seraient radicalisés – ceux-là ne votaient pas pour moi –, mais plutôt dans la communauté musulmane.</br>Il y a eu une campagne assez dure menée sur le terrain. Des tracts avec ma photo en train de célébrer un mariage homosexuel ont été diffusés.
Question suivante, Patrick Mennucci en remet une couche :
Je confirme que ces mesures sur les grandes questions de société nous ont coûté des voix sur le terrain.
Même explication de Sébastien Pietrasanta, qui a perdu sa mairie d'Asnières-sur-Seine. Là aussi, le socialiste pointe le "radicalisme" et le "fondamentalisme", sans pour autant préciser s'il s'agit là de la communauté musulmane :
Dans ma ville, nous avons fait de mauvais résultats dans les quartiers où nous avions, il y a quelques années, une partie de notre électorat. Le vote de la loi pour le mariage pour tous puis l’instrumentalisation de la polémique sur la théorie du genre a pesé en alimentant les conservatismes. Malheureusement, dans les quartiers populaires, nous assistons à une montée du radicalisme, du fondamentalisme, qui s’est nourri de ces sujets.
Cela leur fait au moins un point commun avec Christine Boutin, qui a elle aussi expliqué la défaite socialiste aux municipales par l'adoption de la loi Taubira."
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Manuel Valls, quand même
Selon ce qu’ont rapporté des conseillers de François Hollande aux médias, ce dernier aurait analysé à chaud dimanche soir la confirmation de la déculottée électorale du PS non pas tant comme une « victoire de la droite »que comme une absence de mobilisation des électeurs de gauche. A commencer par les catégories les plus modestes et autres déçus des années Sarkozy qui fondent (encore par habitude) leurs espoirs dans l’alternance, le vote socialiste… Un constat qui a donc conduit le chef de l’Etat, au terme d’une intense journée de tractations, à annoncer hier soir la nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre en remplacement de Jean-Marc Ayrault. Un remaniement dans la panique pour détourner l’attention des médias sur la raclée électorale phénoménale que vient de subir le PS. En l’espèce un retour à Matignon pour M. Valls qui connaît bien les lieux puisqu’il fut le conseiller de Lionel Jospin de 1997 à… la présidentielle de 2002. Manuel Valls, l’homme qui mentait encore effrontément aux Français il ya quelques semaines en affirmant ne pas être au courant des écoutes des communications de M. Sarkozy ( !), ne porte pas chance à ses amis…
Un choix jugé sidérant par beaucoup et qui ne fait pas l’unanimité à gauche et c’est un doux euphémisme. Les deux ministres écolo-gauchistes Cécile Duflot et Pascal Canfin ont annoncé leur départ du gouvernement, reprochant notamment le simple constat du ministre de l’Intérieur sur l’incapacité de la grande majorité des Roms à s’assimiler. L’aile gauche du PS, Alexis Corbière du PG, rappellent aussi quelques vérités. A savoir que Valls a beau bénéficier du soutien intéressé de deux apparatchiks, Arnaud Montebourg et de Benoit Hamon, tous deux situés à la gauche du PS, cette nomination est une gifle envoyée au peuple de gauche.
Ex rocardien , ex jospinien, soutien de Dominique Strauss-Kahn, partisan d’un aménagement des 35 heures, du changement de nom du PS, d’un libéralisme à la sauce Tony Blair ( un de ses livres s’intitulait « Pour en finir avec le vieux socialisme, et être enfin de gauche ») et souvent comparé à Nicolas Sarkozy, M. Valls n’avait pas atteint les 6% lors de la primaire socialiste de 2011.
Invité lundi soir du Grand Journal de Canal +, Jean-Marie Le Pen a d’ailleurs qualifié cette nomination de « choix suicidaire ». « Je crois que c’est un clin d’œil à la droite. Notre président a une réaction de fille de joie par rapport à son souteneur. Elle prend un coup de pied aux fesses, se retourne vers lui, et lui fait un clin d’œil amoureux. C’est un clin d’œil à la droite, bien sûr, puisque Manuel Valls est probablement le seul qui trouve une certaine bienveillance dans les milieux de la droite ».
Jean-Luc Mélenchon, à l’instar du quotidien communiste L’Humanité? a partagé peu ou prou cette analyse et relevé hier soir que si François Hollande est l’unique responsable du désastre électoral de dimanche dernier, sa décision de nommer Manuel Valls Premier ministre, « le plus grand commun diviseur de la gauche », « ultra minoritaire dans le camp socialiste », prouvait qu’il n’avait « rien compris » au message envoyé par les Français. Les propos du responsable du Parti de Gauche rencontrent en effet un écho certain lorsqu’il affirme que l’arrivée de M Valls à Matignon confirme « le pacte du PS avec le MEDEF ».
M. Mélenchon ne peut que constater l’ évidence, à savoir que Valls, membre du Club Le Siècle, est l’incarnation du social-libéralisme, l’homme idoine pour conduire le Pacte de stabilité. Marine Le Pen à la tête d’un Mouvement qui, contrairement au Front de Gauche, est représentatif des catégories modestes, a réagi elle aussi à cette nomination. Ce simple remaniement ne répond pas à l’urgente nécessité d’un changement radical de politique a noté la présidente du FN. A l’heure ou ce fameux Pacte de stabilité traduit dans les faits la poursuite d’une « politique d’austérité » qui consistera à « prendre 50 milliards dans la poche des classes moyennes et populaires ».
Marine a aussi relevé, à notre avis tout aussi justement, que si le choix de M. Hollande s’est porté sur M Valls, cela peut aussi se comprendre comme une volonté de le « rocardiser », de « le carboniser dans ses prétentions et ses ambitions dans le cadre de la future élection présidentielle », sachant qu’il traînera d’ores et déjà « comme un boulet » la gifle magistrale qui s’annonce pour le PS aux élections européennes du 25 mai.
Enfin, si les médias vantent à qui mieux-mieux la détermination, la fermeté, le refus du laxisme, la popularité de M. Valls, y compris chez les sympathisants de l’UMP, tout cela repose principalement sur une communication assez bien maîtrisée mais qui ne fera plus guère illusion quand il sera à Matignon.
Marine n’a pas manqué de rappeler le « bilan déplorable » du ministre de l’Intérieur sur le plan de la lutte contre les mafias, l’insécurité et l’immigration, sachant le lien de causalité existant entre délinquance et flux migratoires non maîtrisés. D’ailleurs, les résultats infiniment médiocres ou franchement mauvais du ministre de l’Intérieur dans ces domaines, qui touchent tous les Français, expliquent la forte décrue de bonnes opinions de ce dernier dans de récents sondages.
Nous le notions sur ce blog, Manuel Valls, à l’instar de ses amis politiques, n’entend pas réduire le volume de l’immigration dite légale. Il n’envisage pas de revenir sur le catastrophique droit du sol, le regroupement familial, les différentes pompes aspirantes de l’immigration qui fabriquent à la chaîne des Français de papier…et futurs électeurs socialistes.
Nous le rappelions aussi dernièrement, citant le dernier ouvrage du docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement, Gérard Pince. Celui-ci chiffre le coût annuel de la présence des immigrés sur notre sol, 8,1 millions de personnes selon ses calculs, à 115 milliards d’euros, soit 8 000 € par an pour une famille de quatre personnes en 2011…Voilà des économies à faire plutôt que de matraquer encore les Français !
Enfin, Marine a souligné, comme l’a fait aussi Bruno Gollnisch, ses inquiétudes vis-à-vis des pulsions totalitaires, liberticides de M. Valls, « un homme dangereux qui n’a aucun respect pour les libertés publiques et individuelles des Français ». Nos compatriotes ont pu le constater avec ses déclarations visant à réduire les libertés numériques, ou encore avec sa croisade lancée contre les spectacles de Dieudonné. Ce qui a eu pour résultat, dont on a peut être mesuré les effets lors de ces municipales, de dresser contre le gouvernement des électeurs franco-afro-maghrébins. Populations musulmanes de la France des banlieues, considérées jusqu’alors comme une clientèle électorale captive de la gauche et du PS en particulier, mais déjà hérissées par les avancées sociétales défendues par les pasionarias Taubira et Vallaud-Belkacem.
A tort ou à raison, M. Valls est apparu dans ce dossier comme le défenseur des intérêts d’une communauté, d’un pays étranger avec lequel il aurait un « lien éternel » tout en fustigeant à longueur de discours officiel le communautarisme au nom de la république et de la laïcité…
Faisant acte de beaucoup de mansuétude vis-à-vis des hystériques extrémistes des Femen, M. Valls déclarait a contrario dans le JDD en févier dernier qu’il entendait combattre les « forces obscures » à l’œuvre, la « fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains», jugeant le climat comparable avec celui des « années 1930 ».
Un langage excessif, partisan, démagogue, libéralo-progressiste qui peut plaire à la caste médiatique mais qui n’est pas en phase avec les attentes d’une grande majorité des Français, de gauche, de droite ou d’ailleurs. Le Parisien cite un « un ténor du PS » sur cette nomination : «C’était Manuel au forceps, faute de mieux ». « François n’avait pas le choix », décrypte un hollandais ». Le chef de l’Etat a donc grillé une de ses dernières cartouches. La fin du quinquennat s’annonce très compliquée pour une gauche aux abois. Quand même.
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Lettre ouverte de Ludovine de La Rochère à Hollande
Tribune de Ludovine de La Rochère sur Atlantico :
"Monsieur le président de la République, notre pays traverse une profonde crise, une crise économique avec un chômage record et une crise politique, avec une désaffection majeure de nos concitoyens comme viennent de l’illustrer le désaveu de votre majorité autant que l’abstention massive des électeurs, notamment dans les zones péri-urbaines votant pourtant à gauche jusqu’à présent. Une crise sociétale aussi, dont il faut, hélas, rendre à César, vous-même, ce que César a laissé faire, puisque c’est un fait que c’est sous votre présidence que, pour la 1ère fois depuis la fondation de la République en 1792, un sujet de société a donné motif à envoyer plusieurs fois un million de Français dans la rue. A l’évidence, les résultats des municipales sont notamment la réponse des Français au mépris dont vous avez témoigné à leur égard.
Des citoyens de tous horizons se sont mobilisés pour le respect de la réalité humaine homme/femme et de la filiation père/mère/enfant, contre le « mariage » prétendument « pour tous ». Ils ne l’ont pas fait par « professionnalisme du pavé », ils ne l’ont pas fait pour obtenir une « énième semaine de congés payés » : non, ils l’ont fait pour le bien commun, une valeur désintéressée. Ils ont manifesté, notamment les 13 janvier, 24 mars, 26 mai 2013 et 2 février 2014, pour exprimer leur inquiétude à l’idée que l’on piétine l’intérêt supérieur de l’enfant en le privant délibérément de père ou de mère ; que l’on fasse passer leurs droits et leurs besoins avant les revendications du lobby LGBT, ultra-minoritaire, ne représentant pas l’ensemble des personnes homosexuelles vivant en France ; que l’on démolisse la politique familiale en quelques mois ; qu’on laisse agir des agences avides et sans scrupule, exploitant le désir d’enfant... C’est inacceptable.
Monsieur le président de la République, vos projets de société, élaborés par des apprentis sorciers, créant des divisions artificielles entre « hétéros » et « homos », sont déconnectés de la réalité, contraires à la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, dont l’article IV précise que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » et contraires à la Convention internationale des droits l’enfant, signée par la France, dont l’article 7 déclare que « l’enfant a le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux » et l’article 9 que « les Etats parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré ».
Nous sommes des Français soucieux de boucler les fins de mois, de faire réviser les devoirs du soir de nos enfants, de leur transmettre comme valeur le respect des élus qui œuvrent au bien commun. De toutes nos forces, nous n’aspirons qu’à être tranquilles. Mais, de toutes nos forces, nous ne lâcherons rien sur l’intérêt supérieur de l’enfant. RIEN. Le 3 février dernier, votre Premier ministre, qui semblait avoir compris la détermination des familles excédées a annoncé l’ajournement de la loi « famille » que préparait Dominique Bertinotti de la manière la plus opaque qui soit. Mais vos ministres ont ensuite évoqué la possibilité de faire passer les mesures prévues une par une, en douce. Les projets de réduction du congé parental, d’interdiction de temps partiel de moins de 24h par semaine, d’individualisation de l’impôt… ont été poursuivis. Najat Vallaud-Belkacem et Vincent Peillon ont continué d’avancer sur leur prétendu « ABCD de l’égalité » - « ABCD » du genre en réalité -, et la rééducation de nos enfants « dès le plus jeune âge », comme ils disent, pour leur faire entrer l’identité de genre dans le crâne. Quelles que soient leurs origines et leurs sensibilités, les Français considèrent que c’est insupportable.
Monsieur le président de la République, les familles, déjà vaches à lait des impôts, déjà mal aimées du gouvernement, sont à présent terrorisées par l’annonce de la suppression du financement autonome de la branche des allocations familiales à propos de laquelle elles sont dans le flou le plus total. Comme si rien ne s’était passé, comme si vous n’aviez pas écouté les sages conseils d’un François Mitterrand sachant retirer son projet de loi « école », vous avez fait savoir qu’après les élections municipales et européennes, vous comptiez poursuivre : après la « loi Taubira », la généralisation de l’« ABCD », le projet de « loi Bertinotti », le projet de « loi Touraine »...
Monsieur le président de la République, les familles n’en peuvent plus de ces réformes sociétales voulues par quelques uns contre la majorité tranquille de la France. Les familles vous demandent de vous occuper du chômage, du pouvoir d’achat, de la réduction de la dette de la France, de la relance de l’économie. Alors, dans votre rôle d’arbitre des institutions et de garant de la paix civile, elles vous demandent solennellement, de renoncer aux réformes sociétales qui – les résultats des municipales l’attestent – n’ont l’aval que d’une très petite minorité de Français...
Monsieur le président de la République, nous demeurons très vigilants aux nominations imminentes, en particulier pour ce qui concerne la famille et l’Education nationale. Toute nomination de partisan de l’idéologie du genre et/ou de la libéralisation de la PMA et de la GPA, serait vécue pour les familles comme une véritable provocation. Si nous ne sommes pas entendus, si les familles n’ont encore en plein visage que des projets idéologues et contraires au bien commun, que du mépris et du déni de la part de vos futurs ministres, alors nous appellerons de nouveau à descendre dans la rue pour faire stopper tous ces projets de société aberrants.
Monsieur le président de la République, ce n’est pas un ultimatum, c’est un appel du cœur des familles. Laissez-les en paix. Laissez-nous en paix."
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Manuel Gaz nommé Premier ministre
Spécialisé dans l’arrestation des honnêtes gens et les gardes à vue arbitraires des opposants politiques, d’un rare mépris pour les libertés publiques, d’une incompétence crasse dans la lutte contre l’insécurité, d’un cynisme accompli dans le bradage de la nationalité française et d’une totale servilité envers Bruxelles dans la politique immigrationniste...
... Manuel Gaz, clone de Sarkozy, a été nommé ce soir au poste de Premier ministre par François Hollande, qui révèle ainsi son incapacité à s’affranchir ...de sondages favorables au ministre de l’intérieur sur un malentendu : celui d’un homme d’ordre, alors que son bilan est catastrophique. La nomination de Manuel Gaz, qui ne pourra que satisfaire la Commission européenne, est une provocation à l’encontre du pays réel.
L’Action Française
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manuel-Gaz-nomme-Premier-ministre
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Comment les écolos jouent avec Hollande
Ils ne pèsent rien mais on n’entend qu’eux : les écolos. Et pour cause : ils jouent, avec Hollande, au petit jeu du « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Qu’ils s’en aillent, et Hollande n’a plus de majorité au Sénat. Qu’ils exigent trop, et ils ne feront pas le poids face à la structure étatique. Le compromis, c’est le sociétal. Et les basses œuvres.
Fichues élections européennes et régionales de 2009 et de 2010… Rappelez-vous. Fin 2008, les Verts décident de se lancer une fois de plus, seuls, dans la bataille des européennes de juin 2009. Sur une idée de Daniel Cohn-Bendit et sur une mise en scène de Cécile Duflot, qui tient fermement l’appareil et va être reconduite au secrétariat général des Verts, les écolos tiennent une conférence de presse… au Musée d’art africain !
(Il va y avoir une recomposition de la gauche suite aux municipales Pat)
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Charte LMPT : parmi les 672 têtes de liste signataires, 85% ont été élus
Un signal inquiétant pour les familles au lendemain du 2ème tour des Municipales qui a vu l’élection de 85% des têtes de listes signataires de la Charte de La Manif Pour Tous. Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :
« Les Français veulent des élus engagés, clairs sur leurs convictions et agissant pour le bien commun ! »
Les premiers résultats des signataires de la charte des municipales de La Manif Pour Tous sont sans appel : parmi les 672 têtes de liste signataires, 85% ont été élus ! Les candidats affichant leurs convictions se sont imposés : outre Limoges (ville administrée par la gauche depuis 1921, passée à droite avec l’élection d’Emile-Roger Lombertie, signataire de la charte), les résultats à Paris (Goasgen, Kuster, Legaret, Lecoq), Marseille (Dominique Tian, Guy Tessier), Royan, Nemours, Nîmes, Perpignan, Versailles, Courbevoie, Hyières, Belfort, Poissy, Saint-Chamond, Béziers, Evreux, Chantilly, Compiègne, Brive la Gaillarde, Asnières sur Seine, Roanne ou bien encore à Colombes témoignent de l’importance du positionnement des candidats sur leur vision de la famille, premier lieu de solidarité et refuge des plus vulnérables. La Manif Pour Tous rappelle également que 40 des 43 parlementaires signataires de la charte ont été élus hier soir ou dimanche dernier.
"Mais l’annonce de la nomination de Manuel Valls à Matignon sonne comme une nouvelle provocation à l’égard des familles, qui se demandent si François Hollande a compris leur message !
La Manif Pour Tous prend acte de cette nomination, en espérant que Manuel Valls sera moins sectaire comme Premier ministre qu’il ne l’a été comme ministre de l’intérieur. Il a en effet utilisé les moyens de l’Etat pour casser et réprimer la protestation pacifique, légale et républicaine des familles contre le mariage et l’adoption par les couples de même sexe, la libéralisation de la PMA pour les couples de femmes et la GPA (Gestation Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses). M. Valls a notamment été à l'origine de l’utilisation de gaz lacrymogène sur des enfants, des personnes âgées, des femmes enceintes, des familles, le 24 mars 2013 à Paris."
Ludovine de La Rochère ajoute :
« La politique de M. Valls à l’Intérieur, ce sont aussi des centaines de gardes à vue arbitraires et des consignes de flicage radicales et aberrantes, par exemple pour le simple port du sweat de La Manif Pour Tous ».
La Manif Pour Tous sera extrêmement vigilante contre toute nouvelle manifestation de familiphobie de la part du gouvernement de M. Valls, en particulier pour ce qui concerne l’ABCD dit « de l’égalité », projet ne respectant pas la liberté d’éducation des parents et sortant des prérogatives de l’Etat, dont le mouvement citoyen réclame le retrait.
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Syrie : le grand retour de l'obscurantisme islamique
La persécution subie par les Chrétiens syriens depuis le début de la guerre civile va crescendo : décapitations, enlèvements, viols, les conduisent à partir se réfugier à l'étranger. Ceux qui restent doivent se soumettre au statut infamant des dhimmi (« protégés »).
Les chrétiens de Syrie, qui représentaient avant le début de la guerre civile environ 8 à 10 % de la population du pays (soit environ 2 millions pour 20-22 millions d'habitants), ont fait en sorte de se tenir à l'écart des affrontements entre des rebelles souvent sunnites d'un côté et, de l'autre, Bachar al Assad, qui appartient à la communauté alaouite, et ses alliés chiites. Efforts vains. Ils sont rattrapés par le fanatisme islamiste.
Le groupe djihadistes « État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) a annoncé imposer une série de règles draconiennes aux habitants chrétiens de la ville syrienne de Raqqa qu'il contrôle depuis quelques mois. Raqqa, ville située à 385 kilomètres au nord-est de Damas sur le cours de l'Euphrate, est le seul chef-lieu de province à être, en mars 2013, tombé entièrement entre les mains des opposants au régime de Bachar al Assad. Quelque 300 000 personnes y habitaient avant le début des violences en Syrie, et moins de 1 % étaient chrétiens. Nombre d'entre eux ont quitté la ville quand l'EIIL a commencé à attaquer et à brûler des églises. Une poignée, les plus démunis, sont restés chez eux.
Interdictions, vexations et impôts
Le groupe a annoncé lui-même cet « accord » contenant douze règles censées garantir la « protection » des chrétiens. Le texte, publié sur des forums djihadistes et portant le cachet de l'EIIL, stipule que les chrétiens doivent verser la taxe, qui était imposée aux premiers temps de l'islam aux non-musulmans. Les chrétiens « fortunés » devront payer jusqu'à l'équivalent de treize grammes d'or pur, ceux de la classe moyenne devront verser la moitié de cette somme et les défavorisés le quart.
L' « accord » exige également que les chrétiens s'abstiennent d'exhiber une croix « ou toute chose de leur Livre » dans les marchés ou les endroits où il y a des musulmans et d' « utiliser des haut-parleurs pour faire entendre leurs prières ». Les chrétiens doivent également s'abstenir de « célébrer leurs rituels (...) hors de l'église » et également de montrer une croix ou un livre religieux... Une série d'interdictions à impérativement respecter sous peine d'être « traités comme des ennemis ». Selon cet « accord », ils doivent également obéir aux « règles imposées par l'EIIL, comme celles liées à la discrétion dans la manière de s'habiller ».
Le groupe djiahdiste a également indiqué que les chrétiens « ne devaient pas restaurer les monastères ou les églises (...) dans leur ville ou les environs ». Bien entendu, les chrétiens ne doivent pas porter d'armes, a précisé l’EIIL, en avertissant que ceux qui ne respecteraient pas ces règles feront face au même « destin » que celui subi par les ennemis de la rébellion.
Un choix vexatoire
À présent, les derniers chrétiens de Raqqa vivant sous la coupe de l'EIIL ont un choix à faire : soit accepter leur statut de sous-citoyen devant payer et se faire le plus discret possible pour rester en vie, soit partir pour un long et dangereux voyage d'exil en espérant trouver un pays d'accueil. Il y a une autre possibilité : que les chrétiens se convertissent à l'islam pour gagner un peu de dignité. Et c'est probablement le but des islamistes.
Le statut juridique des dhimmi, ou protégés, repose sur le vingt-neuvième verset de la neuvième sourate du Coran : « Combattez : ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier; ceux qui ne déclarent pas illicites ce que Dieu et son Prophète ont déclaré illicite, ceux qui parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie Religion. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils paient directement le tribut après s'être humilié. » La soumission des dhimmi, c'est-à-dire l'acceptation de l'autorité et de la supériorité des musulmans, leur vaut, en principe, la liberté de culte et d'être protégés des violences et des déprédations.
À Raqqa, en dépit du fait que les chrétiens sont très peu nombreux, les islamistes veulent que, comme dans le bon vieux temps, les chrétiens s'humilient. Et ne nous leurrons pas, beaucoup de bons musulmans de cette petite cité n'y voient rien à redire. Dans les faits, le groupe est soutenu par une bonne partie de la communauté sunnite qui croit dur comme fer à la supériorité de l'homme sur la femme et à celle du musulman sur le non musulman. Raqqa, première ville « libérée » par les islamistes vit les heures les plus sombres de son histoire et cela ne présage rien de bon pour l'avenir de la Syrie.
Henri Malfilatre monde & vie 18 mars 2014 -
Valls le gazeur est favorable à la GPA
Au lendemain de la manifestation du 2 février, Manuel Valls avait assuré que le gouvernement s'opposerait à tout amendement parlementaire élargissant la PMA aux homosexuelles et légalisant le recours aux mères porteuses. Puisqu'il est pressenti pour devenir Premier ministre, rappelons qu'à titre personnel, Manuel Gaz y est pourtant favorable. Extrait d'un interview accordé à un site homosexualiste en 2011 :
"D’une manière générale, nous devons accompagner les évolutions de la société, permettre des droits nouveaux. Je crois à une société d’ordre, de justice sociale, et en même temps j’ai la conviction profonde que la gauche doit incarner le progrès. (...)
Aujourd’hui, les nouvelles techniques permettent cette gestation pour autrui, et il y a des possibilités d’y recourir légalement dans des pays voisins. De ce point de vue, je considère que cela doit concerner toute forme de couples, mais il faut qu’il y ait des règles précises qui encadrent la GPA, car elle soulève de nombreuses interrogations. Le droit à l’enfant ne peut ni remplacer ni primer sur l’intérêt de l’enfant. Je considère que le débat intellectuel, philosophique concernant la famille n’est pas un débat anodin, et qu’on a intérêt à le mener jusqu’au bout. Car la GPA repousse les barrières qui encadrent la procréation assistée, et il y a le problème de la transaction financière avec des femmes souvent pauvres. Je comprends que certains au PS aient peur d’une dérive vers une marchandisation du corps des femmes qui pourrait se révéler immaîtrisable. Mais au-delà de ces précautions, c’est une évolution qui est incontournable, à condition qu’elle soit encadrée. Contrairement à ce que disent ceux qui sont par principe hostiles à la GPA, je crois que si celle-ci est maîtrisée, elle est acceptable, et j’y suis donc favorable. À terme, je suis favorable à une évolution législative, mais contrairement au mariage, ce n’est pas la position du PS."