Il ne suffit pas de crier contre les impôts. Il faut dire que la maitrise de la dépense publique passe par des changements profonds : la remise en cause de la mondialisation, l’arrêt de l’immigration, la mise à la diète des collectivités locales et la fin du clientélisme social et sociétal. Rediffusion d’un éditorial de Polémia d’octobre 2012.
En 2012, le montant de la dette publique française approche 90% du produit intérieur brut. Pire : près du quart des dépenses annuelles de l’Etat est financé par l’emprunt. Ceci peut d’autant moins durer que le Parlement français vient de ratifier à une large majorité PS/UMP le Traité budgétaire européen, un traité d’ailleurs signé par le précédent gouvernement. La hausse des impôts prévue au budget 2013 est dans la droite ligne de ce texte.
Certes, un gouvernement UMP n’aurait pas adopté exactement le même dispositif fiscal. Mais sa marge de manœuvre pour conduire une politique différente aurait été étroite. En matière de fiscalité, il n’y a guère d’autres solutions que de faire payer les gros bataillons, c’est-à-dire les classes moyennes et les classes moyennes inférieures. Et, pour leur faire accepter ce sacrifice, comment éviter de surtaxer un peu plus les plus riches (qui ont d’ailleurs de larges possibilités d’ « optimisation fiscale ») ?
Bien sûr, beaucoup objectent, non sans raison, qu’il aurait mieux valu baisser les dépenses qu’augmenter les impôts. Or, en 2013, les dépenses de l’Etat continueront, contrairement à ce qui est annoncé, à augmenter (374 milliards d’euros au lieu de 368, soit +1,6%).
Pour comprendre pourquoi, il faut distinguer deux types de dépenses :
– les dépenses limitatives, dans lesquelles il est possible de couper, ce qui se fait d’ailleurs : pour l’armée, par exemple, pour les investissements de transports ou pour les dépenses de fonctionnement des administrations ;
– et les dépenses évaluatives, qui dépendent de l’accès de particuliers à des droits préalablement définis. Ce sont précisément ces dépenses-là qui augmentent pour quatre raisons : le vieillissement de la population (inéluctable), la mise en œuvre de lois sociales UMP d’autant plus « généreuses » qu’elles n’étaient pas financées (sur le handicap et la dépendance), la montée du chômage, conséquence du libre-échange et de la récession, et la poursuite de l’immigration.
Dans ces conditions, il faut bien que l’Etat mette la main à la poche pour équilibrer les budgets sociaux et locaux, et aussi pour financer le Revenu social d’activité (RSA), la Couverture médicale universelle (CMU) et la CMU complémentaire, l’Aide médicale d’Etat (AME) et les hébergements d’urgence. Toutes dépenses qui progresseront en 2012 (*).
On peut aussi observer que les collectivités territoriales représentent un formidable gisement d’économies potentielles. Mais aucun gouvernement ne se hasarde à les chercher car les maires de grandes villes, les présidents de conseils généraux et régionaux siègent au Sénat et à l’Assemblée nationale et défendent leurs intérêts becs et ongles, indépendamment de leur couleur politique. Quand ce sont les bénéficiaires directs des dépenses qui les votent on peut difficilement s’attendre à des économies !
Parisot : l’incendiaire qui crie au feu !
Or de cela l’opinion n’est guère informée. Les milieux d’affaires râlent contre les impôts mais contribuent, par leurs choix en faveur du libre-échange, des délocalisations et de l’immigration, à entraîner une hausse des dépenses. Quand la présidente du MEDEF, Madame Parisot, dénonce l’excès des charges alors qu’elle milite pour le libre-échange intégral et l’immigration, elle se conduit comme un incendiaire qui crie au feu. Les dirigeants d’entreprise, notamment de PME et TPE, devraient être conscients du mal que leur font ceux qui parlent en leur nom.
Les think-tanks libéraux, à l’exception notable de Contribuables associés (et parfois de l’IFRAP), s’acharnent sur la critique des dépenses régaliennes mais gardent un silence prudent sur le secteur social et surtout sur l’immigration (dans l’espoir d’être invités dans les médias) : or, les hausses de dépenses en matière sociale, scolaire, sécuritaire ou judiciaire et pour partie sanitaires sont liées à l’immigration. Il est vain de déplorer les effets de phénomènes dont on chérit les causes.
Propriétés de la superclasse mondiale (banques et multinationales), les grands médias ne posent pas davantage les vrais problèmes. Bien au contraire : ce sont eux qui imposent une chape de plomb.
Voilà pourquoi les impôts augmenteront en 2013. Et encore plus en 2014 car la récession économique creusera à nouveau le déficit budgétaire et qu’il faudra bien combler le trou supplémentaire ainsi créé…
La France (et l’Europe) ne sortiront de cette spirale mortifère qu’en changeant de paradigmes dominants. Au bord du gouffre ?
http://www.polemia.com/contribuables-a-vos-poches-deux-ou-trois-choses-que-vous-ne-lirez-pas-ailleurs/
(*) Officiellement le budget ne distingue pas clairement « dépenses évaluatives » et « dépenses limitatives ». La présentation budgétaire distingue « croissance zéro volume » de « croissance zéro valeur ». Dans les faits les dépenses sociales sont généralement classées initialement dans le « zéro volume » (stabilité mais sans l’érosion de l’inflation) avant d’être révisées en hausse par les lois de finances rectificatives (LFR).
* Cet article a été initialement publié le 16/10/2012, avec pour chapô originel : “Pour les chefs d’entreprise et la droite libérale l’affaire est entendue : les socialistes arrivent, les socialistes aiment les impôts, les impôts augmentent. C’est court, c’est simple, mais c’est insuffisant ! Car si Sarkozy avait été réélu et si l’UMP avait gagné les élections législatives, les impôts augmenteraient dans les mêmes proportions”. Lequel constituant la seule modification apportée.
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Contribuables, à vos poches : deux ou trois choses que vous ne lirez pas ailleurs …
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Que c’est-il réellement passé le 11 novembre à Paris ?
Voilà qui dédouanera les patriotes des mensonges de Manuel Valls. -
Une « haute autorité pour la transparence de la vie publique » qui coûte cher aux contribuables
Conséquence de l’affaire Cahuzac, la « Haute autorité pour la transparence de la vie publique » remplacera la Commission pour la transparence financière de la vie politique dont les moyens étaient paraît-il trop limités.
Cette Haute autorité pour la transparence de la vie publique aura pour mission de contrôler les déclarations de patrimoine et d’intérêts des responsables politiques ainsi que des dirigeants des principales entreprises publiques.
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La gestion de la crise syrienne par la diplomatie française défie toutes les logiques
Bernard Squarcini, l'ancien patron de la DCRI, vient de publier un ouvrage dans lequel les autorités françaises actuelles en prennent pour leur grade. Extrait :
"Depuis l’arrivée de Laurent Fabius au Quai d’Orsay, tous les ponts ont été coupés avec Damas parce que Paris mise sur la chute du régime. Calcul hasardeux ! Non seulement Bachar al-Assad est toujours là, mais il est ressorti renforcé de la crise diplomatique internationale déclenchée par l’usage d’armes chimiques lors d’une bataille dans la région de Damas le 21 août 2013, avec un soutien russe. La gestion de la crise syrienne par la diplomatie française défie toutes les logiques sans que l’on comprenne très bien à quelle motivation répond notre diplomatie, et surtout, au bénéfice de quels intérêts !"
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Interview exclusive de Philippe Marchand interpellé le 11 novembre sur les Champs Elysées
PARIS (NOVOpress) – Novopress a rencontré Philippe Marchand, membre du Collectif “Pas Mon Président” qui a manifesté et a été interpellé le 11 novembre sur le parcours de François Hollande aux Champs Élysées. Il a bien voulu nous accorder une interview exclusive.Bonjour Philippe, pourquoi êtes-vous venu manifester ce 11 novembre ?
L’incompétence du gouvernement socialiste est aujourd’hui manifeste et exaspère de plus en plus les Français. François Hollande, en tant que chef de l’état, est directement responsable de cette situation. Ses prises de positions vont systématiquement à l’encontre des valeurs françaises, comme l’ont montré ses discours de commémoration, qui ont été pour lui l’occasion de nous resservir le sempiternel discours antiraciste ! Cette situation a assez duré, c’est pourquoi je suis venu manifester pour exiger sa démission.
Trouvez-vous cela gênant d’être venu manifester un 11 novembre, jour de commémoration ?
Il y a fort à parier que nos poilus, s’ils étaient encore vivants, ne se reconnaîtraient pas dans ces politiciens qui ont depuis longtemps souillé l’honneur de notre pays.
Absolument pas ! Ces commémorations appartiennent au peuple français. Il est incroyable que des hommes politiques mondialistes qui détruisent tous les jours un peu plus notre nation, viennent nous faire des leçons de patriotisme. Il y a fort à parier que nos poilus, s’ils étaient encore vivants, ne se reconnaîtraient pas dans ces politiciens qui ont depuis longtemps souillé l’honneur de notre pays.
Comment a été accueilli François Hollande ? Les sifflets venaient-ils de “quelques dizaines de personnes”, comme le déclare Manuel Valls ?
Comme à chacun de ses déplacements, François Hollande a été copieusement hué, par l’ensemble de la foule, et sur l’ensemble de son parcours. D’ailleurs Manuel Valls en a pleinement conscience puisque le dispositif des forces de l’ordre était démesuré ! Policiers presque tous les mètres, double rangée de barrières, impossibilité de s’approcher de l’Arc de Triomphe. S’il avait eu peur de seulement « quelques dizaines de personnes », il n’y aurait pas eu un tel déploiement de force ! Manuel Valls commence de plus en plus à craindre une véritable fronde du peuple français.
Des gens ont-ils pris la défense de François Hollande ?
Je n’en ai pas vu sur place. C’est uniquement en rentrant chez moi que j’ai découvert cette vidéo d’un badaud invectivant les manifestants. Sa dégaine mollassonne de prof bobo suggère néanmoins qu’il doit être un des derniers électeurs du parti socialiste ! Cette réaction était bien un cas isolé, qui a juste été mis en avant par des médias aux ordres.
Vous avez été arrêté par la police. Comment cela s’est passé ? Comment avez-vous été traité ? Trouvez-vous cela abusif ?
Nous étions une trentaine de personnes, n’arborant aucun signe distinctif, et n’ayant commis aucun délit. Nous avons soudain été entourés de policiers en uniformes et en civils, qui nous ont encadrés pour quitter les Champs Elysées. Ils nous ont ensuite parqués dans une rue adjacente, en attendant l’arrivée d’un bus de police. Cela était bien évidemment totalement illégal, et les policiers qui nous encadraient étaient les premiers gênés. Le capitaine des CRS présents n’osait même pas répondre à nos questions sur les raisons de notre arrestation, se retranchant derrière son rôle d’exécutant. On connaît la chanson ! Cette rafle est bien évidemment la suite d’une longue liste d’intimidations policières, qui sont devenues banales dans notre pays depuis le mouvement contre le mariage homosexuel.
Vous avez ensuite été conduit au commissariat. Quelles ont été les réactions des policiers ?
Une fois embarqués dans le bus de police, nous sommes partis en direction du commissariat de la rue de l’Evangile, dans le 18ème arrondissement.
Devenu célèbre au moment de la Manif pour Tous, ce centre de détention est le symbole de l’oppression socialiste.
Là nous avons été extraits un par un, afin d’être fouillés puis entendus par un officier de police judiciaire, qui a procédé à une vérification d’identité. Loin des Champs Elysées, l’attitude des policiers a changé, et la plupart nous ont témoigné une réelle sympathie. N’hésitant pas à critiquer devant nous leur hiérarchie, ils étaient les premiers à condamner notre arrestation. Écœurés de devoir sans cesse relâcher la racaille, ils rechignent visiblement de plus en plus à exécuter les basses besognes de monsieur Valls ! Ils se sont d’ailleurs efforcés de nous libérer le plus rapidement possible, et nous ont précisé que cette affaire n’aurait pas de suite judiciaire.
Êtes-vous fier d’avoir manifesté contre François Hollande et comptez-vous recommencer ?
Plus que jamais ! Cette arrestation était pour nous tous une première, et a permis à certains d’ouvrir les yeux sur la répression orchestrée par le régime socialiste en place. Elle n’a fait que renforcer ma détermination. Il est évident que ce gouvernement nous plonge de plus en plus dans le gouffre et incarne le reniement de nos valeurs et de ce qui constitue l’esprit de la nation française. Sous couvert d’une tolérance qui n’est en fait qu’un laxisme démagogique, il laisse plusieurs minorités agir en toute impunité au détriment de notre pays, tandis qu’il musèle la liberté d’expression d’honnêtes citoyens qui ne font que manifester leur colère et leur mécontentement face à une trahison qui n’a que trop durée.
Mais personnellement, il en faut bien plus pour me faire taire ou m’arrêter. Les responsables ou plutôt devrais-je dire les irresponsables à la tête de notre pays ne font que semer les graines de la révolte du peuple de France.
Crédit photos : “Pas Mon Président”, DR.
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Mansuétude ou sévérité, selon que vous serez opposant politique ou non
Avec Christiane Taubira, la justice à 2 vitesses, c'est maintenant :
"Mardi 12 novembre, Christiane Taubira, ministre de la Justice, a pris la plume pour s'adresser aux procureurs généraux des tribunaux français. Au menu de sa bafouille, une directive sur la sévérité et la conduite à tenir à l'égard des Bonnets rouges et des manifestants qui s'en sont pris ces dernières semaines aux portails Écomouv' et à la collecte de l'écotaxe. La garde des Sceaux n'y va pas par quatre chemins : "Les comportements récemment constatés, constitutifs d'infractions pénales, doivent faire l'objet d'une réponse rapide, systématique et ferme de l'autorité judiciaire." S'ensuit un discours de la méthode sur la façon dont il faut procéder pour repérer et sanctionner les fauteurs de troubles. [...]
Une circulaire très sévère signée par une ministre - la précédente portant le même paraphe remontait à l'automne 2012 et portait sur la politique pénale générale - qui prônait les peines de probation et une certaine mansuétude à l'égard des petits délinquants tant qu'ils n'étaient pas récidivistes. Il y aurait donc deux poids, deux mesures dans la politique mise en place par la Place Vendôme..."
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Le "Mariage Pour Tous", était et reste une guerre de 4ème dimension
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La quatrième marche de la fierté tourangelle perturbée par l’extrême gauche
TOURS (NOVOpress) – Lundi 11 novembre, la quatrième marche de la fierté tourangelle, organisée par les enracinées tourangeaux de Vox Populi, a été perturbée par l’extrême gauche. Certains gauchistes projetant des projectiles sur les participants, voire s’attaquant à plusieurs jeunes filles.
Dans un communiqué, Vox Populi précise : « Plusieurs centaines d’individus (dont un certain nombre venaient de Paris, de Bretagne ou encore du Limousin pour en découdre) ont tenté une démonstration de force pour intimider les participants à notre marche et empêcher le déroulement de celle-ci. Plusieurs de ces manifestants d’extrême-gauche ont tranquillement défilé dans les rues de Tours le visage masqué ou en tenant des manches de pioche maquillés en hampe de drapeaux. »
D’autant qu’« alors que leurs intentions violentes étaient manifestes, les forces de l’ordre ont laissé plusieurs groupes issus de ce cortège s’approcher de notre manifestation. Et ce qui devait arriver arriva… Plusieurs participants à notre marche ont été visés par des projectiles provenant des rues adjacentes à notre parcours. A un certain moment, [Pierre-Louis Mériguet a] même dû personnellement intervenir avec des militants de Vox Populi pour faire reculer un groupe qui s’en prenait à des jeunes femmes présentes dans notre rassemblement. Il aura fallu cet accrochage pour que la police sorte enfin de sa passivité ! »
Face à ces agressions, les médias, notamment la Nouvelle République, se sont livrés à de la désinformation, minorant le caractère violant des gauchistes et sortant de son contexte la riposte des militants de Vox Populi.
Cependant, Pierre-Louis Mériguet a pu rétablir les faits lors d’entretiens télévisuels.
Quant à la Nouvelle République, l’avocat de Pierre-Louis Mériguet a adressé un droit de réponse. -
On les appelle à défendre Taubira
« Assez ! Vive la révolte, à bas la morale, vive le libertinage intellectuel ! »
Quelles sont les arrière-pensées de Minute ? Sa « une » du 13 novembre 2013 est-elle de bon goût ? Là n’est pas la question. La liberté d’expression ne se divise pas. Précisément voici un point de vue libertin de Eric Delcroix.
Polémia.
« Les Français aussi cons que les nègres » (Charlie Hebdo)
Quel hourvari contre l’hebdomadaire Minute, à l’occasion de sa « une » se moquant des leçons de morale données à ceux qui insulteraient la gardeuse des Sceaux, Christiane Taubira. Le nouvel ordre moral antiraciste est un insupportable puritanisme, aussi les gens de Minute doivent-ils être soutenus, défendus, contre la bêtise raciopudibonde et ses ligues de vertu.
Menaces sur l’art de la caricature
Minute aurait dépassé les limites de l’acceptable, comme si l’art de la caricature avait des comptes à rendre à la morale. Les ministres et les députés ne s’étaient pourtant pas préoccupés de la « une » de Charlie Hebdo du 28 mai 1980 (n° 498). Le dessin représentait le pape apparaissant sur l’échelle de coupée d’un avion, devant une foule délirante d’enthousiasme. La légende ? Simple et efficace du point de vue de la caricature :
Le pape à Paris
Les Français aussi cons que les nègres.
Mais voilà, c’était une plaisanterie d’extrême gauche, antifrançaise, anticatholique, bref, de la caricature acceptable, drôle, vraiment drôle pour le PC, le PS et le RPR. Alors, la « pornographie de race » ne serait-elle interdite qu’à l’ « extrême droite » ?
Caricatures et traits des personnes
Mais revenons à notre ministresse, celle-là même qui, en fait de caricature, en a fait une de l’institution millénaire du mariage. Elle souffrirait des caricatures faites de sa personne, caricatures qui seraient « racistes » (horresco referens). Le problème, c’est que le principe de base de la caricature est l’outrance dans le trait. Evidemment, madame Taubira étant petite, grosse et noire (constat « raciste »?), cela donne aux dessinateurs, humoristes, des idées, certes faciles, mais imposées par le genre. Taubira, c’est un fait, n’est pas caricaturable en « blonde », à la manière de Gaby et Dzack dans leurs bandes dessinées racistes ; elle évoque plus facilement les bananes de Joséphine Baker. Hé oui, on n’y peut rien si la nature est supposée mal faite ou injuste : c’est comme ça.
Qui s’offusque des moqueries contre « les Blondes », présentées comme des idiotes par nature, sous la plume et le crayon des deux auteurs de BD et films susmentionnés ? Ils ne s’y sont pas trompés, ceux-là : ils ne publieront pas « les Noires » (que celui qui a dit « les Négresses » se dénonce !)…
Alors, avec la licence que doit permettre la satire politique, en quoi la « une » de Minute déroge-t-elle ?
Maligne comme un singe
Taubira retrouve la banane.
Assez ! Vive la révolte, à bas la morale, vive le libertinage intellectuel !
Eric Delcroix, 13/11/2013
http://www.polemia.com/on-les-appelle-a-defendre-taubira/ -
Clause de conscience des maires : certains socialistes auraient-ils des regrets ?
François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, président du groupe socialiste au Sénat, était interviewé hier par Ruth Elkrief :
"Nous n'interdisons, et nous n'en avons pas le pouvoir, ni la volonté, à personne de manifester, de s'opposer, mais on ne le fait pas le 11 novembre. On respecte les lois : quand elles sont votées, ce sont les lois de la République, ce sont les lois de tous. Et donc, on respecte les lois. Même si on ne les aime pas, on les applique. On pouvait à la rigueur comprendre la difficulté pour certains, en raison de leur foi, de leurs croyances, sur le mariage pour tous. On pouvait aller jusque là, jusqu'à une clause de conscience. Mais, pour ce qui est des rythmes scolaires, etc., la loi, elle doit s'appliquer à tous.
Ruth Elkrief : La clause de conscience a été refusée, sur le mariage pour tous.
Oui, mais certains l'avaient évoquée ...donc on pouvait comprendre que certains fassent appel à cela sur un sujet de cette importance."( Le CPE en 2006 a bien été enlevé suite aux manifestations de rue, seule la gauche a le droit de remettre en cause les lois ????) Pat