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  • Création du Collectif Familles 94

    Le Collectif Familles 94 est une association nouvellement créée qui entend poursuivre au niveau local, les combats initiés par La Manif Pour Tous : défense du mariage Homme/Femme, refus de tout droit à l’enfant, défense de la primauté des parents dans l’éducation de leurs enfants, …

     

    Rassemblement de parents du Val de Marne, le Collectif Familles 94 a pour objectif, entre autres, d’informer les parents mais aussi les professionnels de l’Enfance et de la Santé sur le développement de l’idéologie du genre dans de nombreux domaines de notre vie et de celle de nos enfants, en particulier à l’école. Le Collectif Familles 94 veut alerter sur les dangers de cette idéologie.

     

    Les parents d’élèves de notre département doivent savoir que l’Académie de Créteil est retenue dès cette année par le ministère de l’Education Nationale, en collaboration avec le ministère des Droits des Femmes, comme région pilote pour mettre en place le « programme ABCD de l’égalité » qui  a pour fondement cette idéologie.                                           

     

    Pour comprendre l’idéologie du genre et ses implications dans la vie de nos enfants, nous organisons une conférence donnée par M. Patrice André, ancien magistrat, spécialiste de cette idéologie, le jeudi 17 octobre à 20H30 à La Maison des Associations de Saint Maur des Fossés (2 avenue du Mal Lyautey).

     

    Pour communiquer autour de cette conférence, nous allons envoyer un document d'explications sur cette "théorie" à tous les professionnels de l'Enfance et de la Santé de notre ville, mais aussi aux juristes et aux élus. Nous allons distribuer des tracts devant toutes les écoles publiques et privées, en espérant que les écoles privées voudront bien relayer notre message et notre invitation dans leur bulletin scolaire.

     

    Pour mener à bien nos actions, nous avons besoin de votre soutien : adhérez et faites adhérer au Collectif Familles 94, « likez » la page Facebook du Collectif et/ ou proposez nous votre aide pour la distribution des tracts, par exemple.

     

    • Pour mieux connaître le Collectif Familles 94, connectez-vous au site 
    • et sur la page Facebook
    • Contactez nous à l’adresse suivante : collectif.familles94@gmail.com

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La nouvelle attaque du gouvernement contre ivg.net

    Cet éclaircissement d'un lecteur est le bienvenu : 

    "Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a remis le 13/09/2013 à la Ministre des Droits des femmes, madame Najat Vallaud-Belkacem, son rapport d’information sur l’IVG sur internet.

    Ce rapport de 36 pages s’inquiète de la visibilité de sites qualifiés d’ « anti-IVG », comprendre les sites d’information associatifs comme ivg.net ou avortement.net.

    Mais que sont ces sites exactement ? Chacun est invité à les consulter et se faire son opinion. Ce sont des sites d’information et d’écoute clairs, bien documentés, proposant une information respectueuse de la loi, invitant à la réflexion sur la gravité d’ « un acte médical qui n’est pas anodin ».

    On est donc surpris par le décalage entre l’inquiétude exprimée dans le rapport du HCEfh et la réalité du contenu de sites comme ivg.net ou avortement.net.

    On comprend mieux les choses quand on considère la composition de l’équipe « Santé, droits sexuels et reproductifs » qui a rédigé ce rapport :

    - Françoise LAURANT, Présidente de la Commission, membre du bureau national de la Ligue de l’enseignement, ancienne Présidente nationale du Planning familial (2000 – 2009) ;

    - Carine FAVIER, Présidente nationale du Planning familial, représentée par Véronique SEHIER, Co-présidente du Planning familial ;

    - Alexandre JAUNAIT, Maitre de conférences en sciences politique à l’Université de Poitiers, spécialisé en sociologie et études du genre et de la sexualité.

    - Philippe FAUCHER, gynécologue-obstétricien, GCS Bluets-Trousseau et secrétaire général du réseau REVHO (Réseau entre la Ville et l'Hôpital pour l'Orthogénie) ;

    - Maud GELLY, médecin généraliste au Centre Municipal de Santé à Saint-Denis et au Centre d’IVG de l’hôpital de Colombes, doctorante en sociologie au CSU-Paris 8 ;

    - Philippe LEFEBVRE, praticien Hospitalier, Chef du Pôle Femme-Mère-Enfant et du Service d’Orthogénie du Centre Hospitalier de Roubaix ;

    - Jean-Claude MAGNIER, gynécologue et co-président de l’Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception (ANCIC) ;

    - Maya SURDUTS, porte-parole du Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF) et secrétaire générale de la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception) ;

    Petit rappel : L'orthogénie est une action dirigée pour faire naître des enfants sans handicap et éviter les naissances d'enfants porteurs de maladies héréditaires. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Orthog%C3%A9nie )

    La France est peu habituée à l’exercice du pluralisme, et le HCEfh encore moins !

    Le Haut Conseil à l’Égalité, ou plutôt de l’Égalitarisme, aurait tout intérêt à considérer l’Equité de sa commission et de son rapport. Mais le peut-il vraiment ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La démocratie malade du libéralisme par Pierre LE VIGAN

    Une fois de plus, le taux d’abstention aux élections européennes a battu des records. Il a été en France de près de 60 %, et de 57 % sur l’ensemble des pays de l’Union. Le taux de participation n’a cessé de baisser depuis 1979, la première date d’élection au suffrage universel des députés européens. Ce phénomène d’abstention, qui concerne surtout les milieux populaires, et d’autres phénomènes, tels l’importance des votes, du moins jusqu’en 2007, pour des partis éloignés de l’espérance de gouverner, ont amené beaucoup d’observateurs à parler de déclin de la démocratie.

     

    Guy Hermet, politologue, professeur à l’Université de Montréal, parle de « crépuscule démocratique », d’« hiver de la démocratie ». La démocratie se viderait elle-même de sa substance. Les formes ne recouvriraient plus des pratiques et des engagements. Emmanuel Todd explique de son côté que notre époque est celle d’« après la démocratie » : une post-démocratie. On peut bien sûr lier ce phénomène au contrôle social généralisé, au fichage et « flicage » sans précédent. Il serait l’effet d’une désaffection vis-à-vis des institutions. Mais ce ne sont là que des conséquences de l’atonie citoyenne.

     

    La démocratie est née libérale. La loi Le Chapelier de 1791 a interdit les coalitions c’est-à-dire les associations ouvrières en même temps que les corporations. Napoléon Ier, reprenant une disposition de la fin de l’Ancien Régime,  a soumis l’ouvrier à la possession d’un livret précisant ses différents patrons successifs et gardé par le patron tant qu’il était dans l’entreprise. La démocratie ne s’installe durablement qu’avec la IIIe République. Elle est préparée par le Second Empire avec, en 1864, le droit de coalition ouvrière et l’autorisation du droit de grève. Le droit d’association ouvrière ne sera complet – ce qui ne veut pas dire sans entrave – qu’en 1884 avec la loi Waldeck-Rousseau. Le postulat dominant de la Révolution française n’était pas la démocratie au sens où nous l’entendons. C’était les droits de l’individu. Celui-ci était considéré comme préexistant à la société. La Révolution française, c’est d’abord l’individualisme libéral, matrice de notre monde moderne.

     

    C’est dire que la démocratie était mal partie. Partie sur le mode de la négation de la notion de bien commun à construire par le politique et sur la négation de la  régulation sociale. Les individus avant la solidarité : cela commençait mal. Il y eu certes, après des décennies de libéralisme sauvage, quelque quarante ans de libéralisme tempéré par des doses de démocratie sociale. Des années 40 aux années 80. Ce fut le fordisme (du nom d’Henry Ford) : régime économique et social marqué par l’idée que les salariés doivent participer aux fruits de la croissance et y être associés. Ainsi, la récupération sociale était associée à l’ouverture de nouveaux marchés. Le peuple devenait consommateur et oubliait un peu ses revendications de producteur. Une façon de faire mentir la théorie marxiste de la lutte des classes. Avec le néo-libéralisme ou pour mieux dire avec le mondialisme et l’hyper-capitalisme, ce phénomène est accru. Sous l’effet de la vision libérale de la société qui marchandise tous les champs de l’activité humaine, le producteur et le citoyen ont été réduits au consommateur. « Le libéralisme met la démocratie en crise », remarque l’historien Marcel Gauchet.

     

    Le fordisme a laissé la place à l’ultra-libéralisme et à sa déréglementation dans le domaine économique à partir des années 1980, avec Thatcher en Grande–Bretagne, Reagan aux États-Unis, et… Mitterrand en France. À partir de 1983, la politique s’est alors rabattue sur la surface extensible à l’infini des « droits de l’homme », des droits qui sont pour la plupart souhaitables mais dont l’affirmation répétée liquide en fait le droit lui-même. En effet, les droits de telles ou telles catégories finissent par se heurter et être tout simplement illisibles. En outre, ce ne sont pas l’affirmation des droits qui résolvent les problèmes, mais les politiques réellement engagées. L’habitant d’une zone rurale a moins besoin d’une énième affirmation du droit à la santé sur papier à en tête de la République que d’un médecin à moins de 20 km de chez lui. Ce régime de prolifération de droits parcellaires coupe l’individu lui-même en petits morceaux en fonction de caractéristiques qui n’épuisent pas pour autant la multitude des facettes de l’identité de chacun.

     

    Si le droit lui-même se liquéfie sous l’effet de cette « sociétalisation » du droit c’est-à-dire son rabattement sur des enjeux,  voire des micro-enjeux de société, le politique s’effondre littéralement, ce dont donne la mesure les vagues d’abstentions massives aux élections qui déferlent régulièrement ou le vote pour des partis radicaux. « Une politique fondée sur l’addition des intérêts particuliers s’apparente plutôt à une anarchie, c’est-à-dire à une non-politique. La démocratie consiste au contraire à laisser définir plusieurs versions de l’intérêt général, que la souveraineté populaire hisse à la représentation alternativement », indique la philosophe Chantal Delsol. La politique cesse ainsi d’être le lieu des décisions qui tranchent, à l’image de notre politique extérieure qui s’émeut de tout mais ne s’engage sur rien. La politique devient un « impouvoir », le lieu de l’impuissance du pouvoir selon le mot de Marcel Gauchet.

     

    La démocratie s’effondre ainsi sous son propre poids ou plutôt sous celui de ses excroissances qui l’ont en fait dénaturée. Les droits de l’individu ont remplacé ceux du peuple. L’universalisme abstrait des droits de l’homme a remplacé le droit concret des hommes réels. La démocratie dite libérale est devenue le fossoyeur de la démocratie réelle. « Elle s’en est prise au principe du pouvoir en général et partout. Elle a universellement sapé les bases de l’autorité du collectif au nom de la liberté. [...] Elle a fait passer au premier plan l’exercice des droits individuels, jusqu’au point de confondre l’idée de démocratie avec lui et de faire oublier l’exigence de maîtrise collective qu’elle comporte », écrit Marcel Gauchet, qui a engagé une vaste fresque historique sur la démocratie.

     

    L’universalisme des droits de l’homme tend à dissoudre le citoyen. Citoyen devient un adjectif (« une conduite citoyenne », « un tri citoyen des ordures ») mais cesse d’être un sujet. La politique est réduite aux droits et ceux-ci sont réduits à de bonnes intentions morales. Il n’y a plus ainsi ni droite ni gauche ou du moins, droite et gauche ne se distinguent pas plus que Total et Shell. Ce sont des marques commerciales, des produits marketing. C’est ce que pointait le député P.S. Manuel Valls dans une polémique cet été. « Nous ne sommes pas capables d’assumer théoriquement ce que nous faisons ensuite quand nous gouvernons . […]  Avec Lionel Jospin au pouvoir, nous avons privatisé beaucoup d’entreprises. » « Mais ensuite, nous n’acceptons pas du tout le rôle de la nouvelle économie » (in Le Point, 28 juillet 2009). C’était une façon de dire que le P.S. est social-libéral mais ne l’assume pas. Il est vrai que la social-démocratie a cessé d’être une marche, fut-elle lente, au socialisme mais est au mieux un ralentissement de la marche au turbo-capitalisme voire – c’est arrivé – une accélération de cette marche, la caution de gauche servant d’alibi.

     

    Dès lors que le citoyen n’a plus le choix de diverses lignes politiques, il n’y a plus de démocratie. Face à cela certains mettent en cause, notamment du côté des anarcho-libertaires, ou chez les nostalgiques de droite (et parfois de gauche) d’un « ordre naturel », le principe même de la démocratie représentative. Toute délégation de pouvoir serait à proscrire. Au minimum, les élus devraient être liées par un mandat impératif, n’agir qu’en fonction de leurs engagements. Le maximum de questions devraient être réglées par la démocratie directe ou encore démocratie de base. Cela n’est guère réalisable. Bien entendu, la démocratie la plus locale possible, la plus décentralisée possible est souhaitable. Mais le mandat ne peut être impératif sauf à imaginer que l’histoire s’arrête et qu’un programme puisse suppléer à tout. Les référendums d’initiative populaire sont sans doute très souhaitables mais ne sauraient s’appliquer à tout : aucun référendum n’aurait, en 1940,  mandaté de Gaulle pour qu’il anime la résistance à Londres. L’initiative personnelle et historique est à un moment donné irremplaçable.  Le principe de la délégation de pouvoir reste indispensable. Ce qui pose problème c’est la personnalisation excessive. Qu’un camp ait un leader qui se dégage comme dominant à tel moment, c’est bien naturel et c’est souhaitable pour lui. Mais qu’une élection se fasse sur une bataille d’image, voilà qui est devenu la norme et qui est le contraire d’une bonne pratique démocratique, car le choc des images supplée à l’affrontement des idées. Ce sont alors les communicants qui prennent le pouvoir. Et chacun sait qu’ils sont interchangeables entre droite et gauche.

     

    L’apparition du thème de la société civile et de la gouvernance (toujours « nouvelle » aurait dit Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues) est significatif. À la base, la notion de « société civile » ne veut rien dire d’autre que « ce qui n’est pas la société militaire ». Or l’ouverture du politique à la « société civile » ne se traduit pas par autre chose que par l’ouverture au monde des affaires : hier, Bernard Tapie ou Francis Mer, aujourd’hui Christine Lagarde. Comme si le peuple ne faisait pas partie de la « société civile ». De même, la notion de « gouvernance » envahit le champ politique alors que ce n’est pas son registre. Appliquée aux entreprises ou aux associations, la notion de gouvernance désigne une gestion qui a l’ambition d’être à long terme et d’être l’outil d’un projet. La notion de gouvernance est ainsi parfaitement légitime dans le domaine du tiers secteur économique comme l’économie sociale et solidaire (coopératives, associations, fondations, etc.). Cette notion est beaucoup plus contestable dans le registre du politique ou il ne s’agit pas tant de « gérer » que d’incarner un peuple, d’assumer son destin, de maintenir le lien social. Avec le discours de la gouvernance, c’est encore la pensée unique, celle du « il n’y a qu’une seule politique possible » qui s’exprime, et ce d’une manière d’autant plus contraignante qu’il s’agit de faire « converger les gouvernances ». C’est-à-dire qu’il n’y a plus qu’une politique possible et que celle-ci est mondiale, c’est une toile unique qui enserre dans ses filets les libertés des hommes et des peuples. There is no alternative. D’autant que cette gouvernance se veut concertée entre les États, les grandes entreprises, les institutions internationales telles le F.M.I. Or, comme l’écrit l’ancien secrétaire d’État américain au travail sous Clinton, Robert Reich, auteur de Supercapitalisme — le sous-titre est explicite : « Le choc entre le système économique émergent et la démocratie » (Vuibert, 2007) — « aucune compagnie ne peut sacrifier son rendement au bien commun ».

     

    C’est l’hyper-économie, la chrématistique qu’Aristote, Sismondi et d’autres avaient déjà critiquée qui a tué à petit feu la démocratie. C’est pourquoi la renaissance de la démocratie ne peut venir que d’une autre économie. Le tiers secteur de l’économie sociale et solidaire participe de l’invention de cette autre économie, une économie réencastrée dans le social, selon le souhait de Karl Polanyi. Bien entendu, le tiers secteur est enserré dans une économie elle-même principalement capitaliste. Mais il montre qu’entre l’administration bureaucratique de l’économie et la gestion capitaliste cherchant avant tout la rétribution de l’actionnaire, il y a une autre voie non seulement possible mais porteuse d’espoir.

     

    Toutefois, la nouvelle économie comme la renaissance de la démocratie sont soumises à une condition : retrouver les vertus du citoyen. Ces vertus sont été mises à mal par l’idéologie du désir lié à un « capitalisme de la séduction » (Michel Clouscard), capitalisme qui s’est mis en place à partir des années 1970. C’est l’état d’esprit libéral-libertaire, à la fois jouisseur, hédoniste, dévalorisant le travail et considérant que « tout vaut tout », et mettant ainsi ce qui ne vaut rien au même niveau que ce qui devrait valoir beaucoup. C’est aussi cela qui est arrivé en bout de course.

     

    Pierre le Vigan http://www.europemaxima.com/?p=289

     

    Bibliographie commentée

     

    Guy Hermet, L’hiver de la démocratie ou le nouveau régime, Armand Colin, 2007.

     

    Pour l’auteur, nous sommes au crépuscule d’une époque. Un populisme « people », une sorte de bougisme donne encore l’illusion qu’il se passe quelque chose.  Mais la démocratie s’est vidée de son contenu. La question est de savoir ce qui sortira de la métamorphose  en cours.

     

    Emmanuel Todd, Après la démocratie, Gallimard, 2008.

     

    L’auteur dénonce le vide idéologique des grands partis, l’isolement de la classe dominante (l’hyper-classe) et ne voit comme solution pour refaire une démocratie qu’un protectionnisme à l’échelle européenne.

     

    Marcel Gauchet, L’avènement de la démocratie, Gallimard, 2007.

     

    Sur quatre tomes prévus, deux sont parus : « La Révolution moderne » (tome I) et « La crise du libéralisme » (tome II). Une enquête rigoureuse sur l’émergence de la forme politique démocratique en Occident.

     

    Michel Clouscard, Néo-fascisme et idéologie du désir, 1973, et réédition Delga, 2007.

     

    Le premier livre de critique de l’idéologie « libérale-libertaire ». Il sera suivi par beaucoup d’autres – notamment ceux d’Alain Soral – sur le même thème. Malgré le caractère un peu systématique de la critique, qui sous-estime sans doute les aspirations vraiment émancipatrices de Mai 68, l’auteur montre bien la formidable capacité du système marchand à récupérer les aspirations à « vivre mieux » pour les réduire à « consommer plus ».

  • Syrie : le casse-tête franco-américain

    Quitte ou double de deux états immergeants.
    John Kerry, au terme d’une conférence de presse, s’est laissé aller à inviter les Syriens à détruire leurs arsenaux d’armes chimiques. Les Russes saisissent alors la balle au bond et surenchérissent sur l’ « imprudente » avancée du Secrétaire d’État américain en proposant que lesdites armes chimiques soient effectivement placées sous contrôle international. Damas donne immédiatement son accord, aussitôt suivi par Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies.
    La réaction en chaîne laisse perplexe. Elle semble en effet trop synchrone pour ne pas être tout à fait fortuite. Il s’agit probablement d’une démarche négociée dans les coulisses du G20, toutes les parties disposant ainsi d’une sortie de crise idéale en sauvant la face. À la surprise générale, le discours adressé à la nation américaine ce mardi 10 septembre a d’ailleurs été conciliant. Cela a forcément déplu à Jérusalem qui a fait distribuer de dérisoires masques à gaz à ses populations alors que le gaz sarin se révèle létal par simple contact avec la peau.
    À court ou moyen terme la guerre aura probablement lieu : les Occidentaux s’engageront en Syrie. La France en tout cas s’y emploie fortement. François Hollande a indiqué, à l’issue du Conseil de Défense restreint sur la Syrie, réuni mercredi 11 septembre à l’Elysée, que Paris « restera mobilisé pour sanctionner l’usage d’armes chimiques par le régime syrien ». Paris entend par ailleurs « explorer toutes les voies au Conseil de sécurité » de l’ONU pour un « contrôle effectif et vérifiable » des armes chimiques, a précisé le communiqué présidentiel.
    Mardi, la Russie avait jugé « inacceptable » le projet français de résolution à l’ONU, qui « conférait aux autorités syriennes la responsabilité » d’une utilisation des armes chimiques, le 21 août, près de Damas et avait proposé une résolution contraignante pour faire suite à la proposition russe adressée à la Syrie de placer sous contrôle international son stock d’armes chimiques afin de le démanteler. Mardi soir, la France s’est dite prête à modifier, dans certaines limites, son projet de résolution et a souhaité pourvoir en discuter avec la Russie. Le projet de résolution que la France entendait présenter au Conseil de sécurité de l’ONU imposait à la Syrie de déclarer ses armes chimiques dans les quinze jours suivant l’adoption de la dite résolution et d’ouvrir immédiatement les sites concernés aux inspecteurs des Nations unies, faute de quoi Damas s’exposerait à des mesures punitives. La France en habile tacticienne avait rattaché cette résolution au chapitre VII de la charte de l’ONU, qui autorise de fait le Conseil de sécurité à infliger des sanctions qui peuvent aller jusqu’au recours à la force. La Russie s’oppose justement à toute référence au chapitre VII. Pour Paris, l’option de frappes contre la Syrie reste envisagée en cas d’échec de la diplomatie.
    Les objectifs de cette intervention possible n’ont toujours pas été précisés par Paris, ni d’ailleurs les risques encourus  dans cette opération. Bachar el-Assad n’a pas manqué de rappeler sur CBS qu’il n’était pas seul en cause et qu’une multitude d’acteurs non gouvernementaux seraient susceptibles de s’en prendre aux intérêts américains et français au Proche-Orient ou ailleurs. Le ministre des Affaires Étrangères russes, Sergei Lavrov lui faisait écho en prédisant une « explosion de terrorisme » dans toute la région.
    Le sort de la présidence d’Obama se jouera dans les jours qui viennent. L’opinion publique américaine est contre la guerre. Malgré Prism, les Etats-Unis ne contrôlent plus réellement l’information et la communication. Ce qui est maintenant en jeu c’est non seulement la politique étrangère d’Obama mais le rôle même des États-Unis dans l’ordre mondial existant. Les deux votes au Sénat et au Congrès scelleront la présidence Obama. En réalité, le Président américain commandant en chef des armées n’a nul besoin de la permission du Congrès pour utiliser la force. Ce qui se passe généralement, comme ce fut le cas pour la résolution fatale du Golfe du Tonkin en 1964 qui a conduit à la guerre du Vietnam, et plus récemment de la résolution autorisant George W Bush à envahir l’Irak, c’est qu’une autorisation du Congrès de portée générale est donnée quelque temps avant l’opération. Rappelons aussi que, lors des frappes aériennes de 1999 contre la Serbie et lors de l’extension de l’implication étatsunienne dans la campagne de 2011 contre Mouammar Kadhafi en Libye, le Congrès a voté contre les opérations militaires. Mais Bill Clinton, dans le premier cas, et Obama, dans le second, ont outrepassé ces votes. Barak Obama discrédité comme François Hollande dans sa politique intérieure a besoin d’obtenir un soutien précis et spécifique..
    En deux ans, depuis Kadhafi, le monde arabe a changé et explosé (Tunisie, Egypte). Les Etats-Unis sont en faillite (Détroit, Chicago), l’opposition au pouvoir fédéral s’accélère et en appelle même à la scission territoriale (Texas). le Président américain ne peut plus ignorer l’opinion du Congrès et du peuple américain. Il serait pour lui politiquement suicidaire qu’il se  passe de l’avis du Congrès alors qu’il en a besoin plus que jamais à l’automne. Une chambre dédaignée serait en effet moins encline à faire des compromis au moment où s’annonce une nouvelle épreuve de force sur le budget et un éventuel blocage des institutions dans la discussion sur le renouvellement du plafond de la dette fédérale.
    Le Pentagone lui-même est opposé à la guerre. Cela est ressorti de manière évidente du témoignage au Sénat du général Martin Dempsey, président du comité des Chefs d’État-major. Robert Scales, un général à la retraite, très bien au fait de ce qui se passe dans l’armée, a diffusé un communiqué dans lequel il affirme que les généraux américains sont « embarrassés d’être associés à l’amateurisme des efforts de l’Administration Obama » et à une entreprise guerrière qui « viole tous les principes de la guerre ». Ils étaient, ajoute-t-il, « indignés à la perspective d’un acte de guerre destiné uniquement à donner du crédit à la mention irréfléchie de lignes rouges ». Tout cela fait quand même désordre même si à la différence du Congrès, l’armée américaine comme toutes les armées du monde et bien sûr, comme l’armée française obéit aux ordres.
    Depuis le G20 de St-Petersburg, nous savons que le monde est scindé en deux, que deux blocs distincts, peut-être demain antagonistes commencent à se dessiner. Dans ce maelstrom, l’Europe doit avant tout sauvegarder ses intérêts.
    Michel Lhomme, Metamag, 12/09/2013
    http://www.polemia.com/syrie-le-casse-tete-franco-americain/

  • Comment faire face à la désinformation publicitaire ? Sixième Journée de réinformation de Polémia le 26 octobre

    Pourquoi s’attaquer à la publicité ?

    Parce que c’est le plus formidable moyen de contrôle des esprits : 2% du PIB y sont consacrés, c’est considérable. Dans beaucoup d’entreprises, le deuxième poste de dépenses après les salaires c’est la « com » ! Staline ne disposait pas du dixième des moyens de persuasion dont usent – et abusent – les grands oligopoles publicitaires. Certes, Staline avait le goulag mais nous, c’est dans un goulag mental que nous sommes enfermés.

    Un goulag mental contrôlé par des oligopoles !

    Oui, en France les messages publicitaires (ce qui entre dans nos têtes) et les achats d’espace (ce qui fait vivre ou mourir les médias) dépendent du bon vouloir de deux grands opérateurs-prédateurs : Publicis (Maurice Lévy et la famille Badinter) et Euro-RSCG (Stéphane Fouks, l’ami de DSK, le publicitaire de Hollande et Valls).

    Et la fusion de Publicis et d’Omnicom (le géant américain) va créer un mastodonte mondial capable d’aligner 130.000 agents de propagande ; 130.000 propagandistes chargés de formater l’opinion en créant des besoins d’achat superficiels et en véhiculant le message idéologique dominant : mondialisme, antiracisme, rupture des traditions.

    Que va apporter la Journée de réinformation de Polémia ?

    Une description clinique et construite de la situation : Michel Geoffroy analysera « la publicité comme élément clé de l’idéologie dominante » ; Romain Le Cap présentera dans un diaporama « 10 ans de conditionnement politiquement correct » ; Bruno Gabriel décortiquera « les techniques de manipulation publicitaire ».

    La Journée apportera-t-elle aussi des éléments positifs ?

    Une première remarque d’abord : décrire, dénoncer une tyrannie, c’est déjà l’affaiblir. Voilà une première utilité de cette journée. Mais, vous le savez, apporter du positif est dans le génome de Polémia. Nous ferons des propositions pour aider les Français à échapper à l’ahurissement publicitaire. Robert Ménard, créateur de Boulevard Voltaire, apportera un message sur « comment se libérer de la tyrannie publicitaire ? ». Quant à J.H. d’Avirac, il ouvrira des perspectives sur « marketing de l’offre et marketing de niches : peut-on réconcilier publicité et identité ? ».

    Rendez-vous samedi 26 octobre.

    J.Y. Le Gallou  http://fr.novopress.info

    - Samedi 26 octobre 2013, Salle Dosnes-Thiers, Place Saint-Georges, Paris (IXe).

    Source : Polémia.

  • Délitement communautariste de la France : nouvelles lois contre les « discriminations »

    PARIS (NOVOpress via Kiosque courtois) – C’est en effet la question que l’on peut légitimement se poser avec les deux propositions de lois déposées mardi au Sénat et à l’Assemblée nationale. A l’initiative du député PS de Seine-Saint-Denis Razzy Hammadi (photo) et de la sénatrice Europe Ecologie Les Verts Esther Benbassa, ces propositions de lois visent à mettre en place un recours collectif en matière de discrimination.

    Ces recours sont inspirés des modèles américains des « class actions ». Ces derniers offrent la possibilité, pour des personnes s’estimant victime d’un préjudice commercial, environnemental, social ou encore sanitaire, lié à son genre, son orientation sexuelle, son handicap ou son origine ethnique, de déposer plainte de façon collective. Aux Etats-Unis, ces recours collectifs ont abouti sur une « judiciarisation » exponentielle de la société : tout devient désormais sujet de possibles condamnations devant les tribunaux.

    Les groupes de pression « antiracistes », dont les pouvoirs sont déjà exorbitants, vont en sortir encore renforcés

    Comme le soulignent leurs initiateurs, ces propositions sont le fruit d’un long « lobbying » du milieu associatif, et tout particulièrement du président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), Louis-George Tin, ainsi que de la LICRA.

    Lorsqu’une condamnation pour discrimination sera prononcée, ces recours collectifs permettront à toute personne estimant avoir subi un préjudice similaire de se manifester dans les six mois qui suivent, et de prétendre être indemnisée. Ainsi, un immigré qui s’estime victime d’un délit de faciès pourrait être indemnisé sur la base d’une condamnation déjà existante. D’autre part, ces propositions renforcent le pouvoir des associations antiracistes puisque les victimes doivent passer par leur biais pour être reconnue comme telle. Ces associations avaient déjà vu leurs pouvoirs renforcés avec la possibilité de se constituer partie civile lors d’une discrimination, débouchant sur une véritable traque des citoyens. L’instauration de tels recours en France laisse donc présager d’importantes dérives.

    http://fr.novopress.info

  • Le secret des gaz israéliens

    Ce sont les recherches israéliennes sur les armes chimiques et biologiques qui ont poussé historiquement la Syrie à rejeter la Convention interdisant les armes chimiques. C’est pourquoi la signature par Damas de ce document risque de mettre en lumière l’existence, et éventuellement la poursuite, de recherches sur des armes sélectives destinées à tuer les seules populations arabes.

    Les médias occidentaux paraissent stupéfaits du revirement des États-Unis face à la Syrie. Alors qu’ils annonçaient tous, il y a deux semaines, une campagne de bombardements et la chute inéluctable du « régime », ils restent sans voix devant la reculade de Barack Obama. C’était pourtant probable, comme je l’écrivais dans ces colonnes, l’engagement de Washington en Syrie n’a plus de mobile stratégique important. Sa politique actuelle est d’abord guidée par le souci de conserver son statut d’hyper-puissance unique.

    En prenant au mot, ce qui n’était à l’origine qu’une boutade de John Kerry, et en proposant l’adhésion de la Syrie à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, Moscou a satisfait la rhétorique de Washington sans que celui-ci ait à faire une guerre de plus, en période de crise économique. Les États-Unis conservent en théorie leur statut, même si chacun voit bien que c’est désormais la Russie qui mène le jeu.

    Les armes chimiques ont deux usages : soit militaires, soit pour exterminer une population. Elles ont été utilisées lors des guerres de tranchées, de la Première Guerre mondiale à l’agression irakienne contre l’Iran, mais elles ne servent à rien dans les guerres modernes, dont le front est toujours mouvant. C’est donc avec soulagement que 189 États ont signé la Convention les interdisant, en 1993 : ils pouvaient ainsi se débarrasser de stocks dangereux et inutiles, dont la garde leur était onéreuse.
    Un second usage est l’extermination de populations civiles avant la colonisation de leur territoire. Ainsi en 1935-36, l’Italie fasciste conquiert une large partie de l’Érythrée en éliminant sa population au gaz moutarde. Dans cette perspective coloniale, de 1985 à 1994, Israël finança secrètement les recherches du docteur Wouter Basson au laboratoire de Roodeplaat (Afrique du Sud). Son allié, le régime d’apartheid, cherchait à y mettre au point des substances, chimiques et surtout biologiques, qui n’auraient tué que les individus selon leurs « caractéristiques raciales » (sic), qu’il s’agisse des Palestiniens en particulier et des Arabes en général, ou des personnes à la peau noire. La Commission Vérité et Réconciliation n’a pas été en mesure de déterminer les résultats obtenus par ce programme, ni ce qu’ils sont devenus. Tout au plus a t-elle montré l’implication dans ce vaste projet secret des États-Unis et de la Suisse. Il a été établi que plusieurs milliers de personnes sont mortes comme cobayes du docteur Basson.

    Si l’on comprend les raisons pour lesquelles ni la Syrie, ni l’Égypte n’ont signé, en 1993, la Convention, l’opportunité offerte à Damas par Moscou de la rejoindre aujourd’hui est une aubaine : non seulement, elle met fin à la crise avec les États-Unis et la France, mais elle permet aussi de se débarrasser de stocks inutiles devenus de plus en plus difficiles à défendre. À toutes fins utiles, le président el-Assad a spécifié que la Syrie agissait à la demande de la Russie et non pas sous la contrainte des États-Unis ; une manière élégante de souligner la responsabilité de Moscou de protéger à l’avenir le pays d’une éventuelle attaque chimique israélienne.

    En effet, la colonie juive de Palestine n’a toujours pas ratifié la Convention. Cette situation pourrait rapidement devenir un poids politique pour Tel-Aviv. C’est pourquoi John Kerry s’y rend aujourd’hui, dimanche, pour en discuter avec Benjamin Netanyahu. Si le Premier ministre du dernier État colonial est habile, il devrait sauter sur l’occasion pour annoncer que son pays reconsidérera la question. À moins, bien sûr, que Wouter Basson n’ait trouvé de gaz ethniquement sélectifs et que les faucons israéliens envisagent toujours d’en faire usage.

    Source : Al-Watan (Syrie)

  • Marchandisation des ventres, un marché commun européen ?

    L’offensive libérale-libertaire en faveur du mariage  et de l’adoption pour les couples homosexuels ne date pas d’hier. Ce combat est mené avec constance depuis de nombreuses années par le lobby progressiste –pour casser le socle de la famille traditionnelle, un des piliers de la résistance au mondialisme- et  sa branche homosexualiste au nom « d’intérêts » privés ultra-minoritaires et du communautarisme. Une offensive qui s‘appuie sur une propagande constante, affichée ou sournoise, affirmée ou  insidieuse, dans les médias, les émissions  sérieuses ou de divertissements, au détour d’une publicité,  d’un téléfilm, et  qui dispose de puissants relais au sein de l’Europe de Bruxelles.

    Les humanistes éclairés des instances européistes cherchent  ainsi à légiférer sur la reconnaissance mutuelle des actes d’états-civils afin de faciliter  les adoptions à l’étranger pour les couples de même sexe. Et imposer de facto des mariages de cette nature dans les 13 pays de l’UE qui ne reconnaissent pas les unions homosexuelles.

    Le but poursuivi affirme Bruno Gollnisch est bien  une automaticité de la reconnaissance  de la parentalité homosexuelle et à la création d’un  marché intérieur du ventre féminin.

    A ce titre,  existe sur internet des sites donnant des conseils aux couples hétéros ou homos qui entendent avoir recours à la Gestation Pour Autrui (GPA),  quand bien même vous l’aurez compris celle-ci serait interdite dans leur pays.

    Le site Subrogalia, dans sa version en langue française,   prodigue ainsi  ses astuces  et offres ses services tarifés   pour mettre au point une « maternité de substitution » « en Californie,  à Moscou, en Inde, en Ukraine, en Géorgie, en Thaïlande ou au Mexique. »

    D’ailleurs en cas de  GPA dans un pays « exotique » comme l’Inde par exemple, il est précisé que  comme « beaucoup de parents le demandent » ils auront un   bébé  tout blanc , un pur «  causcasien » ;  tout juste cela prend il  « un peu plus de temps pour déterminer la mère porteuse » et « le coût du don d’ovules » est il «  un peu plus élevé »….

    Alors que la GPA est interdite sur notre sol (pour combien de temps encore ?) Subrogalia propose de « Traiter le processus nécessaire devant les tribunaux français et de légaliser le statut de votre nouvel enfant », « (superviser) la légalisation de l’enregistrement des bébé en France»?  qui « sera alors Français ».

    Il est précisé qu’il n’est pas nécessaire  d’être marié et qu’un « Gay célibataire peut accéder à la gestation pour autrui : Beaucoup de nos clients sont des personnes seules de toute condition sexuelle. Il n’y a pas d’obstacle pour un homme ou une femme gay, d’avoir un enfant par mère porteuse. Évidemment, vous pouvez le faire en tant que couple aux USA, mais pas dans autres pays ».

    Le président de l’AEMN constate une nouvelle fois la règle du  deux poids deux mesures qui règne au sein des sociétés dites « avancées » de notre continent.  Un  site  comme Subrogalia invitant à enfreindre la loi peut  s’afficher en toute légalité, à l’heure de la répression, du  flicage généralisé  par une Union européenne en pleine dérive orwellienne, de toutes pensées résistantes  non politiquement correctes et/ou rétives au « sens de l’histoire mondialiste » .  Faut-il s’en étonner ?

    http://aemn.eu/fr/2013/06/18/marchandisation-des-ventres-un-marche-commun-europeen/