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lobby - Page 2158

  • GPA : le syndicat de la Magistrature contre les veilleurs

    Le syndicat d'extrême-gauche se plaint de l'arrêt du Conseil d'Etat contre la circulaire de Christiane Taubira sur la reconnaissance des enfants nés par GPA :

    "Infatigables « veilleurs » de la place Vendôme, vous pouvez regagner vos chaumières, la Cour de cassation veille pour vous.

    Par deux arrêts rendus vendredi 13 septembre, la première chambre civile a validé le refus de transcription sur les registres de l’état civil français de l’acte de naissance d’enfants nés d’une gestation pour autrui (GPA) à l’étranger et l’annulation, sur requête du parquet, de la reconnaissance de paternité effectuée en France par le père des enfants.

    « Fraus omnia corrompit », la fraude corrompt tout. Dès lors que la naissance est « l’aboutissement d’un processus d’ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d’autrui », l’acte de naissance de cet enfant établi par les autorités étrangères ne peut être transcrit sur les registres de l’état civil français car « fût-elle licite à l’étranger, (cette convention) est nulle d’une nullité d’ordre public » selon les dispositions du code civil en France. Et cette « fraude à la loi » rend nulle la reconnaissance de paternité de l’enfant faite en France, avant sa naissance. Ainsi ont parlé les gardiens de « l’ordre public interne ». [...]

    Aujourd’hui, la PMA est ouverte dans de nombreux pays européens aux couples de même sexe, la GPA est autorisée dans plusieurs pays au Monde, de plus en plus d’enfants vivent en France dans des familles homoparentales, dont nombre d’entre eux ont été conçus à l’étranger à l’aide de ces techniques nouvelles de procréation : le gouvernement ne peut continuer à ignorer cette réalité sociale et à fuir ses responsabilités.

    Il ne peut se réfugier derrière le report en 2014 par le comité consultatif national d’éthique de ses états généraux sur l’assistance médicale à la procréation pour s’abstenir d’entreprendre les réformes nécessaires en matière de la filiation et d’autorité parentale qui devront permettre à ces enfants de bénéficier des mêmes droits que tous les autres.

    Il faut légiférer sans attendre pour ces enfants."

    Voilà comment, en voulant faire pleurer dans les chaumières sur le sort de ces enfants, fruits du caprice d'adultes, le syndicat de la Magistrature, à la suite de Mme Taubira, cautionne, banalise et encourage la commercialisation de l’humain et de ses organes, la marchandisation du pauvre au profit de couples qui ne voient rien de plus qu’un utérus à louer pour satisfaire leur envie d’enfant.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des « provocateurs habiles » ?

     Ce qu’il ne faut pas faire pour tenter de grappiller les voix des électeurs nationaux, patriotes souverainistes, droitiers ou tout simplement lucides !  Nathalie Kosciusko-Morizet découvre opportunément devant des intentions  de vote à la hausse en faveur du FN,  que l’insécurité n’est pas seulement un sentiment mais une réalité  qu’elle veut mettre au cœur de sa campagne (sic).  Elle constate même que  les Parisiens sont  harcelés par la mendicité agressive de bandes de Roms… Quant à  François Fillon, autre révolution, il  se découvre attaché à l’indépendance nationale.

     Hier, lors d’un déplacement en Russie devant le Club Valdaï, l’ex Premier ministre de Nicolas Sarkozy a critiqué devant le président russe, qu’il a salué d’un « cher Vladimir », le bellicisme du duo Hollande-Fabius dans la crise syrienne;  l’alignement de la France sur la diplomatie américaine.

    « Nous avons, vous et nous, Russes et Européens, une influence déterminante sur les deux camps qui s’opposent en Syrie » ; « Je souhaite à cet égard que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d’action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise ».

     François Fillon pourtant  secrétaire national  du RPR à la défense de  1984 à 1988, , président de la commission de  la défense nationale et des forces armées de 1986 à 1988,  s’aperçoit ainsi  que la France est inféodée à Washington. Curieusement, constate Bruno Gollnisch,  cela ne l’avait pas effleuré jusqu’alors, notamment  lorsque a été validé  sous son gouvernement la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’Otan,  ou encore la liquidation du clan Kadhafi en Libye

     Hier également, Vladimir Poutine a  parlé  de « provocation habile » au sujet de  l’attaque chimique commise le 21 août près de Damas et dont les pays de l’Otan et les monarchies fondamentalistes du Golfe  accusent le régime syrien. « Dans le même temps, a-t-il relevé,  la technique est primitive: on prend un vieil obus de fabrication soviétique (des années 60, NDLR), qui n’est plus utilisé depuis longtemps par l’armée syrienne.  Le principal est que ce soit écrit fait en URSS ». Des inscriptions en cyrillique  sont en effet visibles  sur des fragments d’obus, selon des photographies figurant dans le rapport des inspecteurs…plus c’est gros, plus ça passe ?

     Après l’accord russo-américain  sur la destruction des armes chimiques détenues par Damas –voir notre article sur le site de l’AEMN- , le président russe s’est voulu raisonnablement optimiste.  « Je ne peux pas assurer à 100% que nous réussirons à mener à son terme (le plan de démantèlement, ndlr), mais tout ce que nous avons vu ces derniers jours inspire confiance sur le fait que ce sera le cas », a-t-il déclaré, soulignant que la Syrie a accepté d’adhérer à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

     Pour autant, les « Faucons » multiplient les déclarations agressives. Les sénateurs républicains John Mc Cain et Lindsey Graham ont ainsi fustigé l’accord trouvé samedi  pour démanteler l’arsenal chimique syrien,  un message de faiblesse adressé au monde selon eux.

     M. McCain ancien candidat républicain à la Maison Blanche, en 2008 face à Barack Obama,  vient de voir sa tribune publiée  sur le site de la Pravda.  Une  réponse  à celle du  président russe dans le New York Times le  11 septembre.

     M. Poutine y rappelait   un certain nombre de vérités  sur la guerre menée par les terroristes des  brigades internationales islamistes  contre le  régime laïc de Bachar el-Assad et les maladresses, les errements de la politique étrangère américaine.

     M.   Mc Cain a dressé dans la Pravda un portrait apocalyptique de la Russie de de l’ère Poutine y voyant une succession de tricheries électorales, d’emprisonnements et d’assassinats d’opposants sur fond de  corruption.  Poutine qui aurait de surcroît fait de la Russie « une amie des tyrans et une ennemie des opprimés ».  « Je ne suis pas anti-Russe, je suis pro-Russe, plus pro-Russe que le régime qui vous gouverne mal aujourd’hui », ajoute-t-il.

     Non, M Mc Cain n’est pas pro-russe. Il faudrait  être bien  malhonnête pour ne pas constater  que c’est sous l’impulsion  de M. Poutine que la Russie s’est économiquement relevée de 70 ans de communisme, s’efforce avec succès  de faire contrepoids à l’ hyper puissance américaine (et à son ingérence en Russie et dans sa zone d’influence traditionnelle…).

     C’est ce même Poutine qui a mis (largement) un terme  au pillage et au  règne des oligarques  qui avaient mis son  pays en coupe réglée sous le règne du grand ami de Bill Clinton que fut Boris Eltsine. Oligarques, mafieux qui bénéficièrent alors de l’aide et des conseils de grands cabinets d’affaires et d’avocats (républicains et démocrates)   situés aux Etats-Unis.  

     Certes la Russie n’est pas parfaite (quel pays l’est ?),  mais c’est  le volontarisme patriotique de Vladimir Poutine qui explique  les attaques politico-médiatiques  dont il est l’objet  sous nos latitudes  depuis qu’il a été élu.

     John Mc Cain est  plus prosaïquement pro américain, du moins favorable aux orientations actuelles des gouvernements et des écuries électorales qui se succèdent à Washington, que nous jugeons pour notre part néfastes au peuple américain lui-même. Entre deux maux il faut choisir le moindre c’est pourquoi   en 2008,  rappelons-le, interrogé sur le duel électoral Obama-Mc Cain, Bruno Gollnisch avait déclaré que s’il était Américain et en considérant uniquement des questions  de politique intérieure,  son choix   se porterait sur Mc Cain,   en raison de «son expérience et ses positions plus conservatrices».

    «Pourtant,  ajoutait-il, mes amis américains qui partagent mes opinions sont paradoxalement plutôt en faveur d’Obama, parce qu’ils pensent que Mc Cain trahira davantage l’électorat conservateur.»

     Mc Cain  est en effet membre du think tank mondialiste très influent aux Etats-Unis, le  Council on Foreign Relations (CFR),  défend à l’échelle mondiale les  accords d’ultra libre-échangisme , une politique d’interventionnisme militaire à tout crin –dans le passé en Serbie, en Irak, en Afghanistan aujourd’hui contre la Syrie et l’Iran. Et ce, au nom de la doctrine néoconservatrice visant à détruire  les « Etats voyous » (rough state), comprendre en fait  seulement  ceux  qui  « qui menacent les intérêts et les  valeurs américaines ».

     Bref, M. Mc Cain est bien mal placé pour donner des leçons de morale, de démocratie, et de respect des règles internationales au peuple russe qui a élu Vladimir  Poutine.

     En 2003, alors que la France refusait de participer à la ratonnade de l’OTAN pour renverser Saddam Hussein, John Mc Cainn avait eu ce commentaire au sujet des Français : « Ils me font penser à une vieille actrice des années 40 qui essaie toujours de se faire inviter grâce à son physique, mais qui n’est plus assez belle pour ça. »

     Une remarque acerbe (Mc Cain comme beaucoup de ses collègues n’est pas connu pour sa francophilie) que l’on pourrait sans peine retourner à l’envoyeur. Un jugement et qui n’est peut être pas très éloigné que celui  qui est porté  par compatriotes sur les Hollande, Fabius, Fillon et NKM cités plus haut. Politiciens  qui, chacun dans un registre différent, multiplient les  provocations habiles,    mensonges et faux-semblants pour que les Français les invitent au bal en 2014 et 2017.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/20/provocateurs-habiles/

  • La loi sur le non-cumul des mandats va probablement terminer aux oubliettes

    A propos de la loi sur le non-cumul des mandats, à laquelle les sénateurs se sont soustraits, Il y a une chose qui n'a guère été dite dans la presse et qui est pourtant une circonstance aggravante : cette chose rend le dispositif sénatorial particulièrement (et vicieusement) génial, au point qu'il est loin d'être impossible que cela fasse capoter l'ensemble du texte, y compris à l'Assemblée.

    Comme toujours quand il est question d'élection des parlementaires, il n'y a pas seulement une loi simple, mais aussi une loi organique. Or, une loi organique relative aux sénateurs ne peut être adoptée par l'Assemblé nationale seule : il faut que le sénat la vote en termes conformes. Ce qui fait que, si l'Assemblée rejette le texte sénatorial (ce qui est assez probable), ce ne sera sans doute pas pour imposer le non cumul aux sénateurs... mais, paradoxalement, pour l'élargir aux députés.

    Concrètement, voilà comment les choses peuvent se passer : le texte a toutes chances d'être voté à l'assemblée sans l'exception sénatoriale. Par conséquent, le sénat le refusera. L'Assemblée ayant le dernier mot, la loi sera votée comme cela. Les sénateurs saisiront le conseil constitutionnel et ont de fortes chances d'obtenir la censure de l'article qui les concernent. Or, cet article concernera aussi, désormais, les députés. Par conséquent, les députés, en faisant mine de s'offusquer de la résistance sénatoriale, voteront contre l'interdiction du cumul.

    Naturellement, cela dépend du jugement du conseil constitutionnel, mais il est fort probable qu'il soit aussi soumis au gouvernement qu'il ne l'a été pour la loi Taubira (où il y a une présomption sérieuse de penser qu'il a répondu avant de lire la saisine, puisque plusieurs questions, pas tout à fait négligeables, ne sont tout simplement pas évoquées dans sa "réponse"). Ce qui signifie que soit l'Assemblée suit le sénat, auquel cas les sénateurs pourront cumuler; soit l'Assemblée ne suit pas le sénat, auquel cas il est très probable que les députés et les sénateurs pourront continuer à cumuler. Et Hollande pourra s'abriter derrière le conseil constitutionnel pour justifier le non-respect de sa promesse électorale.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un puissant raz-de-marée électoral se prépare en Europe, par Pieter KERSTENS

     La volonté progressiste de métissage à tout prix et l’obligation de « société multiculturelle » imposée par les mondialistes depuis 40 ans, n’a plus rien à voir avec l’immigration des années 60 et constitue un danger pour l’équilibre et l’identité de notre société confrontée à l’islam conquérant. Tous les attentats commis en Europe, depuis ceux du métro à Paris, confirment cette constatation :
    « Tous les immigrés ne sont pas musulmans,
    Tous les musulmans de sont pas terroristes,
    Mais TOUS les terroristes sont des immigrés ! »
    Et seuls les cerveaux socialistes à mobilité réduite se refusent à reconnaître l’évidence !
    Il est également hallucinant de lire dans la presse écrite, à la veille d’élections communales ou de celles de mai 2014 concernant le Parlement Européen : « Forte poussée des populismes » ; « La Crise favorise les partis d’extrême-droite » ; « La Lepénisation des esprits progresse partout en France » ; « Le danger nationaliste doit être fermement combattu » ; etc., etc... Comme s’ils n’avaient rien appris depuis 2002.
    TOUS les politologues, les spécialistes de l’extrême droite et les journalistes ont affirmé que le FPO en Autriche, le FN en France et le V.B en Belgique avaient subi de sévères défaites lors de scrutins passés et qu’ils allaient disparaître de la scène politique.
    C’est leur vision au travers des lunettes roses du totalitarisme mou de la Pensée Unique, que ces manipulateurs de l’opinion tentent de rendre crédible. C’est loupé et de plus comme l’a déclaré le politologue  Vincent de Coorebyter dans « la Libre Belgique » : «  En soulignant les conséquences d’un scrutin, je ne conteste pas les résultats de l’élection. Tous les parlementaires élus ont, en tout cas, la légitimité du suffrage universel. On peut déplorer la présence de certains partis, mais évitons le réflexe de démocrates inquiets qui considèrent que, quand le peuple a mal voté, il faut dissoudre le peuple.» C’est ici l’expression caractéristique des valets du mondialisme qui ne tolèrent aucune opposition à leur démocratie totalitaire. Oui, bientôt ils devront céder leur place ! Faites donc de la Place aux élus nationalistes…
    La réalité, c’est que les socialauds-écolos-bobos et leurs complices libéros-capitalo-humanistes, vont tous recevoir un sérieux avertissement de leurs électeurs qui n’acceptent plus d’être dirigé par des fraudeurs, des maffieux, des corrompus, des menteurs, des voleurs ou des collectivistes alcooliques. En 2014 ils auront la raclée électorale qu’ils méritent ! Encore un peu de patience avant de voir leurs mines déconfites.
    Qu’ils préparent leurs mouchoirs, parce que le 25 mai 2014 -jour de la Fête des Mères (instauré par le Maréchal Philippe PETAIN)- les résultats dans les 28 pays de l’Union Européenne offriront une réelle surprise aux gourous du « Politiquement Correct » et aux kapos de « la Police de la Pensée».
    Malgré le cordon prétendu « sanitaire », la haine des soi-disant « démocrates », le blocus médiatique, le Front Républicain et les lois liberticides votées depuis bientôt 40 ans, les nouveaux électeurs, qu’ils soient jeunes ou vieux, hommes ou femmes, ayant quitté les partis traditionnels, rejoindront en masse la famille nationaliste, écœurés par le laxisme permanent, la criminalité généralisée et les promesses répétées, mais jamais tenues par les saltimbanques au Pouvoir, qu’ils s’affichent de « gôche » ou de droite.
    Ces « nouveaux populistes» abandonneront les pourriticards et les charlatans de l’euro-mondialisme et du melting-pot, pour renforcer les champions de la préférence nationale. Ces apports serviront aussi à punir les barons rouges, responsables de lois imbéciles et combattre les collaborateurs de l’invasion musulmane qui, par leur propagande et leur volonté d’imposer l’Islam en Europe, nous conduisent vers un choc sanglant de civilisations.
    À l’attention des handicapés des neurones : l’électorat populaire exige maintenant une gestion et une politique résolument non marxiste, et ne sera plus l’otage des misérables chantages exercés par la mafia socialiste, ses laquais centristes et les lobbies de la finance cosmopolite.
    L’Europe aux Européens !
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/un-puissant-raz-de-maree-electoral-se.html#more

  • Les mères veilleuses à Bourg en Bresse

    Les mères veilleuses sont à Bourg en Bresse jusqu'au samedi 21 septembre. Vous pouvez les rejoindre et les contacter :

    meresveilleuses.bourg@jaimelafamille.info

    Voici quelques échanges de ces derniers jours : une jeune femme travaillant en milieu carcéral, très réceptive au discours des mères veilleuses. Elle est consciente de l’importance de repères stables pour la construction d’un enfant et constate que la stabilité d’une famille est le meilleur antidote face à la délinquance. Elle manifeste de l’intérêt sur l'explication du gender à l’école.

    Deux jeunes paumés sont venus s’asseoir sur les chaises pliantes des mères veilleuses en début d’après-midi : enfants de la DASS, élevés et maltraités dans des familles d’accueil, ils ont dit avoir souffert de l’absence de père. Ils voulaient faire déplacer la pancarte, sur le passage, pour qu’elle soit encore plus visible.-

    Bonne conversation avec deux jeunes en première année de droit, très conscients des enjeux.

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    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Vincent Lambert, 37 ans, doit mourir

    De Jeanne Smits :

    "Tétraplégique et en état de conscience minimale, il ne demande que ça, a décidé son médecin, Eric Kariger. Après une première tentative qui a échoué, celui-ci vient de convoquer, par une lettre sèche et sans objet, les parents du jeune homme et ses frère et sœur opposés au « protocole de fin de vie » déjà engagé une première fois au mois d’avril, à un « conseil de famille » le 27 septembre. Sans même prendre la peine de les consulter pour se mettre d’accord sur une date.

    Les parents de Vincent Lambert savent évidemment de quoi il retourne : le 27 septembre, on leur dira que leur fils doit mourir, qu’ils le veuillent ou non. Le Dr Kariger l’avait annoncé rageusement au mois de mai lorsqu’il avait été contraint par la justice de réalimenter Vincent Lambert : il entend relancer la « procédure collégiale » mise en place par la loi Leonetti sur la « fin de vie » pour prendre une décision de mise à mort par suppression de l’alimentation. Dans les clous, cette fois : sans omettre de « consulter » les proches de son patient comme il l’avait fait dans un premier temps, ce qui lui avait valu d’être désavoué par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le 11 mai, qui à la demande de M. et Mme Lambert et d’une sœur et d’un frère de Vincent avait constaté une « atteinte grave et manifestement illégale » à « une liberté fondamentale » : le droit de vivre de Vincent Lambert et le droit de ses proches qui ne souhaitent pas le voir tué.

    Mais même si le médecin n’avait pas caché son intention de recommencer, les parents Lambert l’auraient appris ces derniers jours par voie de presse. Partout on parle de cette réunion de famille, de la volonté de remettre en route l’« euthanasie passive ». « Compte tenu de l’état de Vincent, une réunion a été programmée pour la fin du mois avec toutes les parties concernées pour expliquer notre position avant d’engager un protocole de fin de vie », a déclaré Kariger, alors que de nombreux éléments du dossier médical de Vincent Lambert sont donnés au public.

    [...] Qu’on ne nous parle pas de « laisser mourir ». Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il n’est pas malade. Il est handicapé, profondément handicapé – mais il n’est plus en état végétatif comme il le fut un temps après l’accident de la route dont il a été victime il y a cinq ans : il est dans un état « pauci-relationnel », de conscience minimale, ce qui veut dire qu’il a conscience (combien ?) de son entourage, qu’il réagit (comment ?) à la présence de ceux qu’il aime et qu’il éprouve des sentiments. On ne sait quel est son degré de conscience. Mais on sait qu’il existe. [...]

    Cesser d’alimenter une personne est d’une rare violence. Les journalistes de la presse « convenable » semblent ne même plus s’en apercevoir – c’est dire l’extrémisme insidieux de ces gros médias qui ne s’étonnent même pas de voir un homme s’arroger un droit de vie et de mort sur son semblable.

    Vincent Lambert est aujourd’hui dans un service où il n’a rien à faire – ni vieux, ni en fin de vie, il devrait être accueilli par un service spécialisé pour les grands handicapés, et d’ailleurs un professeur en neurologie, spécialiste d’éthique, lui offre une place dans un hôpital de l’Est de la France. Kariger ne veut pas. Vincent Lambert devrait recevoir des soins adaptés à son état : on lui a supprimé la kinésithérapie.

    Ses parents vont engager plusieurs procédures pour sauvegarder sa vie."

  • Sécurité contre liberté : bienvenue dans Mad Max ! Par Jean-Yves Le Gallou

    Sécurité contre liberté : bienvenue dans Mad Max ! Par Jean-Yves Le Gallou

     ”Méditons ces deux chiffres : avec 65.000 détenus, les prisons débordent mais si elles n’hébergeaient que des Français de souche, 25.000 places suffiraient…”

    Ah, le beau match truqué ! À ma gauche, les socialistes, les juges et les ministres de la Justice, gardiens de nos libertés. À ma droite, l’UMP, les policiers et les ministres de l’Intérieur, chevaliers blancs de notre sécurité. Quarante ans que ce spectacle minable occupe les écrans. Et pour quels résultats ? Moins de sécurité, moins de libertés… et pour plus cher !

    Côté liberté, les sécuritaires peuvent être fiers de leurs réformes : c’est un recul général des libertés.Le Code pénal a triplé de volume en quarante ans. Si on l’appliquait réellement, il faudrait mettre trois millions de personnes en prison. Bien sûr, on ne le fait pas, mais alors c’est l’arbitraire qui prédomine et le Code pénal sert à dissuader les mal-pensants. Les libertés sont à l’abandon.

    Vous refusez de procéder à un mariage homosexuel ? À votre aise : vous risquez 5 ans de prison ! Vous ne respectez pas scrupuleusement les lois Pleven (« racisme »), Gayssot (« révisionnisme ») et Perben (« homophobie ») ? Fort bien : votre liberté de parole et de ton peut vous coûter un an de prison et des centaines de milliers d’euros d’amendes et de dommages et intérêts ! À bon entendeur, salut !

    À la moindre contestation du pouvoir, vous risquez 48 heures de garde à vue ; quant aux prolongations desdites gardes à vue jusqu’à 96 heures, initialement retenues pour fait de terrorisme, elles se multiplient et se banalisent. Ajoutez à cela des caméras partout et un fichier des empreintes génétiques renseigné au moindre prétexte : voilà ce qui a valu 24 jours de détention dans des conditions dégradantes à Nicolas Bernard-Buss (photo de son arrestation) , simple dissident politique de la Manif pour tous.

    Sécurité contre liberté : bienvenue dans Mad Max ! Par Jean-Yves Le Gallou

    [...]

    Source et pour lire la suite : Boulevard Voltaire.

    http://fr.novopress.info/141498/securite-contre-liberte-bienvenue-dans-mad-max-par-jean-yves-le-gallou/#more-141498

  • Marseille : un concentré des problèmes de la France, par Jean-Luc TARI

    Les morts s’accumulent dans la cité phocéenne : 15 règlements de compte recensés depuis le début de l’année. Le trafic de drogue est à l’origine de ces assassinats. Des bandes rivales s’entretuent pour s’assurer le contrôle d’un marché lucratif.
    Mais Marseille a une particularité : les quartiers chauds sont implantés au sein de la ville. Les règlements de compte existent dans toutes les grandes villes mais ils se produisent dans les communes périphériques où se trouvent les cités pluriethniques. Pour Marseille, les morts sont comptabilisés sur le sol communal. Cette ville est ainsi un concentré de problèmes qui se manifestent dans toute la France.
    Certains politiciens ferment les yeux sur les trafics. Ils croient que les revenus générés par l’économie souterraine contribuent à la paix sociale et que les quartiers chauds sont plus calmes sous la coupe des trafiquants de drogue. Des politiciens vont même plus loin : ils subventionnent des associations de quartier pour acheter des voix. Les caïds sont chargés de distribuer les fonds et de faire voter les électeurs pour le « bon candidat ». Dans certains bureaux, les électeurs concernés n’ont droit qu’à un bulletin de vote et ils doivent s’abstenir de fermer le rideau de l’isoloir. Une collusion entre des politiciens et des caïds peut exister. Les seconds tiennent les quartiers et les premiers pratiquent le clientélisme électoral.
    Les quartiers chauds sont largement peuplés d’immigrés. Les jeunes peuvent faire carrière dans le trafic de drogue. Ils commencent comme « sonnette » pour avertir les grands frères si la police pénètre dans la cité. Ensuite ils peuvent devenir revendeurs de drogue, puis gérer les stocks et faire travailler d’autres revendeurs. Des familles organisent les trafics internationaux et l’approvisionnement des filières. Les flingueurs sont chargés d’éliminer la concurrence.
    Les quartiers chauds sont largement peuplés d’immigrés.
    L’envoi de l’armée est une mesure symbolique pour faire croire que les politiciens prennent le problème à bras le corps. Mais cette posture martiale ne s’attaque pas aux causes. L’immigration, facilitée par le regroupement familial, renouvelle sans cesse le vivier de jeunes attirés par le métier de trafiquant. La naturalisation automatique des enfants nés de parents étrangers renforce la tentation de clientélisme de certains élus. La lenteur de la Justice pour condamner les trafiquants et les élus corrupteurs renforce la pérennité du système.

    Ainsi des actions traitant les causes sont possibles : arrêt de l’immigration, expulsion des immigrés clandestins, suppression du droit du sol, emprisonnement des trafiquants et des politiciens corrupteurs. Mais il certain que le gouvernement actuel ne mettra en œuvre aucune de ces actions.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Naomi Klein : “Les environnementalistes sont plus dangereux que les climato-sceptiques !”

    Les grandes organisations d’environnement ont une responsabilité aussi grande que les climato-sceptiques dans le présent reflux de la politique écologique : c’est la forte thèse défendue par la journaliste altermondialiste Naomi Klein. Selon elle, le choix de collaborer avec les grandes compagnies et l’idéologie néo-libérale a conduit à l’échec. Ses propos provoquent un vif débat aux Etats-Unis.

    La célèbre journaliste canadienne, militante altermondialiste connue pour ses livres No Logo et La Stratégie du choc, vient de déclencher une furieuse polémique au sein du mouvement écologiste nord-américain.

    Il y a deux ans, Klein avait écrit dans le journal The Nation que le militantisme climatique et le capitalisme étaient incompatibles. Elle observait que les climato-sceptiques l’étaient pour des raisons idéologiques : ils comprennent très bien que si le changement climatique se produit, la seule façon d’échapper à ses conséquences est de remettre en cause le système économique actuel, le capitalisme. Selon elle, la seule réponse adaptée à la menace climatique résidait « dans la pulvérisation de l’idéologie du marché libre, laquelle a dominé l’économie depuis plus de trois décennies ».

    Elle poursuit dans cette voie en accusant cette fois les principaux groupes environnementalistes de n’avoir pas compris cette vérité élémentaire, ce qui les a conduit à nouer des alliances coupables avec les grandes corporations.

     

    Les « Big Greens », mauvais leaders

    Voici une traduction partielle des propos de Naomi Klein, tirés d’un long entretien publié par le Earth Island Journal :

    « Le mouvement écologiste fait preuve d’un déni profond quand il s’agit des « Big Greens », « les principales organisations environnementales. Selon moi, celles-ci ont fait plus de dégâts que les négationnistes climatiques de droite. Si on a perdu tellement de temps, c’est bien à cause d’elles, qui nous ont tous entrainés dans une direction débouchant sur des résultats déplorables.

    Si on examine ce qui s’est passé sous l’égide du protocole de Kyoto dans la dernière décennie – les mécanismes de l’ONU, ceux mis en place par l’Union européenne – , on voit combien tout cela a été désastreux. (…)

    La droite avait combattu les échanges de permis d’émission en prétendant qu’ils allaient nous mener à la faillite, qu’on distribuait des aumônes aux grandes compagnies, et qu’en plus ça n’allait pas marcher. La droite avait raison ! Non pas pour la faillite de l’économie, mais pour le fait qu’il s’agissait de cadeaux énormes consentis aux grandes sociétés. Elle avait raison aussi de prévoir que ces mécanismes ne nous rapprochaient pas de ce que souhaitaient les scientifiques, à savoir baisser les émissions. Alors, pourquoi les groupes verts se sont-ils obstinés dans cette voie ? »

    Naomi Klein observe que le niveau de réduction des émissions dont nous avons besoin dans les pays développés est incompatible avec la croissance économique.

    Elle rappelle que, dans les années 1970, le mouvement environnemental était très puissant, et avait réussi à imposer un fort appareil législatif pour réduire la pollution. Mais avec l’élection de Ronald Reagan comme président des Etats-Unis, une politique opposée à l’environnement s’est mis en place.

    Et plutôt que d’y résister, les mouvements environnementaux ont choisi de chercher à collaborer avec les grandes entreprises. Elle cite Fred Krupp, le président d’Environmental Defense Fund, une importante ONG états-unienne, pour avoir clairement énoncé cette politique. Il se trouve, ce qu’elle ne dit pas, que Fred Krupp est un participant régulier du groupe Bilderberg, qui réunit chaque année des grands patrons et des responsables politiques pour définir la politique néo-libérale à appliquer dans le monde.

    Ainsi, explique Naomi Klein, «  pour les environnementalistes, il s’agissait d’établir des alliances avec les entreprises. Ils n’étaient pas sur la ligne : « Attaquons ces salauds ! », mais sur la ligne : « Oeuvrons ensemble, les salauds et nous ! » Cela revient à désigner les corporations comme acteurs volontaires de la solution. »

    «  Nous avons globalisé un modèle économique insoutenable d’hyper-consommation. Il se répand dans le monde avec succès, et il nous tue. (…) Les groupes environnementalistes n’ont pas été les spectateurs de ce phénomène, ils en ont été les partenaires. Ils voulaient en faire partie. »

    Les grandes ONG d’environnement ont ainsi accepté, voire soutenu, le traité de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, dit Alena, malgré son l’abaissement des protections de l’environnement qu’il impliquait.

    « Je ne dis pas que tous les groupes ont été complices : ni Greenpeace, ni les Amis de la terre, ni, globalement, le Sierra Club. Et ni 350.org, qui n’existait pas encore. Mais cela remonte aux racines du mouvement. (…)

    Ces élites historiques avaient décidé de sauver la nature, elles étaient respectées pour cela. Si donc le mouvement environnementaliste avait décidé de les combattre, leurs élites auraient risqué perdre leur aura, et personne n’était vraiment prêt à assumer cela. Je pense que cette situation est largement à l’origine du niveau actuel des émissions de gaz à effet de serre. (…)

    La stratégie du soi-disant win-win (gagnant-gagnant) a lamentablement échoué. C’était l’idée générale des échanges de permis d’émission. Les groupes verts ne sont pas aussi malins qu’ils ne le croient. Ils ont joué à trop grande échelle. Nombre de leurs partenaires avaient un pied dans le Climate Action Partnership, et un autre à la Chambre de commerce. »

    Naomi Klein observe qu’en Europe, les choses bougent dans un autre sens. Plus de cent organisations ont ainsi pris position pour en finir avec le marché du carbone. « C’est le genre de choses que nous devons faire maintenant. Nous n’avons plus le temps de perdre du temps. »

    Les premières réponses outrées – et argumentées – commencent à tomber. Le site ClimateProgress écrit notamment :

    « Elle n’a pas seulement tort, elle a profondément tort. Son approche révisionniste est fausse, et contredite par ses propres prescriptions politiques. »

    Il souligne notamment qu’en Europe, les émissions de gaz carbonique ont diminué, ce qu’il attribue au marché des émissions, dit ETS (European trading system) :

    Evolution des émissions de CO2 et du produit intérieur brut dans l’Union européenne.

    A quoi Naomi Klein a répondu à son tour sur son propre site, conseillant d’attendre la parution de son prochain livre, promis pour 2014.

    La critique des grandes ONG environnementales a déjà été menée en France. Dans Qui a tué l’écologie ? (éd. Les liens qui libèrent, 2011), le journaliste Fabrice Nicolino a mené une vive charge contre le WWF, FNE et Greenpeace pour leur politique de collaboration avec les grandes entreprises et le gouvernement. De même, dans Comment la mondialisation a tué l’écologie (éd. Les Mille et une nuits, 2012), Aurélien Bernier a montré que l’idéologie néo-libérale a fortement influencé le mouvement écologiste à partir des années 1980.

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