Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2164

  • Les libertés éducatives et l'objection de la conscience sont les vecteurs de la reconstruction d'une société juste

    Thibaud Collin intervient à l'Université d'été de La Manif Pour Tous. Voici son intervention :

    C"Mes chers amis, Vous me permettrez de vous appeler ainsi car ce qui nous réunit tous ce matin est un amour commun, celui du bien de notre pays. Malgré nos différences, nous partageons une même détermination : la recherche du bien de notre société passe par la recherche du bien de l’être humain, du bien intégral de chaque être humain.

    Ce qui nous réunit ce matin malgré nos différences, est d’avoir partagé une même aventure : l’opposition résolue et pacifique à une loi inique. Nous avons perdu la bataille législative. Beaucoup s’interrogent. Que faire ? Où orienter nos forces ? Questions auxquelles diverses réponses légitimes peuvent être apportées. La lutte contre cette loi a été l’occasion de nombreuses prises de conscience qu’il s’agit maintenant de déployer dans leurs tenants et aboutissants. Il s'agit d'identifier les sources du mouvement qui a porté cette loi car là gisent les raisons de notre échec législatif. Il s'agit d'y reconnaître autant de chantiers à entreprendre, de défis à relever, dès aujourd'hui.

    Je voudrais succinctement en pointer trois sans prétendre être exhaustif : La première source est, à mon sens, une vision tronquée de la personne, vision selon laquelle le corps sexué n’est qu’un matériau de la liberté individuelle elle-même soumise à des désirs indéfinis. C'est en retrouvant une juste intelligence de l’unité de la personne sexuée que chacun d'entre nous pourra contribuer au bien de notre pays et des personnes qui y habitent. Des décennies de mentalité contraceptive ont occulté aux yeux de beaucoup l’union essentielle des trois dimensions de la sexualité humaine : dimensions relationnelle (don réciproque des époux), jouissive (plaisir et épanouissement personnel) et procréative (transmission de la vie et accueil de l'enfant fruit de ce don mutuel). Éduquer à l’intégration de ces trois dimensions, témoigner qu’il est possible et heureux de la vivre, n’est-ce pas une tâche certes exigeante mais exaltante ? La revendication au mariage et la filiation pour les personnes ayant une orientation homosexuelle a été portée et légitimée par une vision et une pratique éclatée de ce qui se joue dans l'union conjugale. Peut-être n'avons-nous pas assez mis au centre de nos discours des derniers mois ce thème de la conjugalité comme étant le lieu d'où la différence sexuelle reçoit en plénitude toute sa vérité. Notre échec nous invite à ouvrir les yeux. Pourquoi ne pas investir notre énergie dans ses multiples associations qui depuis de longues années courageusement et modestement se consacrent à l'éducation affective et sexuelle ?

    Lire la suite " Les libertés éducatives et l'objection de la conscience sont les vecteurs de la reconstruction d'une société juste"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ce tabou en or massif que Gollnisch a violé...

    Le principal grief de la police de la pensée contre Bruno Gollnisch et, par conséquent, un des motifs cachés de l’invraisemblable acharnement menteur dont il est la victime, est sans doute que sa proposition de laisser les historiens débattre du "probléme des chambres à gaz", selon le mot fameux de l’historienne Olga Wormser-Migot, a brisé un tabou.

    Ce tabou c’est celui des indemnisations. Il y a soixante ans, il avait déjà coûté très cher à Olga Wormser-Migot.

    Née Olga Jungelson en 1912 à Nancy, cette fille de Russes exilés avait été engagée en août 1944 par les services de l’état civil du ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés.

    De son travail qui consistait à rechercher des déportés revenus des camps, elle tira un ouvrage, "Le Système concentrationnaire", où elle disait sa conviction que les chambres à gaz n’ont existé ni à Ravensbrück ni à Mauthausen.

    Cette affirmation lui valut la haine vigilante de la stalinienne Germaine Tillion et l’intérêt du premier révisionniste, l’ancien déporté et militant socialiste Paul Rassinier, qui s’appuya sur ses travaux pour publier son propre ouvrage : "Le mensonge d’Ulysse".

    Le "problème des chambres à gaz" et donc de l’indemnisation a été depuis écarté de tout débat et il le reste parce qu’il soulève la fureur des déportés, victimes et rescapés, fils et filles de déportés, victimes et rescapés, petits-fils et petites-filles de déportés, victimes et rescapés, en attendant les générations à venir.

    C’est que l’enjeu est considérable, et pas seulement sur le plan de la mémoire.

    Dans "Le Paradoxe juif, Conversations en français avec Léon Abramowicz" (Stock), Nahum Goldmann racontait déjà en 1976 comment, dans les années soixante, il avait convaincu le chancelier Adenauer doffrir à l’Israël du pétrole acheté par l’Allemagne au Koweït et en Arabie Séoudite.

    Depuis, le pactole alimenté par Berlin n’a cessé de se déverser dans les coffres de l’Etat israélien. Tout récemment encore, les chantiers navals allemands ont livré gratuitement à l’Israël trois sous-marins ultra-modernes howaldtwerke-Deutsche-Werft de types 209, 212 et 214, conçus pour recevoir un armement nucléaire.

    En soixante ans, bien d’autres pays se sont joints à cette collecte : l’Autriche, la France, les Etats-Unis versent des sommes considérables soit à l’Israël, soit à la Diaspora, en expiation d’un Holocauste où ils n’ont aucune part.

    Même la Suisse a dû payer après une campagne de sidération où la neutralité qui avait fait de la Confédération le refuge des persécutés a été assimilée à de la collaboration avec le nazisme.

    Partout dans le monde, y compris dans des pays étrangers aux drames de la Guerre mondiale, les monuments et les musées de l’Holocauste, les films de fiction autour de l’Holocauste, les pèlerinages à pleins charters vers les hauts lieux de l’Holocauste se multiplient. Ecoles, lycées et universités sont mobilisés. Sur toute la surface du globe on se prosterne.

    Berlin a dû consentir à l’édification d’un nouveau mémorial de l’Holocauste orné de 2 752 stèles de béton ; cependant que Paris voyait se pérenniser un mur pourtant annoncé comme provisoire sur le Champ de Mars à l’instigation de Marek Halter, un des plus voraces prédateurs de la mémoire.

    A Dresde, à New Delhi, à Pékin ou au Japon (après une autre campagne de sidération consécutive à la publication "malheureuse" dans la presse japonaise de propos révisionnistes), la Shoah fait l’objet d’attentions unanimes.

    C’est au point que des Juifs, y compris la très sensible Annette Wieviorka, en sont venus à exprimer leur désapprobation devant ce que certains ont appelé "le Shoah Business".

    En France, des pensions spéciales ayant été attribuées aux descendants, parfois lointains, des victimes juives de la guerre, les descendants de victimes non juives, manifestant à leur tour devant les grilles du Conseil d’Etat, pour se prévaloir de l’égalité devant la loi, ont été agressés par des Juifs au motif que leur souffrance ne saurait se comparer.

    Dans ce contexte, le constat de Gollnisch qu’il y a « des intérêts considérables à nier ce débat. C’est l’intérêt de l’Etat d’Israël dans les discussions sur les réparations qui sont sans fin » est évidemment inacceptable pour les marchands du temple.

    Il ne faut pas chercher plus loin le motif réel de l’hystérie qui a suivi la simple proposition de laisser les spécialistes déterminer si le trésor de la mémoire est de bon aloi ou de pacotille.

  • Quand j’entends le mot « kulture », je sors ma kalach ! par Pieter KERSTENS

    C’est effectivement ce que doivent penser les habitants de la Canebière. Parce qu’en 2013, Marseille est la capitale européenne de la culture … criminelle ! Déjà une quinzaine de règlements de compte depuis la Saint-Sylvestre et aucune amélioration en vue d’ici la trêve des confiseurs…
    Le ministre de l’Intérieur a bien déversé sa haine envers les mouvements nationalistes, envers MM. Soral et Dieudonné et aussi contre le F.N, lors de l’université d’été du P.S à La Rochelle, mais il ne s’est pas trop longtemps appesanti sur la vague de règlements de compte et de criminalité qui non seulement déferle sur la cité phocéenne, mais affecte aussi d’autres villes en France.
    Manuel Valls, ce fervent amateur de gazage des femmes, des enfants et des vieillards, n’a pas encore démontré ses compétences quant à combattre la racaille et la pègre immigrée, coupables d’assassinats, de viols, d’agressions et de véhicules incendiés dans tout l’Hexagone. 
    « La délinquance baisse à Marseille, dans tous les domaines » affirmait Pinocchio-Valls le 22 août dernier.  On souhaiterait moins de bla-bla et plus de résultats.
    Pour la majorité des citoyens « la sécurité, c’est la première des libertés » et ils exigent de pouvoir se déplacer sans être attaqués par des crapules à chaque coin de rue, dans le train ou dans le métro.
    Le danger ne vient pas de l’extrême-droite, des fââââchistes ou des partis nationalistes, mais des ministres qui adoubent les criminels d’une culture de l’excuse, pardonnent aux délinquants leurs méfaits sur les victimes et incitent les juges à une complaisance suspecte.
    Il faut mettre le holà à cette dérive imbécile, dictée par des idéologues au service de doctrines hérétiques, qui tentent de nous convaincre qu’il s’agit d’un « sentiment d’insécurité » ou encore d’un « ressenti ».
    « La mort pour les assassins. La vie pour les innocents ! »
  • Antifas : une milice politique au service de Manuel Valls ? par Pierre Cassen

    Paris est sans doute la ville au monde où l’on manifeste le plus. Nous nous souvenons, lors d’une demande à la préfecture de police de Paris, que l’officier présent nous avait affirmé qu’il y avait, chaque année, 7.000 demandes de manifestations, la plupart accordées.
    Nous avons même aussi droit, régulièrement, à des manifestations de clandestins. Dans la majorité des pays, on les expulse sans appel. En France, on les laisse, bien qu’en situation irrégulière, revendiquer des droits, des aides et, bien évidemment, des papiers pour tous. José Bové, en 2007, envisageait même de présenter des candidats clandestins aux législatives !
    Nous avons également vu, récemment, des manifestations de partisans de Morsi, ces sympathiques disciples d’Allah qui, en Égypte, brûlent les églises, égorgent les infidèles au cri de « Allah akbar » et justifient le viol des femmes non voilées. Manifestement, cela n’émeut pas les antifas. Autorisation du préfet Boucault. 
    Le 22 juin dernier, ce même préfet, nommé par Valls, a interdit une manifestation de Résistance républicaine, pour « risque de troubles à l’ordre public ». Sans plus. Pourtant, six mois auparavant, la même association avait manifesté sans le moindre incident, contre le fascisme islamique, avec 3.000 participants.
    Le 29 juin, des antifas avaient manifesté et, eux, vandalisé quelques vitrines, suite à la mort de Clément Méric dans une bagarre dont ils étaient les instigateurs. Autorisation du préfet Boucault.
    Rappelons que, pour ces sympathiques gauchistes, est fasciste quiconque aime la France et s’oppose à son islamisation, ainsi qu’à une immigration sans intégration en période de chômage de masse.
    Ce samedi 14 septembre, le Collectif de défense des libertés publiques s’est vu interdire une manifestation parce que les antifas avaient annoncé une contre-manifestation. On aurait pensé que, dans un régime démocratique, la police aurait protégé cette manifestation, annoncée en premier, et demandé aux opposants de choisir une autre date, pour ne pas troubler l’ordre public. Erreur : croyant faire preuve d’équité, Boucault a annulé les deux !
    Ce 14 septembre, c’est le site Riposte Laïque qui avait prévu, suite à cette interdiction, un rassemblement, à 14 heures, sur un thème différent de celui de la manifestation : la défense de la liberté d’expression, menacée par le harcèlement judiciaire de prétendus antiracistes, et le droit à la sécurité pour tous, mis en cause par la nouvelle loi Taubira. À notre connaissance, aucune contre-manifestation n’avait été déposée à la préfecture de police.
    Pourtant, ce rassemblement vient d’être interdit lui aussi, sous ce prétexte : « (…) en raison notamment des risques de contre-manifestation de la mouvance antifasciste qui, dans le contexte actuel de tensions, est susceptible de générer des troubles graves à l’ordre public ce jour-là. »
    Le préfet Boucault avoue donc deux choses : d’abord les antifas n’avaient pas encore déposé de déclaration de manifestation, et ce sont eux qui provoquent les troubles à l’ordre public. Pourtant, eux ont le droit de manifester, et ce sont les patriotes qui sont interdits, pour la troisième fois en trois mois.
    En effet, dans le même temps, à Marseille, des organisations et militants de gauche et d’extrême gauche – dont certains, sur les réseaux sociaux, appellent à venir cagoulés, à saboter les transports en commun, à s’en prendre aux hôtels accusés d’héberger des militants du Front national – se voient autorisés à manifester contre l’Université d’été du parti de Marine Le Pen.
    Valls et ses préfets ont donc décidé d’utiliser des gauchistes dégénérés pour interdire aux patriotes de manifester, ou bien pour perturber leurs initiatives et provoquer des incidents.
    Les antifas sont donc bien une milice politique au service de ce régime, grâce auquel ils bénéficient d’une impunité totale. On le savait déjà, mais à présent, cela crève les yeux.
    Pierre Cassen pour Boulevard Voltaire

  • Le Haut Conseil à l'égalité prône l'avortement. Il y a une égalité entre enfant vivants et tués in utero ?

    En fait, les acteurs de la culture de mort pâlissent de jalousie devant les sites internet pro-vie et veulent mettre en place un site concurrent. Avec l'argent du contribuable :

    "Le Haut Conseil à l'égalité a recommandé la création d'un site institutionnel "clair et volontariste en faveur du droit à l'avortement" pour contrebalancer la forte influence des anti-IVG sur Internet, dans un rapport qui doit être remis vendredi à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes. Les sites anti-avortement à l'apparence "neutre, voire institutionnelle" délivrant une information "fallacieuse" sont les premiers référencés et les plus visibles sur Internet, rapporte le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), qui souligne que l'accès à une information de qualité est "un droit non garanti".

    Dans sa lettre qui mandatait le Haut Conseil en avril pour dresser un état des lieux de l'information dans ce domaine, la ministre des Droits des femmes avait estimé que "l'information publique sur l'IVG (était) trop peu visible alors même que les sites internet délivrant une information biaisée, voire hostile à la pratique de l'IVG, apparaissent en tête des classements de consultations sur les moteurs de recherche". Le rapport, dont l'Agence France-Presse a eu connaissance, recommande de mettre en place un site internet institutionnel destiné aux femmes et professionnels, un numéro national "guichet unique" anonyme et gratuit, une équipe de veille et d'animation et, enfin, d'organiser la première campagne nationale d'information dévolue notamment à la question du droit à l'avortement". 

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Au fou !

    Le casse-tête juridique suscité par un transexuel allemand qui a donné naissance à un enfant

    La bataille judiciaire de ce père, entamée à Berlin en avril, risque d’être longue. Elle donne des sueurs froides aux élus français qui travaillent sur le sujet.

    « Voilà qui ne va pas nous simplifier la tâche ! », soupire Maryvonne Blondin. Avec sa collègue Michèle Meunier, la sénatrice socialiste dirige un groupe de travail sur l’identité de genre. « Nous réfléchissons depuis quelques mois à une loi qui faciliterait le changement d’état civil pour les transexuels, explique-t-elle. Comme en Argentine, en Allemagne ou en Espagne, il s’agirait de permettre à ces personnes d’obtenir de nouveaux papiers, correspondant à leur physique, sans avoir à se soumettre à une opération chirurgicale ».

    Mais au fil de leurs auditions, les sénateurs découvrent les difficultés du dossier... Ainsi, ce casse-tête qui tourmente les services de l’état civil de Berlin. Début 2013, selon une note interne datant d’avril, révélée par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, « un homme a donné naissance à un enfant ». Il s’agissait en réalité d’un transexuel : né femme, doté d’un appareil génital féminin, il se définit cependant comme homme et, après avoir suivi un traitement hormonal durant des années, s’était fait enregistrer comme tel à l’état civil de sa mairie. « Il a clairement l’apparence d’un homme, témoigne Anja Kopfinger, une élue écologiste. Il porte un bouc et n’a pas de seins ».

    Des « hommes enceints » et des « pères-femmes »

    Là où l’affaire se corse, c’est que malgré sa grossesse -obtenue après une insémination-, l’homme ne veut absolument pas être considéré comme la mère du bébé, mais comme son père. Pour éviter d’avoir à mentionner le nom de la mère sur des documents, il n’a pas accouché à l’hôpital mais chez lui, avec l’aide d’une sage-femme.

    Le sexe du bébé est d’ailleurs tout aussi incertain… Le père aurait souhaité qu’il ne soit pas mentionné sur les registres de l’état civil. L’administration s’y est opposée. L’enfant aurait donc, semble-t-il, été inscrit comme étant de sexe masculin. Mais le Spiegel se permet d’en douter : personne n’a pu vérifier.

    Selon la presse allemande, la bataille judiciaire de ce père, entamée en avril, risque d’être longue : il veut que sur aucun document, la case « mère » ne soit remplie. « Que va-t-il se passer quand l’enfant s’apercevra que son père est en fait sa mère biologique ? », s’émeuvent certain élus locaux. « L’Allemagne va devoir s’organiser, prévient Andrea Budzinski, présidente de l’Association pour la transidentité et l’intersexualité. Il va y avoir des hommes enceints et des “Väterinnen” (néologisme qui pourrait se traduire par “pères-femmes”). Un jour ça deviendra banal ».

    Depuis 2011, les transexuels allemands n’ont plus besoin de se soumettre à une opération chirurgicale - et donc à une stérilisation - pour obtenir un changement de sexe officiel. Le nombre de demandes a ainsi augmenté : alors qu’en 1995, on avait dénombré 400 changements de sexe, en 2012, on a enregistré 1277 cas.

    Un « passage en force » du gouvernement ?

    Est-ce que cela « deviendra banal », un jour, en France aussi ? « On n’en est pas là du tout !, assure Maryvonne Blondin. Nous avons auditionné plusieurs transexuels ; ils avaient déjà eu des enfants, avant leur traitement. » Le député UMP Xavier Breton s’inquiète, pour sa part, d’un « passage en force » du gouvernement sur le sujet. Il vient d’adresser une question écrite à la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Demandant si le gouvernement entend reprendre une proposition de loi de la gauche déposée fin 2011, visant « à la simplification de la procédure de changement de la mention du sexe dans l’état civil ». « On se rend compte que ce n’est pas du tout des fantasmes !, s’émeut-il. Il faut que le gouvernement sente qu’il y aurait une mobilisation très forte contre tout projet de ce type ».

    La Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) avait recommandé fin juin, dans un avis, d’introduire la notion d’« identité de genre » dans le droit français et avancé des propositions pour faciliter le changement d’état civil des personnes transexuelles. Dans la procédure française, des certificats médicaux doivent être produits devant le juge, pour attester notamment de la stérilisation, voire de la réassignation sexuelle de la personne. La CNCDH demande notamment que la procédure judiciaire soit déconnectée de la procédure médicale. C’est aussi ce que souhaitent les deux sénatrices socialistes.

    Le Figaro   http://www.actionfrancaise.net/craf/?Au-fou

  • Garde à vue et mise en examen d’un commerçant coupable de s’être défendu

    Un homme qui venait de braquer mercredi matin une bijouterie avec un complice à Nice a été abattu au pistolet automatique par le propriétaire de la boutique, qui a été placé en garde à vue.
    Le commerçant a fait feu à trois ou quatre reprises en direction des deux malfaiteurs devant sa boutique, alors que ceux-ci prenaient la fuite à scooter, touchant le passager arrière, selon les premiers éléments fournis par la police judiciaire de Nice, chargée de l'enquête.
    Mortellement blessé, l'homme a chuté du scooter dans une rue perpendiculaire, à quelques dizaines de mètres de la bijouterie, au milieu des commerces alimentaires de ce quartier populaire du centre de Nice en train d'ouvrir leur devanture.
    Le commerçant a été placé en garde à vue et mis en examen pour homicide volontaire. De son côté, le juge est fier de lui : il a fait arrêter un dangereux criminel !
    Le braquage de la bijouterie "La Turquoise", déjà victime d'un vol à la disqueuse en 2012, a eu lieu à l'heure de l'ouverture, peu avant 09H00.
    Sous la menace d'une arme de poing et d’un fusil, les malfrats ont demandé au bijoutier d'ouvrir son coffre avant de se faire remettre le butin, au montant encore indéterminé. Une partie des bijoux a été retrouvée "en possession de l'homme abattu", selon la même source.
    Mercredi en fin de matinée, un périmètre de sécurité était toujours en place autour du quartier, alors que le second malfaiteur, qui a réussi à s'enfuir, était activement recherché.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com

  • Geneviève Fioraso : Marcel Proust au bûcher !

    D'abord le globish à l'université française. Maintenant les coups bas portés aux classes préparatoires. Trop, c'est trop, s'insurge Jean-Paul Brighelli.

     

    Geneviève Fioraso aime Proust, dit-elle. Mais sa récente loi sur les universités permet désormais (et recommande même) de l'enseigner en anglais - pardon, in english. Plus de Temps retrouvé mais, au choix, The Past recaptured, Time regained ou Finding Time again : si c'est ainsi qu'elle traite ceux qu'elle aime, que fait-elle à ceux qu'elle déteste ?
    Parlez-vous franglais ? demandait il y a quarante ans le regretté Etiemble. Grâce au PS, nous savons désormais ce qu'est le progrès : ce qu'un grand universitaire mettait à l'interrogatif (angoissé) en 1964 est passé à l'affirmatif en 2013.
    Nicolas Sarkozy s'était déconsidéré jadis en une phrase malheureuse sur La princesse de Clèves. Mais au moins, tout américanophile qu'il fût, il ne préconisait pas de traduire en globish - le nom nouveau du babélien que dénonçait jadis Etiemble - le roman de Madame de Lafayette. Devrons-nous, comme on l'a fait il y a sept ans pour la malheureuse amante du duc de Nemours, organiser des lectures publiques (ou clandestines) de Remembrance of things past ou de In search of lost time - in french in the text ? 
    Que sait madame Fioraso ? 
    Le français utilisé dans les universités françaises n'attirerait pas, paraît-il, "les étudiants de pays émergents comme la Corée du Sud et l'Inde. Et nous nous retrouverons à cinq à discuter de Proust autour d'une table", a déclaré madame Fioraso. Comme l'a très bien remarqué Antoine Compagnon, la Corée du Sud sera contente d'être classée dans les pays émergents. Mais Madame Fioraso ne fait ni tache ni exception : elle appartient à un gouvernement dont le chef pense que la Macédoine s'appelle la Macédonie, et que les Japonais tués dans un site gazier algérien sont chinois. Sait-elle seulement assez d'anglais pour reconnaître, derrière l'énigmatique titre Cities of the plain, le Sodome et Gomorrhe de Proust ? Sait-elle qu'un colloque Proust attire non pas cinq mais cinq cents personnes - qui, anglaises ou javanaises, parlent de la Recherche en français - avec ou sans accent ? En fait, que sait-elle ?
    Les étrangers qui viennent étudier chez nous veulent apprendre le français, la culture française, la séduction à la française - et les mots pour le dire. Pas pour avaler un succédané de ce qu'ils ont à la maison. Ils viennent pour la part d'excellence qui nous reste - pas pour se noyer dans le flux médiocre d'une pensée normalisée, mondialisée, un prêt-à-penser aussi insipide que le prêt-à-vomir de chez McDo.
    Tout cela ne serait qu'anecdotes si l'on ne flairait, dans ce gouvernement plus encore que dans le précédent, un mépris global pour la culture telle qu'elle s'enseigne. Est-ce un hasard s'il n'y a aucun(e) littéraire au cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur (qui préfère se faire appeler "la ministre", les fautes de français caressent les féministes dans le sens du poil) ? Quand on prêche l'enseignement de l'ignorance, comme disait jadis si justement Jean-Claude Michéa, c'est que l'on a une idée derrière la tête - et cette idée, c'est que plus personne, à terme, ne décrypte Albertine disparue, pardon : The Sweat Cheat gone.
    Détruire les prépas
    Autre détail, mais le diable est dans les détails : Geneviève Fioraso veut faciliter, prétend-elle, l'accès aux études supérieures des moins fortunés ; mais elle choisit d'imposer aux élèves de classes prépas, y compris scientifiques, ce dernier refuge des bons élèves, de quelque milieu qu'ils viennent, le paiement de droits d'inscription dans une université qu'ils ne fréquentent pas - et ce n'est pas rien : au minimum 460 euros si on prend en compte la sécurité sociale étudiante, ce qui fera entrer 9 millions d'euros dans les caisses de l'État. Byzance !
    On m'objectera que les étudiants vraiment pauvres sont boursiers et ne paient pas de droits d'inscription, que cette décision ne taxe que les riches, bien fait pour eux, bla-bla-bla... Mais un couple de fonctionnaires moyens n'a pas accès aux bourses, et ce qu'ils gagnent leur permet tout juste d'acheter les livres de classe de leurs enfants - qui ne sont pas gratuits dans le supérieur. Ce ne sont plus les riches que l'on ponctionne aujourd'hui, mais les classes moyennes, éternelles vaches à lait d'un PS convaincu qu'en tapant sur ceux qui composaient jadis son fonds électoral, à commencer par les enseignants, ils continueront à voter pour lui : d'aucuns n'ont rien compris à ce qui s'est passé en 2002, ni rien prévu de ce qui se passera en 2017.
    Par ailleurs, les classes prépa sont, à court terme, incitées à se fondre dans les universités, qui sont si bien des gages d'excellence qu'elles apparaissent à peine, et fort mal placées, dans le dernier classement de Shanghai - que Geneviève Fioraso critique à haute voix, mais dont elle se soucie fort. En France, nous n'avons pas de pétrole, mais nous avons une idée - et une seule : détruire ce qui fonctionne, et pour des raisons strictement idéologiques. Les prépas sont le dernier refuge de l'excellence systématique, de l'élitisme bien compris, le dernier lieu qui permet de hausser les élèves au plus haut de ce qu'ils valent - le seul souci d'une pédagogie intelligente, pas de cette "pédagogogie" à bons sentiments, au pouvoir dans l'Éducation depuis une trentaine d'années. En assommant aujourd'hui les prépas, ce n'est plus seulement Mozart qu'on assassine, ce sont les cadres du prochain demi-siècle que l'on stérilise.
    Peu importe : nous les importerons de Chine...
    Le silence de Vincent Peillon 
    Il est au passage curieux que ce soit le ministre de l'Enseignement supérieur qui décide d'éradiquer à terme les classes préparatoires, sises dans des lycées, et que Vincent Peillon s'abîme dans un profond silence... On savait déjà que la rue de Grenelle commençait et finissait à Bercy. Dorénavant, il faudra également penser qu'elle se confond avec la rue Descartes. Mais tout cela, c'était la cuisine interne de l'Éducation - un domaine dont les Français se soucient assez peu, malgré l'urgence. Les enseignants sont trop payés, trop choyés, trop considérés, trop privilégiés, c'est bien connu.
    Dois-je rappeler à la gauche que tant des siens furent par le passé de vrais intellectuels - et de bons élèves ? Que Blum avait publié dans sa jeunesse un Stendhal et le beylisme qui rappelle que l'intelligence est la condition nécessaire du bonheur ? Que les khâgnes et les Écoles normales supérieures (dont sortait Blum, justement) furent longtemps le laboratoire des minorités agissantes ? Mais d'où sortent les conseillers de Geneviève Fioraso ? Un seul d'entre eux est titulaire du capes, aucun apparemment n'a fréquenté l'agrégation. Après tout, on ne méprise bien que ce que l'on ne connaît pas.
    Last but not least, comme il faut désormais s'habituer à dire : cette année, je travaillerai (avec mes prépas...) sur Un amour de Swann. Et savez-vous comment les Anglo-Américains appellent ce livre, Madame le ministre ? Eh bien, Un amour de Swann, tout simplement. Ils viennent à nous quand vous prétendez aller à eux.

     

     

  • Les 12 gros mensonges sur le CO₂ (arch 2009)

    À la veille de l'ouverture du sommet de Copenhague dont la couverture médiatique sera aussi tonitruante qu'univoque, il est bon de rappeler, comme l'a fait Joseph d'Aleo, météorologue américain renommé et l'un des premiers à avoir contesté sur son site Icecap le Réchauffement Climatique anthropique, les « 12 faits concernant la Réchauffement Climatique que taisent les media de masse ».

    1°) Depuis 2002 et bien que le dioxyde de carbone ait continué à augmenter, les températures globales n'ont cessé de baisser. 
    2°) Par lui-même le gaz carbonique (CO₂) produit peu de réchauffement. D' ailleurs, plus il y a de CO₂ et moins il y a de réchauffement.
    3°) Durant la dernière décennie, on n'a décelé aucun lien entre CO₂ et températures.
    4°) Le CO₂ n'est pas un polluant Avec la chlorophylle, il est un élément essentiel de la photosynthèse. Indispensable aux plantes.
    5°) La concentration de CO₂ actuelle est la plus basse que la terre ait connue depuis le Cambrien, il y a 550 millions d'années. Il y en avait alors vingt fois plus dans l'atmosphère et pas d'« effet de serre ».
    6°) Les changements climatiques précèdent les changements de CO₂ et non l'inverse.
    7°) Contrairement à ce que prétendent les modèles climatiques, la vapeur d'eau agit en rétroaction négative qui tend à réduire tout effet de serre induit par le dioxyde de carbone.
    8°) La modélisation de l'effet de serre sur lequel se base toute l'idéologie actuelle exagère considérablement le réchauffement réel.
    9°) Les cycles solaires ont une durée d'au moins onze ans. Lorsque l'activité solaire est intense, les températures montent. C'est ce qui est arrivé dans les années 1930 et à la fin du XXe siècle. L'activité solaire est actuellement au point mort, ce qui annonce un cycle long de refroidissement global qui pourrait durer plusieurs décennies.
    10°) Les cycles multidécennaux océaniques correspondent aux périodes d'activité solaire et aux variations des températures. L'océan Pacifique a commencé à se refroidir à la fin des années 1990, un processus qui s'est accéléré l'an dernier. L'Atlantique a commencé à se refroidir depuis son pic de réchauffement de 2004.
    11°) Les cycles océaniques correspondent à des variations de la couverture de glace des pôles. Dans les années 1930 puis 1950 ainsi que dans la décennie 1980 et au début des années 2000, celle-ci, en même temps que les océans se réchauffaient, diminuait. En Arctique, la durée de la saison estivale de fonte se réduit depuis deux ans.
    12°) La glace en Antarctique a connu l'année dernière sa plus large extension depuis que le contrôle satellitaire existe. Cette année, elle battra probablement le record établi l'an dernier.
    Contrairement aux affirmations du GlECC et à ses projections alarmistes pour le siècle à venir, toutes les études sérieuses montrent que les gaz à effet de serre n'ont absolument aucune influence sur les variations climatiques de ces dernières décennies.
    Quant aux anticipations catastrophistes, Dominique Guillet les a balayées de belle façon sur son site Kokopelli : « N'est ce pas le summum de l'arrogance, et de la démence, que de prétendre prévoir, à échéance de dix ans, d'un siècle ou de deux siècles, les climats de la Planète Terre à partir d'un super-ordinateur, fût-il du GIECC, et des quelques miettes de "données" partielles et passagères dont il aura été nourri ? Un tel super-ordinateur n'est qu'un simulacre lamentable de la planète authentique, le jouet virtuel et pathétique d'une poignée de scientistes capricieux. »

    René BLANC. Rivarol du 4 déc 2009