Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2184

  • « Sacré art contemporain : évêques, inspecteurs et commissaires » de Aude de Kerros

    «  En France, depuis quelques années, celui qui n’adhère pas à l’art officiel est considéré comme un illettré et un réactionnaire ».
    Graveur et essayiste, Aude de Kerros s’est peu à peu imposée dans la critique d’art de nos jours en développant une analyse rigoureuse et sans concession des évolutions de l’art contemporain dans les arts plastiques. Son livre « Sacré art contemporain, évêques, inspecteurs et commissaires » a su attirer l’attention de l’Institut qui lui a décerné le prix Adolphe Boschot de la critique d’art en 2012.
    L’art contemporain, l’« AC », nouvel art officiel
    Dans cet ouvrage, Aude de Kerros analyse et démontre comment l’ « art contemporain » (entendez non seulement l’art non figuratif mais encore l’art construit à partir d’événements, de détournements, d’ « installations ») a peu à peu pris la dimension d’un art « officiel », le seul que soutient le ministère de la culture, particulièrement depuis l’époque de Jack Lang au début des années 1980. Cet « AC » comme le nomme l’auteur a su puissamment et efficacement drainer les subventions et les commandes ministérielles, au point de devenir un véritable art d’État, évinçant de la commande publique toute autre forme d’art. Cet art officiel, c’est celui des « installations », des « happenings », où la provocation se substitue à la création. Son relais au ministère réside dans les inspecteurs de la création et de l‘enseignement artistique. Dans le même temps que cet art contemporain devenait en France l’art officiel, se développaient aux États-Unis les « guerres culturelles » ; à l’institutionnalisation de cet AC en France répondait la controverse américaine qui se plaçait sur le terrain du combat entre liberté d’expression et respect des sentiments du citoyen, laissant in fine les tribunaux juger au cas par cas. «  En France, depuis quelques années, celui qui n’adhère pas à l’art officiel est considéré comme un illettré et un réactionnaire. Aux États-Unis, tous les citoyens sont compétents parce que citoyens. » L’auteur analyse à partir de cette mise en regard des deux situations la façon dont, en France, l’« AC »  s’est peu à peu imposé comme art d’État.
    Avec la complicité du haut clergé
    Mais la thèse la plus novatrice et intéressante de l’ouvrage d’une lecture parfois ardue réside dans le récit et la démonstration très étayée que fait Aude de Kerros de la façon dont l’AC s’est imposé dans l’Eglise avec la complicité active du haut clergé français soucieux de ne pas rater le coche de la « modernité » artistique. En recherchant à attirer les artistes (et en se laissant abuser par l’épithète de « sacré ») l’épiscopat a ainsi ouvert les lieux de culte aux installations de l‘art contemporain, introduisant un « art sacré »  qui n’a en fait plus rien de religieux… « Le sacré est sans doute spirituel et métaphysique mais il n’a plus l’aura du transcendant et du divin ». Aude de Kerros démonte méthodiquement les étapes de cette infiltration des lieux de culte par cet « art sacré contemporain » qui donne son nom au livre.  Elle montre aussi comment l’église a accepté d’être asservie au ministère de la culture et à une idéologie purement laïque dans laquelle le sacré n’est qu’une perversion du religieux qui parvient en fait à évincer totalement le religieux de l’art.
    L’une des conséquences dommageables du concile Vatican II a bien été d’anéantir les ambitions artistiques de l’Église, en rejetant l’art au profit de la « participation » des fidèles. L’auteur ne mentionne qu’incidemment ses conséquences catastrophiques dans le domaine musical, sujet qui mériterait à lui seul d’être développé dans un ouvrage spécifique comparable à celui d’Aude de Kerros. Mais elle rappelle avec raison que la restauration du patrimoine architectural touché par la seconde guerre mondiale a été le fait du ministère de la culture et non plus de l’Église. « Le vitrail a été le cheval de Troie de l’entrée de l’AC dans les sanctuaires dès 1975 ».
    « Happenings «  et « installations » dans les églises et aux Bernardins
    Ce n’est qu’à partir de 1997 que les évêques français vont tenter de prendre le train en marche, croyant ainsi « inculturer la modernité comme les premiers chrétiens avaient, avec succès, inculturé le paganisme antique ». L’église a alors accueilli « happenings » et « installations » sans trop regarder ce qu’il  y avait au fond de ces événements.
    L’ouverture du collège des Bernardins a marqué une étape importante dans ce processus en donnant l’aval de l’archevêque de Paris à cette nouvelle forme d’ « art sacré contemporain ». Dès lors, comme le souligne l’auteur « aucune œuvre non conceptuelle ne pourra souiller les cimaises consacrées à l’AC aux Bernardins ».
    Piège conceptuel et mystique de la vacuité
    Et c’est ainsi que s’est imposé ce que l’auteur nomme dans une formule saisissante « l’art du piège conceptuel ». Car, non sans malice, Aude de Kerros pointe le déséquilibre intellectuel existant entre la forte puissance de l’administration de la culture et la faiblesse du haut clergé : «  face à des fonctionnaires illuminés par la pensée conceptuelle, mystiques de la vacuité et de la transgression purificatrice, les autorités ecclésiastiques ne semblent pas distinguer dans leurs rangs les grandes pointures. ». L’Eglise de fait devient juste un enjeu culturel majeur, en particulier parce qu’elle sert de caisse de résonance aux œuvres et … fait monter leur cote !
    La déliquescence liturgique post-conciliaire offre un magnifique terrain aux adeptes de l’ « AC » qui parviennent ainsi à intégrer des « happenings » au sein même d’une liturgie complaisante.
    La résistance des artistes d’art
    L’ouvrage se conclut cependant heureusement par une note d’optimisme. C’est aux fidèles et au clergé de base qu’en effet qu’incombe la tâche de résister à cet asservissement de l’Église à l’État. Certains ont, heureusement, commencé, avec bon sens à en prendre conscience et à résister. Le redressement viendra-t-il d’eux ? L’auteur semble l’espérer, et l’on veut croire que son ouvrage aidera à la résistance des « artistes d’art ». Car l’art « c’est un acte d’espérance. On peut perdre, mourir, mais qu’importe. Il est hors de question de renoncer à un don divin. »
    Jean-Claude Hulot, 31/08/2013
    http://www.polemia.com/sacre-art-contemporain-eveques-inspecteurs-et-commissaires-de-aude-de-kerros/
    Aude de Kerros, Sacré art contemporain : évêques, inspecteurs et commissaires,  Jean-Cyrille Godefroy éditions, collection Articles sans C, 18/05/2012, 231 p.

  • Les « preuves » secrètes de la CIA contre Assad

    Le gouvernement syrien a réalisé la pire attaque chimique de ce siècle : c’est ce que déclare le président Obama sur la base de l’enquête de la communauté US du Renseignement, le réseau tentaculaire de services secrets composé de 17 organisations fédérales. En premier lieu la CIA, bien connue pour sa rigueur morale et la fiabilité de ses informations, comme elle l’a démontré en organisant les coups d’État les plus sanguinaires (en Indonésie en 1965, au Chili en 1973) et en fabriquant en 2003 les preuves (exhibées au Conseil de sécurité) justifiant la guerre et l’invasion de l’Irak.

     

    Les résultats de l’enquête sont exposés dans le document de la Maison-Blanche U.S. Government Assessment of the Syrian Government’s Use of Chemical Weapons on August 21, 2013 [1]. Selon de non mieux identifiées « sources indépendantes » ce sont les forces gouvernementales qui ont frappé le 21 août avec des armes chimiques 12 localités de Damas. Inutile cependant de chercher les preuves dans le document. Celui-ci n’est qu’un « résumé déclassifié de ce qui s’est produit ». Les pages contenant les présumées preuves sont « classifiées », c’est-à-dire gardées secrètes pour « protéger les sources et les méthodes ». Elles n’ont de ce fait été fournies qu’ « au Congrès et aux partenaires internationaux fondamentaux » (comme les monarchies absolues du Golfe qui se passent très bien de vrais parlements, NdT).

     

    Le gouvernement étasunien, explique le président Obama, a trouvé les preuves « sans attendre les inspecteurs des Nations Unies ». Sans écouter non plus Carla Del Ponte qui, au terme d’une enquête de l’Onu, avait attribué aux « rebelles » l’utilisation d’armes chimiques. Et en confirmant que le Conseil de sécurité ne compte pour les États-Unis que quand il donne le feu vert à leurs guerres (en autorisant « toutes les mesures nécessaires » comme cela s’était passé contre la Libye), Obama souligne d’un ton méprisant : « Je continue confortablement sans l’approbation d’un Conseil de sécurité des Nations Unies, jusqu’à présent paralysé et hésitant à juger Assad responsable » [2].

     

    En réalité il continue, mais pas si « confortablement ». Même si la Ligue Arabe (poussée par Kerry) demande « toutes les mesures nécessaires » contre Damas, il manque la participation militaire directe de certains alliés européens (due surtout à des difficultés politiques et économiques intérieures). Cameron veut « une riposte dure » contre Assad mais a été recalé par le parlement. Merkel déclare que « l’attaque chimique ne doit pas rester impunie », mais l’Allemagne ne participe pas à une action militaire. Letta accuse le gouvernement syrien de « crime contre l’humanité » et exprime sa « compréhension » pour une intervention militaire des USA et de la France, à laquelle le gouvernement italien ne peut pas participer sans mandat de l’Onu (même s’il y participe en aidant les commandements et les bases étasuniens en Italie à préparer l’attaque, qualifiée par le ministre de la Défense Mauro comme « un signal à Assad, pas une véritable guerre ».

     

    Les doutes et les peurs augmentent donc, pendant que les manifestants contre la guerre descendent dans la rue, devant même la Maison-Blanche. C’est alors que le président Obama se souvient qu’il est « démocratique », en annonçant que « pour l’emploi de la force il demandera l’ autorisation des représentants du peuple américain au Congrès ». Il prévient cependant qu’il est prêt à donner à tout moment l’ordre d’attaquer. « Quel message donnerons-nous si un dictateur peut gazer des centaines d’enfants sans être punis ? » demande Obama.

     

    Un message a déjà été donné par les États-Unis : en tuant des millions de Vietnamiens, dont de très nombreux enfants, y compris avec l’Agent orange à la dioxine qui après la guerre a continué à provoquer des morts et des naissances de bébés malformés ; en faisant des massacres en Irak, Yougoslavie, Afghanistan et Libye avec des bombes chimiques au phosphore blanc.

     

    Sans qu’un président des États-Unis n’ait jamais été puni.

     

    [1] U.S. Government Assessment of the Syrian Government’s Use of Chemical Weapons on August 21, 2013, Voltaire Network, 30 août 2013.

    [2] I’m comfortable going forward without the approval of a United Nations Security Council that, so far, has been completely paralyzed and unwilling to hold Assad accountable”

  • Gérald Darmanin a-t-il la culotte propre ?

    Le jeune député UMP du Nord, Gérald Darmanin a fait son petit effet en rendant public un courrier adressé à Marine le Pen dans lequel il dénonce la page facebook de François Chatelain, 28 ans, dont les médias croient savoir qu’il était « un potentiel candidat aux prochaines municipales, investi par le FN à Neuville-en-Ferrain » (Nord). Sur la page facebook personnelle de M. Chatelain, et d’après les captures d’écran rapportées sur les sites d’informations, se trouveraient en effet une photo d’une  violence visuelle pour le moins maladroite,  un drapeau israélien en train de brûler assorti de la mention « ici c’est la France »,  et des propos antisionistes très virulents. Le tout cadre plutôt mal avec la communication   que l’on est en droit d’attendre d’un éventuel candidat du FN  à des élections locales. Si tel est effectivement le cas, il  fallait être en tout cas bien naïf pour croire qu’un lien ne serait pas établi entre cette page personnelle et les activités publiques de son auteur.

    Est-il nécessaire de rappeler que le Front National, pas plus aujourd’hui qu’hier, ne pratique  pas l’amalgame,  n’appelle pas  à la destruction de l’Etat d’Israël et n’a jamais brûlé aucun drapeau étranger lors de ses rassemblements ! Et ce, même lorsque ses mêmes drapeaux étrangers flottaient à côté d’une tête de Jean-Marie Le Pen empalée sur un pique, dans une manifestation officielle  à laquelle participait le président de la République de l’époque.

    Bruno Gollnisch pour plagier une formule célèbre, est un national modéré mais n’est pas modérément national. Il  l’a souvent répété, en politique étrangère, dans les relations internationales comme en politique intérieure, un patriote doit toujours se demander si son action répond à la défense de l’intérêt national. Bref, le FN n’est dans l’absolu ni pro ni anti-sioniste, mais pro-Français tout simplement !

    Le FN est cohérent dans sa dénonciation d’une classe politicienne qui suit un mauvais cap, qui a perdu sa boussole nationale pour se faire le relais des vœux du Nouvel ordre mondial  et le défenseur de  l’idéologie mondialiste.

    C’est pourquoi, sans faiblesse mais sans outrances déplacées et contre-productives, l’opposition nationale milite pour l’avènement en France d’une vraie politique de troisième voie, d’indépendance nationale réaffirmée, de souveraineté, afin de répondre au mieux à ce que devrait être le rayonnement international d’un pays comme le nôtre, qui a toujours eu une place à part dans le concert des nations.

     Ce retour d’une France libre et recouvrant son identité,  nécessite aussi  de mettre urgemment et en priorité un frein à la colonisation intérieure dont notre pays est victime.

    Eric Dillies, responsable frontiste de la fédération Flandre Métropole Lilloise, a précisé que  « si les faits sont avérés, si Monsieur Chatelain n’a rien de plus intéressant à faire, je crois qu’il va prendre la porte. Le Front National ne mange pas de ce pain-là. »

    Steeve Briois, Secrétaire général du Front National, a précisé au quotidien gratuit 20 Minutes que la désignation de François Chatelain  était «suspendue». « Nous demandons à nos militants d’être vigilants et de ne pas mettre n’importe quoi sur leur page facebook, surtout lorsque ce ne sont pas les idées que nous défendons ».

    Steeve précise que M. Chatelain sera  «convoqué» ultérieurement «devant la commission de discipline» du FN. Mais aussi que l’ «on trouve ce genre d’individus dans tous les partis, y compris dans celui de Monsieur Mélenchon ou à l’UMP. Gérald Darmanin ferait bien de balayer devant sa porte».

    M. Darmanin, se croit en effet en bonne position pour de se fendre d’une petite leçon de choses en expliquant à  la présidente du FN que « Ce genre de candidat (M Chatelain, NDLR), (…)  va totalement à l’encontre de ce que vous semblez soutenir depuis votre arrivée à la tête du Front National. « J’espère que vous comprendrez que le débat démocratique ne peut se faire qu’avec des acteurs respectant la République et ses valeurs. »

    Directeur de campagne de Christian Vanneste pour les élections législatives de 2007 et les municipales de 2008, M. Darmanin a peut être déjà oublié que les valeurs de la république ce sont aussi le refus des communautarismes et de  la confiscation de la république par des groupes de pression divers et variés, dont l’un d’entre eux a  d’ailleurs obtenu l’exclusion de M. Vanneste de l’UMP.

    M. Darmanin qui a voté contre le Pacte budgétaire européen en octobre 2012 et s’inquiète du port du voile (dans les compétitions sportives), devrait savoir aussi que le respect de la république et de ses valeurs c’est aussi refuser la disparation de la France.  Par le bas dans l’immigration de peuplement, par le haut par sa dilution dans le magma euromondialiste. Tout ce que le sarkozysme  au pouvoir a laissé se poursuivre.

    Le respect de la république et de ses valeurs c’est aussi  le respect du suffrage populaire .  Or c’est le parti de M Darmanin qui a jeté à la poubelle le résultat du référendum  de 2005, le NON de nos compatriotes à la Constitution européenne,  pour la faire adopter en 2008 par les parlementaires et les sénateurs,  avec la complicité du PS, quelques mois après l’élection à l’Elysée du champion de l’UMP.

    Comme le dit ce sage proverbe antillais, « quand on monte au cocotier il faut avoir la culotte propre ». Autant dire que les leçons de morale et de « républicanisme » de M.  Darmanin à Marine et au FN , comme celles de ses collègues des autres partis du Système, sont nulles et non avenues.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/04/gerald-darmanin-t-il-culotte/

  • Extension du domaine de la lutte. (1)

    La rentrée est déjà bien entamée sur le plan politique : les universités d’été des partis sont faites ou en cours, le gouvernement a déjà annoncé les principales mesures et futures réformes qui vont rythmer l’année, le président Hollande se fait martial à défaut d’être toujours crédible, les syndicats mobilisent mollement pour contester une nième réforme (ou prétendue telle…) des retraites, etc. Les batailles électorales municipales et européennes du printemps 2014 se préparent dans les états-majors politiques, et je n’y suis pas non plus indifférent, même si je suis, pour l’heure, plus motivé par les campagnes à mener sur les terrains sociaux, fiscaux et environnementaux qu’électoraux.

    Un exemple de "convergence des luttes", au printemps dernier : un exemple à suivre...

    Sur la question des retraites, par exemple, je ne serai pas aux côtés des syndicats qui seront dans la rue le 10 septembre même si je désapprouve l’allongement de la durée de cotisation pour une retraite pleine et entière, allongement qui n’est qu’un pis-aller et non une solution pérenne et juste, en particulier au regard du chômage des seniors qui, lui, ne cesse d’augmenter et de rendre plus fragiles les catégories de travailleurs du secteur privé, condamnées de ce fait à des pensions de plus en plus réduites…

    Sur la question sociale, je serai aux côtés des ouvriers qui, aujourd’hui encore, sont victimes des délocalisations spéculatives, cette face sombre d’une mondialisation sans bornes ni justice. Protectionniste ? Même si le terme est aujourd’hui défavorablement connoté, je pense le revendiquer à nouveau, au moins dans sa dimension protectrice, en particulier de la qualité du travail et des emplois sur nos territoires. Même chose pour le terme de « colbertiste » qui nécessite néanmoins une explication et une réactualisation pour éviter tout malentendu : là encore, il ne s’agit pas de repli sur soi mais d’initiative nationale, soutenue ou impulsée par l’Etat sans pour autant brider l’inventivité et l’esprit d’entreprise des créateurs et entrepreneurs français.

    Il y aura aussi la bataille contre la construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, bataille qui n’est pas encore finie car le gouvernement est renforcé par la perspective des élections à venir : cette affaire est un véritable piège pour les Verts qui ne peuvent prendre le risque de perdre leur alliance avec des socialistes dont ils dépendent très largement pour garder leurs sièges ou leurs strapontins ! Quant aux militants d’extrême-gauche qui s’opposent à « l’ayrault-port », ils risquent eux aussi d’être les dindons de la farce gouvernementale et leur volonté maladroite de monopoliser ce combat environnemental (volonté symbolisée par leur double agression contre des Veilleurs hostiles au mariage homosexuel, en Vendée et à Nantes cette semaine) est déjà battue en brèche par le simple fait que les royalistes du Groupe d’Action Royaliste (GAR), entre autres, mèneront aussi des actions de protestation contre le projet d’aéroport sans être gênés par leurs alliances ou des préjugés politiques… Ce que l’extrême-gauche voulait à tout prix éviter, c’était cette « convergence des luttes » qui la dépasse et qui, en définitive (pour ce qui est des luttes elles-mêmes), la renvoie à ses propres contradictions ! Un autre combat se poursuit cette année aussi, c’est celui qui porte sur les choix de société et, au-delà, de civilisation : mon refus d’une société qui déshumanise et transforme l’être humain en une simple « chose » ou « marchandise » soumise aux désirs de l’individu consommateur… Les revendications de la PMA et de la GPA par quelques minorités communautaristes me semblent devoir être vivement combattues, au nom de la dignité humaine et du respect de ce qui fait que l’être humain n’est pas une « variable d’ajustement » que l’on peut exploiter selon des lois seulement économiques et consuméristes ! Cela rejoint d’ailleurs mon combat pour la défense de la dignité du travail et des travailleurs, mais aussi la lutte contre les pauvretés contraintes et l’exploitation abusive, esclavagiste parfois, des hommes par ceux qui détiennent le pouvoir financier, les multinationales en particulier.

    Être royaliste n’est pas une occupation d’intellectuel enfermé dans ses certitudes mais un combat quotidien pour améliorer les conditions et la qualité de vie de nos concitoyens, mais aussi pour préparer « cet avenir que tout esprit bien-né souhaite à sa patrie » : cette année qui s’ouvre sera l’occasion de préciser un certain nombre de mes positions et de mieux faire connaître ce qui « pourrait être » avec un nouveau régime monarchique qu’il s’agit, plus que jamais, d’instaurer…

    Je n’ai pas écrit que cela serait facile mais je dis que cela est nécessaire…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1094:extension-du-domaine-de-la-lutte-1&catid=47:2013&Itemid=58

  • Syrie : c’est tranché, ce sont les rebelles qui ont utilisé du gaz Sarin de combat

    Son rapport fait voler en éclats les mensonges sur lesquels Washington et ses alliés européens fondent leur campagne pour une guerre avec la Syrie, et selon lesquels les Etats-Unis et leurs alliés se préparent à attaquer la Syrie pour protéger la population syrienne des armes chimiques d’Assad. En fait, les preuves disponibles concernant l’utilisation de gaz sarin mettent en cause les « rebelles » dominés par les islamistes et qui sont armés par des pays du Moyen-Orient, alliés aux Etats-Unis et sous la supervision de la CIA.
    Les déclarations de Del Ponte coïncident avec les frappes aériennes totalement illégales d’Israël contre la Syrie et qui ont été approuvées par le président Obama. Ces actes de guerre représentent une intensification majeure de la guerre sectaire, instiguée et soutenue par les Etats-Unis, pour un changement de régime en Syrie, guerre qui est elle-même une préparation à des attaques contre le principal allié du régime syrien dans la région, à savoir l’Iran. 
    Del Ponte a été précédemment procureur général du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ainsi que du Tribunal pénal international pour le Rwanda, tous deux soutenus par l’Occident. Elle siège actuellement dans une commission d’enquête des Nations-unies sur la Syrie. Dans une interview accordée dimanche à la chaîne italiano-suisse RSI, elle a dit, « D’après les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont eu recours à des armes chimiques, et ont utilisé du gaz sarin. » 
    Elle a expliqué, « Nos enquêteurs sont allés dans des pays voisins pour interviewer des victimes, des médecins et dans les antennes chirurgicales et d’après leur rapport de la semaine dernière que j’ai vu, il existe des suspicions fortes et concrètes, mais pas encore de preuve incontestable de l’utilisation de gaz sarin, d’après la manière dont les victimes ont été traitées. Et c’est de l’opposition, des rebelles, que cela venait, et non des autorités gouvernementales. » 
    Elle a ajouté, « Ce n’est pas surprenant, puisque les opposants [c'est à dire l'opposition anti-Assad] sont infiltrés par des combattants étrangers. » 
    Dans une Vidéo interview à la BBC, del Ponte a dit, « Nous avons rassemblé des témoignages qui laissent penser que des armes chimiques ont été utilisées, en particulier du gaz de combat. Ce qui a émergé de notre enquête c’est que cela a été utilisé par les opposants, par les rebelles. Nous n’avons aucune, absolument aucune indication que le gouvernement, les autorités du gouvernement syrien, aient utilisé des armes chimiques. » 
    Ces déclarations démasquent la campagne des Etats-Unis sur les armes chimiques en Syrie comme étant une série de mensonges concoctés pour justifier une guerre d’agression au Moyen-Orient. Cette campagne a commencé fin mars, au moment où l’armée américaine annonçait les projets d’une intervention intensifiée en Syrie lorsque le régime d’Assad avait accusé l’opposition d’avoir lancé une roquette avec une ogive chimique à Khan al-Asal, près d’Aleppo. Elle avait tué 26 personnes, dont 16 soldats syriens, selon des sources de l’opposition. 
    L’opposition avait réagi en alléguant que c’était le régime d’Assad qui avait tiré cette roquette chimique. C’était fort peu probable étant donné que la roquette visait des forces pro-Assad
    Néanmoins l’establishment politique et médiatique américain a pris les allégations de l’opposition pour argent comptant, exigeant une intensification de l’intervention en Syrie, sur la base des remarques d’Obama d’août 2012 selon lesquelles l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien serait une « ligne rouge » incitant les Etats-Unis à attaquer. 
    Le 26 avril, la Maison Blanche a approuvé cette campagne dans une lettre au Congrès déclarant : « La communauté américaine du renseignement, avec différents degrés de certitude, est parvenue à la conclusion que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à petite échelle, en Syrie, en particulier du gaz sarin. » 
    Cette déclaration n’avait en fait aucun fondement et était d’évidence fabriquée sans tenir compte des témoignages rassemblés par les Nations-unies. Même après les interviews de del Ponte, des responsables américains ont continué à faire des déclarations incendiaires laissant entendre qu’ Assad utilisait des armes chimiques. Un conseiller du gouvernement Obama a dit auNew York Times hier, «Il apparaît tout à fait clairement à tous qu’Assad est en train de faire des calculs pour voir si ces armes pourraient le sauver. » 
    L’utilisation de gaz sarin par l’opposition islamiste sunnite soutenue par les Etats-Unis, liée à al Qaïda et qui organise régulièrement des attaques terroristes en Syrie, soulève aussi la question de savoir comment elle a obtenu ce gaz. Le conseil américain des relations internationales décrit le sarin comme un produit «très dangereux et complexe à confectionner, » bien qu’il puisse être fait « par un chimiste formé avec des produits chimiques disponibles pour le grand public. » 
    Que les islamistes aient reçu le gaz sarin de leurs partisans étrangers, puis l’aient synthétisé eux-mêmes peut-être sous la surveillance de l’extérieur, ou qu’ils l’aient volé dans les stocks syriens, une chose est claire : son utilisation montre clairement la nature criminelle et téméraire du soutien des Etats-Unis à l’opposition islamiste. 
    Tout au long de la guerre syrienne, l’Etat et les médias américains ont agi suivant l’hypothèse qu’il est possible de manipuler la population par les mensonges les plus outranciers. Il importait peu que ces mensonges soient même vaguement plausibles, car on pouvait compter sur les médias pour les présenter de façon à ce qu’ils justifient l’attaque contre la Syrie. 

    À maintes reprises, lors du massacre de Houla en mai 2012 et du meurtre du journaliste Gilles Jacquier en janvier 2012, les médias ont fait porter sur le régime d’Assad la responsabilité des atrocités perpétrées par l’opposition, puis ont laissé tomber l’affaire lorsqu’il est apparu que c’était l’opposition qui en était responsable. Même l’annonce du gouvernement américain en décembre dernier que des forces d’opposition liées à Al Qaïda avaient perpétré des centaines de bombardements terroristes en Syrie n’ont pas affaibli le soutien des média pour la guerre. 

    A présent les médias américains sont en train d’enterrer la nouvelle de l’interview de del Ponte, au moment où Washington se prépare à une intervention directe en Syrie. Il n’a été fait aucune mention hier de son interview dans aucun des programmes d’information du soir des trois principaux réseaux. 
    Au contraire, après les frappes aériennes d’Israël contre des cibles syriennes jeudi et dimanche, des responsables et des experts des médias américains se sont vanté que les forces américaines étaient en mesure d’attaquer les défenses aériennes syriennes en faisant peu de victimes. (voir Les frappes israéliennes en Syrie) 
    Reprenant les mensonges concernant les armes de destruction massive (ADM) utilisés pour justifier la guerre contre l’Irak, l’élite dirigeante américaine place les armes chimiques au centre de sa propagande de guerre contre la Syrie. Hier le Washington Post écrivait : « Les frappes israéliennes, suite aux reportages de ces dernières semaines disant que les forces d’Assad déployaient probablement des armes chimiques en quantité inconnue, semblaient étayer la position de ceux qui pensent depuis longtemps que les Etats-Unis devraient apporter un soutien direct aux rebelles. » 
    Le New York Times a fait remarquer qu’Obama pourrait utliser les armes chimiques comme prétexte pour faire la guerre s’il attaquait sans l’autorisation des Nations-unies. Il écrit : « Il est presque certain que la Russie mettrait son veto à tout effort visant à obtenir l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU pour une action militaire. Jusqu’à présent, M. Obama a évité de rechercher une telle autorisation et c’est donc une raison pour laquelle l’utilisation passée ou à venir d’armes chimiques pourrait servir d’argument juridique pour mener des frappes. » 
    Le journal n’a pas fait remarquer que, dans un tel cas, la guerre d’Obama contre la Syrie serait tout aussi illégale du point de vue du droit international que l’invasion de l’Irak par Bush, il y a dix ans. Cette guerre-là qui a coûté la vie à un million d’Irakiens et a fait des dizaines de milliers de morts et blessé américains, et a aussi coûté des milliers de milliards de dollars, est profondément détestée par la classe ouvrière américaine et internationale. 
    Ce besoin de l’élite dirigeante américaine de minimiser la guerre en Irak au moment où elle se prépare à lancer un bain de sang similaire en Syrie sous-tend l’article du New York Times d’hier écrit par l’ancien chef de la rédaction du Times, Bill Keller, et intitulé « La Syrie n’est pas l’Irak. » Déplorant le fait que l’expérience de la guerre en Irak, que lui-même et le Times avaient promue avec de faux reportages sur les armes de destruction massive de l’Irak, l’avait rendu «réticent vis à vis des armes », Keller a carrément affirmé, « Pour ne pas se tromper en Syrie, il faut commencer par se remettre de l’Irak. » 
    Par « se remettre de l’Irak », Keller veut dire surmonter les inquiétudes concernant l’action militaire et les massacres de masse pour écraser ceux qui s’opposent à la politique américaine. Il écrit que, « En Syrie, je crains que la prudence ne soit devenue du fatalisme… Notre réticence à armer les rebelles ou à défendre les civils pour qu’ils ne soient pas massacrés dans leur maison a convaincu le régime d’Assad (et le monde) que nous ne sommes pas sérieux. » 
    Déclarant que Washington est en train de préparer des plans militaires « au cas où l’utilisation par Assad d’armes chimiques nous force la main, » il demande une intervention rapide et écrit, « Pourquoi attendre la prochaine atrocité ? » 
    L’article va-t-en guerre de Keller est un exemple particulièrement clair de la manière dont la promotion par les médias d’une politique impérialiste est coupée de la réalité. Le fait qu’il n’existe aucune preuve qu’Assad ait utilisé des armes chimiques, ou que la prochaine atrocité en Syrie sera probablement perpétrée par les forces soutenues par les Etats-Unis, importent peu au Times. La seule chose qui compte est de bien présenter la prochaine guerre américaine, et tant pis pour la réalité des faits. 
    La faillite intellectuelle et morale collective des médias et de l’élite dirigeante explique le fait que les révélations explosives de del Ponte puissent être enterrées sans commentaire. Enivrée par sa propre propagande mensongère, prête à tout pour effacer les conclusions que la population a tirées de la dernière débâcle sanglante de Washington, la classe dirigeante américaine est en train de se précipiter à tombeau ouvert vers une nouvelle catastrophe.

    Source   http://www.oragesdacier.info/2013/09/syrie-cest-tranche-ce-sont-les-rebelles.html

  • Massacre maçonnique de la princesse de Lamballe

    [Un texte tiré de la revue L'Héritage]

    Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »

    Rien n’est plus vrai, en effet.

    La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.

    Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.

    Citons le cas de la princesse de Lamballe.

    Cette infortunée princesse, qui fut – personne ne l’ignore – l’amie dévouée de la reine Marie-Antoinette, avait eu la faiblesse, en 1777, de se laisser affilier à la Franc-Maçonnerie, dont elle ne soupçonnait pas les tendances.
    Le but de la secte était, à cette époque, d’accaparer quelques personnes de la Cour, surtout celles admises dans l’intimité des souverains. La princesse aimait les fêtes ; on la prit par son point faible.

    Elle fut initiée par la Loge La Candeur, de Paris.

    En 1781, elle fut élue Grande Maîtresse de la Mère Loge Ecossaise d’Adoption, c’est-à-dire qu’elle fut mise à la tête des Loges de Dames. Le jour de son installation, la « Sérénissime Sœur de Lamballe », le maillet en main, put entendre le Frère Robineau lui chanter, au nom du rite, des couplets fort galants :
    « Amour, ne cherche plus ta mère/Aux champs de Gnide ou de Paphos/Vénus abandonne Cythère/Pour présider à nos travaux. Etc… »

    D’un esprit très léger, elle ne comprit pas ce qui se tramait dans les Loges et n’ouvrit les yeux que lorsque la Révolution eut éclaté.
    Mais alors elle fit son devoir sans aucune défaillance. Elle s’efforça de réparer le mal dont elle avait été la complice inconsciente. En novembre 1791, elle prit l’initiative de la surveillance qu’il était nécessaire d’exercer sur tous les foyers de conspiration. La secte jura de lui faire payer de sa vie son loyal retour au bien.

    Au 10 août 1792, la princesse de Lamballe suivit, avec le plus grand courage, la famille royale à l’Assemblée, puis au Temple. Dans la nuit du 19 au 20 août, elle fut transférée à la Force.

    Son sacrifice était héroïque ; elle savait, la malheureuse, quel sort l’attendait. On en a la preuve.

    En effet, c’est après la fuite de Varennes (juin 1791) que la princesse avait eu les preuves du rôle joué par la secte. Chargée d’une mission en Angleterre, elle avait constaté, avec douleur, l’influence que les Loges exerçaient sur Pitt, le conseiller du roi Georges ; celui-ci avait refusé son intervention, Pitt avait été jusqu’à dire que Louis XVI n’avait que ce qu’il méritait. Après un court séjour en Angleterre, la princesse était passée à Aix-la-Chapelle ; c’est à ce moment qu’elle avait brisé les liens maçonniques. Elle avait rompu avec la secte, et, circonstance significative, fait aussitôt son testament ; ce document, qui a été publié, est daté du 15 octobre 1791. Puis, elle était rentrée en France, pour lier son sort à celui de la famille royale.

    Le 3 septembre 1792, à la Force, elle comparut devant le tribunal de sang, présidé par le franc-maçon Hébert. Sa vaillante attitude a été immortalisée par Peltier et Bertrand de Molleville. Conduite dans la rue du Roi-de-Sicile, elle fut égorgée par les massacreurs. Un de ces misérables voulut lui enlever son bonnet avec la pointe d’un sabre et la blessa au front ; un autre la renversa d’un coup de bûche ; elle fut achevée à coups de sabre et de pique. Son corps fut mutilé, telle était la rage de ces scélérats ; on lui arracha le cœur ; on coupa sa tête, qui fut promenée, au bout d’une pique, jusque sous les fenêtres du Temple.

    Plus tard, en 1796, ses assassins furent jugés. L’un des principaux, Nicolas Le Grand, franc-maçon, fut condamné à vingt ans de fers ; un autre, nommé Charlat, également franc-maçon, s’était engagé pour aller combattre les Vendéens, mais il fut tué par ses camarades, à qui il faisait horreur à raison de sa participation au crime.

    Hiram http://www.contre-info.com/cetait-un-3-septembre-1792-massacre-maconnique-de-la-princesse-de-lamballe#more-29341

  • François Hollande et les pleins pouvoirs, par Manuel GOMEZ

    Il est nécessaire de rappeler que la constitution de la Vème République fut mise en place par De Gaulle en 1958  dans l’objectif unique d’obtenir les pleins pouvoirs. Je ne voudrais pas faire injure à François Hollande en lui faisant remarquer humblement qu’il n’est pas De Gaulle et qu’il n’a pas encore obtenu les pleins pouvoirs offerts par l’article 16.
    Alors sommes-nous une démocratie citoyenne ?...
    NON !... Car notre constitution donne le pouvoir au Président de la République de prendre certaines décisions sans en référer aux parlementaires que « nous » avons élus.
    Ainsi notre Président peut déclarer une guerre, envoyer notre armée guerroyer partout dans le monde, sans avoir à demander l’aval du parlement et de l’en informer que trois jours plus tard… peut-être trois jours trop tard ! Ce que ne fait pas l’Angleterre et ce que les États-Unis se refusent à faire.
    Il est temps de réformer notre constitution, il y a même urgence, afin d’éviter qu’un jour un malade, un dépressif, un fou, n’appuie sur le bouton rouge sans prévenir personne.
    Je ne luis fais pas l’injure non plus de le considérer comme aussi machiavélique et fourbe que ne l’était le « général » !
    E Il s’est lui-même défini comme un président « normal » mais comme depuis son élection il imite quotidiennement l’ex-président « anormal », je ne voudrais pas qu’il considère comme nécessaire de l’imiter en intervenant en Syrie comme Sarkozy l’a fait en Libye.
    Car le résultat risque d’être le même… sinon pire !
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/francois-hollande-et-les-pleins.html

  • Montbéliard : Dieudonné déprogrammé de l’Axone

    Moscovici censure Dieudonné.
    Dieudonné était drôle au début de sa carrière quand il combattait le Front national à Dreux. Depuis qu’il aborde d’autres sujets, nos oligarques ne le trouvent plus drôle. Ils n’hésitent pas à le censurer au nom de la lutte contre le blasphème : « Son humour est contraire aux valeurs de la République » explique sans rire le ministre des finances. Nos lecteurs trouveront ci dessous un double article du « Pays de Montbéliard » décrivant cette censure à la française.

    Le Pays jpg

    Le nouveau spectacle de l’humoriste controversé, prévu en avril 2014 dans la salle de spectacle de la cité des princes, n’aura sans doute pas lieu.

    Le 15 juillet dernier, l’Axone, le grand équipement sportif et culturel du Pays de Montbéliard, annonçait la montée sur scène de Dieudonné avec son spectacle « Le Mur » le samedi 19 avril 2014. Un mois plus tard, le nom du très controversé humoriste et de son nouveau show (actuellement joué à Paris), a disparu de la programmation de la salle.

    Annulation, déprogrammation, souci quelconque ? La société Vega, qui gère l’Axone et 25 autres scènes et Zénith en France, répond, que « la salle traite elle-même ses dossiers » et qu’il convient de voir directement avec elle. Sauf que le directeur de l’Axone, Florent Masson, garde, sur ce sujet, un silence total.

    Mis en cause par Dieudonné (lire ci-après), le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, dit ne pas être officiellement au courant d’une quelconque annulation et n’avoir pas fait pression dans ce sens sur la salle montbéliardaise et son directeur. Élu de Valentigney et surtout ancien président de l’Agglomération (propriétaire de l’Axone, confiée en délégation de service public à Vega), le ministre s’était pourtant ému de la venue du provocateur (« Dieudonné à l’Axone : Moscovici ne rit pas », notre édition du 18 juillet 2013). Il évoquait alors les différentes condamnations pour injures raciales et incitation à la discrimination du saltimbanque, « son humour contraire aux valeurs de la République » et ses propos à la limite de l’antisémitisme. Il avait dénoncé enfin les propos du directeur de l’Axone, qui parlait d’un artiste « comme un autre », remplissant, les salles. D’ailleurs, à Montbéliard, où la billetterie avait été lancée dans la foulée de l’annonce du spectacle, 2 500 spectateurs étaient espérés.

    En juillet donc, le ministre avait demandé à ce que les élus de l’Agglo « évoquent les différents moyens de revenir » sur la décision de faire monter Dieudonné sur scène dans la cité des Princes. « Je parlais en temps que citoyen. J’ai fait connaître mon point de vue. Si la nouvelle est confirmée, le groupe Vega a pris la décision qu’il estimait utile et fondée. Je la saluerai », explique Pierre Moscovici aujourd’hui. « L’important est que notre territoire ne soit pas pollué par les propos de ce personnage. » La plainte évoquée par Dieudonné ? L’élu la balaie : « Il ne peut y avoir aucun débat juridique entre lui et moi. Il faut laisser cette personne dans sa dérive. »

    Mauvaise publicité à Montbéliard

    Annulation, demande-t-on au maire PS de Montbéliard, par ailleurs vice-président de l’Agglomération ? « Ça ne m’intéresse pas d’en parler, c’est sans intérêt et fait de la mauvaise publicité à Montbéliard », élude Jacques Hélias. « Je ne règle pas ce genre d’affaires sur la place publique. » Plus que la mauvaise grâce à assumer une décision que personne ne revendique, le maire de Montbéliard craint peut-être les suites de cette déprogrammation. Jusqu’ici, toutes les villes qui ont récemment essayé d’annuler les spectacles du provocateur ont, soit dû reculer, soit ont perdu en justice (Perpignan en juin, en référé), soit ont été condamnées (La Rochelle à 40 000 €).

    Reste à connaître la suite que Dieudonné – qu’un autre ministre, Manuel Valls, vient de fustiger à l’université d’été du PS – va donner, ou non, à cette déprogrammation (voir ci-après). « De toute façon, je viendrai à Montbéliard », assure-t-il. « Dorénavant, cette ville fera partie de toutes mes tournées ! »

    Dieudonné, qui s’était produit en mars à Besançon avec son précèdent opus, « Fox-trot », doit partir en tournée en janvier 2014. Il est notamment affiché avec « Le Mur » dans les programmations des Zénith de Strasbourg (également géré par Vega) et de Nancy.

     Sophie Dougnac
    Le Pays ;fr
    30/08/2012

    Dieudonne 2jpg

    « Je vais porter plainte contre Pierre Moscovici »

    « Je vais porter plainte contre Pierre Moscovici. Il a usé de son pouvoir pour m’empêcher de travailler. »

    Officiellement, Dieudonné n’a pas été informé « J’attends d’avoir un écrit, quelque chose de légal m’annonçant l’annulation ou la déprogrammation du spectacle. Mais je ne l’aurai pas puisque ce n’est pas légal ! » Dans sa ligne de mire, un seul responsable : Pierre Moscovici. « Il a exercé des pressions extrêmes sur la salle car lui et ses amis se sont aperçus qu’ils ne pouvaient pas annuler le spectacle autrement, c’est-à-dire en justice. Si ce que je fais ou je dis était contraire aux lois de la République, ils n’avaient qu’à saisir un tribunal. » Selon lui, sa société de production – Les Productions de La Plume – a signé un contrat et a versé une caution sur ce spectacle à l’Axone. « Je vais voir mes avocats très vite ; ils verront la suite à donner. »

    D’ores et déjà, le provocateur l’assure : il va porter plainte personnellement contre Pierre Moscovici. Aux motifs qu’il a ici « abusé de son pouvoir »,  à la fois en « faisant pression » et en « interdisant à un citoyen français de travailler sur le territoire ».

    Sur le fond, Dieudonné estime que le ministre confond son anti-sionnisme, qu’il revendique, avec l’antisémitisme, qu’il nie. « Moi, je fais profession d’humoriste ; j’ai droit au travail, j’ai droit à la liberté d’expression », conclut-il, prêt à entamer un long bras de fer.

    Sophie Dougnac
    Le Pays.fr
    30/08/2012

    http://www.polemia.com/montbeliard-dieudonne-deprogramme-de-laxone/

  • Comment être parents d’élèves à l’heure de l’arrivée du « Gender » à l’école ?

    En cette rentrée scolaire, les AFC proposent aux parents de décrypter l'idéologie du genre qui risque d'être inculquée à leurs enfants :

    "Les parents sont les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Le premier lieu où s’exerce cette primauté éducative est l’école.

    Si le mot « Genre » n’est pas dans la loi de refondation de l’école, cette perspective inspire, à la rentrée 2013, plusieurs initiatives et évolutions dans le cadre scolaire. Elles sont à considérer comme autant d’actions pour atteindre l’objectif de « changer les mentalités en s’appuyant sur la jeunesse ».

    Comment, tout en restant ces « premiers éducateurs », les parents peuvent-ils être force de propositions positives au sein de l’école de leurs enfants ? Comment être parents d’élèves à l’heure de l’arrivée du « Gender » à l’école ? Qu’est-ce que le « genre » ? Sous quelle forme se présente-t-il à l’école ? Que révèle-t-il ?  Que pouvons-nous proposer ? Voilà quelques questions auxquelles les AFC entendent apporter des réponses. [Lire la suite]"

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Opération Pédalo, de Paul le Poulpe

    Nul doute que la lecture d’Opération Pédalo, et surtout sa conclusion où, en quinze jours, notre Pays réussit à se débarrasser de Hollande et des soldats d’Allah, fera rêver nombre de nos compatriotes dans une période où, en Égypte, les Frères musulmans sont en train de se faire virer par le peuple et l’armée…

     

     

    Ajoutons que Paul Le Poulpe, qui a repris des personnages du « Bobo Jocelyn« , avec l’accord des auteurs, fait également preuve d’un humour féroce et souvent irrésistible à l’encontre de ministres, de journalistes, de philosophes, d’experts, de prédicateurs, de magistrats et d’antiracistes, qu’il ridiculise tout au long d’un ouvrage qui vous captivera dès sa première ligne, et que vous ne reposerez qu’une fois sa lecture terminée, 200 pages plus loin.

     

    À notre avis, vous devriez éclater de rire à de nombreuses reprises, et cela vous fera le plus grand bien…

     

     

    Aux éditions Riposte Laïque