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lobby - Page 2183

  • Portrait du pilote de l'ULM "Hollande démission"

    Lu dans Le Figaro :

    "Comme la plupart de ces nouveaux militants, il n'avait jamais manifesté avant le grand rassemblement du 24 mars 2013 contre le mariage pour les couples de même sexe ; ne s'était jamais engagé en politique. Agé d'une trentaine d'années, brillant - il est diplômé de polytechnique et d'une grande école de commerce -, c'est pourtant un idéaliste. La meilleure partie de sa vie, raconte-t-il: l'armée, quelques mois en Côte d'Ivoire où, après la fin de la guerre civile, il a travaillé auprès d'organismes de désarmement. «J'avais l'impression d'être utile, comme maintenant.»

    Il a fallu les gaz des CRS et quelques heures en garde à vue pour que tout change: le jeune entrepreneur est devenu l'un des plus ardents militants contre le mariage pour tous. Avec les amis qu'il a rencontrés sur le pavé, les idées fourmillent: le «Camping pour tous»: un sit-in devant le Sénat, 70 gardes à vue, c'est eux. Puis, le 14 juillet, nouvelle provocation: ils achètent 150 sifflets pour que le Président soit copieusement hué lors de son passage sur les Champs-Elysées. Ça marche un peu trop bien… La police le repère. En essayant de lui arracher sa caméra, les agents lui cassent un pouce, dit-il. David Van Hemelryck a quelque chose du paysan breton: calme et têtu comme une mule. Il est vexé et ne va pas s'arrêter là. L'idée de la banderole naît ce jour-là. «Nous voulions dépasser le cadre de l'engagement contre la loi Taubira, inciter les gens à se mobiliser contre ce Président impopulaire et incompétent» explique Agnès Berthéol, une mère de famille qui s'est mobilisée à temps plein pour le succès de l'opération.

    En quelques jours, le jeune homme et son équipe de choc, une dizaine de bénévoles ultraconnectés, vont monter l'opération. Soit: obtenir le brevet nécessaire pour piloter un ULM, fabriquer la banderole, acheter un avion… Sans le sou, il se fait prêter près de 30 000 € par des amis. Le vendredi 9 août, il achète sa machine, le lendemain il survole sa première plage. On a jasé sur les serviettes de plage au passage de la banderole: c'est drôle, c'est stupide, laissez-nous bronzer en paix… David Van Hemerlyck et ses amis ont obtenu ce qu'ils voulaient: réveiller les dormeurs. Sur la route, il y a eu quelques contrariétés: de l'eau mystérieusement introduite dans le réservoir, un pneu crevé, une sortie de piste, les multiples contrôles de police, des difficultés pour trouver un aérodrome où atterrir qui remettent chaque jour toute l'intendance en question. Mais les vents contraires semblent renforcer sa détermination.

    Car David Van Hemelryck n'est pas aussi seul qu'il en a l'air. Arrive bientôt derrière lui une adorable petite famille, boucles blondes et robes à fleurs. Des sympathisants qui l'ont hébergé pour la nuit. Ils sont comme ces dizaines d'anonymes qui se sont relayés pour accueillir le jeune pilote épuisé, le nourrir, laver ses vêtements, lui fournir de l'essence et le raccompagner le lendemain matin. Depuis son départ de Pau, il a ainsi remonté tout le littoral ouest aux commandes de son petit avion, banderole déployée: quarante heures de vol, 2 800 kilomètres parcourus, 12 étapes. La plaisanterie potache s'est transformée en un marathon harassant…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Occidentaux sont-ils prêts à bombarder la Syrie ?

    Faisant mine de croire à une attaque chimique du gouvernement syrien contre son propre peuple, Washington, Londres et Paris battent les tambours de la guerre. Faut-il prendre ces menaces au sérieux de la part d’États qui annoncent comme imminente, depuis plus de deux ans, la chute de la Syrie ? Bien qu’il ne faille pas exclure cette option, Thierry Meyssan pense qu’elle est moins probable qu’une intervention organisée par l’Arabie saoudite. Cette agitation aurait plutôt comme objectif de tester les réponses de la Russie et de l’Iran.

    Quelle mouche a donc piqué le Prix Nobel de la Paix Barack Obama ? Dimanche 25 août, la Maison-Blanche a diffusé un communiqué dans lequel un haut-fonctionnaire anonyme explique qu’il y a « très peu de doutes » de l’usage par la Syrie d’armes chimiques contre son opposition. Le communiqué ajoute que l’accord de la Syrie pour laisser pénétrer les inspecteurs de l’Onu dans la zone concernée vient « trop tard pour être crédible ».

    Si l’usage d’armes chimiques dans la banlieue de Damas, le mercredi 21 août 2013 est fort probable, le Conseil de sécurité des Nations-Unies n’a pas conclu qu’il était le fait du gouvernement syrien. Réuni en urgence à la demande des Occidentaux, les ambassadeurs ont eu la surprise de voir leur collègue russe leur présenter des photos satellites montrant le tir de deux obus, à 01h35 du matin, depuis la zone rebelle de Douma dans les zones rebelles affectées par les gaz (à Jobar et entre Arbin et Zamalka) à des heures coïncidant avec les troubles relatés. Les photos ne permettent pas de savoir s’il s’agit d’obus chimiques, mais elles laissent penser que la « Brigade de l’islam », qui occupe Douma, a fait d’une pierre trois coups : d’une part éliminer les soutiens de ses rivaux au sein de l’opposition, d’autre part accuser la Syrie d’avoir recours aux armes chimiques, enfin perturber l’offensive de l’armée arabe syrienne pour dégager la capitale.

    Si le gouvernement syrien —comme son ennemi israélien— n’est pas signataire de la Convention contre les armes chimiques et dispose de stocks importants, les jihadistes en ont aussi, comme l’a confirmé Carla del Ponte à la grande fureur du haut-Commissaire aux Droits de l’homme. En décembre, l’Armée syrienne libre avait diffusé une vidéo montrant un laboratoire chimique et menaçant les alaouites. Cette semaine, le gouvernement a découvert plusieurs caches d’armes chimiques, de masques à gaz et d’antidotes, dans la banlieue de Damas. Les produits provenaient d’Arabie saoudite, du Qatar, des États-Unis et des Pays-Bas. C’est d’ailleurs à la demande du gouvernement syrien, et non des Occidentaux, que des inspecteurs de l’Onu sont présents en Syrie pour deux semaines, afin d’enquêter sur les allégations d’usage. Enfin, le 29 mai 2013, la police turque a arrêté une douzaine de membres du Front Al-Nosra et saisi des armes chimiques qui devaient être utilisées en Syrie.

    Pourtant, vendredi le président Obama réunissait son Conseil national de sécurité pour examiner les options d’attaque contre la Syrie en présence de l’ambassadrice Samantha Power, chef de file des faucons libéraux. Il décidait de renforcer la présence militaire US en Méditerranée en y envoyant un quatrième destroyer, chargé de missiles de croisière, l’USS Ramage. Il s’ajoute à l’USS Gravely, l’USS Barry et l’USS Mahan qui est maintenu sur zone alors qu’il devait rentrer au port.

    Samedi il appelait au téléphone le Premier ministre britannique David Cameron. Et dimanche, il parlait avec le président français François Hollande. Les trois hommes convenaient qu’il fallait intervenir sans préciser de quelle manière. Dimanche encore, le secrétaire d’État John Kerry appelait ses homologues britannique, français, canadien et russe pour leur dire que les États-Unis avaient la conviction que la Syrie avait franchi la « ligne rouge ». Si ses trois premiers interlocuteurs l’écoutaient petit doigt sur la couture du pantalon, le Russe Sergey Lavrov s’étonna que Washington se prononce avant le rapport des inspecteurs des Nations Unies. Il lui répondit sur les « conséquences extrêmement graves » que représente une intervention dans la région.

    Lundi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian était au Qatar et devait se rendre aux Émirats pour se coordonner avec eux. Tandis que le conseiller de sécurité nationale israélien, le général Yaakov Amidror, était reçu à la Maison-Blanche. Lors d’un entretien téléphonique entre le premier ministre britannique David Cameron et le président russe Vladimir Poutine, ce dernier a souligné qu’il n’existait aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par la Syrie. De son côté, le vice-ministre des Affaires étrangères chinois, Li Baodong, a téléphoné à son homologue US, Wendy R. Sherman, pour appeler les États-Unis à la retenue. Conscient du risque de guerre régionale dont les chrétiens seraient les premières victimes, le pape François Ier a réitéré ses appels à la paix.

    Doit-on pour autant penser que les Occidentaux vont entrer en guerre sans mandat du Conseil de sécurité, comme l’Otan le fit en Yougoslavie ? C’est peu probable car à l’époque la Russie était en ruines, aujourd’hui elle devrait intervenir après avoir émis trois vétos pour protéger la Syrie ou renoncer à toute action internationale. Cependant Sergey Lavrov a sagement écarté une Troisième Guerre mondiale. Il a indiqué que son pays n’était pas prêt à entrer en guerre contre qui que ce soit, même à propos de la Syrie. Il pourrait donc s’agir d’une intervention indirecte de soutien à la Syrie, comme le fit la Chine durant la guerre du Vietnam.

    L’Iran a alors fait savoir, par le biais de son chef d’état-major adjoint, Massoud Jazayeri, que pour lui l’attaque de la Syrie serait le franchissement de la « ligne rouge » et que, si elle passait à l’acte, la Maison-Blanche endurerait de « graves conséquences ». Certes l’Iran n’a ni les moyens de la Russie, ni ses alliances, mais elle fait certainement partie des 10 premières puissances militaires mondiales. Dès lors, attaquer la Syrie, c’est prendre le risque d’une riposte sur Israël et de soulèvements dans une grande partie du monde arabe, notamment en Arabie saoudite. L’intervention récente du Hezbollah libanais et les déclarations de son secrétaire général Hassan Nasrallah, comme celles de l’organisation palestinienne FPLP-Commandement général, ne laissent aucun doute.

    Interrogé par la presse russe, le président syrien Bachar el-Assad, a déclaré : « Les déclarations émises par des politiciens états-uniens, occidentaux et d’autres pays constituent une insulte au bon sens et une expression de mépris envers l’opinion publique de leurs peuples. C’est un non-sens : d’abord on accuse, ensuite on rassemble les preuves. Cette tâche est menée par un pays puissant, les États-Unis (…) Ce genre d’accusation est exclusivement politique, elles répondent à la série de victoires enregistrées par les forces gouvernementales sur les terroristes ».

    En Russie, le président de la Commission des Affaires étrangères de la Douma, le journaliste et géopoliticien Alexeï Pouchkov, a commenté sur son compte Twitter : « Washington et Londres ont déclaré Assad coupable bien avant les conclusions des inspecteurs de l’Onu. Ils n’accepteront qu’un verdict de culpabilité. Tout autre verdict sera rejeté ».

    Le principe d’une nouvelle guerre en Syrie cadre mal avec les problèmes économiques des États-Unis et des Européens. Si vendre des armes est un moyen de gagner de l’argent, détruire un État sans espérer de retour sur investissement à court ou moyen terme, ne pourra qu’aggraver la situation.

    Selon un sondage Reuters/Ipsos réalisé après l’attaque du 21 août, 60 % des États-Uniens sont opposés à une intervention en Syrie contre 9 % qui y sont favorables. S’ils étaient convaincus de l’usage d’armes chimiques par la Syrie, ils resteraient 46 % à s’opposer à la guerre et deviendraient 25 % à la soutenir. Le même sondage indique que les États-uniens apprécient encore moins la guerre secrète : ils sont 89 % à déclarer qu’il ne faut pas plus armer les rebelles, contre 11 % qui veulent les armer encore. Enfin, quatre options étaient proposées aux sondés : des frappes aériennes (soutenues par 12 %), la création d’une zone de non survol (11 %), le financement d’une force multinationale (9 %), et une intervention US directe (4 %).
    En France, Le Figaro, édité par le marchand d’armes Dassault, a posé la question à ses lecteurs : au bout d’une journée, ils étaient 79,60 % à s’opposer à la guerre contre 20,40 % à la soutenir.
    Il sera certainement difficile pour les Occidentaux de renverser leur opinion publique et d’entrer en guerre.

    Une autre interprétation des événements est possible : certaines des vidéos montrant les victimes des attaques chimiques ont circulé sur Internet quelques heures avant les attaques. Il sera donc toujours possible aux Occidentaux de « découvrir » la supercherie le moment venu et de faire machine arrière. Cependant l’affaire des armes chimiques en Irak a montré que les Occidentaux pouvaient mentir à la communauté internationale et le reconnaître sans conséquence une fois leur forfait accompli.

    Les accusations des jihadistes et de leurs sponsors occidentaux interviennent alors que l’Armée arabe syrienne lançait une vaste offensive, « Bouclier de Damas », pour dégager la capitale. Le tir des deux obus de la « Brigade de l’islam » correspondent au début de cette offensive qui s’est déroulée durant 5 jours et s’est soldée par d’importantes pertes parmi les jihadistes (au moins 1 500 blessés et tués, sur les 25 000 présents). Toute cette agitation peut n’être qu’une guerre psychologique à la fois pour masquer cette défaite et pour tenter de paralyser l’offensive syrienne. C’est surtout un moyen pour Washington de tester la réponse iranienne après l’élection de cheikh Hassan Rohani à sa présidence. Et il est désormais clair que celui-ci ne pourra pas s’opposer à la politique du Guide de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei.

    Cependant, durant la guerre contre la Libye, j’avais sous-estimé la possibilité des États-Unis de violer toutes les règles, y compris celles de l’Otan. Alors que, me basant sur des documents de l’Alliance atlantique, j’insistais sur la longue capacité de résistance de la Jamahiriya face à son opposition armée, j’ignorai la tenue d’une réunion secrète sur la base Otan de Naples, dans le dos du Conseil atlantique. À l’époque, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Danemark et la Turquie, ainsi qu’Israël, le Qatar et la Jordanie planifiaient en secret l’usage des moyens de l’Alliance pour bombarder Tripoli [1]. Ne faisant pas confiance à leurs alliés, qu’ils savaient opposés à une attaque si coûteuse en vies humaines, ils ne les avaient pas prévenus. L’Alliance atlantique n’était plus une Alliance proprement dite, mais une Coalition ad hoc. En quelques jours, la prise de Tripoli fit au moins 40 000 morts, selon les rapports internes de la Croix-Rouge. Un tel dispositif est peut-être en cours d’organisation : les chefs d’état-major d’à peu près les mêmes États, plus l’Arabie saoudite et le Canada, sont réunis depuis dimanche et jusqu’à ce soir à Amman, sous la présidence du commandeur du CentCom, le général Lloyd J. Austin III. Ils envisagent cinq options possibles (fournitures d’armes aux Contras ; bombardements ciblés ; création d’une zone de non-survol ; mise en place de zones tampons ; et invasion terrestre).

    La presse atlantiste appelle à la guerre. Le Times de Londres l’annonce.

    Le président Barack Obama pourrait ainsi suivre le plan de guerre établi par son prédécesseur George W. Bush, le 15 septembre 2001, qui prévoyait, outre les attaques de l’Afghanistan et de l’Irak, celles de la Libye et de la Syrie, ainsi que l’a révélé l’ancien commandeur de l’Otan, le général Wesley Clark [2]. Sauf que, pour la première fois, la cible dispose d’alliances sérieuses.

    Toutefois, la nouvelle rhétorique US contredit l’ensemble des efforts de l’administration Obama depuis un an qui s’est appliquée à éliminer les obstacles à la tenue de la conférence de Genève 2 : démission du général David Petraeus et des partisans de la guerre secrète ; non-renouvellement du mandat d’Hillary Clinton et des ultra-sionistes ; mise en examen des opposants irréductibles à une alliance avec la Russie, notamment au sein de l’Otan et du Bouclier antimissiles. Il contredit également les efforts de John Brennan de provoquer des affrontements au sein de l’opposition armée syrienne ; d’exiger l’abdication de l’émir de Qatar ; et de menacer l’Arabie saoudite.

    Côté syrien, on se prépare autant que se peut à toute éventualité, y compris un bombardement par l’Otan contre les centres de commandement et les ministères coordonné à un assaut des jihadistes contre la capitale. Cependant, l’option la plus probable n’est pas le déclenchement d’une guerre régionale qui déborderait les puissances occidentales. C’est une attaque, à l’automne, supervisée par l’Arabie saoudite, et endossée par les combattants qu’elle recrute actuellement. Éventuellement, cette opération pourrait être soutenue par la Ligue arabe.

    [1] Le relevé des décisions de cette réunion comprend une longue liste de cibles et les moyens qui leurs sont attribués. Un alinéa prévoyait d’envoyer un commando m’éliminer à l’hôtel Radisson où je résidais. Cependant, lors de l’attaque, je me trouvais au Centre de presse de l’hôtel Rixos.

    [2] Ce plan prévoit de détruire également le Liban, puis le Soudan et la Somalie et de finir avec l’Iran.

  • De l’actuelle dictature de l’opinion…

    Il n’est pas un de nos actuels politiciens qui, usant de la candeur et de la verve que n’auraient guère renié les antiques sophistes, s’évertue à démontrer l’ineptie profonde des trop nombreux sondages de notre temps, dès lors que l’idée qu’ils défendent se trouve affaiblit ou pire, donnée perdante. Diatribes souvent pitoyables et peu crédibles car une fois élus, ces mêmes politiciens n’auront de cesse de regarder avec la juvénile fébrilité de l’adolescent boutonneux ces sondages, ajustant leur politique et leurs décisions sur l’opinion majoritaire, cette doxa vulgus qu’exécrait Platon pour sa volatilité et sa fragilité.

    L’objectif quasi-affiché de cet « ajustement » politique est évident : ramener le maximum de voix, user encore et toujours de manipulations démagogiques pour s’assurer une majorité relative d’électeurs et donc, conserver le poste et ses privilèges. L’exemple présidentiel est à ce propos édifiant : depuis le véritable commencement des instituts de sondages au début des années 1970, chaque président de la république a décidé de fixer sa politique non plus sur le Bien Commun, non plus sur un réel programme politique, mais sur les résultats des sondages et sur l’idée qu’ils avaient de « l’opinion publique ». Si les récents quinquennats (Sarkozy, Chirac) pullulent littéralement d’exemples, force est de constater cette constance chez leurs prédécesseurs : par exemple, la Loi de 1973 sur l’avortement fit écho à un « sondage » manipulateur de l’Institut SOFRES où une majorité des françaises interrogées « aideraient une amie en cas de grossesse non désirée, dans des conditions matérielles, sociales ou psychologiques très mauvaises ». Entre l’entraide à une amie et l’avortement de l’enfant à naître, il n’y a qu’un pas que de nombreux malthusiens s’étaient empressés de franchir…

    Or, ce changement complet de ligne directrice politique, cette « dictature de l’opinion », revêt aujourd’hui un caractère particulièrement dangereux pour notre pays : parce qu’elle est intrinsèquement volatile et manipulable au niveau national, l’opinion publique n’est à l’évidence pas garante de la vérité. Loin de l’utopique « volonté générale éclairée» décrite par Rousseau dans son livre Le Contrat Social, la majorité est aujourd’hui, à l’heure où le pouvoir médiatique est à son paroxysme, un ensemble malléable et informe, incapable de poser une réelle pensée objective et intelligible. Alexis de Tocqueville, remarquable chantre de la démocratie, concevait déjà à l’époque de la rédaction de son œuvre les risques d’une « toute-puissance démocratique », ce qu’il nomma « Tyrannie de la majorité ». Face à ce danger, Tocqueville écrivait :

    «La toute-puissance me semble en soi une chose mauvaise et dangereuse. Son exercice me parait au-dessus des forces de l'homme, quel qu'il soit […]. Ce que je reproche le plus au gouvernement démocratique, tel qu'on l'a organisé aux Etats-Unis, ce n'est pas […] sa faiblesse, mais au contraire sa force irrésistible. Et ce qui me répugne le plus en Amérique, ce n'est pas l'extrême liberté qui y règne, c'est le peu de garantie qu'on y trouve contre la tyrannie. Mais la majorité elle-même n’est pas toute-puissante. Au-dessus d’elle, dans le monde moral, se trouvent l’humanité, la justice et la raison ; dans le monde politique, les droits acquis. La majorité reconnaît ces deux barrières, et s’il lui arrive de les franchir, c’est qu’elle a des passions, comme chaque homme, et que, semblable à eux, elle peut faire le mal en discernant le bien »

    Ces barrières, la reformation intellectuelle et sociale d’un bicentenaire républicain aura suffit à en venir à bout. La morale et la raison, le bon sens et le Droit naturel semblent aujourd’hui relégués aux oubliettes de la politique, comme l’affligeante campagne présidentielle a pu malheureusement le montrer. Demain, l’actuel président socialiste fera adopter les lois consacrant le mariage et l’adoption par les homosexuels (prévus pour Août 2012), l’euthanasie et le renforcement du droit à l’avortement, bafouant ainsi toute notion de Droit Naturel , de raison et de morale en basant sa politique sur cette « opinion publique » si volatile et fragile…

    Demain, la crise économique appellera les gouvernements européens à bien plus de courage politique et de décisions économiques probablement impopulaires. Il est dès lors évident que les gesticulations politiques qui eurent cours pendant le dernier quinquennat ne pourront dès lors plus faire illusion : le gouvernement français sera appelé à poser de réelles mesures d’austérité et à réformer complètement son système politique et économique. Mais ces réformes ne verront certainement pas le jour, surtout sous une présidence socialiste : l’actuelle « dictature de l’opinion » aura évidemment raison du courage politique et du bon sens qu’appellerait pourtant la fonction gouvernementale…

    Augustin Debacker - ASC N°20 - Juin 2012

    http://www.actionroyaliste.com/articles/republique-et-democratie/1249-de-lactuelle-dictature-de-lopinion

  • Guerre Iran-Irak : les États-Unis coupables de complicité de crimes de guerre et de complicité de génocide

    1980 : mécontent de la tournure que prend la Révolution islamique (avec en point d’orgue la prise en otage du personnel de l’ambassade des États-Unis à Téhéran) et de ses conséquences géopolitiques, Washington rompt ses relations diplomatiques et instaure des sanctions économiques contre l’Iran.

    Le projet de conquête par Saddam Hussein des champs de pétrole du Khuzestan en territoire iranien enthousiasme les États-Unis, qui y voient de nombreux avantages. Pendant que les deux nations s’épuiseront dans une lutte implacable, elles ne s’occuperont pas des projets d’Israël et de l’Oncle Sam au Moyen-Orient... C’est aussi une opportunité de vente massive d’armes aux deux camps [1].

    En septembre 1980, Saddam Hussein donne l’ordre à son armée de pénétrer en Iran. C’est en 1983 que celle-ci procède à l’utilisation de l’arme chimique sur le front, en la combinant avec des tirs d’artillerie conventionnelle pour masquer son usage.

    Reagan et son administration sont parfaitement au courant de l’existence d’usines de fabrication de gaz moutarde ou de gaz sarin, et de l’achat d’équipement, facilitant la production d’obus pouvant contenir des agents neurotoxiques, à des fournisseurs italiens.

    « Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu’ils avaient l’intention d’utiliser un gaz neurotoxique. Ils n’avaient pas besoin de le faire. Nous savions déjà  [2].

    Déclaration du colonel de l’US Air Force en retraite Rick Francona (ayant servi pour la NSA, la DIA, la CIA au Vietnam, au Laos et au Moyen-Orient).

    L’Iran tente, en vain, d’alerter l’opinion publique sur ces attaques chimiques.

    « Au fur et à mesure que les attaques irakiennes se poursuivent et s’intensifient, les chances augmentent de voir les forces iraniennes mettre la main sur un obus au gaz moutarde non-explosé et portant des marques de fabrication irakienne. Téhéran présentera de telles preuves devant l’ONU et accusera les États-Unis de complicité de violation de lois internationales  [3].

    Rapport top secret de la CIA de novembre 1983.

    Saddam Hussein (tout comme les « combattants de la liberté » afghans qui luttent contre l’Armée rouge) est alors dans le camp du « Bien ». Les médias ne se mobiliseront que pour dénoncer l’usage de ces armes... par l’Union soviétique en Afghanistan.

    Bien que l’utilisation du gaz de combat ne permette pas de remporter une victoire décisive, elle est un moyen de contrer la stratégie iranienne, inspirée des Soviétiques, de vagues d’assauts successives de fantassins.

    En 1987, l’état-major iranien aperçoit une faille dans le dispositif militaire irakien à la hauteur de la ville de Bassorah. Le cours de la guerre risque de basculer au profit de Téhéran. Ronald Reagan informe ses collaborateurs, à la lecture du rapport de la CIA à ce sujet qu’« une victoire de l’Iran est inacceptable ».

    Fort des informations livrées par le Pentagone, l’armée irakienne déjoue le projet d’offensive décisive de l’Iran et lance quatre attaques chimiques de grande envergure pour affaiblir ses adversaires.

    Du 16 au 19 mars 1988, La dernière de ces attaques aura pour cible la ville d’Halabja, dont vient de s’emparer l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), allié de la République islamique. Le bombardement massif de la ville, sur ordre du général Ali Hassan al-Majid (dit « Ali le Chimique »), fera près de 5 000 morts, victimes d’un mélange de gaz moutarde et des neurotoxiques Tabun, Sarin et VX [4].

    Le 22 juillet 1988, un cessez-le-feu entre en vigueur entre les deux belligérants, épuisés par 8 ans de guerre.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Guerre-Iran-Irak-les-Etats-Unis-coupables-de-complicite-de-crimes-de-guerre-et-de-complicite-de-19780.html

    Notes

    [1] La vente d’arme à l’Iran servira à financer la lutte contre-révolutionnaire des Contras au Nicaragua.

    [2] http://www.huffingtonpost.com/2013/08/26/us-gave-iraq-intel-ignored-chemical-attacks_n_3817868.html

    [3] http://www.huffingtonpost.com/2013/08/26/us-gave-iraq-intel-ignored-chemical-attacks_n_3817868.html

    [4] Une vingtaine de victimes de cette attaque ont porté plainte contre X en juin 2013 à Paris pour « génocide et crimes contre l’humanité » à l’encontre d’entreprises françaises, qui auraient une part de responsabilité dans la fourniture de matériel ayant faciliter la production de gaz de combat.

  • Égypte : Le public occidental effrayé par le général Al-Sissi

    Alors que les Égyptiens soutiennent à 95 % le coup d’État militaire qui a renversé le président Morsi, la presse occidentale hurle au retour de la dictature et pleure les morts civils de la répression. Pour Thierry Meyssan, cette attitude trouve son origine dans l’émasculation des populations occidentales qui ont oublié les leçons de leurs aînés et pensent que tous les conflits peuvent trouver des solutions pacifiques.

    La presse aux États-Unis et en Europe fait cause commune contre le coup d’État militaire en Égypte et se lamente sur le millier de morts qui a suivi. Il est évident pour elle que les Égyptiens, qui ont renversé la dictature d’Hosni Moubarak, sont aujourd’hui les victimes d’une nouvelle dictature et que Mohamed Morsi, élu « démocratiquement », est le seul légitime à exercer le pouvoir.

     

    Or, cette vision des choses est contredite par l’unanimisme de la société égyptienne derrière son armée. Abdelfatah Al-Sissi a annoncé la destitution du président Morsi en présence des représentants de toutes les sensibilités du pays, y compris le recteur de l’université Al-Azhar et le chef des salafistes, venus l’approuver. Il peut se targuer d’être soutenu dans son combat par les représentants de 95 % de ses compatriotes.

     

    Pour les Égyptiens, la légitimité de Mohamed Morsi ne se mesure pas à son mode de désignation comme président, avec ou sans élections, mais au service qu’il a rendu ou pas au pays. Or, les Frères ont surtout montré que leur slogan « L’islam, c’est la solution ! » masquait mal leur impréparation et leur incompétence.

     

    Pour l’homme de la rue, le tourisme s’est raréfié, l’économie a régressé, et la livre a chuté de 20 %.

     

    Pour les classes moyennes, Morsi n’a jamais été élu démocratiquement. La plupart des bureaux de vote étaient occupés militairement par les Frères musulmans et 65 % des électeurs se sont abstenus. Cette mascarade a été couverte par les observateurs internationaux dépêchés par les États-Unis et l’Union européenne qui soutenaient la Confrérie. En novembre, le président Morsi a abrogé la séparation des pouvoirs en interdisant aux tribunaux de contester ses décisions. Puis, il a dissous la Cour suprême et révoqué le Procureur général. Il a abrogé la Constitution et en a fait rédiger une nouvelle par une commission nommée par lui, avant de faire adopter cette loi fondamentale lors d’un référendum boycotté par 66 % des électeurs.

     

    Pour l’armée, Morsi a annoncé son intention de privatiser le canal de Suez, symbole de l’indépendance économique et politique du pays, et de le vendre à ses amis qataris. Il a débuté la vente des terrains publics du Sinaï à des personnalités du Hamas afin qu’ils transfèrent en Égypte les travailleurs de Gaza et permettent ainsi à Israël d’en finir avec sa « question palestinienne ». Surtout, il a appelé à entrer en guerre contre la Syrie, avant-poste historique de l’Égypte au Levant. Ce faisant, il a mis en danger la sécurité nationale qu’il lui revenait de protéger.

     

    Cependant, le problème de fond des Occidentaux face à la crise égyptienne reste le rapport à la violence. Vu de New York ou de Paris, une armée qui tire à balles réelles sur des manifestants est tyrannique. Et la presse de souligner, pour ajouter à l’horreur, que nombre de victimes sont des femmes et des enfants.

     

    C’est une vision émasculée des rapports humains où une personne serait prête à débattre parce qu’elle serait désarmée. Mais le fanatisme est un comportement qui n’a aucun rapport avec le fait d’être armé ou pas. Les Occidentaux ont pourtant affronté ce problème il y a 70 ans. À l’époque Franklin Roosevelt et Winston Churchill firent raser des villes entières, comme Dresde (Allemagne) et Tokyo (Japon), dont la population civile était désarmée [1]. . Ces deux leaders ne sont pas considérés pour autant comme des criminels, mais sont célébrés comme des héros. Il était évident et indiscutable que le fanatisme des Allemands et des Japonais rendait toute solution pacifique impossible

     

    Les Frères musulmans sont-ils des terroristes et doivent-ils être vaincus ? Toute réponse globale serait erronée car il existe de nombreuses tendances au sein de la Confrérie internationale. Cependant, leur bilan parle de lui-même : ils ont un lourd passé de putschistes dans de nombreux États arabes. En 2011, ils ont organisé l’opposition à Mouamar el-Kadhafi et ont profité de son renversement par l’Otan. Ils continuent la lutte armée pour s’emparer du pouvoir en Syrie. Concernant la Confrérie en Égypte, le président Morsi a réhabilité les assassins de son prédécesseur Anouar el-Sadate et les a libérés. Il a également nommé gouverneur de Louxor le second du commando qui y massacra 62 personnes, principalement des touristes, en 1997. En outre, durant le simple appel à manifester des Frères pour le rétablissement de « leur » président, ils se sont vengés en brûlant 82 églises coptes.

     

    La répulsion des Occidentaux pour les gouvernements militaires n’est pas partagée par les Égyptiens, seul peuple au monde à avoir été exclusivement gouverné par des militaires –à l’exception de l’année de Morsi– durant plus de 3 000 ans.

     

    Source : Al-Watan (Syrie)

    [1] Videos : Dresde, Tokyo

  • Français de fraîche date et « seniors » enrôlés contre le FN

    Selon une information France inter,  le mariage homosexuel ne fait pas  recette puisque seulement 596 unions, 1% des mariages célébrés dans  les 50 plus grandes villes de France depuis l’adoption de cette loi, l’ont été entre personnes de même sexe. Un pourcentage nettement plus faible que celui du nombre de PACS officialisé dans la même période lors de sa promulgation. A Bollène (Vaucluse), le maire Marie-Claude Bompard (Ligue du sud) a refusé de célébrer l‘union « d’Amandine  et d’Angélique » et même dans un premier temps de signer une délégation. Ce sera finalement l’adjointe à la Culture qui s’en chargera. Une enquête préliminaire avait été ouverte lundi à l’encontre de Mme Bompard par le parquet de Carpentras pour «obstruction à la loi par une personne dépositaire de l’autorité publique», punie jusqu’à  cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende .

     Marie-Claude Bompard, pour justifier  son refus,  avait évoqué  ses « convictions religieuses »,  demandé dans une lettre  l’instauration d’une «clause de conscience, comme cela existe déjà pour plusieurs professions comme celle de journaliste ou de pigiste, afin que les maires puissent voir leur conscience respectée».

     Bruno Gollnisch a réagi à cette affaire, notant qu’ici, au sujet  du prétendu « mariage » homosexuel, « le scandale n’est pas l’attitude de Mme Bompard » mais bien en effet  « le refus d’une clause de conscience ».

     Le Parti socialiste avait parlé dans un communiqué de «discrimination inacceptable». Avec un humour certainement involontaire quand on connaît la régularité avec laquelle les apparatchiks de son parti squattent la rubrique judiciaire, le patron local du PS, Anthony Zilio, s’était essayé à la formule  suivante : « Quand on porte l’écharpe tricolore, on doit respecter toutes les lois. La République, on l’aime ou on l’a quitte » (sic).

     Mais si la gauche invite les « salauds » de nationaux à quitter la « république », c’est pour mieux les remplacer par des électeurs plus conciliants ( ?) ou a tout le moins dont on peut s’attacher la fidélité clientéliste dans les urnes. Le peuple vote mal, changeons de peuple, antienne mondialiste bien connue…

     Ainsi, pour limiter la casse pour l’écurie socialiste aux prochaines élections,  Manuel Valls a trouvé sa méthode. Il  ne prend d’ailleurs  personne par surprise  puisqu’il l’avait annoncé dès son arrivée au ministère de  l‘Intérieur,   tenant en cela toutes ses mauvaises promesses.

     M. Valls, nous l’évoquions sur ce blog  ce lundi  26 août, a choisi d’augmenter de manière vertigineuse le nombre de Français de papier en rendant encore plus laxiste que sous l’UMP au pouvoir (c’est tout dire !) les critères pour distribuer  des  cartes d’identité  française, notamment aux «jeunes» et aux «précaires».

    Manuel Valls a présenté mercredi lors du conseil des ministres  un décret pour « parachever » le dispositif. Celui-ci  vise en premier lieu, pour d’évidentes raisons statistiques,  les immigrés originaires du continent africain, d’autant que  les naturalisés européens votent en général en faveur du FN ou des partis de droite dans les mêmes proportions que les Français de souche…

     Cela s’est d’ores et déjà traduit  avec une hausse officielle de 14% des naturalisations entre juillet 2012 et juillet 2013, dans l’attente d’une augmentation  bien plus forte  sur un an, compte tenu des délais de traitement des dossiers (environ 18 mois)…

     L’autre méthode, consistant à crier au danger FN pour mobiliser le « gaulois » en dressant le tableau apocalyptique d’une France qui serait dirigée par des patriotes,  fonctionnent de moins en moins. Les Français de vieille date restant encore majoritaires,  elle reste cependant à l’honneur.

     En témoigne les derniers propos en date du docteur Michèle Delaunay, épouse Fuchs, actuel ministre délégué aux Personnes âgées de ce gouvernement Ayrault, dont  les Français ne savent pas grand-chose.

      Tout juste les plus attentifs à l’actualité se souviennent que son nom est apparu dans les médias lors de la publication il y a quelques mois, d’une hypocrisie  toute socialiste,  du patrimoine (largement bidonné)  des ministres.

      La multi-millionnaire Mme Delaunay apparaissait en effet juste derrière Laurent Fabius dans le classement des plus  fortunés de ce gouvernement. Ce qui n’est bien évidemment pas une tare à condition de ne pas répéter qu’on « aime pas les riches » comme le fit en son temps le démago François Hollande…et Michèle Delaunay elle même en 2001 rapporte un internaute sur le site de l’Express. Il explique que lorsqu’elle affrontait Alain Juppé aux municipales à Bordeaux, elle accusait alors ce dernier d’être « le candidat des riches » (sic).

     Aujourd’hui notre grande bourgeoise socialiste en appelle à la conscience  éclairée des personnes âgées pour barrer la route au Front National en 2014. Invitée de I-télé et ayant apparemment beaucoup de  temps libre pour réfléchir ( ?), le ministre a exprimé   « ses inquiétudes » sur le poids sans cesse grandissant de l’opposition nationale.

     « J’ai la conviction que les âgés, les personnes âgées, les 15 millions de ressortissants de mon ministère sont la clé de ces élections municipales ». « Jusqu’alors, ils ont fait rempart au Front National »,  a-t-elle annoncé » avec des trémolos dans la voix, ajoutant « espérer et croire qu’ils ne cèderont pas aux sirènes du FN ».

     Il n’est pas certain que Mme Delaunay sera entendue, même si elle part d’un  postulat statistique, des enquêtes d’opinion, des sondages   démontrant en effet que les « seniors » sont  en général les plus rétifs au vote FN, les plus attachés par « conservatisme » mal placé aux partis du Système, l’UMP d’abord, le PS ensuite.

     A lire les commentaires qui ont accueilli les propos de Mme Delaunay, elle devrait avoir de sérieuses déconvenues. Comme l’affirme ce message laissé également sur le site de l’Express et qui résume assez bien le sentiment général : « Je suis une personne âgée. Et croyez bien que si mes vieux os doivent encore construire un rempart, ce n’est certainement pas contre le FN. Votre vie de milliardaire ne vous a pas payé les lunettes nécessaires pour voir la vraie France. Le gouvernement socialiste dérape une nouvelle fois dans le sectarisme et le militantisme partisan. »

     Au vu de l’actualité que nous venons de décrire, les exemples  sont nombreux.

    http://www.gollnisch.com/2013/08/29/municipales/

  • Syrie : Hollande à la remorque des Américains avec la complicité du pays légal

    Communiqué : C’est avec la plus grande inquiétude que l’Action française voit François Hollande se ranger aux côtés des Etats-Unis dans la volonté d’engager une intervention militaire en Syrie en vue de "punir" l’Etat syrien.

    Alors qu’aucun élément objectif ne permet d’attribuer à l’Etat syrien l’emploi d’armes chimiques contre son peuple , cette "nouvelle guerre pour le droit" rappelle trop les prétextes fallacieux ayant servi à justifier les agressions contre la Serbie et contre l’Irak pour que l’Action française ne condamne pas une politique va-t-en guerre contraire à la souveraineté d’un Etat, à l’équilibre déjà précaire du Proche-Orient, aux bonnes relations internationales de la France, notamment avec la Russie, et aux intérêts fondamentaux du pays.

    Manifestement, les leçons afghane et libyenne n’ont servi de rien au pays légal.

    Conformément à sa longue tradition atlantiste, et afin de détourner l’opinion française des graves soucis de l’heure (insécurité, réforme des retraites, situation économique, politique migratoire offensive), le gouvernement socialiste se lance dans une aventure dont l’onde de choc risque d’atteindre rapidement la France.

    Il appartient à la diplomatie d’imposer en Syrie une solution politique, la seule à même de mettre un terme à un conflit dont les ressorts fondamentaux n’ont aucun rapport avec le respect des droits de l’homme.

    L’Action Française http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Syrie-Hollande-a-la

  • Les veilleurs pacifiques à Nantes

    N
    Face aux voyous :

     

    V

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Comité de Lépante : NON à l’intervention française en Syrie !

    COMMUNIQUÉ du Comité de Lépante
    Dans la situation confuse et terrible qui est celle de la Syrie, où les ennemis et les amis sont indissociables, où ils le sont tour à tour, et où chacun peut avoir commis l’attaque chimique servant de prétexte à l’opération militaire en préparation, le comité de Lépante s’élève :
    Contre l’engagement de la France aux cotés des combattants d’Al Quaïda que nous combattons au Mali.
    Contre l’insupportable compagnonnage qui s’en suivrait avec des tueurs d’enfants et de chrétiens opérant en Syrie en se drapant dans les oripeaux d’une liberté qu’ils n’accordent pas à leurs victimes civiles qu’ils tuent sauvagement.
    Contre le dévoiement de notre Armée au service d’une administration américaine présidée par Barak Hussein Obama, soutien des Frères musulmans, et attelée à la destruction des États-Unis et de l’Europe.
    Contre le risque de voir des nations européennes ou d’origine européenne et chrétienne comme les USA, la France, l’Angleterre et la Russie s’opposer ou se détruire au profit de la barbarie musulmane des pays du golfe et du Moyen Orient en général.
    Contre les dépenses invraisemblables que cette expédition va entraîner pour un pays exsangue et dont le taux de chômage est au plus haut.
    Dans cette opposition à la guerre stupide qui menace, le Comité de Lépante rejoint Résistance Républicaine dans son appel à manifester devant les mairies et souhaite qu’un rassemblement national se tienne dans les plus brefs délais.
  • Comment les socialistes veulent garder le pouvoir en modifiant le corps électoral

    Manuel Valls, lui-même naturalisé tardif (à l’âge de 20 ans) veut doubler le nombre de naturalisations

    Son objectif, transmis aux préfets, est de revenir à au moins 100.000 acceptations de dossiers par an, contre 46.000 en 2012.

     

    Après la Marianne Femen, la prochaine Marianne ?

    Lu dans Le Figaro pour les benêt de droite qui voient dans Valls un sauveur !

    Un coup à droite, un coup à gauche. Après avoir dénoncé les périls du projet de loi Taubira, Manuel Valls, qui clamait à La Rochelle sa fierté d’être socialiste, le prouve sur les naturalisations. Ce mercredi, en Conseil des ministres, il a présenté un décret visant à accentuer la reprise en main de préfets. Afin qu’ils soient encore plus souples dans l’instruction des demandes des étrangers.

    Les préfets de région devront ainsi veiller à la bonne application des consignes dans les départements, à travers des plateformes régionales d’instruction des dossiers. Les premières seront installées à Nancy, Besançon et Beauvais. Déjà, l’Intérieur dévoile les chiffres qui attestent d’un changement de cap : + 14 % de naturalisations sur un an, entre juillet 2012 et juillet 2013.

    Sous l’effet de la loi Guéant, celles-ci s’étaient effondrées, passant de 95.000 en 2010 à 46.000 en 2012. Mais dès sa nomination, Manuel Valls est revenu à des critères moins contraignants dans une circulaire en octobre 2012. Plus besoin d’être forcément détenteur d’un CDI pour espérer obtenir la nationalité française. Un CDD ou contrat d’intérimaire suffisent. Le fait d’avoir été un clandestin n’est plus un obstacle. Les étudiants étrangers et les moins de 25 ans qui résident depuis au moins dix ans France ont également droit à plus de compréhension. Enfin, si l’exigence d’un niveau de français équivalent à celui d’un élève de troisième n’est pas formellement supprimée, le questionnaire sur les connaissances de la culture et des valeurs françaises l’a été ce mercredi.

    « Devenir français, c’est une fierté »

    L’objectif de Manuel Valls est limpide : revenir à un rythme annuel de 100.000 naturalisations par voie ré­glementaire. Il faudra y ajouter les ­naturalisations par mariage, qui bénéficient annuellement à 20.000 personnes.

    Le bilan de toute l’année 2013 dépassera les 14% de hausse de juillet. Déjà, la Place Beauvau se félicite que là où les demandes obtenaient 40 % d’avis favorables des préfets en 2011, le taux est remonté à 61 % aujourd’hui.

    Né en Espagne et naturalisé français à 20 ans en 1981, le ministre de l’In­térieur défend ces « nouvelles orien­tations » : « Il faut combiner droits et devoirs, mais être Français, devenir Français, c’est une fierté », assure-t-il.

    Pour le député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé, qui œuvra longtemps au cabinet de Brice Hortefeux, « Manuel Valls souhaite augmenter le nombre de naturalisations afin, dit-il, de faciliter l’intégration des immigrés, alors que devenir Français doit être le résultat d’un parcours d’assimilation à la communauté nationale ».

    Et l’élu de citer un exemple qui illustre, à ses yeux, les errements de la politique actuelle : « Le 17 juin dernier, j’ai assisté, confie-t-il, en préfecture d’Auxerre, à la cérémonie de naturalisation d’une dame portant un voile islamique. » Était-elle vraiment « assimilée à la communauté française » au sens du Code civil ? Le député en doute. L’administration Valls n’y a vu, pour sa part, aucun obstacle.

    Le Figaro  via http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comment-les-socialistes-veulent