Lu dans Le Figaro :
"Mardi soir, alors que la trentaine de «veilleurs debout» place Vendôme apprenait la libération de Nicolas, la quasi-totalité d'entre eux, après un soupir de soulagement, reprenait immédiatement la pose. «La liberté pour Nicolas, c'est juste normal: nous, on reste pour toutes les autres injustices!, s'enflamme Timothée, étudiant. Il y a encore d'autres procès en cours, comme celui de l'Hommen qui a perturbé Roland-Garros. Et puis la PMA, la GPA… on ne lâche rien!» Devant le ministère de la Justice, encadrés par une poignée de policiers en civil et deux fourgons, ils répètent, citant Montesquieu, qu'«une injustice faite à un seul est une menace faite à tous». Étudiante infirmière, Sibylle raconte avoir été interpellée 16 fois, «car je restais avec ma trousse après chaque manif, pour soigner des manifestants si besoin». Timothée renchérit: «Moi, je filmais un policier en train de faire acte de violence envers un manifestant ; il m'a forcé à effacer mes photos de vacances! Ce n'est peut-être pas très grave, mais c'est le fait que chacun d'entre nous ait subi des brimades, que cela se banalise tellement, qui nous désole». [...]
«C'est monstrueux cette haine des gens de gauche contre les gens de droite, les valeurs, la famille, l'identité!», lance Cyril, un médecin venu «directement après avoir entendu parler de Nicolas à la télé. Cela me fait peur: ce sont eux les fascistes! Je suis d'autant plus en colère que j'ai voté Hollande…». [...]"
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Les veilleurs debout ne lâchent rien
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Levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen : un scandale
La pétition mise en ligne sur le site du Front National dénonçant la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen rencontre un franc succès; comme l’illustre aussi la progression foudroyante du FN dans les dernières élections partielles, elle prouve la mobilisation des sympathisants frontistes contre l’injustice et les manœuvres indignes pour museler les défenseurs des identités nationales et de l’Europe des patries libres. Nous mettons en ligne ici deux interventions de Bruno Gollnisch réagissant à ce scandale dans l’hémicycle du Parlement européen, dont nous avions publié les textes lundi.
http://www.dailymotion.com/video/x11gnmf_levee-de-l-immunite-de-marine-le-pen-une-procedure-digne-du-soviet-supreme-de-l-union-sovietique-pou_news#from=embediframe
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=PoqMOqxI5AU
http://www.gollnisch.com -
La jeunesse insolente, indignée et éprise de justice a changé de camp
De Gabrielle Cluzel :
"Nicolas est enfin sorti de prison. Pour tous les opposants à la loi Taubira, c’est un grand moment de soulagement. Car Nicolas était devenu le frère, le fils, le cousin pour tous. Même pour ceux qui ne le connaissaient pas personnellement. [...]
Nicolas sera resté près de trois semaines en prison. Trois semaines qui auront été le point d’orgue de plusieurs mois de répression arbitraire à l’encontre de la résistance au mariage dit pour tous. Trois semaines durant lesquelles la droite naturellement respectueuse de l’ordre et des institutions aura achevé sa révolution copernicienne : pour la première fois, elle aura posté une lettre à destination de Fleury-Mérogis. Sa confiance en la justice est rompue. La rupture avec les forces de l’ordre est consommée. Dans certains établissements scolaires cotés et sans histoire de quartiers bourgeois, on croisait ces derniers temps plus d’interpellés et de gardés à vue que dans bien des établissements « chauds » de banlieue.
De la même façon que Nicolas sera probablement marqué à vie par son passage en prison, ce sera toute une génération à droite de l’échiquier politique qui aura changé d’état d’esprit : plus méfiante, plus résistante, prête à supporter l’opprobre, moins en recherche de respectabilité. Quelles en seront les conséquences concrètes à l’avenir ? Je l’ignore. Mais il y en aura coup sûr.
Soit, ce verdict en appel n’est qu’une semi-victoire. Car il permet, en condamnant malgré tout Nicolas à 3.000€ d’amende dont 1.500 avec sursis pour faits d’« attroupement et manifestation », de sauver la mise : si Nicolas avait été acquitté, il aurait fallu l’indemniser pour ces trois semaines de prison. Qu’importe, Nicolas retourne chez lui. Et au-delà du traitement ubuesque réservé aux manifestants pour tous (Nicolas a été mis à l’isolement à côté de Redoine Faïd !) et du malaise patent régnant au sein de la police (un policier a retiré in extremis sa plainte, par fax, transmise à la cour…), ce procès a révélé que la jeunesse insolente, indignée et éprise de justice a changé de camp.
Tandis que la gauche s’est muée en censeur implacable et tatillon, qui ne transige pas avec SA morale… Sans l’ombre d’un scrupule : interrogée sur la peine de prison ferme de Nicolas Buss quelques heures avant ce verdict en appel, Ségolène Royal a souri : « Ça lui fera une expérience. » Un stage étudiant comme un autre, en somme. La prison, c’est très enrichissant, on ne le dit pas assez à toutes les victimes d’erreurs judiciaires qui se plaignent stupidement…""
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Honneur à Nicolas, qui n'a rien lâché face à ses juges ! Il est libre !
Ci-dessous l’article paru sur le site de La Croix, paru juste avant sa libération, qui vient d’avoir lieu à 21.15. HONNEUR À NICOLAS ! IL N’A RIEN LÂCHÉ !
Nicolas Buss, militant de la "Manif pour tous", libéré
L’opposant au mariage homosexuel a été condamné mardi 9 juillet en appel à une peine d’amende et remis en liberté. Le procès en appel s’est tenu dans un climat tendu, le prévenu ayant conservé durant l’audience une attitude très raide à l’égard des magistrats.
Il se présente dans la chaleur étouffante de la salle de la cour d’appel de Paris, en chemise blanche, visage fermé, les cheveux plaqués. Souvent, il regarde le sol, concentré. Mais quand il relève les yeux pour répondre aux magistrats, son regard est assuré, presque dur. Dès les premières minutes, Nicolas Buss donne le ton, imposant au magistrat de répéter la question sur son identité. Même son avocat, Maître Forster, est forcé de le recadrer à deux reprises, alors que Nicolas Buss entre dans une nouvelle digression sans répondre à la question posée.
C’est donc dans un climat tendu que s’est tenu mardi 9 juillet en appel le procès du jeune opposant au mariage homosexuel, le seul à avoir été condamné à de la prison ferme et qui est incarcéré depuis près de trois semaines à la prison de Fleury-Mérogis. L’audience qui a débuté à 13 heures s’étire tout au long de l’après-midi car l’étudiant est en fait rejugé pour deux affaires et trois procédures ont été regroupées.
LE JEUNE HOMME RÉPÈTE LES FORCES DE L’ORDRE L’ONT « CAPTURÉ »
Dans la première affaire, Nicolas Buss est notamment poursuivi pour entrave à la circulation et attroupement malgré la sommation. En première instance il a été condamné le 28 mai à 200 € d’amende avec sursis, mais le parquet a fait appel. Mardi, Nicolas Buss a reconnu une partie des faits mais pas l’entrave à la circulation. Le jeune homme répète en revanche à plusieurs reprises que les forces de l’ordre l’ont « capturé » et assure qu’il n’a entendu aucune sommation avant l’interpellation. [...]
La suite sur La Croix
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Mediapart : tous les articles censurés sont sur The Pirate Bay
Mediapart : tous les articles censurés sont sur The Pirate Bay
Censurés, les articles de Mediapart sur l’affaire Bettencourt trouvent une nouvelle vie dans une multitude de copies circulant sur Internet, et notamment sur le réseau P2P BitTorrent, grâce à leur mise à disposition (illégale mais légitime ?) sur The Pirate Bay. Une illustration flagrante de l’effet Streisand, qui ne résout cependant pas toutes les difficultés posées par la décision de la cour d’appel de Versailles.
Ce n’est vraiment pas une surprise, mais plutôt la confirmation que la censure postérieure aux publications ne peut plus plus avoir lieu à l’ère d’internet. Dès hier soir, au moment où nous rapportions que Mediapart avait été condamné par la court d’appel de Versailles à supprimer tous ses articles faisant mention de l’affaire Bettencourt en citant des enregistrements réalisés par le majordome de la milliardaire (qui sont une pièce maîtresse du dossier), nous prévenions qu’il y aurait très certainement un effet Streisand qui veut que la chose que l’on cherche à cacher ne fait qu’être mis plus encore au grand jour.
Quelques minutes à peine après notre publication, les copies des articles en cause de Mediapart commençaient à affluer, pour permettre aux internautes d’en prendre toujours connaissance au jour où le journal d’Edwy Plenel devra effectivement supprimer ses archives.
Par ailleurs, BitTorrent est mis au service. Comme nous l’ont signalé plusieurs lecteurs, une copie intégrale des articles liés à l’affaire Bettencourt publiés par Mediapart est diffusée sur The Pirate Bay, avec 95 pages HTML d’articles, 82 fichiers MP3 permettant d’écouter les enregistrements censurés, 79 images, et 14 pages en PDF ou JPEG. Une page miroir aussi été mise en ligne pour recenser différents miroirs.
L’accès à Mediapart étant payant, il s’agit là d’une confrontation inédite entre le droit à l’information et le respect des droits d’auteur, où le piratage sert paradoxalement les intérêts (au moins démocratiques) du journal payant censuré.
Mais le véritable problème posé par la censure de Mediapart est moins dans les articles déjà publiés que dans ceux qu’il ne pourra plus écrire. Le site n’a plus le droit d’évoquer les enregistrements du majordome dans ses articles, or ils sont essentiels pour contextualiser les développements judiciaires. Par exemple, hier encore, Eric Woerth et Patrice de Maistre ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour trafic d’influence dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Il est reproché à l’ancien ministre du budget d’avoir octroyé une légion d’honneur à l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, pour le remercier du recrutement de sa femme. Or on ne comprend pas cette procédure judiciaire si l’on ne sait pas que les enregistrements permettaient d’entendre Patrice de Maitre dire à Mme Bettencourt : “Le fait que vous ayez une femme de ministre, chez nous, tous les journaux, tous les trucs disent, euh, oui tout est mélangé, etc., bon. J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des finances (du budget, ndlr), il m’a demandé de le faire“.
L’enregistrement a été accepté comme élément de preuve par la Justice, mais la presse n’a pas le droit d’en référer.
Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com
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Il paraît qu'en France, il se trouve des gens pour penser que les francs-maçons s'immiscent dans la politique
Il y a bien que des francs-maçons pour faire mine de s'en étonner à l'occasion de manifestations contre la GPA :
"Impressionnant, bouleversifiant, hallucinant… en un mot incroyable. Il y en a donc qui y croient que les francs-maçons font des lois ! Je rêve ! Des lois maçonniques, il n’y en a pas eu depuis 1967 et 1975 lorsque le Parlement vota sur la contraception et l’avortement !"
L'objet de cette pancarte est simple (voir ci-joint) : il s'agissait aussi de montrer l'influence des loges dans l'élaboration des lois. Et ça ce n'est pas un scoop.
Sans remonter à la loi Taubira, au projet de loi sur l'euthanasie, au "il faut légiférer!" intimé par le GODF au moment de l'affaire Baby-loup ou son appel à l'occasion de l'affaire Méric, citons seulement la Grande loge féminine de France sur la GPA :
"Le groupe bioéthique de la Commission nationale de la laïcité de la GLFF vous livre quelques éléments d’informations et de réflexions sur la Procréation Médicalement Assistée (PMA) et sur la Gestation Pour Autrui (GPA), en prévision d’un projet de loi sur la Famille incluant la Procréation médicale assistée (PMA), de l’avis du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) sur cette question et des débats législatifs prévus dans l’année 2013.
Les Commissions de réflexion de la Grande Loge Féminine Française examinent tous les points qui suscitent des interrogations sur les conséquences juridiques, éthiques et humaines de ce projet de loi.
Dans le PDF à télécharger ci-dessous, vous trouverez une synthèse de la réflexion et de l’information détaillée sur la Procréation Médicalement Assistée (PMA) et sur la Gestation Pour Autrui (GPA)".
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Nicolas enfin libre !
Nicolas Buss avait été interpellé après un rassemblement des opposants au mariage des homosexuels à Neuilly-sur-Seine, devant le siège de M6, où ils attendaient François Hollande.
Après 21 jours à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), le jeune militant de la Manif pour tous a vu sa peine réduite à 3 000 euros d'amende, dont 1 500 euros avec sursis, par la cour d'appel de Paris, mardi 9 juillet. Il ressort libre.
La cour devait se prononcer sur deux principaux points. D'une part, l'appel du parquet de la condamnation du jeune homme, le 28 mai, à 200 euros d'amende avec sursis. D'autre part, l'appel de Nicolas Buss et du parquet concernant sa condamnation à quatre mois de prison dont deux ferme, après son interpellation, le 18 juin, lors d'un rassemblement devant le siège de M6, à Neuilly-sur-Seine. Il avait également écopé de 1 000 euros d'amende pour "rébellion" et "refus de prélèvement de ses empreintes".
UNE PREMIÈRE CONDAMNATION
L’étudiant de 23 ans avait déjà comparu le 28 mai, à la suite d'une manifestation non autorisée sur les Champs-Élysées. Il avait été condamné à 200 euros d'amende pour non dispersion d'un rassemblement non autorisé, entrave à la circulation et fourniture d'identité imaginaire. Le parquet avait fait appel de cette condamnation, jugée trop faible. On a connu ce même Parquet bien moins sévère pour la racaille !
De nombreux militants de la Manif pour tous avaient défilé pour demander sa libération, dénonçant un emprisonnement politique. Ils étaient à nouveau présents, mardi, devant le palais de justice de Paris.
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Un jour en France…
Il s’en va, repu, le sentiment du devoir accompli. C’est un peu l’utopie d’un monde meilleur, quelque part, qui s’en va au loin. Ce truculent personnage, que Victor Hugo lui-même aurait jalousé pour son sens rare du verbe, toujours haut et juste, oui, le même qui avait su faire renouer la capitale avec son glorieux passé communard (1) a décidé de s’en aller, le cœur léger… Le temps des cerises, éternelle nostalgie…Tu vas nous manquer Bertrand, o fidèle compagnon du Marais… Mais que les insatiables esprits inquiets et étroits qui sont les nôtres se rassurent, l’œuvre et l’héritage de l’ami Bertrand risque encore de hanter la capitale un moment, au grand dam de la Haine et de l’intolérance, jugeons en plutôt par la qualité inestimable des dignes prétendants à la succession de notre citoyen d’honneur : Pèle mêle la délicieuse et délicate Rachida Dati, la péripatéticienne et égérie Dior de la droite forte, Annie Hidalgo, femme de conviction pour certains, BHL du pauvre pour d’autres, Roselyne Bachelot, émérite poissonnière du marché dominical reconverti pour l’occasion en sage femme de nos amis du lobby pharmaceutique ou encore Nathalie Kosciusko Morizet, sorte de Zorro gaulliste boboïsé féminin moderne pourfendeur du fascisme le plus nauséabond, reconnaissons tout de même que nos petits gavroches ont été gâtés. Mais je chipote. Le plus important dans tout cela n’est-il pas que la parité soit respectée ? Signe de la vigueur tout à fait remarquable de notre modèle républicain… Grâce lui soit rendu.
Ailleurs aux quatre coins du monde, de grands destins se jouent, des forces se mettent en branle…Toi aussi, as-tu vu le peuple Vénézuélien enterrer dans la douleur et la dignité son héros, te faisant subitement sortir de cette torpeur que tu connais presque comme une sœur qu’ailleurs l’histoire se conjugue encore au présent, que des peuples se tiennent encore debout, là, sous tes yeux… Un peu plus loin, as-tu vu le vieux continent eurasiatique enfin gronder, montrer les crocs et se dresser face à cette Europe cancéreuse éternelle esclave de ses maîtres anglo-saxons, comme satisfaite de se précipiter elle même dans le chaos de demain, nous condamnant malgré nous au rôle dégradant de simples spectateurs attendant la fin d’un âge sombre qui n’en finit plus d’y prendre ses aises…
Mais ne boudons pas pour autant notre plaisir de voir la crédibilité de notre bonne vieille sociale - démocratie s’effriter toujours un peu plus chaque jour, lentement mais sûrement, comme un fruit que l’on regarderait pourrir avec une certaine délectation…Au diable les conventions, au peuple les paradis artificiels, aux élites les paradis fiscaux et les vaches seront bien gardées ! Quel formidable message de propagande que le vilain petit canard Cahuzac brandissant et menaçant la sainte austérité comme un conquistador espagnol une bible à la main posant les pieds sur le nouveau monde…Une fois le bouc émissaire de nos maîtres cloué au pilori après avoir expié médiatiquement ses pêchés et demandé pardon avec une sincérité désarmante et à proprement parlé bouleversante, ( J’avoue en avoir pleuré ) si on grattait un peu plus ? Juste pour voir ? Chiche ? Populisme !!! Méfions nous de cette odeur putride fleurant bon les ligues fascistes de 1934, ils ont jurés de détruire la République, souvenez vous ! CQFD.
Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, j’ai plutôt humé le doux parfum de cette république à deux doigts de la mort clinique, comme une promesse d’une caresse emplie de volupté… Malheureusement comme il est souvent de mise dans ce genre de scandales médiatico-politiques, la garde faiblit mais ne rompt pas, mais le compte à rebours a déjà commencé, la défaite idéologique du système acté et gravé dans la roche, devenue irréversible… Espérons que nous serons encore à table pour le dessert… En attendant ce jour béni, surtout pas de populisme messieurs dames !!! Qui ferait le lit de la Haine, patronne et maîtresse de tous les vils instincts du peuple, ce cancer incurable de la sainte démocratie, de grâce Monsieur Apathie guidez nous vers la lumière ! Oui, la lueur de la République immaculée et vertueuse, mais laquelle au fait ? Celle du « social-démocrate » Thiers qui remplira ses fosses communes des communards sous l’approbation goguenarde d’un Bismarck comptant les points tout en lissant sa belle moustache, ou moins d’un siècle plus tard, comme un éternel recommencement, celle de la collaboration d’un gouvernement « socialiste » qui livra sans coup férir et toute honte bue le pays et le peuple de France à un autre illustre petit moustachu ?
Mais je m’égare. Surtout, pas d’amalgames ! Revenons à nos moutons, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, à qui il suffit d’agiter le chiffon rose du mariage gay pour faire oublier toutes les trahisons de classe du gouvernement, ravie de cesser sa respiration en mode apnée, une technique vieille comme le Parti Socialiste, mais qui a déjà largement fait ses preuves…Plus grotesque toujours, cette foule d’autoproclamés « anti–fascistes »,’brandissant un poing vengeur en hommage à leur camarade décédé tout en entonnant le chant des partisans au beau milieu du gratin des notables du PS, les mêmes qui ratifient chaque semaine tous les traités d’austérité, héritiers des mêmes qui avaient jadis en leur temps avaient abandonnés leurs « frères » républicains espagnols à la merci de la vermine franquiste triomphante… Mais, maintenant, je sais que le ridicule ne tue pas… Mais le fascisme oui, aurait été tenté de dire l’inénarrable Harlem Désir, le visage pénétré par la douleur et la colère, comme une énième mauvaise pièce de théâtre dont la société du spectacle ne semble jamais se lasser… Les esprits avisés et maîtres en art de propager la lumière, surtout pendant les heures les plus sombres de notre histoire, n’auront de cesse de me convaincre que tout ceci n’est que mauvais esprit et supposition dialectiquement dangereuse et nous amenant tout droit aux tragédies que vous savez, d’accord, soit, je veux bien faire amende honorable…
Mais voyez, je m’interroge toujours, excusez-moi, mais où était cette détresse pétrie d’humanisme - propriété exclusive de nos chers énarques socialistes – lors des licenciements massifs de tous les ouvriers d’Aulnay, de Peugeot, de Psa, ainsi que tous les autres, condamnés à survivre le restant de leur vie avec leurs familles dans la misère la plus indicible… Votre indignation sélective ne serait-elle pas digne de tous les sans-abris que l’on ramasse sans cesse crevés au petit matin après chaque hiver rugueux dans l’indifférence la plus totale… Egalité républicaine toujours, la mort stupide d’un petit nervi de la pensée unique aurait-elle plus d’importance que celles de dizaines et de dizaines de jeunes qui se fument semaine après semaine à coups de kalachnikovs aux alentours de la cité phocéenne, faisant régner impunément la terreur dans ces quartiers populaires dont vous vous faites si souvent la caution solidaire – surtout quand il s’agit de balancer le petit papier dans l’urne, après réflexion - aspirant par la même occasion les honnêtes gens et travailleurs dans une spirale nous rappelant malheureusement toujours un peu plus chaque jour le sinistre rêve américain ?
Il faut croire qu’il y a certaines indignations plus utiles que d’autres… Démagogie, démagogie, oui je sais… Je suis un indécrottable esprit malade.
Jon Hegoburu http://cerclenonconforme.hautetfort.com/
Note: (1) C'était la première fois depuis 1871 - lors de la Commune de Paris - que la gauche (grâce à son alliance avec les écologistes) prenait, hors contexte révolutionnaire, la tête du conseil municipal (il n'y a pas eu de maire de Paris de 1871 à 1977, année d'élection de Chirac, mais le conseil municipal avait toujours été dominé par la droite). -
Vingt magistrats se prononcent contre l’emprisonnement de Nicolas
PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Tandis que le procès en appel de Nicolas Bernard-Buss (photo lors de son arrestation) se tiendra demain mardi, un collectif de vingt magistrats s’est constitué pour dénoncer l’illégalité de l’arrestation du jeune homme. Incarcéré depuis le 19 juin dernier, cet étudiant de vingt-trois ans, sympathisant de La Manif pour tous, avait été condamné à deux mois de prison ferme pour rébellion envers les forces de l’ordre.
Le fondement même de cette interpellation, ainsi que ses modalités, est largement contestable. « Le traitement policier et judiciaire qui a suivi a amorcé un mouvement de fond qui secoue non seulement l’opinion mais également la magistrature elle-même », a déclaré Jean‑Paul Garraud. Ce magistrat et ancien député UMP se présente comme le “porte‑voix” de l’indignation d’un collectif qui compte déjà quelque vingt magistrats.
Plusieurs manifestations de soutien à Nicolas Bernard-Buss sont organisées à Paris et en province. Citons celle place de l’Odéon dans le VIe arrondissement de Paris demain soir, mardi 9 juillet, le rendez vous est fixé à 19h30. Cette manifestation a été dûment déclarée.
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La Sécu propose de baisser les remboursements, pas de mettre fin au monopole
L'assurance maladie recommande au gouvernement 2,48 milliards d'euros d'économies pour le budget 2014 de la Sécurité sociale, avec notamment de nouvelles baisses de prix de certains médicaments.
Selon la dernière prévision de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) datant de début juin, le déficit de la Sécu pourrait à nouveau se creuser en 2013 à 14,3 milliards contre 11,4 escomptés l'an passé.
Mais malgré cela, l'Etat ne semble pas vouloir remettre en cause le monopole de la Sécurité sociale que-le-monde-nous-envie.
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