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lobby - Page 2227

  • Météo France, CNC, Ademe : la Cour des comptes dénonce le financement des opérateurs d’Etat

    Un rapport fustige les taxes dites “cachées”, ces vrai-faux impôts qui financent les opérateurs d’Etat, Météo France, les agences de l’eau, le centre national de la cinématographie, et qui explosent depuis 2007 : plus 28%. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui dépend de la Cour des comptes, estime qu’elles servent à maquiller le budget et préconise une réforme de grande ampleur.

    Il s’agit de ces taxes que l’on paie sans s’en rendre compte, des taxes dites “affectées“, et qui servent à financer les opérateurs d’Etat, des dizaines d’entités effectuant des missions d’intérêt général (Centre national du cinéma, agences de l’eau, Office français de l’immigration et de l’intégration, Météo France…). Par exemple quand on achète un ticket de cinéma ou quand on loue une vidéo, le Centre national de la cinématographie (CNC) récupère à chaque fois quelques dizaines de centimes d’euros. Même chose pour ces entreprises qui payent la taxe sur les activités polluantes, cela part dans les caisses de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

    Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), dépendant de la Cour des comptes, a recensé 309 taxes en 2011, qui misent bout à bout représentent 112 milliards d’euros, rapporte un rapport rendu mercredi au Premier ministre. ”La fiscalité affectée a augmenté de plus de 28% entre 2007 et 2011 contre 7% pour l’ensemble des prélèvements obligatoires“, a commenté le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud.

     

    Des taxes qui “encouragent à la dépense” selon la Cour des comptes

    Le CPO appelle donc à une rationalisation de ces taxes, afin de faire des économies. Didier Migaud explique qu’elles sont un “encouragement à la dépense“ mais aussi “une facilité” et “un certain confort” pour les opérateurs, qui gèrent leur budget en fonction des recettes. Cette argent échappe au contrôle du Parlement car chaque opérateur d’Etat reçoit directement l’argent, et le gère comme il l’entend.

    Les dépenses ne cessent d’augmenter mais le ministère de tutelle ne s’en préoccupe pas puisque cela ne rentre pas dans son budget. “Il faut refaire prendre conscience aux opérateurs qu’il s’agit d’argent public“, explique Didier Migaud.

    Dans ce cadre, le CPO recommande de “rationaliser” 214 taxes affectées à 543 organismes bénéficiaires, représentant 28 milliards d’euros. Le CPO propose dans un premier temps de réintégrer 33 taxes dans le budget de l’Etat, d’en plafonner d’autres voire même d’en supprimer certaines qui coûtent plus chères à percevoir qu’elles ne rapportent. La collecte de la taxe sur les poids-lourds coûte par exemple 20% de ce qu’elle rapporte, détaille le CPO.

    franceinfo  http://fortune.fdesouche.com/

  • Henry Kissinger souhaite le démantèlement de la Syrie et des nations dissidentes

    Dans une très récente présentation à la Ford School, l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger a commenté la situation syrienne actuelle, en exprimant sa préférence pour un pays brisé et balkanisé émergeant de l’unité actuelle contrôlée par Assad [1] :

    « Il y a trois résultats possibles : une victoire d’Assad, une victoire sunnite ou un résultat dans lequel les différentes nationalités acceptent de cohabiter ensemble, mais dans des régions plus ou moins autonomes, de sorte qu’elles ne puissent pas s’opprimer les unes les autres. C’est l’issue que je préférerais voir. Mais ce n’est pas une opinion populaire. »

    Après avoir été présenté comme « l’honorable Dr Kissinger », l’ancien homme d’influence âgé de 90 ans a commencé par une leçon d’histoire intéressante. Kissinger a expliqué en détail comment l’État actuel de la Syrie avait été conçu par les puissances européennes, comme ce fut aussi le cas avec l’Irak :

    « Tout d’abord, la Syrie n’est pas un État historique. Elle a été créée sous sa forme actuelle en 1920, et elle a reçu cette forme afin de faciliter le contrôle du pays par la France, après le mandat de l’ONU. L’Irak, pays voisin, a également reçu une forme étrange, dans le but de faciliter le contrôle par l’Angleterre. Et la forme des deux pays a été conçue afin de rendre difficile aux deux pays la domination de la région. »

    En raison de ses origines anhistoriques, Kissinger a expliqué que la Syrie actuelle a été conçue comme une unité nationale plus ou moins artificielle composée de différentes tribus et groupes ethniques. Puisque la récente « révolution » devient de plus en plus chaotique, Kissinger fait des remarques sur la nature de la situation actuelle :

    « Dans la presse américaine, la situation est décrite comme un conflit entre la démocratie et la dictature – et le dictateur est en train de tuer son propre peuple, et nous devons le punir. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Ce conflit a peut-être été lancé par quelques démocrates. Mais dans l’ensemble c’est un conflit ethnique et sectaire. [...] C’est maintenant une guerre civile entre les groupes sectaires [...]. Et je dois dire que nous l’avons mal compris dès le début. Si vous lisez nos médias, ils disent que nous devons nous débarrasser d’Assad. Et si nous nous débarrassons d’Assad, alors nous pouvons former un gouvernement de coalition. C’est inconcevable. Je suis tout à fait pour qu’on se débarrasse d’Assad, mais le conflit entre les Russes et nous sur cette question, c’est que les Russes pensent : vous ne commencez pas seulement par vous débarrasser d’Assad, ce n’est pas le problème, mais vous désintégrez aussi l’administration d’État pour vous retrouver comme en Irak – sans rien pour maintenir l’ensemble. Et puis vous aurez une guerre civile qui s’aggravera. C’est ainsi que ce désordre a pris sa forme actuelle. »

    Kissinger a auparavant fait des remarques concernant les avantages de briser les nations dissidentes en petits fragments, après quoi le chaos émergeant peut faciliter leur introduction dans un ordre mondial. C’est en substance la règle du diviser pour mieux régner. Ces observations récentes de Kissinger sont en phase avec les déclarations antérieures dans lesquelles il promulgue l’idée que les bouleversements sociaux et les troubles civils de masses doivent être utilisés comme des moyens pour fusionner les nations (y compris, par ailleurs, les États-Unis) dans un « système international ».

    « Les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national », a déclaré Kissinger au Harvard Crimson en 2012. Lorsqu’on lui a demandé quels étaient les problèmes les plus importants auxquels la société américaine devait faire face aujourd’hui, il a alors répondu :

    « Au niveau international, le problème est qu’il y a des bouleversements en cours dans chaque partie du monde, mais ces bouleversements ne suivent pas les mêmes causes fondamentales, donc les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national. »

    Le concept consistant à s’emparer des crises et des bouleversements, dont les causes peuvent différer de nation à nation, afin de parvenir à un ordre international, suit soigneusement la règle d’or de l’élite, à savoir qu’un ordre mondial provoqué par le chaos est préférable. En outre, Kissinger nous donne un aperçu de l’intention sous-jacente, que lui et ses compagnons du Bilderberg ont à l’esprit, en indiquant en quelques mots que les troubles civils – qu’ils soient motivés économiquement, politiquement ou socialement – doivent être saisis afin de fusionner les pays en un « système international » désiré.

    Dans un article de Prisonplanet.com de décembre 2008, Steve Watson écrivait que Kissinger, dans une interview pour Charlie Rose, le chouchou des Bilderberg, « a cité le chaos provoqué à travers le monde par la crise financière et la propagation du terrorisme comme une occasion de renforcer un nouvel ordre mondial ».

    Kissinger avait dit à Rose, il y a quelques années :

    « Je pense que lorsque la nouvelle administration évalue la position dans laquelle elle se trouve, elle voit une énorme crise et des problèmes terribles, mais je considère qu’elle peut y voir une lueur d’espoir d’où pourrait sortir un système international [2]. »

    Cette conversation à propos des crises et des bouleversements comme étant de simples moyens spécifiques à chaque pays vers un objectif mondial centralisé pourrait indiquer un plan transnational sous-jacent. Un concept sinistre qui suit le cours de la dialectique hégélienne classique, à savoir que le problème (qu’il soit réel ou feint) provoque la réaction qui en retour permet à l’élite de fournir une solution sur un plateau d’argent. Les paroles de Kissinger me rappellent de façon inquiétante celles écrites par Alexander Wendt de l’université de Chicago, qui en 2003, dans son traité intitulé Pourquoi un État mondial est inévitable : la téléologie et la logique de l’anarchie, a déclaré :

    « Les luttes nationalistes pour la reconnaissance ne sont nullement terminées, et plusieurs nouveaux États – “plus d’anarchie” – peuvent encore être créés. Mais alors que davantage de fragmentations sont d’une certaine façon un recul, elles sont également des conditions préalables pour aller de l’avant, car c’est seulement lorsque les différences sont reconnues que les identités peuvent être plus stables. (...) Loin de mettre fin au nationalisme, un État mondial ne sera possible que s’il embrasse celui-ci. »

    Ces paroles peuvent faire la lumière sur celles prononcées par Kissinger et ses collègues supranationalistes, qui révèlent en substance qu’ils sont très conscients du fait que la simple proposition d’un État mondial ne se fera pas – et que cela peut même échouer si celui-ci est proposé trop directement – et que le même objectif peut être mieux réalisé par la fragmentation et la balkanisation des États-nations, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, pour ensuite fusionner ces fragments dans une construction globale, généralement décrite comme le Nouvel Ordre mondial.

    Source : infowars.com

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Vincent Peillon a le mérite de ne pas cacher sa fureur révolutionnaire

    Guillaume Bernard, maître de conférence en histoire contemporaine, décrypte cette vidéo de 2008 dans laquelle Vincent Peillon s'en prend violemment à l'Eglise catholique :

    "[...] Monsieur Vincent Peillon a le mérite de retourner aux principes fondamentaux. Dans le fonds, tout le système politique moderne (que vous soyez libéral ou socialiste) repose sur une hypothèse : il n’existe pas d’ordre naturel des choses. Par conséquent, il n’y a de société que créée par les hommes : leur volonté ne sert pas à s’inscrire dans des corps sociaux existant naturellement (comme la famille) mais à les produire (ainsi, le mariage peut-il voir sa définition évoluer). La sociabilité est artificielle. De même que la société n’existe pas sans contrat social, l’homme peut et doit, lui aussi, se construire lui-même. L’école, telle qu’elle apparaît dans cette prise de position de Monsieur Peillon, a pour objectif de réaliser les promesses contenues dans l’artificialisme social : libérer l’homme, de manière particulière, de l’héritage des communautés d’enracinement et, de manière générale, de l’emprise de l’ordre cosmologique.

    Les droits de l’homme étaient, à l’origine, au XVIIIe siècle, déclarés inscrits dans la nature humaine : tous les hommes ayant la même nature, ils ont donc les mêmes droits. Dans cette pensée, seul l’homme abstrait et  décontextualisé (d’aucuns diraient déraciné) a, véritablement, droit de cité : le bon citoyen est celui qui accepte de se dépouiller de toutes ses particularités culturelles et sociales pour épouser les seules valeurs de l’ordre politique artificiel. Mais, dans ce contexte intellectuel constructiviste, voici qu’est « naturellement » en train d’éclore une nouvelle génération des droits dits fondamentaux : celle des droits de l’homme sans la nature de l’homme, voire contre elle. En effet, de même que la société est pensée artificielle, il est logique que l’homme puisse prétendre se définir lui-même : telle est la parfaite logique des théories constructivistes comme celle du gender.

    JOL Press : « C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi ». Ce propos est-il en cohérence avec l'esprit de 1905 ?

    Avant tout, il faut noter le vocabulaire très catholique (comme le terme « transsubstantiation ») utilisé dans cette citation. Cela accrédite l’interprétation de certains selon laquelle la loi de séparation des églises (essentiellement l’Eglise catholique) et de l’Etat était un moyen au service d’une religion de substitution : les droits de l’homme. La laïcité est, la plupart du temps, présentée comme la mise en œuvre d’un principe de neutralité (religieuse) de la puissance publique, la religion n’étant nullement persécutée mais son expression étant simplement reléguée dans la sphère privée.

    Il s’agit, là, d’une vision quelque peu simplificatrice et, pour le moins, idyllique. Elle passe sous silence la confiscation (sans indemnité) des biens du clergé sous la Révolution (ce qui explique, par la suite, le compromis du concordat de 1801, l’Eglise acceptant de ne pas revendiquer les biens dont elle a été spoliée contre, notamment, la rémunération des clercs) ainsi que la lutte acharnée contre les congrégations religieuses (en particulier enseignantes) commencées quelques années avant la loi de 1905 (notamment avec la fameuse loi de 1901 sur les associations permettant de priver ces institutions de personnalité juridique).

    Si, en raison de la transformation des circonstances, la laïcité peut apparaître, de nos jours, comme un rempart contre les empiètements publics des communautarismes et l’influence sociale du multiculturalisme (et donc au final comme un moyen de défense de l’identité du lieu), elle n’avait pas été conçue, à l’origine, dans ce but mais bien comme un moyen de transformer l’identité traditionnelle de la France.

    JOL Press : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec l'Eglise catholique »... François Hollande savait-il bien ce qu'il faisait en le nommant à l'Education ?

    Monsieur Vincent Peillon est non seulement un intellectuel mais il est aussi un militant politique. J’ignore totalement si le président de la République et le Premier ministre ont lu ses travaux et s’ils les ont pris en considération lorsqu’ils ont débattu de la composition du Gouvernement. Il y a sans doute plus à parier que c’est son poids personnel au sein du PS et celui du courant auquel il appartient (l’aile gauche du parti) qui a été surtout pris en considération. [...]

    Avec doigté et diplomatie, les Souverains pontifes ont essayé de définir, à destination des titulaires du pouvoir politique, une « saine laïcité » (expression utilisée par Pie XII en 1958) acceptable pour l’Eglise catholique : rejetant l’augustinisme politique, elle s’appuie sur la distinction évangélique des domaines spirituel et temporel préservant, ainsi, les domaines de compétence, différents et légitimes, de l’Eglise et de l’Etat. Cette approche a été développée par l’Eglise à une époque où la laïcité perdait quelque peu son caractère agressif envers le catholicisme. En effet, plusieurs étapes sont généralement distinguées dans l’histoire de la laïcité. Après une période d’agressivité (laïcité de combat), un modus vivendi s’est peu à peu dégagé (laïcité-neutralité) pour aboutir, selon certains, à une certaine maturité et donc à la possibilité de mettre en place des relations non plus de défiance mais de collaboration entre le politique et le religieux : c’est la « laïcité positive » (le politique y trouvant un intérêt puisque le religieux contribue culturellement, au-delà du cultuel, à la solidité du lien social).

    Ce concept a été élaboré non pour affirmer l’identité religieuse, sinon ontologique du moins historique, du corps politique, mais pour permettre à la puissance publique d’organiser le multiculturalisme et, au besoin, d’acheter la paix sociale. En tout état de cause, dans sa stricte acception, la laïcité suppose la réunion de plusieurs éléments : la neutralité de l’Etat vis-à-vis des diverses religions susceptibles d’exister sur son territoire, la relégation de la religion dans la sphère privée (ce qui n’exclut pas des manifestations publiques mais devant être étrangères à l’ordre public) et l’autonomie du pouvoir politique vis-à-vis de toute morale qui n’émane pas de lui même (sa légalité est, par principe, légitime). La laïcité (même assagie dans sa forme) suppose donc le monopole du politique sur l’ordre public : celui-ci peut donc apparaître incompatible avec la distinction évangélique des domaines qui, tout en excluant le sacerdotalisme, suppose que le lien social soit nourri de spiritualité (la miséricorde, par exemple, ne rend pas inutile la justice mais peut la dépasser)."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mieux vaut en rire ! : ne dites plus... mais dites....

    ane-qui-rit.jpgIls sont 85% dans les médias, les journalistes "de gauche et d'extrême gauche"; ils ont inventé leur sabir, leur nov'langue, alors, pour les comprendre, apprenez à parler (!) comme eux ! On ne disait déjà plus "un aveugle " mais un mal voyant, un "sourd" mais un malentendant,  un "handicapé", mais une personne a mobilité réduire, une caissière, mais une hôtesse de caisse, un balayeur mais un technicien de surface etc... Mais maintenant...
    * Ne dites plus ... "clandestin" mais "candidat à l'immigration" (Figaro)
    * Ne dites plus ... "Gitans, rôdeurs, Monte en l'air", mais "gens du voyage" (Tous les médias)
    * Ne dites plus ... "clandestin, immigré illégal, ni même sans-papiers", mais "privés de papiers" (La Dépêche)
    * Ne dites plus ... "quartier à majorité immigrée" mais "quartier populaire" (Tous les médias)
    * Ne dites plus ... "crimes, agressions, violences" mais "actes de délinquance", "incivilités", "bêtises" (Le Parisien) ou "faux-pas" (France 2), et plus récemment "les inconduites" (CNRS)
    * Ne dites plus ... "émeutes" ou "guerre des gangs" mais "incidents" (Partout)
    * Ne dites plus ... "immigration" mais "mobilité européenne" (Frattini, commissaire européen)
    * Ne dites plus ... "bandes" mais "identités de quartier" (LCI.fr)
    * Ne dites plus ... "Des bandes de noirs et d'arabes" mais "Des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques"
    * Ne dites plus ... "enfants d'immigrés" mais "enfants issus de familles d'éducations éloignées"
    * Ne dites plus ... "attraper les voleurs" mais "lutter contre les délits d'appropriation" (Midi Libre)
    * Ne dites plus ... "des vauriens font des graffitis" mais des "graffeurs habillent la ville de couleurs"
    * Ne dites plus ... "un voyou notoire" mais "un individu défavorablement connu de la justice"
    * Ne dites plus ... "mosquée" mais "centre culturel et religieux"
    * Ne dites plus ... "fusillade" mais "bagarre par balles" (TF1)
    * Ne dites plus ... "invasion" mais "excès d'immigration" (Claude Guéant, notre ministre de l'intérieur)

    * MAIS SURTOUT, ne dites plus "un Français attaché à son Pays, à sa Culture, à ses Traditions et Fier de son Drapeau" ... mais dites " un RACISTE  " ...

    Et, si possible, avec un "sale", devant, ce sera encore plus apprécié chez les bobos/gauchos/trotskos....

    http://lafautearousseau.hautetfort.com
  • Démocraties et bruits de bottes.

    Décidément, on ne peut plus se fier à rien ni à personne. Après la chute des dictatures fascistes et nazie, puis celles portées par les idéologies Marxistes. Après la fin des aventures putschistes militaires en Amérique du sud et ailleurs, les démocraties sont installées un peu partout dans le monde, garantissant normalement l’exercice des libertés élémentaires.

    Le mot de démocratie a revêtu depuis longtemps un sens sacré. Il y a deux mondes, celui qui se réclame de la démocratie et celui qui ne s’en réclame pas. Ce dernier est irrémédiablement condamné comme hérétique voire sacrilège.

    Au nom de la démocratie tout est bon, y compris la violation des accords internationaux. Et puis pour qu’une bonne démocratie fonctionne, il faut en déceler les ennemis partout dans le monde. Ce furent ces derniers temps les dictatures du Maghreb et du Moyen-Orient (enfin pas toutes quand-même comme dirait Tintin au Pays de l’Or noir) avec le fameux printemps arabe qui se répandit comme un incendie en pleine brousse par grand vent.

    Bon, sur ce coup, la CIA commence à faire le bilan et elle se demande si elle n’a pas ouvert la boîte de Pandore, ce qui est une constante de cette agence (cf l’Afghanistan).

    On ne sait plus à qui donner des armes, en Syrie par exemple. Ce qui fait que notre président normal, très volontariste il y a peu, se trouve soudain en retrait dans cette affaire. Diable c’est la faute de Washington, ils devraient être plus clairs et constants quand ils donnent des ordres. Enfin, l’avantage de se comporter en laquais des USA, est de ne pas avoir de vraies responsabilités, de s’en remettre aux vrais décideurs et de se contenter d’obéir. L’affaire de l’avion d’Evo Morales en est la toute dernière illustration.

    Mais que voyons-nous ? La plus vaste démocratie du monde nous espionnerait, sans respecter les accords internationaux et singulièrement ceux très précis passés avec l’UE ? Snowden en dévoilant ce fait grave pouvait croire naïvement que les Etats européens prendraient son parti et l’accueilleraient les bras ouverts. Quel innocent, on est prêt à le livrer sans vergogne à la NSA en tremblant de peur devant les menaces terribles brandies par l’Oncle Sam.

    Peu importe si l’on sait que, ce faisant, commencerait pour l’insolent un enfer qui ne s’arrêterait qu’à sa mort ; belle perspective pour un homme d’un peu plus de trente ans. Peu à peu, l’on découvre que les USA sont de plus en plus distraits en matière de protection des libertés et que les promesses d’ OBAMA sur Guantanamo et les lois soi-disant antiterroristes, mais réellement liberticides ont été maintenues. Serait-ce l’effet de l’ « Etat profond » dont parle Chauprade ?

    Quoiqu’il en soit, on pratique là-bas la justice comme à « l’ouest du Pecos » aux temps héroïques, ce qui, il est vrai, rendait au moins les croque-morts heureux.

    Nous savons, nous aussi, comment s’exerce cette même démocratie par chez nous, il suffit de demander à notre prisonnier politique Nicolas ce qu’il en pense.

    Il semblerait que de plus en plus de magistrats soient mal à l’aise avec cette histoire de répression politique sans fondements juridiques.

    Donc, cela voudrait dire que la démocratie qui ne correspondrait plus à la notion vertueuse d’Etat de droit, ne garantirait pas forcément l’exercice des libertés élémentaires et qu’elle pourrait même permettre la suppression de ces libertés au nom d’idéologies totalitaires qui se cacheraient derrière ce mot ?

    Alors de deux choses l’une, ou bien la démocratie n’est qu’une idéologie à tendances totalitaires comme les autres, et n’implique pas la défense des libertés, ou bien nous ne sommes plus (l’avons-nous jamais été ?) en démocratie.

    Dans la deuxième hypothèse, j’aimerais bien qu’on m’explique dans quelle type de société nous sommes. Quelle mission aux politiques est assignée, quelle est le rapport entre pouvoir et libertés ?

    Car, à part « libérer sexuellement le pays », ce qui selon Aldous Huxley est le meilleur moyen d’abrutir un peuple poussé au matérialisme et à l’individualisme jouisseur, le priver de conscience et l’amener à devenir un consommateur obéissant aux injonctions consensuelles, nos gouvernements de droite ou de gauche enfilent les pantoufles du libéralisme et se soumettent sans barguigner au diktat des marchés.

    L’Etat, qui est lui même un valet servile de la finance internationale, peut survivre. Mais en fait il ne s’agit même plus de l’Etat au sens originel, mais d’une faction captatrice du pouvoir, et quel pouvoir, visant à développer une stratégie contre ses rivaux, plutôt que de mener la barque nationale à bon port.

    Ainsi disposant de quelques leviers bien pratiques comme la police et la justice, cette bande organisée en use et en abuse pour défendre ses intérêts particuliers. C’est comme ça qu’on entre en dictature sans s’en rendre compte.

    Alors oui, on est peut-être en « démocratie », mais on voit aussi de plus en plus de CRS dans nos rues, de plus en plus de flics en civil dans nos manifestations et de plus en plus de répression judiciaire , non contre les délinquants, mais contre les contradicteurs du système.

    Et ça c’est mauvais signe.

    Olivier Perceval

     

    http://www.actionfrancaise.net

  • Contre le racisme à sens unique

    Communiqué de presse de Bruno GOLLNISCH
    Président du groupe FRONT NATIONAL à la Région Rhône-Alpes

    Zemanta Related Posts ThumbnailLors de la tenue de la commission « Vie associative, éducation populaire, démocratie participative, lutte contre les discriminations, égalité hommes/femmes » ce vendredi matin (5 juillet 2013) à la Région Rhône-Alpes, les élus du FN ont assisté à la présentation de la nouvelle application smartphone de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) pour dénoncer les actes racistes.

    Se bordant à faire vivre le débat et affirmer nos positions, nos élues Liliane Boury, Marie Favre et Mireille d’Ornano ont souhaité que soit alors traité avec la même équité toutes les formes de racisme, en insistant sur ceux toujours oubliés : le racisme anti-blanc, anti-chrétien et anti-français.

    L’élue de l’exécutif socialiste, Lela Bencharif a, à cette occasion, insulté le Front National en parlant de son « hypocrisie ». Elle avait précédemment, lors de cette même matinée, justifié les propos passés de l’animatrice Sophie Aram à la télévision, qui avait traité les électeurs du Front National de « gros cons ». Sophie Aram apparaissait en effet dans le clip vidéo de présentation de l’application, vidéo réalisée par la LICRA.

    Un courrier de vive protestation a immédiatement été envoyé à Jean-Jack Queyranne afin de protester contre cet agissement indigne. Nous attendons avec impatience les explications du Président de la Région.

    http://www.gollnisch.com

  • Convergence libérale-libertaire : Goldman Sachs, Monsanto et le lobby LGBT

    Dans les années 70, le philosophe Michel Clouscard expliquait dans son ouvrage Critique du libéralisme libertaire que la stratégie néo-capitaliste doit, sur le plan idéologique des principes, de la morale, des conduites de consommation – pour conquérir des marchés – casser, broyer les valeurs éthiques ; la « société d’abondance » doit promouvoir la liquidation des règles (ce « moralisme répressif à la papa ») afin de proposer un modèle d’une nouvelle consommation qui sera l’émancipation par la transgression.

    Mai 68, avec ses valeurs d’émancipation contre la « morale bourgeoise » fut en réalité le véritable cheval de Troie de ce mouvement néo-capitaliste. Les anciens étudiants se retrouvaient en effet aux postes décisionnaires, une fois intégrés au corpus économique (publicité, starts-up…) pendant les années Mitterrand, appliquant ainsi leurs « idéaux de jeunesse » aux nouvelles réalités économiques, et créant ainsi de nouveaux marchés pour la société de consommation.

    Récemment, le patron de la Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, avouait soutenir financièrement le lobby LGBT [1], souhaitant sans doute passer pour un progressiste auprès des médias, mais qui reste surtout attaché aux revenus des dividendes des nouveaux marchés que le lobby LGBT permettra de conquérir une fois ses revendications appliquées dans la politique. En cassant le mariage traditionnel, on pourra créer des nouvelles modes très « gender » toujours en accord avec les magazines, eux aussi vendus dans cette optique, qui les mettront en avant, comme le montre le premier Salon pour les époux homosexuels qui vient de s’achever, et ce, malgré son insuccès.

    Mais ce n’est pas seulement la grande banque de Wall Street qui avoue mettre le lobby LGBT dans ses prérogatives. L’entreprise Monsanto travaille aussi dans le sens de « l’égalité des droits homosexuels » en finançant ce même lobby [2].

    Une convergence libérale-libertaire devenue aujourd’hui doxa du néo-capitalisme, dans un échange de « bons procédés » propice dans tous les cas aux dividendes du Marché, qui se crée lui-même son avant-garde en interagissant avec le politique et la société via les lobbies qu’il finance.

    Par Simone Choule http://www.egaliteetreconciliation.fr

    notes:

    [1] http://www.businessinsider.com/goldman-sachs-ceo-speaks-up-for-same-sex-marriage-2012-2

    [2] http://www.monsanto.com/newsviews/Pages/monsanto-recognized-as-a-best-place-to-work-for-lgbt-equality.aspx

  • Iran : les raisons cachées d’un conflit annoncé

    [article du journaliste Laurent Glauzy]

    Le peuple iranien, très fier de son héritage culturel, tolère mal la domination anglo-américaine imposée par des gouvernements à sa solde provoquant des guerres, des crimes et des coups d’Etat. Et cela dès 1908. D’importants gisements de pétrole sont découverts. La dynastie des Pahlavi, mise au pouvoir en 1925, reste sous le contrôle des Anglo-américains. En 1941, le pays est subitement occupé par les troupes anglaises et le Shah est alors contraint d’abdiquer en faveur de son fils Mohammed Reza. La même année est créé le Toudeh, parti proche des positions communistes.

    La Grande-Bretagne exploite le pétrole iranien par le biais de l’Anglo-Persian Company. Cette société réalise des profits gigantesques, tandis que l’Etat n’en perçoit que les maigres dividendes. La situation du peuple est effroyable : 80 % de la population souffrent de dénutrition, la durée de vie moyenne est de quarante ans et la mortalité infantile atteint 51 %. En 1953 éclate une crise entre le Shah et le premier-ministre Mohammad Mossadegh. Intellectuel de haute volée et influencé par les courants maçonniques, il nationalise les puits de pétrole, en accord avec l’opinion publique qu’exprime le Toudeh. Mossadegh reste encore aujourd’hui la personnalité favorite des Iraniens. Il est destitué par un coup d’Etat de la CIA qui en revanche finance le Shah à hauteur de 45 millions de dollars pour renforcer un pourvoir personnel répressif. Ce dernier met hors-la-loi presque tous les partis, y compris le Front National de Mossadegh qui s’organise clandestinement. Beaucoup de membres du Toudeh sont arrêtés et assassinés. Malgré cela, il reste un des mouvements populaires les plus forts, recouvrant un rôle plus important en amenant le peuple à la révolution de 1978. A partir de 1977, l’opposition socialo-communiste devient encore plus forte. Elle obtient un plus grand soutien dans les classes populaires malgré la « Révolution verte » menée par le régime impérial et ayant pour ambition d’améliorer la vie des paysans et de moderniser le pays.

    Le tournant de 1979

    Ces objectifs auront été assez largement atteints quand, en 1979, le Shah, en butte à la « révolution des bazars » (la nouvelle bourgeoisie) et abandonné par les Anglo-américains, doit fuir. La population accueille avec ferveur le chef religieux exilé, Ayatollah Ruhollah Khomeiny. Après un premier moment de simulation démocratique, le nouveau régime emprisonne, torture les opposants. Des milliers de personnes disparaissent.

    En septembre 1980, l’Iran est attaqué par Saddam Hussein, dont les troupes sont armées et entraînées par les élites américaines et européennes qui visent à affaiblir les deux pays. Malgré les persécutions féroces conduites contre les dissidents, les Ayatollahs poursuivent la modernisation du pays, mènent une campagne d’alphabétisation et améliorent les conditions économiques des ménages. Aujourd’hui, la population est alphabétisée à 80 %, l’école est obligatoire de 6 à 14 ans et le taux de mortalité infantile est descendu à 25 ‰. Le système électoral de l’Iran peut se vanter de mobiliser un fort taux de participation, bien supérieur à celui des pays occidentaux. Par ailleurs, ce pays possède 10 % des réserves mondiales de pétrole, 15 % des réserves en gaz et compte 69 millions d’habitants. Son revenu par habitant est d’environ 7 000 dollars par an. Ses universités sont d’un très bon niveau et les ingénieurs sont demandés dans tout le Moyen-Orient.

    Dans les années 1990, une loi restreignant la liberté de la presse est promulguée. En 1999, les manifestations étudiantes sont durement réprimées. L’Iran est un pays jeune. 70 % de sa population a moins de trente ans. Elle ne supporte pas les restrictions religieuses imposées par le gouvernement. 52 % des étudiants universitaires sont des femmes et ne partagent pas non plus l’orthodoxie religieuse, comme l’explique Shirin Ebadi dans son livre Iranienne et Libre. Beaucoup d’Iraniens veulent se libérer de l’emprise tyrannique même s’ils craignent le pouvoir anglo-américain qui ramènerait le pays à des conditions semi-coloniales.

    L’objectif de l’Oncle Sam : affaiblir le pays

    Les tentatives de contrôle des Etats-Unis sur l’Iran n’ont jamais cessé, et ce pour une raison simple : la crainte d’être exclus de l’exploitation des ressources naturelles. Diverses stratégies ont été utilisées pour affaiblir économiquement le pays. Le 30 avril 1995, le président Bill Clinton commence à parler de l’interdiction du programme nucléaire iranien. Il impose un embargo commercial. Les Etats-Unis accusent l’Iran de vouloir mettre en œuvre un programme nucléaire belliciste et de financer le terrorisme. Le 18 juin 2003, le Président George W. Bush déclare que les Etats-Unis ne toléreront pas la construction d’une arme nucléaire par l’Iran. L’administration américaine qualifie ce pays d’« Etat voyou ». Les rapports diplomatiques sont suspendus. Depuis le 11 septembre 2001, la situation empire. Profitant du climat de terreur, l’administration américaine oblige le congrès à approuver l’Authorization for Use of Military Force Resolution du 14 septembre 2001 qui permet l’utilisation de la force armée contre les Etats soupçonnés d’organiser ou de soutenir le terrorisme comme l’Afghanistan, la Syrie, l’Iran. Le journaliste de CBS David Martin, citant ainsi des fonctionnaires américains déclare « avoir la preuve que des bombardements en Arabie Saoudite et d’autres attaques ont été directement planifiés par des agents d’Al-Qaïda, ayant trouvé refuge en Iran ».

    Toujours en 2003, le vice-président Dick Cheney affirme que l’Iran « a pour objectif la destruction d’Israël. Les Israéliens pourraient donc se décider à agir en premier quitte à laisser aux autres pays le soin de remettre en ordre cet imbroglio diplomatique ». Par ailleurs, les Etats-Unis possèdent un arsenal nucléaire d’au moins 10 600 têtes rénovées ces dernières années par des têtes de dernière technologie. Elles représentent un potentiel de destruction sans précédent. Plusieurs de ces armes nucléaires sont secrètement positionnées en Europe et ne sont pas soumises à l’approbation des parlements. Il n’est donc pas étonnant que l’Union européenne ait préféré rejoindre les Etats-Unis pour demander très docilement à Téhéran d’accepter sans conditions l’additif au traité de non-prolifération prévoyant des inspections inopinées. Ajoutons que dans ce club très fermé des puissances nucléaires, se trouvent également la Russie (10 000 têtes), la Grande-Bretagne (200 têtes), la France (350 têtes), la Chine (400), Israël (200 à 400), le Pakistan (24 à 48), l’Inde (30 à 35). Ces derniers à l’exception somme toute de la Chine, sont des alliés de Washington et de proches voisins de l’Iran. De quoi accentuer le sentiment d’encerclement des dirigeants de l’Etat perse !

    Quid du nucléaire et du pétrole iraniens ?

    La question du nucléaire iranien présente bien des aspects ambigus, comme l’aide apportée par les services secrets pakistanais (ISI), entièrement contrôlés par la CIA. L’ISI est impliqué dans des opérations militaires, collabore avec les services secrets du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, a des contacts avec les autorités iraniennes. D’autres contradictions sont relevées. Une dizaine d’années sont nécessaires pour monter un arsenal nucléaire. Les nations détentrices de cette haute technologie auraient pu depuis fort longtemps procéder à la destruction du programme nucléaire iranien. De plus, les menaces de guerre du gouvernement américain incitent les autorités iraniennes à poursuivre leurs projets nucléaires. Washington cherche un prétexte pour occuper l’Iran, s’approprier ses réserves pétrolières et défendre le dollar. Saddam Hussein avait accepté le paiement de son pétrole en euros. Et quand l’armée américaine a occupé l’Irak, le règlement en dollar du pétrole a tout de suite été rétabli.

    Depuis quelques années, les autorités iraniennes ont prévu la création d’une bourse du pétrole iranien qui utiliserait l’euro au lieu du dollar, constituant une menace inacceptable pour l’économie américaine. Cette place financière permettrait la vente et l’achat du pétrole et du gaz iraniens, comme à l’International Petroleum Exchange (Ipe) de Londres et au Mercantile Exchange de New York (Nymex), sociétés contrôlées par les autorités américaines. La création d’une troisième place boursière créerait une compétition et redimensionnerait le pouvoir que Washington a sur le prix du pétrole. La suprématie américaine serait endiguée et le dollar perdrait son hégémonie. Les pays européens diminueraient ainsi leurs dépenses sur le prix du pétrole et pourraient se renforcer économiquement, être moins dépendants de Washington. La Chine et la Russie y verraient des avantages pour leur développement économique. La création d’un commerce fondé sur des pétro-euros entraînerait beaucoup d’investisseurs à retirer leurs placements du marché américain ; ils opteraient pour des valeurs européennes. Nous assisterions à l’écroulement du dollar. L’utilisation de l’euro serait appréciée par la Russie. Ses échanges commerciaux se font surtout avec l’Europe. Dans le cadre des relations commerciales, la Chine et le Japon seraient désireux de transformer en euros leurs importantes réserves en dollars dont ils sont les deux principaux détenteurs. Les dirigeants saoudiens, dont la population éprouve une aversion croissante à l’égard des Etats-Unis, apprécieraient aussi l’adoption de l’euro. Tant que les nations seront contraintes d’acquérir des dollars (68 % des réserves mondiales sont dans cette devise), l’économie américaine sera prospère. D’après Krassimir Petrov, docteur en économie de l’Université de l’Etat de l’Ohio, la bourse pétrolière iranienne représente un important danger pour les Etats-Unis : « D’un point de vue strictement économique, si la bourse iranienne attire avec succès les forces économiques et mondiales, cela signifie l’abandon accéléré du dollar. La chute du dollar augmentera de manière dramatique l’inflation américaine, faisant monter les intérêts américains à long terme (…), ce qui provoquera une dépression économique grave, avec l’implosion des obligations, des actions et des marchés des produits dérivés, c’est-à-dire un krach financier intégral ».

    L’Iran extrait 4,1 millions de barils de pétrole par jour ; 2,5 millions sont exportés. Dans les années 1990, nous assistons à un rapprochement avec les pays occidentaux et asiatiques pour conclure des contrats avantageux dans le cadre de la vente du pétrole. Pour contrecarrer cela, en 1996, le Congrès américain approuve l’Iran-Lybia Sanctions Act (Ilsa). Cette loi qui permet de sanctionner les pays qui investissent annuellement plus de 20 millions de dollars dans l’importation du pétrole iranien ou libyen. Mais si elle suscite une si grande clameur en Europe, l’Ilsa ne sera pas appliquée. Le gouvernement américain impose en contrepartie un embargo contre l’Iran pour empêcher que soient fournies les technologies pour le raffinement du pétrole, ce qui obligera le gouvernement iranien à avoir besoin du nucléaire civil.

    En Iran, un litre d’essence coûte seulement huit centimes d’euros. Ce prix dérisoire ne peut être maintenu si les Américains empêchent le raffinement de l’or noir et étranglent l’économie avec des embargos. La propagande contre l’Iran devient de plus en plus envahissante. Le président Ahmadinejad est décrit comme l’ennemi juré de l’Occident. La traduction de ses déclarations est altérée, et sur des affiches montre son visage des affiches en anglais incitent à la guerre. Une des plus connues et déformées est : « Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad » ne traduit aucune intention belliqueuse. Ahmadinejad dénonce seulement les crimes d’Israël comme le firent dans les années 1940 Hannah Arendt et Albert Einstein. La périphrase « ezhim-e ishghalgar-e qods » signifie « le régime qui gouverne Israël ». Il est clairement fait référence au régime et non au pays, et le président iranien n’a par conséquent jamais parlé de rayer Israël de la carte, comme le prétend malhonnêtement la demokratische Propaganda.

    Le cynisme de Washington et d’Israël

    L’objectif est de diaboliser l’Iran avec des montages, des mensonges pour faire accepter l’agression. Dans son discours de mars 2006, George W. Bush dit devoir protéger Israël contre la « menace iranienne » ayant pour « objectif déclaré de détruire notre allié, Israël ». Le secrétaire d’Etat à la Défense, Robert Gates, a aussi affirmé qu’Israël n’a jamais menacé personne d’anéantissement. C’est oublier qu’Israël prépare des missiles et finance des bandes terroristes pour affaiblir et déstabiliser le gouvernement iranien. Dans ce même but, les Etats-Unis soutiennent les Moudjahiddin du peuple qui organisent des attentats à la bombe. Comme l’Irak, l’Iran a aussi été accusé d’un prétendu trafic illégal de matériels radioactifs acquis au Niger et ayant disparu au Congo.

    Discrètement et de manière très organisée, les Anglo-américains et les autorités israéliennes préparent leur offensive. Le développement du potentiel militaire à Vicenza, sur la côte adriatique italienne, n’est pas un hasard. Depuis mars 2007, les forces armées américaines situées à proximité de l’Iran ont crû fortement. Le général Leonid Ivachov, vice-président de l’Académie russe des Sciences politiques, a annoncé que le Pentagone est en train de préparer une attaque aérienne contre les infrastructures militaires de l’Iran, et a positionné dans le Golfe un porte-avion avec 3 200 soldats et 80 avions, des bombardiers F/A-18 Hornet et Superhornet, 8 navires d’appui et 4 sous-marins nucléaires présents depuis décembre 2006. Michel Chossudovsky, professeur d’Economie à l’université d’Ottawa, auteur du best-seller international The Globalization of Poverty et de dossier contredisant la version officielle du 11-Septembre, explique que, déjà en mai 2003, a été mis au point le plan « Tirannt », qui prévoit d’importantes opérations contre l’Iran pouvant requérir des armes nucléaires. Le Monde du 30/5/07 écrit que « les Etats-Unis viennent d’envoyer neuf navires de guerre et 17 000 hommes dans les eaux du Golfe, soit la plus importante armada réunie à quelques kilomètres des côtes iraniennes depuis des années ».

    Lors de la conférence de Herzliya tenue du 21 au 24 janvier 2007 en Israël, a été dévoilée la stratégie contre l’Iran (Herzliya, université privée qui s’occupe des questions politiques, est liée aux services secrets israéliens). L’ancien premier-ministre israélien Benjamin Netanyahu y a déclaré qu’il fallait « diffuser dans les médias l’idée que l’Iran est sur le sillon du Reich Nazi et s’apprête à exterminer les juifs. Il faudra ensuite faire juger le président Ahmadinejad par un tribunal international d’instigation au génocide, convaincre les Etats occidentaux d’adopter unilatéralement des sanctions économiques contre l’Iran pour le mettre à genoux sans passer par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il faudra également le bombarder avec efficacité, rapidité pour infliger des dommages lourds sur les bases nucléaires. Les bombardiers B2 et les missiles de croisière peuvent le réaliser. Israël devra le faire s’il est clair qu’il y a une menace ; Israël devra le faire et le Président [Bush] s’y ralliera ».

    Dans une logique d’isolement, le Trésor américain, qui influence les gouvernements, les banques et les entreprises du monde entier, a durci le ton en ordonnant d’interrompre tout échange avec l’Iran. Les autorités américaines reprochent aux gouvernements européens, à l’Allemagne, à l’Italie, à la France, à l’Espagne et à l’Autriche, d’avoir consenti à l’Iran un prêt de 18 milliards de dollars en 2005. Ces dix dernières années, l’Iran est devenu un important partenaire commercial pour l’Europe, commercialisant son pétrole contre de l’équipement industriel. Washington veut empêcher tous les liens commerciaux avec l’Iran. Quand en 1999, les autorités iraniennes signent des accords avec Eni et Total, dont une petite part de la production constitue la réserve des pays investisseurs, Washington exerce des pressions pour que ces accords ne soient pas conclus. Les Etats-Unis menacent de sanction ceux qui investissent plus de 40 millions de dollars dans le pétrole iranien, alors que 90 % des richesses de ce pays proviennent de l’exportation de l’or noir. Depuis plusieurs années, les Etats-Unis ont essayé d’affaiblir économiquement l’Iran par le biais de sanctions. En novembre 1979, puis en 1987, 1995 et 2000, ils interdirent les importations des biens iraniens. Malgré cela, l’Iran réussit à stabiliser ses rapports commerciaux et attire les investissements de pays européens et asiatiques. En 2005, la Chine, non concernée par les pressions américaines, passe des accords commerciaux avec Téhéran pour un contrat d’importation de gaz et de pétrole supérieur à 100 milliards de dollars. Plusieurs compagnies pétrolières russes ont même signé des contrats avec l’Iran pour extraire le pétrole de ses gisements.

    Le 23 mars 2007, dans les eaux de Shatt El Arab, quinze soldats britanniques ont été arrêtés. Sunday Times, sans expliquer que les soldats de la « Couronne » avaient violé les eaux iraniennes, a adopté le point de vue américain et a parlé d’une vendetta des Iraniens à l’égard des sanctions contre le nucléaire proposées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le Ministre des Affaires étrangères iranien affirme que les marins britanniques sont entrés illégalement dans les eaux territoriales. Est-ce que ces quinze soldats avaient pour mission de contrôler l’équipement et la production militaire de l’Iran ?

    Un plan machiavélique

    Le général iranien Ali Reza Asgari avait été torturé dans les cellules de la CIA pour qu’il livre de précieux renseignements sur les stratégies et le potentiel de son armée. Un volet oublié par la presse occidentale. Sunday Times écrit :

    « Le 7 février [2007], quatre jours après son arrivée à Damas et s’étant assuré que sa famille était en sécurité, Asgari a pris un vol pour Istanbul. Un nouveau passeport lui a été fourni et il a quitté la Turquie en voiture pour que l’on perde sa trace. » En réalité, le général Asgari est disparu le 9 décembre 2006. Des sources iraniennes révèlent à l’agence Fars qu’il avait été amené en Turquie par des agents de la CIA. Ahmad Soghami, directeur chargé des Amériques au ministère iranien des Affaires étrangères, a récemment déclaré que « la République islamique d’Iran a identifié et démantelé plusieurs réseaux d’espionnage liés aux forces d’occupation en Irak, ayant pour objectif de mener des actions de sabotage dans l’ouest, le sud-ouest et le centre du pays ». L’opération de Shatt El Arab ne pourrait être alors qu’une mise en scène organisée par les autorités anglo-américaines ayant pour but de provoquer l’Iran.

    Une guerre contre l’Iran permettrait aux Etats-Unis d’augmenter le prix du pétrole et de montrer leur incontestable suprématie, pour dans un second temps affaiblir des pays qui, comme la Syrie, la Corée du Nord ou la Chine, résistent au Diktat de Washington. Il s’agit d’un plan faisant suite à la période de la « Guerre froide » prévoyant l’appauvrissement et la recolonisation de nombreux pays en vue de l’instauration d’une dictature mondiale. L’Iran est le pays qui figure dans la ligne de mire des Etats-Unis et de ses banquiers occultes. Mais il est militairement plus fort que l’Irak. Téhéran bénéficie aussi de l’appui des membres de l’Alliance du Nord. Un conflit impliquerait tout le Moyen-Orient et pourrait entraîner la Chine et la Russie, indépendantes de Washington.

    Quant à l’Union Européenne, son silence démontre qu’elle est à la remorque des Etats-Unis.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com
    octobre 2007

    Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome I)