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lobby - Page 2256

  • Bilderberg : mais que font les médias français ?

    Service minimum :

    "Seuls de petits médias en ligne comme Le Cercle des Volontaires et Info-Libre.fr, qui révèlent l’information, étaient présents dans « l’enclos » réservé aux journalistes. Malgré la présence, cette année, de François Fillon et de Valérie Pécresse à cette réunion ultra-privée entre puissants de ce monde, aucun médias français ne s’est déplacé. Le Figaro a bien fait un papier, évoquant dans un réflexe pavlovien la fameuse « théorie du complot » (un peu comme si le Bilderberg était un fantasme complotiste…) ; Le Nouvel Obs a aussi mis son grain de sel pour discréditer d’avance tous ceux qui s’y intéresseraient de près, parlant de « petit club » alors qu’il compte chaque année un grand nombre d’oligarques internationaux de premier rang.

    Côté britannique par contre, le Guardian, le Sun, le Financial Times, The Independant, et le Daily Telegraph ont envoyé des journalistes sur place. Le journal local en a même fait sa une… Il revient donc de s’interroger sur le silence des médias français, en ébullition lorsqu’une flopée de vedettes prend ses quartiers à Cannes mais rasant les murs quand l’élite politique, économique et médiatique se réunit dans le plus grand secret."

    Quelques autres des 140 participants du Bilderberg 2013 : Christine Lagarde, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le chancelier de l'échiquier britannique George Osborne, le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, les patrons de BP, HSBC, KKR, Goldman Sachs, Nicolas Barré, patron des Echos, sous la houlette d'Henri de Castries, Pdg d'Axa, qui préside le Bilderberg Group.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’appel de Moscou d’Aymeric Chauprade

     Le 13 juin 2013 à Moscou, en compagnie d’Odile Tequi, François Legrier, Hugues Revel et Fabrice Sorlin, Aymeric Chauprade est intervenu à la Douma d’État (Parlement russe) pour appuyer les efforts de la Russie visant à résister à l’extension mondiale voulue par l’Occident des « droits » des minorités sexuelles. Voici l’appel :

    "Mesdames et Messieurs les députés de la Fédération de Russie,

    C’est un grand honneur que de m’exprimer devant vous aujourd’hui, l’honneur d’un Français patriote qui regarde la Russie en alliée historique.

    Depuis 1989, l’Amérique tente d’accélérer son projet de domination unipolaire et de l’imposer à tous les peuples de la planète.

    Avec un écrasant budget de défense, égal à la somme de tous les autres États, avec une monnaie de référence qui lui donne la main sur l’économie mondiale, avec des réseaux de recrutement des élites mondialisées, avec un pouvoir médiatique et culturel global, l’oligarchie financière américaine mène la guerre aux peuples libres sur le double théâtre de l’information et de la géopolitique. Entraînant avec elle l’Union européenne, elle dessine le visage des « Bons et des méchants », viole nos conversations et données privées, bombarde, envahit ou détruit par la guerre civile et l’embargo les États qui lui résistent.

    Mais la guerre géopolitique que cette oligarchie occidentale mène contre la Russie et contre l’indépendance des Européens, se double d’une guerre idéologique. Hier, les révolutions « colorées » en Géorgie et en Ukraine, aujourd’hui, les FEMEN, les « Pussy Riot« , ou le mariage homosexuel en France, ne sont l’expression que d’un seul et même phénomène : l’alliance du mondialisme occidental avec le nihilisme anarchiste, cette idéologie destructrice, qui, sous des formes variées dans l’Histoire, n’a eu de cesse que de s’attaquer aux fondements de la civilisation, à la dignité de la personne, à la famille, à la nation souveraine.

    Bien qu’ultra-minoritaire, ce nihilisme anarchiste contrôle largement les médias occidentaux, terrorise la classe dirigeante européenne, et bénéficie du soutien financier de milieux d’affaires mondialistes et pro-américains.

    Face à cette nouvelle forme de terrorisme, pour défendre le monde multipolaire que nous voulons, seul garant d’une paix globale et juste, le temps est venu de constater qu’une nouvelle bipolarité idéologique se superpose à la multipolarité géopolitique.

    La nouvelle bipolarité met face à face, dans un affrontement qui va s’amplifier, d’un côté ce totalitarisme planétaire, qui détruit simultanément la famille et la nation, en réduisant la personne à un consommateur esclave de pulsions marchandes et sexuelles, de l’autre côté, des peuples trahis par leurs élites, assoupis devant la perte de souveraineté et l’immigration massive, mais que l’attaque contre la famille commence à réveiller.

    Mais attention ! Mis en échec sur le terrain géopolitique, grâce à la multipolarité, le projet mondialiste essaie de se relancer par une nouvelle idéologie révolutionnaire.

    Dans ce nouveau combat, Mesdames et Messieurs les Députés, ceux qui ne veulent pas du bouclier anti-missiles américain, de la domination de l’OTAN, de la guerre contre la Syrie et l’Iran, sont dans le même camp que ceux qui refusent la perte de souveraineté, le grand remplacement de population, les FEMEN, la théorie du genre, le mariage des homosexuels, et bien d’autres marchandisations du corps humain encore.

    Mesdames et Messieurs les Députés, c’est avec le Président Poutine et toutes les forces vives de Russie, que votre pays a engagé un redressement sans précédent, militaire, géopolitique, économique, énergétique et spirituel, qui force l’admiration des patriotes français !

    Les patriotes du monde entier, attachés à l’indépendance des peuples comme aux fondations de notre civilisation, tournent en ce moment leur regard vers Moscou.

    C’est plein d’espoir qu’ils voient la Russie légiférer contre la promotion publique de l’homosexualité, contre le risque d’adoptions internationales d’enfants russes par des couples unisexe et contre l’ingérence d’ONG nihilistes et manipulées par les réseaux américains.

    Mesdames et Messieurs les Députés, la Russie est devenue l’espoir du monde contre le nouveau totalitarisme ! Le temps est venu de former, autour de la Russie, et avec les patriotes de tous les pays, l’Internationale de ceux qui aiment leur identité, leur famille, et qui refusent que la personne soit réduit à une marchandise !

    Vive la civilisation, vive la Russie, vive la France !"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Protestation contre la future mosquée : la Cour de cassation confirme la relaxe de Benoît Couëtoux, responsable identitaire angevin

    ANGERS (NOVOpress) - Au terme d’un long feuilleton judiciaire, la Cour de cassation a rejeté ce 11 juin la demande de pourvoi du parquet général de la cour d’appel d’Angers, suite à la relaxe dont avait bénéficié en juin 2012 Benoît Couëtoux, responsable identitaire angevin, poursuivi pour avoir protesté contre le projet de construction d’une mosquée cathédrale lors d’une séance du conseil municipal à Angers au printemps 2011.

    L’action judiciaire est donc close au terme de deux ans de procédure, caractérisée par un véritable acharnement du ministère public à l’encontre du militant identitaire à l’initiative de cette manifestation. Le jugement de 1ère instance en novembre 2011 avait déjà douché les enthousiasmes liberticides des émules de Fouquier-Tinville : l’incrimination d’incitation à la haine raciale n’avait finalement pas été retenue par le parquet qui s’était rabattu sur un article de la LOPPSI-2, promulgué une dizaine de jours seulement avant les faits et créant un supposé délit d’entrave aux débats du conseil municipal. Lors de ce premier procès, le prévenu avait été condamné à une amende de 1.500 euros, très en-deçà des réquisitions du procureur de la République qui avait réclamé 5 mois de prison avec sursis et une privation des droits civiques.

    Estimant la sanction insuffisante, le parquet d’Angers avait fait appel de la décision du tribunal correctionnel. L’affaire avait donc été renvoyée devant la cour d’appel d’Angers qui décidait en juin 2012 de relaxer purement et simplement le responsable identitaire. S’obstinant dans son acharnement, le parquet général de la cour d’appel d’Angers déposait alors un pourvoi en Cassation.

    Un an plus tard, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté cette demande de pourvoi, considérant qu’une brève intrusion de deux minutes en début de séance ne pouvait s’apparenter à un délit d’entrave.

    Dans cette affaire, l’acharnement du ministère public n’est pas sans rappeler les réquisitions délirantes du parquet de Paris à l’encontre des opposants à la loi Taubira ces dernières semaines, menacés systématiquement de peines de prison ferme pour des délits inexistants (la plupart des manifestants déférés feront d’ailleurs l’objet d’un simple rappel à la loi), la multiplication des gardes à vue abusives souvent conduites jusqu’au terme du délai légal de 48 heures, la systématisation des contrôles judiciaires, la plupart du temps sans raison d’être, comme pour les 4 de Poitiers, les militants de Génération identitaire qui ont posé la banderole au siège du PS rue de Solférino ou les Hommens de Roland Garros, témoignent d’une Justice aux ordres, qui semble perdre toute retenue et toute mesure lorsqu’il s’agit de faire condamner des opposants politiques !

    Cette décision de la Cour de cassation c’est aussi une nouvelle victoire de la liberté et de la démocratie à mettre au crédit des Identitaires, car désormais une jurisprudence solide encadre l’article 431-1 du Code pénal qui punit d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende « le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, (…) le déroulement des débats d’une assemblée parlementaire ou d’un organe délibérant d’une collectivité territoriale». Cette jurisprudence empêchera désormais toute interprétation hasardeuse et extensive de la loi criminalisant le droit légitime des citoyens d’interpeller publiquement les élus au sein des assemblées. A travers cette victoire juridique, c’est le principe d’iségorie, consacrant l’égalité de droit à la parole de tous citoyens et considéré comme sacré dans la Démocratie athénienne, qui est sauvegardé, bref une victoire pour la liberté et une victoire de l’identité !

    http://fr.novopress.info/

  • Personne n'a le droit de nous convertir à l'islam ! par Éric Muth

    Où est la liberté de la Presse proclamée en 1789 ? Pourquoi convoquer le journaliste Ivan Roufiol du Figaro qui n'a fait que son travail ? (voir l’article du Gaulois « Pourquoi je suis convoqué à la PJ, par Ivan Rioufol »)

    « Mais où sont les bonnes consciences, les belles âmes, toujours prêtes à faire la morale et qui ne disent mot quand un journaliste courageux ose analyser les dangers d'un islam radical et qui se retrouve convoqué par la police pour répondre de propos tenus lors d'une émission télé sur le sujet ? » s'inquiète très justement J.P. Garraud, secrétaire de l'UMP et ancien député de Gironde.

    Ivan Roufiol n'a fait que son devoir de Français et de journaliste libre de dénoncer ce fléau que représente l'Islam radical en France. Pour mémoire, une déclaration de Marwan Muhammad, porte-parole du CCIF, à la mosquée d'Orly, il y a quelques mois : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n'a le droit de nous enlever ça, personne n'a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d'espérer dans une société globale fidèle à l'Islam. Personne n'a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu'est l'identité française ».
     
    On croit rêver bien sûr… et non, ce monsieur est très sérieux et c'est ce qui pose problème.
     
    Alors, que faire contre cette horde de sauvages qui détruisent la France sans que personne ne réagisse ? Avec la complaisance du gouvernement socialiste et la complicité active de l'extrême gauche.
     
    Cette mort lente infligée à la chrétienté et à notre pays, le Père Marie-Antoine de Lavaur surnommé le « Saint de Toulouse » la dénonçait déjà il y a plus de cent ans : « Au radicalisme maçonnique nous égorgeant, nous étouffant sans bruit, il faut opposer le radicalisme divin, en nous défendant et en combattant avec éclat. À ce prix seul sera la victoire. Les martyrs ont-ils craint d'être intransigeants ? Et, sans cette intransigeance, l'Église aurait-elle remporté une seule victoire ? ».
     
    Quel visionnaire et quelle lucidité attribué à ce capucin, et quelle liberté dans la vérité… Ivan Roufiol, vous avez toute mon estime.
  • 300 veilleurs à Angers face à quelques nervis

    Selon Angers info.

     

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  • "Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes"

    Extrait du texte du père abbé dans la dernière Lettre aux amis de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux :

    L[...] Bienheureux les doux l Oui, bienheureux ceux qui agissent en respectant la nature des choses. Ils cherchent l’harmonie entre le ciel et la terre, entre l’âme et le corps, entre l’homme et la femme. Bienheureux celui qui, respectant l’altérité féconde, participe au mystère de l’unité. Bienheureux sont-ils car ils posséderont la terre de leur corps, de leur famille et de leur cité. Maudits au contraire les dictateurs qui forcent la nature à main levée. Qui sème la violence récoltera le chaos.

    Bienheureux ceux qui pleurent l Oui, bienheureux ceux qui voient le mal en face et qui en sont émus jusqu’au fond de leur conscience. Ils sont capables de dire « non » avec force et sont capables de prendre des coups. Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes, car ils seront consolés par la suavité de la mission accomplie et par ces paroles de Dieu : « Entre dans la joie de ton Maître l » Maudits les insensibles au bien et au mal, surtout quand il touche les plus petits, car tous les sophismes ne suffiront pas à calmer le feu éternel de leur conscience.

    Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui travaillent à défendre les droits fondamentaux, tout particulièrement ceux des plus faibles : les embryons, les enfants et les vieillards. Ils veulent, comme saint Benoît, que cette justice soit inscrite dans la loi. Oui, bienheureux, car ils recevront une juste récompense qui dépasse tout ce qui est monté au cœur de l’homme. Et maudits ceux qui construisent la cité sur le sable mouvant des passions désordonnées. Ils recevront le châtiment de leurs propres actions et de toutes leurs conséquences.

    Bienheureux les miséricordieux, ceux qui aiment leur frère et haïssent les vices. Ils prennent sur eux le péché du monde à l’imitation de Jésus-Christ. Bienheureux les Veilleurs qui chantent l’espérance dans les ténèbres, car il leur sera fait miséricorde pour eux et pour le monde. Maudits ceux qui prônent la loi du plus fort, car viendra un beaucoup plus fort qu’eux. [...]

    Bienheureux les pacifiques ! Oui, bienheureux ceux qui donnent au monde la paix construite sur la base de la filiation et non sur un prétendu droit à l’enfant. Bienheureux, car ils seront appelés fils de Dieu et ils entreront dans la grande fraternité des saints. Maudits ceux qui profanent ce lien, car ils finiront dans la solitude éternelle.

    Bienheureux, enfin, ceux qui souffrent persécution, les frappés, les insultés, les méprisés, les ignorés. Bienheureux, car le royaume des cieux leur appartient. Ils ne perdent rien de ce qui est grand, et ils jugeront le monde à la droite du Seigneur. Maudits les persécuteurs, car ils seront persécutés par les démons."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Qatar, un ami qui nous veut du mal

    La France, un paradis fiscal pour un géant financier : Camille Galic a lu les deux dernières monographies du Qatar.
    Peuplé de 1.903.447 habitants dont les deux tiers d’étrangers répartis sur  11.586 km2 seulement, soit un peu moins que la région Ile-de-France, le Qatar intrigue, le Qatar inquiète. Il est vrai que son avidité capitalistique et ses ambitions géopolitiques sont inversement proportionnelles à sa population et à sa superficie. Sur les cinq livres qui viennent de lui être consacrés, nous en avons retenu deux : Qatar/ Les secrets du coffre-fort et Le Vilain Petit Qatar. Le premier, plus informatif, le second, plus polémique. C.G.

    Bons spécialistes du Moyen-Orient, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, qui furent enlevés le 20 août 2004 par l’Armée islamique en Irak qui ne les relâcha que quatre mois plus tard en échange, selon The Times, d’une rançon de 11,8 millions d’euros en partie réglée, dit-on, par… le Qatar, disent avoir enquêté un an sur « ce confetti qui rêve d’être un empire ». Ils énumèrent ses atouts, en particulier ses fabuleuses réserves de gaz naturel et son « trio magique » constitué par le cheik Hamal al-Hani, « un émir despote mais éclairé » (après avoir pris soin de débarquer son père et de neutraliser une kyrielle de frères), son ambitieuse et élégante épouse la cheika Moza et son premier ministre et cousin Hamad bin Jassem Bin Jabor, dit HBJ, wahhabite conservateur très proche des Etats-Unis et « grand manitou du rapprochement avec la France de Nicolas Sarkozy ».

    La France paradis fiscal… pour les Qataris
    En fait, le rapprochement avait initialement eu lieu sous De Gaulle, qui avait tenté de faire la pige aux Anglo-Saxons dans le Golfe, et s’était accentué sous Chirac, mais l’idylle menée tambour battant par Sarkozy favorisa de la part des Qataris un véritable prurit d’acquisitions et d’investissements. Palaces, hôtels particuliers, immeubles de rapport et de bureaux, entreprises du luxe, participations dans les firmes du CAC 40, terres arables, œuvres d’art (c’est le Qatar qui imposa la grotesque exposition Murakami au château de Versailles), sport avec le rachat du PSG, rien n’échappe à leur fringale.
    Cette relation « quasi fusionnelle entre Sarko et HBJ » aboutira, écrivent de leur côté Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget, à la signature, le 14 janvier 2008, d’une convention fiscale extraordinairement favorable au « Vilain Petit Qatar », fanatique du « Monopoly planétaire » : « L’article 8 allège considérablement l’impôt sur la fortune des Qataris propriétaires en France. L’article 12 de cette même convention prévoit l’exonération de tout impôt sur les plus-values immobilières. »
    Inutile de préciser que cette convention transformant notre pays en paradis fiscal sélectif fut votée avec enthousiasme à l’Assemblée nationale… et qu’elle n’a pas été abrogée par François Hollande, l’homme qui « n’aime pas les riches ». Au contraire : lorsque le (faux) couple présidentiel se rendit aux Etats-Unis, Valérie Trierweiler offrit à Michelle Obama un sac « le Tanneur », entreprise acquise par le Qatar. Un geste très apprécié à Doha.
    De même, lors des violentes émeutes raciales ayant ravagé, le 13 mai, le quartier du Trocadéro sous prétexte de fêter la victoire du PSG en championnat de France, la responsabilité du Qatar ne fut jamais évoquée par le gouvernement Ayrault, alors que c’est le Qatar qui avait exigé le Trocadéro, avec la Tour Eiffel en toile de fond, pour passer en boucle, sur sa chaîne de télévision Al Jezirah, cette réjouissance d’abord prévue au Parc des Princes.

    De Sarkozy en Hollande, un personnel politique aux ordres
    Mais on ne mord pas la main qui vous nourrit. Les deux tandems de journalistes se montrent très sévères, dans leurs ouvrages respectifs, pour le personnel politique français se précipitant à Doha pour s’y prélasser gratis dans les palaces et quémander prébendes et faveurs : des ministres Rachida Dati et Claude Guéant, parmi les plus assidus, aux « épouses d’ambassadeurs » faisant la manche « sans pudeur », en passant par les députés multipliant les salamalecs devant les potentats du gaz, tout le monde y passe, y compris le président Sarkozy et son épouse Carla, qui a fait le très juteux voyage de Doha. Et rien n’a changé pour le couple après la défaite de 2012. « Selon nos informations, l’ancien président de la République, devenu avocat d’affaires, travaille à l’acquisition par Doha de la filiale marocaine de Vivendi », affirment les auteurs des Secrets du coffre-fort. Mais, plus prudent que les Français, « Mohamed VI est réticent, craignant les liens entre le Qatar et les islamistes ».
    La situation est-elle plus saine depuis l’avènement de François Hollande ? Rien ne permet de l’espérer. Au contraire. L’un des intermédiaires les plus actifs dans le business entre Paris et Doha n’est-il pas le socialiste (ex-trotskiste) Eric Ghebali, l’un des cofondateurs de SOS-Racisme dont un ancien président, Harlem Désir, est aujourd’hui premier secrétaire du PS ? Et, dans un communiqué du 6 juin, Qatar Airways se vantait d’avoir été nommée « Meilleure Compagnie du Moyen-Orient » pour la sixième année consécutive… après avoir bénéficié d’autorisations de desserte internationale au détriment d’Air France !

    En Syrie comme dans les banlieues, la loi de Doha
    Plus grave : le Qatar a été le plus gros fournisseur d’armes des rebelles libyens, puis syriens, car l’émir veut la peau du président syrien. « C’est aujourd’hui un combat personnel. Hamad contre Assad, l’un d’eux partira. Et l’émir sait que si Bachar survit, il le lui fera payer. C’est pourquoi il met toute cette énergie pour le faire tomber », assure l’un de ses cousins, cité par Chesnot et Malbrunot. Dans les deux cas, Paris a servilement suivi le mouvement, mettant sa diplomatie et ses conseillers militaires au service de l’émir.
    Sur notre territoire même, on ferme les yeux sur « l’OPA sur l’islam de France » lancé par le Vilain Petit Qatar qui arrose généreusement les responsables d’organisations musulmanes – vilainen particulier Mohamed Bechiri, patron de la FNMF et proche de Martine Aubry, maire de Lille, où il a installé son Centre d’enseignement islamique – afin de créer un « Conseil représentatif des institutions musulmanes, un CRIM, qui serait, version islam, ce qu’est le CRIF pour la religion juive » et, par ce biais, de séduire les « communautés musulmanes de France, formidable porte d’entrée vers les pays du Maghreb où l’émir entend prendre la main ».
    « A la manœuvre, [on trouve] une jeune et charmante sous-préfète, Malika Benlarbi, ancienne du cabinet de Brice Hortefeux » (ministre de l’Intérieur de 2009 à 2011 sous Nicolas Sarkozy) mais aussi Kamal Hamza, conseiller municipal de La Courneuve et président de l’ANELD, Association nationale des élus de la diversité, à l’origine du Fonds pour les banlieues que devait financer le Qatar. Très critiqué, le plan a été modifié pour faire place à un « fonds franco-qatarien de 300 millions d’euros géré par la Caisse des dépôts et consignations »… et destiné non plus aux cités, trop connotées, mais aux « territoires déshérités », ce qui revient au même.
    Tout comme Beau et Bourget, Chesnot et Malbrunot donnent dans leur livre maints exemples de cet activisme, qui avait commencé avec la création d’Al Jezirah… et la distribution de paraboles pour la capter dans les banlieues.

    Protecteur des Frères musulmans et fidèle allié d’Israël
    Mais qui proteste, alors que, pratiqué par l’Iran par exemple, cet activisme susciterait un véritable tollé ? Il est vrai que le Qatar peut bien être classé par The Economist en queue des pays démocratiques, derrière la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko, il a su prendre ses précautions dans un domaine essentiel : celui des relations avec l’Etat hébreu.
    Le premier ministre HBJ a ainsi choisi comme homme de confiance l’Arménien Najarian qui, pendant la guerre du Liban, participa au massacre, demandé par Ariel Sharon, des Palestiniens dans les camps de Sabra et de Chatila, ce qui conduisit à son exfiltration en Israël. HBJ lui-même, écrivent Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget, « entretient des relations avec une bonne partie des élus israéliens. Depuis qu’il a inauguré à Doha la représentation diplomatique de son pays, Shimon Peres continue à fréquenter cette capitale. Quant à Tzipi Livni, désormais chef du parti de droite Kadima, elle vient ici faire du shopping dans les “malls” climatisés et rendre visite au palais », où elle est, bien sûr, royalement reçue.
    Plus signifiant encore : quand, preuve de la « mondialisation financière vertigineuse » où est engagé le Qatar, est créé avec le concours du Fonds de l’émirat, le QIA, un « fonds spécial doté d’un milliard de dollars destinés aux pays émergents », ce fonds est « placé sous la supervision et le pilotage de Nochi Dankner, président du conglomérat IDB, le plus grand groupe d’affaires israélien ».
    Jusqu’à quand le « confetti » qui, via sa télévision, a tant célébré les révolutions arabes quand il ne les a pas attisées par des reportages truqués et des livraisons d’armes, et donc tant favorisé l’arrivée au pouvoir de fanatiques musulmans, pourra-t-il continuer à pratiquer un double langage et à jouer les équilibristes entre l’islam le plus radical et l’Etat hébreu ?

    Un géant (financier) aux pieds d’argile
    Seule consolation pour nous : les jours du Qatar sont peut-être comptés. Non seulement, dans le contexte tribal de l’émirat, le renversement du cheik al-Thani n’est pas à exclure, mais la principauté elle-même est d’une grande fragilité : trop riche, trop gâtée, sa jeunesse a tout oublié des rudes vertus bédouines et, même passée par les plus prestigieuses universités, semble n’avoir aucun sens des responsabilités ni aucun esprit d’entreprise dans la construction d’un pays viable. D’où, à mesure que le Qatar se modernise, l’appel de plus en plus pressant à la main-d’œuvre étrangère, du haut en bas de l’échelle. Les Arabes ne constituent plus ainsi que 40% de la population, pourcentage incluant en outre les Maghrébins, les Egyptiens et les Moyen-Orientaux travaillant et résidant dans l’émirat, qui les naturalise à tour de bras.
    Une situation explosive. Mais, en attendant qu’elle dégénère, le Qatar et surtout les politiques qui, par bêtise ou affairisme, ont choisi de faire de lui un partenaire privilégié et bientôt incontournable, auront durablement nui aux intérêts français.
     Camille Galic http://www.polemia.com
    11/06/2013
     Christian Chesnot et Georges Malbrunot : Qatar/ Les secrets du coffre-fort, Ed. Michel Lafon 2013, 334 pages (sans index).
    Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget : Le Vilain Petit Qatar/ Cet ami qui nous veut du mal, Ed. Fayard 2013, 292 pages (sans index).

  • Marion Maréchal Le Pen interpelle Christiane Taubira

    Sur le site de l'Assemblée :

     

    "Mme Marion Maréchal-Le Pen interroge Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la convocation de quelque 200 magistrats pour un séminaire sur les violences et les discriminations à raison de l'orientation sexuelle, évoqué cette semaine par la presse. Les documents liés à ce programme de formation font référence, très explicitement, à la théorie dite du genre. Dans le même temps, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme aurait été saisie pour un avis sur la définition et la place de l'identité de genre dans le droit français. Lors du débat sur le mariage pour tous, elle avait pourtant rejeté les arguments de ceux qui y voyaient une promotion de cette théorie. Depuis, le texte sur la transposition de diverses directives en matière de justice a inscrit dans notre droit des références explicites au genre. Elle souhaite savoir sur quels fondements le ministère de la justice entend faire la promotion de travaux qui semblent n'avoir aucuns fondements scientifiques, qui font l'objet de sévères critiques et qui participent d'une vision extrêmement idéologique de la société."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Soulèvement contre le Frère Erdogan

    Pour Thierry Meyssan, les Turcs ne manifestent pas contre le style autoritaire de Recip Tayyeb Erdogan, mais contre sa politique, c’est-à-dire contre les Frères musulmans dont il est le mentor. Il ne s’agit pas d’une révolution colorée sur la place Taksim contre un projet immobilier, mais d’un soulèvement dans l’ensemble du pays, bref c’est une vraie révolution qui remet en cause le « printemps arabe ».

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    En une dizaine de jours, la répression des manifestations anti-Erdogan a déjà fait 3 morts et plus de 5 000 blessés.

    Le soulèvement turc plonge ses racines dans les incohérences du gouvernement Erdogan. Celui-ci, après s’être présenté comme « démocrate-musulman » (sur le modèle des « démocrates-chrétiens »), a brusquement affiché sa vraie nature à l’occasion des « révolution colorées » du printemps arabe.

    En politique intérieure et extérieure, il existe un avant et un après cette volte-face. Avant, c’était le noyautage des institutions. Après, c’est le sectarisme. Avant, c’est la théorie d’Ahmed Davutoğlu de « zéro problème » avec ses voisins. L’ex-empire ottoman semblait sortir de sa torpeur et revenir à la réalité. Après, c’est l’inverse : la Turquie s’est re-brouillée avec chacun de ses voisins et est entrée en guerre contre la Syrie.

    Les Frères musulmans

    Derrière ce virage, les Frères musulmans, une organisation secrète dont Erdogan et son équipe ont toujours été membres, malgré leurs dénégations. Si ce virage est postérieur à celui du Qatar, financier des Frères musulmans, il porte la même signification : des régimes autoritaires qui paraissaient anti-israéliens affichent soudainement leur alliance profonde.

    Il importe ici de rappeler que l’expression occidentale de « printemps arabe » est un leurre visant à faire accroire que les peuples tunisien et égyptien auraient renversé leur gouvernement. S’il y a bien eu une révolution populaire en Tunisie, elle ne visait pas à changer le régime, mais à obtenir une évolution économico-sociale. Ce sont les États-Unis, et non la rue, qui ont ordonnés à Zinedine el-Abidine Ben Ali et à Hosni Moubarak de quitter le pouvoir. Puis c’est l’OTAN qui a renversé et fait lyncher Mouammar el-Khadafi. Et ce sont à nouveau l’OTAN et le CCG qui ont alimenté l’attaque de la Syrie.

    Partout en Afrique du Nord —sauf en Algérie—, les Frères musulmans ont été placés au pouvoir par Hillary Clinton. Partout, ils ont des conseillers en communication turcs, gracieusement mis à disposition par le gouvernement Erdogan. Partout, la « démocratie » n’a été qu’une apparence permettant aux Frères d’islamiser les sociétés en échange de leur soutien au capitalisme pseudo-libéral des États-Unis.

    Le terme « islamiser » renvoie à la rhétorique des Frères, pas à la réalité. La Confrérie entend contrôler la vie privée des individus en se fondant sur des principes extérieurs au Coran. Elle remet en cause la place des femmes dans la société et impose une vie austère, sans alcool ni cigarettes, et sans sexe, du moins pour les autres.

    Durant une dizaine d’années, la confrérie s’est faite discrète, laissant la transformation de l’Enseignement public aux bons soins de la secte de Fethullah Gülen, dont le président de la République Abdullah Gül est membre.

    Bien que la confrérie clame sa haine de l’American Way of Life, elle se tient sous la protection des Anglo-Saxons (UK, USA, Israël) qui ont toujours su utiliser sa violence contre ceux qui leur résistaient. La secrétaire d’État Hillary Clinton avait installé dans son cabinet son ancienne garde du corps, Huma Abedin (épouse du député sioniste démissionnaire Antony Weiner), dont la mère Saleha Abedin dirige la branche féminine mondiale de la confrérie. C’est par ce biais qu’elle agitait les Frères.

    Les Frères ont fourni l’idéologie d’Al-Qaeda, par l’intermédiaire de l’un d’entre eux : Ayman al-Zawahiri, organisateur de l’assassinat du président Sadate et actuel leader de l’organisation terroriste. Al-Zawahiri, comme Ben Laden, a toujours été un agent des services états-unien. Alors qu’il était considéré officiellement comme ennemi public, il rencontrait très régulièrement la CIA à l’ambassade US à Bakou, de 1997 à 2001, témoigne la traductrice Sibel Edmonds, dans le cadre de l’opération « Gladio B » [1].

    Une dictature progressive

    Lors de son emprisonnement, Erdogan a prétendu avoir rompu avec les Frères et a quitté leur parti. Puis, il s’est fait élire et a imposé lentement une dictature. Il a fait arrêter et emprisonner deux tiers des généraux, accusés de participer au Gladio, le réseau secret d’influence US. Et il a obtenu le plus fort taux d’incarcération de journalistes au monde. Cette évolution a été masquée par la presse occidentale qui ne saurait critiquer un membre de l’OTAN.

    L’armée est le gardien traditionnel de la laïcité kémaliste. Cependant, après le 11-Septembre, des officiers supérieurs se sont inquiétés de la dérive totalitaire des États-Unis. Ils ont pris des contacts avec leurs homologues en Russie et en Chine. Pour stopper cette évolution avant qu’il ne soit trop tard, des juges leur ont rappelé leurs antécédents pro-US.

    Si les journalistes peuvent être, comme toute autre profession, des voyous, le taux d’incarcération le plus élevé du monde renvoie à une politique : celle de l’intimidation et de la répression. À l’exception d’Ulusal, la télévision était devenue un panégyrique officiel, tandis que la presse écrite prenait le même chemin.

    « zéro problème » avec ses voisins

    La politique étrangère d’Ahmed Davutoğlu était tout aussi risible. Après avoir cherché à résoudre les problèmes laissés sans solution, un siècle plus tôt, par l’Empire ottoman, il a voulu jouer Obama contre Netanyahu en organisant la Flotille de la liberté vers la Palestine [2]. Mais, moins de deux mois après la piraterie israélienne, il acceptait la création d’une commission d’enquête internationale chargée d’étouffer l’affaire et reprenait en sous-main la collaboration avec Tel-Aviv.

    Signe de la coopération entre les Frères et Al-Qaïda, la confrérie avait placé sur le Marvi Marmara Mahdi al-Hatari, numéro 2 d’Al-Qaïda en Libye et probable agent britannique [3].

    Catastrophe économique

    Comment la Turquie a t-elle gâché non seulement une décennie de travail diplomatique de restauration de ses relations internationales, mais aussi sa croissance économique ? En mars 2011, elle participe à l’opération de l’OTAN contre la Libye, un de ses principaux partenaires économiques. Une fois la guerre finie, la Libye étant détruite, la Turquie perdit son marché. Simultanément, Ankara se lança dans la guerre contre son voisin syrien avec lequel elle venait, un an plus tôt, de signer un accord de libéralisation commerciale. Le résultat ne se fit pas attendre : la croissance de 2010 était de 9,2 %, elle tomba en 2012 à 2,2 % et continue à chuter [4].

    Relations publiques

    L’arrivée au pouvoir des Frères en Afrique du Nord est montée à la tête du gouvernement Erdogan. En affichant son ambition impériale ottomane, il a décontenancé le public arabe pour commencer, puis a dressé la majorité de son peuple contre lui.

    D’un côté, le gouvernement finance Fetih 1453, film au budget pharaonique pour le pays, censé célébrer la prise de Constantinople, mais historiquement fallacieux. D’un autre, il tente d’interdire la plus célèbre série télévisée du Proche-Orient, Le Harem du Sultan, parce que la vérité ne donne pas une image pacifique des Ottomans.

    La vraie raison du soulèvement

    La presse occidentale met en avant, dans le soulèvement actuel, des points de détail : un projet immobilier à Istanbul ; l’interdiction de vendre de l’alcool en soirée ; ou des déclarations encourageant la natalité. Tout cela est vrai, mais ne fait pas une révolution.

    En affichant sa vraie nature, le gouvernement Erdogan s’est coupé de sa population. Seule une partie minoritaire des sunnites peut se reconnaître dans le programme rétrograde et hypocrite des Frères. Or, environ 50 % des Turcs sont sunnites, 20 % sont alévis (c’est-à-dire alaouites), 20% sont Kurdes (principalement sunnites), et 10 % appartiennent à d’autres minorités. Il est statistiquement clair que le gouvernement Erdogan ne peut pas résister au soulèvement que sa politique a provoqué.

    En le renversant, les Turcs ne résolvent pas seulement leur problème. Ils mettent fin à la guerre contre la Syrie. J’ai souvent noté que celle-ci s’arrêterait lorsque un de ses sponsors étrangers disparaîtrait. Ce sera bientôt le cas. Ce faisant, ils mettent un terme à l’expansion des Frères. La chute d’Erdogan annonce celle de ses amis ; de Ghannouchi en Tunisie, à Morsi en Égypte. Il est en effet peu probable que ces gouvernements artificiels, imposés par des élections truquées, puissent survivre à leur puissant parrain.

    Thierry Meyssan  http://www.voltairenet.org

    [1] « Al Qaeda Chief was US Asset », par Nafeez Ahmed, 21 mai 2013.

    [2] « Pourquoi Israël a t-il attaqué des civils en Méditerranée ? », et « Flottille de la liberté : le détail que Netanyahu ignorait », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 mai et 6 juin 2010.

    [3] « L’Armée syrienne libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 décembre 2011.

    [4] « Turkey’s Economic Growth Slows Sharply » par Emre Perer et Yeliz Candemir, The Wall Sreeet Journal, 1er avril 2013.

  • LE POUVOIR, grand fossoyeur des civilisations, par NB

    Ce sont les Égyptiens qui ont fait l’Égypte, les Grecs qui ont fait la Grèce, les Romains qui ont fait Rome, les Français qui ont fait la France, les Allemands l’Allemagne, les Suédois la Suède, les Russes la Russie, etc… C’est la population qui fait le pays et pas l’inverse.
    Aucune « élite », aussi brillante soit-elle ne peut rien sans un grand Peuple.
    En fait les Élites, c'est-à-dire les gens de pouvoir ne sont pas pour grand-chose dans la construction d’une civilisation. C’est le fait du Peuple, TOUJOURS !
    À un moment donné de son histoire il va se trouver au sein d’un Peuple, de façon tout à fait mystérieuse, inexplicable, une incroyable proportion de gens inventifs, ingénieux, entreprenants, courageux, honnêtes, travailleurs, généreux, civiques et philanthropes, pendant que, parallèlement la proportion de paresseux, d’inciviques, de parasites et de voyous sera très faible… ce Peuple va donc produire une grande civilisation.
    Et puis un jour cette civilisation, comme toutes les civilisations va mourir. Pourquoi ? On le sait… tout le monde le sait… c’est le secret de Polichinelle : une civilisation meurt toujours par métissage du Peuple qui l’a générée.
    Quand on sait qu'aucun Peuple, ABSOLUMENT AUCUN, ne désire se métisser, la question, la grande question est de savoir pourquoi ce Peuple s’est métissé.
    La réponse, là aussi, est simple, très simple, extrêmement simple, tellement simple qu’elle en est effrayante : l’ELITE… c'est-à-dire les gens de pouvoir. Les gens de pouvoir sont TOUJOURS à la base du métissage du Peuple.
    Pourquoi : mais pour conserver le pouvoir, bien sûr.
    Alors que le Peuple est très attaché à sa civilisation et qu’il en est très fier, les gens de pouvoir s’en moquent TO-TA-LE-MENT. Tout ce qui les intéresse c’est le pouvoir, le pouvoir, le pouvoir, LE POUVOIR… c’est maladif… c’est maladif mais c’est comme ça… c’est la vie… il n’y a rien à faire.
    Les grands traits des gens de pouvoir sont toujours les mêmes : égocentrisme, incivisme ou faux civisme et mégalomanie. Sans ces caractéristiques principales il est impossible d’accéder à aucun grand poste de responsabilité.
    L’Elite, donc, vit pour le pouvoir et uniquement pour le pouvoir. La civilisation elle s’en moque.
    Or, il arrive toujours un moment où, ce grand Peuple, ne cessant de progresser, lentement mais sûrement dans tous les domaines, devient de plus en plus fin, délicat, perspicace, intelligent, bref, rétif… de plus en plus difficile à manœuvrer.
    L’Elite, affolée par la perspective de perdre de plus en plus de pouvoir, décide donc, CHAQUE FOIS, d’éliminer son propre Peuple en le métissant à tour de bras avec des Peuples plus grossiers. Elle sait très bien que la civilisation va s’écrouler, mais, parlons NET : elle s’en fout. Conserver le pouvoir est pour elle plus important que TOUT.
    Voilà comment meurent les grandes civilisations, c'est-à-dire les grands Peuples : assassinés par leur propre Elite, affolée à l’idée de perdre un peu de POUVOIR.
    Aujourd’hui qu’arrive-t-il en Occident ?... la même chose qui est arrivée à l’Égypte, la Grèce et Rome : les occidentaux ont atteint un degré d’évolution absolument insupportable pour les Élites. On est donc en train de nous mélanger de force avec les pires représentants de l’humanité.
    Tout va s’écrouler, mais nos Élites s’en foutent. Garder le pouvoir absolu est à ce prix, et elles n’hésitent par le quart, du dixième, du centième, du millième d’une seconde.
    Pour chaque personne de pouvoir aujourd’hui, en Occident, c’est le sauve qui peut… il faut faire entrer le maximum de lourdauds sur le territoire et vite, vite, le plus vite possible.
    On va les chercher partout, au Maghreb, en Afrique, aux Comores, en Roumanie chez les pires des leurs, et on ment, on ment, on ment, on ment, sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. On nous dit que c’est pour la main d’œuvre, alors qu’on sait très bien qu’il n’y a plus de travail et que les Roms par exemple ne travailleront jamais. « Si-si » insistent-ils, « c’est pour la main d’œuvre, les français ne veulent plus travailler manuellement ».
    Ils nous prennent franchement pour des cons !
    Tout le monde sait très bien que quand on a le pouvoir on peut tout et que les gens depuis que le monde est monde sont des moutons et se plient à tous les caprices du pouvoir.
    Tout le monde sait très bien que de la main d’œuvre on en a à foison. Que les lycées, les facultés, les administrations regorgent de gens totalement inutiles et qui s’ennuient à fendre l’âme.
    Quand on a le pouvoir, c’est très facile, il suffit de revaloriser financièrement et moralement le travail manuel, de vider lycées, administrations et facultés des gens qui n’y ont pas leur place et de les mettre là où ils sont le plus utiles, le plus efficace et le plus heureux.
    On nous dit aussi que c’est parce que la natalité baisse et que les nouvelles populations sont très prolifiques… prolifiques oui, mais prolifiques en rejetons qui leur ressemblent : les chats ne font pas des chiens.
    Là aussi, bien sûr et comme toujours, on nous ment. Tout le monde sait très bien que quand on a le pouvoir il est très facile de prendre des mesures natalistes saines et efficaces.
    NON ! Franchement on nous prend tous pour des cons.
    Si l’on fait venir tous ces allogènes, on sait très bien que :
    Ce n’est pas pour la main-d’œuvre : le pays a un réservoir de main d’œuvre inexploitée énorme.
    Ce n’est pas pour la démographie : il suffit de prendre les mesures adéquates et la natalité remonte en flèche.
      Ce n’est pas pour nous enrichir de la diversité : on sait très bien qu’ils sont divers, mais malheureusement, lamentablement et désespérément divers. Ils nous coûtent d’ailleurs terriblement chers avec leurs échecs scolaires, leurs voyous, leurs paresseux, leurs iningénieux, leurs ininventifs, leurs inentreprenants et leurs inassimilables, horriblement cher… des fortunes.
    Donc on fait venir des populations de tous les coins de la planète, arguant que c’est :
    Pour la main d’œuvre : C’EST FAUX !
     Pour l’ « enrichissement » : C’EST FAUX !
    Pour la démographie : C’EST FAUX ! 
    Messieurs et mesdames du pouvoir absolu, messieurs et mesdames de la Haute, messieurs et mesdames de l’Elite de droite ou de l’Elite de gauche, cessez de prendre le Peuple pour ce qu’il n’est plus, cessez d’essayer de nous faire croire que vous faites venir tous ces gens-là pour les raisons que vous avancez… nous avons compris depuis belle lurette… c’est trop évident :
    VOUS LES FAITES VENIR PARCE QUE CE SONT DES NULS !