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  • La Syrie est le théâtre d’une guerre économique mondiale

    La Syrie est le théâtre d’une guerre économique mondiale
    Le journaliste, écrivain et politologue suisso-tunisien Riadh Sidaoui est le fondateur et directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales basé à Genève. Il est également rédacteur en chef de la revue Progressiste. Dans cet entretien, il décortique la crise en Syrie, théâtre de la guerre économique mondiale entre les puissances économiques occidentale et les économies émergentes et explique l’appui américain aux islamistes dans ce qu’on appelle le printemps arabe.

    Le Temps d’Algérie : La Ligue arabe vient d’octroyer un siège permanent à l’opposition syrienne. Comment interprétez-vous ce geste ?

    Riadh Sidaoui : Sur le plan interne, nous constatons aujourd’hui que la Ligue arabe est l’otage de certains pays qui se sont octroyés la mission de propager la démocratie dans les pays arabes, alors qu’ils se trouvent être les pires dictatures. Les deux pays à la tête de la Ligue arabe que sont le Qatar et l’Arabie saoudite sont dépourvus de toute vie démocratique et sont en rupture totale avec les principes de démocratie, à savoir une tradition électorale, une vie syndicale, l’exercice des libertés d’expression et de pensée…

    C’est ce qu’on appelle en sciences politiques des dictatures absolues. Sur le plan externe, la politique de la ligue arabe répond parfaitement aux intérêts des Etats-Unis. Le Qatar et l’Arabie saoudite sont les principaux alliés des Américains dans la région et ont, de tout temps, aidé les Américains à appliquer leur agenda. L’Arabie saoudite a financé les Contras [correction du Grand Soir] (les éléments de la contre-révolution) en Amérique latine pour le compte de la CIA.

    Cette dernière a besoin d’un budget énorme pour financer tous ses projets et a pu compter sur l’aide de son allié saoudien. C’est une situation surréaliste que de voir un tel acharnement de dictatures absolues en soutien à une opposition. Un acharnement qui a abouti, puisque les voix de l’Algérie et de l’Irak, qui ont émis des réserves, ou du Liban qui s’est abstenu sur la question ont été très minoritaires et sans impact.

    Comment expliquer la position algérienne ?

    La position algérienne est le résultat de l’héritage de la révolution algérienne. L’Algérie a adopté, depuis son indépendance, des positions en faveur du « fraternisme » arabe et sa politique insiste beaucoup sur la souveraineté des Etats et s’oppose donc à l’ingérence et aux interventions étrangères.

    Cette position traduit-elle une prise de conscience par les autorités algériennes des réalités du « printemps arabe » ?

    Beaucoup la disent elle-même menacée par cette vague de déstabilisation. C’est surtout le résultat de la culture de la révolution et une tradition issue du boumediénisme qui était très proche des mouvements nassérien et baâthiste. L’on s’est rendu compte que l’on était en face d’un mouvement mondial pour l’hégémonie américaine. Ce mouvement déploie tous les moyens possibles et se sert de tous ses outils, notamment de la Ligue arabe.

    Il y a eu des tentatives de déstabilisation de l’Algérie par ces mêmes pays qui sont aujourd’hui à la tête de la Ligue. Outre un financement des groupes terroristes du GIA, ces pays ont procédé à un matraquage médiatique en faveur des groupes terroristes, notamment grâce aux grands titres de la presse comme Al Hayat et Charq El Awsat. Mais le rôle de l’armée algérienne a été déterminant dans cette tentative de déstabilisation du pouvoir algérien et de l’installation des islamistes au pouvoir.

    Pourquoi cette propulsion des islamistes au pouvoir dans les pays arabes ?

    Les clivages « progressiste » – à savoir la gauche arabe représentée par le boumediénisme (Algérie), le nassérisme (Egypte) et le baâthisme (Irak et Syrie) – et le clivage réactionnaire des monarchies du Golfe ne peuvent pas cohabiter.

    Après le rayonnement du clivage progressiste, malgré ce qu’on peut lui reprocher, on assiste aujourd’hui à la revanche des réactionnaires arabes sur tout ce qui est progressiste ou qui peut être démocratique, grâce notamment à une hégémonie sur le champ médiatique arabe.

    La crise syrienne, comme ce qu’on appelle le « printemps arabe », est donc un retour en force de la réaction arabe

    Il y a un dynamisme interne au sein du peuple syrien en faveur de l’établissement d’un modèle démocratique solide, loin du modèle qatari ou saoudien. On ne peut pas le nier. Cependant, ce n’est nullement la transition démocratique qui est le but de l’acharnement diplomatique des têtes de la Ligue en faveur de l’actuelle opposition syrienne. Les forces étrangères, à leur tête le Qatar et l’Arabie saoudite, ont accordé pas moins de 20 milliards de dollars d’aide à l’opposition. Si on avait voulu aider le peuple syrien, cette somme aurait pu être investie dans la création de l’emploi et l’aide à la population.

    Mais l’on vise la destruction de l’Etat syrien. C’est le baâthisme syrien qui est visé, comme l’a été le baâthisme irakien et le nassérisme égyptien. Ce sont ces modèles, malgré tout ce qu’on peut leur reprocher, qui sont visés afin de les détruire. On assiste cependant à une résistance interne et même externe face aux attaques étrangères émanant notamment de Turquie et du Liban malgré sa position officielle plus neutre. Les intérêts des puissances économiques mondiales se confondent et elles essaient, toutes, à travers leurs alliés, de défendre leurs intérêts.

    La Syrie est-elle le théâtre d’une guerre économique mondiale ? Quels sont les enjeux économiques derrière cette crise ?

    Absolument. On assiste à une guerre mondiale entre les différentes grandes puissances économiques. Il y a d’un côté les Etats-Unis, avec l’aide de leurs alliés qui veulent imposer leur hégémonie sur les énergies et les ressources naturelles mondiales, et de l’autre la Russie et la Chine qui résistent, avec à leur côté les économies émergentes, l’Iran, l’Inde, le Brésil et l’Afriques du sud qui ont refusé une intervention étrangère en Syrie et évité ainsi un scénario à la libyenne.

    La Russie a utilisé son veto, et pour la première fois, la Chine a recouru à son droit de veto elle aussi. Elle a voulu par ce geste passer un message aux Etats-Unis. On a désormais compris que l’on était dans une guerre économique mondiale ; les économies émergentes, la Russie et la Chine, ont fait savoir qu’elles n’allaient pas se laisser faire. Quant aux enjeux économiques, ils concernent en premier lieu le pétrole et le gaz.

    Quand on regarde bien la carte, on constate que l’Irak et l’Afghanistan, qui ont déjà été envahis, la Syrie, en proie à une crise, et probablement l’Iran après, forment un cordon autour de la Chine et de la Russie. La Syrie, même si elle ne dispose pas de ressources énergétiques importantes, relie la mer méditerranée et l’Asie. C’est une jonction entre les continents européen et africain d’un côté et le continent asiatique de l’autre, par laquelle passent de nombreux pipelines. C’est une crise motivée d’abord par les intérêts économiques des uns et des autres.

    C’est pour cela qu’on ne peut pas parler d’un « printemps arabe ». Si l’on nous parle d’une volonté d’aider des peuples à instaurer la démocratie, on ne peut que constater le deux poids, deux mesures des Etats-Unis qui soutiennent militairement des « oppositions » à renverser le pouvoir en place et aident en même temps le régime bahreïni à mâter une révolte populaire.

    Sur le terrain, les Etats-Unis ne sont pas très visibles. Ce sont plutôt la Grande-Bretagne et surtout la France, accusée de mener des guerres pour les Américains. comment expliquer la position de la France ?

    La position de la France concernant l’invasion de l’Irak était radicalement anti-américaine. L’ancien président, Jacques Chirac, avait menacé d’utiliser son droit de veto. Il avait opté pour une politique « pro-arabe » et s’est même montré correct avec les Palestiniens, s’attirant les foudres du lobby sioniste en France. Il tentait ainsi d’avoir la sympathie des pays arabes pour se procurer de nouveaux marchés, notamment un marché d’armes juteux.

    Mais il avait fait de mauvais calculs, les pays du Golfe sont des clients des Etats-Unis et de la Grande- Bretagne. Finalement, la politique de Chirac n’avait pas été fructueuse. Son successeur, Sarkozy, est ouvertement pro-américain et pro-israélien, il s’est rangé au côté de l’axe américano-sioniste et a même été plus royaliste que le roi en s’embarquant dans les guerres du printemps arabe, qui profitent pleinement aux Américains.

    Avec l’arrivée du socialiste Hollande, certains ont espéré un changement, mais on a constaté qu’il avait continué dans la même lignée. La France était déjà très impliquée dans la crise syrienne. Elle se retrouve, elle, le pays laïque, à soutenir des islamistes ! La position de la Grande-Bretagne est plus attendue. C’est l’alliée fidèle des Etats-Unis. D’ailleurs, ces derniers ont établi des liens avec les islamistes sous l’influence de la Grande-Bretagne.

    Ce sont donc les Etats-Unis qui ont le plus à gagner avec l’arrivée des islamistes au pouvoir ?

    Le lien entre les Etats-Unis et les islamistes est établi. Il y a d’abord les différents câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks qui en attestent. Ensuite, la mort de Ben Laden qui, après une cavale de plus de dix ans, disparaît brutalement en plein « printemps arabe » ! De plus, les interventions militaires en Libye et Irak, qui visaient à détruire les courants de la gauche arabe, ont mené à la montée d’islamistes au pouvoir.

    Il y a aussi les déclarations fortes du directeur de la police de Dubaï lors d’une réunion en présence de l’ambassadeur américain, accusant directement les Américains de vouloir renverser des régimes arabes et de favoriser l’accès des islamistes au pouvoir.

    Comment expliquer cette sortie fracassante alors que les Emirats arabes unis sont considérés comme les alliés des USA ?

    Il faut savoir que les Emirats ne sont pas le Qatar ou l’Arabie saoudite. Ils s’en démarquent. Ils refusent le wahhabisme promu par ces deux pays et tentent vraiment de se développer et de progresser. Ils ne cachent plus leur grand malaise face au wahhabisme qatari et avaient d’ailleurs osé s’opposer à l’Arabie saoudite en l’appelant à s’occuper de ses cinq millions d’habitants vivant sous le seuil de la pauvreté.

    Quels sont les scénarios envisageables maintenant en Syrie ?

    Le premier scénario voudrait que la guerre perdure. Certaines crises en Amérique latine, comme en Colombie, ont duré des décennies, car dans cette guerre, il y a ce qu’on appelle « une mobilisation totale des ressources », qu’elles soient humaines, financières ou médiatiques, de toutes les parties impliquées. On assiste également à des divisions au sein de l’opposition. Le deuxième scénario prévoit, lui, une victoire du pouvoir syrien. N’oublions pas qu’il vient de reconquérir des espaces qui étaient aux mains de l’opposition armée.

    Il est vrai que la crise dure, et elle risque de durer encore ; l’armée étant de formation soviétique, elle n’est pas préparée à la guérilla ; les guerres des villes sont les plus dures, d’autant que l’armée syrienne ne s’y était pas préparée. Ceci dit, c’est une armée qui est en train de gagner des batailles, si l’on en croit les vraies sources d’information. Car à en croire Al Jazeera par exemple, le régime syrien aurait dû tomber depuis longtemps. Il devra cependant faire des concessions et aller vers des réformes. Ce n’est pas perdu pour lui.

    Le siège de la Syrie à l’ONU ne serait-il pas menacé ?

    Non, il ne l’est pas. L’Onu n’est pas la Ligue arabe. Cette dernière n’a plus aucun poids. Son rôle a pris fin en 1973 quand l’organisation a décidé l’embargo pétrolier. C’est bien la dernière décision de la Ligue qui, depuis, n’est qu’une marionnette aux mains des dictatures absolues du Golfe ; elles-mêmes sont des marionnettes aux mains des Etats-Unis.
    Riadh Sidaoui http://www.voxnr.com
    notes :
    Riadh Sidaoui est le directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales.

    Entretien réalisé par Mehdia Belkadi

  • Hollande joue au “Monsieur plus” de la transparence

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Comme la semaine dernière, le président de la République a pris la parole après le Conseil des ministres, avec toute la solennité républicaine qui s’impose. Soucieux de démontrer son exemplarité et de convaincre les Français que sa République est irréprochable, il a annoncé une série de mesures.

    Le président souhaite toujours plus de transparence et de contrôle

    En l’occurrence, il renforce en théorie la lutte contre la fraude fiscale et les conflits d’intérêts

    Le président a d’abord annoncé la création d’une nouvelle haute autorité, qui contrôlera les patrimoines des ministres, grands maires et autres décideurs publics. Ce qu’il ne dit pas, c’est de quels moyens d’investigation cette commission disposera : là où l’administration fiscale a échoué à identifier le compte bancaire de Cahuzac, on voit mal comment une commission Théodule y parviendra.

    Mais le président voudrait aussi rayer de la carte de la terre les paradis fiscaux

    En réalité, c’est surtout l’exploitation des données des banques que le gouvernement pourra améliorer : un projet de loi le prévoyait d’ailleurs déjà. Et, comble du ridicule, le président de la République a aussi annoncé des mesures… déjà prises par Nicolas Sarkozy. Hollande a ainsi affirmé, je cite, « La France établira chaque année une liste des paradis fiscaux, pays par pays. ». Or cette liste est une réalité depuis que le président Sarkozy s’était engagé, avec le G20 et l’OCDE, dans la lutte contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale.

    En quelque sorte, le président Hollande a rendu hommage à son prédécesseur.

    http://fr.novopress.info

  • L'UE menace d’amendes la France, l'Italie et l'Espagne

    La Commission européenne a « sonné l'alerte » face à l'aggravation des problèmes économiques en France, en Italie et en Espagne, ajoutant que la Slovénie devait prendre des mesures urgentes face au risque de déstabilisation de l'ensemble de la zone euro. Toujours cette « crise de l’euro » que Hollande lui-même disait pourtant terminée il y a encore quelques jours…
    Dans son deuxième examen approfondi des déséquilibres macroéconomiques de 13 pays de l'Union européenne, l'exécutif européen s'est « inquiété » de la France et de l'Italie, tout en incluant l'Espagne et la Slovénie parmi les pays pouvant être « mis à l'amende » (sic!) s'ils ne rectifient pas le tir.¢
    Aux dires des technocrates de l’UE, ce système d'alertes appelé « procédure des déséquilibres macroéconomiques » vise à circonscrire les problèmes individuels et à empêcher un effet de contagion. Il a été mis sur pied après les crises de la dette en Grèce, en Irlande et au Portugal. Au grand bénéfice des banques, naturellement. La procédure peut déboucher sur une amende représentant 0,1% du PIB à l'encontre d'un pays prévenu de déséquilibres macroéconomiques excessifs, mais qui n'a pas suivi les recommandations qui lui ont été adressées pour y remédier.
    En clair, il s’agit d’un nouveau flicage de l’UE qui n’a rien trouvé de mieux, dans les cas décidés par elle, que de soutirer du PIB à des états déjà en difficulté. Mais l’essentiel pour l’UE n’est-il pas encore et toujours de sauver sa monnaie de singe ?... quel que soit le prix à payer par les Peuples !

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Taxer plus pour gagner moins

    Encadrer les hauts revenus, une idée nécessaire mais insuffisante.

    Les périodes de crise ont ceci d’intéressant qu’elles permettent de se poser les bonnes questions.

    Il y a encore peu (et même pendant la compagne présidentielle de 2012 le sujet était à la limite de l’incongruité), évoquer l’encadrement des salaires du privé faisait hurler au communisme. Aujourd’hui, on ne se demande plus s’il faut traiter la question mais comment la traiter ; nous tâcherons quant à nous d’y apporter nos éléments de réponse. Ce n’est pas chose aisée, tant le principe de liberté d’entreprise n’a rien d’ultra-libéral, pas plus que de poser la question de la limite de l’intervention de l’Etat dans les affaires privées.

    C’est pourquoi il n’est pas inutile, lorsque l’on aborde ce sujet, de rappeler une réalité abrupte : certains dirigeants perçoivent un salaire équivalent à plus de 100 fois celui de leurs employés les moins bien payés. Eu égard à la prise de risque – quasi nulle - de la plupart de ces dirigeants, de telles rémunérations apparaissent disproportionnées surtout lorsque l’on demande au contribuable un effort supplémentaire dont rien n’assure qu’il ne sera que temporaire. Et encore ne visons-nous ici que la part fixe des rémunérations, la part variable permettant bien souvent de doubler ou de tripler le fixe. Le gouvernement, après avoir établi une rémunération maximum dans les entreprises publiques (pour les mandataires sociaux uniquement) et envisagé de le faire dans le privé, a finalement (et comme bien souvent) opté pour le compromis. Devant la difficulté à mettre en place sa taxe à 75% et le tollé que ne manquerait pas de provoquer une mesure d’encadrement des salaires, il décide donc d’assigner cette taxe aux entreprises pour les salaires supérieurs à 1M€. Une fois de plus, cela ne règle rien et ne satisfait personne. Reprendre paraîtra toujours plus illégitime que limiter (il en va de même pour les acquis sociaux…), et les entreprises rivaliseront de toute façon d’ingénierie pour contourner la règle. Son efficacité, tant au plan dissuasif que fiscal, est donc plus que douteuse.

    On ne fera pas de nous des mélanchonistes pour autant, même si le rapport de 1 à 20 entre le plus bas et le plus haut salaire, évoqué par le patron du Parti de gauche, ne nous semble pas aberrant. Nous y apporterions toutefois quelques nuances, et en premier lieu celle de ne limiter que la partie fixe du salaire, afin de laisser l’entreprise disposer de la part variable comme levier d’incitation et de récompense. Mais à la condition que cette part variable soit de son côté également encadrée, par des exigences prenant notamment en compte des données sociales, mais pourquoi pas aussi – c’est notre obsession – la contribution à la richesse nationale.

    En d’autres termes, une rémunération variable qui ne dépendrait plus seulement d’objectifs financiers dont on connaît trop les travers, mais de rapports entre rentabilité et création ou maintien d’emploi, recours à des fournisseurs nationaux, ou encore absence ou limite des délocalisations. Cela pourra paraître à certains difficile à mettre en œuvre et à contrôler, mais à l’heure où l’on note les Etats sur leur probabilité de défaut et où l’on déploie des trésors d’imagination pour réduire les allocations familiales, la difficulté nous semble toute relative. Ce qui manque, c’est la sagesse politique, c’est un arbitrage indépendant qui n’agira pas pour essayer de renflouer ses caisses ni pour contenter telle ou telle fraction de l’opinion mais pour mettre un peu plus d’ordre et de justice dans la société.

    Pierre Marchand - L’AF 2860

    http://www.actionfrancaise.net

  • La PAC et les grands groupes industriels

    Longtemps, la liste des subventionnés de la PAC (Politique agricole commune) a été gardée secrète. Ce sont les Belges qui, les premiers, ont vendu la mèche, en révélant que les grands profiteurs de la PAC n’étaient pas du tout des agriculteurs, mais des multinationales comme Unilever ou BASF.


    La PAC et les grands groupes industriels par Contribuables

  • Assez de querelles ! par Marc Noé

    c’était trop beau ! Cela marchait trop bien ! Frigide Barjot cherche-t-elle maintenant à diviser les opposants au mariage gay ? En vertu de quoi s’arroge-t-elle aujourd’hui le droit de dire qui sont « les gentils » et qui sont « les méchants » dans ceux qui s’opposent à la dénaturation du mariage ?
    Béatrice Bourges, porte-parole
    du Printemps Français
    La mégalomanie est-elle en train de monter à la tête de celle qui, à une époque, travaillait à la communication du RPR et participait à la rédaction des discours de Pasqua ? Alors, pour qui Frigide Barjot -alias Virginie Tellenne, née Virginie Merle- roule-t-elle réellement ? Après plusieurs de ses déclarations, il est effectivement permis de se poser la question.
    Elle vient encore d’appeler à une nouvelle manifestation le 26 mai mais, cette fois-ci, en excluant le « Printemps Français ». Ce mouvement est à l'origine d'actions médiatiques ces derniers jours comme, par exemple, porter le petit déjeuner à certains élus (voir l’article du 05/04/2013). Il a pour porte-parole Béatrice Bourges, par ailleurs présidente du Collectif contre le mariage et l’adoption homo qui regroupe 79 associations. Ce qui n’est tout de même pas négligeable… (voir les vidéos en fin d’article).¢
    Déjà, lors de la manifestation du 24 mars à Paris, de nombreux participants avaient été surpris par certains propos de Frigide Barjot, notamment lorsqu’elle évoquait « des fachos qui n’ont rien à voir avec nous » en parlant des personnes dont beaucoup venaient d’être « gazées » par les forces de l’ordre : des Familles, des personnes âgées, des enfants, des élus… et pas nécessairement encartés dans des formations politiques. Beaucoup également n’avaient pas du tout apprécié que, parmi les élus invités à prendre le micro sur la tribune, toutes les tendances politiques soient représentées, de l’UMP à l’extrême gauche en passant par des socialistes, mais pas le Front National –ni les mouvements nationaux/nationalistes- dont les élus étaient pourtant en nombre devant l’estrade.
    Récemment encore, comme on lui demandait si le mouvement le « Printemps Français » participerait à cette manifestation du 26 mai, Frigide Barjot  a répondu: « Certainement pas ! Ils n'ont rien à voir avec nous. Le Printemps français n'existe pas. Nous allons les poursuivre pour vol de pancartes, vol d'affiches, vol de slogan, actes illégitimes et illégaux. Nous ne voulons pas de violence. Nous dénonçons cette violence et les exactions, nous n'avons rien à voir avec les intégristes, ni avec les extrémistes ».
    En d’autres termes, pour elle, aller cueillir des élus et leur porter le petit déjeuner à domicile équivaut donc à une « action violente commise par des intégristes et des extrémistes » !... Il est vrai que, pour d’autres commentateurs, le fait que « Printemps Français » ait collé des affiches à l’entrée d’une réunion LGBT est déjà qualifié de « saccage de la façade ». Là, on est carrément dans le propos mensonger et la déformation de la réalité. Ça promet.
    Finalement, on distingue deux tendances néanmoins complémentaires au sein des opposants au « mariage pour tous » : la tendance Bisounours de Frigide Barjot d’une part et la tendance réaliste avec Béatrice Bourges et le Printemps Français d’autre part. D’ailleurs, les médias ne s’y sont pas trompés : pour eux, « les gentils » sont les Bisounours, et « les méchants », les autres… Forcément !
     
    Il serait quand même dommage que la dynamique de mobilisation soit cassée à cause des déclarations immodérées de Frigide Barjot. Les querelles, ça suffit !¢
    © Marc Noé
    Ancien Maire-Conseiller Général RPR de Seine-et-Marne

  • Opposants au mariage pour tous : où va le "Printemps français" ? Olivier Perceval, secrétaire général de l’AF, sur France Info

    Le climat en France est-il en train d’être empoisonné par l’opposition au mariage pour tous ? Mardi le ministre de l’Intérieur a dénoncé un climat d’intolérance après l’agression ce week-end à Paris d’un couple homosexuel, et la multiplication des "intimidations", d’après lui, contre des élus de tous bords.

    Derrière la radicalisation des opposants au mariage pour tous apparaît le "Printemps français", mouvement né après la manifestation du 24 mars. Reportage sur cet objet aux contours encore mal définis, qui entraîne dans son sillage des mouvances aux ambitions diverses.

    C’est l’une des actions de cette frange radicale : vendredi à Saint-Etienne, un groupe d’une cinquantaine de personnes empêche le rapporteur PS du texte, Erwann Binet, d’animer une réunion avec des étudiants. Il est alors face à des familles, des personnes qui portent les couleurs de la "manif pour tous" de Frigide Barjot, et des militants de "Jeunesses nationalistes" qui appartient à la droite radicale. Printemps français, un mouvement mal identifié

    La radicalisation de la contestation semble avoir brouillée les frontières politiques. Le mouvement Printemps français est difficilement identifiable. "J’ai eu l’habitude depuis le début de ce débat d’avoir en face de moi des interlocuteurs précis. Là, le printemps français, je ne sais pas qui c’est", indique Erwann Binet. "La lucidité politique que tous les opposants au mariage pour tous devraient avoir vis à vis de ces groupes extrêmistes n’est pas partagée par tous les militants", ajoute-t-il

    Au départ de la contestation il y a la "manif pour tous" animée par Frigide Barjot. Le printemps français fait son coming out après la manifestation du 24 mars sur l’idée qu’il faut muscler les actions. Ce groupe n’est pas homogène. Il est composé d’un noyau dur autour duquel s’agrègent des mouvements qui viennent d’horizons très différents. Le soutien de plusieurs organisations radicales

    Très peu des créateurs du mouvement sont identifiés. Le nom de domaine du site printempsfrançais.fr à été déposé anonymement. Seules trois personnes apparaissent publiquement. Absence de transparence justifiée par la porte parole Beatrice Bourges pour protéger des actions de "résistance".

    Autour de ce noyau, plusieurs organisations radicales revendiquent leur appartenance ou soutiennent le Printemps français. Parmi eux, on trouve le Bloc identitaire. Et les royalistes d’Action française. Leur objectif dépasse le simple retrait de la loi. Le secrétaire général d’Action française par exemple pense que les conditions d’un changement de régime sont réunies. "Le Printemps français se sont des familles entières qui jusqu’à maintenant étaient spectatrices de la dégradation de la société, qui brusquement se sentent impliquées", explique Olivier Perceval. [...]

    La suite sur France Info

    http://www.actionfrancaise.net

  • Au secours, les années 30 sont de retour !

    La période que nous vivons est malheureusement comparable aux sinistres années 30. Si les mêmes maux produisent les mêmes effets, le pire est à venir.

    La crise dont on ne voit pas le bout. Le ras-le-bol envers les politiques discrédités. La montée des extrêmes de tout poil...

    De quelle époque parle-t-on ? D’aujourd’hui ou de ces années 30 qui chaque fois qu’on les évoque vous ont un petit air de menace, car l’on sait trop bien comment elles se sont terminées ? Sans jouer la politique du pire, il faut reconnaître que les ressemblances sont assez troublantes pour qu’on y regarde de plus près.

    Un interminable marasme

    Dès 2008, la crise des subprimes et le dévissage incontrôlé et irresponsable des banques, on a brandi le spectre de la crise de 1929 et de son krach boursier. Qu’en est-il cinq ans après ? La France des années 30 a subi, mais moins fortement que ses voisins anglais, italien ou allemand, la répercussion d’une crise mondiale. Les raisons ? La faible industrialisation d’une France encore archaïque et largement rurale (35 % en 1931), moins affectée par une récession qui touchait justement les investissements industriels. La croissance des années 20, très importante ailleurs, ayant été moindre aussi en France, pays de la gestion père de famille, notre pays tombe aussi de moins haut. Cette France-là, qui pratique encore le protectionnisme, ne connaît pas les millions de chômeurs, elle peut compter aussi sur un État fort qui, avec l’arrivée du Front populaire, va mener quelques réformes structurelles, sans rapport certes avec l’amplitude d’un New Deal américain, mais qui témoigne d’un État volontaire. Dans la crise d’un système libéral, proche de la crise des années 2000, on disposait encore d’un gros joker, l’État, qu’on commençait à envisager, dans le cadre d’une intervention lourde sur l’économie.

    La crise est bien plus profonde aujourd’hui : chômage massif, déséquilibre chronique entre la production de richesses, les dépenses et la redistribution, désengagement d’un État exsangue et dépassé - malgré certaines mesures comme la création de la BPI -, dépendance envers les pays étrangers pour les flux, envers l’Europe pour les objectifs de politique économique (déficit...)

    Pourtant, la politique de "déflation" mise en place à la fin des années 30 n’est pas sans rappeler la crise d’austérité que François Hollande impose graduellement à la France sans en prononcer le nom. Et l’on constate que les débats fiscaux actuels sont déjà en place : à droite, on reprochera à un Front populaire prodigue de s’en prendre aux "200 familles" - les 75 % de Hollande - pour nourrir grassement des fonctionnaires pléthoriques ; à gauche, on entend ponctionner les "gros".

    Un même esprit ?

    Il y eut "l’esprit des années 30" tel que le définit l’historien Serge Berstein (La France des années 30, éditions Armand Colin). Refus du libéralisme à la française, constat d’une crise de civilisation, attirance vers d’autres modèles, communiste ou chrétien - en 1932, le personnaliste Emmanuel Mounier fonde la revue Esprit. C’est la décennie d’une avant-garde qui pratique la table rase, veut repenser la société de fond en comble. Mais ce vent nouveau cohabite avec une frange importante de la population, passéiste, protectionniste, qui regarde en arrière, vers la Belle Époque, - son mythe naît dans les années 30 -, une France bourgeoise, jouisseuse et sécurisée, éternelle. Par où l’on voit que la France bloquée, frileuse, ne date pas d’aujourd’hui.

    Cette fin de cycle, mutatis mutandis, évoque certains constats actuels, liant économie et capacité d’innovation, de plus en plus largement relayés : l’Europe est un très vieux continent, en voie de sous-développement ; la richesse, l’avenir, la croissance, sont réservés à d’autres horizons, d’autres civilisations. C’est à une refonte intégrale que la France est invitée : certains avancent déjà d’autres modèles - écologique, participatif -, mais à l’évidence, on semble en France bien plus essoufflé, à court d’idées, que dans les années 30. Pour le moment, les solutions les plus nettes sinon précises sont proposées par des forces protectionnistes, régressives - à droite, avec Marine le Pen, à gauche, avec Jean-Luc Mélenchon qui, par sa véhémence, aurait trouvé sans mal sa place dans les années 30 - chantant une France repliée sur elle-même, variation sur une vieille antienne. L’ambiguïté court au sein même du gouvernement puisqu’un des opposants les plus virulents à la mondialisation, Arnaud Montebourg, est devenu le ministre du Redressement national.

    Le discrédit des élites

    "À bas les voleurs !" : le slogan de la manifestation monstre du 6 février 1934, où se mêlaient dans un joyeux désordre anciens combattants, camelots du roi et forces attirées par le fascisme, visait avant tout les politiques impliqués dans l’affaire Stavisky, qui venait de "se suicider d’un coup de revolver qui lui a été tiré à bout portant". Ses nombreuses protections auprès des élus, mais aussi auprès des banques, déjà dans le viseur de la presse et de l’opinion publique, exaspèrent une grande partie de la population. Ce n’est pas le premier scandale politico-financier de l’époque (cf. affaire Hanau). Mais avec l’affaire Bettencourt, l’affaire Woerth, l’affaire Cahuzac et un ancien président mis en examen, la France des années 2010 a-t-elle des leçons de morale à donner à son ancêtre ? Ne serait-on pas en droit de crier : à bas les menteurs ! À bas les voleurs ! La colère sociale, doublée d’un écoeurement moral, gronde. Mais petit rappel : cet écoeurement fit aussi jadis le lit d’une idéologie anticapitaliste et antidémocratique qui prit la main sous Vichy, avec une volonté de moraliser à outrance la France à tous les niveaux. Attention avec la vertu : tombée aux mains de fanatiques, elle a souvent débouché sur des lendemains assassins.

    Les années 30 sont donc ce moment de l’histoire de France où la république cesse définitivement d’être une mystique, pour reprendre l’expression de Péguy l’écorché, qui avant tout le monde avait diagnostiqué ce deuil et ce naufrage. C’est une lapalissade, mais les années 30 préparent 1940. Durant cette décennie, les déçus de la République vont rejoindre les ligues, les associations d’anciens combattants : on se détourne des partis, mais on se réunit encore dans des groupes politisés, à la différence des années 2010 où l’engagement est moins politique que citoyen ou social.

    Errances sur la scène internationale

    Dans les années 20, la France avait oscillé entre la fermeté à l’égard de l’Allemagne - l’occupation de la Ruhr - et la conciliation - l’esprit Briand. C’est finalement cet esprit qui l’emporte, notre pays s’alignant sur un allié anglais jouant l’apaisement face au danger hitlérien. Deuxième erreur commise : plutôt que de se rapprocher de l’URSS, un moment intéressée, on joue (Laval) la carte italienne, qui est une carte truquée : en 39, on aura tout faux. L’URSS s’allie à l’Allemagne, de même que l’Italie. Hormis sur le couple franco-anglais, la politique internationale est un désastre qui ne nous protégera pas d’une catastrophe militaire.

    Aujourd’hui, les enjeux sont bien entendu très différents. Mais la France, dans le couple franco-allemand qui menait l’Europe, a perdu complètement la main. De partenaire respecté, elle a rétrogradé au stade de l’élève en faute qui attend la prochaine réprimande. Seul sursaut possible à même de redorer le blason terni en Europe : l’intervention sur le continent africain (Libye, Mali), où le vestige séduisant d’une politique coloniale se combine à l’écho assourdi d’une France défenseur des droits de l’homme. Le bilan, pour l’heure, est moins accablant.

    La montée des extrêmes

    Non, il n’y a pas eu de fascisme à la française dans les années 30. Serge Berstein l’a bien montré : l’essor des ligues n’est qu’une résurgence de l’esprit nationaliste de Boulanger, légèrement repeint au folklore mussolinien, qui a pris racine de l’autre côté des Alpes. Mais idéologiquement, on est loin du compte. Il n’en demeure pas moins une montée très violente des thèmes xénophobes que le gouvernement Reynaud avalisera en prenant en 1938 des décrets-lois très durs envers la population fraîchement immigrée. Ces décisions font écho à un état d’esprit présent dans la population et sont les prémices de la politique xénophobe de Vichy.

    L’insécurité, financière, identitaire, sociale, tarte à la crème de notre époque, est un thème qui surgit, habilement exploité, dans les années 30. Cette droitisation de la vie politique - vraie dérive de ces années 30 qui voit l’Assemblée élue pour le Front populaire en 1936 voter les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 - a largement été diagnostiquée depuis quelques années, que ce soit à l’UMP, mais même aussi, à présent, au PS. Si les nationalistes des années 30 désignent comme ennemi principal les communistes internationalistes, fossoyeurs de la France, aujourd’hui, le réflexe identitaire a une autre cible : l’Europe et son fédéralisme. La cible a changé, mais le discours et l’objectif sont restés les mêmes. Affaire à suivre...

    François-Guillaume Lorrain - Le Point

    http://www.actionfrancaise.net

  • L’article n°1 du projet de loi “mariage pour tous” voté au Sénat

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation)Tard dans la soirée d’hier, dans une ambiance électrique, l’article du projet de loi sur le mariage homosexuel a été adopté par 179 voix contre 157, sans modification par rapport au vote en première lecture de l’Assemblée nationale. Ce vote sera définitif si l’ensemble du projet de loi est voté à l’issue de son examen. Il ne serait donc pas soumis à une deuxième lecture à l’Assemblée nationale.

     

    Quels ont été les votes des sénateurs de droite ?

    Si la majorité a voté contre, on notera que cinq sénateurs UMP ont voté pour, deux se sont abstenus, et un était absent. Chez les centristes, Chantal Jouanno a voté pour et quatre se sont abstenus. A gauche, on n’enregistre pas de vote négatif, mais trois absentions, dont Jean‑Pierre Chevènement. Le débat a cependant duré dix heures, des sénateurs de droite interpellant leurs homologues d’en face sur les déclarations de Najat Vallaud‑Belkacem sur la PMA ou sur la qualification d’un gouvernement ou le ministre du Budget est le ministre du mensonge, ou le ministre du redressement industriel le contredit à mener un tel projet.

    Et la réaction de la gauche ?

    De grandes phrases pour le président du groupe PS François Rebsamen, qui a déclaré que ce vote était une victoire de la lutte contre l’homophobie, celle de la tolérance et de la démocratie. Le groupe écologiste du Sénat a exprimé son émotion dans un communiqué. Par ailleurs, les actions de La Manif pour tous continuent, comme hier à Marseille où un comité d’accueil attendait Najat Vallaud-Belkacem, ou au Carrousel du Louvre où des opposants attendaient François Hollande.

    http://fr.novopress.info

  • Frigide Barjot en instance de divorce… d’avec ses troupes !

    Le mouvement de contestation au projet de mariage homosexuel se radicalise et inquiète les organisateurs de la Manif pour tous, qui démontrent chaque jour leur incapacité à maîtriser la fronde, faute d’en comprendre les fondements réels.

    On ne saluera jamais assez l’énergie mobilisatrice de Frigide Barjot. Mais elle n’a mobilisé ni sur son nom, ni sur ses slogans. Ce n’est pas en se proclamant « fille à pédés » ou en s’adjoignant Xavier Bongibault qu’elle a rassemblé autour d’elle une population qui ne descend pas dans la rue pour lutter contre l’homophobie ou proposer une amélioration du PACS. Frigide Barjot a été un catalyseur. Un catalyseur n’agit que sur une masse à catalyser. Entre Frigide et « ses troupes », il existe un malentendu fondamental.

    Ces gens-là ne viennent pas se battre contre l’homophobie : comme chrétiens, ils aiment leur prochain et ne confondent jamais l’homme et ses actes. Ni pour l’amélioration du PACS, dont ils disaient en 1998 qu’il ouvrait la brèche par laquelle passerait ensuite le mariage. Ils suivent Frigide comme organisatrice, mais ils commencent à comprendre que leur combat n’est plus le même. Madame Barjot le comprend-elle ? [...]

    François Teutsch - La suite sur Boulevard Voltaire

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