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  • Irak, l’ombre de la guerre

    Anne Nivat, grand reporter de guerre indépendante, nous plonge au cœur de la société irakienne. Auteur de nombreux livres sur la question, elle est retournée en Irak cette fois avec une caméra pour retrouver certains de ses amis. Pendant dix ans, elle avait appris à les connaître en partageant leur quotidien, même au plus fort de la guerre. Toujours seule, sans autre protection que celle des familles qui l’accueillaient, Anne Nivat est restée volontairement discrète, par respect pour ses hôtes et pour ne pas devenir une cible.

    Une mère, un pharmacien, un prêtre, un ancien amiral déchu de l’armée de Saddam Hussein, osent pudiquement témoigner. Dix ans après l’entrée en guerre des Américains, un an et demi après le départ des derniers soldats étrangers, on se rend compte que la guerre en Irak n’est pas vraiment terminée.

    http://theatrum-belli.org/

  • Accablant ! Quand Sophie Coignard dénonce, sur France info "L'oligarchie des incapables"....

           Pas "tous pourris", mais le Système, lui, est pourri jusqu'au trognon.....

           Réveillle-toi, Saint-Just, toi qui a cru que tu allais régénérer la France "sur un monceau de cadavres", et regarde ta créature, deux siècles après : elle est tout simplement le contraire de régénérée : elle est, tout simplement, pourrie.....

            Nous sommes sur France info, ce jeudi 5 janvier : Sophie Coignard dénonce "L'oligarchie des incapables" (qu'elle a écrit avec Romain Gubert), c'est-à-dire le Système, notre Système.....

    (Attention : patientez une minute vingt et supportez le Bulletin météo qui, pour une raison qui nous échappe, nous est imposé au début de cette vidéo...)


    Sophie Coignard : « L’oligarchie des incapables » par FranceInfo

    sophie coignard,l'oligarchie des incapables

    Albin Michel, 300 pages, 20 euros

    Ils monopolisent les postes les plus importants, cumulent les privilèges et font de l'argent leur principale passion. 
    Ils se servent de l'Etat pour aider leurs amis, fabriquent des lois sur mesure pour leur bon plaisir et laissent le pays aux mains de bandes rivales. 
    Patrons, hauts fonctionnaires, élus ou experts, ces oligarques nous gouvernent avec un mélange d'incompétence et de lâcheté.

    Sophie Coignard, co-auteur de L'Omertà française, dont les enquêtes font trembler le monde politique, et Romain Gubert, journaliste au Point, nous révèlent vingt ans de compromissions et d'affaires cachées qui ont permis à une caste de maintenir son règne malgré ses échecs répétés. En toute impunité.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Intégrisme économique : La grande illusion

    Une tentative de remise en cause du modèle idéologique dominant de croissance.

    Mauvaise nouvelle : le Père Noël n’existe pas. Et puisqu’on en est aux vérités qui fâchent : la croissance ne repartira pas. A l’origine de cette annonce à contre-courant des promesses officielles : Olivier Berruyer. Un spécialiste des chiffres et des risques, actuaire de son état – autrement dit expert en risque financier – créateur d’un blog économique, les-crises.fr – totalisant 200 000 visiteurs mensuels et auteur de deux livres sur les crises et leurs origines qui, il y a quelques années, entreprend une vaste démarche de recherche sur la base d’un désir impérieux. “Comprendre ce qui s’était passé” – en 2008 et avant cela, en 1971 et en 1929.

    Rapidement, il en retire une certitude : les mécanismes menant aux crises économiques tout comme ceux permettant leur résolution ne tiennent ni du hasard, ni du miracle. Uniquement d’une accumulation de faits. Ceux-là mêmes qu’il a passé près de deux ans à amasser dans les bases de données économiques mondiales – celle de la BCE, de la Fed, de la Banque mondiale… – avant de les réunir dans ce qu’il appelle “une photographie d’ensemble”.

    …“Les décideurs envisagent systématiquement les questions économiques selon un angle mathématique, explique-t-il. Avec la conviction qu’elles sont régies par des vérités absolues.” Résultat : les modèles économiques reposent sur des hypothèses de base erronées, parmi lesquelles celles voulant que les marchés soient efficients, que leurs acteurs disposent tous des mêmes informations, soient intègres…

     

    Une vaste démonstration qui présente le double avantage de la simplicité – des centaines de graphiques donnant littéralement à voir les différents facteurs de la crise – et de la mise en perspective. Car pour Olivier Berruyer, pas question de cantonner l’investigation au seul champ économique. C’est l’ensemble des facteurs – démographiques, politiques, sociétaux, historiques même – ayant contribué à l’émergence du phénomène qui l’intéresse. Ceux qui, regroupés dans un “même espace d’analyse”, offrent une vision globale de la réalité ; hors positions de principe et “hypothèses de base” erronées.

    Tâtonnement pragmatique

    Un travail pour lequel, selon lui, un économiste pur et dur n’est pas nécessairement le plus qualifié.

    “Un économiste est un type brillant qui se passionne pour les équilibres parfaits, résume-t-il. Quelqu’un doté d’une vision étroite et pointue. Or pour comprendre la crise, il faut l’appréhender sans religion attitrée. Il faut du recul. Un angle de vue aussi large que possible.”

    Tout l’opposé, en clair, de l’approche de dirigeants politiques comme de leurs experts économiques qui, selon lui, restent prisonniers de schémas figés et surtout, dangereusement dépassés.

    Les décideurs envisagent systématiquement les questions économiques selon un angle mathématique, explique-t-il. Avec la conviction qu’elles sont régies par des vérités absolues.” Résultat : les modèles économiques reposent sur des hypothèses de base erronées, parmi lesquelles celles voulant que les marchés soient efficients, que leurs acteurs disposent tous des mêmes informations, soient intègres…

    En réalité l’économie est l’interaction d’une multitude de facteurs dont certains, comme la confiance et tout ce qui a trait à l’humain, ne sont pas rationnels”, souligne-t-il. C’est pour capter cette multiplicité d’influences qu’Olivier Berruyer décide il y a quelques années de “travailler autrement”. Sans hypothèse de base mais “en tâtonnant de façon pragmatique”.

    Autrement dit, en explorant toutes les pistes, de la dégradation de la dette publique à l’augmentation des inégalités en passant par l’évolution de la participation électorale, du PIB, ou encore de la population mondiale. Une démarche de chercheur, rigoureuse et exhaustive, menée dans un objectif : comprendre ce qui fait la croissance et surtout son ralentissement amorcé au lendemain des Trente Glorieuses et poursuivi depuis au rythme moyen d’un point par décennie.

    L’idéologie de la croissance

    A l’origine de ce mouvement inéluctable, une série d’orientations stratégiques malheureuses. Mises en évidence par l’accumulation et la mise en perspective de données chiffrées, elles consisteraient, selon lui en une succession de choix politiques – en faveur de la finance, de la dérégulation, du court terme…, qui, privilégiés dans le but de relancer la croissance, auraient fini par lui porter atteinte en “contaminant l’économie réelle”.

    “Voilà des décennies que les politiques fondent leurs décisions sur une conviction : celle selon laquelle la croissance reviendra, ce qui n’est évidemment pas le cas étant donné qu’on est désormais dans une économie de services”, résume celui qui voit dans l’acharnement des gouvernements à prétendre le contraire une démarche relevant moins de la science économique que de l’idéologie politique. Idéologie qui, selon lui, explique nombre de nos difficultés actuelles, à commencer par l’augmentation des déficits budgétaires et d’explosion de la dette. Car au lieu de s’interroger sur la façon de “faire tourner l’économie sans croissance”, regrette-t-il, on a préféré parier, dès le milieu des années 80, sur l’avènement d’une économie financière.

    Apte à relancer la croissance à court terme, certes, mais pas à la pérenniser, bien au contraire. “Pendant dix ans il est vrai que la finance a créé de l’activité et des profits disproportionnés, reconnaît-il ; mais ceux-ci n’ont eux-mêmes créé aucune richesse et pendant ce temps-là l’économie réelle survivait par endettement.” Preuve de la fracture : en 2007, le poids des opérations spéculatives menées chaque jour sur la planète atteint 3210 milliards de dollars alors que celui des exportations ne dépasse pas 64 milliards.

    L’illusion de la relance

    Pour Olivier Berruyer, cette disproportion explique beaucoup : le poids de la finance – écrasant – sur le politique, la disparition de visées collectives comme de toute approche à long terme… Des dérives qui, rappelle-t-il, existaient déjà en 1929 : “Le politique le sait et pourtant, il n’a rien fait pour réguler la finance. Pour rétablir les équilibres.” Une aberration qui, selon lui, s’explique une fois encore par un choix idéologique. Celui consistant à vouloir “relancer la croissance par la finance” et pour cela, à parier sur un modèle dérégulé. “Or le passé l’a prouvé : maintenir les équilibres exige un cadre normatif, assène-t-il. On ne peut obtenir de croissance à long terme dans un système dérégulé.

    Une réalité rendue illisible par ce qu’Olivier Berruyer appelle “l’intégrisme économique et politique” de l’époque. Celui qui interdit de “penser hors croissance et persiste dans cette hypothèse de base erronée selon laquelle la relance est pour bientôt”. Un mirage qui a déjà mené à l’effondrement de 2008 et provoquera inéluctablement d’autres séismes, il en est convaincu. “Pour l’heure le système de dette publique maintient les équilibres de façon artificielle et permet à l’illusion d’une relance prochaine de perdurer, explique-t-il.

    Mais le fait est qu’après l’explosion de la croissance qui a caractérisé les Trente Glorieuses et l’explosion de la dette qui a caractérisé les trente années suivantes, il devient impératif d’inventer autre chose car désormais nous ne pouvons plus miser sur aucun de ces ressorts.” Reste à penser un autre modèle économique ; sans croissance ni dette. Autrement dit, à renoncer au “confort du toujours plus”. Chiche ?

    Le nouvel Economiste  http://fortune.fdesouche.com

  • Cette semaine un vrai festival judiciaire pour l’UMPS

    PARIS (NOVOpress/Bulletin de Réinformation)Le 25 février dernier, Jérôme Cahuzac, Ministre délégué au Budget, déclarait sur iTélé : « (…) la stabilité fiscale impose de trouver six milliards d’euros. On les trouvera dans les poches des uns et des autres, de tout le monde (…) ». Cahuzac qui entendait ainsi, sans état d’âme, faire les poches des Français de toute condition, est depuis mercredi sous le coup d’une information judiciaire du Parquet de Paris pour “blanchiment de fraude fiscale”. Alors qu’il envisageait très sereinement de demander toujours plus d’efforts à nos compatriotes qui croulent déjà sous les impôts et les taxes, c’est au contraire la larme à l’œil qu’il a démissionné.

     

    Parallèlement à cette affaire, qui devrait inciter de nombreux Français à participer à la manifestation monstre de demain dimanche sur l’avenue de la Grande Armée, les révélations de notre confrère Minute sur la lourde condamnation passée pour trafic de drogues, d’André Loncle, l’actuel chef du service audiovisuel de la présidence de la République, jettent un nouveau pavé dans les “affaires” socialistes. Le président Hollande avait fait la promesse solennelle: « Je n’aurai pas autour de moi à l’Elysée des personnes jugées et condamnées. » !

    Côté UMP, le tableau n’est guère plus reluisant…

    Christine Lagarde est en effet dans le collimateur des juges de la cour de justice de la république (CJR), l’instance habilitée à juger les ministres pour des actes dans l’exercice de leurs fonctions. Des policiers se sont rendus mercredi chez la patronne du FMI afin d’y mener une perquisition dans le cadre de l’enquête sur le rôle de l’ex-ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy dans l’arbitrage litigieux sur la vente d’Adidas qui a permis au multirécidiviste Bernard Tapie d’empocher 400 millions d’euros. Le volet ministériel de l’enquête, ouvert en août 2011 par la CJR pour “complicité de faux et de détournement de fonds publics”, vise nommément Mme Lagarde

    Et l’ex-président de la République vient d’être mis en examen avant-hier dans l’affaire Bettancourt…

    C’est dans la plus grande discrétion que M. Sarkozy a été interrogé avant-hier au palais de justice de Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil dans le cadre du dossier sur les abus de faiblesse dont aurait été victime Mme Bettencourt depuis septembre 2006. Après une confrontation de plusieurs heures, le juge Gentil a décidé la mise en examen de l’ex-président. Avec les affaires pendantes de l’attentat de Karachi et du financement occulte de la campagne d’Edouard Balladur en 1995, l’avenir de Nicolas Sarkozy pourrait passer par la case prison…

    http://fr.novopress.info

  • Islam. Robert Ménard : «Il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. Et si on arrêtait de tout accepter ?»

    Robert Ménard appelle à ne plus faire de concessions face aux revendications communautaires musulmanes.

     

    Jusqu’où ira-t-on ? Que faudra-t-il faire pour amadouer les plus intransigeants des musulmans ? À quelles concessions, à quelles entorses, à quelles reculades serons-nous contraints pour satisfaire à l’idéologie du «vivre-ensemble» ?

     

    À la lecture d’une enquête dans Le Monde sur «la pratique religieuse au travail», je découvre, oui je l’avoue, je découvre le poids des pressions et l’ampleur des abandons.

     

    Sur la multiplication des absences les jours de fête religieuse, sur les exigences en matière de cantine (pas de porc dans les plats de viande, pas de vin dans les sauces), sur les lieux de prière, sur le port du voile… il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. […]

     

    Qu’on ne nous réponde pas qu’il s’agit d’une «minorité» au sein des fameuses «minorités visibles». Pas du tout : selon l’Observatoire Sociovision 2010, 61 % des musulmans – puisqu’il s’agit bien d’eux et non des bouddhistes ou autres catholiques de l’Opus Dei – s’estiment «frustrés» et demandent davantage de «reconnaissance» et «d’affirmation de la religion»

     

    Et si on disait non, niet, pas question ? Et si on cessait d’avoir peur de passer pour des racistes ?

     

    Finissant ce petit papier, j’allais écrire que, bien sûr, je n’avais rien contre tel ou tel, qu’il ne s’agissait pas de pointer du doigt les uns ou les autres. Histoire de payer mon dû, mes gages à la doxa médiatique, bref de montrer patte blanche et aussi d’assurer mes arrières. Je ne le ferai pas. Ce serait, d’une certaine façon, capituler à mon tour. Et cela, je le refuse. Tout simplement.

    Boulevard Voltaire   http://www.fdesouche.com

  • Le harcèlement des femmes dans les rues « françaises »

    Un reportage, qui est édifiant quoique certainement en-dessous de la réalité (largement ethnique).

  • De Mohamed Merah et de la démesure

    Une chronique de Eric Delcroix

    Les commémorations du premier anniversaire des assassinats commis par l’islamiste Mohamed Merah ont pris un tour grotesque, par leur démesure même, évidemment indigne de la mémoire des victimes et de la douleur de leurs proches. Car enfin nos corps constitués ont-ils perdu la tête ?

    « Mort au service de la nation » ?

    Primo, le 11 mars, le ministre de la Défense, dont les combats en cours au nord du Mali n’obèrent apparemment pas trop l’emploi du temps, s’est rendu sur la base de Francazal pour rendre un hommage posthume à Imad Ibn Ziaten. Rappelons que ce Marocain, citoyen français et adjudant parachutiste au 1er RTP*, avait été assassiné il y a un an par son coreligionnaire Merah. La mémoire de ce militaire malchanceux méritait-elle une prise d’arme, la remise de la Légion d’honneur puis l’inauguration d’une plaque commémorative plantée sur la voie publique, à Toulouse, avec la mention « Mort au service de la nation » ? Mention inédite car, dans un réflexe de pudeur résiduelle peut-on supposer, Jean-Yves Le Drian et les autorités militaires semblent avoir renâclé devant le souhait de la famille du défunt et de l’association Imad Ibn Ziaten (parrainée par Djamel Debbouze) qui, lit-on dans la presse, voulaient benoîtement et sans lésiner du « Mort pour la France ». Et pourquoi pas un cénotaphe au rond-point des Champs-Elysées ?

    Or, feu Imad Ibn Ziaten n’est pas un héros mort pour sa patrie d’adoption ; il est la victime d’un crime relevant formellement du droit commun. Le défunt avait rendez-vous avec la mort, non en allant combattre l’ennemi, mais… en allant vendre son scooter ! Les morts de Verdun n’ont pas reçu la Légion d’honneur pour la seule raison d’être morts au feu, c’est pourtant au combat et sur ordre de la République qu’ils ont été tués, et non pas pour répondre à une petite annonce pour une vente de particulier à particulier. Le Moloch guerrier est moins gourmand à l’heure actuelle, aussi ne dirai-je rien contre l’allocation systématique de la Légion d’honneur à titre posthume à nos soldats tués au Mali : eux sont bien tombés pour la France ou, si l’on préfère, au service de la nation…

    Antisémitisme ?

    Secundo, le 17 mars, c’est rien moins que François Hollande lui-même qui s’est rendu sur place derechef, à l’occasion d’une « marche blanche », pour se livrer à l’un de ces discours pour lesquels le « président normal » est si peu doué (mais a-t-il quelque don que ce soit ?) : élocution hésitante, borniolitudes de circonstance et lieux communs politiquement corrects. Le président de la République a ainsi déclaré, sans risque de voir décommander son invitation au dîner du CRIF** : « Ce qui a frappé c’est un mal terrible, il a un nom et il doit être prononcé : l’antisémitisme », comme si c’était là l’expression d’un vieux mal français illustré par une émission de fantaisie haineuse sur Edouard Drumont (France 2, 19 mars). Seulement, il y a un hic, car si Mohamed Merah a aussi tué quatre Juifs dont trois enfants, ce n’est pas par antisémitisme. Arabe issu d’une famille d’expression arabe, Mohamed Merah était lui-même indéniablement un Sémite… La nuance n’est nullement une manière de jouer sur les mots car, comme Isaac Kadmi-Cohen l’a montré dans son livre Nomades (1929), malgré des destinées divergentes, Arabes et Juifs ont une profonde identité commune au sein de ce qui a pour nom sémitisme. Au surplus, car je ne doute pas de l’ignorance de M. Hollande de ce qui précède, il ne s’agissait pas non plus, dans ce crime multiple, à proprement parler d’antijudaïsme. Les assassinats commis par le djiadiste dans l’école Ozar Hatorah ont eu à l’évidence pour mobile une cause étrangère à notre pays ; ces assassinats ont eu pour mobile les passions et haines proches-orientales que suscite le conflit israélo-palestinien au sein de deux communautés sémites. D’ailleurs les malheureux enfants tués par le criminel fanatique n’ont-ils pas été enterrés en terre d’Israël ?

    Avec le chaos ethnique, MM. Hollande et consorts importent des passions qui nous sont étrangères à tout point de vue. Les Français historiques, que l’on charge de tous les péchés d’Israël, selon l’expression consacrée, n’y sont pour rien, si ce n’est de laisser faire une immigration incontrôlée. Aussi la démesure officielle donnée à ces tragédies est-elle tout particulièrement déplacée et ne plaide pas pour la qualité intellectuelle de nos dirigeants.

    Eric Delcroix http://www.polemia.com
    19/03/2013

    Notes :

    (*)  Régiment du train parachutiste.
    (**) Conseil représentatif des institutions juives de France.;

  • Le « métissage » ou la volonté d’expiation poussée jusqu’au suicide collectif par André WAROCH

    L’objet de l’expiation

     

    Comme le dit Guillaume Faye, si, au début du XXe siècle, l’Empire ottoman était « l’homme malade de l’Europe », l’Europe de l’Ouest catholico-protestante est actuellement l’homme malade du monde. Le traumatisme de la Shoah, dont le mécanisme a été admirablement décrit par Gilles-William Goldnadel, a engendré une haine pathologique de toute répression étatique, assimilée systématiquement, et en général inconsciemment, à une résurgence du nazisme. Dans son livre consacré à cette question, Les Martyrocrates, Goldnadel affirme que l’Europe de l’Ouest dans son ensemble, mis à part la Grande-Bretagne résistante, a été touchée par ce qu’il appelle « le Big-Bang Shoah ».

    Je me permettrais de préciser d’avantage ce concept. Ce traumatisme a eu lieu dans une partie des pays de l’Europe catholique ou protestante occupés ou soumis par l’Allemagne, où les juifs ont été, de ce fait, déportés en vue de la solution finale. C’est en fait la partie de ces pays libérés par les Anglo-Saxons qui a développé ce traumatisme. Dans la partie « libérée » par les Soviétiques, il n’y a eu aucune remise en cause. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette culpabilisation, comme le constate M. Goldnadel, s’est opérée par la médiatisation de la Shoah par le cinéma américain, à partir des années Soixante, et que le cinéma américain n’avait pas droit de cité dans les pays du Pacte de Varsovie…

    Il faut d’ailleurs lier à cette absence de culpabilisation les violences anti-immigrés (ou anti-tsiganes) en Europe, apparues peu après la chute du Mur de Berlin, et qui ont eu lieu principalement dans l’ex-bloc de l’Est, notamment l’ancienne R.D.A., alors même que les immigrés y étaient beaucoup moins nombreux qu’à l’Ouest.

    La répression est donc proscrite, la virilité étatiste honnie en tant que valeur « fachiste ». Même remarque pour les jugements que font les médias de ces pays à propos des affaires internationales. Pourquoi cette mobilisation des personnalités médiatiques d’extrême gauche autour du conflit israélo-palestinien ? N’y aurait-il pas d’autres conflits nettement plus graves dans le monde, comme par exemple ce lent génocide qui dure depuis plus de vingt ans au Soudan ? Gilles-William Goldnadel a fait la sensationnelle découverte de ce qu’il appelle « la nazification et la shoatisation du débat public ». L’armée israélienne, par un étrange retournement de situation, est assimilée à l’armée hitlérienne, tout simplement parce que c’est une armée de type occidentale, régulière, organisée, disciplinée, et dotée d’un armement moderne. Quant aux palestiniens qui lancent des cailloux, les voilà héritiers spirituels des juifs du ghetto de Varsovie…

    Au Soudan, ceux qui exterminent les Noirs chrétiens et animistes du Sud sont une hétéroclite coterie de milices arabo-musulmanes diverses, bandes armées anarchiques et incontrôlables, qui ne peuvent être assimilés, dans l’esprit des médias de l’Europe « Shoah-traumatisée », aux S.S. ou à la Wehrmacht… Et pourtant, les crimes qu’ils commettent sont beaucoup plus graves que ceux de Tsahal.

    La Shoah a donc engendré chez les Européens de l’Ouest un gigantesque traumatisme, d’autant plus grave qu’il s’exprime sous une forme inconsciente et pathogène. La conscience du génocide en Europe ne s’est imposée qu’à partir de la fin des années Soixante, par le biais du cinéma américain (avant cela, quasiment rien : presque aucun film abordant le sujet, quelques ouvrages confidentiels, et donc une indifférence et une méconnaissance abyssale de la part du grand public, malgré la proximité chronologique). La culpabilité s’est abattue comme une chape de plomb sur la conscience collective de dizaines de millions de personnes, dans les pays d’Europe plus ou moins compromis avec le nazisme, et en premier lieu l’Allemagne, l’Italie, la France (« coupable » d’avoir eu le régime de Vichy), et les autres pays du camp occidental anciennement occupés par l’Allemagne, donc ayant fourni par voie de conséquences leur lot de « collabos », et dont les autorités ont participé, d’une façon ou d’une autre (ne serait-ce qu’en restant inactives) aux rafles antisémites. La R.D.A. et les autres pays de l’Est, ancien alliés ou satellites de l’Axe, ont échappé à cette culpabilisation opérée par le biais des médias américains, évidemment interdits de séjour dans la zone du Pacte de Varsovie et en Yougoslavie : qu’on songe à la vague de violences anti-immigrés commises par des skinheads en Allemagne après la Réunification, et dont l’essentiel a eu lieu en ex-R.D.A., pourtant trois fois et demie moins peuplée.

    Cette culpabilisation a entraîné des conséquences effroyables dans la psyché des Européens. À partir de la fin des années Soixante, toutes les actions répressives de l’état ont été identifiées, consciemment ou non, à la Shoah et aux persécutions antisémites de la dernière guerre. Goldnadel dénonce « la détestation de l’État-nation », en fait le rejet systématique de toute notion de répression étatique.

    Bien que des groupes, de gauche ou d’extrême gauche voués par définition à la disparition des nations, se soient servis de ce traumatisme, cela ne doit pas faire oublier LA source principale, l’élément ultime dans la conscience des peuples européens qui a permis cette altération des réflexes de survie : le christianisme.

     

    L’expiation permise par la sécularisation

    des schémas de pensée chrétiens

     

    En apparence, le christianisme, dont ces notions de culpabilisation et d’expiation sont indissociables, est en Europe sinon mourant, du moins très malade; en réalité, on assiste à une sécularisation, toujours inconsciente, de la morale chrétienne, à tous les niveaux et même dans les couches dirigeantes, qui pourtant très souvent ne portent pas l’Église dans leur cœur. Ce paradoxe est en fait tout à fait logique. À partir du moment où on abandonne sa religion sans la remplacer par une autre, quelles valeurs morales adopter ? Les mêmes, car ce sont bien les mêmes. Ou pour dire les choses plus clairement, si les mots ont changé, la syntaxe reste. Le « devoir de repentance » n’est que de l’auto-flagellation remise au goût (médiatique) du jour. La France est particulièrement marquée par cette sécularisation inconsciente, car elle a déjà connu une première manifestation de ce type. En effet, si la France disparaît en tant qu’entité culturelle, ethnique, religieuse (et, si les élections de 2007 ne changent rien à la donne actuelle, c’est ce qui se passera dans les vingt, trente ans maximum) on pourra dire que sa disparition a été très lente, se décomposant en plusieurs étapes, mais l’origine profonde, la source des sources de cette interminable agonie est à rechercher dans quatre chiffres qui ont l’originalité de signifier, en France, en même temps une année du calendrier chrétien, une idéologie, et une révolution sanglante : 1789.

    La Révolution française était effectivement une révolution chrétienne inconsciente, un retour, au corps défendant de ses initiateurs, à des principes bibliques sécularisés qui ne supportaient plus le syncrétisme de l’Église catholique.

    Que voulaient les révolutionnaires ? La fin des privilèges et du cléricalisme. Bref, un christianisme intégral. Ils rejetaient les croyances tout en voulant appliquer le reste, c’est-à-dire un monde chrétien dépouillé de toutes ses références divines, réduit à sa morale et à sa philosophie. Que l’égalité (ainsi que la liberté et la fraternité, soit dit en passant) soit un des piliers essentiels de l’Évangile, nul ne peut le contester. Or, qu’est-ce que le catholicisme sous l’Ancien Régime ? Un arrangement, un syncrétisme entre le dogme chrétien et les structures politiques de l’ancien paganisme d’État romain. Cette idée de nécessaires intermédiaires entre Dieu et les simples mortels, de sages censés enseigner aux ouailles la vraie parole de Dieu, l’interpréter à leur place, ne figure nullement dans le christianisme des origines, et les protestants, issus essentiellement de pays n’ayant pas subi l’influence romaine, l’ont largement rejeté, réduisant la verticalité et l’herméneutique de leur « Église » à sa plus simple expression. Ce que ceux-ci n’ont pas réussi à faire en France lors des guerres de religions, les révolutionnaires de 1789 et leurs continuateurs l’ont mené à terme : la fin de l’existence d’une sorte de « caste » encadrant la population de manière extrêmement serrée, et ce en étroite corrélation (même si elle fut souvent conflictuelle) avec cette autre caste qu’était la noblesse, et avec le soutien de l’état. Les révolutionnaires ont rendu à Dieu ce qui était à Dieu et à César ce qui était à César.

    Niant tout enracinement, tout particularisme, les révolutionnaires substituent un système politique, la République, au pays réel, et remplacent le catholicisme par une nouvelle religion d’État, une religion sans dieux, une morale sanctifiée par des gens qui se PRENNENT pour des dieux, qui veulent remodeler le monde et l’humanité à leur image. La persécution, d’abord des insurgés bretons et vendéens, qui continuaient à mettre au-dessus de tout le catholicisme, et donc forcément la royauté. Ensuite, cent cinquante ans plus tard, les héritiers de la Révolution mettront un point d’honneur à supprimer toutes les cultures non-conformes à l’idéologie officielle, en privilégiant l’extermination des langues locales, le corse, le breton, le basque (Pourquoi la langue officielle devrait être le français, et uniquement le français ?). Tout simplement parce que l’uniformisation du peuple est indispensable pour l’efficience du totalitarisme idéologique de la République « française ». Plus de libertés aux régions, c’est le premier pas vers le fédéralisme, donc l’affaiblissement des maîtres à penser parisiens qui nous gouvernent (Étant moi-même un pur produit de l’Île-de-France, je me sens particulièrement à l’aise pour dénoncer la toute-puissance divine de Paris dans les affaires de mon pays).

    Enfin, au stade terminal, la caste républicaine révolutionnaire, considérant que le peuple français autochtone est décidément trop dégénéré pour devenir l’« Homme Nouveau » que 1789 voulait créer,  va tenter d’inventer un nouveau peuple de toutes pièces, en organisant le métissage généralisé par le biais d’une immigration que, contrairement aux autres pays européens, nous n’avons pas subi avec plus ou moins de laxisme, mais carrément organisé.

    D’où l’exaltation de tout ce qui est étranger, et la haine de tout ce qui est français : le terroir, le paysan, le prolétaire de souche européenne (héros de la gauche il y a trente ans, maintenant symbolisant le « beauf » raciste dans toute sa splendeur).

    Aujourd’hui, la gauche française est l’héritière de ce christianisme de substitution, l’athéisme militant, avec ses dogmes (l’anti-libéralisme, l’anti-racisme, l’apologie du métissage), ses excommuniés (Dieudonné, Soral…), ses démons (Le Pen, Bush, Sharon, Milosevic…).

    Cette caste bourgeoise, se sentant investie d’une mission divine, celle d’expliquer à la plèbe où est le bien, où est le mal (et éventuellement à mettre en prison ou à exterminer ceux qui ne veulent pas comprendre – du génocide vendéen au Français moyen d’aujourd’hui, incarcéré quand il se défend avec un peu trop de véhémence contre les multiples agressions des « jeunes ») a donc pris le pouvoir en 1789. Après quelques périodes de flux et de (relatif) reflux, elle a acquis un pouvoir de nocivité maximale en s’emparant des médias à partir de 1968 – on ne dira jamais assez combien l’accaparement du média télévisuel par la gauche, dans le même temps où la petite lucarne devenait la principale source d’information de 90 % de la population, a été l’élément primordial d’un « totalitarisme total », c’est-à-dire touchant directement le cerveau humain, un bourrage de crâne permanent, un camp de rééducation à domicile.

    Il faut lui ôter ce pouvoir exorbitant de juge moral qu’elle n’aurait jamais du avoir. Il sera impossible, sans cela, d’enrayer la submersion démographique de notre territoire par des populations étrangères (à notre culture, à notre civilisation, à notre mode de vie, à toutes ces choses qui nous semblent aller de soi et qui nous ont permis de vivre ensemble en paix depuis la fin des guerres de religion). Même si elle le voulait, la caste qui s’est érigé en garante de l’ordre moral ne pourrait pas soutenir la lutte contre ce remplacement progressif de notre peuple par un autre. Elle a enclenché un mouvement qu’elle ne peut plus arrêter, tenue par cette nouvelle religion de substitution, avec ses dogmes « anti-racistes », égalitaristes, anti-exclusionnistes, qui la corsètent impitoyablement. Rien ne sauvera la Gaule et les Gaulois si ce n’est l’écrasement total du système idéologique qui est en train de nous tuer lentement.

     

    La punition du pêché demandée par le pêcheur

     

    Le discours sous-jacent des classes dirigeantes et d’une bonne partie du peuple français peut se résumer ainsi : la nation et le peuple français, coupables l’un comme l’autre d’avoir commis ou laissé commettre sous leurs yeux l’irréparable, c’est-à-dire la Shoah, doivent disparaître soit par dilution raciale (dilution qui n’est pas dérangeante en soi – un Noir éduqué par des Français de souche ou d’origine européenne se comportera en général comme les autres – mais en ce que les métissages raciaux de masse s’accompagnent évidemment toujours de l’altération culturelle du groupe le plus faible), soit par dilution dans une Union européenne qui rejette tout ce qui pourrait faire sa raison d’être, c’est-à-dire son existence en tant qu’entité géo-civilisationnelle cohérente se constituant en force politique unifiée, et qui n’est par-là même qu’un avatar du mondialisme.

    Dans les années Trente, les nazis prônaient la pureté de la race; dans les années 2000, on prône son impureté : être métissé, c’est mieux que de ne pas l’être. Associé à la volonté de dissolution dans un état européen, ce processus expiatoire a comme but ultime l’autodestruction.

    André Waroch http://www.europemaxima.com

  • Dénaturation du mariage : l’Etat-PS redoute une mobilisation massive

    Dénaturation du mariage : l’Etat-PS redoute  une mobilisation massive

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - L’interdiction de manifester le dimanche 24 mars sur les Champs‑Elysées annoncée cette semaine par la Préfecture ne fait que renforcer la détermination des défenseurs de la famille et du droit de l’enfant.

    Comme l’a rappelé le Printemps français, « ce qui est en jeu, c’est notre identité et l’avenir de nos libertés, de nos traditions, de la culture de nos provinces et de notre pays. La France est une famille de familles. Le pays de nos parents est l’héritage de nos enfants. Nous voulons le leur transmettre, intégralement, de père en fils et de mère en fille comme toutes les générations qui nous ont précédées. Nous sommes tous nés d’un père et d’une mère ». C’est sur ce leitmotiv que des milliers de cars au départ des villes de toutes les régions de France, ainsi que des trains, se rendront à nouveau sur Paris ce dimanche 24 mars pour la manifestation d’opposition au projet de loi Taubira (voir ici la liste des transports disponibles). Le trajet de la Manif pour tous a bien été modifié, puisqu’elle partira de l’avenue de la Grande Armée et non sur les Champs‑Elysées comme prévu initialement.

    Le mouvement Printemps français a d’ores et déjà annoncé qu’il comptait installer une « opposition irréductible » au projet Taubira et qu’il ne se contenterait pas « de danser et lancer des ballons. »

    Ce mouvement qui se définit comme « spontané et citoyen » fait partie du collectif de la Manif pour tous. Il appelle dès dimanche à occuper le pavé tant que le projet de loi ne sera pas retiré. Sur le constat des précédentes manifestations, du mépris à l’égard des opposants à la loi dont a fait preuve le gouvernement, le Printemps Français fait appel « aux Français indignés et libres pour entrer officiellement en résistance ». Cette résistance se fera essentiellement par une occupation du lieu d’arrivée de la manifestation où un campement de fortune sera organisé. Il est donc conseillé aux manifestants de venir avec des vêtements chauds, un sac de couchage, une tente, de la nourriture, une lampe de poche… mais aussi un masque blanc signe du déni de démocratie dont les opposants à la loi Taubira sont victimes.

    http://fr.novopress.info