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lobby - Page 2398

  • La France lève son veto à l’ouverture d’un chapitre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne

    BRUXELLES (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - La France accepte d’ouvrir à Bruxelles un nouveau chapitre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. En effet, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères (ci-dessus),  a confirmé à son homologue turc Ahmet Davutoglu que la France allait lever son veto à l’ouverture des négociations sur la politique régionale.

    http://fr.novopress.info

  • Sondage : Les journalistes sont à gauche et déconnectés des réalités

    Sondage réalisé du 7 au 16 février 2013 par l’« Observatoire des journalistes et de l’information médiatique » (OJIM). Les médias sont considérés comme peu ou pas indépendants (95%), influencés par leurs propriétaires (88%), les annonceurs (81%) alors que la liberté d’expression tend à se dégrader en France (85%).

    Les journalistes sont classés à gauche (47%) voire très à gauche (39%) et sont considérés comme éloignés des réalités (89%) ; leur manque de pluralisme idéologique nuit à leur indépendance (60%).¢

    Internet est plébiscité comme le média le plus indépendant (94%) et respectant le plus la liberté d’expression (75%).

    Pour répondre à la crise de la presse écrite il faut améliorer son contenu (13%) et (que l’éventail idéologique des journalistes soit davantage pluraliste (82%).
    Au total, que ce soit le Cevipof ou la Sofres pour La Croix, les résultats et enquêtes des instituts professionnels sont corroborés : le fossé se creuse entre d’un côté les médias traditionnels et les journalistes qui les produisent et d’un autre côté les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Hannibal sur le scandale de la viande de cheval

    Les bras d’Elie Wiesel

    Etonnant, ces Anglais. Ils osent bouffer ce qu’ils bouffent, et pourtant ils rechignent à manger du cheval. Ils ingèrent du mouton préalablement torturé à la menthe, des fish and chips suffisamment huileux pour lubrifier tout l’élément blindé de l’opération Serval, des gelées vertes au Zyklon B, du chocolat rose, mais ils ne lèveraient pour rien au monde le filet d’un équidé pour en faire leur repas. C’est sans doute leur côté Epsom, une vieille révérence indurée de la piétaille saxonne envers les cavaliers venus de France, Normands, Angevins ou Aquitains. Paul Morand, qui avait l’œil d’un reporter, notait à New York que les superstitions rituelles regardant la nourriture prennent prétexte de médecine et d’hygiène pour s’épanouir : en fait, selon lui, elles tournent autour de l’opposition pur/impur, et sont, dans notre société occidentale progressiste, d’origine juive. Il est toujours intéressant d’écouter l’avis d’un grand écrivain, membre de l’académie française de surcroît. Saint Paul, dans d’autres circonstances, d’autres lieux, à une autre époque, le précédait d’ailleurs dans son opinion.

    Sous ce rapport, l’affaire du trafic de viande européen ressemble à la querelle de la viande des idoles dont nous parle l’apôtre des gentils — l’apôtre des goyim. Les nouveaux Chrétiens de l’Empire répugnaient à se nourrir d’une viande qui avait été sacrifiée selon le rite païen, mais ne voulaient pas non plus se séparer de leurs amis ni de leur famille restés païens. Le Tarsiote (ou Tarsais ? ou Tarsien ? ou Tarsite ? Je n’ai trouvé nulle part comment on nomme les habitants de Tarse), qui connaissait bien le pharisaïsme pour l’avoir pratiqué, leur répondit en substance qu’ils pouvaient y aller. Il suivait en cela les paroles de son Divin Maître : « Ce n’est pas ce qui entre en l’homme qui est impur, c’est ce qui en sort. » Cette décision de Saint Paul, associée à celle qui relevait le nouveau fidèle de l’obligation d’obéir aux innombrables prescriptions de la loi juive, en premier la circoncision, permit l’essor du Christianisme et de la saine laïcité, radicalement et diamétralement opposés au hassidisme théocratique qui devait s’incarner dans le talmud puis dans le coran. C’est, avec l’Edit de Milan plus tard (313), l’un des actes fondateurs de l’Europe.

    Aujourd’hui, il me semble qu’on revient dessus. Le ramdam qu’on mène autour de quelques carcasses de viande l’indique. Sans doute y a-t-il fraude, et massive. Sans doute la traçabilité des bêtes abattues est-elle mauvaise. Sans doute la corruption règne-t-elle. Sans doute une réforme est-elle nécessaire, une sanction souhaitable. Mais faire tout ce bruit parce que du cheval remplace du bœuf dans un plat de lasagnes est tout bonnement délirant. D’abord parce que chacun met ce qu’il veut dans ses lasagnes, et plus généralement dans ces plats qui associent féculent, fromage et viande (ce qui est formellement interdit par la loi juive : haro sur les lasagnes). Chacun a sa recette, porc et veau ne vont pas mal, mouton et veau satisferont les amateurs de sensations fortes. Ensuite parce que nos gouvernants feraient mieux de s’occuper d’autre chose. Ils laissent passer sur le marché de la viande des poulets de batterie et différentes bêtes pleines d’hormones, et ils dansent la danse du scalp autour de quelques canassons roumains ? Et ils jettent des tonnes, des centaines de tonnes, des milliers de tonnes de nourriture ?

    Le consommateur anglais « se détourne des plats préparés ». Grand bien lui fasse ! Qu’il s’en détourne. Qu’il achète des produits frais au marché. Que sa femme reste à la maison et fasse la cuisine, proprement si elle en est capable, qu’elle achète des livres de recettes à cet effet. Et qu’elle s’occupe des enfants, proprement aussi. Que chacun revienne à sa place. Que les familles s’occupent de leur cuisine, que l’industrie ne s’en occupe plus. Ce qui permet tous les abus et toutes les cochonneries, c’est l’industrialisation étourdie de la chaîne alimentaire. Que l’on mange pour l’essentiel chez soi des plats cuisinés par soi, avec des aliments produits près de chez soi : la traçabilité sera meilleure et les responsabilités plus faciles à établir. Mais non, ils n’en veulent pas, ils marchent sur la tête, ils marchent sur les mains, ils dépensent beaucoup d’argent et de soins pour changer la paire de gant qu’ils usent ainsi au lieu de retomber sur leurs pieds.

    Braves gens, vous ne seriez pas trompés sur la marchandise si vous refusiez une bonne fois pour toutes leur marchandise de merde. Et vous y verriez plus clair dans les arrières-pensées du “marché”. Car le ritualisme alimentaire, corrélatif à l’invasion et au morcellement de l’Europe en communautés incompatibles, progresse. Le scandale des lasagnes fait oublier celui de la viande Hallal, autrement plus grave. Un continent est en passe d’être privé de porc, qui est historiquement la viande la plus consommée, et qui le demeure pour l’instant, sous l’effet de puissants lobbies politico-religieux. L’obsession hassidique judéo-musulmane entend enrégimenter les pratiques alimentaires européennes, elle a déjà gagné dans les cantines scolaires, les avions, à l’armée. L’envolée de la volaille sur les marchés mondial, européen et français est un signe : cette viande, dangereuse et immorale puisqu’elle vient en très grande part d’élevages insalubres dont nul ne saurait justifier l’existence, est cependant de plus en plus consommée parce que nul interdit majeur ne pèse sur elle. C’est en somme de la saleté permise par les “théocrates” qui régissent le monde laïciste. Il y a une alliance objective, une convergence historique et politique, entre ceux qui traquent le porc, haïssent le cheval, piquent le veau, interdisent le gavage d’oie et promeuvent la cuisse de dinde. […]

      http://rivarol.over-blog.com/

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  • Mariage gay, PMA, GPA : l’avenir radieux pour tous

    Il serait temps que le peuple de gauche se pose quelques questions…

    Il est curieux de constater comment la gauche, fervente défenseur du mariage pour tous, abandonne la réflexion anthropologique à la droite et aux représentants des religions monothéistes.

    Pourtant, il serait bienvenu que des hommes et des femmes de gauche – mis à part Sylviane Agacinski et une poignée de députés – se posent de vraies questions sur ce projet. Pourquoi le fait de donner l’égalité du droit à fonder une famille, indépendamment de la différence biologique entre les sexes, serait un progrès ? La distinction féminin/masculin était jusqu’à présent, quels que soient les de gouvernements qui se sont succédés, le cœur et le fondement même de l’idée de famille et de filiation.

    Remettre en question les valeurs fondamentales de la vie de famille me heurte dans mes valeurs en tant que catholique et humaniste. Modifier par une loi des articles du Code civil sur les idées de paternité, de maternité et de filiation pour les remplacer par le « parent 1 » et le « parent 2 » était une aberration totale. D’ailleurs, ce projet a été abandonné au profit d’on-ne-sait quelle vague définition des parents. Qui le gouvernement a-t-il consulté pour se permettre de bouleverser un texte fondateur de notre démocratie et du fameux vivre-ensemble dont il se réclame si fort ? Pas le peuple en tout cas ! Comment le gouvernement peut-il affirmer que les homosexuels veulent tous se marier de manière traditionnelle, alors que dans leur combat, ils ont la plupart du temps lutté contre la « société bourgeoise » (le beau texte que Renaud Camus a publié à ce sujet dans Causeur est particulièrement drolatique et éloquent).

    Jacques Déniel - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net

  • Policiers tués sur le périphérique parisien : le chauffard aurait déjà été condamné six fois

    Policiers tués sur le périphérique parisien : le chauffard aurait déjà été condamné six fois

    PARIS (NOVOpress) – Nouveau drame de la société multiculturelle. Deux policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité) engagés dans une course poursuite ont trouvé la mort jeudi matin au nord de Paris dans un accident de la circulation. Un troisième policier est dans le coma. Selon les premiers éléments de l’enquête, leur véhicule a été percuté par l’arrière.

    L’accident s’est produit vers 6 heures sur le périphérique intérieur entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle, provoquant un embouteillage monstre en région parisienne. Un Range Rover avait été pris en chasse au niveau de la porte Maillot en raison de multiples infractions au code de la route. Roulant à très vive allure sur le périphérique, les fuyards ont semé une première équipe de policiers avant de percuter une autre voiture de la BAC qui avait été alertée.

    Selon Le Parisien, le conducteur du 4 X 4 se nommerait Malamine Traoré. Il serait déjà impliqué « dans des vols et petits trafics de stupéfiants. Mais plus encore, il a déjà été condamné à six reprises pour des délits routiers, dont cinq fois sans permis. Il était en état d’ébriété et « en défaut de permis » au moment du drame. Il conduisait avec 1,4 gramme d’alcool par litre de sang (limite 0,5 gramme/litre de sang) », précise notre confrère. Le chauffard a été placé en garde à vue pour « homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Le passager, Mehdi Bensassou, était encore plus alcoolisé que le conducteur, avec 1,6 gramme d’alcool par litre de sang.

    Crédit photo : PhOtOnQuAnTiQuE via Flickr (cc).

    http://fr.novopress.info

  • Toxicité des OGM : Une étude choc relance le débat (Màj)

    Addendum du 22/02/2013: L’étude de Gilles-Eric Séralini, qui dénonçait l’empoisonnement collectif par les OGM a été validée.

    Dans une interview exclusive à paraître dans le magazine Rebelle-Santé du 23 février, Paul Deheuvels, membre de l’Académie des sciences et Directeur du Laboratoire de Statistique Théorique et Appliquée de l’Université de Paris VI, confirme la validité scientifique de l’étude sur les OGM dirigée par Gilles-Eric Séralini et dénonce les fonctionnements internes de l’Académie des Sciences.

    L’académicien, après avoir eu récemment accès aux données brutes de l’étude polémique sur les OGM de Gilles-Eric Séralini, confirme son sérieux scientifique. «Je puis confirmer l’existence de différences statistiquement significatives pour d’autres données d’observation que les comptages».

    Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, le statisticien évoque « les pressions et conflits d’intérêts qui peuvent guider les décisions de l’Académie », notamment sur des sujets où les enjeux commerciaux ou industriels sont importants.

    Enviro2b

    Addendum du 06/10/2012: Entretien de Gilles-Eric Séralini donné à Reporterre le 27 septembre (avant l’annonce de l’EFSA), dans lequel l’universitaire revient sur les critiques faites à l’encontre de son étude.


    OGM : Séralini répond à ses détracteurs par _romegas

    Addendum du 05/10/2012: L’étude choc sur les rats invalidée par l’Europe

    «L’examen initial réalisé par l’Efsa considère que la conception, le système de rapport des données et l’analyse de l’étude, tels que présentés dans le document, sont inadéquats», souligne l’autorité européenne basée à Parme (Italie), dans un communiqué publié sur son site Internet. Elle «invite les auteurs à partager certaines informations additionnelles essentielles afin de lui permettre d’acquérir la compréhension la plus complète possible de l’étude».

    Lire la totalité de l’article sur Le Figaro


    OGM, le moment de vérité ? par Wakeup-

    Des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris avec un maïs OGM du géant américain Monsanto: une étude choc de chercheurs français relance le débat sur les organismes génétiquement modifiés, au moment où la France se bat contre leur culture en Europe.

    Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement et plus complètement que par les gouvernements et les industriels. Or les résultats sont alarmants“, résume Gilles- Éric Séralini, professeur à l’université de Caen, pilote de l’étude.

    Dans le plus grand secret, les universitaires de Caen ont suivi pendant deux ans un groupe de rats témoins ainsi que 200 rats qu’ils ont répartis en trois grands groupes: le premier a été nourri avec un maïs OGM NK603 seul, le second avec ce maïs OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde, et le troisième avec du maïs non OGM traité avec cet herbicide.

    Le maïs était introduit au sein d’un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain.

    Le premier rat mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. La première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts“, détaille le professeur, qui a déjà signé plusieurs études sur le sujet, mais sur la base de données sur 90 jours fournies par les industriels.

    L’étude a été mise en ligne mercredi 19/09 à 15H00 par la revue “Food and Chemical Toxicology”, qui a déjà publié des études de Monsanto affirmant la non toxicité des OGM.

    Si les chercheurs ont travaillé en même temps sur le maïs OGM NK603 et le Roundup, deux produits commercialisés par Monsanto, c’est que les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, selon M. Séralini.

    Mortalité deux à trois fois plus élevée

    Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits“, résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays.

    Les universitaires ont observé par exemple une mortalité deux à trois fois plus élevée chez les femelles traitées et deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes.

    A la dose la plus faible de Roundup (…) on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires“, souligne le professeur.

    Le crime, c’est que ça n’ait pas été testé avant, que les autorités sanitaires n’aient pas exigé des tests plus longs alors qu’on est à 15 ans de commercialisation des OGM dans le monde“, a commenté M. Séralini.

    Selon lui, le NK603 n’avait jusqu’alors été testé que sur une période de trois mois et c’est la première fois que le Roundup est testé sur le long terme avec ses adjuvants.

    L’étude, qui faisait initialement l’objet d’un embargo jusqu’à mercredi 15H00, n’a pas tardé à susciter de nombreuses réactions. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a plaidé pour des procédures d’homologation des OGM au sein de l’UE “beaucoup plus strictes“.

    [...] L’Association française des biotechnologies végétales (AFBV), a affirmé en revanche que les “nombreuses études qui ont évalué les effets à long terme des OGM (…) n’ont jamais révélé d’effets toxiques“. Son président Marc Fellous avait été condamné en 2011 à Paris pour avoir diffamé M. Séralini qui a depuis porté plainte pour faux et usage de faux contre lui.

    L’étude a coûté plus de 3 millions d’euros, financés notamment par les fondations Ceres et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l’homme. Les fonds ont été gérés par le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), “indépendant des compagnies de biotechnologies” et dont M. Séralini préside le conseil scientifique.

    L’étude doit s’accompagner le 26 septembre du film Tous cobayes, qui rend compte de cette expérience, ainsi que d’un livre chez Flammarion.

    Le Parisien   http://fortune.fdesouche.com

  • Assemblée : les socialistes font disparaître les Conseils Généraux

    Les Conseils Généraux après l'élection de 2011
    L'Assemblée nationale a adopté mercredi soir la création du scrutin majoritaire paritaire pour les départements, avec deux candidats par canton, un homme et une femme, dans le cadre d'un projet de loi du gouvernement sur les élections locales. Un nouveau dispositif, totalement inédit… et pour cause : 2 élus par canton, un système qui va déboucher sur la réduction de moitié du nombre de cantons pour conserver le même nombre d’élus !

    Les députés PS, majoritaires, ont voté pour. En revanche, à gauche, les élus Europe Écologie-Les Verts se sont abstenus et ceux de la Gauche démocrate et républicaine ont voté contre. À droite, UMP et UDI ont également voté contre.

    Ce projet, défendu par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, avait été rejeté par le Sénat en janvier. Il s'y était aussi heurté à l'hostilité de la droite et du centre, mais aussi à l'abstention, sur tout ou partie du texte, du Front de gauche et des écologistes, qui auraient préféré un scrutin proportionnel, ainsi que des Radicaux de gauche.
    Au nom de l'UMP, Guillaume Larrivé a affirmé que « ce scrutin va créer de la confusion et des situations d'inefficacité. Il crée aussi une situation cousue de fil blanc puisqu'il donne au gouvernement l'occasion de redessiner la carte cantonale avec des ciseaux dangereux pour la ruralité.
    « Je vous demande de surseoir à votre binôme pour que nous puissions trouver une solution alternative », a lancé de son côté l'UDI François Sauvadet, estimant que le gouvernement n'avait pas mené une véritable concertation sur son projet.
    Marc Dolez (Gauche démocrate et républicaine) a reproché à ce scrutin de ne pas comporter de proportionnelle, un argument repris par Paul Molac (EELV).
    Les députés se sont ensuite attaqués à l'article 3 du projet de loi, qui prévoit la réduction de moitié du nombre de cantons, afin de garder le même nombre d'élus départementaux.
    Ce que les socialistes présentent comme étant des réformes de progrès et de modernité ne sont, en fait, que du détricotage systématique de nos institutions. N’oublions pas que l’UE souhaitait la disparition de la structure « Conseil Général » au profit de la notion de « Pays ». En 1999 déjà, Jospin avait tenté de rayer cette structure d’un simple trait de plume, avec l’aval de Chirac. Il s’était alors heurté à une levée de bouclier des élus toutes tendances confondues.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Euthanasie accélérée pour la civilisation européenne ? (2009)

    Le 24 décembre 2008, la BBC (Radio 4) faisait état d'une controverse opposant depuis peu traditionalistes et progressistes au Royaume-Uni. La pomme de discorde était l'apparition de chants de Noël (Christmas Carols) subrepticement modifiés dans le sens de la Political Correctness. Entendez par là le gommage de termes à connotation sexiste ou autoritariste. Par exemple, dans le cantique Oh, Come, All Ye Faithful, la phrase « Oh comme, let us adore HIM (lui), Christ the LORD » est devenue, comme par miracle, pendant que les Anglicans avaient le dos tourné : « Oh, comme in adoration, Christ is born ! (est né) » Le think-tank (groupe de réflexion) progressiste Ekklesia (entre autres) approuve la réécriture des Carols afin d'"assainir" l'histoire de la Nativité, la dépolitiser et en adoucir le contenu en évacuant, par exemple, le fait que Jésus ait dû fuir Hérode. D'autre part, ils ne s'autorisent plus l'usage de mots tels que sons (fils), ou men, trop masculins, king et Lord (roi, Seigneur) qui évoquent trop la féodalité et l'oppression. On dépouille les hymnes religieux des pronoms masculins autant que possible car, comme le proclame une bonne chrétienne très à l'aise avec cette réforme : « Dieu est au-dessus des genres. » C'est ainsi que Joy to the world, the LORD is come, Let earth receive HER KING (Joie dans le monde, Voici venir le Seigneur, Que la terre reçoive son roi) devient subrepticement : Joy to the world, for Peace shall corne, Let this be our refrain (... car la paix viendra, Que ceci soit notre refrain). Beau comme un concert des Enfoirés ! En d'autres termes, comme disent des opposants au massacre : à la place des Seigneurs et des Rois, on célèbre l'avènement d'un paquet d'abstractions !
    ROYAUME-UNI : NOËL SACRIFIÉ A L'AÏD
    Toujours en Angleterre, le 4 décembre, dans un article intitulé crûment : Une école de Nottingham annule Noël pour faire place à l'islam, le site du British National Party (BNP), relayant une information du Nottingham Evening Post, nous apprend qu'une école a annulé les festivités de Noël pour permettre la célébration de la fête de l'Aïd. Cette décision choquante, inconcevable il y a seulement quelques années, a été annoncée par une lettre aux parents d'élèves de la Greenwood Junior School, à Sneinton, signée du « personnel de l'école », en ces termes : « À notre grand regret, nous avons été obligés d'annuler les représentations de Noël cette année, à cause de la célébration de l'Aïd qui aura lieu la semaine prochaine et de ses effets sur nos participants. »
    L'école n'a pas révélé le contenu de la représentation, mais des parents l'ont décrite comme une mise en scène de la Nativité.
    D'après le journal, le principal, un certain Amber Latif et le Conseil d'administration ont répondu aux plaintes des parents par une seconde lettre d'excuses qui aggravait l'affront puisqu'elle expliquait : « Nous sommes une école très ouverte, qui respecte pleinement les cultures et religions de tous les enfants. Nous sommes désolés d'apprendre que certains parents/tuteurs ont été offensés par cette lettre. La représentation de Noël n'a pas été purement et simplement annulée mais reportée au Jour de l'An. » Et pourquoi pas à Pâques ou à la Trinité ?
    UNE DÉTESTABLE IMAGE DE LA FRANCE
    En France, nous avons des méthodes suicidaires plus subtiles. Comme l'ont souligné certains rédacteurs et lecteurs de RIVAROL, cette année, pour la première fois, TF1 a privé les téléspectateurs de la retransmission de la messe de minuit à Saint-Pierre de Rome. Ce qui n'a pas été dit (ou très peu), c'est que, comme les autres années, France 2 offrait une alternative (comme toujours décentralisée et plus "originale") à cette messe traditionnelle sinon traditionaliste. Ce qui est grave, c'est que cette alternative est devenue ipso facto une exclusivité, un monopole. De là à soupçonner une collusion entre télévisions privée et publique pour diriger, de force, les "Romains" invétérés vers cet office périphérique (on peut même dire banlieusard), il n'y a qu'un pas.
    Ce service moderne (sans être tout à fait à grand spectacle), décontracté, cool, et pour le moins très "ouvert", a dû laisser nombre de ceux qui, comme moi, l'ont suivi par curiosité, durablement traumatisés. Mon premier mouvement (peut-être heureusement réprimé) a été l'envie d'écrire, dès le jour de Noël, à Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry, pour lui dire le malaise, la révulsion, la révolte intérieure, voire la nausée provoquée par sa mise en scène syncrétiste (et non œcuménique comme on le dit improprement), mondaine et branchée. Dans ce département champion des conversions à l'islam, il y avait bien peu de Français visibles à la messe, mais le monde entier semblait s'y être donné rendez-vous, avec toutefois une certaine surreprésentation du continent africain... Et pour cause, ce qui en faisait une messe noire au sens propre. Pour cette opération de propagande réussie, le vrai grand ordonnateur, Patrick de Carolis, président de France-Télévision, était là, au premier rang, filmé régulièrement avec application, assistant et communiant ostensiblement. Et Monseigneur jubilait, comme un poisson dans l'eau, au milieu de toute cette faune allogène, où l'on avait invité divers dignitaires représentant les forces d'occupation : recteurs de mosquée, rabbins, etc., auxquels notre grand prêtre donna l'accolade, fraternelle dans sa seule imagination. Mais si ce brave homme était catholique et aimait chrétiennement ses ennemis, il essaierait de les sauver par la conversion, au lieu de se féliciter du voisinage d'une grande mosquée, d'une grande synagogue et d'une grande pagode... Mais non, il est ravi de cette cohabitation provisoirement pacifique, qui donne à sa cathédrale un aspect à mi-chemin entre une grande loge maçonnique et un temple Bahaï, mais certainement pas un édifice religieux chrétien en terre de France ! La représentation conduite par ce serviteur de Lucifer nous a donné la plus détestable image de la France : dépersonnalisée, envahie, piétinée, méprisée et contente de l'être parce que massivement crétinisée par des forces occultes, haineuses et destructrices, prodigieusement efficaces. On n'y a vu aucunement le spectacle de la charité chrétienne, de l'amour du prochain, ou que sais-je ? Seulement la mondanité mondialiste, le sourire jaune de la soumission et de la crainte de déplaire aux futurs nouveaux maîtres. Pitoyable cérémonie diplomatique dans un pays occupé ! Devant mon téléviseur, j'étais partagé entre la honte (pour ces marionnettes) et le chagrin de ne plus jamais revoir mon pays comme je le rêve. Ce sont les spectacles aussi sinistres que cette "messe" de minuit unique et obligatoire qui font que l'on sent monter les larmes en voyant des scènes de films ou à la lecture de pages de romans décrivant le Paris de la première moitié du XXe siècle, avec son vrai peuple.
    L'ENDORMISSEMENT AVANT LA MORT
    (Mal)heureusement, tout cela est indolore pour une grande majorité car, à l'instar des exécutions américaines par « injection létale », on nous endort soigneusement avant de nous tuer. C'est à France-Télévision et TF1, les faux concurrents déjà cités, qu'exercent les médecins anesthésistes les plus efficaces ; avec une mention particulière décernée à Mme Laurence Ferrari, qui sait injecter les produits fournis par le laboratoire INSEE en arborant un sourire radieux qui en dit long sur sa jubilation intérieure au moment de commettre son forfait. Entre le 27 octobre 2008 et le 14 janvier 2009, on nous a administré au moins 6 piqûres de rappel. Comme le soulignait l'économiste Yves-Marie Laulan dans un entretien accordé à RIVAROL le 24 octobre dernier, « on nous ment sur tout », et en particulier sur l'immigration et la démographie. La très relative embellie de la natalité en France n'est absolument pas un phénomène français mais essentiellement importé, allogène. « On nous ment sur la natalité française, dont le chiffre, un peu moins mauvais qu'ailleurs, est dû aux immigrés, le plus souvent extra-européens. » D'après l'Institut de Politique Familiale (une ONG internationale), toujours cité par RIVAROL, « 80 % de la croissance dans la période 1994-2006 est due à l'immigration. » Or, depuis des mois, on nous présente une France championne d'Europe de la natalité, « mieux que l'Irlande catholique », en illustrant cette fable d'images prises dans des maternités où les nouveau-nés, comme par hasard, sont tous blancs... ce qui doit être le fruit d'une recherche laborieuse plutôt que du hasard ! L'amalgame entre fécondité et catholicisme tente grossièrement de masquer le fait que l'immense majorité des familles nombreuses sont musulmanes (c'est-à-dire françaises au mieux par la carte d'identité), et que ce sont elles qui font les chiffres flatteurs. Mais peu importe la réalité. Pour nos télévisions, un pays colonisé ou un pays « en bonne santé démographique », c'est la même chose.
    DE FADELA EN SAMIRA
    Pour nous aider à ne plus faire la différence, depuis 2007 on exhibe autant que possible des ministres D.V. (divers/visibles), parmi lesquel(le)s l'insupportable Fadela Amara, une favorite des plateaux de télé, où elle est souvent invitée, notamment par la vedette du peuple élu médiatique Marie Drucker, nièce de l'inoxydable Michel. La stratégie, bien peu... voilée, de ce ministre de banlieue consiste en une surconsommation d'adjectifs possessifs de la première personne du singulier et du pluriel, presque toujours accolés au mot pays. Elle nous serine à tout bout de champ que c'est un bonheur de « servir mon pays », qu'on ne peut tolérer tel ou tel comportement dans « notre pays », etc. On pourrait penser qu'elle parle de l'Algérie où son père a paraît-il vaillamment combattu la soldatesque française dans les rangs FLN, mais en écoutant attentivement, on s'aperçoit qu'il s'agit de la France. Et on brûle de lui écrire (au prix de quels risques ?!) : « Non, Madame, ce pays, c'est le nôtre, vous n'y êtes que par notre bon vouloir, et vous n'avez rien à y faire... Surtout pas comme ministre ! » Lors de sa dernière intervention (11/01/2009), elle a eu le front d'affirmer que les gens des "quartiers" (quels quartiers ? tout le monde, en ville, habite un quartier) « ont les mêmes valeurs que les autres ». Vraiment ? On ne s'en était pas aperçu à voir les holocaustes de voitures du Nouvel An.
    Mais récemment, la palme du brouillage des repères est certainement revenue à la chaîne France 3, pour un thriller politico-policier en quatre épisodes intitulé Duel en Ville, dans lequel une jeune actrice "française" extrêmement typée, Samira Lachhab, incarnait un officier de police nommé... Valentine Robicheaux (sans rire !) qui faisait, entre autres, une descente musclée dans une espèce de centre culturel... musulman, à la suite d'actes de profanation de lieux de culte... chrétiens et juifs. S'ensuivait l'interrogatoire d'un Jeune qui, à la question « Que faisais-tu ce soir-là ? », répondait : « Je niquais ta sœur. » À ce point, le téléspectateur, déjà désorienté depuis le début, se demande légitimement à qui s'adresse la réplique : au fonctionnaire (qui pourrait être joué par n'importe quel(le) acteur ou actrice), ou à la jeune femme arabe ? Que sommes-nous censés voir ? Le personnage du policier générique, abstrait, républicain, ou la femme de chair et de sang avec son type ethnique ?
    De la même façon, au nom d'une vertueuse cécité typiquement républicaine, on tend, de plus en plus souvent, à faire jouer des prêtres catholiques par des juifs typiques, voire Hamlet, Prince de Danemark, par un Noir (oui, oui, cela s'est vu).
    TRAITEMENTS DE FAVEUR ET PRÉFÉRENCE ÉTRANGÈRE
    D'une manière générale, pour le tournant 2008/2009, au chapitre des traitements de faveur, préférence étrangère, discrimination inversée et manœuvres de substitution de population, on peut citer : Un incendie volontaire de boîte aux lettres : 18 morts mais 3 ans de prison seulement (contre 20 ans à Michel LAJOYE pour dégâts matériels et 0 victime).
    Le 6 décembre, une saucisse métisse franco-américaine assez disgracieuse, Chloé Mortaud, est élue Miss France contre le choix du public. Il faut savoir que cette demoiselle avait obtenu son titre de Miss Albigeois Midi-Pyrénées lors d'une élection locale tout aussi contestée, et probablement frauduleuse puisque, en infraction au règlement, deux membres du jury étaient cadres à la Chambre de commerce et d'industrie où travaillent... les parents Mortaud ! Mais un mois après Husseyn Obama, qui devait être élu conformément au PLAN, comme le laissait entendre la une de RIVAROL, de même cette créature devait obligatoirement être "élue", comme un écho à ce grand pas vers le métissage obligatoire de l'humanité et l'éradication de l'infâme race blanche, responsable de tous les malheurs du monde. Le gang de Geneviève Muhlmann (dite de Fontenay) : encore une arme de destruction massive de l'identité française et européenne !
    Un mort (un petit Maghrébin prénommé Ilyès) à l'hôpital St-Vincent de Paul, par erreur de manipulation : l'infirmière est mise en garde à vue ! Trois questions s'imposent : 1°) Était-ce nécessaire à la préservation de l'ordre public ? 2°) La soignante aurait-elle été mise en garde à vue si l'enfant s'était appelé Michel ? 3°) N'y aurait-il pas eu des incendies sur le parking du personnel si elle avait été laissée en liberté ?
    Un homme de 57 ans est mort d'une crise cardiaque après 27 tentatives d'admission dans des services d'urgence. Question : ce drame serait-il arrivé dans une France française, où les lits d'hôpitaux ne seraient pas envahis et la Sécurité Sociale pillée par « toute la misère du monde » (M. Rocard), et où le personnel médical ne serait pas aux trois-quarts importé d'Afrique, avec des "vocations" et des compétences pour le moins douteuses ?
    Le 1er janvier, deux personnalités ont été décorées de la Légion d'Honneur sur le contingent du ministère de la Santé-sic : - Le Professeur Luc Montagne pour la découverte du V.I.H. (qui tend prioritairement à la protection de certaines catégories de population) et Simone Veil, (auteur d'une loi permettant le génocide des Français de souche européenne, et qui a fait, à ce jour, entre 6 et 7 millions de morts), ce qui ne l'a pas empêchée d'être scandaleusement élevée à la dignité de grand officier sans devoir passer par les grades intermédiaires, ce qui eût été une insulte. À cette occasion, on aurait souhaité la création de l'Ordre de la Légion d'Horreur.
    Le même 1er janvier, le sévérissime occupant (à titre gratuit) de l'Elysée a menacé de priver... de permis de conduire (c'est-à-dire de dessert, tout au plus) les vilains petits garnements qui brûlent environ 1 000 voitures à chaque réveillon, juste pour fêter leur nouvelle année dans la douce France, terre d'accueil. Au lieu de faire le nécessaire : déporter tout ce joli monde, familles entières, par pleins bateaux et charters (y compris dans les cales) vers le pays de leurs ancêtres, avec ou sans papiers, peu importe, Cet homme-là a, naguère, reçu le Prix de la... Volonté Politique ! La qualité qui lui fait le plus défaut.
    Le 4 janvier, à Argenteuil (terre de "branches de l'arbre France"), la mairie a offert un concert... de rap gratuit aux "citoyens" qui s'étaient inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre.
    Pour autant, le tableau n'est pas totalement sombre. Contre toute attente, il monte parfois, des profondeurs du peuple, de saines réactions, des éclairs de bon sens, qui prouvent des facultés étonnantes de résistance à la lobotomie collective, quelque chose comme un « vol au-dessus d'un nid de coucous ». À la suite du léger noircissement de la porte de derrière de la mosquée rhodanienne de St-Priest, le 20 décembre 2008, les média nous ont fait part de « la réprobation unanime de la classe politique et de la communauté musulmane », manifestée sur les lieux par un millier de personnes.
    À QUAND UNE LOI CONTRE LA CATHOPHOBIE ?
    Comme à l'accoutumée, le fournisseur d'accès à Internet Orange mettait à la une de son portail une dépêche d'agence relatant les faits. Et, comme toujours, il proposait aux internautes de réagir à cette information. Près d'un mois après, quelque 220 réactions se trouvent encore en ligne, et on peut dire que, dans leur immense majorité, elles sont clairement anti-musulmanes, sans aucune ambiguïté. Elles vont de l'indifférence agacée à l'approbation sans réserve de l'incendie volontaire, en passant par le rappel des exactions subies par les chrétiens dans les pays musulmans, des destructions de cimetières en Algérie et des innombrables profanations de lieux de culte chrétiens en France, des incendies rituels de voitures, de la non-réciprocité des exigences et des concessions, des occupations d'églises par des immigrants clandestins, de la "Noëlophobie" en Grande-Bretagne, etc.
    Certains internautes estiment qu'on a trop tendance à « défendre les loups dans la bergerie », dénoncent le PS « qui se met à quatre pattes devant l'Attila du XXIe siècle » : l'islam ; d'autres insistent sur les racines chrétiennes de la France, évoquent la nécessité d'une « croisade intérieure », certains préconisent même de brûler le Coran, ce « vieux bouquin haineux ». Dans l'ensemble, ils appellent de leurs vœux un sursaut identitaire, et demandent parfois ce qu'on attend pour voter une loi contre la "cathophobie".
    Bien que n'ayant pas examiné une par une les 220 et quelques interventions, après les avoir parcourues au hasard, je crois pouvoir affirmer que les expressions d'indignation ou de compassion pour la communauté musulmane sont ultra-minoritaires. Et encore, il faut compter avec quelques plaintes contre la censure exercée par le "modérateur" du site. Au vu de tout ce qui n'a pas été coupé, on peut imaginer la violence de ce qui l'a été. Il est frappant de constater que, comme je le dis plus haut, « la classe politique et la communauté musulmane » sont présentées comme un bloc uni, auquel semble s'opposer le peuple français, ou le « pays réel » représenté par les internautes. Ce qui, finalement, correspond bien au schéma d'un pays sous occupation étrangère avec un pouvoir collaborationniste parfaitement docile, et une population qui proteste comme elle peut, sachant que la loi lui donnera toujours tort. En tout état de cause, dans le climat actuel de chasse aux sorcières et, surtout, d'endoctrinement intense, où l'on peut avoir envie de baisser les bras en croyant les Européens domestiqués à un degré irréversible, un tel déchaînement de sincérité et de conscience identitaire est réjouissant. Qui sait ? Peut-être 2009 sera-t-elle l'année des Révolutions Nationales ?
    Jean-Luc LEOPOLDI Écrits de Paris mars 2009

  • La confusion des genres

    Tandis qu'il esquisse des « orientations stratégiques pour les recherches sur le genre », le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche cultive la confusion, confondant la quête du savoir et prosélytisme éhonté.
    Les "études de genre" ont acquis une notoriété inédite à la faveur de leur immixtion, sinon dans la lettre des programmes scolaires, du moins dans les manuels de sciences de la vie et de la terre (SVT) de première. La faute aux éditeurs trop zélés ? Peut-être faut-il y voir, également, l'influence des milieux universitaires, où l'intérêt pour les gender studies va croissant : tandis que sept revues leur seraient entièrement consacrées, elles auraient mobilisé, ces dernières années, plus ou moins assidûment, près de deux mille chercheurs. Des « orientations stratégiques » devraient leur être assignées, clame le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui vient de publier un rapport en ce sens, coordonné par Alban Jacquemart, Agnès Netter et Françoise Thibault.
    Genre et sexe
    « Le genre est d'abord un concept, initialement issu des sciences médicales et de la grammaire française puis repris par les sciences sociales », rappellent-ils. Un concept censé aider « à mettre au jour, en les questionnant, les rapports sociaux entre hommes et femmes ». Le psychiatre Robert Stoller aurait été le premier à l'utiliser, dans les années soixante, pour « distinguer la conformation sexuelle des individus (le sexe) de l'identité sexuée, psychologiquement et socialement construite (le genre) ». Outre l'anthropologie, la psychologie, la littérature et les langues, le "genre" affecterait plus particulièrement la sociologie et l'histoire, disciplines où il serait majoritairement enseigné. Aux dires des rapporteurs, par exemple, la compréhension du fait colonial s'en serait trouvée revisitée.
    Une priorité du CNRS
    Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) se serait saisi des ces recherches dans les années quatre-vingt. En son sein, l'Institut des sciences humaines et sociales (INSHS) les a depuis érigées au rang de priorité, permettant le recrutement de sept chargés de recherche. Toujours sous la houlette du CNRS a été créé, l'année dernière, l'Institut du genre, un "groupement d'intérêt scientifique" réunissant trente-cinq universités et autres institutions. Parallèlement, l'Institut d'études politiques de Paris, ainsi que l'université Paris 7, ont décidé de familiariser leurs étudiants avec les gender studies. Aux yeux des rapporteurs, cependant, cela reste insuffisant. Ainsi conviendrait-il, selon eux, d'« inciter les universités à construire des licences qui comportent aux moins deux modules obligatoires sur le genre ». Mais aussi d'y confronter tous les enseignants au cours de leur formation. Voire un plus large public, à l'intention duquel pourrait être créée une « université populaire ». D'autres propositions sont formulées « afin de lutter contre [des] inégalités persistantes » et « de faire évoluer les établissements supérieurs et de recherche vers la parité », ceux-ci devant « prendre conscience de l'existence des stéréotypes de genre qui biaisent l'évaluation ». Si, contrairement à d'autres, les rapporteurs ne demandent pas que soit rebaptisée l'école maternelle, ils appellent néanmoins à « généraliser l'usage d'une langue non sexiste » - ce à quoi ils s'emploient en bannissant le "masculin générique" : sous leur plume, ce sont des chercheur-e-s qui se sont ex-primé-e-s !
    Mouvement LGBT
    Parmi eux, relèvent-ils, « plusieurs [...] sont, par exemple, membres de l'Observatoire de la parité et permettent que les politiques publiques se nourrissent des savoirs académiques ». Autant dire qu'ils versent volontiers dans un certain prosélytisme. En cela, ils s'inscrivent d'ailleurs dans un tradition historique. Les recherches portant plus particulièrement sur « les sexualités et les identités de sexe [...] en partie initiées par le mouvement LGBT (qui regroupe des militant-e-s lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transgenres), ont été particulièrement importantes dans l'élaboration même du concept de genre », soulignent les rapporteurs. C'est dire combien le militantisme interfère, depuis l'origine, dans les études de genre. Comment s'étonner, dans ces conditions, que « la recherche sur le genre peine à trouver, dans l'organisation scientifique actuelle, la reconnaissance » que revendiquent ses promoteurs ?
    Grégoire Dubost Action Française 2000 février 2013

  • De l'autisme judiciaire – par Xavier Raufer

    Si Mme Taubira s’intéressait à ce qui se passe chez nos voisins britanniques, elle renoncerait à supprimer les courtes peines. Chacun sait — c’est même un cliché — que “l’Angleterre est la mère des démocraties”.
    De culture protestante, la Grande-Bretagne subit en outre bien moins le clivage droite répressive-gauche laxiste que les pays latins. Dans la décennie 1980, un équivalent britannique de nos très progressistes “plans banlieue” fut même initié par… Margaret Thatcher, après des émeutes “à la française” dans la périphérie londonienne. Raison de plus de nous intéresser aux évolutions pénales de cet exigeant État de droit, en matière de prévention, de sursis, de réinsertion, etc.¢
    Mais cela, les Diafoirus-sociologues et autres trotskistes d’antichambre encerclant l’actuelle garde des Sceaux s’en moquent, trop occupés qu’ils sont à délirer sur la “construction sociale”, les “stigmatisations”, “stéréotypes” et autres sornettes à la Bourdieu, uniquement vouées à nier ou camoufler la réalité criminelle.
    Si elle s’intéressait un tant soit peu aux trivialités du réel, au lieu de les camoufler sous le vocable méprisant de “faits divers”, la garde des Sceaux aurait donc pu se documenter sur le vaste scandale qui, depuis décembre 2012, secoue une justice britannique vivement attaquée par des parlementaires de tous bords.
    Ces dernières années en effet, le ministère britannique de la Justice a, sous le nom de “révolution de la réinsertion”, fait du Taubira pur sucre : pas de prison ferme mais du sursis et des travaux d’intérêt général (“community service”). Une mesure qui a touché 50 000 auteurs d’agressions, voire de vols à main armée, trafiquants de drogue, cambrioleurs, etc.
    L’ennui — et c’est bien ce qui provoque la révolte des parlementaires —, c’est que pratiquement 100 % de ces 49 636 malfaiteurs traités à la Taubira ont été, dans l’année (je cite) « condamnés pour une autre infraction, qu’ils n’auraient pu commettre s’ils avaient été en prison ». Et cela, malgré (ou du fait ?) des peines alternatives voulues par la justice…
    Pour les députés britanniques, il s’agit d’un « échec choquant des services de réinsertion » manifestement « incapables de maîtriser les criminels qu’ils sont supposés réinsérer ». D’où leur appel au ministère de la Justice pour qu’il « agisse dans l’urgence afin de briser cet épouvantable cercle vicieux de récidive ».
    Tout se passe cependant comme si Mme Taubira et ses conseillers ignoraient tout de ce scandale sécuritaire qui fait pourtant les gros titres de la presse populaire britannique — notamment du Daily Mail, quotidien vendu à près de 1,7 million d’exemplaires… Impassible, la garde des Sceaux poursuit ses appels fracassants à “vider les prisons” sans se rendre compte qu’ils agissent sur les malfaiteurs à la manière d’une hormone de croissance.
    Ø  La preuve ? Voici, pour les dernières semaines de 2012, un minitour de France des “faits divers” chers à Mme Taubira, tels que rapportés par la presse quotidienne régionale.« Vols à main armée : série noire en Moselle-Est » ; « Peur du braquage en Charente » ; « Vols de câbles SNCF : cri d’alarme du président [socialiste, NDLR] de Midi-Pyrénées » ; « Tarn-et-Garonne : les cambriolages en hausse de 14 % » ; « Châtellerault : les commerçants exaspérés par les vols » ; « Vallauris : après cinq braquages en huit ans, la bijoutière n’en peut plus » ; « Vaucluse : une crèche [!] attaquée à l’arme de guerre »; « Finistère : les cambriolages en forte hausse » ; « Bressuire : cambriolages en rafale » ; « Deux braquages en deux jours au centre commercial de Saint-Clément-de-Rivière » ; « Recrudescence des cambriolages à Fère-Champenoise » ; « Ille-et-Vilaine : jusqu’à 35 cambriolages par jour » : « Marseille, porte d’Aix : l’illégalité regagne du terrain » ; « Insécurité : les riverains des gares parisiennes n’en peuvent plus » ; « Signy-le-Petit : les braqueurs font exploser la route [!] pour emporter le butin » ; « Arles : en garde à vue à 14 ans pour braquage »…
    Pour finir, un peu d’air pur. À New York, « le nombre de meurtres est au plus bas depuis 50 ans ». Le secret anti-crime du maire, Michael Bloomberg ? De longue date, il fait dans sa ville l’inverse de ce que prône, depuis quelques mois, Mme Taubira.

    http://www.francepresseinfos.com/