Ces dernières années en effet, le ministère britannique de la Justice a, sous le nom de “révolution de la réinsertion”, fait du Taubira pur sucre : pas de prison ferme mais du sursis et des travaux d’intérêt général (“community service”). Une mesure qui a touché 50 000 auteurs d’agressions, voire de vols à main armée, trafiquants de drogue, cambrioleurs, etc.
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De l'autisme judiciaire – par Xavier Raufer
Si Mme Taubira s’intéressait à ce qui se passe chez nos voisins britanniques, elle renoncerait à supprimer les courtes peines. Chacun sait — c’est même un cliché — que “l’Angleterre est la mère des démocraties”.De culture protestante, la Grande-Bretagne subit en outre bien moins le clivage droite répressive-gauche laxiste que les pays latins. Dans la décennie 1980, un équivalent britannique de nos très progressistes “plans banlieue” fut même initié par… Margaret Thatcher, après des émeutes “à la française” dans la périphérie londonienne. Raison de plus de nous intéresser aux évolutions pénales de cet exigeant État de droit, en matière de prévention, de sursis, de réinsertion, etc.¢Mais cela, les Diafoirus-sociologues et autres trotskistes d’antichambre encerclant l’actuelle garde des Sceaux s’en moquent, trop occupés qu’ils sont à délirer sur la “construction sociale”, les “stigmatisations”, “stéréotypes” et autres sornettes à la Bourdieu, uniquement vouées à nier ou camoufler la réalité criminelle.Si elle s’intéressait un tant soit peu aux trivialités du réel, au lieu de les camoufler sous le vocable méprisant de “faits divers”, la garde des Sceaux aurait donc pu se documenter sur le vaste scandale qui, depuis décembre 2012, secoue une justice britannique vivement attaquée par des parlementaires de tous bords.
Ces dernières années en effet, le ministère britannique de la Justice a, sous le nom de “révolution de la réinsertion”, fait du Taubira pur sucre : pas de prison ferme mais du sursis et des travaux d’intérêt général (“community service”). Une mesure qui a touché 50 000 auteurs d’agressions, voire de vols à main armée, trafiquants de drogue, cambrioleurs, etc.L’ennui — et c’est bien ce qui provoque la révolte des parlementaires —, c’est que pratiquement 100 % de ces 49 636 malfaiteurs traités à la Taubira ont été, dans l’année (je cite) « condamnés pour une autre infraction, qu’ils n’auraient pu commettre s’ils avaient été en prison ». Et cela, malgré (ou du fait ?) des peines alternatives voulues par la justice…Pour les députés britanniques, il s’agit d’un « échec choquant des services de réinsertion » manifestement « incapables de maîtriser les criminels qu’ils sont supposés réinsérer ». D’où leur appel au ministère de la Justice pour qu’il « agisse dans l’urgence afin de briser cet épouvantable cercle vicieux de récidive ».Tout se passe cependant comme si Mme Taubira et ses conseillers ignoraient tout de ce scandale sécuritaire qui fait pourtant les gros titres de la presse populaire britannique — notamment du Daily Mail, quotidien vendu à près de 1,7 million d’exemplaires… Impassible, la garde des Sceaux poursuit ses appels fracassants à “vider les prisons” sans se rendre compte qu’ils agissent sur les malfaiteurs à la manière d’une hormone de croissance.Ø La preuve ? Voici, pour les dernières semaines de 2012, un minitour de France des “faits divers” chers à Mme Taubira, tels que rapportés par la presse quotidienne régionale.« Vols à main armée : série noire en Moselle-Est » ; « Peur du braquage en Charente » ; « Vols de câbles SNCF : cri d’alarme du président [socialiste, NDLR] de Midi-Pyrénées » ; « Tarn-et-Garonne : les cambriolages en hausse de 14 % » ; « Châtellerault : les commerçants exaspérés par les vols » ; « Vallauris : après cinq braquages en huit ans, la bijoutière n’en peut plus » ; « Vaucluse : une crèche [!] attaquée à l’arme de guerre »; « Finistère : les cambriolages en forte hausse » ; « Bressuire : cambriolages en rafale » ; « Deux braquages en deux jours au centre commercial de Saint-Clément-de-Rivière » ; « Recrudescence des cambriolages à Fère-Champenoise » ; « Ille-et-Vilaine : jusqu’à 35 cambriolages par jour » : « Marseille, porte d’Aix : l’illégalité regagne du terrain » ; « Insécurité : les riverains des gares parisiennes n’en peuvent plus » ; « Signy-le-Petit : les braqueurs font exploser la route [!] pour emporter le butin » ; « Arles : en garde à vue à 14 ans pour braquage »…Pour finir, un peu d’air pur. À New York, « le nombre de meurtres est au plus bas depuis 50 ans ». Le secret anti-crime du maire, Michael Bloomberg ? De longue date, il fait dans sa ville l’inverse de ce que prône, depuis quelques mois, Mme Taubira. -
Familles, je vous hais !
Familles, je vous hais ! Telle pourrait être la devise de ce gouvernement. Car il ne lui suffit pas de s’attaquer à la structure profonde de la famille en cherchant à inscrire dans la loi de prétendues nouvelles formes d’une institution aussi vieille que l’humanité, et dont l’extension (de la famille nucléaire à la tribu) a pu et peut encore varier, dans l’espace et le temps, mais jamais la définition (qui repose sur la complémentarité des deux sexes).
Non, il lui faut aussi raboter ce que les familles coûteraient aux finances publiques, comme si les allocations dites familiales ne représentaient pas un investissement pour la société. Car il n’y a, malheureusement, aucun paradoxe à voir le gouvernement d’un côté dissoudre le concept même de la famille sous prétexte de l’ « étendre » à de prétendues familles homoparentales et, de l’autre, rogner, en les taxant, ou les plafonnant, les aides que l’Etat redistribue aux parents afin de participer au coût de l’éducation des enfants, autant dire des futurs citoyens. Ou bien encore les baisser d’un milliard l’an prochain et de 2,5 milliards l’année suivante. Ou punir, en fiscalisant la majoration de leur pension — 800 millions d’euros pour l’Etat —, les parents de familles nombreuses arrivés à la retraite et qui espéraient pouvoir souffler un peu, à moins que la crise ne leur impose de continuer d’aider leurs enfants. Bref, pour réduire les déficits d’un Etat qui dépense par ailleurs sans compter, piquer plusieurs milliards d’euros dans la poche des vraies familles.
Car si le « besoin » d’enfant des « familles » homoparentales répond avant tout à un désir de normalité, au prix de l’instauration d’un criminel droit à l’enfant, ce n’est évidemment pas à ces « familles »-là, stériles par définition, qu’on peut compter pour assurer l’avenir de la nation, puisque, pour s’instituer en fiction juridique, il leur faut soit profiter de l’échec d’un couple à créer ou demeurer une famille — mère abandonnée abandonnant à son tour son enfant, enfants retirés à leurs parents et déclarés adoptables — soit recourir à des pratiques (PMA hors champ médical) et GPA qui ne sont que des techniques de procréation, indifférentes à la notion même de la famille. Inutile de s’étendre davantage sur le caractère orwellien de ce que « construit » — mot-clef de la modernité — l’élite d’une société hors-sol. Au passage, un bon point à Marine Le Pen déclarant sur France Inter, dimanche 18 février, son intention, contrairement à l’UMP, d’abroger le mariage homo si elle arrivait au pouvoir.
Oui, Dider Migaud, le premier président socialiste de la Cour des comptes ne fait que rappeler à François Hollande une de ses promesses de campagne, en lui demandant d’appauvrir les familles pour renflouer l’Etat — en revanche, préférence étrangère oblige, il ne lui suggère pas de réserver les prestations aux seuls Français ou de diminuer la scandaleuse gabegie des aides sociales attribuées aux clandestins ! Il est vrai que l’Europe ne serait pas d’accord ! Souci de justice sociale ? Non, car ces allocations, loin de viser à aplanir les inégalités de revenus — c’est le quotient familial, lui aussi dans la ligne de mire du candidat Hollande, qui joue ce rôle —, sont destinées à compenser, à revenus équivalents, la différence de charges entre les couples n’ayant pas, ayant peu ou ayant beaucoup d’enfants. Une compensation il est vrai de plus en plus dérisoire, puisque en cinquante ans les allocations ont diminué de près de 70% ! Nulle mesure plus contre-productive sur le plan économique, plus injuste sur le plan social et plus scandaleuse sur le plan symbolique ! Contre-productive sur le plan économique, car appauvrir les familles, c’est freiner la consommation et favoriser la récession tout en diminuant le nombre des actifs de demain par rapport aux retraités. Injuste sur le plan social, puisque ceux qui assurent l’avenir de la société sont défavorisés par rapport à ceux qui n’assurent que le leur. Scandaleuse, enfin, sur le plan symbolique, puisqu’elle pénalise la transmission même de la vie. Il est significatif que cette mise en coupe réglée des prestations familiales, dans le seul but d’augmenter les recettes de l’Etat, accompagne la montée en puissance parmi nos élites de l’idéologie écologiste, profondément malthusienne puisqu’elle considère depuis toujours la procréation humaine avec suspicion, voire comme un crime.
En 1974 déjà, le premier candidat écologiste à une présidentielle, René Dumont, voulait taxer les familles de quatre enfants et plus — avant des mesures plus efficaces à la chinoise ? — pour le préjudice que cette « surproduction » faisait courir, selon lui, à l’équilibre écologique ; pensée criminelle, puisqu’elle définissait l’enfant comme un objet de luxe taxable, mais qu’a reprise et aggravée le député écologiste Yves Cochet en 2009, en calculant le coût carbone d’un enfant occidental — 620 trajets aller-retour Paris-New-York ! Et de réclamer, déjà, la réduction des allocations familiales ...dès le troisième enfant (mieux que René Dumont), ajoutant à l’époque dans un entretien au Monde : « S’il y a moins d’actifs et plus d’inactifs, notamment du troisième âge, la question des retraites en 2020 ou 2030 ou 2040 sera plutôt résolue par quelques réfugiés climatiques de la jeunesse du Sud que par une gestion purement comptable des caisses de retraite françaises.[1] » Ou quand le discours écologique, totalitaire par essence, puisqu’il conçoit l’humain simplement en termes de gestion, recoupe le discours ultralibéral et européen sur l’immigration...
Car c’est bien de cette idéologie hors-sol — un comble pour les écolos —, indifférente à l’existence de nations historiques et de civilisations pérennes, faisant de l’homme un simple force de travail exportable, puisque réputé dépourvu de toute racine, que participe cette proposition, socialiste, de fiscalisation, qui, toutefois, ne scandalise pas outre-mesure la droite, et s’inscrit dans cette logique remplaciste qui satisfait les bobos français. Ainsi l’éditorialiste de Marianne, Nicolas Domenach, se réjouissait récemment face à Eric Zemmour [2], de ce que la « droite » française — laquelle ? —, sur le modèle de la droite américaine, devrait bientôt réviser, si elle voulait revenir au pouvoir, ses positions sur la présence des étrangers et la thématique communautariste en raison du poids grandissant de l’électorat issu de l’immigration, ou immigré, si le droit de vote est accordé aux étrangers extracommunautaires ! Et on ose intenter un procès à Renaud Camus pour son expression de « grand remplacement » alors même que ce grand remplacement, ce sont les élites dénationalisées qui le réclament à cor et à cri ! Comme si, du reste, la « droite », Sarkozy en tête, n’avait pas mené, en matière d’immigration, la même politique laxiste que Hollande poursuit aujourd’hui, en tentant déjà de s’attaquer à la politique familiale...
Oui, la haine de la famille est bien le fait d’un pays légal qui, réduisant l’humain à une variable d’ajustement, ne pense plus en termes de peuple ou de nation mais de profits aux plans européen et mondial. Déconnectés du pays réel, nos dirigeants doivent s’attendre un jour ou l’autre à un retour de bâton ! Et qu’ils sachent d’ores-et-déjà que les Français, ce jour-là, ne pratiqueront pas « l’abstention militante et engagée », chère à NKM : ils en finiront avec l’imposture.
François Marcilhac - L’AF 2857
[1] http://www.lemonde.fr/planete/chat/... -
[2] Sur I-Télé, le 16 février 2013 :
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Subir les « maîtres » mondialistes : une fatalité ?
En dessous de la ceinture. Les politiciens français se sont livrés ces dernières heures à une série de déclarations qui ne relèvent pas le niveau général. Pour avoir eu le front de s’opposer au parachutage de la bobo antifrontiste Nathalie Kosciusko-Morizet pour les municipales à Paris en 2014, Rachida Dati, maire UMP du VIIe arrondissement et député européen, a été copieusement insultée par Claude Goasguen. C’est ce même monsieur qui expliquait en mars 2011 que « Le FN est un parti de primates et l’on ne discute pas avec les primates. » M. Goasguen préfère en effet discuter avec les gens bien nés avec lesquels il use également d’un langage assez outrancier. Président du groupe parlementaire d’amitié France-Israël, le très atlantiste Goasguen avait déjà fait sensation en mars 2008, en décrivant les Palestiniens comme «un peuple sauvage de terroristes épouvantables ». Tout en finesse Claude…D’après Le Canard enchaîné, lors d’un déjeuner récent, Claude Goasguen aurait apostrophé Mme Dati : « Ne ramène pas dans la capitale tes mœurs du 9-3 », aurait lancé Claude Goasguen. Réponse de l’intéressée : « Tu te prends pour quoi pour me parler sur ce ton ? Tu t’y crois autorisé parce que j’ai refusé de coucher avec toi? ». Ambiance garantie aussi au PS avec la sortie du livre de la très progressiste Marcela Iacub juriste et chroniqueuse argentino-française au quotidien Libération, évoquant sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn. Un portait assez crapoteux et au vitriol de l’ex directeur du FMI et de ses turpitudes, dont les détails ont filtré dans la « grande » presse, à la grande fureur de DSK, mais qui n’épargne pas non plus une « autorité morale » comme Anne Sinclair. Sur le couple DSK-Sinclair, Marcela Iacub ne fait pas dans la langue de bois: «J’ai compris à quel point elle (Anne Sinclair, NDLR) est convaincue qu’elle et son mari appartiennent à la caste des maîtres du monde» . «Elle m’a dit la phrase que je rapporte dans mon livre: Il n’y a aucun mal (à obtenir une faveur sexuelle) d’ une femme de ménage. Pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs».
Un mépris du « petit peuple »que l’on retrouve dans les propos du PDG du fabricant américain de pneus Titan International, Maurice Taylor, sur les ouvriers français, même si ses réflexions sur la nocivité de la CGT et les atermoiements du gouvernement ne sont pas toutes irrecevables. Pour le reste, le Secrétaire général du FN, Steeve Briois, a pointé justement « le mépris des patrons des grandes multinationales apatrides pour les ouvriers français et en particulier pour ceux de l’usine Goodyear d’Amiens », désignés « comme du bétail oisif, interchangeable avec les travailleurs du monde entier (…) Le made in France ne doit pas être ce gadget médiatique dont Arnaud Montebourg essaye de se servir comme caution morale ».
Marine Le Pen a dénoncé plus largement avec force hier soir sur France 2, la folle politique euromondialiste qui frappe les Français, nos entreprises et notre outil économique. Un discours qui a fait mouche comme l’atteste un indicateur plutôt fiable: les demandes d’adhésion au FN ont triplé dans les heures qui ont suivi par rapport à leur rythme habituel…
M. Montebourg a beau jouer à la vierge effarouchée, Thomas Wieder sur le site du quotidien Le Monde le 16 février, rapportait les propos de François Hollande lors de son déplacement en Inde qui mettent à bas sa posture alter-protectionniste en carton pâte. « Rendant un hommage tout particulier aux grandes familles d’industriels indiens, explique ce journaliste, M. Hollande a été très clair: Vous n’avez pas une fenêtre : toute la porte (de la France) vous est ouverte, a-t-il ainsi lancé. Sur les craintes que peut susciter la place de l’Etat dans l’économie française, le président s’est également voulu très rassurant: Aux chefs d’Etats et de gouvernement de créer le meilleur environnement (…), mais c’est à vous, chefs d’entreprise, et seulement à vous de définir ce qu’il y a de mieux pour vos économies, et nous vous faisons confiance».
« On se disait en l’écoutant que l’on était loin des discours des socialistes français sur le juste échange. Encore plus loin des sorties d’Arnaud Montebourg contre Lakhsmi Mittal. Et l’on comprit que ce n’était en ce lieu que le président Hollande évoquerait la possibilité de nationalisations temporaires en France… Quelques heures plus tôt, pourtant (…) M. Hollande était venu remettre à Amartya Sen, Prix Nobel d’économie 1998, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur (…), ce grand humaniste qui a passé sa vie à dénoncer les impasses du libéralisme classique (…). Vous nous avez appris, en revisitant l’héritage d’Adam Smith, que l’économie ne se réduisait pas à la logique du marché mais qu’elle était une science morale», a rappelé M. Hollande.
« A des journalistes qui l’accompagnaient dans son avion pour Bombay, le président confiait son émotion d’avoir ainsi décoré un auteur dont il avait enseigné les théories à Sciences Po. Cela sonnait comme un retour aux fondamentaux. Des fondamentaux sur lesquels il n’était manifestement guère opportun de s’attarder, quelques minutes plus tard, dans le grand hôtel de la capitale économique du pays. »
Un bel exemple du double langage d’un socialisme, certes intrinsèquement internationaliste et qui s’est couché devant le monde de la finance mondialiste. Socialistes français qui refusent de donner à l’entreprise privée française la protection à laquelle elle a droit contre la concurrence déloyale, par la remise en place de barrières douanières protégeant raisonnablement nos productions nationales des importations venant de pays pratiquant des salaires 20 à 30 fois inférieurs aux nôtres, et dont les ouvriers, vendus au capitalisme apatride par les régimes qui les exploitent, sont dépourvus de toute protection sociale.
Bruno Gollnisch relevait dans son livre « Une volonté un idéal », que « le caractère destructeur du libre-échange dans le système capitaliste n’avait d’ailleurs pas échappé au XIXème siècle à Karl Marx. Contrairement aux socialistes humanistes de son époque, celui-ci estimait que, quelque contestable que celui puisse être au plan moral, il convenait paradoxalement de faciliter la tâche de la bourgeoisie triomphante, ou au moins de ne pas l’entraver, dans la mesure où son rôle unificateur préparait l’avènement de la Révolution mondiale. »
C’est ainsi que Karl Marx était résolument pour le libre-échange comme il l’écrivait dans son Discours sur le libre-échange (1848) : En général, de nos jours, le système protecteur est conservateur, tandis que le système du libre-échange est destructeur. Il dissout les anciennes nationalités et pousse à l’extrême l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat. En un mot le système de la liberté commerciale hâte la révolution sociale. C’est seulement dans ce sens révolutionnaire que je vote en faveur du libre-échange. »
« Nous qui voulons conserver, et non pas détruire, réunir et non pas opposer, devons tracer une autre voie économique poursuit Bruno Gollnisch, qui n’est ni celle de ce libéralisme ni celle du collectivisme, l’un et l’autre destructeurs, quoique selon des modalités différentes.» Alors certes, « le commerce international peut être source d’enrichissement, s‘il est fondé sur les principes d’équilibre, d’harmonie et de réciprocité, dont l’Etat doit être le garant –et rien de plus.»
« La diversité des activités économiques doit être recherchée par priorité , avant l’accroissement de la production et l’abaissement des coûts. Si ces principes étaient méconnus, il est à craindre que demain les intérêts des multinationales, les doctrines du mondialisme et les ambitions de certains dirigeants internationaux – tels que ceux que nous côtoyons dans les institutions de l’Union européenne- ne réalisant l’œuvre de Révolution destructrice à laquelle Marx aspirait. Q’un certain capitalisme apatride réalise ce que n’ont pu les masses endoctrinées par l’idéologie communiste serait un surprenant paradoxe ; l’Histoire en a vu bien d’autres. » Une Histoire qui s’écrira sans les Français, et toujours plus à leur détriment, si nos compatriotes ne sortent pas du jeu mortifère consistant à donner les clés du pouvoir en alternance aux mondialistes de droite et aux mondialistes de gauche.
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Jean-Pierre Petit : « L’image de notre pays est catastrophique »
Jean-Pierre Petit, président des « Cahiers verts de l’économie » revient sur la lettre de Maurice Taylor à Montebourg. Pour lui, le PDG de Titan dit ce que le monde entier pense de la France. L’image de notre pays est « catastrophique » et la politique économique de François Hollande ne fait qu’aggraver cet état de fait. Les recettes publiques représentent 52% du PIB et les dépenses publiques plus de 56% du PIB. Une situation qui n’est pas tenable très longtemps…
Si l’autorité de l’État, qui ne tient plus aujourd’hui qu’au fait qu’il permette encore à la structure économique de fonctionner, disparaît avec cette dernière, les tissus moral et social étant eux-même en état de déliquescence avancés, que laisse augurer l’avenir ?
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Le gouvernement compte revoir le cadre de la liberté d’expression
Au Sénat, plusieurs parlementaires préparent la constitution d’un groupe de réflexion sur la liberté d’expression. Il s’agit d’imaginer plusieurs réformes pour encadrer plus fermement ce droit fondamental, en particulier sur Internet. La révision de la loi sur la liberté de la presse de 1881 est notamment envisagée. De son côté, le gouvernement soutient cette réflexion et compte y participer.
« Notre problématique sera : ‘comment encadrer Internet sans porter atteinte à la liberté d’expression ?’. [...] J’ai conscience que c’est une question très délicate car on peut très vite saper la liberté d’expression. Mais les mots peuvent aussi tuer » Esther Benbassa, sénatrice EELV
Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée.
Najat Vallaud-Belkacem
« Le canal virtuel ne rend pas moins réels les actes dont se rendent coupables ceux qui les commettent et dont les tribunaux peuvent connaître » Christiane Taubira
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Variations sur William Lecky et l’éternel retour des idées du FN
Un énième sondage du Monde, toujours sourcilleux en la matière, fait état d’une progression des idées du Front national dans l’hexagone et d’une banalisation des idées du mal absolu qu’incarne ce parti. Au bout de trente ans (déjà...) de banalisation des idées du Front national, il serait peut-être temps de faire le point en cette matière, à peine de nous retrouver vers 2043, quand nous seront tous bien morts ou bien chenus, et bien barbus, face à une autre et énième dénonciation de la banalisation des idées du Front national par les idiots de l’alors tiers-monde et des autres médias.
***Que nous apprend ce sondage commenté par les sempiternels experts dans le genre de Perrineau ? Certains (30 % ? 70 % ? 100 % ?) Français considèrent donc qu’il y a trop d’immigrés en France ! Mon Dieu ! Certains Australiens aussi, certains Norvégiens encore plus, certains Américains, tout le monde en fait sur la planète considère qu’il a trop d’immigrés dans son pays ! Même les Qataris ! Certains Français considèrent ensuite que l’islam est une menace pour nos valeurs républicaines, laïques (voyez ce qu’elles ont fait subir au christianisme, ces valeurs, avant de les juger démocratiques), notre liberté, etc. Là aussi, on est effrayé de tant d’originalité ; est-il besoin d’être membre actif du Front national pour douter que l’islam soit une religion d’amour et de tolérance ?
Enfin (mais je vais arrêter, on se moque quand même trop de nous) certains Français considèrent que l’on assiste à un déclin français, alors que tout ne s’est jamais si bien porté dans notre beau pays, surtout sa dette immonde ! On devrait pourtant juger d’un bon oeil l’agenda néocolonial en Lybie, au Mali, en Syrie, qui nous ramène au meilleur des jours de nos précédentes républiques. « Les races supérieures doivent civiliser les races inférieures », disait le grand Ferry.
Et elles n’y manquent pas.
***Je plaisante, mais bien sûr je ne plaisante pas. Un tiers des Français se disent donc proches des idées du Front national, qui sont aujourd’hui des truismes, en matière d’immigration, d’islam ou de théorie du déclin (encore un avatar de la théorie du complot !). Mais bien sûr les Français considèrent que les gens du Front national sont incapables de résoudre les problèmes qu’ils ont eux-mêmes soulevés ou même soulignés. On est à 30 % de sympathisants mais à 12 % de croyants ! Les scores de 1984 ! Quel progrès dans la salle ! Quel effroi dans les salles de rédaction politiquement bien-pensantes et surtout psychiquement ronflantes !!!
Entendons-nous bien ; je ne veux pas du tout démoraliser les militants ou les encore trop rares électeurs du Front national, je veux simplement dire que l’on se fiche de nous.
Résumons-nous en somme : trente ans après la théorie de Fabius, toujours ministre, et préposé aux bombardements hexagonaux en Afrique et ailleurs, nous découvrons que le Front national apporte des réponses fausses à de vraies questions ! Rien n’a changé entre-temps, sinon l’âge de la population, la taille de l’immigration et bien sûr de notre dette immonde.
Maintenant je dis ce que j’en pense du sondage ; il ne fait pas peur, mais alors pas du tout à l’élite ; il permet simplement comme aux temps de 2007, plus proches de nous que les élections européennes de 2004, de recadrer le débat à droite et de faire peser l’opinion vers une droite décomplexée, comme on aime à dire pour la millième fois, qui osera prétendre face à la gauche, qu’il y a trop d’immigration, trop de dette, trop de déclin ; mais pas assez d’Europe, pas assez de lois contre le racisme, pas assez d’euros et pas assez d’immigrés travailleurs qualifiés ! Le tour sera joué et l’on pourra encore revoter pour les mêmes. Copé nous fera goûter au brouet de la France pour tous, après ses prédécesseurs. Idem en Amérique avec Hillary ou Jeb Bush.
***Certains peuvent s’amuser de ce jeu démocratique. Ceux qui aiment entrer dans un palais départemental, sortir en Citroën de luxe, bavasser quarante fois sur la réforme de l’Etat, lancer des drones à Kaboul et arpenter les trottoirs et faire crépiter les Twitter. Certains peuvent s’en lasser. Je découvre en ce moment un excellent auteur irlandais et protestant de son état, de la fin du XIXe siècle, William Hartpole Lecky. Cet homme est un savant humaniste qui a beaucoup lutté contre l’antisémitisme. Et il fait les observations suivantes, entre 1893 et 1896 :
- Le régime des partis est mauvais pour un pays. Et un régime parlementaire est moins démocratique qu’un royaume autoritaire tempéré par une représentation rationnelle des métiers ou des ordres comme sous l’ancien régime. Cette évidence scandaleuse est une évidence tout de même.
- Un régime parlementaire et démocratique est une ruine pour la société. Lecky compare la France de la troisième république à l’époque des Bourbons et la voit ruinée (déjà ! Encore ! Rendez-vous dans cent ans ! On braillera sur la dette !) par le colonialisme (déjà), le militarisme, les grands travaux et les infrastructures. Le Brésil post-impérial est aussi ruiné en quelques années par le parlementarisme. Il faut gagner son électeur !
- Lecky remarque que la démocratie parlementaire est la proie rêvée des banquiers, comme l’Europe d’aujourd’hui, puisqu’on y emprunte à tout-va et la démagogie et le laisser-aller sont les clés du pouvoir et d’une élection. On comprend alors que les guerres démocratiques ont souvent pour mission de soumettre un pays récalcitrant à une banque, mondiale ou autre.
- Le parlementarisme crée un clientélisme et un socialisme pervers et festif qui ruine aussi la société et creuse la dette, qui s’était maintenue en France jusqu’en 1870. Lecky voit aussi que la France fera bientôt la guerre : on est en 1896, et la république ou la patrie sera une volonté non pas de vivre mais de mourir ensemble. Nous sommes toujours en guerre, après d’abominables boucheries. La démocratie n’est pas à cela près, voyez donc Thucydide.
- Enfin et surtout, la démocratie est dominée par des lobbies. Lecky décrit des minorités habiles et autocentrées (self-seeking and skilfully organised minorities) qui contournent les intérêts de la majorité comme à Bruxelles ou Washington. Et la démocratie parlementaire est donc mauvaise pour la liberté. C’est presque aussi bien démontré que Tocqueville ou Ostrogorski (j’en reparlerai).
***Une banalisation des idées du Front national trente ans après l’élection de Belleville (13 % pour JMLP déjà) et après les européennes ! Mais de qui se moque-t-on ?
Lisez ce très beau livre écrit dans un anglais impeccable, c’est-à-dire francisé ou presque (a great proportion of the deputies are agents for instigating to expense), allez à la pêche ou en randonnée et oubliez les sondages sur la banalisation des idées du Front national.
On se réveillera pour faire la révolution. Ou alors on mourra. Mais cela coûtera cher.
Je laisse la parole au prophète pour conclure démocratiquement !
Les hommes dorment ; et quand ils meurent, ils se réveillent.
Le prophète Mahomet
Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info
William Hartpole Lecky, "démocracy and liberty", 2 volumes, téléchargeables sur le phénoménal site <archive.org>.Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Michel Platini et l’esclavage
[En exclusivité pour Contre-info.] Par Laurent Glauzy.
La FIFA, Fédération internationale de football, a accordé au Qatar l’organisation de la Coupe du monde de football 2022. Il s’agit d’arrangements entre petits amis. L’hebdomadaire France Football quiaccuse sans concession : « Ils ont acheté le Mondial 2022 », évoque « une odeur de scandale qui oblige à se poser la seule question qui vaille : ce vote doit-il être annulé ? » Les lourds « soupçons de compromission » concernant le vote en faveur du Qatar sont étayés par les personnalités du monde du football qui ne supportent plus ce climat malsain.
Sa candidature était portée par un budget colossal de 33,75 millions d’euros… France Football explique : « La marge est étroite, presque invisible, entre collusions d’intérêts et corruption ». Platini, le patron de l’UEFA (Union européenne des associations de football), ému en diable, et qui avait dans un premier temps envisagé de donner sa voix aux Etats-Unis, proteste : « Croire que mon choix se serait porté sur le Qatar en échange d’arrangements entre l’Etat français et le Qatar n’est que pure spéculation ». Ben, voyons… Le 23 novembre 2010, une réunion secrète avait eu lieu au Palais de l’Elysée, une dizaine de jours avant le vote de la FIFA, entre le président de la République, Nicolas Sarkozy, le prince du Qatar, Tamin bin Hamad al-Thani, et Michel Platini.
La « commission d’éthique » de la FIFA vient d’affirmer son « intention de mener une enquête approfondie » sur les « allégations concernant des événements survenus dans le cadre de la procédure d’attribution de la Coupe du monde ». Interdit de rire… Le monde du football est aussi entaché par l’esclavage. Cette réalité n’épargne pas la réputation si controversée de Michel Platini.
Alors que la Russie s’apprête à accueillir la coupe du monde de football en 2018, un joueur professionnel évoluant dans un club de première division de ce pays, a révélé en 2011 avoir été brutalisé par ses dirigeants. Nikola Nikezić est monténégrin. En 2007, il joua une fois avec le maillot de la sélection nationale du Monténégro. Aujourd’hui, ce joueur âgé de 31 ans tente d’oublier les blessures infligées par le FC Kouban de Krasnodar, ville située dans la région du Nord-Caucase, à 1 200 km au sud de Moscou. Bien que son contrat prenait échéance fin 2011, il dut quitter son club précipitamment : il affirme avoir été frappé à plusieurs reprises. Des rumeurs disent que les clubs russes traitent de plus en plus mal leurs joueurs. Nikezić a osé briser la loi du silence : il témoigne publiquement des brimades qu’il a reçues. En 2010, l’entraîneur-assistant l’a convoqué dans son bureau et le roua de coups. Son club voulait se débarrasser de lui sans verser d’indemnités de licenciement. Ses performances étaient médiocres : attaquant, il avait seulement inscrit quatre buts en trente-et-une rencontres. Plus tard, alors que les membres du club suivaient des stages d’entraînement en Turquie et en Espagne, il resta à Krasnodar pour courir quatre heures par jour dans la neige. « Il me semblait que j’étais un animal », relate Nikezić, « mais je n’ai jamais songé à abandonner ».
Le 5 mars 2011, il était assis en compagnie de l’entraîneur-assistant. La porte s’ouvrit et deux hommes entrèrent. Ils posèrent un document sur la table. Il s’agissait d’un contrat de dénonciation. Ils portaient des lunettes noires, des vestes en cuir et deux pistolets rangés dans des étuis. Ce qu’il se passa ensuite, Nikezić le décrivit dans une lettre adressée à Michel Platini, déjà Président de l’UEFA. Le jeune monténégrin fut passé à tabac et étranglé par les deux hommes qui manquèrent de l’estropier. Sans défense, Nikezić signa les documents mentionnant qu’il renonçait à la somme de 165 000 euros, comprenant notamment le reste de son salaire jusqu’à l’échéance du contrat. Dans le cas où il parlerait, ses tortionnaires le menacèrent de le retrouver ou de s’en prendre à sa famille. Le joueur ne se laissa pas impressionner. A l’aide de son portable, Nikezić prit des clichés de ses blessures et les transmit à un membre de la Fifpro, une organisation syndicale et internationale pour les joueurs professionnels. Il quitta ensuite Krasnodar. L’UEFA affirma qu’elle n’était pas compétente en la matière, car ce cas était du ressort de la FIFA et de la Fédération russe de football. En avril 2011, la commission d’éthique de la FIFA a condamné le FC Kouban de Krasnodar a un paiement somme toute modique de 45 000 euros au motif que le club ne respectait pas le code du travail. Il ne fut pas question des violences physiques. Dans ce même club, un autre joueur, le Serbe Sreten Sretenovic, dénonça avoir été victime des mêmes méthodes : étranglé pour résilier son contrat.
Theo van Seggelen, le secrétaire général de la Fifpro, affirme qu’il a connaissance de plusieurs faits semblables : « Il ne s’agit pas de centaines mais de milliers de cas. La crise financière et la corruption n’ont pas épargné le football russe, et de tels récits sont dans ce pays de plus en plus fréquents ».
Suren Mkrtschian, directeur général du club de Krasnodar, contesta les accusations de Nikezić. Devant les journalistes, il prétexta : « Nous sommes affligés par la réputation d’une Russie criminelle datant du siècle dernier ». Mais que l’on se rassure, le FC Kouban de Krasnodar n’est pas une formation raciste ou antisémite ; et c’est bien là l’essentiel. Le club a recruté trois perles noires du football africain : deux Ivoiriens et un Angolais ainsi que quelques Roumains et Portoricains. Quant à Nikola Nikezić, son expérience pourrait compléter de manière idéale le livre de Michael A. Hoffman, They Were White and They Were Slaves (Ils étaient blancs et ils étaient esclaves) (voir ici).
Laurent Glauzy http://www.contre-info.com
Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome II)
Laurent Glauzy est aussi l’auteur de :
Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
Atlas de géopolitique révisée, tome I
Chine, l’empire de la barbarie
Extra-terrestres, les messagers du New-Age
Le mystère de la race des géantsLien permanent Catégories : actualité, économie et finance, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
Tunisie : fin des illusions, par Champsaur
L’assassinat de l’avocat Chokri Belaid, deux ans quasiment jour pour jour après les révoltes contre Ben Ali, son clan et son système, incite à relire comment ces évènements ont été perçus et rapportés (sottement baptisés révolution du jasmin … ?). Nous n’avons pas été la majorité à être réservés, voire soupçonneux, voire à ne pas croire une seconde qu’un parti se réclamant ouvertement de l’islam allait préserver l’embryon de sécularisation péniblement greffée depuis Habib Bourguiba.
Il est édifiant de relire les retours romancés, les spéculations purement intellectuelles, les rêveries autour de la laïcité (on tremble quand on sait que personne ne sait définir le mot en français), repris en chœur selon le mode d’une réaction chimique qui diverge.
Deux années sont un intervalle calendaire très court à l’échelle d’évènements géopolitiques. Ce qui montre que le ferment est bien présent, et ne demande pas beaucoup de temps pour s’échauffer. L’islam a pris très rapidement le contrôle du pays, et c’est un exercice futile de chercher des indices contraires. Nos intellectuels germanopratins durent se rendre à l’évidence : le Monde du 24 Octobre 2012, « La transition politique est en panne ».
Arrêtons-nous à ce qu’écrivait Chokri Belaid peu de temps avant son assassinat: « Quand on les laisse prêcher la violence dans les mosquées et les universités de Tunis… s’adonner à la violence… s’accaparer les prières du Vendredi… prononcer leurs discours incendiaires pour inciter à la zizanie, aux assassinats, aux blasphèmes, à la discorde entre nous, et à la négation de notre identité tunisienne … on oublie qu’ils ne savent rien de la Tunisie ! … Cela nous mène à offrir une légitimité à l’entité sioniste en tant qu’État juif. L’État n’est plus que religieux ! Nous ne pouvons plus parler ni de patrie, ni d’union ! Nous ne sommes plus affiliés ni à la patrie, ni à la citoyenneté, ni à l’équité ! Nous ne sommes plus fidèles à nos pays ! Nous ne pouvons plus penser « Al dine lil’Lah wal watan lil’jamih » [La religion pour Dieu et la patrie pour tous] ! Observez où tout cela nous a déjà menés aujourd’hui. Observez notre jeunesse délibérément égarée ; le responsable de cet égarement étant « un gouvernement mêlé à certaines transactions », transactions qui sont la cause de la transformation des maisons de Dieu en lieux d’endoctrinement. Et, c’est notre peuple qui en paie les frais aujourd’hui ! De jeunes adolescents, sans éducation, sans savoir, et sans expérience. Il a suffi d’une « fatwa » lancée par un individu installé sous un « climatiseur » en Orient, en Arabie saoudite, ou au Qatar, capitale de la normalisation avec l’entité sioniste, pour que nos enfants, la chair de notre chair, aient à en payer les frais !»
Nous n’en sommes pas les auteurs. Et la Tunisie n’est pas loin de la France … Nous ne pouvons que revenir aussi aux propos de Mezri HADDAD, archives sur le site de lafautearousseau
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Belgique : légaliser l'euthanasie des mineurs parce qu'elle se pratique déjà, “tout le monde le sait”
La Belgique a commence aujourd'hui à examiner la proposition d'élargir l'euthanasie aux mineurs. La commission réunie des affaires sociales et de la justice du Sénat a entame aujourd'hui sa première audition en se posant la question, non du principe, mais de l'opportunité de mettre en place une limite d'âge légale. Certains proposent de retenir une définition plus floue : autoriser l'euthanasie sur un mineur dès lors qu'il apparaîtra comme ayant une capacité de jugement suffisante.
Les experts entendus – pédiatres, médecins ayant pratiqué l'euthanasie – ont insisté sur le fait que la capacité de jugement et de libre expression de celui-ci est difficile à déterminer chez le mineur, qui peut faire son choix en opposition à ses parents ou au contraire par loyauté à leur égard.
Seul un des intervenants, le Pr Chris Van Geet, de l'université catholique de Louvain, a soutenu que l'élargissement de la loi ne s'imposait pas… En expliquant qu'aucune euthanasie sur mineur n'a été enrgistrée aux Pays-Bas depuis quatre ans.
Mais la responsable de l'unité de soins intensifs de l'hôpital pédiatrique Reine-Fabiola a dit que – « Nous le savons tous… – loi ou pas, l'euthanasie sur les mineurs est déjà pratiquée dans les faits.
C'est pour cela qu'ils veulent une loi ; pour se couvrir…
La Belgique veut « moderniser » sa loi d'euthanasie : la question de l'euthanasie des mineurs étant la première d'une série d'autres mises à jour qui rendent bien visible le jeu des petits pas du lobby de la mort.
Ce faisant le pays se tourne vers les Pays-Bas qui à bien des égards sont déjà allés plus loin. Et certains proposent d'adopter leurs critères : ainsi le commissaire au droit des enfants de Flandre verrait bien un système ou le mineur choisit librement et seul s'il a plus de 16 ans, mais doit obtenir l'accord de ses parents s'il a entre 12 et 16 ans.
Personne ne semble poser la question de la licéité de l'euthanasie elle-même. Pas même les chrétiens-démocrates…
Parmi les autres innovations à l'étude : l'euthanasie des déments, l'abandon de la règle du renouvellement, tous les cinq ans, du testament de vie que le lobby de l'euthanasie voudrait voir acquérir valeur permanente. Une audition sur les quatre qui précéderont la discussion de la loi portera sur le fait de savoir si la sédation palliative (ou terminale) doit être régie par la loi sur l'euthanasie, alors qu'en Belgique plusieurs scandales ont éclaté à propos de l'utilisation de ce protocole contre la volonté de malades ou de leurs proches. Plusieurs propositions de loi supplémentaires ont été déposées, notamment pour autoriser l'euthanasie des prématurés de 24 à 26 semaines ou des nouveau-nés « n'ayant aucune chance de survie » à la naissance.
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La politique de la Ville : un échec à 90 milliards d’euros
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Mardi, le Premier ministre a présenté une énième réforme de la politique de la Ville. Elle prévoit une série de mesures visant notamment à concentrer les moyens existant vers les quartiers les plus en difficultés. En trente ans de « crise des banlieues », c’est près de 2.500 quartiers dits « difficiles » qui ont fait l’objet de programmes de rénovation de l’habitat, de subventionnement de l’emploi et associatif, afin de retrouver la paix sociale et l’emploi.
Depuis 1989, la politique de la Ville a coûté 90 milliards d’euros : 50 milliards d’euros entre 1989 et 2002, et 42 milliards supplémentaires pour le plan Borloo pour les banlieues entre 2003 et 2012 ! Où va cet argent ? Nul ne semble vraiment le savoir. La Cour des comptes a critiqué les subventions massives, distribuées sans contrôle à 15.000 associations dont souvent on ignore tout. En juillet dernier, elle a encore pointé du doigt le saupoudrage confus des crédits
L’échec est sévère : le dernier rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles montre que le taux de chômage est, dans ces quartiers, 2,5 fois plus élevé que dans le reste du territoire national ! Un tiers de la population y vit sous le seuil de pauvreté. L’échec scolaire y est désespérant. Tous les services publics y sont plus difficiles d’accès. Enfin, l’insécurité y empire sans cesse. La politique de la Ville a été incapable d’atteindre son objectif de rétablir la paix sociale, l’emploi et la sécurité régnant ailleurs en France.
En résumé, la politique de la Ville est un incroyable enchevêtrement sans cohérence de programmes, de dispositifs et de périmètres, s’applique sur des quartiers durablement déstructurés par l’immigration de masse et où l’idéologie du droit à la différence a fait des ravages.
Selon Xavier Raufer, la réformer nécessiterait de suivre trois phases simples et claires : « Pacification, confiance, retour à la norme et au travail. »