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lobby - Page 2453

  • Minable : Hollande instrumentalise Florence Cassez contre les opposants au mariage gay !

    Tout est bon aux yeux de François Hollande pour ne pas donner leur juste place aux Français — ils étaient plus d’un million à manifester le dimanche 13 février à Paris — qui refusent la dénaturation du mariage et de la parenté. Il va jusqu’à instrumentaliser le retour de Florence Cassez !

    Merci au Salo Beige pour l’info

    L’habile timing de François Hollande

    Les porte-parole de La Manif pour Tous seront reçus vendredi 25 janvier à 18h30 par François Hollande.

    A 19h, ce dernier recevra Florence Cassez.

    Laquelle de ces deux rencontres fera le plus de bruit médiatique ?

     
  • - Zemmour : "L'Algérie est intouchable. Elle n'est plus la France, elle est plus que la France !"


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : l'Algérie... par rtl-fr

  • QU’ILS ARRETENT DE NOUS POURRIR LA VIE !

    Ces thuriféraires de la Davos Goldman Sachs Idéologie (D.G.S.I) qui, de bulles en krachs et de crises en récessions, appauvrissent les peuples et se remplissent les poches. Du 23 au 27 janvier, ces « maîtres du monde » vont se réunir et actualiser leur politique de domination de notre planète et de partage des intérêts réciproques.

    Ces charlatans des droits-de-l’hommiste qui à longueur de journée nous gavent des heurts et malheurs des « sans-papiers », ces hors-la-loi qui encombrent nos rues et gangrènent notre quotidien.

    Ces médiocres élèves qui nous imposent un devoir de mémoire à géométrie variable, véritable gruyère qui ignore les 100 millions de victimes du marxisme putride, de Lénine à Mugabe ou de Mao à Castro.

    Ces adorateurs de la repentance unilatérale et exclusivement anticoloniale, nous inondent de leurs mensonges, pendant que les fils de l’Empire du Milieu dévastent aujourd’hui le continent africain.

    Ces eurocrates arrogants qui pondent des directives ineptes et nous obligent à proclamer des lois qui condamnent nos industries, au prétexte d’une « économie durable », d’un commerce « équitable », du principe de « précaution » ou encore de taxes sur la pollution. Dans la guerre commerciale que nous connaissons depuis 40 ans, cela signifie que nos gouvernements exigent des chefs d’entreprises qu’ils s’engagent dans une course de fond, mais …handicapés d’un sac de 50kgs sur le dos : on nage en plein délire !

    Ces gouvernants et ces pourriticards qui ignorent nos maux permanents (chômage, insécurité, immigration sauvage, rage taxatrice), mais nous étranglent d’impôts nouveaux afin de pouvoir continuer à gaspiller les deniers publics en entretenant leurs utopies multiculturelles, leurs bataillons de copains et de coquins à tous les échelons (communes, départements, régions, état, Europe) et surtout les privilèges qui s’y rapportent…

    Ces minorités perverties et décadentes qui réclament un « mariage pour tous » contre nature, alors qu’une foule de chômeurs attend « l’emploi pour tous ».

    Ces lobbies agissant contre notre identité, ennemis de notre civilisation et fossoyeurs de la culture gréco-romaine.

    Ces fraudeurs viscéraux et invétérés -réels voleurs de leurs concitoyens- qui profitent des avantages de l’Etat-Providence (écoles, hôpitaux, transports publics, pompiers, justice ou police), sans vouloir en payer le coût !

    Ces gourous nauséabonds qui régissent la « Pensée Unique », délivrent des certificats de « Politiquement Correct » et donnent des leçons de démocrasse à la terre entière.

    Ces laquais du Nouvel Ordre Mondial qui sèment le chaos et la destruction à travers le monde et s’érigent en prophètes pour désigner le Bien et le Mal, les Gentils et les Méchants comme on l’a vu en Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan, en Lybie, en Egypte, et en Tunisie hier, ou à Bahreïn, au Yémen, en Syrie et au Mali maintenant …avant l’Iran demain ?

    Ces khmers verts qui nous imposent leurs dogmes de la « mobilité urbaine» fondée sur le vélo pour tous et la voiture pour personne. Ces écolos-nantis nichant dans les beaux quartiers voudraient nous forcer à l’achat d’une électricité « verte » dont le bilan carbone et le coût du KWh sont trois fois plus élevés que ceux du nucléaire ! Et ne parlons pas des impostures du réchauffement climatique, du trou d’ozone, ou des biocarburants…

    Ces ayatollahs du mondialisme « tous azimuts » qui ont squatté les organismes internationaux et conduisent l’Europe vers un cimetière industriel avec une vue imprenable sur un désert économique.

    Ces centaines de milliers de parasites sociaux -véritables sangsues financières-, qui vivent aux crochets des travailleurs (sans aucune contrepartie), alors qu’ils sont en majorité sains de corps et d’esprit, mais qui rouspètent en permanence, parce qu’ils veulent encore plus, toujours plus d’allocations ou d’aides diverses.

    Ces racailles qui attaquent les plus faibles de notre société et dont la mise hors d’état de nuire de 6.000 d’entre eux ramènerait la paix dans les cités et le silence dans les rangs.

    Cette pègre immigrée responsable de la majorité des délits et des crimes dont le rapatriement immédiat réduirait de 80% la rubrique « faits divers » et viderait les prisons.

    Ces banksters et leurs complices au Pouvoir, seuls responsables de la crise profonde que nous vivons et dont la place est derrière les barreaux, à l’exemple de 2 banquiers islandais condamnés en décembre à la prison ferme.

    Ces utopistes enragés qui stigmatisent en permanence leurs opposants populistes ou nationalistes aux prétextes qu’ils seraient « repliés sur eux-mêmes », qu’ils auraient « peur de l’autre », qu’ils seraient « égoïstes » et « intolérants » et qu’ils manqueraient de « solidarité » en désignant les immigrés comme « responsables de tous nos maux ».

    Que ces émules de Vychinski prennent garde et ne soient pas entrainés dans une véritable « tornade blanche » qui nettoierait les écuries du Régime !

    Ces éternels bobos-socialauds-marxistes qui nous menacent avec leur terrorisme intellectuel et pourchassent les esprits rebelles de leur Police de la Pensée.

    Ces fanatiques du laïcisme à tous les étages, qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées, s’étonnent maintenant de l’islamisation triomphante qui s’incruste partout dans notre société en nous imposant ses modes de vie et ses croyances médiévales.

    Pieter Kerstens http://fr.altermedia.info

  • Selon Arte, la catastrophe du barrage de Fréjus serait un attentat du FLN

    La chaîne de télévision Arte a fait une révélation surprenante, passée inaperçue, dans un documentaire allemand diffusé mardi à 22 heures. Une information reprise jeudi par Emmanuel Berretta sur son blog du Point. Selon les services secrets d’Allemagne de l’Ouest, la rupture du barrage de Malpasset, qui a fait plus de quatre cents morts à Fréjus, le 9 décembre 1959, aurait été provoquée par un attentat du FLN.

    La version officielle, établie en France en 1971 par le Conseil d’Etat, privilégie la thèse de l’accident. Une faille située à la base du barrage, une roche pas assez homogène… (…)

    Mais d’après ce documentaire – réalisé par la chaîne régionale allemande WDR, et qui se fonde sur des archives des services secrets allemands, de la RFA et de la Stasi –, des activistes algériens du Front de libération nationale (FLN) seraient à l’origine de cet accident, un attentat, donc. Des historiens allemands ont trouvé des documents prouvant que l’agent ouest-allemand Richard Christmann aurait prévenu sa hiérarchie sur le lieu et la date de cet attentat, mais que les services du renseignement allemands auraient décidé ne pas prévenir leurs homologues français. (…)

    Le Monde

    La catastrophe du barrage de Malpasset ( vidéo) :

    La catastrophe a fait 423 victimes. Par ailleurs, la voie ferrée est détruite, 50 fermes sont soufflées, 1000 moutons sont morts et 80.000 hectolitres de vin sont perdus.

    Transenprovence

    http://www.fdesouche.com/

  • Trafic d'organes au Kosovo : l'UE entrave l'enquête (Lavrov)

    L'enquête sur le trafic d'organes au Kosovo piétine en raison de l'approche "non constructive" adoptée par l'Union européenne dans ce dossier, a déclaré mercredi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

    "Nous nous heurtons à la position non constructive de l'UE qui a usurpé l'enquête et empêche son bon déroulement", a indiqué M.Lavrov.

    Un scandale a éclaté en décembre 2010 après la publication d'un rapport dénonçant un trafic d'organes humains au Kosovo. Le rapport a été rédigé pour l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) par le rapporteur suisse Dick Marty.

    La préparation de ce document avait débuté en 2008, suite à la parution du livre de Carla del Ponte, ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), intitulé "La traque, les criminels de guerre et moi". L'ouvrage évoquait le sort d'environ 300 Serbes kosovars enlevés en 1999 et transportés en Albanie pour subir des prélèvements d'organes.

    Le rapport de Dick Marty accusait des personnes proches du premier ministre kosovar Hashim Thaçi d'être impliquées dans des meurtres commandités, des enlèvements et le trafic d'organes humains.

    Ces crimes font actuellement l'objet d'enquêtes menées par les autorités serbes et la Mission de l'Union européenne au Kosovo.

    Source du texte : RIA NOVOSTI

    http://www.theatrum-belli.com/

  • L’Angleterre bouscule le projet UE

    Le premier ministre britannique David Cameron a proposé hier la tenue d’un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE d’ici 2017, s’il est réélu premier ministre en 2015 : « Ce sera « un référendum sur une question claire: in/out » (« dedans ou dehors ») et il interviendra dans la première moitié de la prochaine législature qui commence en 2015 », a dit le chef du gouvernement.

    « Quand nous aurons négocié un nouvel accord » sur les relations de la Grande-Bretagne avec l’UE, « nous offrirons aux Britanniques un référendum avec un choix très simple: rester au sein de l’UE sur cette nouvelle base ou en sortir complètement. Ce sera un référendum sur l’appartenance ou non à l’UE », a déclaré Cameron lors de ce discours-clé sur l’Europe.

    Ceci est objectivement une bonne nouvelle : le simple fait de mettre en avant cette option va relancer un utile débat sur le bienfondé de la funeste entreprise européiste et les ardeurs mondialistes de certains en prennent un coup.

    Hollande, président de la Ripoublique française, n’a pas perdu de temps avec sa très « démocratique » déclaration : « il n’est pas possible de négocier l’Europe » ni d’utiliser une telle consultation pour « la diminuer ».

    http://www.contre-info.com/

  • Florence Cassez échappe à la justice Mexicaine comme Strauss-Kahn

    Florence Cassez échappe à la justice Mexicaine comme Strauss-Kahn a échappé à la justice américaine. C’est un jour honteux pour l’humanité.

    Florence Cassez a été reconnue coupable et condamnée à 60 ans de prison dans une affaire ou il est question d’une dizaine d’enlèvements notamment d’enfant, viol, et plusieurs meurtres. Les preuves sont accablantes et personne ne conteste sa culpabilité à part elle-même qui se clame bien évidemment innocente. La juiverie elle-même ne conteste pas la culpabilité, mais avance que les preuves n’auraient pas été obtenues de façon légale !

    Le JDD s’est empressé de sortir un article vraiment mauvais, nous l’avons rectifié et complété, ci-après.

    La-juive-Florence-Cassez-liberee-comme-strauss-kahn
    Arrestation de Florence Cassez et Israël Vallarta

    L’arrestation des criminels
    Le 8 décembre 2005, Florence Cassez et Israel Vallarta, son compagnon, sont arrêtés sur une route par les autorités mexicaines. Les policiers soupçonnent Israël Vallarta de diriger un groupe qui aurait à son actif une dizaine d’enlèvements et au moins un meurtre. La Française de 29 ans, originaire de Béthune (Nord-Pas-de-Calais), était arrivée au Mexique en 2003 où elle avait rejoint son frère, créateur d’entreprise à Mexico. Elle avait fait la connaissance d’Israel Vallarta un an après et menait la belle vie avec lui dans le ranch Las Chinitas, près de Mexico.

    Le lendemain, l’arrestation du couple dans leur ranch est mise en scène devant les caméras de télévision par l’Agence fédérale d’investigation (AFI). Les images montrent une arrestation musclée et la libération de trois otages. Deux mois après, les autorités reconnaissent qu’il s’agissait d’un montage à partir d’éléments factuels et Televisa, principale chaîne mexicaine, l’a aussi reconnu.

    La version de la télévision Fronçaise :

    La condamnation
    Le 27 avril 2008, Florence Cassez est condamnée à 96 ans de prison. Elle est accusée de quatre enlèvements, d’associations de malfaiteurs et de possession d’armes. Cette  condamnation correspond à l’addition de plusieurs peines qui peuvent être purgées simultanément. La peine effective est en réalité de 20 ans. Florence Cassez jure qu’elle ignorait tout des activités de son compagnon malgré les évidences qui pèsent sur elle.

    Cassez nie, fait appel, et demande en même temps l’aide du gouvernement et des médias Français réputés pour leur habileté et leur manque de scrupules à soustraire les crapules à la justice étrangère. On se souvient tous d’Emilie LeLouch, Clothide Reis, Polanski, Strauss-Kahn, Gilesh Labit… que des Français mais avec quelque chose en commun, devinez quoi.

    Nier les évidences lui rapporte 40 ans de plus
    Toutes ces manigances, mentir effrontément, nier les évidences, faire pression par les médias juifs et par le gouvernement français agacent la population et la justice mexicaines qui n’entendent pas libérer des criminels sous prétexte qu’ils sont juifs ou Français. Ainsi, le 3 mars 2009, Florence Cassez récolte de sa demande d’appel 40 ans de plus. La criminelle sera condamnée à 60 ans, peine maximale au Mexique.

    Les médias ne lâchent pas l’affaire
    L’affaire prend désormais une tournure politico-médiatique. En mars 2009, Nicolas Sarkozy, qui a exprimé son soutien à la jeune femme et qui a reçu sa famille, se rend au Mexique pour une visite d’État où il évoque en marge le cas de la Française. Un groupe de travail binational sera chargé d’étudier un éventuel transfert de Florence Cassez dans une prison française, dans le cadre de la Convention de Strasbourg. Le chef de l’État mexicain rejettera  en final la demande en juin 2009 et prendra position personnellement.

    Aucun doute sur la culpabilité de Cassez
    Le 18 avril 2010, le parquet mexicain confirme que la scène filmée en direct le 9 décembre 2005 par la police est une scène reconstituée, ce qui ne change en rien les évidences et la condamnation.
    Mais en novembre 2010,  un ex-procureur général du Mexique se déclare « convaincu » de « l’innocence » de Cassez ! C’est un peu comme si Enrico Macias se disait convaincu de l’innocence de Dutroux. Cette singerie fonctionne peut-être à Manhattan la juive, on l’a vu avec Strauss-Kahn, mais pas à Mexico la catholique version 2010.
    Les mexicains veulent du catholique ?
    Pas de souci, Pedro Arellano, directeur de la commission pénitentiaire de l’Église catholique mexicaine, devient « persuadé » de « l’innocence » de Cassez. Il dirigera une équipe de 27 hommes fournie par l’Eglise mexicaine sur demande de Benoit XVI suite à la visite de Sarkozy !!!
    Il en ressortira un rapport de 44 pages qui, selon Pedro Arellano, contiendrait des preuves de l’innocence de Cassez, mais… il ne peut pas montrer ces preuves  !!!
    Je sais ce que vous vous dites, qu’on commence vraiment à nous prendre pour des cons.
    C’est aussi ce que se dit le Vatican qui finit par se lasser de ces singeries et désavoue Pedro Arellano. Le porte-parole de l’archidiocèse du Mexique, Hugo Valdemar, déclare que cette enquête « ne représente pas la position des évêques« . Le prêtre joker Arellano sera  licencié, puis réintégré, ayant certainement fait pénitence de sa trahison.

    Pedro ArellanoPedro Arellano-juive-cassez
    Pedro Arellano, on voit au sommet de son crâne par ou le démon est entré.

    La condamnation définitive
    Le 30 août 2010,  les avocats de la criminelle déposent un pourvoi en cassation. Le recours est rejeté en février 2011 rendant ainsi la condamnation définitive. Le gouvernement et les médias juifs Français ne sont pas contents qu’on leur résiste. Le Mexique les emmerde.

    Les petites vengeances mesquines de la « Fronce »
    Alors que l’année 2011 est consacrée au Mexique en France, les parents de Cassez et son soutien, Jean-Luc Roméro, homosexuel shoatique, veulent faire suspendre le rendez-vous culturel. Et comme par magie, Nicolas Sarkozy les écoute ! Il maintient l’ensemble des manifestations mais propose de les dédier à Cassez sans demander l’avis de la population Française qui, il est vrai, a bien d’autres soucis que de soustraire une criminelle à la justice.

    Les rats cherchent la faille
    Les défenseurs de Florence Cassez cherchent la faille. En mars  2011, son avocat mexicain, Agustin Acosta, ci-dessous, dont la tête rappelle une de ces caricatures antitermites des années 30, dépose un recours pour inconstitutionnalité devant la Cour suprême du Mexique. Un an après, cette dernière indique que son rapporteur réclame la libération « immédiate et absolue » de Florence Cassez, en raison du « non-respect de ses droits » durant l’instruction.

    En clair, elle est coupable, mais une utilisation biaisée de la loi doublée d’une majorité favorable de 3 juges sur 5 pourraient permettre d’échapper à la justice. Il faut donc corrompre trois juges et préparer le terrain pour faire avaler la pilule.

    Le 7 mars 2012, quatre juges sur cinq reconnaissent effectivement des irrégularités de procédure, mais seuls deux d’entre eux se prononcent pour libérer la criminelle dont la culpabilité a été établie. Faute de majorité, une nouvelle réunion est prévue.

    Pantalonnade finale et triomphe de la bête
    Janvier 2013, la juge Olga Sanchez transmet à ses collègues de la première chambre de la Cour suprême une proposition d’annulation de la condamnation de la Française avec renvoi devant la cour d’appel. Mercredi 23, peu avant 15 heures (21 heures en France), la Cour examine l’affaire pour la seconde fois. La juive Cassez sera libérée. Les médias triomphent.

    mexiqueFranceFlorenceCassez_CalderonDitNon23062009LaJornada290Felipe Caldéron, l’ancien président de 2006 à 2012 était resté ferme devant ces tentatives de faire libérer Cassez et avait pris position de façon remarquable dans une déclaration publique que l’on peut lire sur le site LatinReporters.com, extrait :
    « Comme jamais auparavant, nous avons entrepris une lutte frontale contre la délinquance organisée et en particulier contre les crimes graves qui frappent la société mexicaine, tel l’enlèvement.
    Ce crime odieux, non seulement affecte en permanence la personne qui le souffre, mais lacère aussi les familles et les communautés, les condamnant à vivre dans l’angoisse et l’incertitude que signifie la disparition d’un être cher.
    Nous ne pouvons pas permettre qu’à cette douleur et à ce désespoir s’ajoutent l’indignation et l’impuissance résultant de l’impunité des criminels.
    En conséquence, le gouvernement fédéral est déterminé à ce que justice soit rendue aux victimes d’enlèvements et à leur famille.
    Nous luttons pour briser le cercle vicieux de l’impunité, de la peur, de la répétition de crimes et à nouveau de l’impunité qui a permis que des bandes de ravisseurs se développent dans notre pays et portent atteinte à la société.
    Qu’il soit clair que personne au Mexique, quels que soient son statut social, économique ou sa nationalité, ne peut se soustraire à l’application de la loi. La loi est la même pour tous et celui qui la viole doit en payer les conséquences, quelles que soient ses croyances, ses affinités politiques ou sa condition sociale et économique ou sa nationalité.. »

    L’actuel président, Enrique Peña Nieto est différent, pas ferme du tout ! Veuf, remarié à une vedette de téléréalité, il laisse faire, contre l’avis de la population qui a surnommé Cassez, « la kidnappeuse française« .

    Ne sommes-nous pas en train d’exagérer ? Cassez est-elle vraiment juive d’abord?
    C’est LA grande question. Celle que toute le monde se pose sur Internet dès que quelqu’un parait louche. Voici ce que nous avions répondu dans le fil de discussion du dernier article sur le sujet, « La juive Florence Cassez pourrait être libérée pour vice de procédure« .

    « Salut XXXXX !
    C’est un peu comme sur France Inter, « A tout les coups l’on gagne ! ».

    Quand la clique cosmopolite prend des risques pour soustraire une personne condamnée par des preuves irréfutables, c’est qu’elle a une raison.

    Ce n’est qu’une théorie, encore qu’elle soit confortée par toute une foule de petits détails qui convergent tous, dans cette affaire Cassez comme dans toutes les autres.

    Mais il est vrai que même si jusqu’à présent elle s’est avérée juste, ce n’est qu’une théorie, c’est pourquoi nous cherchons actuellement un volontaire, non-juif, pour la valider.

    Celui-ci devra s’envoler pour le Mexique, enlever un enfant, le séquestrer, éventuellement violer sa mère, se faire arrêter, et contacter Sarkozy et Delanoë qui oublieront leurs petites querelles pour le sortir du pétrin en faisant intervenir Benoit XVI.
    Ensuite, direction la République Dominicaine comme Sarah Zaknoun, il fera un peu de trafic de drogue, se fera attraper, et attendra que Carla Sarkozy le sorte de taule.
    Dès que ce sera fait, direction l’Iran, un peu d’espionnage comme Clothilde Reis, pincé, puis extradé, il sautera alors dans le premier avion pour les US ou il lui faudra droguer et sodomiser une fillette comme Polanski, puis dans la foulée, violer une femme de chambre noire comme Strauss-Kahn.
    Enfin, blanchi par toute la presse et de retour en France, il terminera en poignardant un policier comme Julien Soufir. »

    A peu près 2000 « Français » sont détenus à l’étranger, dans 60% des cas, il s’agit d’affaire de drogue. Sarkozy est-il intervenu 2000 fois ?
    Même Yves Dutheil, petit neveu du capitaine Dreyfus s’en mèle !!! :lol:

    Bon, d’accord, mais Cassez est-elle vraiment coupable ?
    Un article de feu le site sedcontra.fr montre que dans cette affaire, c’est toute la famille Cassez qui semble mentir.

    Source : CONTRE-ENQUÊTE – Affaire Cassez: qui a menti ?

    Mai 2010 – La presse, l’opposition et le gouvernement français continuent de présenter Florence Cassez comme la victime expiatoire d’une Justice mexicaine nécessairement aveugle et corrompue. Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie, Bertrand Delanoë et Martine Aubry se sont mis d’accord la semaine dernière pour inscrire ensemble le Mexique entier au ban des nations… Leur conviction commune repose sur une méthode est très simple : il suffit de faire abstraction de tous les éléments à charge, depuis les aveux des complices jusqu’aux témoignages des victimes, qui comptent ici pour rien !

    Dans cette affaire, même les parents de Florence (Bertrand et Charlotte Cassez) n’ont pas hésité pour leur part à mentir à la presse et au Président de la République en affirmant qu’ils ignoraient tout eux aussi des activités criminelles d’Israel Vallarta Cisneros – l’amant de Florence, arrêté en même temps qu’elle le 9 décembre 2005 – au point de ne l’avoir jamais rencontré !
    Florence Cassez elle-même a rétabli la vérité dans son livre, A l’ombre de ma vie, paru longtemps après la première rencontre de ses parents avec Nicolas Sarkozy. [NDLR : Curieusement, pas moyen de trouver un document montrant les parents Cassez nier avoir rencontré Vallarta. Aymeric Chauperade en parle ici, tout le monde en parle mais on dirait que le ménage a été fait. Sauf en Espagnol.]
    Toujours est-il que deux photos publiées dans la presse mexicaine (mais jamais dans la nôtre !) prouvent exactement le contraire : sur la première, on découvre Bertrand Cassez et Israel Vallarta en train de trinquer ensemble, de façon fort conviviale, tandis que la seconde (prise un autre jour) atteste du très bon accueil réservé aux parents de Florence au sein du ranch “Las Chinitas”, à 29 km de Mexico…

    cassez-israel-vallartacassez-israel-vallarta.3
    Israël Vallarta et les Cassez qui ne se sont jamais rencontrés .
    Notez le tableau en arrière plan de la première photo, la Cène.
    Pour jouer aux fléchettes ?

    suite et fin ici http://www.propagandes.info/blog/mexique-florence-cassez-echappe-a-la-justice-comme-strauss-kahn-denominateur-commun/

  • Champ-de-Mars : quand les intentions de Bertrand Delanoë sont mises à nu !

    images.jpgOn se souvient qu’après la manifestation du 13 janvier contre le « mariage » homosexuel, Bertrand Delanoë avait adressé à la préfecture de police la facture de ce qu’il estimait être des dégâts provoqués par le «piétinement» des pelouses sur le Champ-de-Mars : un coût évalué à «au moins 100.000 euros».

    Un jeune paysagiste mosellan, Samuel Bingelmann, avait alors proposé de restaurer, à ses frais, la pelouse abîmée. Il estimait que les travaux lui reviendraient «à moins de 50.000 euros». Hé bien le jeune homme s’est fait éconduire par la socialiste Anne Hidalgo ! Celle-ci, première adjointe PS du maire de Paris, a dénigré mardi matin sur RTL la généreuse proposition :«Je ne suis pas sûre que ce soit fait aussi bien», a-t-elle déclaré.

    Des propos qui ont suscité l’indignation du directeur de l’entreprise Lorraine Plants, située en Moselle : «Comment peut-elle juger la qualité du travail de mes salariés? Les jardiniers de la Ville de Paris sont sûrement excellents, mais mes huit employés connaissent eux aussi parfaitement leur métier » s’est-il exclamé. Avant de poursuivre : « Je comprends bien que la mairie de Paris ne veuille pas me confier ces travaux, après tout c’est son droit, mais cela ne l’autorise pas à humilier mes employés. Je souhaiterais qu’elle leur présente ses excuses».

    Il est évident que la démarche de Bertrand Delanoë est totalement partisane. D’abord, nul n’ignore son positionnement dans le débat sur le « mariage » homosexuel. Et qu’il présente comme par hasard une facture à l’issue de ce grand rassemblement, lequel était pourtant bon enfant et étranger aux violences habituelles des manifestations revendicatrices de gauche contre lesquelles le maire de Paris n’a pourtant jamais à redire, voilà qui achève de dissiper les doutes sur les intentions de Monsieur Delanoë… Et s’il fallait encore en convaincre l’opinion, c’est désormais chose faite : car si la démarche du maire de Paris était honnête et uniquement animée par le sort de la pelouse du Champ-de-Mars, il aurait dû se réjouir de la proposition que venait de lui faire le jeune paysagiste. CQFD

    http://www.contre-info.com/

  • La parole au peuple: pas un peu déraisonnable ?

    Les exemples du consensus  idéologique régnant au sein de notre caste médiatique nous sont fournis quotidiennement.  Il suffit de voir le vocabulaire utilisé pour traiter de certains sujets. Ainsi les immigrés présents illégalement sur notre territoire ne sont jamais désignés sous le terme de clandestins mais sous celui de sans papiers  - ils  ont  pourtant  ceux de leur  pays d’origine. Pareillement, alors même que les médias penchent franchement à gauche,  il est extrêmement rare  d’entendre une analyse ou de lire un  article sur les élections en Israël, au demeurant  fort nombreux, dans lequel le Likoud,  parti du Premier ministre sortant  Benjamin Netanyahu, est affublé de l’épithète d’ « extrême droite ».  Ce qu’il est pourtant incontestablement  si on  compare sa politique  et son programme avec les idées plus modérées défendues par le FN, qui lui est très souvent affublé de cette mention. Quant aux alliés gouvernementaux  encore plus extrémistes du Likoud, ils  deviennent le plus souvent sous la plume des journalistes des « ultra-nationalistes ».  C’est quand même plus chic…

     Autre exemple de ce formatage des canaux d’information, le ton des articles et des commentaires au sujet de l’engagement de David Cameron hier, d’organiser d’ici cinq ans un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’ Union Européenne .

     Une information qui a entraîné une « étrange » unanimité dans la désapprobation, un concert de réactions indignées, de prévisions apocalyptiques, d’avertissements solennels.

     M. Cameron a été pourtant très prudent, mais  il a eu le toupet de dire qu’il interrogerait le peuple,  ce qui est sen soi un souhait bien  grossier et scandaleux  de ce côté ci de la Manche.

     Dans son  « discours sur l’Europe », le Premier ministre britannique, a donc annoncé qu’en cas de victoire de son parti lors des élections de 2015, il organiserait  une consultation populaire à la fin de 2017 sur l’appartenance de son pays à l’Union européenne. Il a proposé de renégocier, sur la base d’un traité amendé aux conditions édictées par Londres,  la place du Royaume-Uni  dans une Europe « recentrée » sur le marché unique.

     Il a précisé qu’il était personnellement favorable au maintien dans l’Union mais qu’il souhaitait  uniquement la « réformer ». Car  « faute de réformes, le danger est que l’Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie ». «  Si nous quittons l’Union européenne, ce sera un aller simple, sans retour. »  Aussi, « Quand nous aurons négocié un nouvel accord, nous offrirons aux Britanniques un référendum avec un choix très simple: rester au sein de l’UE sur cette nouvelle base ou en sortir complètement. »

     Si la chancelière allemande Angela Merkel a eu une réaction assez fine, se disant « prête à discuter des souhaits britanniques », tout en rappelant  la nécessité « in fine d’un compromis équilibré », le « père (pair)  de l’Europe, Jacques Delors est sorti de sa léthargie pour mettre M. Cameron  au « défi » de quitter l’Union.

     François Hollande a rappelé les dogmes des saintes écritures européistes en affirmant que «  L’Europe, elle doit se prendre telle qu’elle est. On peut la faire évoluer demain, mais on ne peut pas l’abaisser, la diminuer, sous prétexte de proposer d’y rester. »

     Même son de cloche de Laurent Fabius qui a martelé mercredi matin sur Radio France, qu’on ne peut pas «faire l’Europe à la carte».

     Saint Barack Obama himself, c’est tout dire, a piqué une grosse colère en invitant fermement le Premier ministre britannique à rester au sein d’une UE… qui fut historiquement portée sur les fonds baptismaux par les Etats-Unis d’Amérique.

     Le symbole est « plaisant », c’est depuis le très mondialiste « forum économique » de Davos, que l’ex-Premier ministre travailliste Tony Blair a fulminé  contre la déclaration de M. Cameron: «  une fois que vous vous engagez sur la voie référendaire, vous perdez le contrôle de la situation » a-t-il averti. Le Peuple  serait donc incapable de jugement?  

     C’est bien  pourtant  sur une volonté de reprendre le contrôle de la situation, que le Premier ministre britannique a bâti ses explications, évoquant « le fossé grandissant entre l’UE et ses citoyens » qui entraîne « le désenchantement de l’opinion publique », les difficultés de la zone euro (à laquelle le Royaume-Uni n’appartient pas).

     A titre d’exemple des dérives en matière de supranationalité, il a souligné qu’ « On ne peut pas tout harmoniser. Il n’est ni bon ni nécessaire de déterminer à Bruxelles les heures de travail des docteurs en milieu hospitalier » ; son souhait  de voir son pays retrouver ses prérogatives  dans les domaines de « l’environnement, des affaires sociales et criminelles »

     Mais pour les commentateurs français, la décision de David Cameron ne peut être celle que d’un lâche qui a un peu  perdu la raison, ces derniers  expliquant à qui mieux-mieux que le Premier ministre est l’otage de l’infâme lobby des eurosceptiques ou encore d’une presse tabloïde qui tire  boulets rouges sur Bruxelles et s’acharne à troubler le bon sens des sujets de sa très gracieuse majesté

      Bruno Gollnisch, fervent partisan de la démocratie directe, de la consultation référendaire sur tous les grands sujets  engageant l’avenir de notre peuple, estime qu’il est en effet capital de réorienter franchement  cette Europe là.

     Pour autant, les critiques légitimes contre Bruxelles ne doivent pas nous exonérer de nos propres fautes : si la France vit de l’emprunt,  souffre de déficits abyssaux, et a été incapable de voter un seul budget en équilibre depuis presque 40 ans, la raison en incombe à l’incurie de notre classe politicienne plus qu’aux  commissaires européens auxquels elle a accepté de se soumettre.

     Pour parler clair,  le libre-échangisme européen,  l’euro, les diktats bruxellois ne sont pas seulement les causes du  chômage de masse, de la paupérisation, de la désindustrialisation, de l’invasion que connaît notre pays. Il n’est jamais vain de le rappeler.

    http://www.gollnisch.com/

  • Échec à la culture de mort (archive 2010)

    Un projet européen visant à retirer toute liberté de conscience au corps médical en matière d'avortement, s'est retourné contre ses promoteurs.
    Elle pleure au téléphone. « J'ai 20 ans. Je suis élève à l'école d'infirmières. Je dois faire un stage en gynéco-obstétrique pour valider ma scolarité. On m'envoie dans le service d'IVG. Docteur, en tant que catholique, qu'est-ce que je dois faire ? Si je n'y vais pas, je vais avoir zéro. Pour mes études, c'est fini ».
    C'est en termes comparables que se pose le problème de la liberté de conscience pour des centaines d'étudiants, de personnels hospitaliers, de médicaux et paramédicaux, objets de brimades ou de sanctions qui menacent leur carrière.
    La réponse à cette angoisse paraît infiniment complexe. Sur le plan de la foi se pose le problème de la collaboration à un acte mauvais en lui-même. Il est très difficile de définir une limite précise entre une collaboration dite médiate ou immédiate. Regarder par obligation un avortement n'est pas comparable au fait de tenir la pince de Museux pour tuer un petit être humain dans le sein de sa mère. Or la médecine est devenue «laïque», au sens de la neutralité confessionnelle, et le catholique qui veut vivre sa foi jusqu'au bout n'a pas obligatoirement une vocation de martyre. Force est pour lui de se réfugier dans le système des lois pour se protéger.
    La liberté de conscience a été définie par la Déclaration universelle des droits de l'Homme (art. 18), la Convention Européenne des Droits de l'Homme (art. 9), le Guide d'Ethique médicale et européenne (6 janvier 1987) et, en France, par des décisions du Conseil Constitutionnel en France (23 novembre 1977 et 27 juin 2001) concernant « ceux qui en raison de convictions personnelles se refusent à intervenir dans des processus de reproduction, ou dans des cas d'interruption de gestation ou des avortements. » Le droit à l'objection de conscience est une des bases de notre Constitution. Simone Veil ne s'y était pas trompée : la loi de 1974 (art. L 162-8) spécifie que les médecins et paramédicaux ne sont pas obligés de pratiquer ou participer à des interruptions de grossesse. Les hôpitaux doivent pratiquer les avortements quand d'autres services hospitaliers ne peuvent les assurer. Plus tard, Martine Aubry a rendu l'avortement obligatoire pour tous les hôpitaux.
    Face à un acte qui s'opposait manifestement au serment d'Hippocrate, dans toute l'Europe, la réaction du corps médical a peu ou prou été la même. Les avorteurs sont considérés comme la lie de la profession. Les avortements ont été pratiqués par ceux qui voulaient se faire du fric à bon compte et par les cliniques en déficit. Dans les hôpitaux, ils sont confiés à des troisièmes couteaux, souvent des internes d'origine étrangère. La plupart du temps, on ne connaît pas le nom de celui qui procédera à l'exécution capitale - comme jadis les bourreaux se cachaient le visage sous une cagoule.
    Les lois Veil et Aubry hors la loi européenne
    Prenant les médecins pour des mercenaires, Roselyne Bachelot a fait voter une loi doublant le remboursement de ce prétendu « acte médical », désormais deux fois mieux payé qu'un accouchement. En vain. De facto, l'avortement n'est plus pratiqué dans des régions entières de l'Europe. Selon une récente enquête de la sociologue Sabine Faivre, 98 % des médecins avorteurs ont reconnu qu'au fond d'eux-mêmes cet acte les «dégoûtait» profondément (La vérité sur l'avortement, Ed . Tequi, 2006). Par ailleurs, un peu partout, les mouvements anti-avortement se sont réveillés, coordonnés pour constituer un poids politique.
    Il devenait donc urgent de décapiter toute opposition « au sommet » : d'où l'incroyable projet de loi concocté par la Commission des questions sociales de la santé et de la famille, dépendant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (ACPE). La manœuvre était la même que lors de la loi Veil, avec une extension concernant l'euthanasie : tous les médecins étaient tenus à faire des avortements « s'il n'y avait pas de ressources alternatives ». Tous les hôpitaux, cliniques, auxiliaires médicaux se voyaient donc privés du droit à l'objection de conscience, de même que les pharmaciens dans les pays où ce droit existait.
    Cerise sur le gâteau, le texte prévoyait la création d'un registre obligatoire des médecins refusant l'avortement, sorte de fichage gestapiste, La présidente des Gynéco et Obstétriciens français déclara ce projet «insensé». En France, en effet, les responsabilités médicolégales des praticiens sur le plan pénal sont devenues telles que la moitié d'entre eux est aujourd'hui prête à quitter le territoire ou à « jeter l'éponge ». Il était prévisible que le projet de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe allait aggraver cette situation.
    Le coup paraissait imparable. Pourtant, le 7 octobre, fête du Saint Rosaire, un miracle s'est produit. À l'instigation des parlementaires italiens et irlandais, le projet de loi a été vidé de son contenu à coups d'amendements, par 56 voix contre 51 (socialistes) et quatre abstentions. Chaque article du texte a été remplacé par un autre disant le contraire. Le projet, qui avait initialement pour titre : « L'accès à des soins médicaux légaux : le problème du recours non réglementé à l'objection de conscience », a été rebaptisé : « Le droit à l'objection de conscience dans le cadre de soins médicaux ».
    Ce droit, reconnu comme absolu, s'applique aux médecins, aux paramédicaux, aux institutions, cliniques et hôpitaux, et aux situations d'embauche. L'ensemble du corps médical, jusqu'à la simple « fille de salle » contrainte de balayer les résidus sanguinolents de fœtus après la tuerie, sont désormais protégés par les instances européennes, donc par des recours éventuels auprès des tribunaux de Strasbourg et de La Haye. Les articles des lois Veil et Aubry obligeant les hôpitaux publics à pratiquer des avortements sont ainsi mis hors la loi européenne. Reste maintenant à se battre pour nos amis pharmaciens.
    Le texte, qui ouvre une voie royale à la jurisprudence, délie en outre les médecins belges de l'obligation de participer aux actes d'euthanasie. La culture de mort essuie ainsi une défaite historique. Il arrive ainsi que le diable porte pierre, surtout quand Notre Dame du Rosaire lui écrase la tête.
    Dr Jean-Pierre Dickès, Président de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins
    monde & vie. 2 novembre 2010