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lobby - Page 2456

  • Benoît XVI : « L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons »

    Hier, à l’occasion de la fête de l’Épiphanie au cours de laquelle il a ordonné quatre nouveaux archevêques, Benoît XVI a condamné l’agnosticisme actuel, qui domine dans de nombreux pays, et ses attaques envers l’Église et la Foi. Il a souligné que « l’agnosticisme qui règne aujourd’hui a ses propres dogmes et est extrêmement intolérant vis-à-vis de tout ce qui pourrait le remettre en question, ainsi que des critères qu’il emploie« .

    Le Pape a rappelé alors que le chrétien ne devait pas plier devant l’idéologie dominante : « Celui qui vit et proclame la foi de l’Église est par de nombreux aspects en décalage avec la pensée dominante. L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons« , a-t-il déclaré. Rappelant ainsi les évêques à leur charge pastorale « En conséquence, il est particulièrement urgent pour un évêque aujourd’hui d’avoir le courage de contredire l’état d’esprit dominant. Il doit être courageux« , a-t-il conclu.

    N’est-il pas nécessaire en effet que Rome rappelle à ceux qui ont juridiction sur les âmes que le chrétien, qui est dans le monde mais qui n’est pas du monde, doit se soucier davantage sur la terre du regard de Dieu que de celui des hommes, fussent-ils les grands de ce monde ? Car la Foi, dont l’Église est dépositaire, ne se négocie pas et ne peut faire l’objet d’aucune tergiversation : elle se transmet sans altération.

    http://www.contre-info.com/

  • Politique de la ville : 30 années d’illusions

    Puits sans fond pour les finances publiques, elle est aussi le tombeau des illusions républicaines. Et si le problème résidait ailleurs que dans la “pauvreté” ?

    Le 14 août 2012, tandis que la France brûle sous le soleil, les voitures s’embrasent dans la banlieue d’Amiens. Trois semaines plus tôt, juste avant de partir en vacances, les magistrats de la Cour des comptes ont rendu un rapport qui, période oblige, passe alors totalement inaperçu : “La politique de la ville, une décennie de réformes”.

    Soit le bilan des actions engagées par la loi du 1er août 2003 (dite loi Borloo) instaurant le Programme national de rénovation urbaine (PNRU), lequel, en dépit d’un effort « sans précédent », déplore la Cour, « n’a pas atteint ses objectifs ». C’est le moins qu’on puisse dire quand on sait que l’Hexagone détient le record mondial des nuits d’émeute sans connotation politique. Une exception bien française qui ne semble pas inquiéter outre mesure la Cour, pas plus que les autres acteurs de la ville, exception faite d’une poignée d’élus de terrain comme Xavier Lemoine, maire de Montfermeil.

    Les magistrats de la Cour des comptes se donnent d’ailleurs le beau rôle en omettant de rappeler que leurs préconisations de 2002 sont à l’origine de la loi de 2003, qu’ils passent au crible de leurs critiques. À les écouter, l’échec de la politique de la ville procéderait de « défauts de gouvernance ». Qu’en termes galants, ces choses-là sont dites ! Et “les sages de la rue Cambon” d’égrener les dysfonctionnements récurrents : organisation éclatée, politiques insuffisamment pilotées, empilement de dispositifs, financement flou, mauvaise allocation des crédits, objectifs mal identifiés, absence de suivi et d’évaluation. Sur ce dernier point, la Cour avoue même son ignorance, pareille en cela aux ministres chargés de la politique de laVille, dont la Cour rappelle qu’il y en a eu 11 depuis 2002 (en réalité, 20 en vingt ans – ministres ou secrétaires d’État).

    Pour corriger ces “défauts de gouvernance”, la Cour préconise un « rééquilibrage territorial » qui passe par une simplification. Et de fait, on se perd dans cette avalanche d’acronymes byzantins et imprononçables – les Zus, les ZRU et autres ZFU – dont on ne sait s’ils relèvent de la politique de la ville ou de l’ufologie. Autant d’Opni, organismes publics non identifiés, qui confinent à l’illisibilité et renforcent l’opacité de l’ensemble. La Cour recense 751 Zus (zones urbaines sensibles), dont 461 en ZRU (zone de redynamisation urbaine), lesquelles comprennent 100 ZFU (zone franche urbaine). S’ajoutent à cela 2 493 quartiers ciblés par des contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), dont plus des deux tiers ne sont pas classés en Zus.

    Tous ces dispositifs s’enchevêtrent jusqu’à créer un indigeste millefeuille administratif et aboutissent aux mêmes résultats, ou plutôt à la même absence de résultats, puisqu’ils n’ont nullement réduit les écarts d’inégalité (qui ont tendance à s’aggraver), ni encouragé la mixité sociale. S’il y a du reste un endroit où l’on ignore la culture du résultat, c’est bien en matière urbaine, où règne “la culture de l’excuse”.

    Mais la Cour n’est guère diserte sur ce chapitre. Elle réussit le tour de force de produire un rapport de 300 pages sans jamais s’attarder, sinon incidemment, sur la question migratoire, tant et si bien qu’à la fin on a l’impression de lire une copie au concours d’entrée à l’Ena. Faut-il rappeler que des organismes tels que l’Insee et l’Ined (Institut national d’études démographiques) évaluent la part des étrangers vivant dans les Zus à plus de la moitié des personnes de 18 à 50 ans ?

    Mais on semble s’être donné le mot pour ne jamais aborder la question. On lui préfère l’éternelle rengaine sur “l’urbanisme criminogène”. Géographiquement et socialement relégués, les ghettos n’ont d’autre choix que de se soulever. Urbanisme et balistique. À quoi les pouvoirs publics répondent réhabilitation des quartiers, ravalement des façades et des cages d’escalier. On s’imagine ainsi qu’en dynamitant les barres d’immeuble, les barrettes de shit vont partir en fumée. Le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, théâtre durant l’été 2010 des émeutes que l’on sait, était pourtant richement équipé en structures scolaires, sociales, culturelles, sportives (Valeurs actuelles du 11 octobre 2012). Même chose pour l’ex-cité des 4 000 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), où la destruction de la première barre d’immeubles remonte à 1986 ; il n’empêche qu’on y tirait à l’arme de guerre sur la police en 2009. On pourrait multiplier les exemples.

    En réalité, la pauvreté a bon dos. La Seine-Saint-Denis est le 15e département le plus riche de France, la Creuse le 96e. Mais dans la Creuse, on ne règle pas ses différends de voisinage à la kalachnikov. Selon le géographe Christophe Guilluy, auteur de l’indispensable Fractures françaises, 85 % des ménages pauvres n’habitent pas dans les quartiers sensibles. Il serait donc peut-être temps de chercher ailleurs les causes de leur sensibilité (et même de leur hypersensibilité).

    Certes, la prospérité du “9-3” ne profite guère à ses habitants, mais l’économie informelle irrigue l’ensemble de ces territoires – le fameux “business”. Elle serait ainsi, d’après le criminologue Xavier Raufer, la quatrième industrie locale de la région Rhône-Alpes. Xavier Raufer a du reste eu maintes fois l’occasion de souligner l’antériorité de la délinquance sur la pauvreté. Discours inaudible à la plupart des acteurs de la ville et aux associations (12 000 d’entre elles bénéficient des crédits de la politique de la ville sans aucun contrôle).

    Le drame, c’est que la réflexion a été monopolisée par la gauche et l’extrême gauche. L’une et l’autre donnent le ton aux politiques de la ville, même quand la droite gouverne, puisque celle-ci en reprend le discours misérabiliste. À tous les coups, on nous ressort une version des Misérables réécrite dans le jargon de Pierre Bourdieu, grand gourou de la sociologie. Une école de rap qui ouvre, c’est une prison qui ferme, etc. Ce qui revient à dire que le problème des banlieues tient dans sa dimension sociale : inutile, donc, de lui apporter des réponses policières ou judiciaires.

    Les médias ont diffusé auprès du grand public et des politiques cette image univoque de la banlieue, “ghetto à la française”, créant ce que Christophe Guilluy appelle « une géographie sociale médiatique », devenue à force de répétition « le paysage social de référence », laissant accroire que les populations y résidant ont été laissées à l’abandon par les pouvoirs publics. Or, elles sont l’objet de toutes les sollicitudes : de la part des journalistes, des chercheurs et des politiques. Pas de quartier qui n’ait eu droit à son thésard, à son reporter ou à son ministre. En 2008, le journal le Monde avait recensé 174 déplacements ministériels rien que pour la Seine-Saint-Denis !

    Cette “géographie sociale médiatique” a accouché de l’idée d’un Hexagone structuré par un apartheid ethnique, très loin pourtant des réalités françaises. En 2006, le chercheur Dominique Lorrain avait mis en évidence la différence de traitement entre une zone sensible, en l’occurrence un quartier de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), et un quartier situé dans la périphérie de Verdun (Meuse), avec de part et d’autre des niveaux de précarité élevés, supérieur du reste de 20 % dans la sous-préfecture de la Meuse.

    Nonobstant, le programme de réhabilitation prévoyait à Villiers-sur-Marne 12 450 euros par habitant, mais seulement 11,80 euros à Verdun ! C’est là sans doute un cas extrême, certes, mais qui souligne bien l’écart entre la réalité et ses représentations.

    Au dire de Christophe Guilluy, tout se passe comme si la dynamique migratoire et démographique qui affecte ces zones sensibles ne comptait pour rien. Les Zus sont les territoires les plus mobiles de France (en 1999, le taux de mobilité des habitants des Zus se situait à 61 %!). Une raison à cela : ces zones accueillent, en flux continu, de nouvelles vagues migratoires, généralement peu ou pas qualifiées et ne pouvant constituer une immigration de travail, et qui viennent prendre la place de ménages en phase d’intégration sociale.

    On ne change pas une politique qui échoue !

    Devenus des zones de transit, ces quartiers se spécialisent dans l’accueil du trop-plein migratoire, ce qui se traduit par une insécurité structurelle. Or, les causes de la surdélinquance sont notoirement connues, du moins dans les pays anglo-saxons qui n’affichent pas notre timidité vis-à-vis des problématiques ethniques. Depuis les premières vagues d’immigration italienne, irlandaise et polonaise, le phénomène a été abondamment étudié outre-Atlantique. C’est la même conjonction de flux migratoires non maîtrisés et d’effondrement des solidarités traditionnelles.

    Mais là aussi, la Cour des comptes reste étonnamment muette sur le sujet, ne trouvant rien de mieux que de préconiser de concentrer les crédits sur les quartiers prioritaires de six départements qui rencontrent les plus grandes difficultés (Bouches-du-Rhône, Essonne, Nord, Rhône, Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise). Les autres repasseront. Ainsi des zones de sécurité prioritaires (ZSP) voulues par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, et qui font déjà polémique. De son côté, le ministre de la Ville, François Lamy, a rappelé que « le gouvernement mènera à bien le Programme national de rénovation urbaine, qui n’est aujourd’hui qu’à la moitié de sa réalisation ».

    Nul besoin d’être prophète pour annoncer que ce prochain plan échouera pareillement. On ne change pas une politique qui échoue avec une régularité désespérante depuis la première émeute urbaine, à Vaulx-en-Velin, en 1979, et qui réussit ce miracle dont on peut penser qu’il aurait plongé les alchimistes du Moyen Âge dans des abîmes d’interrogation : transformer l’or du trésor en plomb. Jusqu’ici, seuls les Soviétiques connaissaient la recette.

    Comme le dit Xavier Raufer avec une vigueur d’analyse et de style qui fait cruellement défaut au rapport des sages de la rue Cambon, l’échec de la politique de la ville « est si abyssal qu’on peut avec raison comparer cette “politique” à la défunte agriculture soviétique. Tout y est : conception purement idéologique, échafaudage en usine à gaz, acharnement illusoire – là où le premier Gosplan a échoué, le second triomphera ». Jusqu’à la ruine définitive du système ?

    Valeurs Actuelles  http://fortune.fdesouche.com

  • De l'avortement à l'euthanasie

    Et toujours le même scénario

    Dans notre société sur-médiatisée, l'émotion est devenue le vecteur principal des réformes politiques. Pour faire passer des lois qui pourraient heurter l'opinion publique, les lobbies ont compris qu'il faut jouer sur la corde sensible des Français. Avortement. Mariage homosexuel Euthanasie. Le scénario est, depuis trente ans, toujours le même.
    - Le 5 octobre 1971, Le Nouvel Observateur publie le manifeste dit « des 343 salopes » qui contient l'appel à la désobéissance civile suivant : « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont confrontées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l'une d'elles, je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l'avortement libre. » Ce manifeste est notamment signé par Catherine Deneuve, Yvette Roudy, Marie-France Pisier ou Françoise Sagan. Chacun des signataires s'expose à des poursuites pénales.

    Un drame réel, des témoins de « moralité », une émotion intense, une loi
    Un an plus tard s'ouvre le procès de Bobigny. Cinq femmes se trouvent dans le box des accusés. Parmi elles Marie-Claire, une jeune fille de seize ans, qui a avorté après avoir été violée par un garçon de son lycée. A ses côtés, quatre autres femmes : sa propre mère, une modeste employée de la RATP, qui l'a conduite à l'hôpital pour qu'elle y subisse un avortement, et trois membres du corps médical qui ont pratiqué l'acte interdit par une loi de 1920. La justice se trouve face à un drame. Un drame humain épouvantable. L'horreur du viol. L'innocence d'une gamine souillée à tout jamais. Une mère démunie qui élève seule sa fille. Personne, même parmi les plus farouches adversaires de l'avortement, ne peut rester insensible face à cette tragédie.
    - Le lobby de l'avortement, qui, depuis les événements de Mai 1968, tente de faire sauter le verrou, va l'instrumentaliser avec succès. La défense des accusées est assurée par Maître Gisèle Halimi. Le tribunal va lui servir de tribune pour prendre l'opinion publique à témoin. Son argument est simple. Une jeune fille, victime d'un viol, se retrouve face à la justice, pour avoir refusé de garder son enfant. Ce n'est pas elle qui est coupable, c'est la loi qui interdit l'avortement.
    - Les témoins défilent. Le scientifique et académicien Jean Rostand. Les Prix Nobel et biologistes Jacques Monod et François Jacob. La comédienne Françoise Fabian. L'homme politique Michel Rocard. L'écrivain Simone de Beauvoir. Le professeur Paul Milliez, médecin et catholique, qui affirme à la barre : « Je ne vois pas pourquoi nous, catholiques, imposerions notre morale à l'ensemble des Français. » Aux termes de la plaidoirie de Gisèle Halimi, la jeune fille, est relaxée. Les autres accusées le sont également ou simplement condamnées à des peine de sursis.
    - Dans tout le pays, l'émotion est intense. Pour ou contre l'avortement. Le débat est lancé. Chacun prend position. Articles de presse. Pétitions, livres. Le sujet n'est plus tabou. Il faut légiférer. Le 26 novembre 1974, Simone Veil monte à la tribune de l'Assemblée nationale. La discussion du projet de loi relatif à l'interruption volontaire de la grossesse peut commencer. Le 17 janvier 1975, la loi autorisant l'avortement est publiée au Journal officiel. En deux ans, l'exploitation d'un drame incontestable a permis de transgresser l'interdit absolu. Celui de se débarrasser de l'enfant à naître. 

    Conseils aux scénaristes en manque d'imagination
    Le 16 janvier 2004, un homosexuel, Sébastien Nouchet, est grièvement brûlé par trois individus qui, affirme-t-il, l'auraient attaqué en raison de son orientation sexuelle. La machine médiatique se met en branle. Un homme a été brûlé vif en France parce qu'il est homosexuel. On évoque Himmler et son fameux discours contre les pédérastes. La France, patrie des droits de l'Homme, ne peut pas tolérer de tels actes. Quelle que soit l'opinion de chacun sur l'homosexualité, personne ne peut accepter qu'un jeune soit brûlé pour une telle pratique. Il faut donc légiférer. Le 8 décembre, les parlementaires votent une loi créant la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité et incluant un dispositif contre l'homophobie.
    - En janvier 2005, le député UMP, Christian Vanneste, donne son point de vue sur l'homosexualité : « L'homosexualité est une menace pour la survie de l'humanité.  [...] Je n'ai pas dit que l'homosexualité était dangereuse. j'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité. [...] Pour moi leur comportement est un comportement sectaire. » Ça ne vous rappelle rien ? Himmler bien sûr : « Si j'admets qu'il y a un à deux millions d'homosexuels, cela signifie que 7 à 8 % ou 10 % des individus de sexe masculin sont homosexuels. Et si la situation ne change pas, cela signifie que notre peuple sera anéanti par cette maladie contagieuse. A long terme, aucun peuple ne pourrait résister à une telle perturbation de sa vie et de son équilibre sexuel. »
    - Le 14 janvier 2006, Vanneste est condamné en premier instance pour ses propos. L'élu, qui est la première victime de la loi, fait appel. Le 25 janvier 2007, suivant en cela les réquisitions du parquet, la cour d'appel de Douai confirme, et même aggrave la décision des premiers juges. Forts du pacs et d'une loi qui interdit toutes remarques qui ne constituerait l'éloge de la sodomie, le lobby homosexuel entend passer à la vitesse supérieure. L'ultime étape est clairement annoncée : la reconnaissance du mariage entre homosexuels et le droit à l'adoption d'enfant, par ces derniers. Le scénario est déjà écrit. D'ici quelques mois, les médias nous présenteront un enfant abandonné dans un orphelinat (Mieux choisi que Sébastien Nouchet ? Sa plainte a débouché sur un non-lieu. Le magistrat instructeur a conclu à « l'absence d'élucidation des circonstances dans lesquelles sont survenues les brûlures ». Il a fait appel.
    - Alors imaginez. Le regard désespéré d'un enfant sans parent. L'ambiance lugubre d'une maison d'accueil pour un enfant seul. Son désir légitime d'être aimé. Personne ne veut de lui. Personne ? Si, justement, deux femmes veulent l'adopter. Elle sont belles. Elles travaillent. Elle sont maternelles. Elles lui apportent du réconfort depuis des années. Va-t-on le laisser grandir loin de leur affection ? Ce n'est pas envisageable. Des adultes viendront témoigner. Ils ont été élevés par deux hommes ou deux femmes. Ils ont toujours été heureux. Epanouis. Choyés. L'enfant tentera de mettre fin à ses jours. Il n'en pouvait plus d'être seul. Séparé de celles qui veulent l'élever. Comme deux vraies mamans. Le législateur interviendra. Et l'impossible se réalisera. Les homosexuels pourront adopter.

    L'euthanasie s'invite dans les urnes... funéraires
    Le 24 septembre 2000, le jeune Vincent Humbert devient tétraplégique, aveugle et muet à la suite d'un accident de voiture. Une vie brisée. Une vie désormais privée de toute espérance terrestre. Un drame ignoble pour le jeune homme. Un calvaire pour sa mère. La France découvre cette souffrance incommensurable. Chacun se sent concerné. Le 24 septembre 2003, la mère tente d'abréger ses souffrances en lui injectant un produit mortel. Il sombre clans le coma. Elle est arrêtée.
    - Les médias se saisissent de l'affaire. Deux jours plus tard, son médecin traitant met un terme définitif à ses souffrances. Vincent Humbert décède. Le 2 janvier 2006, le parquet requiert un non-lieu à l'encontre de la mère et du médecin. La campagne en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie est lancée. Toutefois, elle patine. Le corps médical est réticent. Les parlementaires hésitent. L'opinion publique est incertaine. Le choc de Vincent Humbert n'a pas suffi.
    - En 2007, la campagne électorale bat son plein. Air du temps : le compassionnel. La campagne pour l'euthanasie redémarre. Le 7 mars, deux mille soignants lancent un manifeste : « Nous soignants, avons aidé un patient à mourir. Parce que, de façon certaine, la maladie l'emportait sur nos thérapeutiques, parce que, malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable, parce que le malade souhaitait en finir, nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence. Tous les soignants ne sont pas confrontés à ce drame, mais la majorité de ceux qui assistent régulièrement leurs patients jusqu'à la mort, utilisent, dans les circonstances décrites, des substances chimiques qui précipitent une fin devenue trop cruelle, tout en sachant que cette attitude est en désaccord avec la loi actuelle [...] Aussi nous demandons l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires à l'encontre des soignants mis en accusation ; une révision de la loi dans les plus brefs délais, dépénalisant sous conditions les pratiques d'euthanasie, en s'inspirant des réformes déjà réalisées en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas ; des moyens adaptés permettant d'accompagner les patients en fin de vie, quels que soient les lieux,  (domicile, hôpital, maisons de retraite) et les conditions de vie. Il s'agit là, d'accorder à chaque personne, une singularité, une valeur absolue, qui se nomme, selon le préambule et l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : la dignité. »
    - Ce « manifeste des 2 134 » - cela ne vous rappelle rien ? - n'est pas dû au hasard. Il est intervenu trois jour avant l'ouverture, devant la cour d'assises de Périgueux, du procès de deux femmes, une infirmière et un médecin, accusées d'empoisonnement et encourant trente ans de réclusion criminelle pour avoir administré une dose mortelle de chlorure de potassium à une malade atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale.
    - Une fois encore, le cancer est une maladie qui bouleverse tous ceux dont un proche en est mort. ta souffrance. La déchéance physique, lente, mais irrémédiable. Lorsque le cœur s'arrête de battre, c'est un corps décharné qui s'arrête de vivre. A quoi bon prolonger une vie qui ne vaut plus la peine d'être vécue ? L'euthanasie est donc nécessaire.
    - 1975, la vie amputée à son commencement. 2007, la vie amputée à son terme. Le scénario a parfaitement fonctionné. A quoi servent les enfants handicapés ? A rien. Certains ont sans doute la solution.
    Thierry Normand Le Choc du Mois Mars 2007

  • Que fait le Secours catholique aujourd'hui ?

    Worou-Kenou est un vétéran de l'action humanitaire. Tourné davantage aujourd'hui vers le domaine africain, il a accepté de nous parler du Secours catholique dont il est un ancien membre.

    Que pensez-vous de l'histoire de Cécile Duflot, ministre du Logement, qui prétend exercer son droit de réquisition sur des bâtiments religieux inoccupés pour loger les SDF pendant l'hiver ?
    Je crois que l’Église n'a aucune leçon à recevoir dans le domaine de la charité collective. L’Église de Paris, depuis plusieurs années, sans aucune aide de l’État, a lancé l'opération Hiver solidaire, dans des salles paroissiales ouvertes pour la mauvaise saison, et cela d'ailleurs en partenariat avec des bénévoles du Secours catholique et de l'Ordre de Malte. On peut citer, mais ce n'est pas exhaustif, des églises comme Saint-Léon ou Notre Dame de l'Assomption, qui pratiquent l'accueil des sans-logis. C'est un véritable mouvement de fond dans le diocèse. Je ne compte pas les nombreux vestiaires, les associations paroissiales et les initiatives chrétiennes qui fleurissent un peu partout.

    Que fait le Secours catholique pour l'hébergement des sans-logis ?
    Le Secours catholique ne gère pas d'hébergement. Il s'en est remis pour cela à une filiale, l'association des Cités, son antenne professionnelle. J'insiste sur le fait que l'association des Cités est purement laïque, elle n'a plus aucun lien avec l'Église de France. C'est ainsi qu'elle peut soutenir des opérations du Planning familial ou distribuer des préservatifs. Le Secours, lui, a des bénévoles qui font de l'accueil de jour, en proposant des permanences juridiques (utilisées par les « sans-papiers » mais pas seulement) et surtout une atmosphère de convivialité avec les personnes en détresse, que l'on cherche à accompagner pour les aider à s'en sortir. Typiquement chrétien en cela, le Secours entend proposer autre chose que la logique de l'assistanat et de la « co-construction de la réinsertion ». Il cherche à accueillir la personne, à voir son projet, à la responsabiliser et à développer son potentiel. Par exemple, cette année, à ce que je sais, c'est un SDF, cuisinier, qui s'occupe d'un repas de Noël comportant 130 personnes. Le SDF prend tout en charge, des commandes à l'assiette. Et il y a ainsi dans Paris cinq accueils de jour pour les SDF, recevant de 20 à 100 personnes chaque jour : ils sont animés uniquement par des bénévoles (les professionnels sont en amont dans l'organisation générale).

    Il n'y a pas de crise pour vous ?
    Détrompez-vous ! Je crois que l'on commence à voir une crise du bénévolat, qui est un écho de la crise qui secoue l'Église. La génération 68, là comme ailleurs, n'a pas transmis et les effectifs vieillissent. Certes, il y a une nouvelle génération. Mais elle est souvent beaucoup plus exigeante au niveau de l'engagement spirituel et crée d'autres mouvements.
    Je pense à l'APA (Amitié Partage Appartements) de Martin Choutet, ou à Aux Captifs la libération, une association, c'est vrai, qui a du mal à vivre sa professionnalisation : quand on reçoit des subventions de l'État, on est obligé d'être beaucoup plus neutre ! Mais au départ, elle s'était fondée sur un dynamisme spirituel très important. De cette jeune génération de bénévoles, qui travaillent avec L'Emmanuel ou l'APA, on peut dire qu'ils n'ont pas peur d'être catholiques, ils mettent le Saint-Sacrement au cœur de leur engagement et en même temps, ils se sont affranchis de tout ce qui est sclérosant chez les catholiques « de gauche » et de ce qu'il y a de communautariste chez les catholiques « de droite ».

    Comment le Secours a-t-il vécu l'élection de François Hollande ?
    Pour le Secours catholique, cela a été un grand soulagement, comme la réponse à une longue attente.
    Très critique vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, et aussi de Christine Boutin, auxquels il reprochait une « stigmatisation des pauvres » et une politique inégalitaire, le Secours est aujourd'hui très constructif avec le nouveau gouvernement, dont on cherche toujours à excuser les carences avec des formules comme : « Malgré une évidente bonne volonté... »
    Au siège du Secours, j'ai moi-même pu voir de petites affiches anti-UMP. L'actuel président du Secours catholique, François Soulage, rocardien de toujours, vient d'ailleurs de publier avec Guy Aurenche, président du CCFD, un ouvrage qui s'intitule Le pari de la Fraternité, dans lequel il exhorte l’Église à « sortir de l'ornière du conservatisme ».
    Quand vous pensez que le président du Secours est statutairement nommé par les évêques de France, vous comprenez que l'engagement politique des laïcs reste un problème dans notre Église.

    Que penser du Motu proprio signé le 1er décembre dernier par Benoît XVI sur Le service de la charité ?
    C'est le reflet d'une politique de reprise en main des organisations internationales par le pape. Je pense à Caritas internationale, dirigé par le cardinal Maradiaga et dont la secrétaire générale Lesley-Anne Knight a été éconduite par le Vatican, en 1991, au motif que, malgré ses grandes compétences techniques, elle ne mettait pas en valeur l'aspect évangélique de Caritas. Ces nouvelles mesures romaines suscitent une profonde incompréhension de la part d'un François Soulage. Pourtant, le Secours catholique est l’antenne française de Caritas internationale.

    Quel est l'enjeu de cette reprise en main ?
    Je citerai un Africain, le président du Conseil pontifical Cor unum, le cardinal Robert Sara, déclarant récemment sans prendre de gants « L'homme ne vit pas seulement de pain. La charité n'est pas que de la philanthropie mais un authentique don de soi ». Les catholiques blanc de gauche, qui n'arrêtent pas de parler de l’Autre, ne comprennent plus ce langage si foncièrement chrétien de l'ancien archevêque de Conakry…
    Propos recueilli par Alain Hasso monde & vie 26 décembre 2012

  • 11 septembre 2001: « Rien n'explique que les avions aient pu pénétrer aussi facilement l'intérieur des zones les mieux protégées du monde »

     Journaliste d'investigation, Eric Raynaud se passionne depuis huit ans pour les attentats du 11 septembre 2001. Auteur d'un livre intitulé 11 septembre, les vérités cachées, il est convaincu que les tours du World Trade Center avaient été piégées avant que les avions ne les percutent. Il s'explique pour Monde et Vie.

    M&V : Le 11 septembre 2001, le monde entier a assisté en direct à l'écroulement des tours du World Trade Center à New-York, heurtées de plein fouet par des avions de ligne détournés par des terroristes. Pour tout le monde, ces terroristes et leur chef, un certain Oussama ben Laden, jusqu'alors inconnu du grand public, en étaient seuls responsables. Comment en êtes-vous arrivé à douter de la version officielle des événements ?

    - Eric Raynaud : A l'époque,je suis resté «scotché», le souffle coupé, devant ma télévision jusqu'à cinq heures du matin et je ne me suis pas posé de question sur la manière dont l'événement avait pu se produire. Les questions sont venues plus tard, d'abord à la lecture du livre de Thierry Meyssan sur l'attentat visant le Pentagone, « L'Effroyable imposture », puis lors de la publication des conclusions de la commission d'enquête américaine conduite par l'administration Bush-Cheney, absolument pas crédibles. Des scientifiques de premier rang sont d'ailleurs montés au créneau pour critiquer cette version officielle des faits, avec des arguments puissants. Après l'élection de Barack Obama, la parole s'est un peu libérée.
    Elle est plus libre aux Etats-Unis qu'en France...
    - En effet, de nombreuses associations s'y sont créées et se sont pour la plupart fédérées au sein d'un Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre, afin de réclamer l'ouverture d'une nouvelle enquête. Des associations de victimes et de familles de victimes, de pompiers, de témoins, de Professionnels du bâtiment - architectes et ingénieurs -, d'anciens agents des services secrets, une association de personnalités religieuses et une autre rassemblant des dirigeants politiques internationaux ont demandé que la lumière soit faite sur les nombreuses obscurités de ce drame.
    Selon vous, que s'est-il réellement produit le 11 septembre ?
    - Il s'agit indubitablement d'attentats perpétrés par des terroristes - nous avons tous vu les avions percuter les tours -, mais je suis convaincu que Georges Bush et les membres de son administration avaient des éléments démontrant qu'ils allaient se produire. Les services secrets d'au moins quinze pays, dont le Mossad, les services secrets afghans et la DGSE française (dès le mois de janvier !), les avaient prévenus qu'un attentat allait avoir lieu avec des avions détournés. La CIA en avait aussi fait état le 6 août 2001, lors du briefing quotidien en présence de George Bush. L'administration en place a volontairement laissé faire et probablement accompagné le mouvement. On ne s'explique pas autrement que les avions aient pu pénétrer aussi facilement à l'intérieur des zones les mieux protégées du monde : New-York, Washington et le Pentagone. Il faut savoir qu'autour du Pentagone est tracé un cercle virtuel, baptisé P 56, dans lequel on n'entre pas sans émettre un message accompagné d'un code qui est changé tous les jours. Si ce message codé n'est pas reçu, des missiles sont immédiatement lancés contre l'appareil intrus. Les avions qui ont percuté les tours auraient également dus être interceptés par la chasse américaine dans les six minutes. À 8 h 30, deux appareils étaient prêts à décoller et à se porter sur l'adversaire en 5 ou 6 minutes. Or ils sont restés au sol pendant une heure et demi, laissant le deuxième avion se fracasser sur la deuxième tour...
    Vous évoquez dans votre livre la découverte d'un scientifique, Niels Harrit ? De quoi s'agit-il ?
    - Niels Harrit est un scientifique danois, spécialisé en nanochimie. En mars dernier, il a publié dans un bulletin scientifique à comité de lecture - ce qui pour un scientifique est un gage de sérieux - une étude dans laquelle il expliquait avoir trouvé, dans les poussières de béton des tours écroulées, des particules de nanothermite. Il s'agit d'un mélange chimique qui possède des propriétés explosives ou de fusion et dont les ouvriers des chemins de fer se servaient naguère pour couper les rails. Plus c'est petit, plus c'est exogène, et plus ça «pète». Cet explosif atteint très rapidement des températures de 2 500 degrés et brûle sans apport d'oxygène. Le kérosène que contenaient les réservoirs des avions ne brûle, lui, qu'à une température de 800 à 850 degrés. Or, l'acier ne fond pas à moins de 1580 degrés... Par ailleurs, la nanothermite peut servir, soit comme explosif, soit pour découper. Il est probable qu'il y a eu à la fois des charges de découpe et d'explosion, ce qui expliquerait que des poutres de plusieurs tonnes aient été expulsées à 180 mètres, ainsi que la vitesse à laquelle les tours sont tombées : 10 secondes, vitesse de la chute libre, au lieu des 30 secondes minimum qu'il aurait fallu pour écraser 110 étages, selon les spécialistes.
    Vous soupçonnez les Américains d'avoir eux-mêmes miné les tours. Pourquoi ?
    - Cet explosif est fabriqué sous licence militaire, dans des laboratoires militaires, à usage militaire. Il est donc permis de se demander ce que font ces particules dans les poussières du Worl Trade Center. Je vois mal des islamistes fabriquer la nanothermite dans les grottes d'Afghanistan... Ils auraient pu l'acheter, mais encore aurait-il fallu pouvoir placer les explosifs dans les tours. Car, selon Niels Harrit, il aurait fallu plus de 10 tonnes de nanothermite répartie dans tous les étages des deux tours et de la tour 7 - la troisième à être tombée - pour provoquer de tels dégâts. On sait par des témoins que des explosions ont eu lieu dans les tours, on les entend distinctement lorsqu'on consulte les archives filmées. Un témoin nommé Rodriguez, qui travaillait dans les « Twins Towers » et dont George Bush a fait un héros national car il a sauvé plusieurs personnes, a été brûlé par une énorme explosion dans les sous-sols.
    Comment aurait-on pu introduire discrètement plus de 10 tonnes d'explosifs dans les tours ?
    - Des journalistes de la télévision danoise l'ont demandé à Niels Harrit, qui leur a répondu : « sur des palettes », et leur a conseillé d'aller poser la question aux responsables de la société qui était en charge de la sécurité des tours, Securacom. Cette société, qui assurait aussi la sécurité de l'aéroport de Dulles, d'où est parti l'avion qui se serait écrasé sur le Pentagone, était dirigée... par Marvin Bush, le propre frère de George Bush, et par leur cousin Wirt Walker. Les responsables de Securacom n'ont jamais été interrogés par la commission d'enquête... Ils auraient pu expliquer pourquoi les chiens renifleurs d'explosifs avaient été retirés du World Trade Center quinze jours avant les attentats ? Des familles ont demandé des explications, elles n'ont jamais reçu de réponse. Peu de temps avant les attentats aussi, il avait été procédé à une opération de réfection des ascenseurs, au cœur d'une colonne d'acier qui monte dans la cage d'ascenseur. Ces ascenseurs avaient pourtant déjà été révisés à peine dix-huit mois plus tôt...
    Vous avez abordé aussi dans votre livre le cas de la tour 7, la troisième à s'être écroulée, sans avoir été percutée par aucun avion...
    - Le rapport final de la commission d'enquête passe purement et simplement sous silence la chute de cette tour, dans laquelle se trouvaient les bureaux de la CIA, mais aussi le bunker du maire de New-York, à l'époque Rudy Giuliani. On a avancé pour expliquer son écroulement que des débris entrés par les fenêtres de cette tour y avaient allumé des incendies qui auraient affaibli sa structure. Or cette tour, d'une hauteur de 165 mètres, est tombée elle aussi à la vitesse de la chute libre, en 6,5 secondes, dans son empreinte et sans qu'un seul des immeubles qui l'entourent ait été touché.
    Vous doutez également de la version officielle concernant l'attentat contre le Pentagone. Pourquoi ?
    - Le toit du Pentagone, censé avoir été également frappé par un Boeing, s'est écroulé seulement trois quarts d'heure après l'impact. Des photos prises par des militaires présents à ce moment-là laissent apparaître, au point d'impact, un trou de 5 mètres sur 5... fait par un avion de 38 mètres d'envergure ! En outre, une association rassemblant à la fois des pilotes de ligne et de chasse a fait savoir qu'il aurait fallu exécuter, pour se planter dans le Pentagone de cette manière, une manœuvre en spirale impossible à exécuter ! Le pilote de chasse qui a inspiré le film Top Gun, membre de l'association des pilotes pour la vérité sur le 11 septembre et qui affiche 400 missions de combat, a déclaré que lui-même ne saurait pas la faire - or, le terroriste qui est censé avoir réussi cette même manœuvre avec un Boeing 757 s'était vu refuser deux semaines auparavant la location d'un Cessna, parce qu'il n'arrivait pas à le piloter. Enfin, on ne trouve pas de débris de l'avion sur la pelouse : ni sièges, ni bagages, juste des pièces de métal qui font la surface d'une main.
    Autre chose : le 757 est censé avoir traversé trois anneaux du Pentagone celui-ci est constitué de cinq «anneaux», bâtiments concentriques en béton armé, avec d'énormes poutres de protection. A la sortie, dans le sixième mur (il y a deux murs par anneau), on voit un trou circulaire de 2,30 mètre, dont on nous dit que c'est le nez de l'avion. Or le nez d'un 757 n'est même pas en aluminium, mais en fibre de carbone pour que les communications soient meilleures. De la fibre de carbone qui traverse des murs en béton armé ? Je demande à voir... Mais justement, en dépit des 84 caméras qui surveillaient l'endroit, on ne dispose pas d'une seule image montrant le choc et l'avion qui s'engouffre dans le mur : le FBI refuse de les montrer, en dépit des demandes des plaignants.
    Mais que sont devenus l'avion et ses passagers - car il a bien décollé ?
    - C'est une question à laquelle je suis incapable de répondre. On n'a rien retrouvé à l'intérieur du pentagone. La commission d'enquête a expliqué que la chaleur avait été telle que l'avion s'était volatilisé - moyennant quoi, sans crainte de se contredire, on a affirmé aux familles que leurs proches présents dans l'avion avaient été identifiés grâce à des traces d'ADN ou des empreintes digitales... Tout ce que je peux dire, c'est qu'il est impossible qu'un 757 ait percuté le Pentagone. Selon l'hypothèse la plus courue, il se serait agi d'un missile. Cette hypothèse pourrait être renforcée par les résultats obtenus par une spécialiste qui est allée mesurer la radioactivité sur place : elle est dix fois supérieure à ce qu'elle était à l'origine.
    De même, je ne sais pas ce qu'il a pu advenir des personnes qui se trouvaient dans l'avion qui se serait écrasé en Pennsylvanie. On a trouvé un trou de 30 mètres dans un champ, là encore sans une valise, ni un siège, ni un morceau de fuselage. Selon une hypothèse, cet avion-là aurait été abattu par l'armée : après les attaques contre les tours et le Pentagone, il pouvait sembler préférable de le descendre et de tuer 47 personnes pour en sauver 4 000. Aujourd'hui, le gouvernement ne dément plus formellement cette hypothèse.
    On a dit que des passagers de cet avion avaient téléphoné à leurs proches...
    - Lors du procès de Moussaoui (survivant du groupe terroriste, ndlr), ses avocats ont demandé les expertises du FBI concernant les conversations téléphoniques d'avion jusqu'au sol. Les experts ont expliqué qu'il ne pouvait pas y avoir eu de telles conversations avec la terre ferme, de la hauteur à laquelle volait l'avion. En 2001, on n'avait pas encore la technologie suffisante. Il n'est pas impossible en revanche que les gens, au sol, aient reçu des coups de téléphone - mais de qui, comment, par qui ? Je ne le sais pas.
    Pourquoi tout cela ? En se rendant complice des terroristes, le gouvernement américain aurait pris des risques énormes...
    - Ce cas de figure s'est déjà vu : on sait aujourd'hui qu'avant Pearl Harbor, par exemple, les Américains avaient été prévenus de l'attaque japonaise. Pour les Américains, il était important d'aller en Irak et en Afghanistan, à cause du pétrole. Un an auparavant, un groupe néoconservateur avait d'ailleurs publié un Projet pour un nouveau siècle américain (PNAC, Project for a New American Century), dont les rédacteurs expliquaient que les Etats-Unis étaient en train de perdre la guerre de l'énergie et qu'il fallait établir des bases au Moyen-Orient, mais que l'opinion publique américaine n'était pas prête à la guerre, « sauf à ce qu'un élément moteur n'advienne, du type Pearl Harbor, qui retournerait l'opinion et permettrait de passer immédiatement à l'action. » Je pense que Bush était au courant qu'il allait se produire quelque chose. La nuit précédente, il couchait dans un hôtel et contrairement à l'habitude, il y avait une batterie anti-missile sur le toit. Mais je crois qu'il ne pensait pas que ça irait si loin et qu'il a été doublé par Dick Cheney.
    Propos recueillis par Hervé Bizien monde & vie 12 octobre 2009

  • PS : Le parti politique le plus riche de France,

    Avec 59,8 millions d’euros de recettes en 2011, le Parti Socialiste remporte la palme du parti politique le plus riche de France, selon les chiffres publiés la semaine passée par la Commission nationale des comptes de campagnes et de financements politiques (CNCCFP). L’UMP le suit d’assez près avec une somme tout aussi astronomique: 53,1 millions de recettes.

    L’Express  http://fortune.fdesouche.com/

  • Le combat pour la famille n’est qu’un prélude : le 13 janvier commencera un combat de longue durée

    Le 13 janvier approche et je crains que le « travail » de décapage idéologique du projet Hollando-LGBT auquel il aurait fallu s’employer ne soit alors qu’en partie seulement effectué, même si bien commencé ;...

    ...je pense en particulier à l’imposture intellectuelle commise par des conseillers politiques et culturels élyséens comme gouvernementaux et francs-maçons, qui a consisté à remplir le sac à idées de Monsieur Hollande d’une provision de « valeurs » dites républicaines quoique fortement trempées dans l’encre acide de la théorie du « gendeure » : lesquelles sont en général les condiments poivrés d’une bouillie philosophique qui convient certes aux estomacs d’acier de la secte de la Rue Cadet mais ne saurait en aucun cas servir de justification aux entreprises de démolition de notre société désirées désormais par l’État français.

    Le point de conviction des manifestants du 13 est certain : il faut absolument défendre la paternité tout autant que la maternité ; ce fut l’un des buts de la rencontre à l’Espace Bernanos de l’alliance « Manif pour Tous », car le projet du président de la France de modifier radicalement notre législation à leur propos est tout ce que l’on veut sauf digne de sa responsabilité : il est des points de notre civilisation que l’État doit reconnaître hors des limites de son pouvoir comme sont parfois contraints certains tribunaux de se déclarer incompétents. [...]

    Dominique Daguet - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net

  • Manifestation du 13 janvier : oui à la famille, non à la tyrannie médiatique !

    La manifestation du 13 janvier 2013 contre le mariage gay peut être un grand succès. A une condition toutefois : que les organisateurs et les participants osent affirmer leurs convictions sans crainte du qu’en dira-t-on politiquement correct. La tyrannie médiatique, voilà l’ennemi !
    Polémia
     

    1-Le mariage homosexuel est la revendication de la minorité d’une minorité : quelques pour cent d’activistes au sein d’une minorité sexuelle représentant elle-même quelques pour cent de la population. Réussir à mettre au centre du débat politique la question du « mariage gay » est donc aussi étrange qu’artificiel.

    2-Cela n’est possible que parce que les médias ont fait du mariage homosexuel un sujet d’actualité majeur grâce à une technique simple : mettre en avant les sujets portant sur l’homosexualité et les « angler » dans un sens toujours favorable aux revendications homosexualistes. Ainsi le jour de la présentation en conseil des ministres de la loi sur le « mariage pour tous », le quotidien Le Parisien titrait : « Raphaëlle, heureuse avec deux mamans ». Davantage de la communication que de l’information. Et comme par hasard, du Figaro à France Télévisions, le bébé choisi comme « premier bébé de l’année » fut présenté comme l’enfant de deux lesbiennes. Le non-sens biologique rejoint ici l’arnaque chronologique. De même que parler de « mariage pour tous » relève de la novlangue puisque cela revient à changer le sens du mot mariage (l’union d’un homme et d’une femme selon le Code civil) et qu’au demeurant le projet de loi ne prévoit pas de revenir sur l’interdiction de l’inceste. Si la loi est votée, il y aura donc dénaturation du mariage mais non mariage pour tous. Quant au terme « homophobie », il est utilisé de manière terroriste pour tétaniser les adversaires du mariage gay. On ne débat pas sereinement sous la menace du Code pénal et du bannissement social.

    3-L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève à la fois du leurre et de la démarche idéologique : du leurre, puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français que l’on « distrait » ainsi d’autres sujets politiques ou tenant à leurs difficultés quotidiennes ; de la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités. On est ici au cœur de l’idéologie médiatique dominante fondée sur l’alliance du capital (attaché au mondialisme et à la suppression des frontières) et de la caste journalistique (attachée à la destruction des traditions). Après s’être attaqué à la nation (du latin « natio ») il est logique de s’attaquer à la naissance, au risque d'effacer les repères de la généalogie. Et porter un coup supplémentaire à la famille et au mariage, c’est choisir des cibles de choix pour qui veut établir une société indifférenciée. A contrario cela ne peut pas être accepté sans combat pour quiconque est attaché, par conviction religieuse ou philosophique, à l’ordre naturel dont la filiation est la clé de voute. D’où l’importance des manifestations hostiles.

    4-Manifestations de protestation contre le mariage homosexuel que les médias dénigrent. C’est ainsi que les chiffres de la grande manifestation du 17 novembre 2012 ont été fortement minorés : habituellement friands de chiffres donnés par les manifestants, l’AFP et les médias de l’oligarchie ont cette fois choisi les chiffres de la préfecture de police préalablement sous-évalués. Même opération le 18 novembre pour la manifestation de Civitas, association de chrétiens de tradition qui fut accusée de violences pour s’être défendue de l’agression dont elle a été l’objet de la part des mercenaires féministes des Femen.

    5-En revanche la manifestation pro-mariage gay du 16 décembre a, elle, fait l’objet d’une survalorisation : pour Le Monde du 18 décembre les partisans de la loi ont quasiment fait jeu égal avec ses adversaires. Il est vrai que cette fois l’AFP et les principaux médias ont choisi de retenir les chiffres donnés par les manifestants, pourtant sans aucun rapport avec les observations faites au point de départ (une Place de la Bastille vide) ni au point d’arrivée (la petite Place du Luxembourg remplaçant au dernier moment la Place de l’Opéra nécessitant 15.000 à 20.000 personnes pour être remplie). C’est ainsi qu’un rapport de 1 à 10 dans la réalité donne un rapport… de 1 à 1 dans les médias. Chapeau les désinformateurs !

    6-Il y a plus grave : le souci, malgré tout, de plaire aux médias s’infiltre chez les adversaires du mariage homosexuel. Pour les uns, il faudrait améliorer le statut fiscal des couples homosexuels comme si c’était une priorité dans un pays endetté frappé par la dénatalité. Pourquoi créer des niches fiscales pour ceux qui ne nichent pas ? Pour d’autres, il faudrait solenniser en mairie la signature du Pacte d’union civile. Pour la très médiatique organisatrice de la « manif pour tous », il faudrait lutter contre « l’homophobie » : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste.

    7-La manifestation prévue pour dimanche 13 janvier 2013 s’annonce comme un grand succès par le nombre des participants attendus. Ce sera probablement la plus grande manifestation depuis celle de juin 1984 pour l’Ecole libre et celle du 30 mai 1968 contre la chienlit. Reste à savoir si ce succès de la majorité silencieuse se traduira en succès politique. Cela suppose de résister à l’intoxication et l’intimidation médiatiques :

    • -il ne faut pas se battre sur les chiffres de participants aux manifestations mais sur les mètres carrés occupés : pour mémoire la Place du Luxembourg c’est quelques milliers de mètres carrés, le Champ de Mars : 243.000 mètres carrés. A bon entendeur, salut !
    • -Il est inutile et nuisible de reprendre à son compte la thèse de « l’homophobie » car cela revient à « payer un droit de péage aux autoroutes de la pensée » (Philippe Bilger).
    • -Il est inutile et nuisible de chercher des slogans gnangnans ou consensuels ! A contrario « Oui à la famille », « Un enfant, c’est une maman et un papa », « Non au mariage homosexuel » se suffisent, pour peu qu’on dise « Non à la tyrannie médiatique ».
    • -Il est inutile et nuisible de chercher à finasser pour amender un projet de loi qui n’est « qu’une étape d’un long travail de sape visant à araser les repères de la vie des peuples » (Roland Hureaux).

    Le seul objectif digne d’être poursuivi est celui du retrait pur et simple de la loi, soit directement, soit à la suite de son rejet par référendum : un référendum que souhaitent 69% des Françai

    Polémia   4/01/2013

  • On lui retire sa légion d’honneur pour faits d’OAS !

    Vu sur Le Gaulois :

     

    « Les bassesses se succèdent. Les socialistes décorent un imam de la Légion d’Honneur mais la retirent à Jean-François Collin, un Ancien Combattant mutilé pendant la guerre d’Algérie. Prétexte invoqué par la mafia socialiste : il a appartenu à l’OAS.
    Nous avons vraiment à faire à un État pourri jusqu’à la moelle qui patauge en pleine trahison !
    Les socialistes et leurs vassaux auront un jour des comptes à rendre ! Et ils le savent. C’est pourquoi « les chacals craignent pour leur peau… »
    Ainsi, cet ex-membre de l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS) s’est vu retirer sa Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Elle lui avait été décernée en 2011 à titre militaire comme mutilé de guerre en Algérie.
    Rappelons ici que François Hollande est Grand Maître de l’Ordre en « qualité » de président de la république. Cette décision inique croit pouvoir s’appuyer sur l’article R96 du code de la Légion d’Honneur qui stipule que les peines disciplinaires (censure, suspension totale ou partielle, exclusion) « peuvent être prises contre tout légionnaire qui aura commis un acte contraire à l’honneur ». Comme si l’appartenance à l’OAS était un manquement à l’Honneur !…
    Or, de plus, les membres et les faits relatifs à l’OAS ont été amnistiés depuis longtemps (voir ci-dessous).
    Cette décision est-elle donc vraiment légale au regard des différentes amnisties prononcées depuis les « évènements » d’Algérie ?… Il semble bien  que NON ! N’y a-t-il pas là matière à recours ?… Il semble bien que OUI !
    Jean-François Collin, 73 ans, avait été nommé Chevalier de la Légion d’Honneur avec traitement, dans la promotion du 5 mai 2011 réservée aux militaires et anciens militaires au titre de mutilé de la guerre d’Algérie, durant laquelle il avait servi comme sous-lieutenant. Il préside actuellement l’Association de défense des intérêts moraux des anciens détenus (Adimad) ayant appartenu à l’OAS.
    Fidèle à sa Parole et à ses Camarades, Jean-François Collin n’a pas semblé surpris de cette exclusion.
    Devant la stèle de l’Adimad à Marignane, le 1er novembre 2011, après avoir reçu sa décoration d’un ex-camarade de l’OAS, il avait alors dédié sa Croix de Chevalier « à tous les combattants de l’OAS qui sont morts les armes à la main ou ont été fusillés par le plus grand traître de l’Histoire de France (De Gaulle). Ce sont eux, aujourd’hui, qui devraient être honorés à ma place ! Et pour que les choses soient limpides, je vous promets que je ne porterai jamais cette Croix tant qu’il y aura un gaulliste ou un ami du FLN à l’Élysée! ».
    Malheureusement, il y a aujourd’hui encore et toujours un grand ami du FLN à l’Elysée en la « personne » de Hollande lui-même !… à qui tout sentiment d’Honneur est totalement étranger. Son discours d’Alger est là pour en témoigner.

     

    C’est à cet « homme » qu’il devrait être interdit d’arborer la Légion d’Honneur !

     

    * Marc Noé a été président de la section UNP-Essonne qu’il avait faite baptiser « Section Colonel Jeanpierre – 1er REP » avec Pierre Sergent pour parrain.

    Amnisties de l’OAS
    Dès le mois de décembre 1964, les prisonniers OAS condamnés à des peines inférieures à quinze ans de détention sont amnistiés, car il s’agit de prisonniers politiques.
    En mars 1966, une centaine de condamnés est graciée et, trois mois plus tard, une seconde loi d’amnistie efface les condamnations des condamnés libérés.
    Le général Jouhaud, condamné à mort le 13 avril 1962, passe 235 jours dans une cellule de condamné à mort, sa peine est commuée en perpétuité, il est libéré en décembre 1967.
    En 1968, des anciens de l’OAS rencontrent Jacques Foccart pour lui proposer leur ralliement au régime gaulliste contre la «chienlit» et demander l’amnistie des membres de l’organisation encore incarcérés, ce qu’ils obtiendront.
    Cette amnistie est promise par De Gaulle à Massu, lors de sa visite à Baden Baden.
    En juillet 1974, une amnistie complémentaire efface d’autres condamnations pénales.
    En décembre 1982, les officiers survivants sont réintégrés dans les cadres de l’armée par une nouvelle amnistie (loi du 24 novembre 1982). C’est ainsi que le Capitaine Pierre Sergent, Chef de l’OAS-Métropole, atteindra le grade de Colonel de Réserve.
    En 1987, une loi sur les rapatriés amnistie les dernières condamnations encore effectives.»

    http://www.contre-info.com