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lobby - Page 2454

  • Manifestation contre la famille : la section nantaise du Renouveau français intervient !

    Quelques centaines d’homosexuels et assimilés se sont rassemblés samedi 19 janvier, à Nantes : soit environ mille fois moins que les opposants au « mariage » homosexuel le 13 janvier dernier à Paris ! Le Renouveau français Nantes et ses militants ont alors décidé de leur rappeler la faiblesse de leur représentativité :

    http://www.contre-info.com/

  • Vidéo censurée: Jean Marc Ayrault pris en flagrant délit de magouille par le Petit Journal – jouissif !

    La vidéo ci dessous a été censurée. Elle a été retirée de Youtube, de Dailymotion et de Vimeo après notre publication. Nous l’avons retrouvée et nous la republions. Faites-la circuler rapidement, car il faut s’attendre à une nouvelle censure.

    Ah c’est du propre dirait ma grand-mère ! Thierry Marchal-Beck, président des jeunes socialistes : encore tout jeune et déjà faux cul et roi des menteurs : les médias vont l’adorer, le PS aussi.

    Dans la vidéo ci dessous, le Petit journal l’a piégé main dans un sac d’embrouilles. Mais c’est surtout Jean-Marc Ayrault qui n’en sort pas grandi. La manœuvre du premier ministre est digne d’une république bananière. A ce rythme, vont-ils tenir cinq ans ?

    Vidéo sur Dreuz.info

    http://www.actionfrancaise.net

  • Et malgré tout cela, il existe encore un parti communiste en France... (archive 1998)

    80 ans après l'arrivée au pouvoir de Lénine et le début de la terreur rouge à travers le monde, les langues se délient, les archives parlent, les historiens et les chercheurs du monde entier tranchent à travers les témoignages et les documents pour dire ce qu'a été le communisme réel.

    Nous lui consacrons ce dossier et souhaitons qu'il fasse réfléchir tout à la fois les 9% d'électeurs français qui continuent contre toute évidence à faire confiance aux héritiers politiques de Lénine et à tous ceux qui, jour après jour font le lit du PCF par leurs abandons et leurs compromissions.

    De façon incontestable, un livre sort du lot parmi les documents offerts sur le sujet à la connaissance du public français. Ouvrage de référence Le Livre noir du communisme devrait figurer dans toute bibliothèque digne de ce nom. D'autant plus peut-être qu'il a été écrit par une équipe d'historiens français et européens, dont la plupart disent être de gauche ou d'origine communiste, ce qui donne à leur implacable réquisitoire une sorte de blanc-seing. L'intelligentsia française marxisante a tenté sans conviction de minimiser la portée du document, sans doute pour faire oublier ses 80 ans de compromissions avec la pire des barbaries que la terre ait portée. Mais les preuves apportées sont indiscutables, sauf pour quelques staliniens négationnistes tels que Jeannette Thorez.

    Trois éléments essentiels, que l'on aimerait bien trouver à l'avenir dans les livres scolaires, sont confirmés par Le Livre noir du communisme :
    a) 85 à 100 millions d'hommes, de femmes et d'enfants au minimum ont trouvé la mort du fait des régimes communistes.
    b) Lénine et Trotski sont aussi criminels que Staline ou Mao, n'en déplaise à Robert Hue et Arlette Laguiller qui tentent de sauver du naufrage le léninisme ou le trotskisme...
    c) Partout où il a conquis le pouvoir, le communisme a instauré des régimes totalitaires, supprimé les libertés, fait naître des nomenklaturas criminelles et corrompues.

    Depuis des décennies, des hommes en Occident ont été des précurseurs osant dire à la face de ceux qui ne voulaient pas entendre quelle était la nature réelle du communisme. Pour cela, pour avoir eu raison trop tôt, ils ont été traités de "chiens" par Jean-Paul Sartre et les intellectuels communistes français ; ils ont été parfois même attaqués physiquement, diabolisés et accusés de faire le jeu du fascisme. Ces hommes parmi lesquels les écrivains Boris Souvarine, Victor Kravtchenko, et bien sûr Alexandre Soljénitsyne, des hommes politiques aussi comme Ronald Reagan ou Jean-Marie Le Pen, sans oublier le Pape Jean-Paul II, ont maintenu durant toutes ces années, contre vents et marées, la mémoire des millions de victimes ignorées, sacrifiées au nom d'une idéologie inhumaine. Justice leur soit rendue. Mais le travail de mémoire ne saurait s'arrêter là. Comment accepter l'absence d'un véritable procès de Nuremberg du communisme international ? Comment supporter, plus près de nous, que des rues de nos villes, et parfois des écoles portent les noms des bourreaux soviétiques et de leurs complices français ? Comment tolérer que le tortionnaire Georges Boudarel coule des jours heureux à Paris sans avoir dû répondre de ses actes devant les tribunaux ? Comment expliquer qu'il n'y ait plus de parti nazi, mais qu'un Parti communiste ait encore pignon sur rue en France et des ministres au gouvernement ? C'est sur le mot même de communisme que doit être définitivement jeté l'opprobre, en mémoire de tous ceux qui ont été persécutés, traqués, torturés, affamés, tués et génocidés en son nom.

    Damien Bariller Français d'abord ! Numéro spécial - 2' quinzaine janvier 1998

  • ÉTATS-UNIS Une blessure béante

    150 ans après son déclenchement, la guerre de Sécession continue d'imprégner l'esprit des Américains, qui furent des milliers à marquer cet anniversaire avec une fierté mêlée de tristesse et de rage.
    Il y avait 150 ans, le 12 avril, éclatait en Amérique la plus sanglante guerre de son histoire : 618 000 morts, plus d'un million de blessés graves, un territoire grand comme quatre fois la France ravagé. Cette boucherie a reçu, et conserve, deux noms différents - un pour chaque camp - ce qui prouve qu'elle divise encore les esprits.
    Pour les vainqueurs nordistes, ce fut une guerre civile. Or, rien n'est plus faux. Le Sud vaincu n'a jamais voulu s'emparer de Washington, remodeler les institutions fédérales, imposer ses principes socio-politiques. Le plus cher désir du Sud était de continuer à vivre comme il avait vécu depuis deux siècles sous son blanc soleil, dans la moiteur tropicale, l'ombre de ses magnolias, la sérénité de ses champs de coton, de tabac et de canne à sucre. Le Sud avait une civilisation à défendre. C'est pour elle que ses fils prirent les armes. Par mépris, le Nord en fit des rebelles. À qui la faute ? Le Sud devait réagir contre un étranglement commercial voulu par les yankees, une succession de lois humiliantes, injustes et dominatrices, le viol répété d'une Constitution où chaque État avait le droit de faire sécession. Ce droit, le Sud l'a revendiqué dans un choc effroyable qu'il a appelé la "guerre entre les États".
    Ce fut en effet une lutte entre les deux parties du puzzle américain. Les morceaux situés au Nord avaient une lecture autoritaire, centralisatrice, contraignante de la Constitution. À l'inverse, les morceaux situés au Sud avaient une vision souple, régionaliste et libérale de la même Constitution. Les Pères fondateurs auraient donné raison au Sud : on pouvait quitter l'Union. Le mot est lâché : sécession. Il s'agit du défi de onze États pour préserver leurs terres, leurs foyers, leurs moeurs, leurs consciences - l'âme du Sud, son sang bouillonnant et fier, qui va bientôt surgir sur le devant de la scène.
    Fort Sumter
    Un mois après l'entrée d'Abraham Lincoln à la Maison Blanche en mars 1861, tous les regards se fixent sur un fort minuscule édifié au sommet d'un îlot isolé à l'entrée du port de Charleston, en Caroline du Sud. C'est Fort Sumter. Une garnison nordiste l'occupe : symbole provocant au coeur du pays sudiste. De là jaillira l'étincelle qui mettra le feu à la traînée de poudre jusqu'à l'embrasement général. Les Sudistes assiègent Fort Sumter, puis, le 12 avril 1861 au petit matin, l'aspergent d'obus. La canonnade durera vingt-quatre heures, ne fera que quelques blessés et débouchera sur une reddition. Occasion rêvée pour Lincoln de présenter le Sud comme l'agresseur. Il mobilise 75 000 hommes. La guerre commence.
    Suivent mille jours de combat, seize batailles décisives, une dizaine de fiévreuses campagnes et, dans les deux camps, ces flambées d'audace, de courage, d'héroïsme qui ont recouvert l'immense champ d'honneur du visage des grandes guerres. Grande comme celle de 14-18 pour les Français. Grande parce que c'est la seule que les Américains ont vécu avec leur tripes. Et parce que c'est la seule qui eut pour théâtre leur propre territoire. En avril 1865, le Sud reconnut la défaite de ses armes. Mais il n'accepta jamais la loi du vainqueur. Cette liberté assassinée que plus de six millions d'hommes et de femmes avaient rêvée laissa une blessure qui ne guérira jamais. Le Sud a plié. Le Sud s'est soumis. Le Sud a réintégré l'Union. Mais sous ces apparences, il est resté un rebelle - dans sa mentalité, ses fibres, ses espoirs. Et ses souvenirs. Deux mois avant Fort Sumter, Jefferson Davis était élu président de la Confédération. Il prêta serment sur les marches du Capitole de Montgomery, en Alabama. Ce fut alors le triomphe de la confiance, de l'enthousiasme, de l'euphorie. L'histoire s'accélérait.
    Face à Lincoln, il y avait désormais Davis. Face au Nord, il y avait plus que jamais le Sud rassemblé, une volonté nationale, la perception d'un destin. Un siècle et demi plus tard, en février dernier, ils furent des milliers à marquer l'événement avec une fierté mêlée de tristesse et de rage. Devant le même Capitole de Montgomery, les vieux fusils, les costumes d'époque, la bannière sudiste avec ses étoiles et la croix de Saint-André défilèrent dans la fumée des canons, les accents de l'impérissable Dixie qui chante la douceur de vivre, le pays du coton, le bon vieux temps. La parade dura plusieurs heures. À la fin, un acteur local joua le rôle de Davis et lut l'allocution qu'il prononça jadis : « Devant la force, le Sud fera sentir à ses adversaires l'odeur de la poudre. Il soutiendra ses droits. Rien que ses droits. Mais tous ses droits. » Deux mois plus tard, la canonnade de Fort Sumter montra d'une façon éclatante que le Sud était intimement convaincu de la justesse de sa cause. Le 12 avril dernier, ce fort, symbole d'une volonté inébranlable, fut envahi par les foules du souvenir et de la ferveur. Comme à Montgomery. Et comme là-bas, les charognards hystériques tempêtèrent contre les « nostalgiques de l'esclavagisme ».
    L'esclavage, cause du conflit ?
    La plus révoltante imposture du politiquement correct concernant la guerre de sécession est liée à l'esclavage. On s'ingénie à faire croire aux Américains qu'il est l'unique origine de ce conflit. Autre mensonge. Lorsque les premiers coups de feu furent échangés, les États du Nord comptaient des dizaines de milliers d'esclaves. L'esclavage était légal à Washington et en 1857 - soit quatre ans à peine avant le début des hostilités - la Cour suprême des États-Unis réaffirma que le fait de posséder des hommes et des femmes de race noire pour les soumettre à un travail régulier était un droit constitutionnel. À la même époque, des élus du Nord proposèrent un amendement à la Constitution qui spécifiait que les instances fédérales n'avaient aucune autorité pour intervenir sur l'esclavage dans les États où il existait. Bref, on ne tua pas 618 000 soldats pour libérer 4,5 millions de Noirs importés d'Afrique. La guerre est née de l'acharnement de Lincoln à sauvegarder l'Union, coûte que coûte. Au prix d'un effroyable bain de sang. Lincoln a son mausolée à Washington. C'est même le plus imposant de tous. Beaucoup de phrases mémorables qu'il a prononcées y sont gravées. Mais on chercherait en vain la plus significative : « Si j'avais pu sauver l'Union sans libérer un seul esclave , je l'aurais fait. » n
    De notre correspondant aux États-Unis, Philippe Maine L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 21 avril au 4 mai 2011

  • La Cour européenne des droits de l'homme veut imposer l'avortement « thérapeutique » 2011

    La Cour européenne des droits de l'homme a rendu public ce jeudi un jugement de chambre condamnant la Pologne pour ne pas avoir mis une mère de deux enfants, enceinte, en mesure d'avoir accès, en temps et en heure, aux examens génétiques et plus précisément l'amniocentèse qui lui auraient permis d'avorter légalement de son troisième bébé dont la malformation était soupçonnée avant la naissance. Ce jugement susceptible d'appel devant la Grande chambre de la CEDH a estimé Mme R.R. victime de deux violations de la Convention européenne des droits de l'homme : les « traitements inhumains et dégradants » interdits par l'article 3, et le droit au « respect de la vie privée et familiale » affirmée par l'article 8. La preuve ? La petite fille allait naître avec le syndrome de Turner. Mme R.R. obtient à ce stade des dommages et une compensation pour frais de justice équivalents à 60 000 euros.
    Cette affaire pose de multiples questions, puisque l'arrêt de la Cour affirme un droit aux examens qui permettent l'accès à l'avortement thérapeutique et qu'il pose le principe du devoir de l'Etat d'y donner accès malgré l'objection de conscience de médecins refusant ces procédures.
    Mme R.R. s'était en effet heurtée à des refus et des atermoiements mais on lui avait clairement fait savoir que personne ne souhaitait pratiquer cet avortement - à l'hôpital universitaire de Cracovie, il lui fut répondu qu'on n'y avait pas fait d'avortement depuis 150 ans. R.R. devait finir par obtenir une amniocentèse en urgence mais les résultats ne lui furent communiqués que 15 jours plus tard, au-delà du délai légal de « l'avortement médical », possible jusqu'à 24 semaines.
    Une longue procédure devant la justice polonaise, d'abord infructueuse, s'est achevée après cassation devant la cour d'appel de Cracovie qui a donné raison à R.R. mais en lui accordant, à travers la condamnation de son médecin de famille et des deux hôpitaux concernés, 35 000 zlotys pour le refus de donner accès aux examens qui auraient ouvert la voie à l'avortement légal - quelque 9 900 euros de dommages jugés insuffisants par la CEDH et qui s'est prononcée compétente de ce fait.
    Réitérant l'une de ses prises de position dans l'affaire A, B, C contre Irlande, « la Cour a estimé que l'interdiction de mettre fin à des grossesses pour des raisons de santé et (ou) de bien-être constituait une gêne par rapport aux droits des demandeurs quant au respect de leur vie privée », ce qui affirme de manière sibylline un « droit » européen à l'« interruption médicale de grossesse », et même pas dans des conditions très précises puisqu'il existe des possibilités thérapeutiques pour les personnes atteintes de la maladie de Turner et que tous ne souffrent pas de la forme la plus grave de la maladie.
    La Cour affirme encore : « Alors même que les règles publiques applicables à l'avortement sont en relation avec l'équilibre traditionnellement recherché entre la vie privée et l'intérêt public, elles doivent - dans le cadre de l'avortement thérapeutique — être évaluées au regard des obligations positives de l'Etat en vue d'assurer l'intégrité physique des futures mères. »
    La chambre de la CEDH est même allée plus loin, jugeant qu'il fallait formuler les lois sur l'avortement « thérapeutique » de manière à ce que les médecins ne soient pas « refroidis » par leur crainte d'être poursuivis pour un avortement illégal en cas d'erreur d'appréciation de leur part.
    Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour la justice et le droit, fait observer que le « Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible » (sic), présent au procès en tant que tierce partie, a pris fermement position en faveur de l'avortement. La récente résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur le droit à l'objection de conscience n'a pas été soulevée ; au contraire, l'arrêt insiste sur le devoir des Etats de veiller à ce que les patients ne soient jamais privés de leur droit à tous les services légaux aux termes du droit.
    Jeanne Smits Présent du 28 mai 2011

  • Comment les banques continuent à se goinfrer…

    C’est la crise ! Paraît-il… La crise et son cortège de plans sociaux. La crise et ses usines qui ferment. La crise et son chômage de masse. La crise et les impôts des classes moyennes qui augmentent, pour désendetter les Etats. La crise et les dépenses publiques qui baissent, pour éponger les erreurs du passé. La crise, oui, mais visiblement pas pour tout le monde !

    Il est une catégorie d’acteurs économiques qui gagnent quand tout le monde gagne, et qui gagnent encore quand tout le monde perd : les banques. Les plus grands établissements financiers américains – ceux dont il ne fait plus aucun doute qu’ils sont à l’origine de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales depuis 2007 – viennent de publier leurs comptes pour l’année 2012. Ils laissent pantois.

    Accrochez-vous : Goldman Sachs, la banque symbole de toutes les dérives du capitalisme financier, celle qui a maquillé les comptes de la Grèce et inventé les produits financiers les plus dingues, a plus que doublé ses résultats : 7,3 milliards de dollars de profits nets ! JP Morgan a fait encore mieux : 21,3 milliards de dollars de bénéfices ! Le Pdg de cette dernière, Jamie Dimon, s’est même octroyé un bonus personnel de 10 millions de dollars. A ce tarif-là, ce n’est plus un cadeau Bonux, c’est le jackpot du loto. Et un gros lot qui, en l’occurrence, tombe chaque année, crise ou pas crise.

    Le plus incroyable, c’est que ces banques sont désormais censées évoluer dans un cadre réglementaire beaucoup plus strict (les fameuses lois Volcker et Dodd-Franck). Des contraintes dont elles n’ont d’ailleurs cessé de se plaindre. Il faut croire, à l’évidence, qu’elles ont l’effet du mercurochrome sur une jambe de bois.

    Dans ce contexte, on attend avec impatience les résultats de nos grands établissements français. Mais au moment où Bercy planche sur les nouvelles règles du jeu bancaire et semble hésiter à encadrer pour de bon leurs agissements, ces résultats himalayens des banques américaines devraient donner à réfléchir. Sans doute fallait-il sauver les banques en 2008. Mais à l’heure où les Etats sont surendettés et où l’on demande aux peuples toujours plus de sacrifices pour nous sortir de ce mauvais pas, le moment n’est-il pas venu d’imposer au monde de la finance des règles drastiques ? Pour éviter que quelques-uns continuent à se goinfrer en toute impunité. Pour éviter surtout que les mêmes causes produisent à l’avenir les mêmes effets dévastateurs.

    Marianne via http://fortune.fdesouche.com

  • « Trop Français pour être logé »

    Affiches de la campagne en faveur des SDF Français de souche, lancée par Génération Solidaire.

  • Notes sur la « Manif pour tous »

     

    Notes sur la « Manif pour tous »
    « La culture de marché est totale. Elle produit ces hommes et ces femmes. Ils sont nécessaires au système qu’ils méprisent. Ils lui procurent énergie et définition. Ils sont motivés par le marché. Ils s’échangent sur les marchés mondiaux. C’est pour ça qu’ils existent, pour vivifier et perpétuer le système. »
    (Don DeLillo, Cosmopolis, 2003)
    Dans son ouvrage La Quatrième théorie politique (Ars Magna, 2012), le théoricien néo-eurasiste russe Alexandre Douguine explique que la Première théorie politique (libéralisme) a vaincu les Deuxième et Troisième théories politiques qui s’opposaient à elle (communisme et fascisme). Parce qu’il considère l’humain comme un être anthropologiquement non social pour qui la quête naturelle de la maximisation de son intérêt contribuerait mécaniquement à la prospérité publique, le libéralisme évacue l’essence du politique au profit de l’économique.
    Le libéralisme, voilà l’ennemi triomphant !
    Conformément à ce qu’exigeait son code génétique, le libéralisme a aujourd’hui poussé ses prérogatives à l’extrême. Désormais vécu sous l’horizon de la fatalité (fin de l’histoire), il constitue la matrice même de la postmodernité. Il n’est plus concentré ni diffus, mais intégré. En d’autres termes, notre ennemi principal est une composante majeure de notre structure mentale de postmoderne : l’homo liberalismus est en nous-même. La condition pour le traquer radicalement partout où il se manifeste est de le traquer préalablement dans les moindres recoins de notre psyché. Et Dieu sait s’il est tenace, le bougre !
    Abordons maintenant la délicate question de la « Manif pour tous ».
    Jean-Claude Michéa s’est évertué à démontrer que libéralisme politico-culturel et libéralisme économique sont indissolublement liés, qu’ils constituent les deux versants d’une même idéologie. Dialectiquement, une critique anticapitaliste cohérente s’appuie donc nécessairement sur un conservatisme critique.
    Ceci explique que les patriotes les plus chétifs aient été choqués d’apprendre, en début d’année, que Florian Philippot, porte-parole du Rassemblement Bleu Marine, ne serait pas présent à la « Manif pour tous » du 13 janvier…
    Nouveau coup dur deux jours plus tard ! Marine Le Pen a rappelé dans un communiqué que, quoiqu’elle soutînt les élus, militants et sympathisants du Front National (FN) qui envisageaient de se joindre à cette grande manifestation, il fallait toutefois être conscient de l’instrumentalisation politique de la question du « mariage pour tous ». Le PS et l’UMP, qui se font des courbettes en matière économique mais n’hésitent pas à se tirer dans les pattes devant les caméras, mènent une vaste opération d’enfumage sociétal visant d’une part à faire oublier leur proximité idéologique, d’autre part à détourner l’attention des Français des questions essentielles.
    La rumeur, propagée par le journal Minute, de l’influence d’un lobby gay au sein du FN, ne sert qu’à jeter le discrédit. On peut bien entendu constater la présence d’homosexuels au sein de ce parti et plus largement au sein de la mouvance nationaliste, quels que soient d’ailleurs les motifs de cette présence. Aucun élément ne permet cependant d’indiquer que ces homosexuels se constituent instinctivement en lobby et font pression sur des décisions politiques qui s’opposent de fait au communautarisme. Renaud Camus et Paul-Marie Coûteaux en sont des exemples frappants. C’est la même absurdité – pointée du doigt par Xavier Bongibault, jeune UMP et président de l’association « Plus gay sans mariage » – qui consiste à penser que les homosexuels, parce qu’ils sont homosexuels, sont nécessairement favorables au mariage gay.
    Si Marine Le Pen et Florian Philippot restent opposés au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels ainsi qu’à la Procréation Médicalement Assistée, ils ont néanmoins décidé de ne pas participer à la mascarade spectaculaire de la fausse contestation. En quoi leur absence à la festive, trop festive « Manif pour tous » signifie-t-elle leur passivité ou leur adhésion face au projet de loi de François Hollande ?
    Consciemment ou non – et sans que cette stratégie intelligente soit pour nous une raison de faire l’économie d’une critique sévère et pertinente envers certains positionnements du FN –, Marine Le Pen et Florian Philippot ont finalement mieux cerné les théories situationnistes que les soi-disant héritiers du situationnisme. Car comme le rappelait Guy Debord, le spectacle édifie son unité sur le déchirement : la division montrée est unitaire tandis que l’union montrée est divisée. C’est exactement le cas de la fameuse « Manif pour tous ».
    Pour commencer, nous ne doutons guère que certaines personnes étaient présentes à la manifestation par conviction authentique, par opposition sincère au projet de loi de François Hollande. Pour ces personnes le mariage est une institution traditionnelle et immuable qui s’appuie prioritairement sur un principe de filiation, et non uniquement sur des critères sentimentaux ou sexuels.
    Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le système marchand se nourrit de tout ce qui assure sa pérennité, y compris du simulacre de contestation engendré contre lui-même et par lui-même.
    C’est qu’en période de répression économique – répression qui justifiera la libéralisation économique –, il faut les apaiser les ardeurs populaires ! Manquerait plus que le bon peuple renoue avec un esprit communard et insurrectionnel… D’où l’intérêt, pour ne pas décevoir les braves libertaires, de jouer la comédie du progressisme sociétal ; et pour ne pas décevoir les braves conservateurs, de proposer un exutoire à leur exaspération.
    La « Manif pour tous » ne résulte pas d’une révolte populaire ou spontanée : elle maintient, par la fausse division, l’unité de la démocratie marchande.
    C’est en ce sens que la division montée est unitaire : libéraux-progressistes et libéraux-conservateurs divergent uniquement sur la manière de gérer le Capital – et encore, le conservatisme des seconds est parfois frivole. C’est en ce sens également que l’union montrée est divisée : en centralisant la question du mariage gay et de l’adoption, le système crée un clivage factice et relègue au second plan les vrais sujets d’opposition.
    Ceux qui s’offusquent que la « Manif pour tous » soit instrumentalisée par l’UMP pour de basses raisons électorales n’ont toujours pas pigé l’illusion de l’alternance gauche/droite. La « Manif pour tous » n’est pas une contestation qu’on cherche à instrumentaliser pour le spectacle, mais bel et bien un instrument au service du spectacle de la fausse contestation !
    En d’autres termes, tant que la lutte contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ne s’inscrira pas dans la lutte globale et radicale contre le libéralisme (l’ennemi principal), ce même libéralisme aura le champ libre pour se reproduire indéfiniment. La promotion, par la gauche mitterrandienne, de SOS Racisme n’était-elle pas avantageuse pour masquer le « tournant de la rigueur » après l’échec et l’abandon du « Programme commun » ? La promotion, par la droite sarkozyste, du débat sur l’identité nationale, n’était-elle pas avantageuse pour masquer la trahison de l’héritage gaulliste ?
    Le 15 janvier, un article du Figaro a révélé le bilan financier de la « Manif pour tous » : entre 650 000 et 700 000 euros. Quatre millions et demi de tracts, quarante-trois camions pour la sonorisation, un podium, trois écrans géants, cinquante mille drapeaux, trente mille ballons, des dizaines de milliers de pancartes et panneaux, quelque deux cents kilos de confettis, sans parler de l’équipement des bénévoles et de la sécurité privée… Même en tenant compte du sacrifice boursier de certains organisateurs et de l’apport en piécettes et billets gris des participants, tout ça pue trop le marketing, tout ça est trop bien encadré pour qu’on puisse sérieusement parler de révolte populaire.
    Qui a financé tous ces équipements ? Qui sont donc les généreux donateurs anonymes ?
    Un article de Métro, également daté du 15 janvier, nous apprend par exemple que l’Alliance Vita a donné un chèque de 5 000 euros. Cette association a été fondée en 1993 par Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien-Démocrate, parti associé à l’UMP. L’article de Métro nous apprend également que l’association « Tous pour le mariage », dont les parrains sont principalement membres de l’UMP, a donné 25 000 euros. On ne sort guère du système UMPS…
    D’où l’intérêt de ne jamais perdre du vue l’ennemi principal : le libéralisme, quels que soient ses avatars !
    Concernant Frigide Barjot, tête d’affiche de la manifestation, on ne s’éloigne guère non plus du conservatisme libéral. Encore moins frigide que barjot, elle est l’auteure d’un livre intitulé : Confessions d’une catho branchée. Son époux, Basile de Koch, est l’un des signataires d’un rapport émis par Jean-Yves Le Gallou et Le Club de l’Horloge sur « La Préférence nationale : Réponse à l’immigration ». Or, le Club de l’Horloge, inspiré par Friedrich von Hayek, entend réconcilier libéralisme et nationalisme et prône l’union des droites libérales. Basile de Koch est également chroniqueur au magazine libéral-conservateur Valeurs actuelles. La question de savoir qui sont les manipulateurs et qui sont les manipulés n’entrera pas ici dans nos considérations.
    D’aucuns pourraient nous rétorquer : les divergences idéologies ne justifient absolument pas qu’on renonce à se battre contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ! C’est du sectarisme ! Certes… Et il va de soi que lorsqu’une maison brûle, l’attitude la plus sage n’est pas de demander aux pompiers leur papier d’identité. Mais c’est oublier que certains pompiers sont pyromanes.
    Répétons-le : la priorité est de connaître son ennemi principal, celui qui constitue le centre. A la périphérie se situent ceux qui ont en ennemi commun ce centre. Lutter aux côtés d’alliés ayant des idées divergentes des nôtres n’est pas insurmontable, bien au contraire. On se fiche de savoir d’où l’on vient et d’où l’on parle, quand on lutte ensemble contre l’ennemi commun.
    Dans le cas présent, libertarisme et conservatisme ne s’opposent pas mais se renvoient dos à dos : la neutralité axiologique, propre au libéralisme, les contient tous les deux et, par conséquent, les annule !
    Si l’ennemi principal est le libéralisme, libéraux-conservateurs et libéraux-progressistes sont pareillement nos ennemis. Car les premiers ne s’opposent pas radicalement aux seconds. Avec la « Manif pour tous », les libéraux-conservateurs s’efforcent (ou pour certains : font mine) d’éteindre un feu qu’ils nourrissent par ailleurs en commun avec les libéraux-progressistes. Ils sont tous deux des figurants du spectacle marchand. Certains parmi eux se fichent même comme d’une guigne de la dimension sacrée du mariage.
    La critique se situe donc à deux niveaux : 1) le libéralisme économique s’appuie sur le libéralisme politico-culturel ; 2) le libéralisme économique se maintient en recyclant le conservatisme-libéral.
    Cet article n’a ni pour objectif de proposer une alternative à la « Manif pour tous » ni de justifier le positionnement politique du FN. Modeste, il pointe avant tout du doigt la double perversité du spectacle marchand qui, d’une part, abuse de la bonne foi des opposants sincères au projet de loi de François Hollande ; et d’autre part, met en avant la critique du libéralisme politico-culturel afin de préserver le libéralisme économique.
    Pour être cohérente, la lutte contre le libéralisme doit être globale, ou ne pas être !
    Alexandre Tricasse. http://www.voxnr.com
  • Mali : Tant que l'argent afflue, l'Ouest ne semble pas troublé par l'idéologie des monarchies du Golfe

    La France espère que les monarchies arabes du Golfe vont apporter leur aide à la campagne contre les rebelles djihadistes au Mali, a déclaré hier son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. En visite aux Emirats Arabes Unis, M. Fabius a présenté brièvement les différentes aides possibles : en fournissant du matériel ou du financement - une requête ironique étant donné que l'on pense que les donateurs privés de ces pays sont les principaux soutiens d'al-Qaïda en Irak et en Syrie. P.C.

     

    L'Ouest a dépeint les dirigeants du Golfe comme des alliés
 naturels pour encourager les révolutions démocratiques

    Les Etats-Unis et les pays occidentaux se sont tournés depuis longtemps vers les monarchies du Golfe pour financer leurs actions dans le monde musulman et au-delà. Quelques fois, le financement a été direct, comme l'aide financière et matérielle que le Qatar a apportée aux rebelles libyens en 2011. D'autres fois, cela a été des subventions indirectes à des groupes, comme les moudjahidin afghans qui combattaient les Soviétiques, et avec lesquels l'Ouest ne voulait pas trop être associé publiquement. M. Fabius a dit que les donateurs se réuniraient vers la fin janvier à Addis-Abeba, pour financer une campagne africaine contre al-Qaïda. Il a déclaré : « Tout le monde doit s'engager à combattre le terrorisme. Nous sommes assez confiants que les Emirats iront aussi dans cette direction ».

Les relations entre les Etats-Unis et leurs alliés européens, d'une part, et les monarchies absolues du Golfe, de l'autre, ont été très contradictoires depuis que le Printemps Arabe a commencé, il y a deux ans. L'Ouest a décrit les rois et les émirs du Golfe, qui dirigent quelques-uns des Etats les moins démocratiques du monde, comme des alliés naturels pour promouvoir et financer les révolutions démocratiques en Libye et en Syrie.

Une contradiction supplémentaire est que l'Arabie Saoudite et ses dirigeants sunnites ont encouragé les salafistes dans tout le monde musulman - des militants fondamentalistes défendant une interprétation littérale du Coran - en payant pour leurs écoles et leurs mosquées. Tandis que la plupart des salafistes sont non-violents, leur idéologie est similaire à celle d'al-Qaïda.

La Libye de Mouammar Kadhafi était un donateur et un investisseur important en Afrique sub-saharienne et il est peu probable que les Arabes du Golfe soient prêts à dépenser autant d'argent. Même les rebelles syriens disent que les fonds qu'ils reçoivent arrivent épisodiquement et qu'ils sont inadéquats, conduisant au pillage généralisé par les chefs rebelles. Tandis que la France justifie son intervention au Mali en affirmant que celle-ci fait partie de la « guerre contre la terreur », son action pourrait provoquer plus de troubles dans cette région. Chose intéressante, un groupe rebelle au Nord, le MNLA séparatiste qui veut une patrie pour les Touaregs au Nord du Mali, aurait soutenu l'intervention française.
 

     

    Patrick Cockburn

    The Independent,
    16 janvier 2013
    Titre original : As long as the cash rolls in, the West appears untroubled by Gulf monarchies' ideology

     

    Traduction : JFG-QuestionsCritiques
    Correspondance Polémia – 21/01/2013

  • Expulsion de clandestins : l’enfumage du gouvernement !

    D’après l’entourage de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, qui confirme une information du quotidien Libération, la France aurait expulsé, en 2012, 36.822 étrangers en situation irrégulière. Un record, selon cette source qui déclare que « 36.822 sans-papiers ont été expulsés en 2012 contre 32.912 en 2011, soit une hausse de 11,9% », avant d’expliquer que les deux premiers mois de l’année « furent sans précédent ».

    S’agit-il d’une manœuvre pour rassurer les français ? Qu’importe d’ailleurs le détail des chiffres, que l’on manipule somme toute sans trop de difficultés en jouant sur différents paramètres. Car l’immigration de masse et de substitution est bien le fait de ces gens là qui nous assurent aujourd’hui lutter contre la clandestinité.

    Comment peuvent-ils prétendre réguler l’immigration, quand les accords de Schengen accordent à tous les étrangers présents sur le sol européen le droit de circuler dans n’importe quel pays de l’Union européenne ? Les socialistes ont-ils oublié qu’ils ont fait voter le dernier traité européen qui affirme la suprématie du droit européen sur le droit national, ôtant à la France la maîtrise de son propre territoire ? Comment seraient-ils crédibles dans leur lutte contre l’immigration clandestine lorsqu’ils ont contribué à l’effacement des frontières, voyant dans l’émancipation à toute sorte d’attache un facteur du Progrès ? Lorsqu’ils promeuvent sous couvert de cette même idéologie le dépassement de toutes les structures d’appartenance et d’enracinement ? Lorsqu’ils chantent sur tous les tons les louanges de la « diversité« , criant que l’immigration est une chance pour la France ?

    Ils peuvent bien tordre les chiffres dans tous les sens qu’ils veulent : leur double discours les discrédite complètement. Le fait est que dans la réalité, le français qui prend le métro ne s’y est pas senti pas davantage chez lui en 2012 qu’en 2011…

    JdR http://www.contre-info.com/