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lobby - Page 2471

  • SCANDALE : Rance 2 s’en prend aux catholiques de tradition ! (arch 2010)

    La chaîne publique cède aux caricatures et tombe dans un anticatholicisme primaire !

    Daniel Hamiche, directeur de la rédaction de Riposte-catholique et rédacteur du blog Americatho, était invité cet après-midi à un débat enregistré (diffusé mardi 27 avril à 22h55 sur France 2) faisant suite à un reportage consacré aux catholiques de tradition. Il a bien voulu nous raconter en exclusivité son déroulement.

    Daniel Hamiche, directeur de la rédaction

    Daniel Hamiche, directeur de la rédaction de riposte-catholique.fr

    Riposte-catholique : vous venez de quitter le plateau de France 2 pour une émission enregistrée sur les « traditionalistes ». Comment la chose s’est-elle passée ?

    Daniel Hamiche : c’est passé !

    Que voulez-vous dire ?

    Je pensais qu’il s’agissait d’un magazine sur la question des traditionalistes en France. Mais ce ne fut pas exactement le cas…

    Vous pouvez préciser ?

    Il s’agissait en fait d’un magazine produit par Capa Télévision pour le compte de France 2 et animé par David Pujadas. Ce magazine a pour titre « Les Infiltrés ».

    Mais en quoi ce ne fut pas exactement le cas ?

    Il ne s’agissait pas d’un magazine faisant le point sur le courant traditionaliste en France, mais d’une charge – qui n’était pas celle de la Cavalerie légère, croyez-moi – contre le traditionalisme catholique.

    Et alors ?

    Comme l’indique le titre de l’émission, des journalistes se sont “infiltrés” dans un groupe dit « traditionaliste » à Bordeaux pendant plus d’un an pour trouver des arguments à charge contre lui, en particulier, mais contre le traditionalisme en général. Ce groupe, Dies Irae – ses membres le nomment « DI » –, et dont j’ignorais jusqu’à l’existence, est en fait une petite formation de la droite radicale. Par les moyens de l’infiltration et des caméras cachées, les reporters donnent aux spectateurs une image vraiment peu recommandable de ce groupe.

    Par exemple ?

    On pourra s’en rendre compte mardi 27 avril prochain en seconde partie de soirée (22h55). Les axiomes de base du reportage sont les suivants : traditionalistes = nazis ; écoles hors contrat = couveuses de fascistes ; prêtres en soutane = aumôniers de la L.V.F. La “reductio ad hitlerum” en quelque sorte…

    Attendez, c’est grave tout cela. Dites-nous en plus…

    Ce groupe Dies Irae, tel qu’on s’en fait une idée en visionnant le reportage – mais ce n’est qu’une idée, et c’est celle qu’on veut évidemment mettre dans la tête des téléspectateurs –, est composé d’extrémistes racistes formatés pour tuer les « Arabes » et les « Juifs » au nom de Dieu dans une improbable « croisade » et parce qu’ils sont « traditionalistes ». L’école hors contrat rattachée à la paroisse Saint-Éloi de Bordeaux est une fabrique de jeunes fascistes puisqu’on y entend des jeunes enfants chanter des chants ou proférer des propos antisémites. Cela, je dois l’avouer, m’a mis plutôt mal à l’aise. Quant aux prêtres desservant la paroisse ou attachés à cette école hors contrat, ce sont des “complices” avérés – au pis – ou inconscients – au mieux – de ces “racistes-fascistes-antisémites”.

    Quelle ligne de défense avez-vous adoptée ?

    Vous avez raison de parler de “ligne de défense” parce que de témoins que nous entendions être du traditionalisme en France, nous nous sommes retrouvés dans la situation d’accusés de complicité de délits abominables.

    Quand vous dites “nous”, c’est qui ?

    Dieu merci, j’avais à mes côtés l’abbé Paul Aulagnier. Nous sommes montés à l’échafaud ensemble : l’issue n’est pas très sympathique mais c’est mieux de s’y avancer avec un bon camarade. Rassurez-vous, nous avons gardé la tête sur les épaules…

    Et les autres ?

    Un très beau “plateau” d’habitués, pour la plupart, des autres plateaux de la télévision publique, privée et galactique. Nihil novi sub sole. L’abbé Alain de la Morandais, que je n’imaginais pas aussi viscéralement hostile aux traditionalistes – lui qui a célébré une messe pour Louis XVI pour des fidèles qui n’étaient pas vraiment partisans de la théologie de la libération – et aux admirables efforts de Benoît XVI pour l’unité des catholiques, et particulièrement agressif contre l’abbé Aulagnier qui a fait une très bonne prestation, Caroline Fourest, fort jolie femme au demeurant mais pertinace dans sa détestation de ce qu’elle nomme les « intégrismes » et plus particulièrement de sa version prétendue “catholique”, Gilles Savary, vice-président socialiste du conseil général de Gironde, qui en a profité pour régler ses comptes avec Alain Juppé ce qui a provoqué chez moi un début de bâillement, Frédéric Lenoir du Monde des Religions, au fond assez proche de Caroline Fourest mais invitant gentiment après l’émission l’abbé Aulagnier à mettre de l’ordre sans sa maison (l’IBP je suppose), un inspecteur général de l’Éducation nationale de Gironde ayant diligenté une enquête sur l’école hors contrat de Bordeaux dont la conclusion fut qu’elle n’était pas aux normes (dont je n’ai pas très bien compris si elles étaient idéologiques ou sanitaires), et, invité surprise, puisque je ne l’ai su que sur le plateau, Mouloud Aounit, président du M.R.A.P. et professionnel de l’antiracisme…

    Personne de la Conférence épiscopale ?

    Non, personne. La production avait pourtant invité un représentant officiel à cet enregistrement, mais le diacre proposé par la Conférence ne semble pas avoir été agréé par les producteurs pour une raison que j’ignore.

    Revenons à votre ligne de défense…

    Dans le peu de temps dont j’ai disposé (8 invités pour 52 minutes, ce n’est pas le “grand oral” de l’E.N.A.), j’ai dénoncé les caricatures de ce reportage : la caricature donnée de ce groupe DI, la caricature de l’assimilation du traditionalisme en général avec ce groupe en particulier, et la caricature des écoles hors contrat avec ce que le reportage nous disait de celle de Bordeaux.

    C’est tout ?

    Non ! j’ai dû faire encore trois ou quatre saillies – dont on verra bien ce qu’il restera au montage – en rappelant que les cimetières catholiques aussi étaient profanés, alors que Caroline Fourest ne parlait que des cimetières musulmans et israélites, les persécutions extrêmes contre les chrétiens, allant jusqu’à la mort, alors que Mouloud Aounit ne parlait que « d’antisémistime » et « d’islamophobie », et en rappelant à un Père de la Morandais particulièrement sarcastique que j’étais un catholique qui n’avait jamais quitté l’Église et que j’étais même paroissien d’une paroisse dont il fut le curé à Paris, il y a à vrai dire de nombreuses années. Cela semble l’avoir surpris tant ses préjugés sont enracinés.

    Quel bilan tirez-vous de tout cela ?

    Une certaine gêne. Non pas d’avoir été “piégé” – j’ai l’habitude des plateaux de télévision… –, mais de n’avoir pu, qu’en toute dernière minute, dire tout le bien que je pensais des efforts de Benoît XVI pour la réconciliation des catholiques. C’était cela le vrai sujet d’un magazine sur les « traditionalistes ». On est passé à côté une fois de plus. L’ancien maire juif de New York, Ed Koch, vient d’écrire dans un quotidien israélien que la campagne des médias américains contre l’Église et Benoît XVI n’avait rien à voir avec l’information. Il a bien raison et je viens de le constater. Ce n’est pas un “scoop”.

    Propos recueillis par Arthur Leroy http://www.riposte-catholique.fr

  • L'immigration, problème social n° 1

    De tous nos problèmes sociaux, l'un des principaux est actuellement, qu'on le veuille ou non, celui de l'immigration africaine. Ces immigrés nous arrivent de plus en plus nombreux, de façon plus ou moins régulière. La plupart d'entre ces malheureux s'entassent dans les logements improvisés et insalubres que leur louent de misérables « marchands de sommeil » et où ils sont la proie de maladies qu'on croyait éradiquées, d'où, en plusieurs régions, des hôpitaux engorgés. Beaucoup trouvent à s'employer illégalement, parfois dans des conditions indignes, perturbant par surcroît le monde du travail ; et ceux qui n'y parviennent pas ou s'y refusent dépendent d'assistances diverses dans le meilleur des cas, d'où le déficit accru des régimes sociaux ; ou bien ils survivent autrement, d'où des prisons surpeuplées. Dans nombre d'établissements scolaires, leurs enfants abaissent les niveaux, accroissent la violence et les incivilités, accentuant le développement de l'enseignement privé. Ils offrent aussi un terreau propice aux réseaux d'islamistes fanatiques dont certains versent dans le terrorisme.

    On notera au passage que souvent ceux qui ne s'alarment pas de cette immigration grandissante et s'y résignent appelaient naguère à repousser le projet de Constitution européenne au prétexte qu'elle risquait de provoquer une excessive immigration venue de l'Est. Que n'a-t-on entendu sur la menace du « plombier polonais » !

    Les démagogues et les utopistes nient l'importance de ce problème social, et ceux de nos responsables qui tentent de l'affronter, même le plus humainement, le plus timidement possible, se heurtent à des oppositions diverses qui les freinent, voire les paralysent. Ainsi, à l'initiative du ministre de l'Intérieur, un projet de loi sur l'immigration, bien modeste, va prochainement venir en débat à l'Assemblée nationale et déjà les critiques fusent. Dans le discours qu'il a prononcé à Nîmes le 9 mai dernier Nicolas Sarkozy l'avait pourtant ainsi justifié :

    « Je veux faire entrer dans la loi le principe de l'immigration choisie parce que je ne crois pas à l'immigration zéro, qui est contraire à notre intérêt national, et parce que je ne crois pas non plus que notre idéal d'une nation fraternelle puisse résister encore longtemps à la pression croissante d'une immigration subie, non maîtrisée. »

    C'est l'évidence, et c'est un minimum. Mais c'est encore trop et même Ségolène Royal, qui sur d'autres sujets tient souvent un langage de raison, s'est exclamée dans son discours-programme du 20 août à Frangy-en-Bresse :

    « Voyez ce qu'organise le ministre de l'Intérieur, l' « immigration choisie ». Mais qu'est-ce que cela veut dire ? On irait piller la matière grise de ces pays après avoir pillé pendant des années et des années leurs matières premières en tant que pays colonisés ? Mais c'est insupportable ! »

    Cela semble signifier que nous pouvons accueillir les immigrés sans formation et devons refuser ceux qui voudraient exercer chez nous les qualifications qu'ils ont acquises mais ne le veulent ou ne le peuvent pas chez eux. C'est absurde.

    De même Nicolas Sarkozy a-t-il raison de vouloir rapatrier les immigrés clandestins que des passeurs sans scrupules avaient persuadés qu'ils trouveraient chez nous l'Eldorado. Raison aussi de proposer d'autres logements aux familles agglutinées, par exemple, dans l'ancienne résidence universitaire de Cachan, squattée depuis trois ans dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorables.

    Mais dans ces deux cas des critiques se sont élevées. La CGT a jugé « indigne » l'évacuation du squatt de Cachan et considéré que le ministre de l'Intérieur avait fait « un pas de plus dans l'ignominie ». La Ligue des droits de l'homme a dénoncé la « politique du coup de force qui s'applique contre les sans-papiers, les sans-logis et les exclus ».

    N'en doutons pas, la question de l'immigration africaine va constituer, dans plusieurs régions, l'un des enjeux majeurs des prochaines élections présidentielles et législatives. Il serait temps qu'un peu d'humanité et de sagesse se fasse entendre.

    Chronique économique, syndicale et sociale
    Morvan Duhamel
    Polémia
    14/09/06

  • CES LOBBIES QUI ÉTOUFFENT LA FRANCE

    L'A.F. REÇOIT PIERRE DE VILLEMAREST
    « À Lisbonne la Trilatérale a tenu la main de Sarkozy »
    Pierre de Villemarest, journaliste professionnel, membre de l’Amicale des Anciens des services spéciaux de la Défense nationale, a rencontré depuis les années cinquante les personnages clefs de l’histoire du XXe siècle. Il a publié depuis 1962 une vingtaine d’ouvrages, notamment sur les services secrets soviétiques. L’ouvrage sur la Trilatérale que présente ci-contre Pascal Nari est le troisième d’une série intitulée Faits et chroniques interdits au public sur toutes sortes de clubs dont celui des Bilderberg. Il dirige depuis trente ans une Lettre d’Information confidentielle qui traite des dessous des événements contemporains avec des correspondants dans une vingtaine de pays. Il a bien voulu à l’occasion de la sortie de son nouveau livre nous accorder cet entretien, dont nous le remercions.
    * Centre européen d’Information, La Vendômière , 27930 Cierrey

    L’ACTION FRANÇAISE 2000 – Quelle est la spécificité de la Trilatérale par rapport aux autres groupes, Bilderberg, CFR... ? A-t-elle une philosophie propre ? Des moyens d’action particuliers ?
    PIERRE DE VILLEMAREST – La Trilatérale est née en 1973 sous la tutelle du CFR (Council on Foreign Relations) à l’initiative de David Rockefeller et de son maître à penser Zbigniev Brzezinski. Je raconte dans mon livre comment cette création fut d’abord tenue secrète avant que Rockefeller lui-même avoue en 1991 devant les membres du cercle de Bilderberg en remerciant la grande presse d’avoir respecté les consignes de discrétion pendant des années : « Le monde est maintenant plus sophistiqué et disposé à marcher en direction d’un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers internationaux est sûrement préférable à l’autodétermination telle qu’elle a été pratiquée durant les siècles passés. »
    En fait, la Trilatérale a été créée sous prétexte d’appeler le Japon dans un système mondial qui s’érigerait comme puissance industrielle et commerciale, en vue de coiffer toutes les institutions européeennes et atlantiques et d’orchestrer la marche économique vers le mondialisme.

    Mondialisation et mondialisme

    L’AF 2000 – N’y a-t-il pas lieu de distinguer entre mondialisme et mondialisation ?
    P. de V. – Les trilatéralistes utilisent la phraséologie courante pour cacher leur idéologie, mais il faut en effet distinguer la mondialisation qui est la conséquence fatale des progrès techniques, notamment dans le domaine de la communication, et le mondialisme qui est une doctrine imposée par une coterie élitiste qui impose son explication de notre temps et qui dicte la mondialisation, laquelle est organisée autour de cercles qui existent déjà pour aboutir à une sorte de directoire du monde. La tactique des hommes de la Trilatérale est toujours de multiplier les ponts et les contacts avec toutes sortes d’organismes à l’échelon mondial même si ceux-ci sont apparemment très différents et non liés entre eux tels l’lnstitut Aspen, dont l’origine est franco-germanique, ou encore l’Institut français des relations internationales (IFRI) que dirige Thierry de Montbrial.
    Tous ces groupes se rejoignent dans l’idée de parvenir à la destruction des États nations. J’ajouterai les Amitiés France Amérique qui défendent l’idée de remplacer les nations par les régions.

    Hégémonie américaine

    L’AF 2000 – Peut-on dire de la Trilatérale qu’elle est l’instrument de l’impérialisme américain ?
    P. de V. – Le problème se pose toujours entre trilatéralistes de savoir si la direction doit revenir à des groupes géographiques et commerciaux anonymes ou si l’Amérique doit prendre l’organisation en mains. C’est pour le moment l’impasse. Mais il faut noter que Rockefeller (91 ans) et Brzezinski sont toujours le moteur de l’affaire.
    Je crois, par ce que j’ai vu et appris de l’intérieur, en parlant avec beaucoup de trilatéralistes, que les Américains pensent d’abord à leurs affaires (les firmes qui font partie de la Trilatérale représentent un poids supérieur à celui du budget des États Unis ; elles sont à même de dicter leurs volontés aux gouvernements américains. C’est bien la marche vers l’hégémonie capitaliste américaine.

    L’AF 2000 – Pourtant la Trilatérale s’est souvent lourdement trompée. Par exemple - vous le dites dans votre livre - en ne prévoyant pas l’effondrement du communisme... Comment un organisme qui commet tant d’erreurs peut-il être aussi dangereux ?
    P. de V. – La Trilatérale s’est trompée plusieurs fois dans ses prévisions et ses constatations ont éludé bien des problèmes. Ses textes sont sur le modèle des sociétés fabiennes : dans un même numéro des Affaires internationales on peut trouver la thèse et l’antithèse voire toutes sortes de contradictions. Les hommes de le Trilatérale n’ont pas su prévoir la chute du Mur de Berlin ni ses conséquences, pas plus qu’ils n’ont deviné qu’à côté du Japon émergeraient l’Inde et le Chine. Cela montre les limites de ces prévisionnistes. Ils n’en sont pas moins dangereux, car ils savent manipuler l’opinion à travers le commerce et les monnaies. Ils ont voulu l’euro, cette monnaie artificielle déjà préconisée par les Bilderberg ; aujourd’hui le secrétaire d’État au Trésor, H. Paulson, membre du CFR, peut en réalité coiffer l’économie de l’Europe occidentale.
    Ils entretiennent aussi la crise artificielle du pétrole ; ils veulent que les puissances pétrolières qu’ils coiffent réduisent leurs livraisons par peur d’avoir à épuiser leurs réserves ; ils arguent de cela pour laisser monter les prix. On se trouve ainsi à la merci d’un groupe de direction qui prend sur lui d’influencer la politique mondiale à travers les enjeux économiques.

    En route pour le mondialisme

    L’AF 2000 – Quelle influence joue la Trilatérale dans la construction dont rêvent certains d’une Europe fédérale ?
    P. de V. – Une certain nombre de ses membres appartiennent au groupe euro-atlantique des Bilderberg qui a tant contribué à lancer l’idée européenne, en liaison avec les comités d’action Jean Monnet, lesquels étaient financés avec parfois des rallonges par les Américains. Alors quand François Hollande dans Le Monde du 16 septembre 2004 revendique pour les socialistes la paternité des cinq ou six traités européens, on sait qui finançait. La Trilatérale a suggéré le texte “simplifié” et a tenu la main de Nicolas Sarkozy en posant le principe qu’on allait voter non par référendum mais seulement au Parlement. Car ils savent bien que d’instinct l’opinion voit quelque chose de louche dans l’affaire européenne, et redoute la catastrophe à plus ou moins long terme. Or, dans le traité “simplifié” il y a des signes inquiétants : si l’on a supprimé les symboles on n’en a pas moins gardé une espèce de ministre des Affaires étrangères avec une centaine d’ambassadeurs à travers les monde. On assistera donc bien à la soumission de la France à des étrangers.

    L’AF 2000 – Les Français faisant partie de la Trilatérale puisent-ils dans cette participation au moins quelques bénéfices économiques pour notre pays ?
    P. de V. – Ils obtiennent parfois quelques coups de pouce quand une firme a besoin d’aide, mais cela n’est pas calculé. En fait, ils y a à peu près quinze Français sur trois ou quatre cents trilatéralistes. Certains sont des passionnés du système mondialiste. Beaucoup sont seulement des opportunistes, sans grandes convictions. Je pense à Michel Crépeau, qui fut maire de La Rochelle, que j’ai interpellé un jour lors d’une réunion et qui m’a confié, à part, qu’ayant été chercher pour sa ville une aide aux États-Unis sur les conseils de Paul Delouvrier, directeur d’EDF et l’un des tout premiers trilatéralistes français, il en était revenu fort déçu et méfiant au sujet des antennes de la Trilatérale. Un petit groupe de personnes dirige tout. Donc les membres un peu trop tièdes sont vite détectés et leur mandat n’est pas renouvelé. Ils sont alors pour longtemps écoeurés d’avoir participé à de telles parlotes. D’autres se plaisent en revanche à siéger dans un club international, aussi mondain qu’artificiel.

    L’art de piéger même sans convaincre

    L’AF 2000 – Raymond Barre, ancien Premier ministre français, qui vient de mourir, était un trilatéraliste de haut niveau...
    P. de V. – Certes, mais ces trois dernières années, il s’était aperçu de son erreur et se montrait beaucoup moins ardent, ce que Simone Veil lui a reproché...

    L’AF 2000 – On ne peut pas à proprement parler accuser la Tilatérale de “complot” ; alors où réside la force de cet organisme ?
    P. de V. – La grande discrétion des médias à son égard contribue évidemment à renforcer son influence sournoise. Je dois déplorer aussi que les journalistes lucides et qui recueillent des informations agissent trop souvent chacun de leur côté et se citent rarement les uns les autres. Car il importe de mettre à jour la tactique des hommes de la Trilatérale qui consiste, à l’instar des sociétés fabiennes, à convaincre avec patience, par imprégnation des idées, de la politique et de l’économie d’un pays, puis à piéger ceux qui ne pensent pas comme eux en les contournant afin d’arriver même sans les convaincre à les persuader qu’ils ont intérêt à s’arranger avec eux...
    Propos recueillis par Michel FROMENTOUX L’Action Française 2000 du 15 au 28 novembre 2007

  • Ce sont les mégapoles, pas le CO², qui réchauffent

    Parmi les causes du changement climatique plus crédibles que le C0² on retiendra la chaleur induite par les villes et son impact sur les statistiques météorologiques. Ce qu'on appelle « l'effet insulaire de la chaleur urbaine » (UHI - Urban Heat Island). C'est un phénomène étudié et connu depuis des années et qui ne laisse pas le moindre doute dans l'esprit de ceux qui s'y sont consacrés. Bien entendu le GIECC, pour nier l'influence considérable qu'a cette évidence sur les projections climatiques, fera exclusivement appel à des scientifiques qui s'inscrivent en faux et prétendent, comme le climatologue Thomas Peterson, que les villes de moins de 10 000 habitants, devant être considérées comme rurales, ne sauraient être assimilées à des zones urbaines. En 2003, celui-ci concluait ainsi une étude sur l'UHI : « Contrairement à l'opinion couramment partagée aucun impact de l'urbanisation statistiquement significatif n'a pu être découvert dans les températures annuelles ». En 2007 le mathématicien canadien Steve Mc lntyre qui, avant d'en claquer la porte et d'être un des acteurs majeurs du Climategate, participa aux premiers travaux du GIECC, l'accusa d'avoir manipulé ses chiffres. Précédemment d'ailleurs il avait dénoncé les relevés truqués de James Hansen de la NASA, gourou du Réchauffement, ou le « hockey stick » falsifié de Michaël Mann. Ayant repris dans le détail les travaux de Paterson, Mc Intyre en démontra la fausseté, concluant sarcastique : « Il est cruellement évident même pour l'observateur le plus amateur qu'il existe dans les stations météorologiques urbaines une forte tendance au réchauffement, qui est absente de celles situées en milieu rural ». Déjà Tim Oke, en 1973 et Torok, en 2001, avaient d'ailleurs montré que des agglomérations de moins de 1000 habitants dégageaient une température moyenne supérieure de 2,2°C à celle des campagnes environnantes. Dès 1964 Woolum soulignait l'importance du réchauffement de l'atmosphère au-dessus des villes. Critchfield en 1983 relevait sur une année en moyenne 12,3°C au cœur de Paris et 10,7°C à Trappes. Chandler au printemps 1965 avait mesuré une moyenne de 11°C au centre de Londres et 5°C en banlieue. Ce qui n'empêchait pas le GIECC dans son rapport de 2007 d'écrire imperturbablement que « les études récentes confirment que les effets de l'urbanisation et du changement d'usage des terres sur les températures   globales   sont   négligeables (moins de 0,006°C par décennie), pour autant que soient concernées les moyennes hémisphériques et à l'échelle des continents ». Ce qui aura permis en 2003 de mettre sur le dos du réchauffement climatique les 15 000 morts de la canicule. Nous avions alors fait remarquer que si cette canicule s'était étendue à l'ensemble de la France, on n'avait relevé aucun mort dans les campagnes et que la plupart des décès étaient survenus dans des immeubles en béton et verre chauffés à blanc dans des environnements bétonnés et bitumés, sans verdure. Plus que la canicule ce sont les micro-climats créés par les villes et les constructions criminelles de l'habitat de masse qui furent entièrement responsables de l'hécatombe.
    SUPER-MÉGAPOLES, DES CRAINTES À VENIR
    Or ces chiffres ont été considérablement remis à jour par la NASA, un des initiateurs de la notion de réchauffement climatique anthropique. Une étude toute récente portant sur les trois dernières années, effectuée dans le nord-est des États-Unis, montre que les températures relevées dans les villes étaient de 7 à 9° celsius supérieures à celles collectées en milieu rural proche. On n'ignore pas que la plupart des stations où sont effectués les relevés — notamment les aérodromes — se sont trouvées au cours des trente dernières années progressivement englobées dans des conurbations. Certes, les scientifiques du Système s'empressent d'assurer que les données ont été "homogénéisées" afin de compenser cette évolution. Reste à savoir dans quelle proportion cela aurait été fait. L'Agence de Protection Environnementale US a d'ailleurs calculé qu'entre 1979 et 2003 l'exposition à la chaleur a provoqué plus de morts que les cyclones, la Foudre, les tornades, les inondations et les séismes combinés. À quoi une scientifique de l'Université d'Hawaï, Bénédicte Dousset, ajoute : « C'est le défaut de refroidissement nocturne plutôt que les hautes températures diurnes qui provoque les risques les plus graves pour la santé ». En d'autres termes les véritables fléaux se trouvent dans la surpopulation et dans l'architecture urbaine qui, accumulant la chaleur de la journée, ne sont plus en mesure d'assurer le repos durant la nuit. Il y a donc bien un impact humain sur les températures mais, absolument étranger au C0², il est la conséquence directe du sujet tabou numéro Un : celui de la surpopulation globale. Ce qui est d'autant plus inquiétant que le mouvement de concentration dans des super-mégapoles, nous dit-on, est irréversible et que celles-ci seront de plus en plus nombreuses, de plus en plus compactes et de plus en plus chaudes et irrespirables. Mais de cela ni le GIECC ni les fantoches de Copenhague, Cancun, Durban et autres lieux ne semblent avoir la moindre notion.
    Jim REEVES. RIVAROL 14 JANVIER 2011

  • Ce que sont vraiment les agences de notation

    Les agences de notation occupent le devant de la scène médiatique depuis quelque temps et hantent les nuits des chefs de gouvernement. Il importe de savoir de qui il s'agit. Tel est l'objet des lignes qui vont suivre
    UNE HISTOIRE DÉJÀ ANCIENNE
    Disposer d'informations concernant la solvabilité d'un emprunteur constitue l'une des conditions principales de toute activité de prêt. Les établissements de crédit ont toujours cherché à connaître la capacité de remboursement d'un futur débiteur avant de lui accorder un crédit. Avec la révolution industrielle et le développement des affaires qui en résulta, la demande d'information s'accrut et suscita la création de sociétés renseignant les agents économiques sur la solidité des entreprises et des emprunteurs.
    Peu avant 1830, la banque britannique Barings, soucieuse de mieux connaître ses clients américains, sous-traita à Thomas Ward, commerçant de Boston, la charge de classer plusieurs milliers de sociétés nord-américaines en fonction de leur fiabilité financière. En France, le célèbre Vidocq créa en 1833 un « Bureau des renseignements universels pour le commerce et l'industrie » chargé de séparer les bons et les mauvais débiteurs. D'autres initiatives suivirent : en juillet 1841, Lewis Tappan constitua la Mercantile Agency, devenue la Dun Company en 1859, qui vendait les données qu'il avait réunies sur la qualité financière de milliers d'entreprises. Elle fusionna ensuite avec l'agence de John Bradstreet créée en 1849 pour constituer la RG Dun and Bradstreet en 1933 qui actuellement fournit des bases de données sur plus de 150 millions de sociétés.
    Mais parallèlement à ces activités de "crédit reporting" (évaluation des crédits), se sont développées des sociétés compilant des données économiques, financières et statistiques. En 1868, aux États-Unis, Henry Poor, profitant du développement des chemins de fer, lance une publication annuelle de statistiques qui fait vite référence. Il sera suivi vers 1900 par John Moody qui publiera ses propres manuels de notation avec les premières notations financières, les "ratings", c'est-à-dire en français "évaluations" : c'est l'innovation majeure. À la suite de la crise financière de 1907, il était apparu qu'il devenait nécessaire de classer le plus clairement possible les différentes dettes. Moody sera suivi par Poor en 1916 puis par deux autres agences : Standard statistics en 1922 et Fitch (fondée par John Knowles Fitch le 24 décembre 1913 à New York) en 1924. Poor et Standard fusionneront en 1941.
    UN OLIGOPOLE
    Depuis les années 1940, le "métier" de notation est resté entre les mains de l'oligopole des trois agences Moody's (Moody's Investors Service), Standard and Poor's (S&P), Fitch. En dépit de diverses tentatives, aucune autre agence n'est parvenue à s'imposer, dans la mesure où elles ont été rachetées, dès leurs premiers succès, par le trio précité : en 2008, ces trois agences représentaient 94 % du chiffre d'affaire mondial de l'activité de notation. Quant aux 6 % restants, il s'agit de petites agences spécialisées dans des secteurs bien particuliers ou d'agences étrangères, comme Dagong en Chine mais avec lesquelles les trois grandes agences ont multiplié les accords de partenariat.
    À l'exception de Fitch, propriété de la holding française Fimalac présidée par Marc Ladreit de Lacharrière, S&P et Moody's sont des sociétés états-uniennes.
    En 2008, Moddy's employait 3 400 salariés dans 27 États ; S&P, 6 300 salariés dans 23 États ; Fitch, en plein développement depuis vingt ans, plus de 2 300 salariés. Moody's note, outre les États, 140 000 entités dont 5 500 sociétés et 30 000 emprunteurs publics ; S&P 280 000 entités ; Fitch 155 000.
    À l'origine, les revenus des agences provenaient de la vente de leurs publications. Mais, depuis les années 1970, leur financement proviendra de la rémunération des services de notation rendus à ceux qui demandent à être notés. La raison est double : de plus en plus d'investisseurs pirataient les données fournies par les agences ; mais, depuis la faillite de la compagnie ferroviaire Penn Central en 1970, de plus en plus d'émetteurs de dette demandèrent à être notés afin de rassurer les prêteurs. Ce système, conjointement à la forte croissance des États émergents, du développement des "produits" financiers lié à la financiarisation de l'économie, a permis aux agences d'accroître substantiellement leurs revenus mais a fragilisé leur fiabilité. Cette situation crée des conflits d'intérêts qui ont conduit les autorités fédérales états-uniennes à intervenir.
    Jusqu'en 1975, le domaine de la notation n'avait jamais été réglementé. Mais cette année là, le "gendarme" des Bourses américaines, la SEC (Securities and Exchange Commission), instaura le statut NSRO (Nationally Recognized Statistical Rating organizations) afin de limiter le nombre d'agences de notation. De fait, seules les trois grandes agences l'obtinrent (en 2006, le secteur fut déréglementé, permettant à six petites agences d'obtenir le NSRO). Avec les crises spéculatives successives des années 2000 (« Bulle internet », crise des "subprime"), de nouvelles réglementations ont vu le jour. Nous les aborderons ultérieurement.
    COMMENT FONCTIONNENT-ELLES ?
    La base de la notation est celle de l'évaluation de la probabilité de défaut des entités notées ou, en sens contraire, une espérance de recouvrement des dettes qui leur sont accordées. Qu'est-ce à dire ? La probabilité de défaut s'apprécie relativement au retard ou à l'absence de paiement des intérêts d'une dette ou de son capital, en fonction des modifications du contrat d'emprunt conduisant à diminuer la qualité de celui-ci. Les données macro-économiques, les informations propres à l'émetteur d'un emprunt entrent en ligne de compte. Depuis 2005, les ratings de Fitch ne mesurent qu'une probabilité de défaut. On distingue aussi entre « risque de liquidité » qui dépend de la capacité de lever des fonds à court terme, et le « risque de solvabilité » qui se rapporte au degré de capacité de remboursement d'une dette. Mais, bien souvent, la crise de liquidité se transforme vite en crise de solvabilité.
    Pour établir leurs notes, les agences collectent de l'information auprès de l'émetteur et s'entretiennent avec sa direction. L'analyste chargé du dossier présente celui-ci à un comité, qui prend une décision dont l'émetteur peut faire appel. La décision finale revêt la forme d'un communiqué de presse.
    Les agences établissent trois catégories de notes : la « note d'émetteur » qui mesure la qualité globale d'un emprunteur ; la « note d'émission » propre à chaque titre obligataire émis sur le marché ; la « note de recouvrement » qui se rapporte au risque de non-recouvrement associé à chaque titre.
    Progressivement, les agences de notation ont uniformisé leurs échelles de notation d'un secteur à l'autre. La grande césure existant entre la qualité des titres ou entités notés, celle qui constitue un seuil psychologique pour les investisseurs, repose sur la distinction entre « investment grade » et « spéculative grade », c'est-à-dire entre les valeurs sûres et les valeurs ayant une grande probabilité de défaut. (1)
    Chaque rating se voit associer une perspective de notation, laissant présager, soit une stabilité, soit une élévation, soit un abaissement ; citons la « perspective évolutive », liée à un événement précis, la « mise sous surveillance » relative à une forte probabilité de changement.
    Quant aux États, leur note est déterminée sur quelques variables tels le PBB par habitant, le taux d'inflation, le précédent d'un défaut souverain intervenu au cours des dernières 25 années, le ratio dette étrangère / exportations, degré de développement.
    Des écarts de notes existent entre les agences, selon les pondérations de risques utilisées. Ainsi, les notes de Moody's sont souvent plus stables que celles de Fitch et S&P.
    LES NOTATIONS D'ETATS
    Mais pourquoi ces agences, travaillant originellement avec le secteur privé, en sont-elles venues à s'occuper des États ? Lors de la Grande Guerre, il apparut que la situation financière des États entrait en ligne de compte. Le Nyse (New York Stock Exchange), c'est-à-dire Wall Street, finança les belligérants, principalement la France et la Grande-Bretagne qui émettaient des titres d'emprunt outre-Atlantique, créant un marché de la « dette souveraine », à savoir la dette des États. Dès lors, il était nécessaire d'évaluer le risque souverain de ces États, d'autant plus que les années 1920 furent caractérisées par le développement incontrôlé de l'endettement, notamment celui des Etats. Le sommet des émissions d'emprunts d'Etat sera atteint en 1929-1930. La « Grande dépression », le vote du « Johnson Debt Default Act » de 1934 qui interdit la vente de titres obligataires émis par des gouvernements en faillite vis-à-vis de sociétés financières états-uniennes, mirent à mal le marché obligataire souverain new-yorkais, avant que les tensions internationales de la fin des années 1930 ne l'éteignent quasiment pour plusieurs décennies. Jusqu'aux années 1970, les notations des États disparurent donc quasiment.
    En effet, outre le conflit 1939-1945 qui vit les États maîtriser leur financement, les années d'après-guerre virent le redressement économique se faire à travers des prêts d'ordre public. Le FMI et la Banque mondiale, nés avec les accords de Bretton Woods, financèrent le développement des États en cours d'industrialisation, évitant de recourir aux prêts privés et aux marchés. En Europe, le Plan Marshall, des prêts bilatéraux firent que, là non plus, le recours aux marchés ne fut pas nécessaire. À cela il faut ajouter le frein que constitua l'IET (Inter-est Equalization Tax), taxe instaurée en 1963 aux États-Unis par Kennedy pour réduire le déficit de la balance des paiements états-unienne en frappant à 15 % les intérêts perçus par les financiers américains sur les emprunts accordés aux étrangers.
    Mais tout allait changer au cours des années 1970. Différentes lois, comme la loi Giscard-Pompidou de 1973, allaient interdire aux États de se refinancer eux-mêmes, les obligeant à se financer par l'emprunt privé. L'IET était abrogée en 1974. Il devenait à nouveau utile de noter les États emprunteurs, pourtant encore peu nombreux à l'époque. Toutefois, la "manie" de notation allait faire florès lorsqu'en 1986, Moody's décida de noter même les États qui n'avaient pas d'emprunts en dollars,
    telle la RFA. Tout se passait comme s'il fallait soumettre au contrôle tous les États. Puis vint le « Plan Brady », mis en place en 1989 par le secrétaire au Trésor américain Nicholas Brady afin de restructurer la dette du Mexique, en défaut depuis 1982, en émettant des obligations souveraines. D'autres suivirent ensuite, multipliant les titres obligataires souverains et développant ainsi le marché correspondant. Autant de nouvelles occasions de noter les dettes souveraines.
    Comme, semble-t-il, aucun État de la planète ne doit échapper au bulletin de notes, un accord fut passé en 2002 entre le Département d'État d'une part et Fitch et S&P d'autre part afin de noter les États d'Afrique noire qui ne l'étaient pas encore. En 2011, entre 110 et 120 États, selon les agences, sont notés.
    POURQUOI UNE TELLE PUISSANCE ?
    Il est clair que le rôle des agences de notation a cru en lien direct avec le développement de la finance sous toutes ses formes, tant avec les « produits structurés », nés de la libéralisation financière des années 1980 tels ceux relevant de la titrisation, qu'avec les emprunts de toutes sortes des acteurs privés et, bien sûr, des États, de plus en plus drogués à l'emprunt privé. Mais cela ne suffit pas à expliquer l'importance croissante de ces agences.
    Déjà, dans les années 1930, l'État américain avait instauré des réglementations intégrant les notations des agences pour déterminer officiellement la qualité des titres d'emprunt.
    C'est surtout à partir des années 1970 que les organes de contrôle américains, telle la SEC, vont multiplier les réglementations fondées sur les notations, imités par les États d'Europe, d'Asie et d'Amérique latine. Désormais, les emprunteurs devront être préalablement notés.
    Mais le renforcement du rôle des agences de notation vient des accords internationaux dits de Bâle II (nous en sommes à Bâle III) signés en 2004 sous l'égide de la BRI (Banque des Règlements Internationaux, sorte de « banque des banques centrales »). Ces accords visent à imposer des règles assurant la bonne gestion des banques, notamment en exigeant un minimum de fonds propres, (le « ratio Cooke », relevé, au grand dam des banques privées lors des récents accords de Bâle III en 2010, à 9 % de fonds propres), le calcul s'effectuant par une pondération fondée sur les notes fournies par les agences. La raison invoquée est l'amélioration de la transparence et de la sécurité des marchés.
    Le rôle des agences devient donc central avec toutefois une objection sérieuse : il leur est accordé une confiance totale alors qu'elles ne sont elles-mêmes soumises à aucun contrôle. Et cette confiance en quelque sorte légalisée fait que de plus en plus, les acteurs économiques se dispensent eux-mêmes de réfléchir sur leurs interlocuteurs, perdant ainsi leur libre arbitre, ce qui est à l'origine de bien des erreurs.
    Dès lors, il n'est pas surprenant que lorsque survient une crise - issue de la fragilisation inévitable d'un système par nature instable car fondé sur le jeu et la spéculation - les agences de notation deviennent des sortes déjuges suprêmes, d'oracles à la bouche desquels le monde de l'endettement, banques, entreprises et États, est suspendu ! Car la dégradation d'une note signifie des emprunts plus difficiles et plus onéreux : la spirale de la crise est enclenchée, sinon accélérée !
    LES FAILLES DES AGENCES DE NOTATION
    Le système des agences est donc loin d'être parfait. Pour rester dans une période récente, leurs errements sont patents lorsque l'on considère les surévaluations des notations durant l'euphorie boursière des années 1990.
    Entre 1997 et 2000, plus de 90 % des notes attribuées étaient positives et incitaient à l'achat. Jusqu'au premier trimestre 2000 les agences de notation ont affiché des notes positives, optimistes et rassurantes sur la santé des entreprises. Les agences n'ont pas vu venir la crise asiatique de 1997. Elles ont aggravé les difficultés d'États comme le Brésil en 1999 et l'Argentine en 2001 en modifiant de manière injustifiée et abrupte leurs ratings. De même, elles n'avaient pas anticipé la faillite d'Enron en 2001, de Worldcom en 2002, de l'Italien Parmalat en 2003 etc.. Elles n'avaient pas prévu le krach des "dot.com." à la suite d'une bulle dite « bulle internet ». Ce n'est qu'en juin 2002, alors que les indices boursiers avaient déjà baissé de 40 % en deux ans, qu'elles ont commencé à prendre conscience du danger que constituait l'endettement inconsidéré du secteur informatique. Ce n'est qu'à l'été 2002 qu'elles révisèrent à la baisse et en catastrophe leurs notes des entreprises cotées sur les grandes places boursières.
Il en est de même pour la crise des "subprime" de 2007-2008. De nombreux produits structurés bénéficiaient de notations élevées avant que leur valeur ne chute en bourse et que les agences ne baissent massivement et en urgence leurs évaluations. Des conflits d'intérêts ont été stigmatisés dans la mesure où les analystes, c'est-à-dire ceux qui évaluent les entreprises, sont aussi ceux qui négocient les contrats de notation. De plus, il y a toujours le risque de les voir jouer involontairement le rôle officieux de consultants.
La difficulté à évaluer la complexité des opérations et des produits structurés entre en ligne de compte mais n'est qu'un argument de défaut. La qualité, l'intégrité du processus de notation n'ont pas été irréprochables, renforcés par un manque de compétence, de pertinence et de moyens humains conjugués à un aveuglement certain.
    En outre, de nombreux émetteurs de dette se sont employés à se faire noter par l'agence qui semblait la mieux à même de leur donner une note satisfaisante, voire en sollicitant une note chez une deuxième ou troisième agence si la première notation ne leur convenait pas. Il se produit une inflation de notations et une certaine concurrence entre les agences qui a fait préconiser à certains commentateurs de mettre fin à cette concurrence ! Un comble dans un monde où l'on ne jure que par celle-ci ! Ce n'est pas tout : les banques et autres institutions financières émettrices de titres de dette ont aussi pu constituer leurs "produits" en fonction de critères considérés comme valorisant par les agences de notation, influençant celles-ci à leur corps défendant.
    Compte tenu de tous ces défauts, la SEC a établi une réglementation contraignante visant à éviter tout conflit d'intérêt entre l'agence de notation et le noté afin de ne pas affecter l'objectivité de la note, demandant entre autres de rendre publiques les méthodes de notation, le système de rémunération, les revenus des analystes.
    Mais il y a plus : les agences jugent selon des critères nécessairement subjectifs, non exempt des modes et des croyances économiques du moment, telle actuellement la vulgate néo-libérale. Et, jamais, elles ne remettront en cause un système qui les fait vivre et dont elles sont partie-prenante.
    LES AGENCES DE NOTATION, MIROIR DU MONDIALISME
    Ainsi, les réglementations publiques destinées à encadrer le système de notation ne feront qu'en ralentir la dérive, ou bien en modifier la forme. De même que les financiers ont toujours une longueur d'avance sur les autorités de régulation, aucune réglementation n'empêchera les erreurs de jugement, l'apparition de nouveaux dysfonctionnements dans la méthodologie, dans les relations entre agences et clients.
    Mais là n'est pas le problème fondamental. Les agences de notation peuvent être aveugles dans certaines situations, elles peuvent accentuer des cycles économiques en nourrissant l'euphorie ou la déprime, elles peuvent favoriser la mondialisation en encourageant les fusions-acquisitions d'entreprise dans la mesure où elles considèrent que la stabilité d'une société est fonction de sa taille (« to big to fail » c'est-à-dire : « trop gros pour chuter ») : mais elles ne font, globalement, que constater la santé ou la maladie des débiteurs. Elles ne sont pas la cause des crises.
    Le mal réside dans la financiarisation de l'économie et le fait que l'économie réelle n'est plus que le "sous-jacent" général d'un monde économique dominé par ce qu'on appelle « l'industrie bancaire » et qui asservit l'économie productive à sa course folle vers toujours plus de rentabilité et de profits. Rappelons que les échanges financiers relatifs à l'économie réelle, c'est-à-dire productive, ne concernent que 3 % des flux financiers mondiaux. Le mal réside en ce que les États ont abandonné, pour une large part, volontairement, leur souveraineté monétaire et financière et, par suite, leur indépendance politique.
    Actuellement, les États d'Europe, à commencer par la France, tremblent à l'idée de perdre leur « triple A », comme si leur sort dépendait d'un décret divin, le divin étant pour l'occasion les dieux de la finance dont le verbe, serait les agences de notation.
    Or le véritable problème réside dans leur capacité à retrouver leur souveraineté monétaire, à reconstituer une industrie détruite par la mondialisation néolibérale, à recouvrer leur richesse première, c'est-à-dire à assurer le renouvellement de leurs générations par natalité endogène et ainsi, à retrouver le chemin d'une puissance évanouie au fil des ans depuis le milieu du XXe siècle. Les crises à venir d'un système contre-nature fourniront des occasions qu'il faudra savoir ne pas manquer.
    André Gandillon rivarol du 23 décembre 2011 au 5 janvier 2012
    (1) Dans l'échelle des notations qui vont du AAA (valeurs les plus sûres) au D (défaut de paiement), en passant par BBB, BB+ (catégorie spéculative), C (risque de défaut de paiement réel), cette limite spéculative se situe entre BB- et BB+. Les notations AAA, AA. A. BBB, BB, B, CCC.CC, C, D correspondent à l'échelle de Fitch et S&P. Chez Moody's, les catégories sont Aaa, A, Baa, Ba, Caa, Ca, C (défaut), chaque catégorie connaissant plusieurs subdivision.

  • Arrêtons de banquer : la Grèce, la France, l’Allemagne, l’Europe n’ont pas besoin de l’euro !

    Un  drame du laxisme, un drame de l’immigration, un drame de la  récidive : sorti de prison en septembre dernier  après 6 ans d’incarcération,  Abdallah Boumezaar a reconnu être l’auteur des coups de feu qui ont tué à Collobrières (Var) à la suite d’un «banal» cambriolage,  deux gendarmes, Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans. Laxisme et  récidive sont  aussi des mots qui viennent à l’esprit au vu de la dramatique situation vécue par la Grèce et qui plombe plus largement l’ensemble de la zone euro…avec la complicité des crânes d’œufs bruxellois. Selon les médias, il resterait dans les caisses d’Athènes que deux milliards d’euros, de quoi tenir jusqu’au 20 juillet, pour payer factures, fonctionnaires et pensions de retraites…

    Confrontés aux solutions prônées par  l’extrême gauche anti bruxelloise du parti Syriza  d’Alexis Tsipras, les Grecs ont voté le 17 juin, mais sans lui  donner la majorité absolue,  pour le parti de droite pro euro  Nouvelle démocratie (ND) de Antonis Samaras. ND l’a emporté avec 29,66% des voix, s’adjugeant 129 sièges sur 300 au parlement (plus les cinquante sièges de  bonus pour le parti arrivant en tête selon la constitution)  suivi par le Syriza, (26,89 % et 71 sièges), les socialistes  du Pasok (12,28% et 33 sièges) ; le très décrié parti  l ‘Aube dorée, Chryssi Avghi,   confirme sa percée enregistrée précédemment  avec 18 députés.

    Alors que la situation financière  de l’Espagne se dégrade de manière très problématique et  pose également de manière criante  l’hypothèse d’une implosion de la zone euro, le vote grec de dimanche n’a pas  créé une vague d’enthousiasme « des marchés. »

    C’est dans ce climat que ND, parti qui quand il était au pouvoir a largement contribué au marasme actuel,  tente actuellement  de former un nouveau  gouvernement de « salut national », avec l’appui du socialiste  Evangelos Vénizélos.

    En marge du sommet du G20, à Los Cabos, au Mexique rapporte l’AFP, les présidents de l’UE, Herman Van Rompuy, et de la Commission  européenne, José Manuel Barroso,  ont déclaré en commun que les instances bruxelloises « (continueront)  à soutenir la Grèce en tant que membre de la famille de l’UE et de la zone euro ». Derrière la formule convenue, on sent poindre la méthode Coué…

    Journaliste économique au Figaro, Guillaume Guichard  rappelait dernièrement que «seul un dixième environ des 125 milliards d’euros prêtés à la Grèce depuis mai 2010 ont fini dans les caisses de l’État. Le reste a servi à rembourser dans les temps une partie de la dette colossale du pays, », «  au paiement des intérêts sur la dette, au remboursement des échéances et au renforcement des banques grecques au bord de l’effondrement. »

    Dans les faits  les médecins-vampires de l’euromondialisme veillent au grain :  « comme la Banque centrale européenne (BCE) a racheté, en 2010, entre 47 et 55 milliards d’euros de dette grecque pour ralentir la progression de la crise, c’est à elle que revient, au final, la majeure partie de l’aide. Ainsi, 88% des remboursements d’emprunts que doit effectuer la Grèce d’ici fin 2012 concernent des titres détenus par la BCE. La troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et FMI) se paie essentiellement elle-même en octroyant l’aide à la Grèce, en concluent les économistes d’une grande banque américaine… ».

    Mais le dogme intangible du maintien de l’euro est remis chaque jour davantage en cause, et notamment encore dernièrement par Thilo Sarrazin. Ce socialiste alors membre du SPD,  avait déjà fait sensation en 2010 avec son pamphlet, LAllemagne court à sa perte (« Deutschland schäft sich ab »), un immense succès de librairie dénonçant l’immigration-invasion qui lui avait coûté son poste  au directoire de la Bundesbank.

    Cette fois avec « L’Europe n’a pas besoin de l’euro » (paru le 22 mai), de nouveau en tête des ventes Outre-Rhin,   le tollé des bien-pensants est aussi grand.  Il est certain que la remise en cause de  religion de la monnaie unique est la transgression d’un tabou quasiment aussi fort que le  refus du multiculturalisme obligatoire, les deux voguant d’ailleurs  souvent  de conserve…  

    Dans une (longue)  tribune libre publiée sur le site Nouvelles de France et reprise sur Polemia,  Philippe Simonnot s’interrogeait : « Que dit donc de tellement sot ou méprisable l’ancien banquier d’obédience socialiste ? Qu’Angela Merkel a tort de dire que  si l’euro échoue, l’Europe échoue . Thilo Sarrazin nous donne pourtant un message de raison et d’espoir en ne liant pas le sort du Vieux Monde à une monnaie condamnée. »

    « Quoi encore ? Que les pays qui violent continuellement le pacte de stabilité doivent quitter la zone euro. Logique ! Si l’on ne respecte pas les règles d’un club, ne doit-on pas le quitter ? »

    « Encore ceci : Thilo Sarrazin s’insurge contre les eurobonds (la création d’euro-obligations  appelés encore « eurobonds »,  qui remplaceraient les bons du Trésor émis par chaque Etat, NDLR) prônés par la France, mais aussi par une grande partie de l’opposition allemande de gauche et écologiste. Et il accuse cette dernière d’être motivée par ce réflexe  très allemand  de penser que  l’on aura définitivement expié l’Holocauste et la Guerre Mondiale quand nous aurons mis toutes nos affaires, et aussi notre argent, entre des mains européennes. Là, il est allé trop loin pour la bonne pensée des deux côtés du Rhin ou des Alpes. Halte-là ! »

    Et l’auteur de l’article de relever que « déjà, en 1969, Franz Joseph Strauss (décédé en 1988, il fut président du parti conservateur Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU), ministre-président de la Bavière, ministre fédéral des finances, NDLR)  avait déclaré : un peuple qui a engrangé de tels succès économiques a le droit de ne plus rien entendre à propos d’Auschwitz ».

    Sans rentrer dans ce débat là, saluons chez Thilo Sarrazin une exigence  d’honnêteté,  de cohérence pas si courante.  Et la classe politicienne eurolâtre et antinationale ferait bien pareillement  de méditer sur ce souhait formulé déjà par Cicéron en  55 avant Jésus-Christ,  douze  ans avant son assassinat,  et déjà cité par Bruno Gollnisch dans l’hémicycle du parlement européen :

    « Les finances publiques doivent être saines, le budget doit être équilibré, la dette publique doit être réduite, l’arrogance de l’administration doit être combattue et contrôlée, et l’aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l’aide publique. » Tout est dit !

    http://www.gollnisch.com

  • La France nouvelle terre promise pour l’islam

    Cet article a été publié sur « La Voix de la Russie », le 15 décembre dernier. Il nous éclaire sur la vision qu’ont les Russes sur ce qui se passe en France, en termes d’islam et d’immigration. Un point de vue sur la réalité que nous ne sommes pas près de voir développé dans les médias occidentaux.
    Il s’appelle Imran Firasat et il serait l’auteur du film « The Innocent Prophet ». C’est-à-dire « Le Prophète Innocent » tourné sur YouTube et annoncé à paraître aujourd’hui le 14 décembre. Comme on peut le lire dans l’internet, le film « compte révéler « la vérité sur la vie de Mahomet. »
    Vérité ou pas mais la police belge et française est en état d’alerte rouge la menace d’explosion sociale étant jugée comme « extrêmement aigüe ». Par cette réaction même à un film-amateur tourné en clandestinité et même pas encore rendu public, on peut juger de l’ampleur des dégâts.
    Les Français ont peur

     

    Les Français ont peur. Ils se font agresser dans leur vie courante comme le chef Michel del Burgo de Carcassonne qui s’est fait traiter de « sale Français » par des énergumènes qui l’ont attaqué à coups de pierres lorsqu’il était dans sa camionnette garée sagement à côté d’un bureau de tabac ; ou encore ces commerçants du Marché de Nîmes maltraités et menacés par les musulmans en colère qui les accusent de vendre des produits non-conformes à leur vision du monde à savoir boissons alcoolisées ou encore des vêtements féminins jugés par trop légers ; ou les immigrés délinquants de Saint-Denis qui ont tabassé un flic qui s’est retrouvé au service des urgences d’un hôpital dans un état jugé très grave…
    La vie en France n’a plus rien d’un pays européen

     

    Même sans ce film craint par certains, attendu par d’autres la vie en France n’a plus rien d’un pays européen. Je dirais qu’elle ressemble plutôt à celle d’Israël où les touristes se promènent en ville mais chacun est prêt à dégainer à tout moment. L’ennui pour la France est que les Israéliens, eux, sont farouchement décidés de vendre très cher leur peau « au cas où». Ils sont craints par leurs adversaires. Les Israéliens vivent d’un côté de la palissade et peuvent se défendre. Leurs ennemis vivent de l’autre côté et savent ce que c’est que la loi du talion appliquée méthodiquement en cas d’attaque contre Israël. Cela veut dire « œil pour œil » sans que je cherche à savoir ce qu’on peut précisément faire dans ce cas-là.
    La France est Israël maintenant. Mais les Français sont privés du droit à l’autodéfense et au droit d’exercer leur religion en toute liberté et de vivre selon leurs propres coutumes. En Israël si un civil réserviste est attaqué, il peut ouvrir le feu pour se défendre. En France une telle réaction serait impensable.
    Les Français sont privés du droit à l’autodéfense

     

    Pour comprendre mieux l’état d’horreur dans lequel vivent de nombreux citoyens français nous tenons à donner la parole à un homme sincère, un politologue français qui n’a pas voulu dévoiler son nom parce qu’il a fait l’objet d’une véritable curée de la part de la presse vendue aux envahisseurs. Écoutons-le, Chers amis !
    LVDLR.Monsieur Archer, je suis très ami avec Alexandre Latsa qui est un confrère bien connu à travers les différents masses média. Il s’est marié avec une Franco-Russe et s’est vu quasiment obligé, selon ses propres paroles, de partir en Russie. Il dit de ne pas reconnaître sa ville natale, Bordeaux, défigurée par l’immigration. Selon son point de vue que je partage, il est difficile d’envoyer une femme même mariée, faire ses courses dans la soirée sans qu’elle coure le risque de se faire agresser par les gueux d’origine étrangère. Vous qui connaissez bien la région de Bordeaux, qu’est-ce que vous en dites ?
    La presse vendue aux envahisseurs

     

    Emmanuel Archer.Je dirais que dans l’ensemble que ce soit à Bordeaux, à Paris ou dans les autres villes de France, il y a un réel, un très réel problème de sécurité. C’est un mensonge que de dire le contraire. Les chiffres se trafiquent. Mais malgré tout, à chaque fois qu’on sort les nouvelles statistiques concernant les plaintes pour viol, pour vol aggravé, pour meurtres et autres délits, on voit bien que ces chiffres-là augmentent sans arrêt. Et maintenant je sais qu’il y a quelque chose d’autre qui est très incorrect en France mais ce n’est pas moi qui l’invente, c’est des choses qui se savent aujourd’hui, la plupart de personnes qui sont en prison en France, ce sont des étrangers extra-européens.
    LVDLR. Donc la majorité de loubards qui volent, qui violent et tabassent les gens dans les rues, il s’agit des immigrés ?
    Emmanuel Archer.Il faut faire attention bien évidemment et ne pas stigmatiser mais oui, il y a une très forte proportion et une majorité même de prisonniers qui viennent de ces populations-là ! Des extra-européens ! C’est un fait ! 
    Un très réel problème de sécurité

     

    Françoise Compoint.C’est exactement pareil quand j’étais au lycée. Parce que les filles se faisaient violer par les garçons musulmans qui, pour toute punition, étaient juste mutés dans le lycée à côté. C’est pour cela que la majeure partie de mes copines et copains fréquentaient des écoles catholiques alors qu’ils n’étaient pas du tout catholiques ! Ils étaient plutôt athées !
    LVDLR.Lorsque j’étais au Janson de Sailly le contexte était un peu moins fragile mais ça commence à dater : j’ai 44 ans tout de même ! Encore une question qui a trait à ce qu’on vient de se dire : vendredi prochain, il va y avoir un film vidéo qui sort en France. Ce film pose déjà beaucoup de problèmes : j’ai lu beaucoup de commentaires. En même temps, il faut dire que sur Youtube, il y a eu un Français qui s’est prononcé de façon désobligeante sur le compte du prophète Mahomet. La personne en question a accusé le Prophète des sévices sexuels commis dans sa vie privée. Je ne cherche pas à porter mon jugement personnel sur le Prophète : on respecte toutes les religions ! – mais voir la police nationale en train de se mobiliser à cause d’un film, d’un pauvre film de rien tourné par un amateur ! Cela ne fait que démontrer qu’il y a anguille sous roche ! Est-ce qu’on peut dire que le contexte religieux a été une fois de plus fragilisé par l’afflux des nouveaux venus qui finalement changent les coutumes aussi bien à Bruxelles comme l’a dit Boris qu’en France où maintenant un pauvre film vidéo peut provoquer presqu’une révolution? Ou je suis complètement à côté de la plaque ?
    Une majorité de prisonniers sont des extra-européens

     

    Emmanuel Archer.Non-non ! Je crois que ce nouveau film fait ressortir deux problèmes : le premier et j’y pense en amont, c’est déjà qu’en n’importe quelle démocratie il serait juste de respecter toutes les croyances et d’éviter de blesser des centaines de milliers, voire des Millions de croyants bêtement ! Ca c’est le premier point. Et là je m’adresse effectivement à toutes les caricatures qui ont pu être faites que ce soit sur le prophète Mahomet qu’aussi sur Jésus Christ mais aussi sur toutes les religions. Je pense que c’est de l’humour à bas coût. Et puis c’est un manque de respect et je pense qu’en démocratie il est important d’avoir du respect.
    Mais effectivement le problème est que l’on voit bien qu’en France lorsqu’il y a des caricatures sur Jésus Christ, les Catholiques ne descendent pas dans la rue pour aller casser la gueule. Ils descendent dans la rue pour manifester mais on voit bien que la culture n’est pas celle d’aller au contact. On peut dire qu’effectivement la communauté musulmane réagit souvent de façon violente. À mon avis, je trouve ces causes parce que justement ils ne peuvent plus s’intégrer en France de par leur nombre beaucoup trop important ils vivent en communautés. Et je pense que le communautarisme dans ce cas-là, il n’y a rien de pire ! Parce qu’on aurait tendance, passez-moi l’expression, à se monter un peu le bourrichon les uns les autres, à vivre un petit peu en vase clos avec son imam, sa salle de prières… Et au final quand on discute les uns avec les autres et que l’on est dispersé dans toute la France bien intégrée, je suis sûr que ce problème ne se poserait pas ! »
    La France deviendrait la nouvelle terre promise de l’islam

     

    En mes vertes années, je connaissais une personnalité du monde musulman qui prenait parfois un café avec moi dans le Scossa, place Victor Hugo à Paris. À l’époque, moi, jeune journaliste, je ne le croyais pas. Lui, milliardaire libanais, il me promettait la main sur le cœur qu’au bout de 20 ou 30 ans la France deviendrait musulmane. Il s’est même abaissé à m’expliquer que les délinquants importés en France « comme du bétail » doivent servir de bélier pour défoncer les portes d’un « pays dénaturé ». Mais ensuite ces « sauvages » seraient massacrés à leur tour par l’élite des élites du monde musulman qui viendrait pour occuper et se partager le gâteau français. Alors, selon mon ancienne connaissance, la France deviendrait La nouvelle Terre Promise de l’islam, son nouveau Croissant d’or. Et cela, disait-il, ne serait que justice en réponse à toutes les croisades et colonisation de « dar al islam » par les Occidentaux. C’était en 1987.
    La voix de la Russie http://www.francepresseinfos.com/
  • Sociétés multiculturelles, sociétés liberticides ?

    Dans le prolongement de la Renaissance, les XVIIe et XVIIIe siècles ont refondé les libertés européennes : liberté de la personne avec l'habeas corpus, liberté de conscience, liberté d'opinion, d'expression et de recherche.
    C'est dans ce prolongement que les révolutions, anglaise, américaine et française, ont posé les principes de liberté aujourd'hui encore en vigueur dans les grandes démocraties occidentales.
    Or la transformation des sociétés européennes et américaines en sociétés multiculturelles et multiraciales change la donne. En Angleterre, la fin de l'habeas corpus est programmée. En France, la liberté d'expression est mise sous surveillance. Aux Etats-Unis, la communautarisation des relations du travail est judiciarisée.

    Explications :

    1. Angleterre : la fin de l'habeas corpus

    Dans la suite des sanglants attentats de Londres, l'affaire de l'innocent Brésilien tué à bout portant par la police – a révélé que Scotland Yard avait reçu des instructions autorisant le tir « préventif » sur les suspects de terrorisme. Et le gouvernement de Tony Blair a préparé une loi sur le terrorisme – suscitant, il est vrai débat – portant le délai de garde à vue… à 3 mois. Il est lourd de sens que ces deux faits soient survenus au pays de l'habeas corpus !
    Ils sont d'autant plus surprenants que le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau en Grande-Bretagne : depuis près de 40 ans le terrorisme irlandais y est présent. Tout comme l'Espagne a dû faire face au terrorisme basque, la France au séparatisme corse sans parler du terrorisme d'extrême gauche, des Brigades rouges (Italie), de la Fraction Armée rouge (Allemagne) ou d'Action directe (France).
    Certes ces terrorismes classiques à finalités politiques (construire un Etat nouveau ou changer de société) ont été combattus et dans certains cas ont suscité des adaptations législatives mais sans que globalement les principes fondamentaux concernant les libertés de la personne soient remis en cause. Il en va différemment avec le terrorisme islamique qui présente la double caractéristique d'être à la fois domestique (ceux qui le pratiquent habitent le pays qu'ils frappent et en ont parfois la nationalité) et étranger (par la mentalité qu'il véhicule et les techniques qu'il utilise).
    Il y a en effet trois différences majeures entre le terrorisme classique et le terrorisme islamique :

    a) le terrorisme classique a des objectifs politiques et inscrit son action dans la rationalité occidentale ; il peut donc faire l'objet d'analyses rationnelles voire permettre l'existence d'un espace de négociation ; il en va différemment du terrorisme islamique qui est un cri de douleur de masses délocalisées et déracinées dont le centre est partout et la circonférence nulle part ; il n'ouvre pas d'espace à la négociation.

    b) le terrorisme islamique ne réserve pas ses attaques à des objectifs « politiques » ou « militaires », il choisit principalement des cibles civiles. c) le terrorisme islamique utilise une arme particulière, le kamikaze, dont le mode opératoire rend évidemment plus difficile les actions de prévention et de neutralisation.

    Ces trois différences majeures du terrorisme islamique avec le terrorisme classique expliquent que, pour le combattre, les Etats démocratiques sont portés à s'écarter de leurs lois traditionnelles et à se rapprocher des règles de l'état d'urgence pour faire face à des situations d'exception, perçues comme des situations de guerre. La notion de « guerre au terrorisme » porte en elle-même le germe d'un abandon de l'Etat de droit classique. Abandon d'autant plus grave qu'il est mis en œuvre à l'intérieur du territoire des démocraties et que par souci de non-discrimination il s'applique à toutes les populations, y compris celles qui par leur culture ne peuvent pas être les vecteurs du terrorisme islamique.

    2. France : la liberté d'expression sous surveillance

    Que penser d'un pays qui défère devant ses tribunaux pour délit d'opinion des écrivains, des professeurs d'université ou de collège, des sociologues, des parlementaires, des journalistes, des humoristes, des chanteurs, des maires ? Que penser de ce pays où les condamnations pour délit d'opinion peuvent être symboliques mais déboucher aussi sur des amendes importantes ou des interdictions civiques ou professionnelles voire la prison ?
    Ce pays auquel nous pensons ici ce n'est pas la Corée du Nord ou Cuba, la Chine ou la Russie, c'est la France. Au cours des derniers mois la liste des personnalités déférées devant des tribunaux ou jugées pour leurs propos est impressionnante. Il s'agit du sociologue Edgar Morin, de l'essayiste et ancien député européen Samir Naïr, de l'universitaire Danièle Sallenave, de l'écrivain italien Oriana Fallaci, de Michel Houellebecq, du rappeur « Monsieur R », du professeur d'histoire Louis Chagnon, des députés Philippe de Villiers et Christian Vanneste, de l'écrivain Jean Raspail, du journaliste Daniel Mermet, de l'animateur de télévision Marc Olivier Fogiel, de l'ancien patron de France 2 Marc Tessier, du maire UMP d'Emerainville Alain Kelyor et de l'humoriste Dieudonné. Cette liste est incomplète, elle n'en est pas moins impressionnante. Cet ensemble de personnalités – de gauche, de droite ou du centre, intellectuels ou artistes, politiques ou universitaires – a pour point commun d'avoir été poursuivi au titre de la loi Pleven/Gayssot/Perben) pour incitation « à la haine ou au racisme ». Nul, bien sûr, n'est obligé de partager leur propos : on peut trouver bien lourdes les provocations de Dieudonné, excessives les analyses d'Oriana Fallaci sur l'Islam, injustes pour l'Etat d'Israël les points de vue de Daniel Mermet ou d'Edgar Morin et grossières les strophes de « Monsieur R » pour qui « la FranSSe est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser comme une salope ». Il n'en reste pas moins que l'encombrement des bancs des tribunaux correctionnels par des personnalités aussi diverses à qui le seul reproche fait concerne leurs propos ne manque pas de mettre mal à l'aise. Car ce qui est demandé ici aux tribunaux c'est de juger des délits d'intention, des délits de mauvaise pensée. Le plus grave sans doute étant que la loi Perben II a abandonné, pour ce type d'affaires, les règles procédurales protectrices de la grande loi sur la presse de 1881 : bref, un bond en arrière, en matière de liberté, d'un siècle et demi !
    Tout ceci est inspiré par une bien-pensance faite de bons sentiments : prévenir tout ce qui pourrait passer pour « des incitations à la discrimination, à la haine, à la violence, envers des personnes à raison de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ».
    Or dans une société où les difficultés de coexistence entre communautés différentes s'accroissent, la tendance est d'incriminer de plus en plus de propos, de plus en plus d'écrits, de plus en plus de personnes, ce qui débouche sur une nouvelle pudibonderie défendue par la loi, comme en d'autres temps les lois protégeaient les croyances religieuses du blasphème.
    Or cette évolution s'est faite grâce à des lois multiples généralement votées à l'unanimité ou à la quasi-unanimité.
    Ce qui est plus grave encore c'est que cette volonté de contrôler les expressions semble acceptée par l'opinion publique. C'est ainsi qu'un sondage TNS/Figaro du 24/25 août 2005 affirme que 77 % des Français (contre 20 %) jugeaient « inacceptables » de « critiquer une religion ».
    Si ce sondage reflète la réalité, il révèle que l'opinion a intégré l'idéologie dominante visant à gommer les oppositions de culture, de religion, de civilisation, de crainte de voir de légitimes critiques déboucher sur des conflits. Cette forme d'autocensure n'en est pas moins préoccupante.
    Renoncer à toute critique des religions n'est-ce pas la négation de la vitalité dans la double mesure où l'arborescence religieuse s'est construite par la critique ou la révision des religions préalablement existantes et où le monde moderne s'est édifié à partir de la libre critique des dogmes religieux ?
    Là encore le nouveau conformisme, s'il est la marque du succès du formatage de l'opinion, n'en représente pas moins une formidable régression des libertés de l'esprit.

    3. Aux Etats-Unis : des relations du travail communautarisées et judiciarisées

    Aux Etats-Unis, la politique dite de discrimination positive, en fait, de discrimination forcée en faveur des minorités, conduite notamment dans les universités et pour l'accès à l'emploi, est mise en œuvre depuis près de 40 ans. Contestée dans certains Etats, elle n'en est pas moins appliquée avec une sévérité de plus en plus grande. On assiste ainsi à une communautarisation des relations du travail : une certaine proportion des divers emplois devant être attribuée selon des critères collectifs et non individuels aux représentants des différentes minorités raciales, et plus particulièrement aux Afro-Américains.
    Cette communautarisation, qui consiste à juger en bloc la légalité de la politique d'emploi des firmes, est de plus en plus soumise au contrôle des juges : chaque année la commission pour l'égalité d'accès à l'emploi défère en effet plus de 400 cas devant les tribunaux. Ceci ne représente d'ailleurs qu'une partie de la réalité puisque beaucoup d'entreprises préfèrent négocier préventivement avec les représentants des minorités pour éviter des procès. C'est ainsi que la SODEXHO vient d'accepter de verser près de 80 millions de $ de dommages et intérêts à ses 4 000 employés noirs pour éviter un procès aussi spectaculaire que coûteux.

    4. Angleterre, France, Etats-Unis : un recul massif des libertés

    Ainsi dans les trois grandes démocraties modernes le recul des libertés est manifeste. Certes, il ne porte pas partout sur les mêmes sujets. La liberté d'expression reste quasiment intacte en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis (où elle est protégée par le Premier Amendement de la Constitution). L'habeas corpus n'est pas remis en cause en France. Et la judiciarisation de la communautarisation des relations du travail n'est encore qu'embryonnaire en France et en Grande-Bretagne.
    Il n'empêche que si on cumule les évolutions majeures observées aux Etats-Unis, en France et en Grande-Bretagne on aboutit à la mise en œuvre de pratiques liberticides : au nom de la défense de l'harmonie des sociétés multiculturelles, ce sont des politiques multitotalitaires qui se mettent en place.
    Andrea Massari © Polemia 6/10/2005

  • NOUS, FRANÇAIS, SOMMES-NOUS TOUS DES ASSASSINS ? par Manuel Gomez

    Le président de la république l’a reconnu publiquement, devant le monde entier : la France est responsable d’une colonisation injuste et brutale. Elle est responsable des massacres d’innocents algériens à Sétif, Guelma et Khenattra.
    Elle mériterait même, tout du moins pour ceux qui l’ont dirigée de 1954 à 1962, et en premier lieu De Gaulle, Mitterrand et les généraux de l’Armée Française, d’être présentée devant un tribunal international pour crimes contre l’humanité.
    J’aurai dû écrire : « Vous êtes tous des assassins », vous, les Français de métropole, car nous, les Européens et les Français d’Algérie, les Pieds Noirs, ne sommes pas concernés.
    D’ailleurs les Algériens n’exigent de nous ni repentance, ni excuse, ni reconnaissance.
    C’est vous, les Français de métropole, qui êtes venus massacrer les Arabes depuis 1830, qui êtes venus voler « leurs terres », « leurs richesses », « leur culture », « leur civilisation », etc.
    Nous, les Européens et les Français, ouvriers, artisans, agriculteurs, expédiés de métropole vers l’Algérie pour mettre en valeur cette colonie, avons également été exploités par la France et, au contraire des Algériens, qui eux ont eu la chance de tout garder en 1962, nous avons tout perdu.
    Ø  Nous n’avons donc aucune repentance à offrir, aucune reconnaissance à proposer.
    Ø  Nous n’avons massacré personne en Algérie, bien au contraire, nous avons été massacrés à Sétif, à Guelma, à Khenattra, à El Halia, rue d’Isly, à Oran et, après le « cessez-le-feu » unilatéral du 19 mars 1962, offert par vous, la France, sous l’œil indifférent de votre armée qui est restée l’arme au pied.
    Ø  Vous avez eu raison, Monsieur le Président de la République Française, de souligner tous ces massacres des armées françaises durant 132 ans et de passer sous silence des « incidents mineurs » qui ne concernent que quelques milliers d’enlèvements, de tortures, d’égorgements, d’assassinats, perpétrés par l’ALN et le FLN que vous venez de serrer dans vos bras et d’honorer au cours de ces dernières 48 heures.
    Ø  Vous avez eu raison de vous incliner devant « LE » disparu Maurice Audin. Mais quand vous inclinerez-vous devant les 3000 et quelques « disparus » européens et français d’Algérie ?
    Au cours de ce « voyage de mémoire » à Alger, vous êtes-vous souvenu qu’après la conquête ce sont les « socialistes » qui ont fait de l’Algérie une colonie de peuplement à la fin du XIXème siècle ? Mais qu’également en mai 1945, lors des massacres que vous avez soulignés, c’était la « gauche » qui gouvernait la France.
    Les Français vous seront reconnaissants de les avoir condamnés… soyez-en assuré.

  • Iran : Doit-on diaboliser la République Islamique ?

    Depuis plusieurs mois, l’Iran défie la communauté internationale avec le développement de son programme nucléaire. Les Iraniens affirment que ce programme est civil, les Occidentaux les soupçonnent de vouloir la bombe. Selon la doctrine stratégique de sécurité nationale des États-Unis, l’Iran est devenu “le pays le plus menaçant“, clairement l’ennemi numéro Un. Mais l’Iran ne se laisse pas intimider et multiplie, par la voix de son président, les provocations à l’égard des États-Unis et le reste du monde. Un reportage qui donne une autre image de l’Iran et qui rappelle comment ce pays a investi 1 milliard d’euros dans le nucléaire Français… que la France n’a jamais remboursé.

    http://fortune.fdesouche.com/