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lobby - Page 2473

  • Les États européens ont versé 1600 milliards d’euros d’aides aux banques depuis la crise

    Les aides d’État accordées au secteur financier dans l’Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d’euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne.

    Cette somme représente 13% du PIB de l’UE, selon le tableau de bord des aides d’État portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques.

    L’année 2011 a également été la dernière où la Commission a appliqué des règles temporaires en matière d’aides d’État pour aider l’économie réelle en période de crise. Ce type d’aide, accordé à l’ensemble de l’économie, a représenté 48 milliards d’euros en 2011, soit 0,037% du PIB de l’UE et une diminution de plus de 50% par rapport à l’année précédente.

    Cela reflète, selon la Commission, à la fois un faible recours à ces aides par les entreprises et les contraintes budgétaires qui pèsent sur la plupart des États.

    Le total des aides non liées à la crise à diminué, atteignant 64,3 milliards d’euros en 2011, soit 0,5% du PIB européen. Il s’agit “d’une tendance à la baisse sur le long terme“, a indiqué Antoine Colombani, porte-parole du commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, soulignant que ces aides représentaient encore 2% du PIB de l’UE dans les années 1980.

    Enfin, selon le tableau de bord, fin juin 2012, environ 85% du montant total des aides illégales, car contraires aux règles européennes de la concurrence, avait été reversé par leurs bénéficiaires aux autorités. Cela représente plus de 13,5 milliards d’euros.

    L’Expansion   http://fortune.fdesouche.com

  • VINCENT PEILLON FAIT PRIMER L’ÉDUCATION SUR L’INSTRUCTION, UNE INTERVIEW D’ANNE COFFINIER DANS JOL

    Après cinq mois de travail, le projet de loi sur la refondation de l’école est prêt. Ce projet, qui devait être présenté au Parlement fin novembre, le sera finalement début 2013, après avoir été adopté en Conseil des ministres fin janvier. Anne Coffinier, directrice générale de la Fondation pour l’école, explique au média en ligne JOL comment le Ministre a choisi de faire primer l’éducation sur l’instruction et pourquoi il est grand temps, selon elle, de dépolitiser l’école.

    JOL Press : Qu’est ce qui vous paraît le plus important dans le projet de Vincent Peillon ?

    Sur la forme

    Anne Coffinier : Le texte en lui-même appelle, il me semble, quelques commentaires : très long – comme l’était aussi la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école conçue par François Fillon en 2005 - ce texte illustre parfaitement la tendance française à l’inflation juridique, si bien dénoncée par Jean Foyer et Jean Carbonnier. Cet excès de textes étouffe les professeurs plus qu’il ne leur apporte de solution. À mon sens, le monde de l’enseignement aurait au contraire besoin d’un cadre juridique allégé, recentré sur l’essentiel et respectant ses libertés.

    Le projet de loi comprend trop de modifications de façade qui compliquent inutilement la situation : à quoi bon par exemple rebaptiser des organismes existants comme les IUFM qui deviennent des ESPE (Écoles supérieures du professorat et de l’éducation), ou le haut conseil à l’éducation qui sera transformé en conseil national d’évaluation du système éducatif ?

    Le gouvernement a aussi cédé à une autre tentation bien française : la création de nouveaux observatoires. Comme si l’on en avait pas assez ! Cela me fait penser à une blague que l’on racontait à l’Ena : « Une équipe d’aviron qui perdait régulièrement en compétition décida de nommer un observateur de l’équipe (donc une personne qui ne ramerait plus tout en continuant à peser son poids dans le bateau) pour trouver la solution. Et comme cette décision entraînait une défaite encore plus cuisante la course d’après, on décidait d’instituer un deuxième rameur qui observerait l’observateur, etc. » Ici, c’est tout comme. On aura donc de nouveaux comités Théodule, comme aurait dit de Gaulle : le Conseil supérieur des programmes, l’Institut des hautes études de l’éducation nationale (sans parler de l’observatoire de la laïcité, dont la création a été annoncée en dehors de ce projet de loi). [...]

    La suite sur JOL Presse

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Le SIEL aux avant-postes de la mobilisation nationale contre le prétendu "Mariage" homosexuel

    Le SIEL s'élève contre le projet de loi instituant un prétendu "mariage" homosexuel, qui, outre qu'il ne correspond pas à la définition du mariage, aurait immédiatement ou plus tard de graves retentissements : modifications en profondeur du code civil, adoption par des couples homosexuels, procréation dite "médicalement assistée", gestation pour autrui…

    Le SIEL, qui défend le modèle familial, s'inquiète des dérives juridiques et des bouleversements anthropologiques considérables qui malmèneraient les fondements de la civilisation française. Il appelle donc ses membres, amis et sympathisants à se joindre à la grande manifestation d'opposition nationale du 13 janvier prochain.

    Alors que les débats sur l'embryon humain et l'euthanasie sont également au menu du calendrier parlementaire, le SIEL estime qu'une information plus précise doit être donnée aux Français sur le monde nouveau, mais pas nécessairement meilleur, qui se prépare; un monde où la règle du "genre" tentera de s'impose aux lois naturelles, où la vie, de la conception à la mort naturelle, ne sera plus protégée, où l'ensemble de la vie sociale serait peu à peu soumise aux seules lois de la marchandise et de la jouissance individuelle. Il n'est pas sûr qu'une majorité de Français veuillent de ce monde, ni qu'ils en mesurent les conséquences, immédiates ou lointaines : sur tous ces bouleversements, une longue réflexion collective est nécessaire.

    http://www.siel-souverainete.fr/

  • Pourquoi tant de haine ? Courage… Frigide Barjot !

    Comme chacun sait, la rumeur est assassine. Frigide Barjot, coordonnatrice de la grande manifestation du 17 novembre dernier, est mal payée pour le savoir. Attaquée d’un côté par des associations homosexuelles, aussi minoritaires qu’actives et qui pourraient se réunir dans des cabines téléphoniques.

    De l’autre, par des catholiques énervés. Mise au point.

    Quand il y a le feu dans la maison, on ne demande pas aux pompiers leur carte d’identité. Pas plus qu’on n’exige d’eux de savoir s’ils vont à la messe le dimanche, à la mosquée le vendredi midi ou à la synagogue le vendredi soir. Et puis, et c’est là qu’elle a brisé un tabou : existent des homosexuels de droite ou de gauche, des catholiques et des musulmans, qui peuvent militer contre le « mariage pour tous »…

    Ainsi, Frigide Barjot, de son nom de scène, Virginie Merle, à la ville, est-elle femme d’aujourd’hui. Si elle conteste les dérives de son temps, elle participe néanmoins de son époque. Et s’inscrit, avec son époux, Basile de Koch, président à vie du groupe humoriste Jalons, sans lequel Les Guignols de l’info ou Groland n’auraient sûrement jamais existé, dans une ancestrale tradition d’humoristes et d’empêcheurs de penser en rond, dont il faut encore savoir, derrière les plaisanteries de potaches, aller dénicher la vérité des choses.

    Sans elle, sans son carnet d’adresses, ses réseaux et sa parfaite connaissance du petit monde médiatique, jamais ces centaines de milliers de Français n’auraient défilé, ce 17 novembre dernier, dans les rues de France. Mais le succès, surtout lorsque massif et inattendu, a son prix. Et celui que cette dame est sommée d’acquitter nous paraît bien lourd. [...]

    Camel Bechikh - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Hollande et la haine de soi

    On se souviendra longtemps de cet exercice de faux-cul auquel s’est livré, ce jeudi 20 décembre, François Hollande en Algérie qui n’a pas hésité, pour qui sait lire entre les lignes de ses propos scandaleux, à traîner la France à Canossa.

    En déclarant, devant les parlementaires algériens que « pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal (…). Ce système a un nom : c’est la colonisation et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien ». Et même si Hollande proclame hypocritement son « respect de la mémoire, de toutes les mémoires », on aura beau dire tout ce que l’on veut, son discours montre qu’il a battu la coulpe de la France, ainsi qu’en témoignent les applaudissements nourris qui sont venus ponctuer sa harangue. En prétendant livrer sa « vérité sur le passé, vérité sur la colonisation, vérité sur la guerre avec ses drames, ses tragédies, vérité sur les mémoires blessées », l’ancien député de Corrèze a, de nouveau, administré la preuve qu’il n’est, décidément pas, à la hauteur de sa fonction.

    On est loin du candidat à la présidentielle qui se réclamait spirituellement et intellectuellement de Mitterrand, lequel, regnante, a toujours obstinément refusé de ceindre le cilice de la méa-culpance, au nom des méfaits supposés de la France, s’inscrivant en cela dans une tradition innovée par Georges Pompidou. François Hollande s’est comporté comme un vulgaire chef de parti. La teneur de ses propos n’est d’ailleurs pas sans rappeler ceux proférés par Martine Aubry au Sénégal (après ceux de Ségolène Royal), lorsque la ci-devant Première secrétaire du PS déclamait, dans un lyrisme de carton-pâte, « reconnaître les crimes et les drames de l’esclavage et de la colonisation », et, péremptoire, au prix d’un négationnisme éhonté, professait que « l’homme est né en Afrique. C’est par ce continent que le monde s’est peuplé ». « C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases », s’étonnait Michel Audiard. De la même façon, on peut trouver incongru, chez les néo-socialistes, ce besoin de refaire l’histoire… Mais Hollande a, paraît-il, été élu à la présidence de la République. Aux termes de l’article 5 de notre Constitution, « le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État ». Assigné à cette fonction d’arbitre, le président de la République se doit, en effet, de se situer au-dessus des contingences partisanes, comme de toute faction, et, a fortiori, de toute communauté (voire communautarisme). [...]

    Aristide Leucate - La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • Synthèse nationale part en campagne contre SOS-Racisme

    Un entretien avec Roland Hélie, directeur de la revue nationale et identitaire Synthèse nationale.
    RIVAROL : Vous venez de lancer une campagne militante pour la dissolution de SOS-Racisme. Pourquoi ?
    Roland HÉLIE : Comme nous l'avons annoncé lors de la 6e journée de Synthèse nationale qui s'est déroulée à Paris le 11 novembre dernier, notre revue, au-delà de sa vocation purement éditoriale, entend désormais prendre des initiatives militantes afin de dénoncer les impostures qui gangrènent notre pays. Or, au premier rang de ces impostures, nous trouvons toutes les officines prétendument antiracistes. Depuis des années ces officines, grassement entretenues à coup de subventions publiques, polluent, à coup de diktats idéologiques pour les plus dociles et de procédures judiciaires pour les plus récalcitrants, le débat politique sur l'immigration. Elles servent les intérêts du mondialisme et portent une lourde part de responsabilité dans le processus de dilution de notre identité et, quelque part, elles favorisent aussi l'islamisation rampante de la France. Voilà pourquoi nous avons décidé de lancer cette campagne nationale pour la dissolution de la plus voyante d'entre elles, à savoir SOS-Racisme.

    R. : Mais SOS Racisme n'est pas la seule officine de ce type. Pourquoi avoir concentré vos tirs sur elle ?
    R. H. : Certes elle n'est pas, loin s'en faut, la seule. Toutes ces organisations mériteraient effectivement que l'on s'intéresse plus à leurs agissements. Néanmoins SOS-Racisme est sans doute, par son histoire et ses combines douteuses, la plus emblématique. Rappelez-vous dans quelles conditions elle fut créée. Au milieu des années 1980, Mitterrand, alors président et en chute libre dans les sondages, eut l'idée de favoriser le lancement de ce mouvement afin de rameuter dans le giron de la gauche une partie de la jeunesse qui semblait lui échapper. En jouant sur la crédulité et les bons sentiments SOS-Racisme, dont l'organisation avait été confiée à un groupe de militants trotskistes issus de la Ligue communiste révolutionnaire et rassemblé autour de Julien Dray (qui légitimait ainsi son admission au PS), s'imposa très vite comme une véritable machine de guerre contre « la droite » en général et contre le Front national en particulier. En dénonçant régulièrement, comme c'était le cas lors de gigantesques concerts sur la place de La Concorde, toutes velléités d'entente entre « la droite » et le FN, SOS-Racisme offrait à Mitterrand et aux siens la tranquillité de rester à l’Èlysée pour longtemps. Il faut dire que la pusillanimité indécrottable de « la droite » servit largement aussi les intérêts de Julien Dray et de sa clique.
    Depuis, à vrai dire, rien n'a changé... Les acteurs ne sont bien sûr plus tout à fait les mêmes mais SOS-Racisme joue toujours le même rôle néfaste. Voilà pourquoi nous avons décidé de le dénoncer.

    R. : Vous dites que SOS-Racisme sert les intérêts du mondialisme. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
    R. H. : Nous pensons que le monde n'est plus dirigé aujourd'hui par les gouvernements des États mais par les Conseils d'administration des banques apatrides. Ceux-ci ont réussi à se substituer aux pouvoirs politiques locaux afin d'imposer leur volonté de transformer la planète en un vaste marché mondialisé dans lequel l'Homme ne serait plus, à terme, qu'un vulgaire consommateur juste bon à enrichir les comptes des multinationales. Dans cette conception du monde, il n'y a bien évidement plus de place pour les nations, les civilisations, les races et tout ce qui fait les différences. Il en va de même d'ailleurs pour ce qui est des sexes si l'on s'en tient à la promotion faite de la fumeuse théorie dite « du gender ». Théorie qui fut, rappelons-le au passage, introduite dans les programmes scolaires par un ministre du gouvernement Fillon... Mais revenons à SOS-Racisme. Pour arriver à ses fins, l'hyperclasse mondialiste a besoin de « forces de frappes » destinées à combattre toutes les formes de résistances qui pourraient se développer au sein des peuples et des nations. Voilà le rôle imputé à SOS-Racisme. Lancée il y a 30 ans avec la mission de servir de soupape à la gauche socialiste, elle s'est transformée en petite domestique servile du capitalisme international. Ce n'est pas un hasard si, depuis quelques semaines, SOS-Racisme commence à agiter les idiots utiles de service (Emmanuelle Béart, BHL, le chanteur Renaud, Yannick Noah et les habituels pétitionnaires de la "bien-pensance" institutionnalisée...) pour faire accélérer l'instauration du droit de vote aux étrangers promis par François Hollande dans son programme présidentiel. Notre campagne tombe donc à pic pour contrer cette nouvelle attaque contre ce qui reste de spécificité à notre peuple.

    R. : Comment se déroule votre campagne ?
    R. H. : Celle-ci a débuté par la diffusion d'un tract sur les réseaux sociaux que nous commençons à bien maîtriser. Nous avons ainsi rassemblé en quelques jours des centaines de réponses venant de toute la France et parfois même d'au-delà. Nous venons de publier une plaquette reprenant les arguments que nous développons et qui est envoyée à nos fichiers et aux personnes qui signent notre pétition. Nous avons aussi le soutien précieux de la Nouvelle Droite
    Populaire dont les militants s'activent localement pour relayer notre campagne.
    Disposant hélas de peu de moyens financiers, nous demandons aux signataires de reproduire eux-mêmes notre tract et de le diffuser autour d'eux. C'est déjà le cas dans plusieurs dizaines de communes. Plus ce tract sera diffusé, plus nombreux seront nos compatriotes informés de cette véritable escroquerie publique qu'est SOS-Racisme. Nous demandons aussi à nos contacts de porter nos textes à la connaissance des élus de leurs villes respectives afin que ceux-ci réfléchissent à deux fois lorsqu'ils seront sollicités pour verser des subventions à SOS-Racisme. D faut savoir que les subventions publiques représentent 98 % du budget de cette association. Sans notre argent ces mouvements n'existeraient plus.
    campagne

    R. : Pensez-vous que votre changera les choses ?
    R. H. : En demandant la dissolution, nous avons volontairement placé la barre haute. Alors, même si nous n'obtenons pas gain de cause, car nous savons que nous n'avons rien à attendre du pouvoir actuel, nous aurons au moins réussi à informer nombre de nos compatriotes sur les agissements de cette officine parasitaire antinationale. Nous aurons aussi semé le doute chez de nombreux élus qui, jusqu'à présent souvent par conformisme intellectuel, accordaient les subventions à SOS-Racisme. En cela, ce sera déjà une victoire.
    Trop souvent, la force de nos ennemis réside dans nos faiblesses. Il est temps que la peur change de camp.

    R. : Comment vous aider ?
    R. H. : Contactez-nous, nous vous adresserons notre plaquette ainsi que le tract à diffuser. Aidez-nous à amplifier notre campagne (vous pouvez nous adresser un don par chèque à l'ordre de Synthèse nationale) à Synthèse nationale 116 rue de Charenton 75012 Paris.
    Propos recueillis par Jérôme BOURBON. Rivarol du 21 décembre 2012

  • N’en déplaise aux obsédés du désarmement citoyen

    N’en déplaise aux obsédés du désarmement citoyen La cause est entendue : si la mère d’Adam Lanza n’avait pas possédé d’armes à feu, le massacre dans cette école du Connecticut dont le monde entier, horrifié, a découvert l’existence pour l’occasion, n’aurait jamais eu lieu. Ah bon !

    Sans cette gorgone faite génitrice, Adam Lanza aurait été un jeune garçon comme les autres qui n’aurait jamais eu envie de zigouiller qui que ce soit. Rah bon !

    Quel dommage fils si malheureux ait eu la très mauvaise idée de la trucider en premier… Si au moins elle avait survécue, elle aurait pu être clouée au pilori de l’infamie citoyenne… Faute de mère indigne, les tenants de l’interdiction de posséder des armes à feu en sont réduits à diaboliser des mentalités, un système, des traditions… On sent bien qu’ils enragent de ne pas tenir dans leurs serres médiatiques une victime expiatoire qu’ils pourraient charger de tous les péchés mortifères.

    Rien ne vaut un Néron, un Napoléon, un Hitler en chair et en os… Même en jupon, ça fait l’affaire à merveille. Au diable le féminisme !

    Alors, depuis la tragédie, ce ne sont qu’images de familles éplorées, suivies d’appels à interdire toute détention d’armes, de témoignages de témoins rescapés, suivi d’appels à abolir la loi autorisant l’achat d’armes, de photos de l’école envahie de policiers et même de militaires (bien que le tueur ait mis fin à ses jours, sans doute des fois qu’il la rejoue mort-vivant), de rappels dénonciatoires que les États-Unis autorisent les ventes d’armes, de la venue sur place du président Barack Obama, de condamnations obsessionnelles de la libre circulation des armes à feu, etc. etc. en boucle et toujours… La machine médiatique à formater les cerveaux est lancée à fond, brocardant méthodiquement des millions de tueurs en liberté, tous prêts à massacrer toute concentration humaine sans défense et de préférence enfantine…

    Ces millions de tueurs sont les propriétaires d’armes à feu. Eux et eux seuls. Pas un commentaire, jamais, pour soumettre la possibilité, éventuellement, que les responsables d’une tuerie comme celle de cette école élémentaire de Sandy Hook soient d’abord ceux qui côtoyaient de près ou de loin Adam Lanza et qui ne se sont pas inquiétés plus que ça de ce garçon « (qu’)on remarquait parce qu’il ne parlait à personne et (qui) donnait l’impression d’avoir des difficultés à se connecter avec le monde extérieur. »(1)

    Si sa mère porte une responsabilité dans le drame, c’est à l’évidence par une évidente inattention au comportement de son enfant… Qu’elle ait tenté de lui faire partager sa passion du tir n’a pas fait de lui un dingue, il l’était ! Et s’il n’y avait pas eu d’armes à feu chez lui, à sa portée, nul doute qu’il en aurait trouvé… ou trouvé d’autres moyens – ils sont innombrables ! – pour mener son sanglant rodéo dont on ne sait toujours pas, de la vengeance ou de l’acte existentiel, quelle en a été la véritable motivation.

    Que l’on sache, la vente d’armes à feu n’est pas librement autorisée au royaume de Norvège… Cela n’a guère semblé gêner le sieur Anders Behring Breivik de faire un carton d’été assez spectaculaire sur l’île d’Utøya, en juillet 2011, à l’occasion d’un camp de la ligue des jeunes du Parti travailliste : 77 morts et 151 blessés…

    La vente d’armes n’est pas non plus librement autorisée en France… mais 17 assassinats ont endeuillés la seule Île de Beauté en 2012 (l’année n’est pas terminée), ni ces quatre ou cinq dernières années, où une quinzaine de meurtres par an y ont été commis.(2)

    En 2011, 20 règlements de comptes ont été recensés dans les Bouches-du-Rhône (29 victimes dont 16 morts), dont 15 à Marseille (23 victimes dont 13 morts)… Quant à La Kalachnikov « (elle) a quitté les terres de guérilla pour coloniser nos banlieues “sensibles”. Elle est devenue l’arme à posséder pour contrôler l’économie souterraine. Marseille n’est pas en reste, en témoigne le nombre de réglements de comptes avec ce type d’arme. »(3)

    Mais bien sûr, il s’agit là de criminalité, diront les obsédés du désarmement citoyen ; pas d’acte terroriste sur fond de folie meurtrière… Dommage pour eux que le franco-algérien Mohammed Merah se soit illustré dans le genre : sept victimes dont trois enfants et six blessés…

    De l’île d’Utøya à Toulouse jusqu’à Sandy Hook, quelles que soient les facilitées pour cela, les tarés trouvent toujours à acquérir ce dont ils ont besoin pour accomplir leurs pulsions meurtrières. Ils n’ont jamais besoin d’une maman apprentie armurière pour cela. De parents moins autistes, de proches plus attentifs, de médecins plus professionnels, de professeurs des écoles plus responsables, si !

    De médias moins manipulateurs aussi.

    Philippe Randa http://www.voxnr.com

    notes :

    (1) Selon les déclarations de la chauffeuse du bus scolaire qui a conduit l’intéressé au collège pendant plusieurs années, Libération, 16 décembre 2012.

    (2) « La violence nationaliste (est) en effet peu meurtrière, si on enlève certains épisodes de règlements de compte entre nationalistes. La nouveauté, c’est qu’on tue beaucoup plus. Il y a une sorte d’habitude, de “routinisation” des homicides, particulièrement en Corse-du-Sud et dans la ville d’Ajaccio » , explique Xavier Crettiez, professeur de sciences politiques, Le Figaro, 17 novembre 2012.

    (3) « Meurtres à Marseille : la cité phocéenne est-elle devenue le nouveau Chicago ? », www.lexpress.fr, 4 septembre 2012.

  • Dangereuse escalade militaire : confrontation Russie-États-Unis en Syrie ?

    Source : mondialisation.ca

    Le 14 décembre le secrétaire à la Défense Leon Panetta a signé un décret autorisant l’envoi de 400 troupes opératrices de missiles en Turquie. Selon Washington, la sécurité de la Turquie, le poids lourd de l’OTAN, est menacée. Du personnel militaire étasunien sera déployé en Turquie dans les prochaines semaines afin de manœuvrer deux batteries de missiles étasuniennes Patriot.

    Selon le porte-parole du Pentagone, George Little :

    « Les États-Unis ont aidé la Turquie à se défendre [contre la Syrie].

    Je ne pourrai pas être précis pour l’instant, a-t-il ajouté, mais je voulais vous aviser […] que nous avons signé ce décret et que nous sommes prêts à appuyer la défense de la Turquie sous les auspices de l’OTAN pour une période indéterminée.

    Le but de ce déploiement est de signaler clairement que les États-Unis, en collaborant étroitement avec nos alliés de l’OTAN, défendront la Turquie, surtout en raison des menaces potentielles émanant de la Syrie. »

    (US Air Force News, 14 décembre 2012.)

    Les intercepteurs sol-air Patriot sont déployés pour faire face « aux menaces provenant de la Syrie ». D’après le secrétaire à la Défense des États-Unis Leon Panetta, ces menaces « comprennent des frappes syriennes en Turquie » et les combats entre le gouvernement et les rebelles s’étendant sur le territoire turc (CNN, 14 décembre 2012), « on ne peut pas perdre trop de temps à se demander si ça emmerde [pisses off] la Syrie », a déclaré Panetta après avoir signé le décret vendredi. (Ibid., c’est l’auteur qui souligne)

    En plus du déploiement de missiles étasuniens, l’Allemagne et les Pays-Bas ont confirmé qu’ils déploieront également des missiles Patriot en Turquie visant la Syrie.

    La déclaration officielle du Pentagone ne mentionne pas que cette accumulation de batteries de missiles Patriot ne cible pas uniquement la Syrie, elle vise aussi à confronter la présence militaire russe en Syrie et son appui au développement du système de défense aérien syrien.

    L’insurrection menée par les États-Unis et l’OTAN

    L’initiative du Pentagone en Turquie fait partie de l’insurrection menée par les États-Unis, l’OTAN et Israël contre la Syrie. Au cours des dernier mois, l’insurrection s’est développée en invasion alliée non officielle (quoique de facto) caractérisée par la présence en Syrie de Forces spéciales françaises, britanniques, turques et qataries.

    Ces Forces spéciales sont « intégrées » aux rangs rebelles. Elles ne font pas que participer à l’entraînement des forces rebelles, elles sont dans les faits également impliqués dans le commandement paramilitaire et la coordination, en liaison avec l’OTAN.

    Autrement dit, par le biais de leurs Forces spéciales et agents de renseignement sur le terrain, des États membres de l’Alliance atlantique déterminent largement la nature et les avancées des actions rebelles. Fait significatif, le Front Al-Nosra (voir l’image ci-dessous), une milice affiliée à Al-Qaïda et impliquée dans d’innombrables actes terroristes contre les civils, constitue la principale force combattante, directement recrutée et entraînée par les États-Unis, l’OTAN, l’Arabie Saoudite et le Qatar.

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    La guerre élargie du Moyen-Orient

    Le déploiement de missiles Patriot étasuniens en Turquie fait partie d’un processus régional de militarisation comportant l’établissement de postes de commandement des États-Unis et le stationnement de troupes étasuniennes en Jordanie et en Israël. Ce déploiement militaire régional menace aussi l’Iran.

    De plus, les préparatifs de guerre des États-Unis et de l’OTAN concernant la Syrie sont coordonnés à ceux reliés à l’Iran. Les postes de commandement en Israël, lesquels supervisent environ 1 000 troupes étasuniennes, en coordination avec les Forces de défense d’Israël (FDI), sont sous la juridiction du Commandement européen des États-Unis (Eucom).

    Le chef d’état-major iranien a prévenu récemment que le stationnement de batteries antimissiles aux frontières entre la Turquie et la Syrie équivalait à « préparer le terrain pour une guerre mondiale ».

    Il est important de signaler qu’en plus des missiles Patriot en Turquie, des batteries Patriot ciblant l’Iran ont aussi été déployées au Koweït, au Qatar, aux Émirats arabes unis et au Bahreïn (2010).

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    Missile Patriot étasunien

    Les systèmes russes de défense antiaérienne en Syrie

    En réaction au déploiement de missiles des États-Unis et de leurs alliés, la Russie a livré à la Syrie des missiles Iskander perfectionnés, désormais pleinement opérationnels, sans compter le système russe de défense sol-air Pechora 2M.

    On décrit l’Iskander comme un système de missile surface-surface « qu’aucun système de défense antimissile ne peut suivre ou détruire ».

    Le dernier Iskander peut voyager à une vitesse hypersonique dépassant 1,3 miles (2,09 km) par seconde (Mach 6-7) et sa portée d’une extrême précision excède 280 miles (450,62 km). Il détruit les cibles avec son ogive de 1500 livres (680 kg), un cauchemar pour n’importe quel système de défense antimissile.

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    Iskander Mach 6-7

    Par ailleurs, la Syrie est équipée de du système de défense antiaérienne moderne Pechora-2M et des sources militaires étasuniennes ont admis qu’il constituerait « une menace », à savoir un obstacle advenant l’implantation d’une « zone d’exclusion aérienne » concernant la Syrie.

    Le Pechora-2M est un système multicibles sophistiqué pouvant être utilisé également contre des missiles de croisière.

    Description

    Le Pechora-2M est un système de défense antiaérienne équipé de missiles sol-air à courte portée conçu pour détruire des avions, des missiles de croisière, des hélicoptères d’assaut et d’autres cibles au sol ou à basse et moyenne altitude.

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    Système de défense sol-air russe Pechora 2M déployé en Syrie

    La Russie appuie fermement la Syrie

    Contrairement à ce qu’affirment de récents reportages, la Russie appuie le gouvernement de Bachar Al-Assad.

    Le 14 décembre, le ministère russe des Affaires étrangères a démenti les rumeurs, semées surtout par les agences de presse occidentales et le New York Times, et selon lesquelles Moscou avait changé sa position sur la Syrie. Le battage médiatique étalé à la une des journaux était basé sur une déclaration spontanée non officielle du ministre adjoint des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov : « Nous devons faire face à la réalité : la tendance actuelle démontre que le gouvernement perd progressivement le contrôle d’une partie accrue du territoire » a déclaré Bogdanov à la Chambre publique. « Une victoire de l’opposition ne peut pas être exclue. »

    La déclaration n’avait rien à voir avec la position de la Russie envers la Syrie. C’est plutôt le contraire. Moscou a renforcé sa collaboration militaire avec Damas en réaction aux menaces occidentales.

    « [N]ous n’avons jamais changé d’avis et ne le ferons jamais », a affirmé le porte-parole des Affaires étrangères Lukashevich lors d’une conférence de presse à Moscou.

    Il convient de noter que le 5 décembre, le ministre adjoint des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a accusé des pays occidentaux de violer l’embargo des armes en transférant de vastes provisions d’armes à l’« opposition » syrienne, essentiellement composée de milices affiliées à Al-Qaïda,

    Dangereux carrefour des relations entre la Russie et les États-Unis

    Washington et ses alliés ont soutenu sans relâche les diverses entités terroristes formant les forces rebelles de l’« opposition ».

    Récemment, l’Armée syrienne libre (ASL) a menacé d’exécuter une journaliste ukrainienne (voir la photo ci-dessous) et annoncé qu’elle « tuerait les Russes et les Ukrainiens » en Syrie.

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    Les membres de l’ASL sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Sans l’appui de l’Occident, ils ne pourraient pas confronter les forces gouvernementales syriennes.

    La décision de menacer et cibler des Russes n’émane pas des forces rebelles de l’« opposition », mais directement de Washington.

    Ces menaces constituent des actes de provocation délibérés à l’endroit du gouvernement russe, lequel offre un soutien militaire à la Syrie. Les forces de l’« opposition » en consultation avec les États-Unis et l’OTAN menacent désormais la Russie, un allié de la Syrie.

    Nous nous trouvons à un carrefour dangereux : alors que des missiles Patriot sont installés en Turquie, des missiles russes Iskander sont déployés en Syrie.

    Des forces spéciales françaises, britanniques, turques et qataries sont impliquées dans le recrutement et la formation des rebelles de l’ASL, dont la plupart sont des mercenaires. L’ASL cible maintenant des citoyens russes en Syrie sur ordre de Washington, ce qui pourrait mener à l’effondrement de la diplomatie internationale.

    Moscou considère ces menaces comme « des déclarations de guerre » en disant que « les insurgés armés en Syrie [appuyés par l’Occident] ont tellement été encouragés qu’ils ont atteint un stade où ils sont au-dessus des lois ».

    La menace contre les Russes en Syrie est-elle le prélude d’un processus plus vaste de confrontation entre l’alliance États-Unis-OTAN et la Russie ?

    Michel Chossudovsky

    Article original en anglais : Military Escalation, Dangerous Crossroads : Russia-US Confrontation in Syria ?, publié le 15 décembre 2012.

    Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/D ... 15537.html

  • L’accès aux armes diminue la criminalité !

    Tuerie de Newtown. Après l’émotion, le débat. Après les larmes d’Obama, une loi interdisant la vente de certaines armes aux USA ? Mais quid du deuxième amendement qui prévoit le droit du peuple à se défendre ? En France, beaucoup ont du mal à comprendre l’attachement du citoyen américain à ses armes (comme à la peine de mort d’ailleurs). La National Rifle Association et ses 4,2 millions de membres seraient des barbares. Et Clint Eastwood, quasiment un facho. Pourtant, après chaque tuerie, les Américains sont davantage à se ruer dans les armureries qu’à réclamer un contrôle plus strict. Extraits du livre de notre contributeur Paul Lycurgues, « Aux armes citoyens ! Plaidoyer pour l’autodéfense » (éditions Mordicus). Seconde et dernière partie.

    […] Les auteurs américains, qui s’intéressent depuis longtemps à la question du rapport entre crime et armes à feu, n’ont jamais pu démontrer de corrélation positive entre les deux. Il y aurait au contraire, pour certains, une corrélation négative ; l’accès aux armes ferait ainsi diminuer la criminalité !

    L’étude la plus complète à ce jour sur le lien entre les taux de criminalité et de possession d’armes à feu aux États-Unis a été réalisée par un économiste de renom, le Dr. John Lott. Le travail de Lott 1 est remarquable pour plusieurs raisons. D’abord, il a résisté à un féroce débat contradictoire depuis sa publication : de l’aveu même de certains de ses contradicteurs, sa méthodologie (trop complexe pour être détaillée ici) est scrupuleuse, et ses résultats sont généralement considérés comme solides. Ensuite, parce qu’il met en évidence une nette diminution de plusieurs catégories de crimes immédiatement après le vote, dans certains États, de législations autorisant le port d’arme dissimulée. L’effet dissuasif semble être la principale raison de ce phénomène : moins que la perspective d’une interpellation, c’est la possibilité que leurs victimes soient armées qui semble principalement décourager les criminels 2.

    En effet, même le plus irréfléchi des délinquants effectue, plus ou moins consciemment, un calcul coût / bénéfice avant d’entreprendre une activité illicite. Plus le bénéfice escompté est important (produit du vol ou du trafic) et le coût potentiel bas (le risque d’une courte peine de prison, probablement non exécutable du fait de la surpopulation carcérale actuelle), plus son intérêt à opérer croît. En augmentant le coût potentiel des activités criminelles, on réduit aussi mécaniquement l’intérêt à violer la loi. C’est exactement le même principe qui a empêché jusqu’ici l’éclatement d’un troisième conflit mondial après l’entrée dans l’ère atomique : le coût potentiel d’un conflit est devenu si élevé que toute grande guerre d’agression entre puissances nucléaires est devenue impossible.

    Ainsi, une évidence saute aux yeux : les armes ne « créent » pas de crime. Les pays dans lesquels circulent le plus d’armes à feu ne présentent pas de taux de criminalité particulièrement élevés. Plus ennuyeux pour nous autres, Français : le contrôle strict des armes à feu ne réduit pas la criminalité, pas plus qu’il n’empêche les criminels et psychopathes violents de se procurer les armes nécessaires à leurs forfaits. Le cas de Richard Durn qui, au conseil municipal de Nanterre, avait massacré 8 personnes et en avait blessé 19 autres, nous a tragiquement rappelé cette évidence. Les banlieues françaises les plus « chaudes », selon le criminologue Xavier Raufer, « grouillent d’armes lourdes » 3 ; de l’aveu même de la police, le niveau de violence des braquages s’est considérablement accru depuis 10 ans. En somme, si l’on peut donc reconnaître un effet aux législations sur les armes, c’est bien d’avoir réservé de facto le monopole des armes à la police et aux criminels. Les honnêtes gens, eux, sont plus désarmés que jamais, alors même que la police n’a jamais été aussi peu capable de les protéger.

    1.Lott, John Jr, « More Guns, Less Crime: Understanding Crime and Gun Control Laws » – University of Chicago Press. ↩
    2.Une conclusion que tirent également Rossi et Wright dans leur magistral « Armed and Considered Dangerous : A Survey of Felons and Their Firearms » (Aldine Transaction, 1986). De l’aveu même de milliers de criminels interrogés par les auteurs, une victime potentiellement armée est le principal facteur dissuasif dont les criminels admettent tenir compte. ↩
    3.Interview, La Libre Belgique, 2001. ↩

    Paul Lycurgues, dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info