L’index mondial de persécution est publié tous les ans par l’association Portes Ouvertes : il liste les 50 pays où les chrétiens subissent le plus de pression en raison de leur foi. En 2013, la situation se dégrade encore, notamment du fait de la montée de l’intégrisme islamique. Voici une carte éloquente :
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Les 50 pays où les chrétiens sont les plus persécutés…
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Extraordinaire : l’austérité est une erreur mathématique
C’est une information extraordinaire, dont les conséquences sont immenses, mais qui fait beaucoup moins parler que les dérives pathétiques d’un acteur célèbre. C’est un rapport de 44 pages signé par un économiste en chef du FMI, un Français, Olivier Blanchard. Il dit tout simplement que les plus hautes instances économiques mondiales et européennes se sont plantées en imposant, au nom de la science, l’austérité à toute l’Europe.
Ce que dit Olivier Blanchard, c’est que le modèle mathématique sur lequel s’appuyaient ces politiques visant au désendettement radical, et au retour sacré à l’équilibre budgétaire, comportaient une erreur au niveau, je cite, du multiplicateur fiscal. Pour simplifier beaucoup, ce modèle mathématique, donc incontestable, prévoyait que lorsqu’on retire un euro dans un budget il manquerait un euro dans le pays concerné. Or c’est faux. Pour des raisons qui tiennent à une réalité parfaitement triviale, et qui est que les hommes sont humains, cette austérité a déclenché des réactions collectives qui ont abouti à ce que cet euro retiré a provoqué la perte de trois euros dans les sociétés concernées.
Multipliez par des milliards, et vous comprendrez pourquoi l’austérité imposée à coup de sabre par des troïkas savantes n’a conduit qu’à plus d’austérité, plus de chômage, et plus de récession. (…)
Lire la suite sur un blog Mediapart
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A lire en complément :
- Des responsables du FMI révisent leurs calculs du prix de l’austérité (sur le site du Temps)
- Oups, le FMI s’est trompé sur l’austérité (sur le site de Libération)
- Les commentaires de Jacques Sapir (sur son blog – concernent la même thèse, déjà succinctement évoquée par un rapport du FMI en octobre 2012)
- Austérité en Europe : l’énorme boulette du FMI (sur le blog de Gilles Raveaud, repris par Wikistrike)
- Le FMI s’est-il réellement trompé dans son calcul sur l’impact de l’austérité ? (sur le blog Captain Economics)
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GRANDE BRETAGNE : L'échec sanglant du modèle communautaire d'immigration
Le caractère ethnique des récentes émeutes en Grande-Bretagne aurait pu déboucher sur des affrontements intercommunautaires.
Cinq morts, des centaines d'arrestations, des dizaines de policiers blessés, des commerces pillés et incendiés - dont le magasin Carpetright, l'équivalent de nos Galeries Lafayettes -, un bilan prévisible de 100 millions de livres rien que dans le secteur de la distribution, des habitations livrées aux flammes, des bus, des camions de police et des voitures brûlés, des coups de feu tirés sur les « bobbies » : le quartier de Tottenham, au nord de Londres, puis d'autres quartiers de la capitale anglaise, ainsi que les villes de Birmingham, de Mandchester et de Liverpool ont été au mois d'août le théâtre de violences spectaculaires.
Ces émeutes ont eu pour origine la mort de Mark Duggan, un Jamaïcain âgé de 29 ans et père de quatre enfants, tué par des policiers le 4 août, à Tottenham. À en croire les tenants de la « culture de l'excuse », ce brave garçon aurait été un bon père de famille; les policiers, quant à eux, dressent le portrait d'un gangster chevronné et d'un trafiquant de drogue - ce qui n'exclut d'ailleurs pas qu'il ait pu avoir la fibre paternelle...
Duggan, alias Starrish Mark (« Marc la star ») était en réalité, à en croire le London Evening Standard, le meneur de l'une des douze bandes des tristement célèbres Tottenham Man Dem, gang ethnique lui-même dépendant des Yardies jamaïcains dont l'emprise s'étend sur des milliers de membres de la diaspora jamaïcaine au Royaume-Uni et aux États-Unis. Dealer de crack, il avait été placé sous surveillance par la police qui le soupçonnait de vouloir venger la mort d'un de ses cousins, lui aussi lié aux Yardies, assassiné dans une boîte de nuit en décembre 2011. Duggan aurait été chargé par le super-gang jamaïcain de retrouver et de tuer les meurtriers. Selon la police, c'est lui qui, ce 4 août, ouvrit le feu le premier, touchant en pleine poitrine un policier en civil qui ne dut son salut qu'au poste de radio qu'il portait sous sa veste et qui arrêta la balle.
La population jamaïcaine du quartier de Tottenham organisa, le 7 août, contre cette prétendue « bavure » policière, une manifestation de protestation qui dégénéra vite en affrontements entre les forces de l'ordre et 300 jeunes noirs bien organisés et armés de barres de fer, de couteaux, voire de sabres, qui bombardèrent les policiers avec des pavés, fusées de détresse, cocktails molotov, tandis que les commerces étaient pillés et les passants rançonnés.
Nous voilà loin des considérations sur le taux de chômage et le mal-être social des populations afro-caribéennes en Grande-Bretagne...
Les émeutes s'étendirent les jours suivants à d'autres quartiers du nord et du sud de Londres, puis à d'autres villes britanniques. À Birmingham, où une voiture fonça délibérément sur un groupe de jeunes Pakistanais qui tentaient de s'opposer aux pillages, tuant trois d'entre eux, l'on put craindre des affrontements inter-communautaires, probablement évités par les appels au calme du père de l'une des victimes.
« Puisque les flics nous laissent tomber. »
Au reste, les Pakistanais n'étaient pas seuls à organiser leur propre défense, pour pallier l'incapacité de la police anglaise à assurer le maintien de l'ordre. Des groupes d'auto-défense issus des milieux populaires, appelés « vigilants » se sont rapidement constitués. Natalia Vesna, envoyée spéciale de Minute en Angleterre, a rapporté les propos de certains d'entre eux, comme Marty, 32 ans, propriétaire d'un magasin de disque à Enfield, dans la banlieue nord de Londres : « Je n'aime pas l'idée de faire respecter l'ordre moi-même, dit-il, mais puisque les flics nous laissent tomber, il faut bien le faire. » « Vigilant » lui aussi, John, 45 ans, explique à Natalia Vesna : « Nous sommes surtout là pour dissuader les pillards. En fait, nous avons eu quelques accrochages sérieux les 9 et 10 août, et puis ça s'est calmé, parce qu'ils ont vu qu 'on les accueillait à la barre de fer et que s'ils voulaient vraiment nous voler, il allait falloir nous passer dessus. »
Ces Vigilants, issus de milieux populaires, n'ont pas manqué d'être dépeints par la presse correctement pensante comme des racistes. Le racisme, en réalité, était en face, comme l'a souligné dans le Telegraph Katharine Birbalsingh, elle-même d'origine indienne : « Nul n'osait dire l'indicible. Que les émeutiers étaient tous noirs, ou pratiquement. (...) Lorsque j'ai vu la première photo publiée de Mark Duggan, j'ai compris ce qu'instinctivement j'avais deviné la veille : des noirs ont encore mis Londres à feu et à sang ».
Pour terminer, quatre conclusions peuvent être tirées de ces émeutes.
Premièrement, ce n'est pas le mal-être social des jeunes issus de milieux défavorisés qui est à l'origine des troubles, mais la volonté, de la part d'un super-gang de trafiquants, de décourager la police de mettre son nez dans ses trafics. Les Tottenham Man Dem n'en sont d'ailleurs pas à leur coup d'essai : ils étaient déjà à l'origine des émeutes raciales de 1985, au cours desquelles un policier fut tué par une quarantaine d'Afro-Caribéens qui lui infligèrent 42 blessures, dont 8 coups de machette à la tête.
Deuxièmement, ces émeutes soulignent l'échec du modèle « communautariste » d'intégration - que prônait en France SOS-Racisme, dont les patrons se trouvent aujourd'hui aux commandes du parti socialiste.
Troisièmement, le gouvernement anglais s'est laissé dépasser et la police anglaise déborder. Le Premier ministre, David Cameron, a déclaré qu'à l'avenir il n'hésiterait pas à faire appel à l'armée. C'est un faux-semblant : en Angleterre comme en France, les policiers ont les moyens d'assurer l'ordre - c'est une question de détermination politique.
Enfin, de telles émeutes pourraient fort bien s'imaginer en France : il suffit pour s'en convaincre de se rappeler celles de 2005, ou plus récemment les affrontements à Grenoble, après la mort d'un braqueur dans des circonstances assez semblables à celle de Mark Duggan.
Patrick Cousteau monde & vie . 27 août 2011 -
Guerre scolaire et guerre des nerfs
Vincent Peillon a adressé une lettre aux recteurs, souhaitant introduire le débat sur le mariage homo dans les écoles publiques et privées.
La gauche, qui n’en finit plus de détruire ce qui reste debout dans notre pays, s’en prend ainsi à la spécificité de l’enseignement catholique en France.
Pas moins de 2 millions d’élèves bénéficient de ces écoles, collèges et lycées privés. Seulement, les professeurs du privé, assimilés fonctionnaires puisque payés par l’argent de l’Etat ne profitent que d’une liberté sommaire, comme si l’argent achetait les consciences ...
Le débat sur le mariage homo ou mariage pour tous soulève un certain nombre de questions sur la liberté de conscience, thème cher à la République surtout dans les périodes révolutionnaires. En somme, le privé doit s’aligner sur le public en ce qui concerne les questions de société. Les élèves doivent être conditionnés de la même façon, sans distinction entre public et privé. La "police de la pensée", terme qui prend tout son sens actuellement, fait son oeuvre de sape au sein de nos établissements scolaires. Faut-il seulement rappeler que les écoles sont en théorie conçues pour instruire, c’est-à dire mettre en parallèle des éléments contradictoires, afin de développer l’esprit critique ?
La gauche et la droite se valent bien. M. Châtel, ex-ministre de l’Education Nationale, s’insurge contre M. Peillon, dénonçant la remise en cause même des établissements privés. Rappelons que M. Châtel a signé le renvoi de Philippe Isnard, enseignant catholique qui avait eu l’audace de mettre en place un débat contradictoire sur l’avortement, laissant ainsi le libre choix de réflexion à ses élèves.
La République, gangrénée par les acteurs des réseaux d’influence, dont la franc-maçonnerie laicarde, ne cesse de vouloir détruire la religion catholique, en bonne révolutionnaire qu’elle demeure au fond d’elle-même. L’enseignement privé est une résistance au mondialisme, comme l’Eglise catholique et le pays réel, qui se bat pour sa survie (et le mot n’est pas trop fort lorsque l’on voit les ouvriers mis au chômage ou les paysans endettés). Le libéralisme, de droite comme de gauche, qui consiste à décerveler les gens et les culpabiliser pour mieux les paralyser, reste l’ennemi N°1 pour les royalistes que nous sommes.
M. Peillon est un ex-trotskyste, c’est-à dire une espèce de jacobin. Il ira jusqu’au bout. Ce sont les esprits libres qui doivent conduire les affaires de la France. Sans conscience spirituelle, sans conscience politique supérieure, les Français ne pourront retrouver leur liberté perdue depuis bien longtemps (1789 ?).
Une véritable démocratie bénéficie de systèmes scolaires différents, publics, privés sous et hors contrat. L’Etat n’a pas à intervenir de manière totalitaire dans les débats de société pour mieux les piloter et façonner l’opinion. La france bouge ! Et cela déplaît à la haute bourgeoisie, par essence a-nationale, puiqu’elle déteste que les Français pensent autrement qu’elle. N’est-ce pas M. Thiers, M. Clemenceau, M. Sarkozy, M. Hollande ?
La France, pays chrétien, rural, national, royal, saura se relever, à force de parjure et d’insultes reçues contre elle, et donner la pleine mesure de son pouvoir réel, celui du peuple disposant de lui-même. Avec un monarque à sa tête !
Philippe Perrin http://www.actionfrancaise.net
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Préférence étrangère : approchez, c'est l'État qui régale !
Communiqué de Jeune Bretagne du 08 janvier 2013Lundi 7 janvier, 5h du matin. Le TGV Quimper-Paris s’apprêtait à partir avec à son bord, deux familles de clandestins débarquées mercredi dernier en Bretagne, et dormant depuis dans des hôtels de Lorient, logées et nourries, aux frais du contribuable puisque les hôtels sont indemnisés par l’État.Afin de gaspiller un peu plus l’argent public, la préfecture de Bretagne a même payé aux deux familles les billets de TGV nécessaires afin de pouvoir aller se faire enregistrer en préfecture, à Rennes, en vue de leur régularisation.Les militants de Jeune Bretagne, présents sur place depuis 4h ce lundi matin, ont donc décidé, au nom de l’égalité pour tous, de permettre à tous les passagers du train de bénéficier de nuits d’hôtels et de billets de train payés par l’État.Un tract avec coupon réponse a été distribué, afin de proposer à chacun de demander à la préfecture le remboursement de son loyer, de son billet de train, de ses amendes ou encore de ses courses.La seule condition à remplir étant de renoncer immédiatement à sa nationalité française, ces remboursements payés par le contribuable ne pouvant être effectué qu’à des clandestins.Vous pouvez donc, vous aussi, profiter de la générosité de la région Bretagne en imprimant et en nous retournons ce bon, disponible sur cette page.En pleine crise économique, en pleine crise sociale, en pleine crise du logement, l’État français préfère nourrir et loger des clandestins plutôt que de venir en aide à sa propre population.Quand l’État n’est plus en mesure de garantir un traitement juste pour ses citoyens, il est du devoir de chacun de se révolter.C’est pourquoi nous incitons également l’ensemble de la population à imprimer, à diffuser et à remplir ce tract que nous acheminerons massivement vers la préfecture d’Ille et Vilaine, haut lieu de la préférence étrangère.« Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. » (Antoine de Rivarol)
Vidéo de l'action menée par "Jeune Bretagne" -
10 preuves que nous vivons dans des économies factices
« Il est temps d’admettre que nous vivons dans une économie factice », écrit le blog américain The Idealist. Les gens réclament des emplois, et les politiciens les leur promettent, mais les politiciens ne peuvent créer d’emplois. Et il ne faut pas compter sur les médias pour nous ouvrir les yeux, tout occupés qu’ils sont à glorifier les ‘people’, parce qu’ils sont riches. Ainsi, la semaine passée, Kim Kardashian a fait la une du Huffington Post parce que son chat est mort, rappelle-t-il.
Il cite 10 autres preuves qui attestent de l’illusion de nos économies :
1/ Les faux emplois. Non seulement les chiffres du chômage sont minimisés artificiellement par les instances gouvernementales, mais 80% des emplois ne produisent aucune valeur. Ils pourraient disparaître demain sans menacer la survie et le bonheur de l’humanité
2/ Les problèmes créent des emplois, et non des solutions. Nous ne réglerons jamais les problèmes de la drogue, de la violence, des codes des impôts trop complexes, …etc., parce que ces problèmes permettent d’employer des policiers, des percepteurs, des gardiens de prison, des fonctionnaires… En d’autres termes, nous avons besoin de ces problèmes totalement fabriqués pour créer de l’emploi artificiel.
3/ L’argent n’a pas de valeur. L’argent est l’illusion la plus trompeuse. L’argent n’a de la valeur que parce que la loi le décrète. Mais l’argent n’est que du papier avec de l’encre, et sa valeur réelle est nulle. Les seules choses qui aient de la valeur, c’est le travail, les matériaux, la nourriture, l’eau et l’énergie.
4/ Les banques centrales rachètent les dettes des nations. Aux Etats Unis, la Fed prête de l’argent au gouvernement américain qui émet des obligations pour financer ses dépenses. Ces obligations sont ensuite proposées aux investisseurs. Mais en pratique, c’est la Fed qui en rachète près de 90%. C’est ce que l’on appelle la monétisation de la dette. Dans la zone euro, cette monétisation de la dette a aussi lieu lorsque la BCE rachète des obligations souveraines des pays en difficulté, comme Mario Draghi s’est engagé à le faire en juillet de l’année dernière.
Or ceci ne consiste en rien de moins qu’une chaîne de Ponzi. Dans ce système, les taux d’intérêt sont artificiellement maintenus à un bas niveau (s’ils étaient le reflet de la demande réelle des investisseurs pour ces dettes, ils seraient plus élevés).
5/ La détermination de la valeur est faussée. Le mécanisme de fixation des prix est désormais tellement affecté par des variables exogènes qu’il devient difficile de déterminer quelle est la valeur réelle des choses. Les subventions de l’Etat, les taxes, les lois et les règlements, la manipulation des taux d’intérêt, et la spéculation sur les matières premières sont autant de facteurs qui compliquent la valorisation des biens et des services.
6/ L’échec est récompensé. On demande aux citoyens de se serrer la ceinture pour porter secours à des gouvernements, des institutions financières, ou des entreprises. Et lorsque quelqu’un réussit par la force de son travail, il est lourdement imposé pour financer les plans d’aide d’institutions qui se sont mal comporté.
7/ Les organisations privées ont les mêmes droits que les êtres humains, mais pas les mêmes sanctions. Cela devient évident lors de catastrophes industrielles : à quoi aurait été condamné un homme qui aurait provoqué une catastrophe de l’ampleur de celle de la plateforme Deepwater Horizon? Il aurait été jugé comme un tueur psychopathe, et on aurait veillé à ce qu’il ne puisse plus jamais nuire.
8/ Les gens achètent des choses avec de l’argent qu’ils n’ont pas. Malgré l’inflation, le chômage en hausse et l’effondrement des marchés immobiliers, l’achat à crédit ne ralentit pas. Or, rien n’est pire pour une économie que des emprunts adossés à des valeurs dont les retours sur investissement sont négatifs : voitures, cartes de crédit, et prêts étudiants, par exemple.
9/ Les créateurs d’entreprises sont punis. Règlementations abusives, multiplication des considérations écologistes (pas toujours fondées)… Nos économies créent de la dépendance là où il n’y en a pas besoin. La bureaucratie toujours plus lourde entrave les entreprises, quand elles ne les étouffe pas de façon fatale.
10/ L’esclavage moderne. Les banques centrales et les banques commerciales créent de l’argent à partir de rien, et cette création monétaire transforme les gouvernements, les industries et les familles en esclaves. Et même en l’absence d’endettement lié à un crédit, il faut payer des impôts et les effets de l’inflation…
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Des retraites en babouches dorées
« Retraités » en France ou immortels en Algérie, les immigrés peuvent dire merci à la CNAV... et aux salariés français qui cotisent.
« Vivre en France » ? Rien de plus simple, ni de plus confortable, pourvu que l'on se soit doté d'un précieux petit livret publié sous ce titre explicite par l'Agence Nationale de l'Accueil des Étrangers et des Migrations et destiné, comme de juste, aux « ressortissants étrangers arrivant en France ». Cet opuscule de 66 pages, financé par les contribuables les plus généreux de la planète, prodigue tous les renseignements utiles concernant la liberté syndicale, la meilleure manière de trouver un logement social ou d'obtenir la nationalité française, l'accès aux crèches, à l'assistance sociale, à l'aide ménagère, à la contraception et à l'« IVG » remboursée mais qui « doit rester exceptionnelle car des interruptions de grossesse trop fréquentes pourraient compromettre de futures grossesses », à la Couverture Maladie Universelle pour ceux qui ne travaillent pas, et même à l'emploi, si toutefois l'on y tient vraiment : « Avoir un emploi, c'est important. Si vous désirez travailler, vous devez avoir un titre qui vous y autorise. » Comme on dit à Marseille, où les lecteurs du livret sont pléthore, avec des « si » on mettrait l'ANPE en bouteille.
709 euros de retraite par mois, 1 157 pour un couple
Plus fort encore : un immigré âgé de plus de 65 ans, lorsqu'il débarque en France pour la première fois, a droit à « l'allocation de solidarité aux personnes âgées » (APSA). L'information figure en toutes lettres dans le livret d'accueil, page 54 : « Vous n'avez pas travaillé en France ou vous n'avez pas assez travaillé pour avoir des droits à la retraite, vous pouvez demander l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ». Autrement dit, 709 euros de retraite par mois, 1157 pour un couple.
Combien d'agriculteurs ou de petits commerçants ne perçoivent-ils pas cela au bout de toute une vie de travail et de cotisations en France ! Combien de veuves qui ne touchent qu'une chiche pension de réversion, et dont les maris ont pourtant mis au pot des caisses de retraite, des années durant ! Rappelons que la pension de réversion moyenne représente moins de 600 euros par mois - ce qui constitue d'ailleurs un énorme scandale dans un pays dont les dirigeants n'ont que le mot de « parité » à la bouche. Et ce sont ces mêmes caisses de retraite, abondées par les cotisations des salariés, qui payent généreusement l'ASPA aux nouveaux débarqués, qui n'ont jamais travaillé en France, ni jamais cotisé.
Qui osera prétendre, ensuite, que les caisses de retraite sont déficitaires ? Et quel dirigeant ira sans rougir demander aux Français de travailler plus longtemps pour sauver la répartition ?
1 milliard d'euros aux retraités algériens, morts ou vifs
On apprend également aux premières pages de « Vivre en France » que notre pays « compte 62 millions d'habitants ». Apparemment, c'est insuffisant aux yeux de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) censée gérer les retraites des salariés du secteur privé. Les magistrats de la Cour des comptes se sont en effet aperçus lors d'un contrôle que la caisse versait une pension à de très nombreux centenaires algériens retournés passer leur retraite au bled. Faut-il que le climat algérien soit excellent pour assurer une telle longévité... À moins que ce ne soit le climat de la CNAV : il apparaît assez curieusement que les centenaires algériens sont plus nombreux parmi les pensionnés de la caisse que sur les registres de l'état-civil algérien...
En somme, ce n'est pas parce que la poule aux œufs d'or est morte qu'il faut que ses enfants et petits-enfants cessent de plumer les cotisants français. Papi est mort, vive papi ! Les retraités algériens de la CNAV ont trouvé le secret de l'immortalité et leur nombre ne cesse d'augmenter.
Combien coûte cette fraude à la caisse de retraite des salariés ? Il est difficile de le préciser ; mais la CNAV paie annuellement 1 milliard d'euros aux retraités algériens, morts ou vifs.
Hervé Bizien monde & vie du 2 avril 2011 -
Des intolérables inégalités à la vertueuse égalité
Le 18 septembre 2008, à l'Ecole polytechnique. Sarkozy a prononcé un discours parmi les plus importants et les plus funestes de son quinquennat (pour l'instant au moins). Le nouveau combat qu'il assigne à la République consiste à lutter contre les inégalités sociales. Cette seule étiquette n'évoque rien de nouveau, ni a fortiori d'effrayant. Dans le passé, c'est toujours l'Eglise qui a eu le souci des pauvres et des souffrants. D'un autre côté, cette lutte a toujours fait l'essence du programme socialiste, officiellement au moins. Plus récemment, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les hommes engagés dans la doctrine sociale de l'Eglise ont rédigé des propositions et réalisé des actions pour tenter d'améliorer la condition d'un prolétariat industriel en plein développement. Car, si leur dessein d'établir le royaume de Jésus-Christ sur cette terre était premier, l'amélioration des conditions de vie des classes laborieuses figurait évidemment au programme. Mais heureusement. au-delà de l'étiquette banale, le contenu du discours, les intentions idéologiques, les mesures annoncées sont infiniment moins rassurantes.
De l'égalité
Lutter contre les inégalités, c'est évidemment rechercher l'égalité. Disons donc quelques mots de ce dernier concept. Stricto sensu l'égalité rigoureuse et véritable ne peut être que de nature mathématique : 2 = 2, 2 + 2 = 4. Mais dire que ce mouton est égal à cet autre mouton n'a de sens que si l'on en est à dénombrer le troupeau. Ontologiquement, cela n'a aucune signification. L'un peut être fort et plein de santé, l'autre chétif et malingre, etc. Métaphysiquement, l'égalité des hommes émanait de l'Evangile même. Cet être qui avait été créé à la ressemblance de Dieu, avait hérité d'une dignité partagée par tous les individus, compte tenu du péché originel et à condition toutefois de ne pas souiller ce don par le péché. Les mobiles des révolutionnaires de 1789 s'avéraient plus terre à terre. Depuis le Moyen Age, la société française était scindée en trois corps : le clergé, la noblesse et le tiers-état. Dans la nuit du 4 août 1789, fut décidée l'abolition des privilèges - votée d'ailleurs par les représentants des trois ordres - qui plaçait désormais tous les Français dans l'égalité juridique. Sans compter l'égalité devant la Terreur : dans les charrettes de la guillotine, des représentants des trois anciens Ordres se trouvaient entassés côte à côte vers leur destin macabre. Comment aller plus loin dans cet impératif catégorique de l'égalité entre les hommes !
Comment des idéologues comme Rousseau, le type même de l'intellectuel dont la raison raisonnante tournait dans le vide, ont-ils pu voir dans l'égalité l'idéal indépassable des sociétés humaines ? Rousseau n'avait fait couler que l'encre de sa plume. Mais il allait donner des idées à des monstres comme Robespierre qui devait faire couler le sang, et en quelle abondance ! Pourquoi ? Pour ravaler les hommes au même niveau, nécessairement le plus bas, alors qu'ils sont naturellement ennoblis par la richesse des différences de talents et d'aptitudes, et de ce fait, complémentaires dans une communauté, à l'instar des organes dans un être biologique ! Dans la sinistre apothéose actuelle de la révolution, n'en est-on pas arrivé à l'identité « homme-femme », concept contre nature et suicidaire pour l'espèce ?
L'égalité - sinon l'identité - n'est pas facteur de cohésion mais de dispersion, en un mot, d'individualisme. Au contraire, les différences toujours interprétables en terme d'inégalité - sont complémentaires : elles seules sous-tendent des entités fondamentales telles que la famille, les sociétés depuis les communautés les plus petites jusqu'à la nation. L'inégalité fut de tous les temps. Mais, les hommes l'ont supportée tant qu'ils y ont vu une fatalité imposée par le destin, à l'instar des souffrances, des accidents, de la pertes d'êtres chers, etc. Au contraire, à notre époque où tout se voit, tout se sait, tout se diffuse, tout se compare, l'inégalité pèse plus lourd. Actuellement, pétri de mentalité révolutionnaire, de l'esprit des Droits de l'homme, de ferments d'envie, de jalousie et de haine, l'homme ne supporte plus l'inévitable inégalité. D'autre part - et là encore, Rousseau ne l'avait pas compris - de façon très générale, l'inégalité est source de développement, de richesse et de progrès.
Les hiérarchies
L'abolition des privilèges a eu au moins un effet bénéfique. Elle a contribué à mettre en route le principe de la méritocratie et le fonctionnement de l'ascenseur social. Après elle, le fils d'un roturier, d'un paysan ou d'un forgeron pouvait devenir maréchal de France. Le développement de l'école et sa généralisation, avec les efforts de Guizot et plus tard de Jules Ferry, ont contribué à donner une chance à tous, en particulier aux pauvres. Jusqu'à la folie de l'idéologie de l'antidiscrimination, l'Etat n'a pas cherché à faire disparaître l'ordre hiérarchisé, mais son devoir était de permettre et de favoriser l'accès de tous à la couche supérieure de cette hiérarchie sociale. Alain disait à peu près : « Tous ceux qui ont voulu s'enrichir y sont parvenus. » Et évoquant les autres, dans une parabole superbement elliptique : « Ils ont regardé la montagne mais elle les attendait. » Certes, cet optimisme doit être tempéré. Il est vrai que le système avait un faible débit. En font foi ces statistiques que l'on rabâche pour nous prouver que parmi les polytechniciens ou les médecins, les fils d'ouvriers ou de paysans demeuraient en très faible proportion.
Je dirai ici quelques mots de ce que je connais par l'expérience de ma jeunesse. Tout au long de mes études scolaires, j'ai constaté avec une certaine surprise que les fils de familles aisées, à qui les parents offraient le bénéfice de cours particuliers, ne brillaient pas particulièrement. Sans pouvoir établir de généralité, ils se plaçaient souvent dans un rang moyen ou médiocre. Et ce sont fréquemment les fils de pauvres - et je peux en parler : j'en étais - qui raflaient les meilleures places. Ils n'étaient pas plus intelligents que les autres. Mais ils travaillaient plus car ils avaient la volonté et la détermination « de s'en sortir ». J'observerai en outre, qu'à capacité d'analyse et d'observation égale, le fils de pauvre peut être mieux situé que le fils de riche pour comprendre la structure et les ressorts d'une société. Pour filer la métaphore de la montagne : d'en bas, on voit mieux la pente à gravir que l'observateur directement installé au sommet des surplombs. Parvenu maintenant au crépuscule de ma vie, je n'hésite pas à dire, sans provocation et sans masochisme, qu'à la limite, être de famille pauvre était, à certains égards, une chance.
Il faut dire qu'à l'époque l'école jouait admirablement de ce ressort irremplaçable qu'est l'émulation. Comment est-il possible que les crétins de pédagogues en chambre aient pu déployer autant d'énergie pour mettre à bas cette saine émulation : suppression des notations, des classements, des prix de fin d'année ; et encore, passage quasiment automatique d'une classe à la classe supérieure, même pour des élèves n'étant manifestement pas au niveau ! C'est une des raisons de la faillite actuelle de notre système scolaire qui affecte irrémédiablement une partie importante de générations de jeunes. Dans la vie active qui succédait à l'école, notre système hiérarchisé ouvert à tous entretenait l'esprit de compétition, poussant au travail, à l'efficacité, à des relations professionnelles conviviales, à l'exercice intelligent de l'autorité. Chez un certain nombre, c'était une ambition dévorante qui devenait le moteur du comportement. Et l'on était alors au bord des excès d'un système où, pour parvenir au sommet de la hiérarchie, ont été parfois oubliés aussi bien les principes de l'éthique professionnelle que la richesse de la vie extra-professionnelle. Une chose est certaine, c'est que ce système, ouvert, où la course se gagnait par le talent et le travail, entretenait le dynamisme d'une société. Il favorisait l'émergence et le renouvellement d'une élite sans laquelle tout groupe humain s'étiole et périclite. Les principes du système hiérarchisé ne sauraient trouver de plus terrible antagoniste que nos lois antidiscriminatoires, c'est-à-dire ce que nous propose l'antidiscrimination avec des quotas ethniques, des passe-droits racistes.
Depuis des décennies, la redistribution de l'idéologie socialiste, largement pratiquée par la «droite» de l'établissement, une assistance publique généralisée et insuffisamment sélective, les dépenses extravagantes d'un Etat gangrené par la bureaucratie et la corruption, ont entraîné une politique et en particulier une pression fiscale dissuasive à l'égard d'une bonne partie de nos entreprises et de nos élites. Il ne faut pas chercher plus loin la raison du départ à l'étranger de dizaines de milliers de nos jeunes (ou de moins jeunes), soit dans d'autres pays européens soit en Amérique du Nord. Le découragement que traduit ces départs va se trouver amplifié par cette prétendue lutte contre les inégalités sociales. Tout peut se résumer en très peu de mots : une politique antifrançaise menée par le gouvernement français !
GEORGES DILLINGER Présent du 21 avril 2009 -
Jean-François Mattéi, "un texte étonnant de Marguerite Duras sur l'homosexualité"
Quand Marguerite Duras s’exprimait sur l’homosexualité
ETIENNE DE MONTETY (Le Figaro du 8 janvier 2013)
Dans La Passion suspendue, livre posthume d’entretiens avec une journaliste italienne qui paraît ces jours-ci aux Éditions du Seuil, l’écrivain Duras, décédée en 1996, tient des propos très tranchés sur l’homosexualité. Ils font l’effet d’un pavé dans la mare au milieu des débats en cours. « Il manque, affirme-t-elle, à l’amour entre semblables cette dimension mythique et universelle qui n’appartient qu’aux sexes opposés. (…) Je l’ai déjà dit, c’est la raison pour laquelle je ne peux considérer Roland Barthes comme un grand écrivain : quelque chose l’a toujours limité, comme si lui avait manqué l’expérience la plus antique de la vie, la connaissance sexuelle d’une femme. » Et l’auteur de L’Amant (prix Goncourt 1984) de conclure : « L’impossibilité de la procréation même, du reste, rapproche beaucoup l’homosexualité de la mort. »
Merci à Jean-François Mattéi, pour cet envoi !
http://lafautearousseau.hautetfort.com/
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Le RSA va t-il remplacer le SMIC ?
Nous allons commencer cette nouvelle année par une mauvaise nouvelle. Non, vous ne rêvez pas. Il ne s’agit pas d’une blague ou d’une grosse fatigue après les fêtes. Ce que vous allez lire ci-dessous est une réalité. Le gouvernement envisage sérieusement de supprimer le smic. De ce fait, le RSA deviendra de facto le seul “salaire” de référence.
Cette montée en puissance programmée du RSA au détriment du SMIC est un projet fou qui va modifier radicalement toute la politique sociale française.
Tout commence en 2011, le PS a préparé un programme politique qui a consigné noir sur blanc l’impérieuse nécessité de revaloriser très sérieusement le SMIC dès l’élection du candidat socialiste. Il se trouve que le même candidat socialiste, durant toute la campagne n’a cessé de prendre ses distances avec une grande partie du programme. Mais le plus marquant fut le refus de François Hollande de prendre à son compte l’augmentation importante du SMIC prônée par son parti.
Arrivé au pouvoir, tout le monde se souvient encore des quelques centimes d’augmentation accordés comme une faveur par le gouvernement au 1er juillet 2012.
En fait, pour ceux qui connaissent le nouveau président, son opposition au SMIC n’est pas nouvelle. Depuis longtemps, François Hollande est un adepte de la pensée (très discutable) de Alain Minc. Ce dernier a toujours soutenu la disparition du SMIC au prétexte que des salaires trop élevés faisaient le lit du chômage en France.
Faire disparaître le salaire minimum de référence est donc une bonne façon de baisser l’ensemble de la grille salariale afin de permettre aux entreprise d’embaucher enfin à des conditions acceptables…
Dès son arrivée au pouvoir, Hollande demande à une commission d’experts de plancher sur les réformes possibles du SMIC. Deux des conclusions du rapport ont été immédiatement suivie : depuis le 1er janvier 2013, plus de coup de pouce et majoration indexée sur l’inflation.
Les autres mesures officielles préconisées par le rapport sont :
- Créer des SMIC selon l’âge des bénéficiaires,
- Créer des SMIC selon les régions (ce que le patronat réclame depuis des lustres),
- Abandonner tout principe de revalorisation (art de laisser couler une référence).
Bref, les experts proposent de “casser” le SMIC en petits morceaux afin de mieux l’enterrer…
Mais, il existe aussi une mesure non officielle dans ce rapport dont le gouvernement s’est bien gardé de parler. Sous le prétexte qui reste à démontrer que : “Le SMIC n’est pas un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et les bas revenus“, le rapport préconise de ne plus revaloriser que le RSA. Ce point est extrêmement important.
Le SMIC est un salaire qui pèse sur les entreprises. Le RSA est à la charge de l’État. Comme le même rapport demande au gouvernement de ne plus légiférer en matière de droit du travail, on imagine facilement la suite : laissons les entreprises payer et gérer les salariés comme elles le souhaitent et l’État aidera les plus pauvres.
Voilà en résumé le nec plus ultra du libéralisme à la sauce Hollande : un marché du travail totalement déréglementé dont la suppression du SMIC sera le fer de lance et des bonnes œuvres étatiques bien organisées… et revalorisées.
C’est rétrograde, stupide et suicidaire.
Source: Loi 1901 via l’excellent blog Au Bout De La Route (qui, pour l’occasion reprend une illustration du talentueux dessinateur Konk.)