
Toutes les associations sous perfusion s’inquiètent :
« Cela a été un choc. Une surprise totale », glisse, encore étourdi, Nick Aiossa, le directeur par intérim du bureau européen de Transparency International, l’une des grandes ONG qui lutte pour l’Etat de droit et contre la corruption sur le continent. Fin juin, l’Open Society Foundation (OSF), créée par George Soros, a décidé de tourner le dos à quarante ans d’investissements dans la société civile au cœur de l’Europe, et de réorienter ses financements vers l’Ukraine, la Moldavie, les Balkans et le sort des Roms.