
On a beau dire qu'il ne faut pas se réjouir du malheur d'autrui, il y a quand même des jours, voyez-vous, où on ne peut pas bouder son plaisir. Ce dimanche 2 octobre, une manifestation réunissait, à Paris, les opposants à la dictature iranienne, qui réagissaient (on le sait désormais) à la mort ignominieuse de cette jeune fille, décédée en garde à vue pour un voile mal mis. Curieux enthousiasme dans un pays qui, on ne cesse de nous le répéter, se caractérise par sa tolérance et sa vision quelque peu malléable de la laïcité dans l'espace public.