Derrière ses airs de fourre-tout, la loi sur la santé est avant tout une nouvelle étape vers la mise en place de la culture de mort universelle. À croire que c'est la priorité numéro un du mandat de François Hollande. Il s'agit de décliner la culture de mort en divers produits de consommation courante, pour la mettre toujours davantage à la portée du consommateur, car c'est cela aussi la démocratie.
La loi sur la santé a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale par 311 voix contre 241, après avoir bénéficié d'une procédure accélérée. Au milieu de multiples considérations techniques, de dispositions poussant le système de santé français vers encore davantage de socialisme, le texte vise à apporter aux lois en vigueur des modifications qui ont pour objectif de faciliter l'accès à l'« IVG » et à la contraception. Mais encore à affirmer que « nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle ». Ou à mettre en place des « salles de shoot » expérimentales. Ou encore à rendre systématique le prélèvement d'organes sans consultation des familles des défunts présumés donneurs s'ils ne s'y sont pas clairement opposés de leur vivant.