En ce 10 Mai, jour des grandes catastrophes nationales, de l’invasion de 1940 à l’élection de Mitterrand, il n’y a aucune raison d’être joyeux, même si demain le confinement va ouvrir modérément ses fenêtres. Pour un Français qui a encore le sens de l’appartenance nationale, et qui pensait que la seule communauté qui vaille était la nation, riche de son histoire et de son identité, et dotée d’un Etat, certes coûteux et bureaucratique, mais capable de le protéger, et de faire valoir les qualités exceptionnelles du pays, l’épisode du coronavirus aura été une descente aux enfers avant l’heure.
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La France, pays de la préférence étrangère ?, par Christian Vanneste.
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Discrédit de l’élite politique, par Philippe Germain.
La technocrature, maladie sénile de la démocratie : 9/11
Résumé : En 2017 la technocrature à pris le pouvoir pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Insatisfaite de l’explication par le complotisme d’ultragauche et celle du référentiel populiste, l’Action française analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique « du développement d’oligarchies nouvelles », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés. Ce « pays légal » est un système oligarchique circulaire où trois élites financière, politique et médiatique se completent pour s’épanouir dans la République. Avec la V° République la Technocratie se constitue en quatrième élite. Avec dépérissement de la société industrielle sous Giscard et Mitterand, la technocratie surmonte son conflit avec l’élite politique et fait prendre le virage mondialiste au pays légal.
Répartition de l’élite politique
Les grandes familles républicaines, l’Etablissement, préfèrent que la France soit gouvernée au centre. Le jeu de bascule entre un centre droit et un centre gauche leur permet d’imposer le pouvoir de l’argent.
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Censure : Facebook interdit tout contenu lié à Génération identitaire
Depuis quelques temps, tout contenu soutenant, représentant ou faisant l’éloge du mouvement anti-immigration est supprimé par le réseau social. Contactée par Valeurs actuelles, Génération identitaire envisage de porter plainte pour “discrimination politique”.
Depuis plusieurs mois, Valeurs actuelles voit certaines de ses publications supprimées sans explications par Facebook. Toutes ont en commun leur sujet consacré à Génération identitaire (GI), un mouvement anti-immigration qui défraie régulièrement la chronique par ses actions coup de poing, comme celle du blocage d’un lieu de passage de migrants au col de l’Echelle dans les Hautes-Alpes, en 2018. De nombreux utilisateurs ont reçu le même genre d’avertissement de la part du réseau social, jugeant leurs publications contraires aux « standards de la communauté Facebook ». Parmi eux, certains ont même été bannis un temps pour avoir partagé des articles de Valeurs actuelles.
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« Avec le MES. c'est un coup d'État de l'Union européenne contre la France qui se prépare »
Ancien député européen, économiste et monétariste, membre du Front national jusqu’en 2018. puis de Debout la France. Bernard Monot a signalé dans les médias les dangers auxquels un éventuel recours au Mécanisme européen de stabilité financière (MES) exposerait la France. Monde&Vie l'a rencontré.
Propos recueillis par Hervé Bizien
Vous dénoncez le danger que fait planer le mécanisme européen de stabilité (MES) sur la souveraineté française. Qu'est-ce que cette institution ?
Pour l'Union européenne, qui n'existe qu'à travers les États membres, tous les moyens sont bons pour aller vers un modèle fédéraliste, conçu sur le modèle archaïque des États-Unis d'Amérique et de l'URSS. Ses promoteurs profitent de l'actuelle crise sanitaire pour avancer en ce sens, en utilisant des instruments inventés lors de la crise financière et économique de 2008-2012. Un Fonds européen de stabilité financière (FESF) avait été créé en catastrophe en 2010, à l'occasion du risque de faillite de la Société générale. Puis fut inventé un Mécanisme européen de stabilité financière (MESF). Et en 2012, un traité a institué le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui les a remplacés. Ce traité confère en quelque sorte à cette nouvelle institution, pour la politique budgétaire fédérale de la zone euro, un statut comparable à celui dont bénéficie la Banque centrale européenne en matière de politique monétaire.
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La théorie du réchauffement anthropique mise à mal par le coronavirus
Il y en a une qui va peut-être voir son business, ou plutôt celui des personnes qui la manipulent, s’effondrer, c’est Greta Thunberg.
Car le coronavirus semble avoir au moins la peau d’une idéologie du politiquement correct, celle du réchauffement climatique anthropique.
Malgré l’arrêt de pans entiers de l’économie mondiale, du trafic aérien, du trafic de voitures, des usines chimiques, sidérurgiques, cimenteries, etc., qui en tout état de cause, selon la doxa du réchauffement climatique anthropique aurait donc du entraîner la chute des émissions mondiales de CO2, le taux de CO2 atmosphérique a cru plus vite en avril entre 2019 et 2020 qu’entre 2018 et 2019 !
Francesca de Villasmundo
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Sibeth Ndiaye, un exemple pour plein de jeunes filles, dixit Marlène Schiappa… de ce qu’il faut éviter ?
Marlène Schiappa l’a affirmé dans la matinale Radio Classique/Le Figaro, provoquant aussitôt, il faut bien le dire, un léger émoi sur les réseaux sociaux : « Sibeth Ndiaye est en train de devenir un rôle modèle pour plein de jeunes filles. » Cela bruisse et cela ricane sur la Toile. On ne sait plus si c’est le Figaro, le Gorafi ou le Rifoga. Pour s’y retrouver dans ce fatras, le ministère de la Vérité – dont on vient d’apprendre la disparition prématurée – n’était peut-être pas, finalement, une si mauvaise idée, on aurait pu y signaler, au moyen de gommettes vertes et rouges, les canulars aux allures de citations, et les citations aux allures de canulars. La plaisanterie expliquée cesse d’être plaisante, disait Voltaire, mais on voit bien qu’il ne connaissait pas nos temps d’extrême confusion.
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Le complot contre Donald Trump fait flop
La justice américaine a annulé les poursuites contre Michael Flynn, conseiller accusé d’espionnage pour la Russie, forcé de démissionner en 2017. Les charges contre lui étaient fausses, le FBI avait truqué le dossier pour nuire à Donald Trump. La déclassification des documents de l’enquête du FBI sur la collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie montre qu’il n’y avait rien d’autre que des rumeurs et des coups montés…
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Les people l’annoncent : l’Apocalypse est pour demain si on revient « à la normale » !
Moins optimistes, à leur façon, que les nihilistes et autres révolutionnaires en peau de lapin qui espèrent, chaque jour, que le Grand Soir accouchera d’un Grand Matin, nos gloires internationales en semblent convaincues : l’Apocalypse est pour demain. Alors, à l’initiative de la gentille Juliette Binoche, actrice de grand talent et de grand cœur, ils lancent un grand cri d’alarme. Pas dans la gazette de Pont-Aven ou sur Boulevard Voltaire, bien sûr, mais dans Le Monde, le 6 mai. Parce qu’il faut que tout change, qu’ils disent. Donc Le Monde…
Il n’y a, là, que du beau linge, de Robert De Niro à Cate Blanchett en passant par Madonna, Adjani, Jane Fonda et la moitié d’Hollywood. Ils côtoient, dans la liste, des scientifiques de renom comme Aurélien Barrau, astrophysicien aux longs cheveux spécialiste des trous noirs (mais pas Cédric Villani, sans doute terrassé par sa gamelle au premier tour des municipales).
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Le gauchisme métapolitique : mai 68 et après
Vaincu par les urnes et par les armes, le gauchisme post-68 s'est imposé sur le plan métapolitique, et déroule son idéologie mortifère de destruction au travers de trois grands axes stratégiques complémentaires, qui se cristallisent pour démolir les fondements de la société européenne, comme prélude à la grande révolution mondialiste, en parallèle à l'évolution réactionnaire du grand patronat négrier européen...
Ils n'ont pas pu mener à son terme leur révolution internationaliste (qu'elle soit trotskiste ou maoïste), car les électeurs ne les ont pas suivis en juin 1968 et ont donné au régime gaulliste une Assemblée très conservatrice, comme un contre-coup aux excès révolutionnaires de Mai : ils ont été vaincus par les urnes et ne pourront jamais renverser la tendance au cours des cinq décennies suivantes.
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Le mondialisme ne fera aucune concession
Par Paul Vermeulen
Un monde d’après qui ne serait plus jamais le même ? Des écologistes, végans et autres antispécistes se sont pris à rêver de gouvernements conduits par des chats, des chiens et des zèbres ; des souverainistes ont voulu voir l’amorce d’un retour des frontières ; ou encore des socialistes, gauchistes et autres insoumis imaginèrent, au vu du drame vécu par le système hospitalier, la venue du grand soir. Des mouvements de droite comme de gauche, ou bien ni de droite ni de gauche, verraient bien poindre, avec cet imprévu dans l’histoire, la possibilité d’une révolution. Sans compter la masse d’écrits d’intellectuels de tous les bords et de toutes les nationalités, publiés et traduits dans le monde entier, au sujet de ce que signifie cette pandémie, en attendant le déclenchement des machines à fric vers l’automne 2020, des éditeurs aux Lego ou Playmobil. BFMTV a commencé, LIDL « subventionnant » l’applaudissement des soignants en direct à 20 heures, au profit – qui oserait douter que la philanthropie est de retour ? – des bonnes œuvres de ces mêmes soignants.