Paris appartient à la France et à tous les Français, dit-on. Et pourtant, cela devient de plus en plus compliqué, pour un provincial, d’entrer et de circuler dans Paris en voiture. Au point de s’y sentir « hors la loi » ?
Christian Combaz
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Paris appartient à la France et à tous les Français, dit-on. Et pourtant, cela devient de plus en plus compliqué, pour un provincial, d’entrer et de circuler dans Paris en voiture. Au point de s’y sentir « hors la loi » ?
Christian Combaz
Ingrid Riocreux a publié il y a deux ans un livre précieux qu'en tant que linguiste elle a intitulé La langue des médias (éd. du Toucan). Pour elle, les interdits des journalistes se trouvent dans leur langue, avant même qu'on ne les découvre dans leur parole. C'est la langue qui est formatée d'avance.
Entretien par l'abbé G. de Tanoüarn
Ingrid Riocreux, alors que le Président Macron annonce un contrôle des « fake news » sur Internet, vous qui êtes une spécialiste des médias, pensez-vous que cette censure existe déjà dans le monde des médias ?
Et j’ai pas de lecon d’antiracisme à recevoir de propagandistes d’extrême droite qui se pignolent sur ce sous-humain de zemmour
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) August 8, 2020
Greg Johnson
Il y a des contextes dans lesquels la diversité est une bonne chose. Par exemple, la diversité des produits sur le marché, la diversité des choix dans la vie, la diversité des opinions dans la politique et le milieu universitaire, et une diversité de points de vue dans les jurys pour décerner des prix ou rendre un jugement.
Mais dans le contexte de la politique contemporaine, la diversité signifie quelque chose de très spécifique, c’est-à-dire intégrer une variété de races et de groupes ethniques différents dans la même société ou institution. La diversité signifie aussi l’intégration des femmes et des minorités sexuelles dans des institutions qui les excluaient traditionnellement, comme l’armée. Evidemment, on peut imaginer une société sans diversité raciale et ethnique, mais on ne peut pas imaginer une société sans des hommes et des femmes. On peut cependant imaginer une société dans laquelle les hommes et les femmes ont des domaines et des rôles sociaux assez distincts.
Un couple de parents a raconté sa mésaventure sur Facebook. Ils ont reçu des milliers de réactions à leur histoire.
Pourtant, lorsqu’on indique que 95% des enfants porteurs de la trisomie 21 sont exterminés avant la naissance (et que c’est remboursé par la Sécu), il n’y a pas autant de réactions.
https://www.lesalonbeige.fr/louise-5-ans-atteinte-de-trisomie-21-refusee-par-un-club-de-vacances/
Maître Frédéric Pichon avocat au Barreau de Paris, a été l’un des défenseurs qui a le plus souvent plaidé en faveur des manifestants anti-mariage pour tous. Il a bien voulu répondre à nos questions sur l'étrange pouvoir des juges.
Entretien par l'abbé G. de Tanoüarn
En tant qu'avocat de toutes les causes et parce que, comme chrétien, vous acceptez de défendre les clients les plus compromettants, je veux dire par exemple ceux qui sont politiquement incorrects, pensez-vous, cher Maître, que, dans certains domaines idéologiquement sensibles, la même loi puisse être appliquée de différentes manières selon les justiciables ? Auriez-vous des exemples à proposer ?
La question n'est pas nouvelle. En son temps La Fontaine pouvait déjà dire « Selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cours vous feront blancs ou noirs ». Ces cours, ce ne sont pas des cours princières, ce sont des cours de justice, ce sont les tribunaux de l'époque que vise le fabuliste. Certes les juges sont impartiaux, par définition. Mais dans la réalité, tout dépend de quel côté vous vous trouvez. Aujourd'hui qu'ils soient de gauche ou de droite, les gouvernements subissent la pression du politiquement correct notamment par la voie de lobbies puissants (féministes, antiracistes, LGBT, etc.) Lorsque je soutenais il y a plus de 20 ans mon mémoire à l'école du Barreau sur le thème « La liberté d'expression et le respect des croyances religieuses », je relevais déjà l'incroyable inéquité entre les atteintes aux symboles chrétiens tolérés au nom de la laïcité, et la répression qui frappe les atteintes aux autres religions. Les choses n'ont pas changé depuis. Ainsi les Femen ont-elles été relaxées, alors qu'elles ont volontairement dégradé l'une des cloches de Notre Dame (photo) et dans le même temps un agent de sécurité de la cathédrale a été condamné pour violences, simplement parce qu'il a tenté de les expulser ! Dans le même registre, on a vu ces jeunes identitaires qui étaient montés sur le chantier en construction de la mosquée de Poitiers -mosquée appartenant à l'UOIF branche française des frères musulmans - condamnés, pour cela, à des peines de prison avec sursis, à une amende incroyablement élevée ainsi qu'à 5 ans d'interdiction civique. Je crains que les choses n'aillent en s'aggravant.
Analyse d’Antoine Pasquier (journaliste à Famille chrétienne) sur l’amendement au projet de loi bioéthique, élargissant le recours à l’IMG :
L’amendement sur l’IMG pour détresse psychosociale, adopté dans le cadre de la loi de bioéthique, ne vient pas de nulle part. Son idée court depuis plusieurs semaines, et son objectif est bel et bien d’ouvrir une brèche pour obtenir un élargissement du délai légal de l’IVG. Explications.
1. Mars dernier. En raison du confinement, le Planning familial s’inquiète du grand nombre d’avortements ne pouvant être pratiqués en France. Il a demandé au gouvernement la possibilité d’allonger le délai légal de deux semaines. Ce dernier s’y oppose, ne voulant pas ouvrir un débat brûlant en pleine crise sanitaire.
2. Toutefois, le 23 avril, en réponse à un courrier adressé par plusieurs parlementaires, le ministre de la santé Olivier Véran annonce dans une lettre qu’en cas de recours tardif à l’avortement, il serait désormais possible d’utiliser la notion de “détresse psychosociale” de l’interruption médicale de grossesse (IMG) pour avoir recours à une IVG par aspiration.