Rien de ce qui concerne la Shoah n’est indifférent. Rien de ce qui se rapporte à la réalité de l’Holocauste n’a le droit d’être nié, et c’est normal. Rien de ce qui concerne les réactions à l’égard de la commémoration du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz n’est à prendre à la légère.
Aussi, ce n’est pas banaliser cette incomparable – au sens propre – tragédie que de revenir sur un épisode du dimanche 26 janvier qui n’a pas suscité de réaction parce que, sans doute, il est apparu banal et conforme à ce qu’on était en droit d’attendre.
Pourtant, il me paraît mériter une analyse plus poussée, tant il révèle une contradiction entre l’honnêteté personnelle et l’engagement politique.